6.1.7 3.2.2. La technique la plus
utilisée
Les résultats de cette partie permettront
d'apprécier la technique la plus utilisée par les éleveurs
lors des attaques des lions.
Figure 4 : techniques les plus
utilisées durant les attaques des lions
Source : Enquête
de terrain (2020)
Les résultats de la figure ci-dessus montrent que la
technique la plus utilisée lors des attaques des lions est l'usage des
chiens (41,46%), 39,02% préfère utiliser la méthode de
dissuasion acoustique à travers les bruits émis par des sons de
sifflets ou des tirs de fusils, 19,51%utilisent des jeux de lumière pour
pouvoir éloigner les lions près de leur troupeau.
La technique la plus utilisée par les éleveurs
lors des attaques des lions, est l'obtention des chiens de garde, cette
technique est moins dangereuse pour eux, elle est économique et
présente des résultats satisfaisant. Cela va dans le même
sens que les résultats de Dickman (2005) qui affirme qu'une étude
réalisée entre janvier 1994 et novembre 2001 sur les chiens
accompagnants les troupeaux dans 117 fermes namibiennes a montré que les
chiens de garde permettaient de réduire les pertes de
bétail ; 73% des fermiers interrogés ont signalés
qu'il y a eu une baisse significative des pertes depuis qu'ils avaient acquis
un chien.
6.1.8 3.3. Recenser les
stratégies d'atténuation du conflit homme-lion dans la
localité de Ntui
Dans cette partie il s'agira de présenter le
pourcentage de personne dont le conflit a été résolu puis
de présenter les moyens d'atténuation du conflit proposé
par ces derniers.
6.1.9 Résolution du conflit
Dans cette partie nous présenterons le taux
d'éleveurs dont on a pu résoudre leur problème soit par
dédommagement ou par une autre méthode.
Figure 5 : personnes ayant eu des
résolutions au conflit
Source : Enquête de terrain
(2020)
La figure ci-dessus montre que 68,97% de personnes n'ont pas
pu être dédommager (argent, construction d'un enclos ou autre)
après la perte de leur bétail, 31,03% affirme avoir eu de l'aide
extérieure afin d'atténuer les dégâts causés
par les prédateurs.
Les éleveurs pour la plupart n'ont reçu aucune
aide pour pouvoir atténuer les dégâts causés par les
prédateurs cela va dans le même sens que les résultats du
service de la faune du Kenya (1996) qui di la plupart des pays d'Afrique ne
versent pas d'indemnité pour les dégâts causés par
la faune, arguant que les systèmes de compensation ne servent pas
à grand-chose pour réduire les CHF.
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