EPIGRAPHE
« La tuberculose est une maladie très contagieuse qui peut décimer des
populations entières si des précautions n'ont pas
été prises au moment opportun ».
ALEXANDRE LAO
Ruben maloba
DEDICACE
À tous les infirmiers et autres personnels de
santé ayant en charge les personnes souffrants de la tuberculose
pulmonaire et de la tuberculose extra-pulmonaire.
Pour votre amour du prochain, ainsi que vos efforts
consentis, puissiez trouver en ce travail une source de réconfort.
MALOBA MWEMA Ruben
REMERCIEMENTS
Nous voici au terme de notre travail de fin cycle, le
présent travail est l'effort de plusieurs personnalités.
Nos profondes gratitudes s'adressent à l'Eternel
Dieu Tout Puissant, notre Seigneur et sauveur Jésus Christ qui nous a
béni, conduit et protéger dans son amour infini, sans pareil et
inconditionnel tout au long de nos études.
Nous voudrions remercier ceux qui nous ont soutenu pour ce
présent travail qui n'est nullement le fruit du hasard ni de notre
effort personnel, mais les résultats du concours de plusieurs
personnes.
Il nous serait ingrat de passer sous silence et de ne pas
reconnaître la contribution de tout le corps professoral de
l'ISTM/KOLWEZI.
Nos remerciements s'adressent spécialement à
Mr Jean Paul KAUMBU respectivement Directeur et Encadreur de ce travail, qui a
accepté de diriger ce travail malgré ses multiples occupations.
Qu'il trouve ici notre sincère gratitude pour ses conseils, son
engagement qu'il n'a cessé de nous témoigner,afin d'arriver au
bout de ce travail.
Nos remerciements s'adressent également à
mes très chers parents MANDA KANYEMBO vital et NGOIE SENGA marie Jeanne
pour leur amour qu'ils ont manifesté à notre égard
pour que nous puisons achever notre première cycle d'étude
universitaire leur conseils nous ont été très
nécessaire dans notre parcours universitaire.
À mes frères et soeurs : MANDA Esther, MUMBA
Obed, KANYEMBO Marianne, NSENGA Keren, MANDA othniel et BANZA Ben-deo merci
pour votre soutien et encouragement qu'on puisse aller vers l'avant.
Nous tenons à remercier également les amis
et connaissances, spécialement Nathan Masanza, Magloire Mukasa, nous
sommes reconnaissant de vos encouragements et soutient.
Que tous ceux qui luttent pour l'avancement de la science
trouvent ici le témoignage de notre reconnaissance.
Enfin que toute personne qui, de près ou de loin, a
contribué à la réalisation de ce travail, se
réjouit de notre réussite.
MALOBA MWEMA Ruben
SIGLES ET ABREVIATIONS
v - : négatif
v + : positif
v BAAR : bacille acido-alcoolo-résistant
v BCG : Bacille de Calmette et Guérin
v BK : bacille de Koch
v : contrôle du deuxième mois
v C3 : contrôle du troisième
mois
v CDT : Centre de Dépistage et de traitement
de la Tuberculose
v CDV : Centre de dépistage volontaire
v DOTS : Directly observed treatment short course
v HBHA : heparinbindinghaemagglutinin
v HGR : Hôpital général de
référence
v Mg : milligramme
v OMS : Organisation Mondiale de la Santé
v PC: phase de continuation
v PI: phase initiale
v PIT : primo infection tuberculeuse
v PMI : protection maternelle et infantile
v SIDA : syndrome d'immunodéfience acquise
v TB : tuberculose
v TBC: Tuberculose
v TBEP : tuberculose extra pulmonaire
v TPM- : tuberculose àmycobacterium
négatif
v TPM+ : tuberculose a mycobacterium positif
v TPM: Tuberculosepulmonaire a mycobacterium
v UV : ultraviolet
v VIH : virus de l'immunodéficience humain.
v VIH+ : virus d'immunodéficience humaine
positif
v VS : vitesse de sédimentation
I. INTRODUCTION
GÉNÉRALE
I.1. Choix et
intérêt du sujet
Le choix se défini selon le dictionnaire petit Larousse
comme une action de choisir, un pouvoir ou une faculté de choisir, une
préférence accordée à une personne ou a une
chose.
L'intérêt se défini comme un sentiment de
curiosité ou de bienveillance à l'égard de quelqu'un
où de quelque chose.
Nous avons choisi ce sujet dans le but d'améliorer la
prise en charge infirmière dans le cas de la tuberculose pulmonaire, et
nous espérons que les résultats de ce travail seront simples de
manière que tous les personnels de santé ayant en charge les
patients souffrant de la tuberculose pulmonaire, ce travail sera pour eux un
rappel, et leur donnera la possibilité d'actualiser leur connaissance,
afin d'améliorer la qualité de leur prestation.
Cette étude constitue une brèche pour ceux qui
désireront développer des recherches plus poussées sur
cette question. En outre, ces résultats permettront aux décideurs
de l'hôpital ainsi que les autorités politico-administratives, de
s'imprégner des problèmes inhérents au travail des
personnels infirmiers en vue de prendre des dispositions utiles si
nécessaire.
I.2. État de la
question
Après avoir effectué le tour de la
littérature, nous avons constaté que nous ne sommes pas le
premier à embrasser ce sujet. Bien d'autres chercheurs nous ont
précédé et chacun selon son angle d'approche. Nous
citerons à titre exemplatif :
LWABANGA KASHALA Tricia (2018), son travail axé sur la
"prise en charge infirmière en cas de la tuberculose pulmonaire cas de
L'HGR Mwangeji".
Dans son travail, il avait utilisé comme méthode
Rétrospective Et s'était fixé comme objectif
général qui était celui d'évaluer la prise en
charge des malades tuberculeux à L'HGR MWANGEJI Il était
arrivé aux résultats selon lesquels 14,4% d'échec
thérapeutique, 12,2% d'abandon du traitement, 20,4% de
décès et 52,4% de guéri.
M. ISSOUF TRAORE (2010-2011), dans son travail intitulé
"évaluation de la prise en charge de la tuberculose dans le district
sanitaire de Ségou".
Dans son travail, il avait comme objectif
général, évaluer la prise en charge de la tuberculose
pulmonaire de janvier à décembre 2009 dans le district du cercle
de Ségou. Il avait utilisé comme méthode D'analyse de
documents avec une fiche d'enquête personnelle et les résultats de
la baccilloscopie et était arrivé à la conclusion selon
laquelle 5,3% de décès, 7,6% d'échec thérapeutique
et un taux de guérison de 84,7%.
Josué NZONGOLA ILUNGA "fréquence et
évolution de la coïnfection VIH Tuberculose chez les Adultes
à l'hôpital presbytérien de MbujiMayi" avec comme objectif
d'estimer la fréquence et décrire l'évolution de la
coïnfection VIH-Tuberculose chez les adultes. Il était
arrivé à la conclusion selon laquelle La fréquence de la
coïnfection VIH/TBC est de 32%.74% des maladies co-infecté
évolués vers l'amélioration, 15% vers le
décès, 7% ont abandonné et 4% ont été
référé.
Quant à nous, notre étude s'inscrit dans la
même perspective que celles des chercheurs précités, avec
comme particularité la prise en charge infirmière de la
tuberculose pulmonaire.
I.3.Problématique
La tuberculose constitue un véritable problème
de santé publique au Congo. Selon la classification de l'OMS, le Congo
est un pays à faible population avec forte incidence : cf rapport OMS :
WHO REPORT 2006 ; Global Tuberculosis Control). La prévalence
estimée est de 18. 035 cas, soit un taux de prévalence 464 cas
/100.000 habitants (WHO global report 2006).
Par conséquent, lutter contre la tuberculose doit faire
partie des activités essentielle des services de santé à
tous les niveaux, et tout le personnel de santé doit connaître les
causes, la prévention et la prise en charge de cette redoutable
pathologie. D'où la nécessité d'un guide décrit,
dans un langage simple adapté au personnel de santé de tous les
niveaux, les éléments clés de la prise en charge, des
soins et de la prévention, en particulier chez les adultes.
C'est alors que la prise en charge de la tuberculose serait
hostile ou intégrale et elle devrait prendre en considération
toutes les dimensions de la personne malade. Pourtant sur terrain aujourd'hui,
cette prise en charge semble s'atteler aux gestes de routine. De ce constat,
une série de questions dont la charpente se résume de la
manière suivante : " la prise en charge infirmière devant un
adulte souffrant de la tuberculose pulmonaire serait-elle efficace à
l'HGR Mwangeji ? " Telle est la question que soulève cette recherche et
constitue notre problème central.
I.4. Hypothèse
De nôtre questionnement fondamentale, nous osons croire
à titre hypothétique que la prise en charge infirmière de
la tuberculose pulmonaire chez les adultes à l'hôpital
général de référence Mwangeji serait
confronté à plusieurs manquements, et cette situation
s'expliquerait par :
· Le manque de la formation en cours d'emploi des
infirmiers sur la prise en charge de la TBC ;
· Les activités de sensibilisation sont
inexistantes dans nos communautés.
I.5.Objectifs
5.1. Objectif
général
De façon générale, l'objectif de cette
étude est d'évaluer de manière pragmatique,
l'efficacité des gestes, du comportement et des attitudes des infirmiers
sur la prise en charge infirmière de la tuberculose pulmonaire.
5.2.
Objectifspécifique
· Déterminé les taux de dépistage de
la tuberculose pulmonaire ;
· Dénombrer les cas de la tuberculose pulmonaire ;
· Evaluer le taux de décès et celui des
guéri chez les tuberculeux ;
· Dénombrer les infirmiers formés sur la
prise en charge de la tuberculose pulmonaire ;
· Évaluer la connaissance des infirmières
sur la prise en charge des tuberculeux.
I.6.Délimitation du
sujet
Pour bien mener notre travail, nous avons effectué nos
recherches à l'HGR MWANGEJI, précisément dans le service
de médecine interne et cela de juin 2019 au juin 2020, soit 12 mois.
I.7.Méthodologie
Nous nous sommes adonné à une étude
d'observation descriptive transversale avec une collecte prospective des
données et nous avons utilisé comme techniques : l'analyse
documentaire, l'entretien, l'observation directe et la statistique.
I.8. Subdivision du
travail
Outre l'introduction et la conclusion générale,
nôtre travail comprend deux grandes parties à savoir : une partie
théorique reprenant les généralités ainsi que les
notions sur la prise en charge de la tuberculose pulmonaire et une partie
pratique comprenant la présentation du terrain de recherche, la
méthodologie du travail, les résultats, ainsi que la
discussion.
PREMIÈRE PARTIE : APPROCHE
THEORIQUE
CHAP I : LES GENERALITES
1 .1DEFINITIONS DES
CONCEPTS DE BASE
a) Infirmier : Selon le
dictionnaire français Larousse, il définit l'infirmier comme une
personne habilitée à assurer la surveillance des malades et
à les soigner sur prescription médicale.
Selon l'ANIC, un infirmier est une personne qui,
ayant suivi une formation de base en soins infirmiers et autorisé dans
son pays à prodiguer des soins infirmiers dans tous les contextes pour
la promotion de la santé, la prévention de la maladie, les soins
et le rétablissement des personnes physiquement et mentalement
atteintes
b) Adulte : selon le
dictionnaire français toute personne qui est parvenu au terme de sa
croissance, à son plein développement. Qui fait preuve
d'équilibre, de maturité.
c) Tuberculose pulmonaire :
Selon l'organisation mondiale de la santé la tuberculose pulmonaire
est une maladie provoquée par le bacille tuberculeux
mycobacteriumtuberculosis, qui touche le plus le plus souvent les poumons.
d) Tuberculose :selon le
dictionnaire médical, elleest une maladie infectieuse
causée par la bactérie Mycobacteriumtuberculosis.
e) Pulmonaire : Relatif au
poumon, qui a rapport au poumon.
f) Poumon : Selon la
définition du dictionnaire Google, il définit le poumon comme un
Organe pair de la respiration contenu dans la cavité thoracique.
Organe respiratoire de certains animaux, constitué par une cavité
corporelle dans laquelle l'air est renouvelé par des mouvements
respiratoires, et dont les parois sont riches en vaisseaux sanguins, où
se fait l'hématose.
g) Prise en charge : le
dictionnaire médical définit la prise en charge comme une action
de prodiguer des soins à une personne présentant des
symptômes dus à une maladie ou un accident.
h) Cas : manifestation
d'une maladie spécifiée chez un individu
déterminé.
1.2. RAPPEL ANATOMIQUE ET
PHYSIOLOGIQUE DE L'APPAREIL RESPIRATOIRE
1.2.1. Rappel anatomique
On appelle voie aérienne, l'ensemble des conduits dans
lesquels l'air circule jusqu'aux poumons.
Classiquement, on distingue, les voies aériennes
supérieures situées au-dessus du larynx et les voies
aériennes inférieures en dessous.
Elles comprennent :
v Les fosses nasales :
Ce sont des cavités étroites et
allongées quo sont séparées par un septum. Les fosses
nasales communiquent à l'extérieur par les narines et au fond
elles commencent communiquent par la choane gauche et choane droite. Les fosses
nasales communiquent aussi avec les sinus ou les cavités des os. Les
fosses nasales sont couvertes par une muqueuse nasale qui contient aussi des
poils et des cellules en mucus. (ZetLukumwena 2018)
Ø Rôles des fosses
nasales :
Humidifier l'air, Chauffer l'air, apprécier l'odeur,
Éliminer et retenir les impuretés et la poussière, Donne
le réflexe d'éternuement et Donne la résonnance à
la voix.
v Le pharynx: Est situé
derrière la choane. Il est formé et subdivisé en trois
parties :
Le rhinopharynx qui communique avec l'oreille moyenne par le
canal appelé trompe d'eustache ;
L'oropharynx est la partie qu'on trouve au fond de la
cavité buccale.
v Le larynx : il
n'intervient pas dans la respiration mais dans la formation de la voix en
collaboration avec les cordes vocales, les fosses nasales, les dents, la
langue.
v La tranchée : est
un long tube qui mesure dix à dix-huit centimètre chez l'adulte.
La tranchée est formée par les canaux des cartilages en forme de
U renversé et est déjà l'oesophage. La trachée est
la plus grosse bronche, elle se divise endeux plus petites bronches, qui
elles-mêmes se divisent en deux bronches plus petites, et ainsi de suite.
Il y a environ une quinzaine de bifurcations successives. Au fur et à
mesure des branchements, la taille des bronches décroît pour
atteindre, au niveau des bronchioles un diamètre d'environ 0,5 mm Toutes
tailles confondues, il y a environ 150 000 bronches dans le poumon. Cette
partie du poumon ne fait que conduire l'air vers la surface d'échange,
formée par les alvéoles.
v Bronches
Au-delà de la tranchée, on trouve les
bronches ; au niveau de bronche, les cartilages commencent à se
fragmenter, aussi les bronches secrètent l'histamine qui favorise
l'augmentation des sécrétions.
On distingue trois types des bronches à savoir
:
Ø Bronche principale ;
Ø Bronche secondaire ou bronche l'ovaire qui se divise
en deux bronches secondaires qui correspondent aux deux lobes du poumon gauche.
Ø Bronche tertiaire ou secrétaire.
v Bronchioles
Ce sont les plus petites bronches ; elles ont un
diamètre mesurant environ 0,5 mm. Les bronchioles conduisent l'air
à la surface d'échange avec le sang. Chaque bronchiole est
connectée à un réseau d'alvéoles appelé
acinus.
Il y'a deux bronchioles :
Bronchiole terminale
Bronchiole respiratoire
Les Bronchioles secrète le surfactant.
v Acinus
L'acinus correspond à un élément
de la surface d'échange entre l'air et le sang. Chaque acinus est
formé d'un ensemble d'alvéoles connectées entre elles par
un réseau de tubes arborescents dont les diamètres sont d'environ
0,3 mm.
L'acinus est une structure dont la taille est l'ordre de
3 mm. Il y a environ 300 000 acini dans le poumon humain.
v Alvéoles
Minuscules poches d'air d'environ 0,2 mm de
diamètre. Les poumons d'un être humain comportent environ 300
millions d'alvéoles. Les échanges gazeux avec le sang se font
dans les alvéoles. Le sang circule dans les capillaires pulmonaires,
situés dans la paroi des alvéoles, dont l'épaisseur est de
l'ordre de la dizaine de microns.
Ils jouent deux rôles :
Ø Favorisent les échanges respiratoires ;
Ø Ils secrètent le surfactant. Lorsqu'il n'y a
pas de surfactant, les alvéoles se collabent, provoquant des
dyspnées ou des apnées.
v Poumons
Ce sont des organes thoraciques qui contiennent les
bronches, les bronchioles et les alvéoles. L'être humain a deux
poumons, un à gauche et l'autre à droit. Les poumons reposent sur
le diaphragme et sont protégés par la cage thoracique.
1.2.2. Rappel physiologique
v Ventilation pulmonaire
La ventilation pulmonaire est la partie de la respiration
qui concerne qualitativement le renouvellement de l'air dans les poumons et,
quantitativement, le débit global d'air assurant ce renouvellement.
La ventilation pulmonaire repose sur des variations de
volumes et de pressions dans la cavité thoracique provoquées par
:
L'inspiration ;
L'expiration ;
Inspiration (ou inhalation) est une action active par
laquelle l'air pénètre dans les poumons sous l'action des muscles
inspiratoires.
Expiration (ou exhalation) est une action passive par
laquelle l'air est expulsé des poumons.
1.2.3. Cycle respiratoire
Un cycle respiratoire comprend 3 phases :
Ø Phase de repos ;
Ø Phase d'inspiration ;
Ø Phase d'expiration.
v Hématose : échange
gazeux
L'hématose est le processus d'oxygénation
du sang au niveau des poumons ; c'est la transformation du sang riche en
dioxyde de Carbonne, en un sang riche en Oxygène. Trois conditions
physiques pour permettre l'hématose :
Ventilation : circulation d'air dans les alvéoles ;
Perfusion : circulation du sang au niveau des capillaires ;
Diffusion : échange gazeux au travers de la membrane
alvéolo-capillaire.
v La physiologie se résume en :
Ø Ventilation : L'air inspiré rentre
par les fosses nasales (ou la bouche), passe par le pharynx, puis par le
larynx, arrive dans la trachée et suit la bronche droite et la bronche
gauche. Celles-ci se ramifient à leur tour en bronchioles qui se
terminent par les alvéoles pulmonaires où se produisent les
échanges gazeux.
Ø Échange gazeux.
Ø Hématose et Respiration.
Les échanges gazeux se font au niveau des
alvéoles. Elles relient le système respiratoire aux capillaires
du système circulatoire. Le sang qui circule dans les capillaires
libère du dioxyde de carbone et extrait du dioxygène de l'air.
CHAP II : LA TUBERCULOSE
2.1. INTRODUCTION
Le contrôle de la tuberculose est basé
prioritairement sut le diagnostic précise et le traitement
adéquat des malades tuberculeux. (fares, diagnostic et traitement de la
tuberculose page 9. 2010).
L'objectif visé par cette stratégie est de
guérir les patients et de ce fait, limité la transmission du
bacille tuberculeux au sein de la population.
Dans le contexte actuel où la tuberculose
régresse lentement dans notre pays mais où le
développement de la résistance un antituberculeux de
première et de deuxième ligne, il est important que le corps
médical reste vigilant.
Les principales règles de la prise en charge
infirmière, diagnostique et thérapeutique de la tuberculose
pulmonaire sont énoncées dans ce travail.
2.2. DEFINITION
Selon le dictionnaire médical, la tuberculose est une
maladie infectieuse dont l'agent pathogène est le
mycobacteriumtuberculosisconnu sous le nom de bacille de koch ou le BK.
Lorsque la maladie atteint le poumon, on parle de la
tuberculose pulmonaire et lorsqu'elle est manifestée en dehors des
poumons, on parle alors de la tuberculose extra-pulmonaire.
2.3. HISTORIQUE
La tuberculose a été connue à
l'humanité depuis des époques antiques. On le croit que le genre
mycobactérie était présent dans l'environnement il y a
environ 150 millions d'ans, et une variante tôt de la tuberculose de
l'Afrique de l'Est il y a environ 3 millions d'ans.
Les études sur les momies égyptiennes ont
indiqué la présence des défauts de forme squelettiques
liés à la tuberculose, telle que les défauts de forme de
Pott caractéristique. Cependant, aucune preuve sur la tuberculose n'a
été trouvée en papyrus égyptiens. (Le génome
des mycobactéries :étude biologique et interprétation
évolutive)
La description de la tuberculose a été au
commencement trouvée en l'Inde et Chine dès il y a 3300 et 2300
ans, respectivement.
La tuberculose était bien documentée en
Grèce antique comme phtisies, Hippocrate a décrit les
symptômes de la phtisie, qui sont beaucoup assimilés aux
caractéristiques courantes des lésions tuberculeuses de
poumon.
Un médecin grec, ClarissimusGalen, qui est allé
bien au médecin de l'empereur romain Marcus Aurelius a décrit les
symptômes de la tuberculose comme fièvre, transpiration, toux et
expectoration tachée de sang. Il a également proposé qu'un
traitement efficace de la tuberculose doive comprendre l'air frais, le lait, et
des boissons de soja.
Au XVIème siècle, une description claire au
sujet de la nature contagieuse de la tuberculose a été fournie la
première fois par un médecin italien, Girolamo Fracastoro.
En 1819, un médecin français, Theophile Laennec,
a recensé les signes pathologiques de tuberculose, y compris la fusion,
la pleurésie, et la cavitation pulmonaire. Il a également
recensé que la tuberculose de M. peut infecter le tractus
gastro-intestinal, os, joints, systèmes nerveux, les ganglions,
génital lymphatiques et des voies urinaires, et peau (tuberculose
supplémentaire-pulmonaire), en plus des voies respiratoires (tuberculose
pulmonaire).
En 1834, Johann Schonlein a inventé la première
fois les tuberculoses de ` de condition. Au début du 19ème
siècle, il y avait une discussion scientifique au sujet de
l'étiologie exacte de la tuberculose. Beaucoup de théories ont
existé cette fois, décrivant la maladie comme maladie
infectieuse, une maladie héréditaire, ou un type de cancer.
En 1843, Philippe Friedrich Hermann Klencke, un médecin
allemand, expérimental a produit les formes humaines et bovines de la
tuberculose pour la première fois en inoculant des extraits à
partir d'un tubercule miliaire dans le foie et les poumons.
En 1854, le remède de sanatorium pour la tuberculose a
été introduit par Hermann Brehmer, un patient de tuberculose,
dans sa thèse de doctorat. Il a mentionné qu'un séjour
à long terme dans les montagnes de l'Himalaya aidées corrige sa
tuberculose.
Un chirurgien militaire français, Jean-Antoine
Villemin, expérimental prouvé la nature infectieuse de la
tuberculose en 1865. Il a inoculé un lapin avec du liquide pris d'une
cavité tuberculeuse d'une personne qui est morte de la tuberculose.
Un médecin et un microbiologiste allemands,
Robert Koch, avec succès recensé, d'isolement, et cultivé
le bacille de tubercule chez le sérum animal. Après, il a produit
des modèles animaux de la tuberculose en inoculant le bacille. En 1882,
son travail d'inauguration était publié dans la
société de la physiologie à Berlin.
Découverte des méthodes
diagnostiques
En 1907-1908, Clemens von Pirquet et Charles Mantoux ont
développé le test cutané de tuberculose où la
tuberculine (extraits du bacille de tuberculose) est injectée sous la
peau, et la réaction du fuselage a été mesurée. Ces
dernières années, l'avancement dans le diagnostic de tuberculose
comprend les analyses de desserrage d'interféron-gamma, qui sont des
analyses de sang pour trouver l'infection de tuberculose de M.
Découverte de vaccin
Un travail pilote vers la prévention de la
tuberculose a été effectué par Albert Calmette et
Jean-Marie Camille Guerin, qui ont développé le vaccin de Bacille
(BCG) Calmette-Guérin en 1921.
Découverte des agents
thérapeutiques
Sans compter que les vaccins préventifs, une
découverte importante dans le traitement de la tuberculose s'est
produite avec la découverte des antibiotiques. En 1943, une
streptomycine antibiotique de tuberculose a été
développée par Selman Waksman, Elizabeth Bugie, et Albert Schatz.
Après, SelmanWaksman a reçu le prix Nobel en 1952.
Pendant l'ère récente, l'isoniazide de
quatre antibiotiques notamment (1951), le pyrazinamide (1952),
l'éthambutol (1961), et le rifampin (1966) sont employés pour
traiter effectivement la tuberculose. Avec l'amélioration des
diagnostics, interventionthérapeutique, et les stratégies
préventives, l'Organisation Mondiale de la Santé (WHO) a commis
pour supprimer M. Tuberculosis par l'année 2050.
2.4. ÉPIDEMIOLOGIE
La tuberculose est l'une des 10 premières causes de
mortalité dans le monde.
En 2018, 10 millions de personnes ont contracté la
tuberculose et 1,5 million en sont mortes (dont 251 000 porteurs du VIH). La
tuberculose est la première cause de mortalité chez les
VIH-positifs. On estime qu'en 2018, 1,1 million d'enfants ont fait une
tuberculose et que 251 000 en sont morts (parmi lesquels des enfants ayant une
tuberculose associée au VIH)(OMS).
La tuberculose multi résistante continue à
causer une crise de santé publique et reste une menace pour la
sécurité sanitaire. L'OMS estime à 484 000 le nombre de
nouveaux cas présentant une résistance à la rifampicine -
le médicament de première intention le plus efficace, dont 78 %
sont des cas de tuberculose multi résistante. À l'échelle
mondiale, l'incidence de la tuberculose diminue d'environ 2 % par an. Le taux
de recul annuel doit être de 4 à 5% si l'on veut atteindre les
jalons fixés à 2020 dans la Stratégie pour mettre fin
à la tuberculose.
On estime que le diagnostic et le traitement de la tuberculose
ont permis de sauver 58 millions de personnes entre 2000 et 2018. Mettre un
terme à l'épidémie de tuberculose d'ici à 2030 fait
partie des cibles fixées dans les objectifs de développement
durable dans le domaine de la santé.
La tuberculose constitue un véritable problème
de santé publique au Congo. Selon la classification de l'OMS, le Congo
est un pays à faible population avec forte incidence : cf rapport OMS :
WHO REPORT 2006 ; Global Tuberculosis Control). La prévalence
estimée est de 18. 035 cas, soit un taux de prévalence 464 cas
/100.000 habitants (WHO global report 2006).
Les guerres à répétition que le Congo a
connues ont contribué énormément à la
dégradation de la situation de la tuberculose avec l'abandon du
traitement, la malnutrition, et la promiscuité et la destruction des
infrastructures chargées du dépistage et du traitement des
cas.
Le nombre de malades détectés a augmenté
régulièrement de 1179 en 1992 à 9959 en 2005. Le taux du
VIH parmi le tuberculeux de 23%. La tranche d'âge la plus touchée
est comprise entre 15 et 44 ans. Il y a autant d'hommes que des femmes. Le sexe
ratio est de 1,4. 85% des cas dépistés proviennent de Brazzaville
et de Pointe-Noire, les deux plus grandes villes du pays qui comptent 60 % de
la population totale du Congo.
Le Programme National de lutte contre la tuberculose, mis en
place en 1980, a adopté la stratégie DOTS en 1992. En termes de
couverture, tous les départements du pays, possèdent au moins un
centre de dépistage et de traitement des cas de tuberculose CDT).
Malgré l'existence des CDT dans tous les départements, la non
intégration du DOTS dans tous les centres de santé
intégrés, obligent les malades à parcourir de longues
distances en quête de traitement. L'abandon de traitement demeure un
problème important dans la prise en charge des cas.
L'évaluation des malades sous traitement durant la
période 2001-2005 : montre un faible taux de succès
thérapeutiques de 50% ; un taux de perdus de vue de 27% et un taux de
détection de 65%.
Ces résultats sont à mettre en relation avec
l'insuffisance de ressources humaines formées matérielles et
financières, de la supervision du personnel, une collecte
incomplète des données, des ruptures fréquentes en
médicaments et réactifs.
2.5. AGENT CAUSAL
La tuberculose est une maladie infectieuse. Son agent causal
est un microbe appartenant à la famille des mycobactéries, plus
spécifiquement au "complexe Mycobacteriumtuberculosis" identifié
en 1882 par Robert Koch, et longtemps porté le nom (« bacille de
Koch »).
Après coloration, il est visible au microscope sous
forme d'un bâtonnet rouge. Cette forme particulière lui a valu le
nom de "bacille".
Le Mycobacteriumhominis (ou tuberculosis) : appelé
aussi Bacille de Koch ou BK. Cet agent est responsable de la
quasi-totalité des tuberculoses.
Le Mycobacteriumbovis : responsable de la tuberculose du
bétail ; il est rarement mis en évidence chez l'homme.
2.6. Mode de transmission
Le bacille tuberculeux se transmet par voie
aérienne.
La transmission du BK se fait d'homme à homme,
uniquement par voie aérienne.
Par conséquent, seules les formes respiratoires sont
contagieuses.
Les autres localisations comme le rein ou l'os ne le sont
pas.
Le bacille est inhalé sous forme
aérosolisée dans les gouttelettes émises lorsque le malade
parle, tousse ou crache.
Les formes les plus contagieuses sont celles où des
bacilles tuberculeux sont retrouvés dans les expectorations, c'est
à dire les crachats, lors d'un examen microscopique direct.
La transmission du bacille est interhumaine et s'effectue
essentiellement par voie aérienne. La source de l'infection est un
patient ayant une TB pulmonaire (TBP) ou laryngée, qui expectore des
bacilles. En toussant, en parlant ou en éternuant, le patient produit de
fines gouttelettes infectieuses. Le diamètre de ces gouttelettes est
d'environ 1 à 5 micronsenviron 1-5/1000 de millimètre. Elles
peuvent rester en suspension dans l'air pendant plusieurs heures, selon
l'environnement.
La contamination se produit lors de l'inhalation des
gouttelettes infectieuses. La lumière solaire, les rayons UV et la
ventilation sont des moyens efficaces de décontamination de
l'environnement.
Les autres modes de transmission sont beaucoup moins
fréquents. L'inoculation cutanée ou muqueuse est rare, toutefois
des cas ont été observés chez le personnel de laboratoire.
Rarement, une contamination digestive par M. bovis peut survenir suite à
la consommation de lait de vache.
La contagiosité d'un patient est liée à
la quantité de bacilles présents dans ses crachats. Les patients
positifs à l'examen microscopique direct des crachats sont de loin les
plus contagieux. Ceux positifs à la culture mais négatifs
à l'examen microscopique sont moins contagieux. Les patients dont la
microscopie et la culture de crachats sont négatifs ne sont
habituellement pas contagieux.
Les patients souffrant de primo-infection (patients
infectés par M. tuberculosis mais qui n'ont développé de
maladie évolutive) ne sont pas contagieux. Les cas de TB extra
pulmonaires (TBEP) ne le sont qu'exceptionnellement. En général,
les enfants sont moins contagieux que les adultes, probablement parce qu'ils
toussent peu, produisent peu de crachats et ont une charge bacillaire plus
faible.
2.7. Physiopathologie
La tuberculose est une maladie à transmission
interhumaine qui se fait par la voie aérienne. Il s'agit d'une maladie
contagieuse qui se transmet par les gouttelettes de salives en suspension dans
l'air. La transmission a lieu lorsqu'une personne malade, c'est-à-dire
ayant une tuberculose active, tousse, crache ou éternue. Les
gouttelettes contaminées contenant des bactéries
pénètrent dans le tractus pulmonaire des personnes
exposées.
Lorsqu'une personne inhale la bactérie
Mycobacteriumtuberculosis, les germes infectieux viennent se loger dans les
alvéoles pulmonaires. A ce stade, ils sont phagocytés par les
macrophages où ils se multiplient. On pensait jusqu'à
présent que Mycobacteriumtuberculosis utilisait les macrophages pour
atteindre les autres organes, les coloniser et ainsi aboutir à une
tuberculose extra-pulmonaire.
Les travaux menés par l'équipe de Camille Locht
(Unité Inserm 447 - Institut Pasteur de Lille) montrent que la
bactérie utilise les pneumocytes pour franchir le poumon et se
disséminer dans le corps.
Cette équipe avait déjà montré que
la protéine HBHA de Mycobacteriumtuberculosis permettait
l'adhésion de la bactérie aux cellules
épithéliales, dont les pneumocytes.
Aujourd'hui, ces chercheurs apportent la preuve que la
protéine HBHA est nécessaire à la dissémination
extra pulmonaire. Il semblerait que cette protéine soit utilisée
par la bactérie pour se fixer sur les cellules
épithéliales du poumon et les franchir. Néanmoins, les
chercheurs n'excluent pas l'intervention d'autres cellules
épithéliales dans le mécanisme de dissémination,
comme les cellules épithéliales de la paroi des
trachées.
Pour arriver à cette conclusion, le groupe de Camille
Locht a utilisé des souches de Mycobacteriumtuberculosis
dépourvues de la protéine de surface HBHA. Ces souches
adhèrent autant aux macrophages mais se fixent trois moins aux cellules
épithéliales de poumon.
Une fois inoculées à des souris, ces
bactéries sans HBHA éprouvent certaines difficultés
à coloniser la rate mais pas le poumon : il y a 200 fois moins de
bactéries dans la rate qu'avec les souches de Mycobacteriumtuberculosis
porteuses de HBHA. Les chercheurs ont montré que cette efficacité
réduite était due à un problème de franchissement
du poumon et non pas à une incapacité à coloniser la rate.
2.8. Pathogénie
La tuberculose passe par quatre phases au cours de son
évolution à savoir :
v La primo-infection tuberculeuse (PIT) : la
présence du BK au niveau des alvéoles pulmonaires, qui
détermine une alvéolite entourée d'une réaction
inflammatoire périphérique. C'est le chancre d'inoculation. A
partir de cette lésion, les bacilles tuberculeux atteignent et
colonisent les ganglions lymphatiques péri-hilaires. Il en
résulte une augmentation de la trame vasculaire et une hypertrophie des
ganglions lymphatiques.
v La dissémination silencieuse : au
cours des primo-infections tuberculeuses, certains bacilles tuberculeux gagnent
la circulation générale et atteignent les organes
éloignés particulièrement ceux, où la pression
partielle en oxygène est très élevée.
v Infection quiescente : la lésion
tuberculeuse régresse, se cicatrise, l'infection passe dans une phase de
latente sans produire des signes pathologiques si la défense immunitaire
est bonne. Elle peut se réveiller et se transformer en maladie
activé dans le cas contraire.
v Tuberculose clinique : Les lésions
quiescentes peuvent se réactiver, il en suit une nécrose
tissulaire et une fibrose casseuse. Il en résulte une extension de
proche en proche ou une dissémination hématogène des BK.
2.9. Facteurs de risque
v Un premier facteur de risque est le contact étroit
avec un cas contagieux ; la promiscuité respiratoire (familles
nombreuses sous un 0même toit, personnes ayant vécu ou vivant dans
des pays de forte endémie tuberculeuse, conditions de logement,
populations pénitentiaires...) est généralement en cause.
(épidémiologie de la tuberculose revue du praticien).
v Un second risque est lié à l'état de
santé du sujet infecté : malnutrition (carence en
protéines), enfant de moins de 5 ans, personnes âgées,
diabétique, personnes en situation de déficience immunitaire (par
infection VIH ou sous traitement immunosuppresseur. (StéphanieHenry
2013)
v Enfin, la promiscuité et la pauvreté sont deux
facteurs historiques connus : Au cours du XVIIIe siècle, près
d'une personne sur quatre était atteinte de tuberculose en occident.
L'épidémie atteint son apogée au XIX e siècle au
cours duquel près de 10 millions de personnes sont victimes de la
tuberculose. Environ un tiers des décès enregistrés aux
États-Unis et en Europe sont causés par cette « peste
blanche ».
Ø Le diabète semble être un facteur
favorisant : Alors que cette maladie est en voie de pandémisation dans
les pays riches notamment, mais de plus en plus aussi dans les pays
émergents et pauvres où d'après l'OMS en 2013, plus de 80
% des 3,4 millions de décès annuels par diabète sont
survenus. Des études trouvent une incidence de Tuberculose 2 à 8
fois plus élevée chez le diabétique par rapport à
la population moyenne ce qui ferait du diabète un facteur de risque de
TB. En outre, le diabète modifie la présentation clinique de la
TB (âge d'apparition et poids corporel plus élevés) ; il
pourrait modifier la réponse aux médicaments antituberculeux
(temps de négativation bactériologique plus long) et il pourrait
aggraver la transmission et la mortalité par Tuberculose.
Ø Le fait de vivre en Asie est un facteur
prédisposant : La plupart des nouveaux cas (49%) se situent dans les
zones peuplées d'Asie : Bangladesh, Pakistan, Inde, Chine et
Indonésie. Il existe une augmentation dans les pays de l'Europe de l'Est
dont la Russie ou l'Ukraine. La croissance reste très forte en Afrique,
avec près de 13 % contre moins de 1 % dans les pays asiatiques.
Ø Prise de drogues : l'injection par voie intraveineuse
et surtout chez les porteurs du virus de l'immunodéficience humaine
(VIH), aggrave son incidence, qui atteint ici 12 %, soit environ 1,2 million de
personnes en 2014.
Ø Cette infection touche l'adulte jeune, et les hommes
sont près de deux fois plus atteints que les femmes. La malnutrition et
les intoxications médicamenteuses sont des causes reconnues de
l'augmentation du nombre de cas.
Ø Au-delà d'environ 60 ans, des personnes ayant
été contaminées dans leur enfance ou leur adolescence (par
M. tuberculosis, ou M. bovis), peuvent dans certains cas déclarer une
tuberculose évolutive.
2.10. Co-infection TBC/VIH
Les interactions entre tuberculose et le VIH sont multiples et
modifient l'épidémiologie, la présentation clinique et la
prise en charge de ces maladies ; le risque de développer une
tuberculose active lors d'infection latente dépend du degré
d'immunodépression. Ainsi la trithérapie antirétrovirale
joue un rôle majeur en réduisant l'incidence de la tuberculose
active de plus de 90%, le traitement de la tuberculose latente qui n'est pas
abordé dans cette revue est aussi efficace lors de la coïnfection
pour prévenir la progression de la tuberculose active. Le traitement de
la tuberculose du patient infecté au VIH n'est pas à priori
différent du traitement d'une personne séronégative et
repose sur un traitement combiné, deux mois d'une quadrithérapie
intensive associant la rifampicine et l'isoniazide pour une durée totale
de six mois (ROBERT.A, 2009).
La tuberculose reste la principale cause de
décès chez les personnes atteintes du VIH. Le traitement
préventif agit en synergie avec le traitement antirétroviral pour
prévenir la tuberculose et sauver des vies.
Les gouvernements, les services de santé, les
partenaires, les donateurs et la société civile devront redoubler
d'efforts pour faciliter l'accès au traitement préventif de la
tuberculose et atteindre les cibles. (OMS 2020 communiqué de presse
à Genève).
2.11. Signes cliniques
· Les 3 T : Toux traînante de plus de 15 jours,
avec crachats purulents ou hemoptoïques, Température
(fièvre) au long cours, Transpiration abondantes souvent nocturnes.
· Les 3 A : Asthénie physique très
marqué, Anorexie, Amaigrissement.
Douleur thoracique
Ø Adénopathies latéro-cervicales, creux
sus-claviculaires ou axillaires
Ø Hémoptysie
Ø Aménorrhée parfois chez la femme.
La maladie évolue pendant un temps plus ou moins long
en absence de traitement.
2.12. Diagnostic
Basé sur :
v La recherche des BAAR Dans les crachats, au Ziehl: 9fois
Ø La culture des crachats sur un milieu de
LOWENSTEIN
Ø Cas de TPM+ :
Ø Si au 2 lames BK+, sur les 3 séries
Ø Si une lame BK+ et une radiographie compatible
Ø Si une lame BK+ et un test VIH+
Ø Cas de TPM- (toutes les 9 lames des 3 séries
sont BK-) : le diagnostic de la tuberculose repose sur un ensemble d'arguments
notamment :
Ø Une radiographie compatible, à
répéter 4 semaines après si lésions douteuses.
Ø Un test VIH+.
Ø Le contexte clinique évocateur.
Ø La notion de courage.
Ø L'hématologie suggestive : Vs
accélérée, formule leucocytaire : lymphocytose.
La décision diagnostique relève de la
compétence du médecin.
v Diagnostic différentiel :
Ø Infections respiratoire aiguë ;
Ø Pneumopathie à pneumocystiscarini ;
Ø Abcès pulmonaire ;
Ø Broncho-pneumopathies obstructives
Ø Asthme ;
Ø Pneumoconioses ;
Ø Rétrécissement mitral ;
Ø Infections à VIH/SIDA.
2.13. Examens complémentaires
o Examens de certitude :
o Examens bactériologiques des crachats : recherche des
BAAR au Ziehl
o Radiographie du thorax.
o Examens adjuvants :
o Test VIH ;
o VS ;
o Hémoglobine : normale ou diminué ;
o Globules blancs : normale ou diminué ;
o Formules leucocytaires : lymphocytose.
2.14. Prise en charge
2.14.1. Médicale
Le traitement adéquat des patients constitue un des
axes majeurs du contrôle de la tuberculose. L'isolement des cas
contagieux contribue également à limiter la transmission. (fares
2010 diagnostic et traitement de la TBC).
La tuberculose est une maladie endémique pour la RDC et
pour la plupart des pays africains. De toutes les maladies infectieuses, la
tuberculose est aujourd'hui, la plus meurtrière pour les adultes.
Pour obtenir l'efficacité et le suivi escompté,
le traitement de la tuberculose doit répondre aux principes des bases
ci-après :
· Une classification correcte des cas à traiter ;
· Un régime thérapeutique correct,
comprenant au moins trois médicaments dont deux dotés
d'activité bactéricide majeure pendant la phase initiale du
traitement ;
· Une posologie correcte ;
· Une régularité au traitement.
v Les médicaments antituberculeux de
première ligne
Médicaments
|
Mode d'action
|
Doses
|
L'isoniazide (H)
|
Bactéricide
|
5 (5-6mg/kg/jours)
|
La rifampicine (R)
|
Bactéricide
|
10mg/kg/jours
|
La pyrazinamide (PZ)
|
Bactéricide
|
25-30mg/kg/jours
|
La streptomycine (S)
|
Bactéricide
|
25mg/kg/jours
|
L'ethambutol (E)
|
Bactériostatique
|
20-25mg/Kg/jours
|
Actuellement ces molécules sont distribuées sous
formes combinées.
v Schéma thérapeutique
Le schéma thérapeutique comprend toujours deux
phases : la phase intensive ou initiale et la phase II ou de continuation. La
phase initiale dure au minimum deux mois et la phase de continuation dure
quatre mois, le passage de la phase de continuation est envisageable que si
l'évolution clinique, bactériologique ou radiologique est
favorable. (FARES 2010 DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT DE LA TBC)
v Traitement des Nouveaux cas de tuberculose
pulmonaire :
Phase I ou intensive
|
Phase II ou de continuation
|
2 RHZE une quadrithérapie pendant deux mois
R:10mg/kg;
H:5mg/kg;
Z:25mg/kg;
E: 20mg/kg.
Contrôle Ziehl deuxième mois ()
|
4 RH pendant quatre mois
contrôle ziehl 5ème et
6ème mois (C5 et C6)
|
v Cas de retraitement
Phase I ou intensive
|
Phase II ou de continuation
|
2SRHZE
1RHZE
contrôle Ziehl au troisième mois (C3)
|
5RHE
Contrôle Ziehl 5ème et 8ème mois(C5 et
C8)
|
Si la Pyrazinamide n'est pas inclus dans le PI, la PC est
prolongé à 7mois et la durée totale sera donc de 9 mois
comme est le cas chez la femme enceinte et allaitante ou la Pyrazinamide est
contre indiqué, il semblerait que La Pyrazinamide peut provoquer de
malformation tératogène mais il n'est pas démontré
de manière formelle.
2.14.2. Infirmière
L'infirmier doit faire en cas de :
Ø Dépistage de la tuberculose :
o Identification de cas suspects est faire des tris des
patients ;
o Réalisation de l'intradermoréaction à
la tuberculine ;
o Réalisation des crachats BAAR ou tubage gastrique ;
o Recherche systématique de l'infection à VIH.
v Traitement de la tuberculose :
Ø Dispensation supervisé des antituberculeux ;
Surveillance de :
Ø Appétit ;
Ø Poids ;
Ø Fréquence Respiratoire ;
Ø Température.
Ø Notification effet secondaire aux médecins.
Ø Éducations thérapeutique.
Ø Contrôle des crachats BAAR au 2, 5 et
6ème mois.
v Prévention de la tuberculose
Ø Informer l'accompagnant du malade ou le gardien du
malade ;
Ø Mise en place des mesures préventives en
salles d'hospitalisation (port de masque...)
v Gestion des données
Ø Remplir la fiche du traitement pour chaque patient ;
Ø Renseigner régulièrement le registre de
dispensation ;
Ø Gestion des stocks des médicaments ;
Ø Rédiger des rapports trimestriels.
Le rôle de l'infirmier est très important en
milieu hospitalier, il doit en résumé dispenser et faire la
supervision de la prise des antituberculeux et aussi informer et
communiqué avec les patients et à l'accompagnant des malades.
2.15. Prévention
Elle comporte les volets suivants :
v Isoler et traiter les patients contagieux.
Le traitement antituberculeux rapide des malades
représente la meilleure prévention contre la transmission de la
maladie.
v Dépister les sujets infectés.
Le principe du dépistage est de procéder en
cercles concentriques autour du cas (selon l'image du caillou dans l'eau)
impliquant successivement les personnes évoluant dans un cercle
étroit, puis régulier ou occasionnel. Le dépistage est
basé sur la pratique du test tuberculinique. Il sera
complété par une radiographie du thorax chez les personnes ayant
un test tuberculinique positif (égal ou supérieur à 10
mm). La radiographie sera effectuée d'emblée chez les enfants de
moins de 5 ans, les personnes âgées, et les
immunodéprimés, car dans cette éventualité la
négativité du test tuberculinique n'exclut pas une tuberculose
évolutive.
v Traiter les sujets infectés et les sujets-contact.
Une chimio prophylaxie antituberculeuse peut être
prescrite pour prévenir la progression d'une infection tuberculeuse vers
la maladie ou pour prévenir une infection chez un sujet ayant un test
tuberculinique négatif, en contact récent et étroit ou
régulier avec un patient contagieux. La chimio prophylaxie n'est
concevable qu'en l'absence de tout signe de maladie tuberculeuse.
S'il s'agit d'un sujet contact non infecté, un
contrôle du test tuberculinique est effectué trois mois
après le début de la chimio prophylaxie : si le test s'est
positivé en dehors de tout autre signe clinique et/ou radiologique de
tuberculose, le traitement est poursuivi pendant encore trois mois ; si le test
est toujours négatif, une vaccination par le BCG doit être
entreprise.
v La vaccination BCG
Le BCG (bacilles de Calmette et Guérin) est une souche
vivante non virulente de bacilles tuberculeux bovins. La vaccination a pour
conséquence l'acquisition en quelques semaines d'une prémunition
relative contre la tuberculose et d'une allergie tuberculinique (positivation
du test).
DEUXIEME PARTIE : LA PARTIE PRATIQUE
CHAP IV : DESCRIPTION
DU TERRAIN D'INVESTIGATION ET METHODOLOGIE DU TRAVAIL
4.1. DESCRIPTION DU TERRAIN
D'INVESTIGATION
4.1.1. Situation géographique
L'hôpital générale de
référence MWANGEJI est une structure sanitaire de la zone de
santé de MANIKA considéré comme HGR de la zone et ou se
pratique le PCA (parquet complémentaire d'activités).
Par rapport à la ville de KOLWEZI, l'hôpital
général de référence MWANGEJI est situé sur
la route qui mène vers LIKASI et est limité :
Ø Au Nord : quartier générale des
FARDC ;
Ø AU Sud : l'ancienne briqueterie de la ville de
Kolwezi, actuellement les constructions du quartier KAMANYOLA qui prolonge ce
coin ;
Ø A l'Est : le cimetière MWANGEJI ;
Ø Et à l'Ouest : par la route 39 qui le
sépare du quartier KAMANYOLA et du rond-point Mwangeji.
4.1.2. Historique
L'hôpital de référence MWANGEJI fut
construit en 1952 vers la fin de l'époque coloniale, et fut
opérationnel le 02 janvier 1958 soit environ 6 ans après sa
construction. A cette époque, l'hôpital général de
référence MWANGEJI était sous la direction des
médecins blancs à savoir :
Ø Dr VERLEY ;
Ø Dr COM ;
Ø Dr BAMDOULA ;
Ø Dr NYSLY.
Après le départ des médecins
expatriés en 1960 l'hôpital général de
référence MWANGEJI fut successivement dirigé par les
médecins Congolais notamment :
Ø Dr MUKENDI ;
Ø Dr KAPYA ;
Ø Dr MBUYA ;
Ø Dr MGONA ;
Ø Dr MABIKI ;
Ø Dr MUKALENGA ;
Ø Dr KAZADI.
En 1980, l'état congolais connait des
difficultés dans la gestion de cette hôpital et en 1984, la
gestion de l'hôpital fut cédée à l'église
méthodiste-unie sous la conduite de Frazer et les autres médecins
dont les noms sont les suivants :
Ø Dr MUNUNGA ;
Ø Dr KASAPATO ;
Ø Dr KAKOMA.
En 1997, l'église méthodiste se trouve en
difficulté aussi d'où le 26 juillet 1997 l'état
récupère son institution et la direction fut confiée
successivement aux médecins ci-après :
Ø Dr KAPEND ;
Ø Dr KABWIT ;
Ø Dr KAMSWE ;
Ø Dr JC TEMBELE ;
Ø Dr THIERRY MWANDWE ;
Ø Dr EDOUARD KASONGO KITUPA ;
Ø Et actuellement le Dr ALAIN KABEY A KABEY.
Personnel
L'hôpital général de
référence MWANGEJI est dirigé par un comité
Directeur constitué de : Médecin Directeur ;
l'Administrateur Gestionnaire ; Médecin chef de Staff ; le
Directeur de Nursing et le représentant de tous les responsables des
services.
C'est le Médecin Directeur qui patronne le
comité directeur, il est aidé administrativement par
l'administrateur gestionnaire et techniquement par le médecin chef de
staff et directeur de Nursing selon qu'il s'agit des médecins ou
infirmiers.
N.B : le répondant de
l'hôpital général de référence au niveau de
la zone de santé et structures hiérarchiques reste bel et bien le
Médecin Directeur de l'hôpital.
L'hôpital Général de
Référence MWANGEJI utilise en effectif de 158 agents repartis de
la manière suivante :
· 41 médecins ;
· 1 chirurgien-dentiste ;
· 2 administrateurs gestionnaires ;
· 1 nutritionniste ;
· 1 kinésithérapeute ;
· 2 Biologiste médical ;
· 5 techniciens de laboratoire ;
· 74 infirmiers ;
· 2 accoucheuses ;
· 9 administrateurs ;
· 16 femmes de ménage ;
· 4 sentinelles ;
· 4 jardiniers ;
· 3 auxiliaires de santé.
NOMBRES
|
CATEGORIES
|
NIVEAU
D'ETUDES
|
FEMMES
|
HOMMES
|
TOTAL
|
41
|
Médecin
|
Spécialiste
|
0
|
1
|
1
|
Généraliste
|
7
|
33
|
40
|
1
|
Chirurgien-dentiste
|
L2
|
0
|
1
|
1
|
2
|
Administrateur
gestionnaire
|
L2
|
0
|
1
|
1
|
A1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
nutritionniste
|
L2
|
0
|
1
|
1
|
9
|
Administratif
|
L2
|
2
|
1
|
3
|
A1
|
0
|
0
|
0
|
D6
|
0
|
2
|
2
|
Autres
|
3
|
1
|
4
|
74
|
Infirmier(e)
|
L2
|
3
|
5
|
8
|
A1
|
36
|
14
|
50
|
A2
|
8
|
3
|
11
|
A3
|
5
|
0
|
5
|
2
|
Accoucheuse
|
A1
|
2
|
0
|
2
|
1
|
kinésithérapeute
|
A1
|
0
|
1
|
1
|
2
|
Biologiste médical
|
L2
|
1
|
1
|
2
|
5
|
Technicien de laboratoire
|
A1
|
2
|
2
|
4
|
A2
|
1
|
0
|
1
|
3
|
Auxiliaire de santé
|
Formé
|
2
|
1
|
3
|
4
|
Jardinier
|
---
|
0
|
4
|
4
|
16
|
Femme de ménage
|
---
|
16
|
0
|
16
|
4
|
sentinelle
|
---
|
0
|
4
|
4
|
TOTAL GENERAL
|
88
|
77
|
165
|
4.1.3. Capacitéd'accueil et services
organisés
L'hôpital Général de
Référence MWANGEJI reçoit les malades en provenance de
toute la ville de Kolwezi et ses environs.
L'hôpital Générale Référence
MWANGEJI à une capacité d'accueil de 135 lits montés
repartis de la manière suivante :
Ø Pavillon urgences : 6 ;
Ø Pavillon pédiatrie : 16 ;
Ø Pavillon Gynéco-obstétrique :
16 ;
Ø Pavillon médecine interne homme :
16 ;
Ø Pavillon médecine interne femme :
16 ;
Ø Pavillon chirurgie homme : 12 ;
Ø Pavillon chirurgie femme : 16 ;
Ø Pavillon maternité : 22 ;
Ø Pavillon clinique homme : 8 ;
Ø Pavillon clinique femme : 8.
Voici les services organisés à L'H.G. R/
MWANGEJI
Services administratifs
Les services administratifs sont gérés
directement par l'administrateur gestionnaire, il s'agit des services
ci-après :
Ø Bureau de l'administrateur gestionnaire ;
Ø Bureau de l'administrateur gestionnaire chargé
du patrimoine ;
Ø Bureau du chef du personnel ;
Ø Intendance ;
Ø Comptabilité ;
Ø Caisse ;
Ø Réception ;
Ø Statistique hospitalière ;
Ø Dépôt pharmaceutique et
pharmacie ;
Ø Sécurité et hygiène ;
Ø Buanderie ;
Ø Morgue ;
Ø Services généraux.
Services médicaux
Les services médicaux sont sous la
responsabilité du directeur de nursing, nous avons notamment :
Ø Médecine interne ;
Ø Chirurgie ;
Ø Pédiatrie ;
Ø Gynéco-obstétrique ;
Ø Maternité ;
Ø Clinique ;
Ø Urgence ;
Ø CDV ;
Ø PMI ;
Ø L/TBC.
Services médico-techniques
Ø Bloc opératoire ;
Ø Laboratoire ;
Ø Echographie ;
Ø Ophtalmologie ;
Ø Dentisterie ;
Ø Nutrition ;
Ø Radiologie ;
Ø Kinésithérapie ;
Ø Petite chirurgie.
Staff médical
Le médecin chef de staff gère le staff
médical qui est constitué de quatre départements
ci-dessous :
ü Pédiatrie, médecine interne, chirurgie,
gynéco-obstétrique et maternité.
4.1.4. ORGANIGRAMME DE L'H.G. R/ MWANGEJI
COMITE DE GESTION
COMITE DIRECTEUR
MEDECIN DIRECTEUR
MORGUE
NUTRITION
LABORATOIRE
KINESITHERAPIE
BLOC OP
RADIOGRAPHIE
ECHOGRAPHIE
DENTISTERIE
DIRECTION TECHNIQUE
GYNECOLOGIE
PEDIATRIE
CHIRURGIE
PMI
MEDECINE INTERNE
DISPENSAIRE
URGENCE
DIRECTION DE NURSING
BUDJET
COMPTABILITE
CAISSE
RECEPTION
SECURITE
INTENDANCE
PHARMACIE
DEPOT PHARMACEUTIQUE
SERVICES GENERAUX
GESTION DE FINANCE
GESTION DE MATERNITE
GESTION DE RESSOURCES HUMAINES
ADMINISTRATION
SECRETARIA
DIRECTION MEDICALE
STAF MEDICALE
4.2. MÉTHODOLOGIE DU
TRAVAIL
4.2.1. Population
La population statistique est une collection
d'éléments possédant au moins une caractéristique
commune et exclusive permettant d'identifier et de distinguer sans
ambiguïté de toute autre, de laquelle on extrait un
échantillon et sur laquelle portent les inférences et les
conclusions statistiques.
Nos recherches s'adressent aux adultes âgés de
plus de 17 ans ayant souffert de la tuberculose pulmonaire et qui ont
été pris en charge à l'hôpital général
de référence MWANGEJI dans le service de médecine
interne.
4.2.2. Échantillons
Nous nous sommes fixés comme taille de
l'échantillon, 312 individus dont 308 tuberculeux et 4
infirmières du service de la prise en charge des TBC.
4.2.3. Méthode
Toute recherche doit suivre en cheminement ; dans ce
travail, nous avons fait recours à une étude d'observation
descriptive transversale avec une collecte des données
rétrospective.
4.2.4. Techniques
Pour réaliser nos objectifs, nous avons utilisé
comme techniques :
Ø La consultation des fiches et registres, afin de
recueillir les données statistiques, les traitements et la prise en
charge.
Ø La lecture et l'analyse des documents qui nous ont
permis de reconstituer toute la littérature.
Ø L'interview et l'observation directe.
4.2.5.
Critèresd'inclusionetd'exclusion
4.2.5.1. Critères
d'inclusion
Dans notre étude, tout patient testé et
diagnostiqué tuberculeux au cours de notre recherche et le personnel
soignant qui a travaillé dans le service de la prise en charge des
tuberculeux, ont fait l'objet de l'enquête.
4.2.5.2. Les critères
d''exclusion
Ont été exclus de cette enquête, les
malades tuberculeux testés et diagnostiqués avant et après
notre enquête et le personnel soignant ne travaillant pas dans le service
de prise en charge de ce genre des malades.
4.2.6. Variables
d'étude
v Les Variable dépendante
La variable dépendante de cette étude est la
prise en charge infirmière des malades tuberculeux à l'HGR
MWANGEJI.
v Variables indépendantes :
Les variables indépendantes retenues dans le cadre de
cette étude sont :
1) L'âge ;
2) Le sexe ;
3) Les résultats bactériologiques ;
4) La provenance
5) Les études faites par le personnel soignant
oeuvrant dans le service de prise en charge des tuberculeux ;
6) Le niveau d'études du personnel soignant ;
7) L'ancienneté dans la prise en charge des
tuberculeux ;
8) L'observance du protocole de prise en charge des TBC.
4.2.7. Difficultés
rencontrées
Tous au long de la rédaction de ce travail, nous avons
rencontré beaucoup des difficultés à savoir :
ü Le manque d'une bibliothèque physique bien
équipée dans notre contrée ;
ü La difficulté d'accéder facilement aux
registres des malades tuberculeux ;
ü L'indisponibilité de certain personnel
soignant.
4.2.8. Matériels
utilisés
Nous avons utilisé comme matériels :
Ø Papiers duplicateurs ;
Ø Stylo ;
Ø Fiche des malades ;
Ø Carnets de récoltes des données.
CHAP V :
PRÉSENTATION ET DISCUSSION DES RÉSULTATS
5.1. PRESENTATION DES RESULTATS
DE RECHERCHE DE LA DOCUMENTATION
1 : Présentation de cas des tuberculeux
selon les mois
Mois
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Juin 2019
|
28
|
9,1
|
Juillet 2019
|
24
|
7,8
|
Août 2019
|
25
|
8,1
|
Septembre 2019
|
23
|
7,5
|
Octobre 2019
|
22
|
7,1
|
Novembre 2019
|
35
|
11,4
|
Décembre 2020
|
17
|
5,5
|
Janvier 2020
|
20
|
6,5
|
Février 2020
|
21
|
6,8
|
Mars 2020
|
23
|
7,5
|
Avril 2020
|
21
|
6,8
|
Mai 2020
|
22
|
7,1
|
Juin 2020
|
27
|
8,8
|
Total
|
308
|
100
|
Commentaire: A l'issue de ce tableau, on
constate que le mois de Novembre 2019 a enregistré 28 cas des
tuberculeux soit 11,4% contre le mois de Décembre 2019 qui n'a
enregistré que 17 cas soit 5,5% des tuberculeux.
Tableau 2 : Présentation de cas des
tuberculeux selon le sexe
Sexes
|
Effectif
|
%
|
Masculin
|
207
|
67,2
|
Féminin
|
101
|
32,8
|
Total
|
308
|
100
|
Commentaire : Au regard de ce tableau, on
constate que le service de la prise en charge des tuberculeux de l'HGR MWANGEJI
a enregistré 207 cas de sexe masculin soit 67,2% des tuberculeux contre
101 cas soit 32,8% de sexe féminin.
Tableau 3 : Répartition des cas des
tuberculeux selon la provenance
Provenance
|
Nombre
|
pourcentage
|
Zone de santé
|
234
|
76
|
Hors zone de santé
|
74
|
24
|
Total
|
308
|
100
|
Commentaire : A l'issue de ce tableau, on
constate que 234 tuberculeux soit 76% provenaient de la zone de santé et
74 cas soit 24% de cas des tuberculeux, étaient hors la zone de
santé de Manika.
Tableau 4 : Présentation de cas selon les
résultats bactériologiques
Résultats
|
Nombre
|
Pourcentages
|
TPM+
|
206
|
67
|
TPM-
|
102
|
33
|
Total
|
308
|
100
|
Commentaires : Au regard de ce tableau, on
constate que 206 tuberculeux soit 67%, étaient des tuberculeux à
microscopie positive et 102 tuberculeux soit 33%, étaient de tuberculeux
à microcopie négative.
Tableau 5 : Répartition des cas des
tuberculeux selon la tranche d'âge
Tranche d'âge
|
Nombre
|
Pourcentage
|
17 à 25 ans
|
40
|
13
|
Supérieur à 25 ans
|
268
|
87
|
Total
|
308
|
100
|
Commentaire : Après analyse de ce
tableau, on constate la répartition des cas des tuberculeux est
inférieur dans la tranche d'âge variant entre 17 et 25 ans soit 40
tuberculeux 13%, contre 268 tuberculeux soit 87% au-delà de 25 ans.
Tableau 6 : Répartition des cas des
tuberculeux selon le pronostic vital
Le pronostic vital
|
Effectif
|
%
|
Guérison
|
246
|
80
|
Décès
|
24
|
8
|
Abandon de traitement
|
10
|
3
|
Rechute
|
26
|
8
|
Échec thérapeutique
|
2
|
1
|
Total
|
308
|
100
|
Commentaire : Au regard de ce tableau, nous
constatons que 246 tuberculeux soit 80% de cas, on était guéri
contre 1% soit 2 tuberculeux, ont connu un échec thérapeutique.
5.2. RESULTATS DU QUESTIONNAIRE
ADRESSE AUX PRESTATAIRES DE SOINS
Tableau N°7 : Question relative à
l'ancienneté du personnel dans le service de prise en charge des
tuberculeux
Réponse
|
R.A
|
R.O
|
%
|
Inférieur à une année
|
1
|
0
|
0
|
1-3 ans
|
1
|
2
|
50
|
4 à 6 ans
|
1
|
2
|
50
|
Au de la de 7 ans
|
1
|
0
|
0
|
Total
|
|
4
|
100
|
Commentaire : Il ressort au vu de ce
tableau ce qui suit :
Ø Deux infirmiers ont une ancienneté de 1
à 3 ans soit 50% dans la prise en charge des tuberculeux ;
Ø Deux infirmiers ont une ancienneté de 4
à 6 ans soit 50% dans le service de prise en charge des tuberculeux.
Tableau N°8 : Question relative à
la filière d'étude
Filière d'étude
|
R.A
|
R.O
|
%
|
Hospitalière
|
4
|
4
|
100
|
Accoucheuse
|
4
|
0
|
0
|
Autres
|
4
|
0
|
0
|
Total
|
|
4
|
100
|
Commentaire : Aprèsanalyse de ce
tableau, tout le personnel soignant oeuvrant dans le service de prise en charge
des tuberculeux est de formation hospitalière.
Tableau N°9 : Présentation des
résultats par rapport à la formation en cours d'emploi du
personnel soignant sur la prise en charge des tuberculeux
Formation en cours d'emploi
|
R.A
|
R.O
|
%
|
Oui
|
4
|
2
|
50
|
Non
|
4
|
0
|
50
|
Total
|
|
|
|
Commentaire : Il ressort de ce tableau
ce qui suit : 50% des infirmiers sont à la formation en cours d'emplois
50% ne le sont pas.
Tableau N°10 : Question relative
à l'existence d'un protocole de la prise en charge de la
tuberculose
Existence d'un protocole
|
R.A
|
R.O
|
%
|
Oui
|
4
|
4
|
100
|
Non
|
4
|
0
|
0
|
Total
|
|
4
|
100
|
Commentaire : Au vu de ce tableau, il
ressort que 100% du personnel soignant disent qu'il existe à l'HGR
MWANGI un protocole de la PEC de la TBC selon le programme national de lutte
contre la TBC.
DISCUSSION ET
COMMENTAIRE
Au vu des résultats obtenus après analyse des
donnés documentaires et ceux du questionnaire, nous avons voulu
procéder par les commentaires de tous les tableaux :
Ø Partant du tableau numéro 1, il s'avère
que11,4% soit 35 tuberculeux sontdans le mois de septembre et 5,5% soit 17
tuberculeux dans le mois de décembre
Ø Partant du tableau numéro 2, ils
s'avère que 67,2% soit 207 tuberculeux sont de sexe masculin et 32,8%
soit 101 tuberculeux sont de sexe féminin
Ø Partant du tableau numéro 3, il s'avère
que 76% soit 234 tuberculeux sontdans la zone de santé de Manika et 24%
soit 74 tuberculeux sont hors zone de santé
Ø Partant du tableau numéro 4, ils
s'avère que 67% soit 206 tuberculeux sont des tuberculeux TPM+ et 33%
soit 102 sont des tuberculeux TPM-
Ø Partant du tableau numéro 5, il s'avère
que 13% soit 40 tuberculeux sont âgé entre 17 et 25 ans et 87%
soit 268 tuberculeux sont âgé entre 26 et 67ans
Ø Partant du tableau numéro 6, il s'avère
que 80% soit 246 tuberculeux sont guéri et 1% soit 2 tuberculeux avec
échec thérapeutique
Ø Partant du tableau numéro 7, il s'avère
que 50% des infirmiers ont une ancienneté de 1 à 3 ans dans le
service de la prise en charge des tuberculeux et 50% des infirmiers ont une
ancienneté de 4 à 6 ans dans le service de la prise en
charge des tuberculeux
Ø Partant du tableau numéro 8, il s'avère
Que 100% des infirmiers dans les services sont tous de la filière
hospitalière
Ø Partant du tableau numéro 9, il
s'avèreque50% soit 2 infirmières sont à la formation en
cours d'emploi
Ø Partant du tableau numéro 10, il
s'avèreque 100 des infirmiers ont répondu qu'ils existent un
protocole de prise en charge.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail, nous avons parlé
sur la prise en charge de la tuberculose pulmonaire chez les adultes à
l'HGR MWANGEJI pour une période allant du juin 2019 au juin 2020, ayant
comme problématique celle de savoir si la prise en charge
infirmière devant un adulte souffrant de la tuberculose pulmonaire est
efficace durant notre période de recherche.
Nous nous sommes fixés comme objectif
général dans cette étude, celui d'évaluer de
manière pragmatique, l'efficacité des gestes, du comportement et
des attitudes des infirmiers face à la prise en charge de la tuberculose
pulmonaire et pour y arriver, nous nous sommes assignés de
manière spécifique les objectifs ci-après :
· Déterminé les taux de dépistage de
la tuberculose pulmonaire ;
· Dénombrer les cas de la tuberculose pulmonaire ;
· Evaluer le taux de décès et celui des
guéri chez les tuberculeux ;
· Dénombrer les infirmiers formés sur la
prise en charge de la tuberculose pulmonaire ;
· Évaluer la connaissance des infirmières
sur la prise en charge des tuberculeux.
Nous concluons en disant que, certaines de nos objectifs on
éteint atteints en l'occurrence :
ü Evaluer le taux de décès et celui des
guéri chez les tuberculeux ;
ü Dénombrer les infirmiers formés sur la
prise en charge de la tuberculose pulmonaire ;
ü Dénombrer les cas de la tuberculose pulmonaire ;
ü Évaluer la connaissance des infirmières
sur la prise en charge des tuberculeux.
SUGGESTIONS ET
RECOMMANDATIONS
Après un long parcours de toute la littérature
et la partie pratique, nous avons suggéré et recommandé ce
qui suit :
v Aux autorités médico-sanitaires :
· D'organiser régulièrement des formations
pour le renforcement des capacités du personnel travaillant dans le
service de prise en charge des tuberculeux ;
· D'organiser un suivi régulier sur la
qualité de la prise en charge des TBC afin de minimiser les risques de
rechute ;
· D'approvisionner le service de prise en charge des TBC
en matériel et médicaments suffisants pour éviter les
ruptures de stock.
v Aux personnels :
· De faire une éducation sanitaire chez les
personnes atteintes de la tuberculose pour la bonne continuité du
traitement jusqu'à la guérison complète ;
· De prendre conscience de la responsabilité
qu'ils ont face aux patients tuberculeux ;
· De faire des visites à domicile pour enfin
récupérer les perdus de vue ou les abandons de traitement pour
éviter les rechutes.
ANNEXE
1. Question relative à l'ancienneté un personnel
au programme
Réponse : inférieur à une année
1-3 ans
4- 6 ans au-delà de 7 ans
2. Question relative à la filière
d'étude
Réponse : hospitalière
Accoucheuse
Autre
3. Question relative à la formation en cours d'emploi
du personnel soignant
Réponse : oui ou non
4. Question relative à la PEC de la tuberculose
Réponse : oui/ non
5. Question relative à l'existence d'un protocole de la
prise en charge de la tuberculose
Réponse : oui / non
6. Question relative par rapport à la formation en
cours d'emploi du personnel soignant sur la prise en charge des tuberculeux
Réponse : oui / non
BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrage :
Ø RUFFIEUX NOEMIE, rôle infirmier de la
prise en soins globale de la tuberculose auprès d'une population
migrante, édition 2016, P 19,20
Ø NADIA AÏT KHALED ET DONALD ENARSON
tuberculose manuel pour étudiants en médecine
1999 page 11,13 et 17.
Ø AURELIE FILLION la tuberculose page 4, 11
et 18.
Ø ARRA ZOLA, BARTSCH PIERRE, COLEBUNDERS (fares)
diagnostic et traitement de la tuberculose 2010 P9, 13et 35.
Ø DIOPNA, NDOYED, NIANGB, SENE A, MBAYE-MBENGUE NTB,
DIOUF A, DIO-NYAFOUNASA, DIA-BADIANE NM, SEYDIM, NDOUR CT, SOUMARE M, DIOP BM
DOW PS, rôle de l'infirmier dans le dépistage et le
traitement de la tuberculose dans le pays a forte prévalence
édition 2012, P13. 14, 15, 16.
Ø BEN KHEDER la tuberculose pulmonaire
page 6, 7, 8, 10.
Ø NADIA AÏT KHALED, EDITH ALANRCON, RAOMOND
ARMENGOL, KAREN BISSEL, FRAÇOIS BOILLOT, JOSE A CAMINERO, CHIANG
CHEN-YUAN, PHILIPPE CHEVENBERGH, RIITTADLODLO, RONALD A, ENARSON, PENNY
ENARSON, FUJIWARA, ANTONY HARRIES, EINAR HELDAL, SVEN GUDMUND, NEVIN WILSON,
ARNAULD TREBUQ prise en charge de la tuberculose sixième
édition 2010
2. Cours inédits
Ø Patrick tshinawej, cours inedit de pathologie
II, G3 ISTM/K'ZI 2017 ;
Ø Scotti, cours de pathologie II, 2019
G3 ; ISTM/K'ZI
Ø Samuel Kalele, cours de pathologies infectieuses
et parasitaires, ISTM/KZI 2019
Ø Tony Kongal, cours de nursing
pédiatrique, 2019 ISTM/K'ZI
Ø Hervé MUTOMBU : Pédiatrie, cours
inédit G2 ISTM/K'ZI
Ø ALEXIS KAMBAJ, cours de pneumonie cours
inédit, G3 ISTM/K'ZI 2014
Ø ZET, cours d'anatomie et physiologie, G 1,
ISTM/K'ZI 2017
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
REMERCIEMENTS
III
SIGLES ET ABREVIATIONS
IV
I. INTRODUCTION GÉNÉRALE
1
I.1. Choix et intérêt du sujet
1
I.2. État de la question
1
I.3.Problématique
2
I.4. Hypothèse
3
I.5.Objectifs
3
5.1. Objectif général
3
5.2. Objectif spécifique
4
I.6.Délimitation du sujet
4
I.7.Méthodologie
4
I.8. Subdivision du travail
4
CHAP I : LES GENERALITES
6
DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE
6
1.2. RAPPEL ANATOMIQUE ET PHYSIOLOGIQUE DE
L'APPAREIL RESPIRATOIRE
7
1.2.1. Rappel anatomique
7
1.2.2. Rappel physiologique
9
CHAP II : LA TUBERCULOSE
11
2.1. INTRODUCTION
11
2.2. DEFINITION
11
2.3. HISTORIQUE
11
2.4. ÉPIDEMIOLOGIE
14
2.5. AGENT CAUSAL
16
2.6. Mode de transmission
16
2.7. Physiopathologie
17
2.8. Pathogénie
19
2.9. Facteurs de risque
19
2.10. Co-infections TBC/VIH
21
2.11. Signe clinique
22
2.12. Diagnostique
22
2.14. Prises en charges
24
2.14.1. Médicale
24
2.14.2. Infirmière
26
2.15. Prévention
27
CHAP IV : DESCRIPTION DU TERRAIN
D'INVESTIGATION ET METHODOLOGIE DU TRAVAIL
30
4.1. DESCRIPTION DU TERRAIN D'INVESTIGATION
30
4.1.1. Situation géographique
30
4.1.2. Historique
30
4.1.3. Capacité d'accueil et services
organisés
34
4.1.4. ORGANIGRAMME DE L'H.G. R/ MWANGEJI
36
4.2. MÉTHODOLOGIQUE DU TRAVAIL
37
4.2.1. Population
37
4.2.2. Échantillons
37
4.2.3. Méthode
37
4.2.4. Techniques
37
4.2.5. Critères d'inclusion et
d'exclusion
38
4.2.6. Variables d'étude
38
4.2.7. Difficultés rencontrées
39
4.2.8. Matériels utilisés
39
CHAP V : PRÉSENTATION ET DISCUSSION DES
RÉSULTATS
40
5.1. PRESENTATION DES RESULTATS DE RECHERCHE DE LA
DOCUMENTATION
40
5.2. RESULTATS DU QUESTIONNAIRE ADRESSE AUX
PRESTATAIRES DE SOINS
43
DISCUSSION
45
CONCLUSION GENERALE
46
SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS
47
ANNEXE
48
BIBLIOGRAPHIE
49
TABLE DES MATIERES
50
|