III.8.Isothermes d'adsorption
Les isothermes d'adsorption sont très importantes dans
la détermination du mécanisme des réactions
organo-électrochimiques. Les plus connus sont les isothermes de:
Langmuir, Frumkin, Hill de Boer, Parsons, Temkin, Flory --Huggins et Dhar
--Flory Huggins et Bockris -- Swinkels [64].
III.9. Influence de la température sur l'inhibition
de corrosion
L'influence de la température sur l'efficacité
des inhibiteurs, notamment en milieu acide a fait l'objet de plusieurs
articles[64].Gomma [65-66], a étudié l'effet de la
température sur l'efficacité de plusieurs inhibiteurs de
corrosion utilisés soit pour la protection de l'acier (par les acides
tartarique et/ou malique en présence ou non de cations fer dans
l'intervalle 3555°C), soit pour la protection du cuivre (par le
benzotriazole dans l'acide sulfurique dans l'intervalle 30-65°C). Ces
études ont révélé une diminution du pouvoir
protecteur de l'inhibiteur avec l'augmentation de la température.
Chetouani et al, [67-68], ont abouti aux mêmes constatations lors de
leurs essais sur l'action inhibitrice de composés organiques de type
bipyrazolique et de dérivés de la pyridazine sur la corrosion du
fer pur en milieu acide dans l'intervalle de température 20-80°C.
Dans ces études, la dépendance, de type Arrhenius,
observée entre le courant de corrosion et la température,
CHAPITRE III Les inhibiteurs contre la
corrosion
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III.10. Méthodes d'études des inhibiteurs de
corrosion
Les méthodes d'études des inhibiteurs de
corrosion sont celles de la corrosion d'une manière
générale, qu'elles soient électrochimiques ou non [64].
III.10.1. Méthode gravimétrique
C'est l'une des méthodes les plus anciennes et directe
pour évaluer la vitesse d'un processus de corrosion. Elle
présente l'avantage d'être d'une mise en oeuvre simple, de ne pas
nécessiter un appareillage important, mais ne permet pas l'approche des
mécanismes mis en jeu lors de la corrosion. Son principe repose sur la
mesure de la perte de poids AP subie par un échantillon de surface S,
pendant un temps t d'immersion dans une solution corrosive maintenue à
température constante, en absence et en prés ence d'un
inhibiteur.
III.10.2. Méthodes électrochimiques
Les essais électrochimiques apportent
d'intéressantes informations quant au mécanisme d'action de
l'inhibiteur, et dans la mesure où elles sont correctement
interprétées, sur la vitesse des processus de corrosion à
l'instant où est faite la mesure, ce qui rend de toute façon
nécessaire une étude en fonction du temps [43].
Les méthodes électrochimiques peuvent être
classées en deux catégories :
-Méthodes stationnaires
-Méthodes transitoires
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