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République Algérienne Démocratique
et Populaire
e de l'Enseignement Supérieure et de la
R Scientifique
Université Hassiba Benbouali
-Chlef- Faculté de
Technologie
Département de Génie
Mécanique
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDE
EN VUE DE L'OBTENTION DU DIPLOM DE MASTER
Filière: Génie Mécanique
Option : Construction et Maintenance
Industrielle
Thème:
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Analyse expérimentale de l'effet des
inhibiteurs verts sur la corrosion de l'acier
pour Gazoducs API 5L-X52
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Présenté par: Dirigé
par:
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Mr. RAHMANI-KOUADRI Yassine Dr.
Mohammed HADJ MELIANI
. Mr. Mohammed OULED MBEREICK
.
Promotion : 2015/2016
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Dédicaces
A ma très chère mère! Aucun mot ne
saurait traduire ma reconnaissance et mon affection à votre
égard. L'éducation que tu m'as inculquée m'a
été d'un grand secours particulièrement dans les
épreuves les plus rudes. Tu as toujours un modèle pour moi et tu
le resteras toujours.
A mon père HADJ ALI! Tu as
guidé mes pas dans ce monde. Tu n'as ménagé aucun effort
pour me pousser jusqu'à ce niveau, et tu m'a toujours soutenu dans les
moments les plus difficiles.
A mes frères Hafidh, Mohammed et
à mes soeurs.
A mes très chère neveux: oueys et
houdhayfa en particulier.
A mon coach de karaté-do M. Abed
BOURIAHI, Je vous offre un merci tout spécial
A M. Maamer MIMOUNI Et Ahmed KOUDRI
de BPML Rouiba.
A M. Nabil LAKAKZA conducteur de train.
Je vous offre un merci tout spécial.
En particulier, je dédié ce travail à mes
amis: Abdelbassit
SAADI, Athmane HADJ BEN ELAZAAR et
Aek BENKRADRA. J'ai beaucoup appris de la relation qui s'est
construite au fil toutes les années d'étude universitaire, sur le
plan personnel que professionnel.
En fin, nous tenons à dédier ce travail à
toute personne qui nous a aidés de loin ou de proche pour achever et
réaliser cette modeste recherche.
Remerciements
Je tiens vivement à exprimer mes sincères et
vifs remerciements et toute ma gratitude à ceux qui de prés ou de
loin, m'ont aidé à réalisé ce mémoire:
Tout d'abord, je remercie monsieur le Dr. HADJ-MELIANI
Mohammed qui, par ses conseils et ses orientations, malgré un
emploi du temps chargé a contribué largement à
l'élaboration de travail. Ses interventions sont empreintes de rigueur
de méthode et d'abnégation.
Dr. Azeddine BELALIA chef de
département de science et technologie.
Ensuite, je suis également très reconnaissant
envers nos concadreurs: M. Mohammed OULED MBEREICK et M. Omar
BOULEDROUA qui nous accompagné durant toutes les phases de la
réalisation de cette recherche. Ils ont répondu à toutes
mes demandes de manière volontaire et spontanée.
Par ailleurs, nous ne pouvons pas passer sans remercier
également: M. Belaid AIT ZIANE: responsable «
control et qualité » SPA Maghreb Tube. M.BELMAHDI:
« Chef divisionnaire de contrôle des matériaux »à
BCR.
Mm. TEGGAR : « responsable de laboratoire
de chimie » à UHBC.
En fin, nous tenons à remercier tous les membres de
jury d'avoir accepté d'évaluer ce modeste travail.
Sommaire
Remerciements Dédicaces
Résume
Sommaire
Liste des figures Liste des tableaux
Nomenclature
Liste des abréviations
Introduction générale
CHAPITRE I : Processus de fabrication des pipes SPA
Maghreb Tube
I.1.
4
4
4
4
5
5
7
7
7
8
8
9
9
10
10
10
11
11
12
12
13
13
Processus de fabrication des tubes soudés en
spiral&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
I.1.1.
Introduction&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
&&& I.1.2. Présentation de l'entreprise SPA Maghreb
Tubes
&&&&&&&&&&&&&&&&&&
I.1.3. Applications et
utilisations&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
I.1.4. Normes et
spécifications&&&&&&&&&&&&&&&.&&&&&&&&&&&&&&&&&&
I.2. Fabrication des
pipelines&&&&&&&&&&&&&&&&&&.&&&&&&&&&&&&&&&&
I.2.1. Cycle de
fabrication&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
I.2.1.1. Basculeur des
bobines&&&&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&&&&
I.2.1.2. Machines de préparation
bobines&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
I.2.1.3. Machine à
souder&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.&&&&&&&&&&&&&&
I.2.1.4. Rabotage
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
I.2.1.5.
Guidage&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
I.2.1.6. Dressage bande
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.&&&&&&&&&&&&
I.2.1.7. Formage de la bande
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.&&&&&&&&&&&&&&
I.2.1.8. Chanfrein des bandes
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
I.2.1.9. Nettoyage de la bande
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.&&&&&&&&&&&&
I.2.1.10. Machine de reprise des soudures
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
I.2.1.11. Zone de réparation
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&& I.2.1.12 Tronçonneuse
des tubes
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
I.2.1.13 Chanfreineur des tubes
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
I.2.1.14. Contrôle Technique
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
&& &&&&&&&& I.2.1.15.
Contrôle visuelle
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&
14
15
16
17
17
18
18
19
19
20
20
20
22
I.2.1.16. Essais
hydrostatiques&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.&&&&&&&&&
I.2.1.17. Contrôle radiographique et radioscopique
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
I.2.1.18 Essais de traction et
pliage&&&&&&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&& I.2.1.19. Zone de
contrôle
final&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
I.2.1.20. Grenaillage interne et externe de
tube&&&&&&&&&&&&&.&&&&&&&&&&&
I.2.1.21. Revêtement des
tubes&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
I.2.1.21.1- Revêtements interne et
extérieurs&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
a- Revêtement
extérieur&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
a.1- Revêtement Fusion Bonded Epoxy
&&&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&
a.2- Revêtement extérieur polyoléfine 3
couches
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
b- Revêtements
intérieurs&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.&&&
b.1- Revêtements pour l'amélioration du
débit&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
I.3. Cycle de fabrication des tubes soudés sous la forme en
spirale&&&&&&&&&&&.&
CHAPITRE II : Les causes de la défaillance des
pipelines
II.1.
23
23
25
26
27
27
28
29 29 29 29
29
30
30
31
32
Introduction
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&&
II.2. Evolution des pipelines
&&&&&&&&&&&&&&.&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&&
II.3. Défaillances Des Tubes
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&&
II.3.1. Les défauts de pré fissuration
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
&&&
II.3.2. Les éraflures
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
II.3.3. Enfoncement
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
II.3.4. Défaut de soudage
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
II.3.5. corrosion externes
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
II.3.5.1. Phénomène de corrosion
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
II.3.5.1.1. Définition
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
II.3.5.1.2. Aspect économique de la corrosion
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
II.3.5.1.3. Réaction de corrosion
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
II.3.5.1.4. Expressions d'une vitesse de
corrosion&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
II.3.5.1.5.Origine et classification des
différents types de
corrosion&&&&&&&&&&&&
II.3.5.1.6 Pertes de métal dues à la
corrosion externe
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
II.3.5.1.7Les différents types de la
corrosion&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
32
32
32
32
32
33
33
33
36
36
37
38
38
41
a-Corrosion
chimique&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
b-Corrosion électrochimique
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
c-Corrosion biochimique
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
d- Corrosion accompagnée
d'érosion&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
II.3.5.1.7.1. Les facteurs de la
corrosion&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
II.3.5.1.8 Morphologie de la
corrosion&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
II.3.5.1.8.1. Corrosion généralisé
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
II.3.5.1.8.2. Corrosion
localisée&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
II.3.5.2. Corrosion par forme pile géologique
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
II.3.5.3. Corrosion par courant vagabond
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
II.3.5.4. Corrosion par érosion
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
II.3.6. Corrosion
interne&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
II.3.6.1 Fragilisation par l'hydrogène (F.P.H) des Gazoducs
&&&&&&&&&&&&&&&&
II.4
Conclusion&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
CHAPITRE III: Les inhibiteurs contre la corrosion
43
43
44
44
45
45
46
46
48
49
49
50
50
51
52
III.1.
Introduction&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
III.2. Historique
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
III.3. Moyens de protection contre la
corrosion&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
III.3.1. Prévention par le choix du matériau
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
III.3.2. Protection par inhibiteurs de corrosion
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
III.3.3. Classement des
inhibiteurs&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
III.3.4. La nature des molécules de
l'inhibiteur&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
a-Inhibiteurs
organiques&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
a-1 Composition chimique de Ruta
chalepensis&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
a-2 Propriétés des inhibiteurs
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
a-3 L'utilisation des inhibiteurs
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
b- Inhibiteurs
minéraux&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
III.4. Comportement des inhibiteurs dans des milieux
acides&&&&&&&&&&&&&&&
III.4.1. Condition d'utilisation des inhibiteurs en milieu
acide&&&&&&&&&&&&&&
III.4.2. Principaux inhibiteurs organiques du milieu
acide&&&&&&&&&&&&&&&&&
52
52
53
53
53
54
54
54
54
54
55
55
56
58
III.5. Mécanisme d'action
électrochimique&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
III.6. Mécanisme d'action
interfaciale&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
III.7. Adsorption des molécules inhibitrices à la
surface&&&&&&&&&&&&&&&&&&
III.8. Isothermes
d'adsorption&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
III.9. Influence de la température sur l'inhibition de
corrosion&&&&&&&&&&&&&&&
III.10. Méthodes d'études des inhibiteurs de
corrosion&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
III.10.1. Méthode
gravimétrique&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
III.10.2. Méthodes
électrochimiques&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
III.10.3. Méthodes
Stationnaires&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
III.10.4. Mesure du potentiel de
corrosion&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
III.10.5. Méthode de
Tafel&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
III.10.6. Méthode de la résistance de polarisation
(RP&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
III.11. Les étapes essentielle pour injection les
inhibiteur&&&&&&&&&&&&&&&&&
Conclusion&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
CHAPITRE IV : Etude expérimentale : effet
d'hydrogène sur
les propriétés
mécaniques
VI.1.
59
60
60
61 63 63 65
65
66 68 70 73 73
Introduction&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
&&
VI.2. Présentation d matériau
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
2.1. Composition
chimique&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&..&&
.
2.2. Composition mécanique
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
VI.3. Procédure expérimental&&.
&&&&&&&&&&&&&&&&&.&&. 3.1.
Coté
Chimique&&&&&&&&&&..&&&&&&&&&&&&&
&&
3.2. Essais de
résilience&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.&&&.
3.2.1. Etude
théorique&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.&&&
3.2.2. Principe de l'essai de
Charpy&&&&&&&&&&&&&&&&&..&&
3.3.3. Critère énergétique pour
déterminer la ténacité à partir d'essai Charpy
.&&&
3.3. Préparation du
matériau&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&..&&
VI.4. La dureté&&.
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&..& VI.4.1.
Introduction&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&..&&
75
76
78
78
80
81
VI.4.2. Essais d'indentation
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.&..
4.2.1. Les étapes essentielle pour prépare les
échantillons&&&&&&&&&..&
VI.4.3. Résultats de la mesure de la dureté HV30
sur les éprouvettes de référence .& 4.3.1.
Dureté dans le sens longitudinale
&.&&&&&&&&&&&&&&&&
4.3.2. Dureté dans le sens transversale
&&&&&&&&&&&&&&&&..&
4.4. Dureté des éprouvettes en absence et présence de
l'inhibiteur &&&&&&& 4.4.1. Dureté de sens
longitudinale latérale dans présence de l'inhibiteur
81
82
82
83
84
85
91
(90%HCl+10% inhibiteur
vert)&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
4.4.2. Dureté dans le sens longitudinale latérale en absence
d'inhibiteur (HCl pure)..
VI.6. Observations microstructurales&&.
&&&&&&&&&&&&&&&&
VI.7. Microstructure
&&&&&&&&&.
&&&&&&&&&&&&&&&&
VI.7.1. Les résultats de microscope optique
&&&&.
&&&&&&&&&&&&.
VI.8. Les résultats d'essais de marteau
Charpy&&&&. &&&&&&&
&&&&
VI.9.
Conclusion&&&&&&&&&..&&&&&&.&&&&&&
&&&&& . Conclusion
générale
Références bibliographiques
LISTE DES FIGURES CHAPITRE I
6
6
7
8
8
9
9
10
10
11
11
12
12
13
13
14
15
15
16
Figure I.1: Technique de fabrication des tubes
soudés en
spirale&&&&&&&&&&&&&
Figure I.2: L'angle d'introduction de la
bande&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&. Figure I.3:
Etat initial et final des
tubes&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&.
Figure I.4: Préparation des
bobines&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&&&&
Figure I.5: Machine à
souder&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Figure I.6: Cisaillage et rabotage des
bobines&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&& Figure I.7:
Vérin de
guidage&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Figure I.8: Dressage de la
bande&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Figure I.9: Exécution du chanfrein des
bandes&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&. Figure I.10:
Nettoyage de la bande lors de
fabrication&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Figure I.11: Soudage des tubes par le procédé
(SAW)
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Figure I.12: Réparations des défauts
manuellement (a) réparation par soudage et (b)
défautréparé&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&&&&.
Figure I.13: Découpage des tubes semi
finis&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&& Figure
I.14: Chanfrein et schéma dimensionnel de chanfrein
d'extrémité de tube&&& Figure I.15:
Contrôle visuel de la tôle et du cordon de
soudure&&&&&&&&&&&&&&
Figure I.16: Défaut de continuité de
soudure&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&. Figure
I.17: Essai
hydrostatique&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Figure I.18: Machine de contrôle
radiographie&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
Figure I.19: Eprouvette plates avant et après essais de
traction&&&&&&&&&&&&&&.
Figure I.20: la machine de traction et pliage, (a) machine
complet (b) les morts de traction, (c) montage de
pliage&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Figure I.21: Grenallaige de tube (a) interne et (b)
externe&&&&&&&&&&&&&&&&&
Figure I.22: Revêtement Fusion Bonded Epoxy trois
couches (FBE) pour l'isolation
extérieure&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&
17
18
19
20
Figure I.23: Revêtement
FBE&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&
CHAPITRE II
24
25
26
27
Figure II.1: Développement des pipelines
en acier à haute résistance dans le temps, grade et mise en
forme&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&& Figure
II.2: Causes des ruptures de pipelines en cours d'exploitation
enregistrées par les membres de
l'ACPRE&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&& Figure II.3:
Les trois modes de sollicitation d'une
fissure.&&&&&&&&&&&&&&&&
Figure II.4 : Eclatement d'un pipeline (a.3). Et (b.3) l'effet
sur l'environnement&&&& Figure II.5:
présentation phénomène de l'éraflure, (a)
Engin de chantier en Travaux, (b) Photo d'un pipeline éraflure.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&
27
28
28
31
34
34
34
34
35
35
35
36
36
37
38
40
Figure II.6: Photo d'un pipeline enfoncé.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&
Figure II.7: Manque de soudage et
penetration&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Figure II.8: Pertes de métal dues
à la corrosion externe &&.
&&&&&&&&&&&&&&& Figure
II.9.a: corrosion galvanique.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&&&.
Figure II.9.b: corrosion par caverneuse.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&
Figure II.9.c: Corrosion par piqure.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&&&.
Figure II.9.d: Corrosion sélective.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&
&&&&
Figure II.9.e: Corrosion intergranulaire.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&
Figure II.9.f: Corrosion-érosion.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Figure II.9.j: corrosion sous contrainte.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&
Figure II.9.h: Corrosion fatigue.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Figure II.10: La corrosion externe d'une
conduite. &&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&
Figure II.11 : Propagation des courants
vagabonds. &&&&&&&&&&&&
&&&&&&&& Figure II.12:
Pertes de métal dues à la corrosion
interne&&&&&&&&&&&&&
&&&&. Figure II.13: Les facteurs principaux de
corrosion
interne&&&&&&&&&&&&&&&&
CHAPITRE III
46
Figure.III.1: Classement des inhibiteurs de
corrosion&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Figure.III.2: Représentation schématique des
modes d'adsorption de molécules
47
48
organiques inhibitrices sur une surface métallique.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&
Figure.III.3: Photos de la plante Ruta
Chalepensis : a) les feuilles, b) les fleurs.&&&&
51
52
Figure.III.4: Mode d'adsorption des inhibiteurs
organique sur la surface métallique&
Figure.III.5: Mécanismes d'action
électrochimique des
inhibiteurs.&&&&&&&&&&&
Figure III.6: Détermination des paramètres
électrochimiques à partir des droites de
55
Tafel.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&
57
Figure III.7: (a) Point d'injection de
l'inhibiteur de corrosion au niveau du puits, (b) Pompe doseuse responsable
à injecter l'inhibiteur de
corrosion.&&&&&&&&&&&&&
CHAPITRE IV
60
62
65
Figure IV.1: Machine Spectromètre.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&&
67 67 70 70
72
73
74
75
76
76
77
77
78
79
79
80
81
82
83
Figure IV.2 : Dimension de l'eprovette et la
machine de
traction&&&&&&&&&&&&&
Figure IV.3: Schéma de fonctionnement de flexion
par choc.&&&&&&&&&&&&&
Figure IV.4: Description du mouton-pendule Charpy et du
positionnement de l'éprouvetteselon la norme européenne.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&.
Figure IV.5: Dimension d'éprouvette Charpy V.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&. Figure IV.6 :
Les étapes pour prélevées les éprouvette
dans le sens longitudinal&&... Figure IV.7: Machine
d'en tailleuse manuelle pour essais Charpy.
&&&&&&&&&&& Figure
IV.8 : Machine Charpy utilisée.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&.
Figure IV.9: Principe de l'essai de
dureté BRINELL.
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Figure IV.10: Principe de l'essai de dureté
ROCKWELL.&&&&&&&&&&&&&&&&
Figure IV.11: Principe d'essai de dureté
Vickers&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&& Figure IV.12:
Les échantillons dans le technovite.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&
Figure IV.13: Papier fer polisseuse
gradée.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&
Figure IV.14: Polisseuse final avec oxyde
aluminium.
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Figure IV.15: Appareille de contrôle de
dureté HV.
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Figure IV.16: Les points de la dureté.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&&
Figure IV.17: Les points de la dureté de
sens longitudinale
latérale.&&&&&&&&&&&
Figure IV.18 : Dureté HV30 superficielle
et latérale dans le sens longitudinale.&&&&
Figure IV.19: Dureté HV30 superficielle
et latérale dans le sens transversale.&&&&&.
Figure IV.20: valeur moyenne de HV30
latérale SL.
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Figure IV.21: valeurs moyenne de dureté
superficielle SL.
&&&&&&&&&&&&&&&&
Figure IV.22: Mouvement de la fissure à
la pointe de
l'entaille.&&&&&&&&&&&&&
83
84
86
88
89
Figure IV.23:Microscope optique.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&&&&.
Figure IV.24: Microstructure de l'acier utilisé.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&& Figure IV.25:
Graphe des éprouvettes en trois cas.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&. Figure IV.26:
KIC en fonction Kv en présence et absence
d'inhibiteur.&&&&&&&&&. Figure
IV.27 : Rapport d'énergie par rapport à
référence&&&&&&&&
&&&&&&&&&.
LISTE DES TABLEAUX
CHAPITRE I
5
19
Tableau I.1: Les normes internationales
utilisées dans l'industrie des pipelines&&&&&
Tableau I.2: Types de Revêtement externe des
tubes&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&
CHAPITRE II
23
25
32
33
39
Tableau II.1: Evolution des conditions de
transport des
pipelines&&&&&&&&&&&&
Tableau II.2: Les caractéristique mécanique de
pipelines en acier de grade API 5L&& Tableau II.3: Les
principaux facteurs de la
corrosion&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Tableau II.4: Classification du taux de corrosion.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&& Tableau II.5:
Propriétés physico-chimiques de
l'hydrogène&&&&&&&&&&&&&&&&
CHAPITRE III
45
48
Tableau III.1: les métaux dans les
différents milieux
Tableau.III.2: La composition chimique de
l'huile essentielle de Ruta chalepensis&&&
CHAPITRE IV
61
62
62
64
65
68
69
78
79
80
Tableau IV.1 : Composition chimique de l'acier
API5L X
52&&&&&&&&&&&&&&&
Tableau IV.2: Dimensions des éprouvettes de traction
(mm) selon la norme API 5L&.. Tableau IV.3:
Propriétés mécaniques de l'acier
X52&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Tableau IV.4: Valeurs extraites des courbes du potentiel
libre pour l'extrait du Ruta Chalepensis.
&&&&&&&&&&&&&..&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&&&&&&&&&.
Tableau IV.5: les jours d'immerge et enlèvement les
éprouvettes&&&&&&&&&&&&
Tableau IV.6: Dimension de l'éprouvette en
V&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&&& Tableau IV.7
: Différents modèles de corrélation -
&&&&&&&&&&&&&&&&&
Tableau IV.8: Les valeurs de la dureté selon la norme
ISO 898-1. &&&&&&&&&&&
Tableau IV.9: Les valeurs de dureté superficielle SL.
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
Tableau IV.10: Les valeurs de dureté latérale
SL. &&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&&
80 85 85 87 87 90
Tableau IV.11: Les valeurs de dureté
superficielle ST.
Tableau IV.12: Les valeurs de dureté
latérale ST.
&&&&&&&&&&&&&
&&&&&&&& Tableau IV.13: La
moyenne de résilience de deux
sens.&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Tableau IV.14: Les valeurs de résilience de chaque
milieu.&&&&&&&&&&&&&&&&
Tableau IV.15: Les résulta de l'essai de
résilience en absence de l'inhibiteur.&&&&&.
Tableau IV.16: Les résulta de l'essai de
résilience en présence de
l'inhibiteur.&&&&&
Nomenclature
V : Coefficient de poisson
b : L'angle d'introduction de la bande
par rapporte aux l'axe cimétrique (D)
A : Allongement
B : Largeur de l'éprouvette B: La largeur de la bonde
D: Diamètre interne
Dext: Diamètre extérieur de tube formé
E: Module d'Young
: Energie absorbée par la déformation des
appuis,
: Energie cinématique absorbée par
l'éprouvette,
: Energie absorbée par frottement du pendule
HB : Indice de dureté Brinell
HR : Indice de dureté Rockwell
HV : Indice de dureté Vickers
: Hauteur initiale du marteau,
': Hauteur finale du marteau,
KCV : ténacité
KIC : Facteur d'intensité de contrainte critique
KV : Energie absorbée par l'éprouvette
L : longueur d'éprouvette
n : Coefficient d'écrouissage du matériau
: Poids (marteau + bras)
P: Pression
Rm: Limite à la rupture
Re: Limite élastique
S: Contrainte en méga pascale pour la nuance d'acier
concernée
t: épaisseur
W : Largeur de l'éprouvette
W0 : Energie potentielle initiale du pendule
W1 : Energie potentielle finale du pendule
Liste des abréviations
ACPRE : Association Canadienne des Pipelines de Ressources
Energétiques
ALFA: ALgérie Fabrication
API: American Petroleum Institute
ASME: American Society of Mechanical Engineers
ASTM: American Society for Testing and Material
AWWA: American Water Works Association
BCR : boulons, écrous, rondelles
BSR : bactéries sulfate - réductrices
CD : Controle Destructif
CND : Controle Non Destructif
FBE : Fusion-Bonded Epoxy
FCSC : fissuration par corrosion sous contraintes
FPH : Fragilisation par l'hydrogène
GPL : Gaz de Pétrole Liquéfié
GPL : Gaz de Pétrole Liquéfié
ISO: International Society Organisation
Kg: Kilogramme
Kp: Kilopiods
LPTPM : Laboratoire de Physique Théorique et de
Physique des Matériaux
NACE : National Association of Corrosion Engineers
OCP: Open Courant Potential
PE : Polyéthylène
PFA : Pression admissible de service
PP : polypropylène
SAW: Samberge Arc Welding
SNTF : Société Nationale de Transport
Ferroviaire
SNTF :Société Nationale de Transport
Ferroviaire
TRC : Transport par Canalisation
UHBC : Université Hassiba Benbouali de Chlef
V: Volt
Introduction
générale
1
Introduction générale
Introduction générale
L'augmentation de la demande d'énergies telles que le
gaz et le pétrole nécessite de plus en plus la construction de
nouvelles lignes de pipelines. En effet, ces derniers, sont devenus, ces 70 ans
le moyen d'acheminement le moins coûteux et le plus sûr pour de
grandes quantités d'énergies et sur de longues distances
(plusieurs centaines voire plusieurs milliers de kilomètres) [1].
Quelque soit le pipeline le milieu (mer ou terre), ce dernier
est toujours exposé aux risques d'endommagements que ce soit par des
interférences externes ou environnementales [1].
Les pipeline sont le moyen le plus important pour transporter
du pétrole brut en raison de la flexibilité
sécurisée dans la vitesse de déplacement et leur
capacité à transporter des produits pétroliers sur une
base continue à travers les dizaines de centaines de kilomètres,
et d'assurer, dans le même temps, l'arrivée de ces
matériaux aux raffineries vers les centres de consommation rapidement et
au moindre coût [1].
Ce mémoire a pour objectif de proposer une étude
expérimentale analysant l'effet de l'hydrogène (un des produits
pétroliers) sur les propriétés mécaniques des
structures en acier API 5L X52, conçues pour transporter et stocker des
dérivés pétroliers. Nous nous intéressons à
l'endommagement local d'une structure portant des défauts
extérieurs sous forme d'entailles longitudinales sur la surface interne
de la paroi du pipe.
La probabilité d'amorçage d'une structure n'est
jamais nulle. Les sources d'endommagement du matériau lors de son
fonctionnement, sont nombreuses. Parmi lesquelles que causes naturelles, telle
que la fissuration par corrosion externe et interne, la fissuration par
hydrogène, les défauts d'origine
environnementale&etc.
L'hydrogène comme carburant a été
proposé comme solution dans les problèmes d'énergie.
L'utilisation de l'hydrogène pourrait constituer, à long terme,
une alternative aux carburants d'origine fossile. Son développement se
heurte cependant à des défis scientifiques, technologiques et
économiques majeurs. Les molécules de l'hydrogène peuvent
pénétrer au sein de l'acier, principalement par ses
défauts de surface, et causent sa fragilisation. Notre équipe
analyse les effets de cette pénétration sur la résistance
mécanique de l'acier [2].
2
Introduction générale
Parmi ces projets récents, le Programme NaturalHy, dont
l'un des principaux objectifs est de favoriser l'amélioration continue
de la sécurité publique, l'intégrité des pipelines
et préparer les pays européens à une nouvelle source
d'énergie : l'hydrogène. Le point fort de cette étude est
l'utilisation du système étendu et existant de pipelines, servant
au transport du gaz naturel. L'idée est de transporter conjointement le
mélange d'hydrogène et gaz naturel [3].
Cette étude s'inscrit dans le cadre du projet
européen de recherche NaturalHy. Ce programme doit permettre de valider
un concept utilisant le réseau de transport/distribution européen
de Gaz Naturel, pour transporter/distribuer un mélange gazeux
d'hydrogène et de Gaz Naturel [2].
Ce manuscrit est divisé en quatre chapitres.
Dans le premier chapitre, Processus de fabrication des tubes
soudés en spiral et les contrôle soit statique ou dynamique
destructif ou non destructif pour accepter finalement les tubes fabriquent de
cette société.
Le second chapitre, sur les défauts des pipelines soit
extérieurement ou intérieurement. Défauts causés
par des agressions externes et plus particulièrement aux enfoncements et
aux défauts dits combinés (enfoncement + éraflure) et
problème de corrosion externe et fragilisation par hydrogène dans
la paroi interne de pipeline.
Le troisième chapitre, on va parler sur les
inhibiteurs. La plupart des inhibiteurs commerciaux sont des composés
synthétiques qui présentent une bonne action anticorrosion, mais
la plupart d'entre eux sont hautement toxiques pour les êtres humains et
l'environnement, les huiles et les extraits de plantes sont
considérés de plus en plus comme une source d'inhibiteurs de
corrosion verts. Ils sont utilisés pour la protection des métaux
dans l'environnement acide, afin de remplacer les produits chimiques toxiques
utilisés actuellement.
Le dernier chapitre s'attache à décrire la
variation des propriétés du matériau: statiques,
dynamiques. Des essais expérimentaux destructif et non destructif sont
réalisés sur l'acier API 5L X52 en présence et en absence
d'inhibiteur:
- Essai de traction,
Introduction générale
- Essai de flexion trois points (pliage), - Essai de
résilience (marteau Charpy), - Analyse microstructurale,
- Indentation HV30,
En fin une conclusion générale sur l'ensemble de ce
travail et quelques perspectives.
3
Processus de
fabrication des tubes
soudés en spiral
CHAPITRE I: Processus de fabrication des pipes SPA
Maghreb Tube
4
I.1. Processus de fabrication des tubes soudés en
spiral
I.1.1. Introduction
L'industrie mécanique est un facteur très
important dans l'économie d'un pays qui contribue au progrès.
Elle représente le niveau d'évolution de la modernité d'un
pays. La fabrication mécanique à une grande importance dans le
domaine économique, elle participe à l'amélioration et au
développement d'un pays et à la production locale. La nouvelle
stratégie industrielle mondiale est basée sur la haute
technologie moderne acquise par des grands constructeurs internationaux. Pour
améliorer la qualité du produit, la productivité, le prix
de revient et le temps d'exécution l'utilisation de nouvelles
méthodes de production est nécessaire. Le transport
d'hydrocarbure est très important dans un vaste pays comme
l'Algérie, car la demande de ce dernier augmente en fonction du temps;
il faut donc développer les moyens de transport [4].
I.1.2. Présentation de l'entreprise SPA MAGHREB
TUBES
SPA Maghreb Tubes fait partie d'un groupe de
sociétés qui fabrique des tubes en acier en Afrique de l'Est
depuis 1980. Les tubes de la société à haute
qualité sont destinés aux secteurs de haute pression, notamment
les conduites d'eau, gazoducs, oléoducs et pipelines pour produits ainsi
que des charpentes métalliques tubulaires.
Pour servir plus notre clientèle, Maghreb Tube
fabriquons tous les accessoires pour un projet de pipeline, des raccords,
tées, coudes, cônes,&etc. Selon les spécifications de
nos clients. Le groupe Maghreb Tube poursuit une stratégie africaine
avec des centres de production en Afrique de l'Est, dans le Maghreb et dans
l'avenir proche en Afrique australe.
I.1.3. Applications et utilisations La
société produit des tuyaux pour:
· Les conduites d'eaux.
· Les conduites forcées d'eau pour des projets
d'électricité hydraulique.
· Les tuyaux d'égouts et de drainages Armatures pour
et immeubles Piles de fondation pour les immeubles ou dans les ports.
· les conduites de gaz et de pétrole terrestres ou
sou marines.
·
CHAPITRE I: Processus de fabrication des pipes SPA
Maghreb Tube
5
Les Conduites pour la vapeur.
· Réseau de chauffage urbain.
· Evacuation des boues abrasives.
· Evacuation des déchets industriels.
· Les tubes de forages pour l'exploration de pétrole
et d'eau.
I.1.4. Normes et spécifications
La société Maghreb Tube respecte les normes
internationales dans la production des tuyaux le tableau suivant
récapitule les différents normes utilisées.
Tableau I.1: Les normes internationales
utilisées dans l'industrie des pipelines
Application
|
Normes
|
Eau
|
API 5L, AWWA 00, ASTM A139, AS 1579, SABS
719 BS 534/BS3601, DIN 2460/DIN 1626, EN10224, NFA 49-150,
UNI 6363
|
Pétrole et Gaz
|
API 5L, ASTM A139, DIN 17172, EN 10208, GB 9711
|
Assainissement
|
BS 534/BS3601, DIN19530, AWWA C300, AWWA C301
|
Vapeur
|
API 5L, ASTM A139, DIN 1626, DIN 1628
|
Piles
|
ASTM A252, JIS A 5525, ST/Y 5040
|
Armatures/Charpentes
|
ASTM A134, DIN 1626 , DIN1628
|
|
I.2. Fabrication des pipelines
La fabrication des tubes soudés en spirale est
réalisée en continu sur des machines à souder.
Après déroulement de la bobine en bande par un train
d'entraînement, la tôle est poussée dans la cage de formage
ou elle subit une déformation de cintrage sous l'action d'un
vérin. L'obtention du formage en spirale est réalisée par
l'inclinaison d'un angle #177; entre l'axe initial de la bande et l'axe de
sortie du tube comme l'indique la Figure I.1.
CHAPITRE I: Processus de fabrication des pipes SPA
Maghreb Tube
6
Figure I-1. Technique de fabrication des tubes
soudés en spirale [5].
Le formage du tube en spirale se fait avec inclinaison de
l'angle d'introduction de la bande qui se calcule par la relation suivante
(voir la Figure I.2):
æ B ö
b = Arc sin ç ÷ (I.1)
è ' ø
D p
ext
Avec: B : la largeur de la bande, Dext : le diamètre
de tube formé, b : L'angle d'introduction de
la bande par rapporte aux l'axe de symétrie (A).
Pratiquement, il est très difficile de fabriquer les
tubes avec un petit angle aigu, c'est pour cela, que les valeurs de l'angle 2
varient entre 15° et 50°.
Figure I.2. L'angle d'introduction de la
bande [5].
La gamme de tubes fabriqués varie en diamètre
entre 11.81 pouces (300. mm), et 98.42 pouces (2500 mm). Actuellement, la
plupart des commandes sont à 24 pouces (600 mm), et de longueur entre 9
à12 m.
CHAPITRE I: Processus de fabrication des pipes SPA
Maghreb Tube
7
I.2.1. Cycle de fabrication
Le tube soudé en spirale est obtenu à partir
d'un formage à froid d'une bobine d'acier, conformément aux
normes ISO 9001 [6], par le procédé de soudage à l'arc
émergé sous flux en poudre. La fabrication de tube soudé
en spirale passe par plusieurs étapes pendant la transformation,
à partir de la bobine jusqu'à la finalisation de tube (figure
I.3).
(a) Préparation de bobine (b) Tube a l'état
final
Figure I.3: Etat initial et final des
tubes.
I.2.1.1. Basculeur des bobines: Les bobines de
tôles arrivant à axe vertical sont mises à
axe horizontal.
I.2.1.2. Machines de préparation bobines :
Cette machine est alimentée en bobines à axe horizontal
par le pont roulant. La bobine ainsi placée est déroulée
sur une certaine longueur pour subir plusieurs opérations:
· Le début de bobine est coupé
d'équerre suivant l'axe de la bande et est soumis à un
contrôle dimensionnel (voir la Figure I.4).
· Un contrôle ultrasons pour détecter les
éventuels défauts internes.
· Si le début de la bande ne présente pas
de défaut, on considère que la bobine est apte à la
consommation; dans le cas où le début de la bobine
présente des défauts, la bobine est refusée.
CHAPITRE I: Processus de fabrication des pipes SPA
Maghreb Tube
8
Figure II.4: Préparation des
bobines.
I.2.1.3. Machine à souder: La tuberie
spirale dispose de quatre machines à souder qui permettent la
réalisation de plusieurs opérations pour la fabrication comme le
montre la figure I.5.
Figure I.5: Machine à souder.
I.2.1.4. Rabotage: C'est une
opération qui consiste à oxycoupage la fine bande sur la machine
et de raccorder le bout de la précédente bobine à la
nouvelle par un soudage automatique sous flux (figure I.6). La durée de
l'opération dure environ 30 minutes et nécessite l'arrêt de
la production.
CHAPITRE I: Processus de fabrication des pipes SPA
Maghreb Tube
9
Figure I.6: Cisaillage et rabotage des
bobines.
II.2.1.5. Guidage: Quatre galets de guidage
(figure I.7), à commande hydraulique permettent un réglage rapide
de la bande en cas de dérives dues aux variations de largeur de la
bande.
Figure I.7: Vérin de guidage.
II.2.1.6. Dressage bande: Des cisailles de
rive permettent la mise en largueur définitive de bande. Les chutes
ainsi obtenues par cisaillage sont coupées par simple rotation de deux
tourteaux équipés de plusieurs couteaux en acier (Figure I.8).
CHAPITRE I: Processus de fabrication des pipes SPA
Maghreb Tube
10
Figure I.8: Dressage de la bande.
I.2.1.7. Formage de la bande: La bande est
entrainée par deux rouleaux cylindriques; elle subit un
préformage par des galets cambreurs, des bras de guidage avec plaque
d'usure en téflon maintiennent la bande. Celle-ci est introduite dans la
cage de formage, constituée de plusieurs trains de galets,
ajustés suivant le diamètre à réaliser.
I.2.1.8. Chanfrein des bandes : Il faut
chanfreiner les bandes avant la soudure comme l'indique sur la figure I.9.
Figure I.9: Exécution du chanfrein des
bandes.
I.2.1.9. Nettoyage de la bande: Le tube
ainsi mis en longueur est nettoyé sur une machine (figure I.10), qui le
débarrasse de tous les déchets (flux, laitier, &etc.).
CHAPITRE I: Processus de fabrication des pipes SPA
Maghreb Tube
Figure I.10: Nettoyage de la bande lors de
fabrication.
I.2.1.10. Machine de reprise des soudures:
Cette machine effectue une opération de soudage
extérieur des rabotages ainsi que les longues interruptions du cordon
extérieur de soudure. Le système de soudage est identique
à celui des machines à souder en spirale (figure I.11).
Figure I.11: Soudage des tubes par le
procédé (SAW).
I.2.1.11. Zone de réparation: Elle
est équipée de deux postes de soudage manuel pour réaliser
toutes les réparations de défauts préjudiciables de la
soudure qui sont signalées en amont par le contrôle visuel voir la
figure I.12.
11
CHAPITRE I: Processus de fabrication des pipes SPA
Maghreb Tube
12
(a) (b)
Figure I.12 : Réparations des
défauts manuellement (a) réparation par soudage et (b)
défaut réparé.
I.2.1.12 Tronçonneuse des tubes :
Cette machine est utilisée pour l'oxycoupage des tubes (figure
I.13), suivant les instructions du contrôle visuel et figurant sur la
carte suiveuse du tube.
Figure I.13: Découpage des tubes semi
finis.
I.2.1.13 Chanfreineur des tubes: Pour
permettre l'opération de soudage manuel en chantier de pose, le tube est
chanfreiné (figure I.14), sur cette installation suivant les normes NF
EN10224 :2002 [7]. L'angle obtenu est en général de 30 O à
35 O avec un talon de 1,6 mm. La préparation d'extrémité
autre qu'un chanfrein doit être réalisé pour le soudage
bout à bout l'acheteur doit spécifier le type de
préparation requis.
CHAPITRE I: Processus de fabrication des pipes SPA
Maghreb Tube
13
Figure I.14: Chanfrein et schéma
dimensionnel de chanfrein d'extrémité de tube.
I.2.1.14. Contrôle Technique
Le contrôle technique aux deux types, Contrôle
Destructif (CD) et Contrôle Non Destructif (CND), sont
réalisé suivant l'exigence de client.
I.2.1.15. Contrôle visuelle: Lors des
mesures de la perte d'épaisseur, il est indispensable de réaliser
une inspection visuelle (figure I.15), préliminaire afin de fournir un
rapport, des photos, une vidéo et tout autre support
décrivant:
· L'état général des surfaces
(produits de corrosion, organismes, pollution)
· La relève précise des réparations
à réaliser antérieurement
· Les déformations constatées.
Figure I.15: Contrôle visuel de la
tôle et du cordon de soudure.
Les échantillons qu'on a pris au niveau da la station STT
est qui appartiennent au tronçon SC1 a S, présentent des
défaillances en surface externe a des profondeurs variées. Deux
types de défaillances de surface ont été examines voir la
figure I.16 :
·
CHAPITRE I: Processus de fabrication des pipes SPA
Maghreb Tube
Défaillances par piqure localisée ou
généralisées. leur extension a été
développée suivant la direction longitudinale des tubes et sur la
direction axiale.
· Défaillances par fissuration: les fissures sont
orientées dans le sens longitudinal des tubes et parallèle au
sens d'écoulement du fluide et perpendiculaire a la direction
(circonférentielle) de la contrainte maximale [8].
Figure I.16: Défaut de
continuité de soudure.
I.2.1.16. Essais hydrostatiques : Cette
installation sert à éprouver les tubes à une pression
équivalente à 90 % du taux de travail de 1'acier utilisé.
Cette pression a été réalisée à [1,5 ×
PFA] (pression admissible de service) pour autant que cette valeur ne soit pas
supérieure à P calculé selon l'équation
(2). L'essai hydrostatique (Figure I.17), a pour but de vérifier d'une
part l'étanchéité du tube et d'autre part le comportement
du tube lors de la montée en pression (résistance de la
tôle et du cordon de soudure).
14
Où : P . est la pression d'essai [bars]. D .
est le diamètre extérieur spécifié, en [mm].
T . est l'épaisseur de paroi spécifiée, en [mm].
S . est la contrainte, en [MPa], correspondant à 70 % de la
limite apparente d'élasticité minimale spécifiée
pour la nuance d'acier concernée.
CHAPITRE I: Processus de fabrication des pipes SPA
Maghreb Tube
15
Figure I.17: Essai hydrostatique.
Figure I.18: Machine de contrôle
radiographie.
I.2.1.17. Contrôle radiographique et
radioscopique : Chaque défaut de soudage repéré
à l'ultrason automatique sur la machine à souder fait l'objet
d'une première radiographie au rayon X. Un second appareillage sert de
radiographie des soudures d'extrémités. La radioscopie utilise un
écran fluorescent visualisant les défauts, alors que la
radiographie utilise des films radiographiques (Figure I.18). Ces installations
sont isolées par un écran en plomb permettant la protection du
personnel contre les rayons X.
CHAPITRE I: Processus de fabrication des pipes SPA
Maghreb Tube
16
II.2.1.18 Essais de traction et pliage
L'essai de traction sert mesurer la résistance d'un
matériau soumis à une force statique ou d'application progressive
avec la machine présenté dans la figure I.20 (a). Une
éprouvette usinée est placée dans l'appareil d'essai et
une charge est appliquée (Figure I.19). Une jauge de déformation
(extensomètre) mesure l'élongation. La contrainte obtenue
à la force appliquée la plus élevée est la
résistance à la traction. La limite d'élasticité
est la contrainte pour laquelle une portion spécifique de
déformation plastique (généralement 0.2%) est produite.
L'allongement est défini par la proportion d'étirement de
l'éprouvette avant rupture. L'essai de traction permet d'obtenir des
informations sur la résistance, la rigidité et la
ductilité d'un matériau [8].
Pour caractériser notre matériau qui est API 5L
[9], des essais de traction ont été effectues sur 3
spécimens. Les éprouvettes pour l'essai de traction doivent
être de longueur 234mm et de largeur 25mm. La longueur utile est de 64mm
, l'épaisseur de l'éprouvette est celle du tube égale a
12.7 mm selon la norme API 1104[10], et à une température
comprise entre 10 °C et 35 °C.
L'essai de pliage est un essai qualitatif simple et bon
marché qui peut être utilisé pour déterminer tant la
flexibilité que la résistance d'un matériau. Il est
souvent utilisé comme essai de contrôle de qualité pour les
soudures bout à bout. L'avantage de l'essai de pliage est que tant
l'éprouvette de pliage que l'appareillage nécessaire pour l'essai
sont simples figure I.20 (c).
Figure I.19. Eprouvette plates avant et
après essais de traction [8].
CHAPITRE I: Processus de fabrication des pipes SPA
Maghreb Tube
17
(a) (b) (c)
Figure I.20. La machine de traction et pliage,
(a) machine complet (b) les morts de traction, (c) montage de pliage.
I.2.1.19. Zone de contrôle final: Au
niveau de ce stand, les opérations suivantes sont
réalisées :
o Contrôle visuel et dimensionnel.
o Vérification de la carte suiveuse du tube, deux cas
peuvent se présenter:
ü Le tube ne comporte pas de défaut et les
opérations mentionnées sur la carte suiveuse sont
réalisées; dans ce cas le tube reçoit un numéro
d'expédition et suit son chemin au parc de stockage.
ü Le tube comporte un défaut où
l'opération mentionnée sur la carte n'a pas été
réalisée; dans ce cas, le tube retourne en atelier pour subir les
prestations manquantes.
I.2.1.20. Grenaillage interne et externe de tube
Le grenaillage interne (figure I.21 (a)) et externe de tube
(Figure I.21 (b)) selon la Norme API 5L [9], est pour but le nettoyage de la
surface corrodée, augmenter la rugosité pour une bonne
adhésion entre la surface et le revêtement, et essentiellement
pour l'amélioration de la durée de vie du matériau
grâce à l'elimination de micro fissures dans la structure [11].
CHAPITRE I: Processus de fabrication des pipes SPA
Maghreb Tube
(a) (b)
Figure I.21: Grenallaige de tube (a) interne et
(b) externe. I.2.1.21. Revêtement des tubes
On utilise généralement la technique classique
des trois couches et du Fusion-Bonded Epoxy (FBE) pour l'isolation
extérieure. Nous utilisons aussi bien de la polyoléfine que du
polyéthylène (PE) et du polypropylène (PP). L'objectif
principal est de protéger le tube, par le processus de revêtement
de la corrosion interne et externe [12].
I.2.1.21.1- Revêtements interne et
extérieurs
Un revêtement a pour but d'améliorer les
propriétés de surface d'un objet. Par exemple, les
revêtements peuvent servir pour préserver ou accroître
l'apparence, l'adhésion, la résistance à la corrosion, la
mouillabilité ou ajuster les propriétés de surface de
l'objet considéré face aux contraintes mécaniques et aux
différents éléments de l'environnement extérieur
(ultraviolets, eau, oxydation (corrosion), température, moisissures,
etc.) [12]
Le tableau suivant représente les types de
revêtement externe utilisé au niveau de l'entreprise Maghreb
Tube:
18
CHAPITRE I: Processus de fabrication des pipes SPA
Maghreb Tube
Tableau I.2: Types de Revêtement externe
des tubes
19
Revêtement Extérieur
|
Résine Epoxy
|
Polyéthilène ou polyprophilène
tri-couche
|
Normes
|
AWWA 13
|
AWWA 15-BS EN 10288-DIN
30670-DIN 30678-NF A 49-704-NF A
|
DIN 30671 NF A 49-706 SABS 1217
|
49-710-NF A 49-711
|
|
Epaisseur Typique
|
200-400 microns
|
1,2 - 3.5 mm
|
Utilisation
|
Sous-terrain ou surface Tubes immergés
En eau douce ou salées
|
Sous terrain
Tubes immergés
En eau douce ou salées
|
Intérieur
|
Résine Epoxy
|
Mortier de ciment
|
Normes
|
AWWA 13
|
AWWA 15-AWWA C303-EN
10298
DIN 2614-DIN 2880-NF A 49-701
|
SABS 1217
|
a- Revêtement extérieur
a.1- Revêtement Fusion Bonded Epoxy
Les revêtements FBE (Figure I.22), sont
constitués des couches de résine durcissant thermoplastique,
apposées par un procédé thermostatique sur les tubes
d'acier por les protègent de la corrosion [5].
Figure I.22. Revêtement Fusion Bonded
Epoxy trois couches (FBE) pour l'isolation
extérieure.
CHAPITRE I: Processus de fabrication des pipes SPA
Maghreb Tube
20
CHAPITRE I: Processus de fabrication des pipes SPA
Maghreb Tube
Le FBE (Figure I.23), peut être utilisé à
des températures d'exploitation allant jusqu'à 110 degrés
C, l'épaisseur typique est comprise entre 350 et 450 micromètres
selon la Norme API 5L [9]. Une deuxième couche entraîne une
excellente résistance aux détériorations du tube,
même dans les conditions environnementales les plus difficiles [5].
Figure I.23. Revêtement FBE.
a.2- Revêtement extérieur
polyoléfine 3 couches: Le revêtement polyoléfine 3
couches (Figure I.24), est une combinaison de résine thermoplastique
durcissant, de couche d'adhérence copolymère et de
thermoplastique apposée sur les tubes d'acier afin de garantir leur
protection contre la corrosion et les détériorations
mécaniques [5].
Figure I.24. Revêtement extérieur
[5].
- Revêtements intérieurs
b.1- Revêtements pour l'amélioration du
débit
Une résine époxy liquide est
pulvérisée sur la paroi interne des tubes dans une
épaisseur typique de 60 à 100 micromètres selon la Norme
API 5L [9] (Figure I.25). Il en résulte une amélioration de la
capacité de transport du gaz, une minimisation des résistances de
friction et donc une réduction des stations de compresseurs. La
simplicité du nettoyage et la protection temporaire contre la corrosion
font du revêtement Flow Coating une solution
21
unique et économique pour le transport du gaz.
Figure I.25. Revêtements en
résine époxy liquide pour les pipelines de Gaz [5].
Une résine époxy liquide est
pulvérisée sur la paroi interne des tubes dans une
épaisseur de 400 à 500 micromètres. Pour ce faire, nous
utilisons une nouvelle génération de résines époxy
sans solvants [5].
Un objectif permanent de l'exploitation des pipelines est
d'assurer des transports massifs de produits dans le respect de l'environnement
et de la sécurité. Cet objectif est atteint par la mise en oeuvre
de plan de surveillance et de maintenance qui est destiné à
maintenir l'intégrité des lignes et éviter toute perte de
confinement. La présentation expose les risques auxquels sont soumis les
pipelines et les mesures qui sont mises en oeuvre pour y répondre
[5].
I.3. Cycle de fabrication des tubes soudés sous la
forme en spirale
Le cycle de fabrication des tubes passe par un examen de la
bobine en premier lieu, ensuite un soudage bobine contre bobine, avec une
préparation des arêtes et façonnage de la tôle
ensuite le soudage intérieur et extérieur, un examen par
ultrasons, coupage sur une longueur de tuyau individuelle, le contrôle
visuel, biseautage des extrémités du tuyau, le contrôle
hydrostatique et mécanique (traction, pliage), et la contrôle
finale par ultrason et radiologie, enfin le contrôle et validation
finale. Le processus est schématique dans la figure II-26
CHAPITRE I: Processus de fabrication des pipes SPA
Maghreb Tube
Figure I.26: Processus de fabrication de la
bobine au tuyau [4].
22
:
CHAPITRE II
Les causes de la
défaillance des
pipelines
CHAPITRE II Les causes de la défaillance des
pipelines
23
Introduction
Dans les secteurs industriels, les canalisations ont
été employées en tant que moyens les plus
économiques et les plus sures pour transporter du pétrole et des
gaz. L'Activité Transport par Canalisation (TRC) assure l'acheminement
des hydrocarbures (pétrole brut, condensat, GPL et gaz naturel) et
dispose d'un réseau de canalisations de près de 19623 km en 2015
contre 14915 en 2005, soit une augmentation de 4708 km [13].Cependant, le
nombre d'accident a considérablement augmenté avec les nombre
croissant de leur utilisation. En effet, les trois derniers catastrophes
industrielle survenant aux Skikda, Gassi Atouil et Erziew dans la durée
la période 2004-2008. La catastrophe de Skikda qui donne des 27 morts et
74 blessés parmi les travailleurs. La catastrophe de Gassi Atouil. La
catastrophe d'Erziew qui donne des morts et des dégâts
matériels [14]. D'une manière générale, les
incidents ou les accidents dans le domaine des équipements sous pression
sont souvent dus à la présence de défauts.
II.1. EVOLUTION DES PIPELINES
Le tableau 1 montre l'évolution des conditions du
transport des hydrocarbures : lespressions, les diamètres et les pertes
de charge. Nous remarquons que le diamètre des pipelines utilisés
est multiplié par 4, et la pression de transport par 60 [3].
Tableau II.1:Evolution des conditions de
transport des pipelines [15].
Année
|
Pression de service (bars)
|
Diamètre (mm)
|
Capacité annuelle (millions
m3)
|
Perte de pression après
6000 km(%)
|
1910
|
2
|
400
|
80
|
49
|
1930
|
20
|
500
|
650
|
3 1
|
1965
|
66
|
900
|
830
|
14
|
1990
|
80
|
1420
|
26000
|
11
|
2000
|
120
|
1620
|
52000
|
8
|
CHAPITRE II Les causes de la défaillance des
pipelines
24
Ces augmentations de performance ont été
possibles grâce à l'amélioration des
caractéristiques mécaniques des aciers pour la fabrication des
tuyaux. En effet, une réduction de l'épaisseur des tuyaux est
compensée par une limite d'élasticité de plus en plus
élevée. Le développement des pipelines, en acier, dans le
temps, est donné par la Figure 1 [3].
Figure II.1: Développement des pipelines
en acier à haute résistance dans le temps, grade et mise en forme
[16].
Selon la norme de l'American Petroleum Institute (API), le
tableau II.2 montre les propriétés mécaniques requises
pour les pipelines en acier.
CHAPITRE II Les causes de la défaillance des
pipelines
25
Tableau II.2: Les caractéristique
mécanique de pipelines en acier de grade API 5L [9-17].
Spécification
|
grade
|
Limite d'élasticité
|
Résistance à la
|
API
|
|
(kg/mm:)
|
rupture (kg/mm;)
|
5L
|
A
|
21
|
34
|
5L
|
B
|
25
|
42
|
5LX
|
X42
|
29
|
42
|
5LX
|
X46
|
32
|
45
|
5LX
|
X52
|
37
|
47
|
5LX
|
X56
|
39
|
52
|
5LX
|
X60
|
41
|
55
|
5LX
|
X65
|
46
|
56
|
5LX
|
X70
|
48
|
56
|
II.3. Défaillances Des Tubes
Les causes des défaillances des gazoducs sont de
diverses natures. Une défaillance peut se manifester soit par une
rupture, soit par une fuite. La plupart de ces défaillances peuvent
être causées par des agressions mécaniques
extérieures ; elles peuvent être également causées
par la corrosion et la fissuration par corrosion sous contraintes (FCSC),
Figure II.2.
Figure II.2: Causes des ruptures de pipelines
en cours d'exploitation enregistrées par les membres de l'ACPRE
[3].
Les principales causes des défaillances dans les
canalisations sont de diverses natures. Elles peuvent se manifester soit par
une rupture, soit par une fuite. La plupart de ces défaillances sont
causées par des piqures de corrosion ou par des fissurations comme la
corrosion sous contrainte, mais il existe également des problèmes
ou défauts de construction liés aux défauts de soudage
[1]. Les causes externes : la moitié des accidents reliés aux
pipelines sont dus aux
CHAPITRE II Les causes de la défaillance des
pipelines
mouvements de terrain (glissement du sol, tremblement de
terre,&) peuvent aussi être la cause de dommage sur les gazoducs
enterrés [18]. Les exploitants de gazoducs étudient ces
problèmes depuis longtemps et possèdent une bonne connaissance
des méthodes permettant de les gérer.
II.3.1. Les défauts de pré fissuration
Les problèmes d'amorçage des fissures de fatigue
et les ruptures, émanant de concentrations de contraintes, sont à
l'origine de plus de 90% des ruptures en service. La présence d'une
discontinuité géométrique, telle une entaille, provoque
l'affaiblissement de la résistance à la rupture de la
canalisation. Elle réduit la section du tuyau en le rendant plus
sensible à la pression de service et aux efforts causés par les
mouvements des sols, ensuite l'effet de l'amplification locale de la contrainte
accroît exponentiellement la nocivité du défaut. Ces
accidents ont attiré l'attention sur l'importance de la gestion de
l'intégrité des pipelines et gazoducs, dans un but de
protéger les vies humaines et l'environnement, tout en assurant un
transport continu sans interruption. Cet argument est donné pour
justifier les politiques des pays à financer la recherche.
développement en collaborations avec des organismes de recherche
gouvernementaux et des groupes industriels dans le monde [1].
La présence d'une fissure dans un solide soumis
à un chargement modifie localement les champs de déplacement. Au
niveau des surfaces de la fissure, ou lèvres de la fissure, trois modes
élémentaires de déplacement sont possibles la figure
suivant représente les modes de fissure [19]:
V' Le mode I (a) ou mode d'ouverture.
V' Le mode II (b) ou mode cisaillement plan.
V' Le mode III (c) ou mode cisaillement
antiplan.
Figure II.3: Les trois modes de sollicitation
d'une fissure [19].
26
CHAPITRE II Les causes de la défaillance des
pipelines
(a) (b)
27
Figure II.4: Eclatement d'un pipeline (a.3).
Et (b.3) l'effet sur l'environnement [20-1].
II.3.2. Les éraflures
Lors des opérations de maintenance, il arrive que par
défaut de précautions, le tuyau soit soumis à des
agressions mécaniques. Lorsque les personnes intervenant sur chantier
n'arrivent pas à localiser le tuyau enterré avec suffisamment de
précision, il arrive fréquemment que le tuyau soit soumis
à un choc provoqué par un outil (coup de pioche par exemple) ou
un engin de chantier (choc d'une dent de godet par exemple, voir fig.4).La
plupart du temps, l'incident passe inaperçu ou n'est pas signalé
tout simplement.
(a) (b)
Figure II.5:présentation
phénomène de l'éraflure, (a) Engin de chantier en Travaux,
(b) Photo d'un pipeline éraflure [21].
II.3.3. Enfoncement
Les enfoncements sont l'un des endommagements qu'on peut
rencontrer sur les tuyaux impactés.
CHAPITRE II Les causes de la défaillance des
pipelines
28
Un enfoncement dans un pipeline est une déformation
plastique permanente de la section circulaire de la paroi du tube dû
à un impact avec un corps étranger (exemple: le godet d'un engin
en travaux pour les canalisations enterrées ou posées par terre,
les ancres des bateaux pour les pipelines immergés) [21].
Figure II.6:Photo d'un pipeline enfoncé
[21].
II.3.4. Défaut de soudage
Un manque de pénétration constitue une absence
partielle de fusion des bords à souder qui laisse un espace entre
ceux-ci. Le manque de pénétration constitue souvent une
conséquence d'un courant trop faible ou d'une vitesse d'avance trop
élevée. Il est aussi possible que le chanfrein soit trop
étroit ou absent, ou que l'arc soit trop long. Dans le cas de
pièces épaisses, un préchauffage insuffisant peut aussi
être à l'origine d'un manque de pénétration de la
soudure. [22]
Figure II.7: Manque de soudage et
pénétration.
CHAPITRE II Les causes de la défaillance des
pipelines
29
II.3.5. Corrosion externes
II.3.5.1 Phénomène de corrosion
II.3.5.1.1. Définition
La corrosion est la dégradation du matériau par
réaction chimique ou électrochimique avec l'environnement. Il
subit en effet une perte de matière progressive aux points de contact
avec le milieu environnant. Cette définition admet que la corrosion est
un phénomène nuisible Elle détruit le matériau et
réduit ses propriétés, ce qui le rend inutilisable pour
une application prévue. [23]
D'autre définition selon la norme ISO 8044 [24]. La
corrosion est l'interaction physicochimique entre un métal et son
environnement, ce qui entraîne des changements dans les
propriétés du métal et qui peut conduire à une
insuffisance fonctionnelle significative du métal, de l'environnement ou
du système technique dont ils font partie [24]
II.3.5.1.2. Effets néfastes de la corrosion
Les effets directs ou indirects de la corrosion sont
résumés ci-après [25]:
- Coût des pièces à remplacer, des
réparations à effectuer,
- Coût de l'entretien et du contrôle (mise en
peinture, protection cathodique),
- Coût dû à l'utilisation de matériaux
plus nobles,
- Augmentation des coefficients de sécurité,
- Contamination du produit par les produits de corrosion,
-Arrêt de production.
II.3.5.1.3. Réaction de corrosion
La corrosion des métaux est due à une
réaction d'oxydoréduction irréversible entre le
métal et un agent oxydant contenu dans l'environnement. L'oxydation du
métal implique la réduction de l'agent oxydant selon la
réaction [23].
Métal + agent oxydant ' métal oxydé +
agent réducteur (II.1)
CHAPITRE II Les causes de la défaillance des
pipelines
30
Toute réaction d'oxydoréduction se compose de deux
réactions partielles : la réaction partielle d'oxydation ou
réaction partielle anodique, et la réaction partielle de
réduction ou réaction partielle cathodique:
Anodique : Fe ' Fe2+ + 2e- (II.2)
Cathodique : 2H+ + 2e- ' H2 (II.3)
Afin on a la réaction globale suivant:
Fe + H2+ ' Fe2+ + H2 (II.4)
II.3.5.1.4. Expressions d'une vitesse de corrosion
On distingue 2 principales de façons d'exprimer la vitesse
de corrosion [26]:
Expression
|
Lio de FARADAY
|
Les paramètres
|
Perte de masse »m
|
Relation entre la perte de
masse et la densité de courant
. .
= .
|
»m: perte de masse (g/cm2)
M: masse molaire du métal (g/mol)
n: nombre d'électrons lis en jeu
t: temps en seconde (s)
i: densité de courant de corrosion (A/cm2)
F: le Faraday (96500 C)
|
perte
d'épaisseur »e
|
Relation entre perte de masse et perte d'épaisseur
=
|
»e: perte d'épaisseur (cm/an) Á: masse
volumique (g/cm3).
|
II.3.5.1.5. Origine et classification des
différents types de corrosion La corrosion d'un matériau
dépend des paramètres [23]:
- Composition chimique et microstructure du métal,
- Composition chimique de l'environnement,
- Paramètres physiques (Température, convection,
irradiation, etc.), - Sollicitations mécaniques (contraintes, chocs,
frottements, etc.).
CHAPITRE II Les causes de la défaillance des
pipelines
31
II.3.5.1.6 Pertes de métal dues à la
corrosion externe
Des pertes de métal sont provoquées le plus souvent
par des phénomènes électrochimiques et chimiques de la
surface externe de la conduite (Figure II.8). Les principaux facteurs
favorisant ce type de corrosion sont [27]:
- Les défauts de revêtement de la conduite ;
- Les insuffisances du système de protection
cathodique;
- L'agressivité du sol (sol de faible
résistivité électrique).
Figure II.8: Pertes de métal dues
à la corrosion externe [27].
La protection des pipelines contre la corrosion externe se
fait par les revêtements des canalisations et la protection cathodique ou
anodique.
II.3.5.1.7. Les différents types de la corrosion
a- Corrosion chimique: Elle correspond
à la réaction du matériau métallique avec une phase
gazeuse ou une phase liquide, dans le premier cas on parle de
corrosion sèche et il se forme un dépôt solide plus ou
moins protecteur .Les cas de corrosion chimique par une phase liquide et ne
relevant pas de la corrosion électrochimique sont extrêmement
rares. On peut cependant citer l'exemple de la réaction d'un
métal avec un autre métal liquide comme lors de la formation d'un
amalgame entre le mercure liquide et des métaux tels que le cuivre, le
cadmium,&etc [28].
b-
CHAPITRE II Les causes de la défaillance des
pipelines
32
Corrosion électrochimique : C'est le
mode le plus fréquent. Elle se traduit par des transferts
électroniques entre un métal et une solution
électrolytique à son contact (circulation d'un courant
électrique) [28].
c- Corrosion biochimique: Elle
résulte de l'action de bactéries ou de produits provenant de
l'activité bactérienne tels que des acides organiques ou des gaz
comme CO2 et SO2, sur le matériau métallique. Les canalisations
enterrées sont sujettes à ce type de corrosion [28].
d- Corrosion accompagnée d'érosion:
Des phénomènes de corrosion ont parfois lieu lorsque le
matériau est en présence d'une sollicitation mécanique
externe ou interne telle que : les frottements, l'érosion, l'abrasion,
les vibrations,...etc [28].
II.3.5.1.7.1. Les facteurs de la corrosion
Les phénomènes de corrosion dépendent de
plusieurs facteurs qui peuvent être classés en quatre groupes
principaux tels que presentés sur le tableau II.3
Tableau II.3: Les principaux facteurs de la
corrosion [29].
Facteurs du milieu Corrosif
|
Facteurs
Métallurgiques
|
Facteurs définissant les conditions
d'emploi
|
Facteurs dépendant du temps
|
-Concentration de réactif
|
-Composition de l'alliage
|
-Etat de surface
|
-Vieillissement
|
-Teneur en oxygène -pH du milieu
|
-Procédé d'élaboration
|
-Forme des pièces
|
-Tension mécaniques
|
-Température
|
-Impuretés
|
-Emploi d'inhibiteur
|
-Modification des
|
-Pression
|
-Traitement
|
|
Revêtement
|
-Présence de
|
thermique
|
-Procédés
|
protecteurs
|
bactéries
|
-Traitement mécanique
|
d'assemblage
|
|
CHAPITRE II Les causes de la défaillance des
pipelines
II.3.5.1.8. Morphologie types de la corrosion
II.3.5.1.8.1. Corrosion généralisé
(corrosion uniforme)
Elle est due à une réaction chimique ou
électrochimique qui se produit uniformément sur toute la surface
considérée. Sa vitesse est généralement facile
à prévoir avec une précision suffisante pour
déterminer la durée de vie probable d'un appareil [14].
Taux de corrosion en [mm /an ] =
|
Masse perdue [mg]
|
Surface [mm ]. densité[g/Cm ].temps [h]
|
33
On représente dans le tableau suivant les Classification
de taux de corrosion:
Tableau II.4: Classification du taux de
corrosion [25]
Taux de corrosion
|
Tenue à la corrosion
|
< 0,05 mm/an
|
Excellente
|
0,05 à 0,130 mm/an
|
Bonne
|
0,130 à 1,25 mm/an
|
Satisfaisante
|
> 1,25 mm/an
|
Non satisfaisante
|
II.3.5.1.8.2.Corrosion localisée
La corrosion localisée est définie comme
étant une attaque qui se déroule en un milieu
spécifiquement anodique d'une surface d'un matériau. Dans ce cas
de réaction, on distingue clairement les zones anodiques et cathodiques
[30]. Ainsi les chercheurs ont subdivisé ce type de corrosion en huit
catégories les plus courants en pratique [22] :
Ø Corrosion galvanique: entre deux
métaux différents plongés dans un électrolyte,
où il existe une différence de potentiel. Si ces métaux
sont en contact (c'est-à-dire connectés électriquement),
un courant électrique s'établit. Le métal le moins noble
joue le rôle d'anode et se corrode (Figure II.9.a) [26].
CHAPITRE II Les causes de la défaillance des
pipelines
Figure II.9.a: corrosion galvanique [32].
Ø Corrosion caverneuse qui est
observée lorsqu'il y a infiltration d'une solution entre deux parties
d'un assemblage (Figure II.9.b).
Figure II.9.b: corrosion par caverneuse
[32].
Ø Corrosion par piqûres est
produite par certains anions, notamment le chlorure, sur les métaux
protégés par un filme d'oxyde mince. Elle introduit des
cavités de quelques dizaines de micromètres de diamètre
à l'intérieure de matériau à partir d'une ouverture
de faible surface (Figure II.9.c).
Figure II.9.c: Corrosion par piqure [32].
Ø Corrosion sélective est due
à l'oxydation d'un composant de l'alliage, conduisant à la
formation d'une structure métallique poreuse (Figure II.9.d),
Figure II.9.d: Corrosion sélective
[32].
34
CHAPITRE II Les causes de la défaillance des
pipelines
35
Ø Corrosion intergranulaire est une
attaque sélective aux joints de grains (Figure II.9.e).
Figure II.9.e: Corrosion intergranulaire
[31].
Ø Corrosion-érosion est due
à l'action conjointe d'une réaction électrochimique et
d'un enlèvement mécanique de la matière. Elle est souvent
favorisée par l'écoulement rapide d'un fluide (Figure II.9.f).
Figure II.9.f: Corrosion-érosion
[32].
Ø Corrosion sous contrainte est une
fissuration du métal qui résulte de l'action commune d'une
contrainte mécanique et d'une réaction électrochimique
(Figure II.9.j).
Figure II.9.j: Corrosion sous contrainte
[31].
Ø Corrosion fatigue est observée
lorsque l'effet est alterné, par conséquent l'attaque est en
générale transgranulaire (Figure II.9.h).
CHAPITRE II Les causes de la défaillance des
pipelines
36
Figure II.9.h: Corrosion fatigue [32].
II.3.5.2 Corrosion par forme pile géologique
Une conduite, en fonction de sa longueur, va
inévitablement traverser des terrains de natures différentes donc
des électrolytes différents. L'équilibre de potentiel
dépend de la nature de la solution, et ce dernier ne pouvant être
pas atteint, et la différence de potentiel du métal par rapport
à cet électrolyte va varier. Par exemple le cas d'une conduite
traversant un terrain particulièrement très salé, puis un
terrain de faible salinité. Le métal prend un potentiel plus
élevé dans le sol de faible salinité et plus
négatif dans le sol de haute salinité, et ce dernier se corrode
par suite d'une circulation de courant, et la conduite va se corroder dans la
zone de haute salinité [29].
Figure II.10:La corrosion externe d'une
conduite [27].
II.3.5.3 Corrosion par courant vagabond
Les lignes de transport à traction électrique
sous courant continu (SNTF), propagent généralement dans le sol
des courants dits vagabonds (figure .II.11). En effet, le courant amené
par la caténaire, qui peut pour certains trains être de plusieurs
milliers d'ampères,
CHAPITRE II Les causes de la défaillance des
pipelines
37
retourne à la sous-station émettrice par le rail
de roulement. Ce rail plus ou moins bien éclissé, plus ou moins
bien isolé du sol selon l'état du ballast, laisse
s'échapper une partie importante du courant qui peut alors emprunter,
sur des parcours de dizaines de kilomètres, des circuits peu
résistants électriquement, tels que les conduites, avant de
regagner le rail et le générateur à proximité de la
sous-station [29].
A l'endroit où les courants vagabonds quitteront la
conduite pour retourner au rail, une corrosion du métal se produira
inévitablement [29].
L'importance de la corrosion est directement proportionnelle
aux intensités mises en jeu (la Loi de Faraday donne pour l'acier une
consommation d'environ 10 kg par ampère et par an). Or, il n'est pas
rare de voir transiter des courants de plusieurs dizaines d'ampères dans
les conduites. Les pertes de métal se chiffrent alors en grammes par
heure, et des percements de conduites peuvent alors se produire en quelques
semaines. On pourrait trouver des cas où ce phénomène
s'est produit avant même que la conduite ne soit en service et que les
moyens de lutte contre la corrosion n'aient été mis en ouvre
[29].
Figure II.11: Propagation des courants
vagabonds [29].
II.3.5.4. Corrosion par érosion
Le processus d'érosion est un phénomène
surfacique associé à un enlèvement de matière
causé par des impacts répétés des particules
solides sur le matériau. Le problème d'érosion touche
plusieurs secteurs industriels tels que les tuyaux, les réservoirs, les
turbines, les composants hydrauliques, les pompes, les industries de
procédés, &etc.
CHAPITRE II Les causes de la défaillance des
pipelines
38
En fait, l'élimination complète de
l'érosion du matériau est impossible, mais l'étude des
caractéristiques du matériau et le mécanisme de rupture
est une manière de comprendre la cause de rupture qui permet de
minimiser l'endommagement [33].
II.3.6. Corrosion interne
Les pertes de métal sont provoquées le plus
souvent par des attaques chimiques de la surface interne de la conduite (Fig.
II.11). Ce type de corrosion est favorisé par la présence de
sulfure d'hydrogène et de dioxyde de carbone dans le gaz et la
présence de bactéries sulfate - réductrices (BSR) dans le
cas des Gazoducs [27].
Figure II.12:Pertes de métal dues
à la corrosion interne [34].
La protection des pipelines contre la corrosion interne se
fait principalement par envoi d'inhibiteurs de corrosion et biocides
mélangés au fluide.
II.3.6.1. Fragilisation par l'hydrogène (F.P.H) des
Gazoducs
L'hydrogène est l'atome le plus simple de l'univers, et
également le plus abondant (75 % en masse et 95 % en nombre d'atomes).
Son noyau ne contient qu'une seule particule : un proton. Autour de ce noyau,
un seul électron tourne. L'hydrogène aurait ainsi donné
naissance à tous les autres éléments qui composent la
matière [35].
La molécule d'hydrogène est composée de 2
atomes d'hydrogène. On l'appelle parfois le dihydrogène (H2).
C'est le gaz le plus léger puisque 1 litre pèse moins de 90
milligrammes.
CHAPITRE II Les causes de la défaillance des
pipelines
39
Il possède 3 isotopes, le Protium ( , environ 99,98%,
isotope stable), le Deuterium ( , 0,015%, isotope stable) et le
Tritium ( , un atome de Tritium pour 1018atomes de Protium, isotope
radioactif) [32].
L'hydrogène est l'élément chimique le
plus simple; son isotope le plus commun est constitué seulement d'un
proton et d'un électron. L'hydrogène est ainsi le plus
léger atome existant. Comme il ne possède qu'un électron,
il ne peut former qu'une liaison covalente: c'est un atome univalent [20]. Les
propriétés physico-chimiques de l'hydrogène sont
données dans le tableau I.1.
Tableau II.5: Propriétés
physico-chimiques de l'hydrogène [34].
Désignation
|
Caractéristiques
|
Nom, symbole, numéro
|
Hydrogène, H, 1
|
Série chimique
|
Non-métaux
|
Groupe, période, bloc
|
1, 1, S
|
Masse volumique
|
0.08988 g/l (gaz, pression atmosphérique et 25 °C)
0.0708 g/ml (liquide, -253 °C)
0.0706 g/ml (solide, -262 °C)
|
Masse atomique
|
1.0079 #177; 0.00007 u
|
Rayon atomique
|
0.259 Å
|
Configuration électronique
|
1 S1
|
Structure cristalline
|
Hexagonale
|
La pénétration d'hydrogène au sein d'un
acier peut conduire à une détérioration de celui-ci. Cette
dernière se traduit généralement par une chute des
propriétés mécaniques de l'acier pouvant conduire à
la ruine de la structure. Ce mode d'endommagement, appelé Fragilisation
par l'Hydrogène (FPH).
CHAPITRE II Les causes de la défaillance des
pipelines
Figure II.13:Les facteurs principaux de
corrosion interne[36].
Le gaz se retrouve habituellement sous-sol en combinaison avec
plusieurs éléments chimiques tel que : H2O, HS-, CO2, H2S,
H3O+, HS-, Hg&&etc. Ceux-ci contiennent de
l'hydrogène qui se répercute de façon négative face
au couche intérieur des gazoducs et notamment a travers la
pénétration de H2S, ce qui va aboutir au éclatement des
pipelines.
Pour garantir le transfert du gaz utilisable, sous les normes
de sécurité, il ya des procédures à suivre telle
que :
V' La distinction entre l'hydrocarbure et l'eau par la
méthode de gravité.
V' La séparation du H2S et du gaz dans un double ballon de
filtration par gravité.
V' La distinction de 60% de gaz et faire décarburation
et mélanger avec 40% de gaz séparé.
40
CHAPITRE II Les causes de la défaillance des
pipelines
Conclusion
Généralement, 90% des ruptures dans les tuyaux
sous pression sont dues à des concentrations de contraintes au voisinage
d'un défaut. Ces défauts se regroupent en cinq catégories:
les cratères de corrosion, les fissures, les éraflures, les
enfoncements ainsi que les défauts dits combinés
(enfoncement+éraflure) et fragilisation par hydrogène interne de
pipeline.
En matière de protection contre la corrosion, il est
possible d'agir sur le matériau lui-même (choix judicieux, formes
adaptées, contraintes en fonction des applications, &), sur la
surface du matériau (revêtement, peinture, tout type de traitement
de surface, &) ou sur l'environnement avec lequel le matériau est en
contact (inhibiteurs de corrosion).
41
CHAPITRE III:
Les inhibiteurs verts
contre la corrosion
CHAPITRE III Les inhibiteurs contre la
corrosion
43
III.1. Introduction
La définition d'un inhibiteur de corrosion, retenue par
la National Association of Corrosion Engineers (NACE) est la suivante : un
inhibiteur est « une substance qui retarde la corrosion lorsqu'elle est
ajoutée, à un environnement agressif, en faible concentration
» [37].Ainsi, l'inhibiteur doit présenter plusieurs
caractéristiques en particulier de pouvoir abaisser la vitesse de
corrosion d'un métal, sans affecter les caractéristiques
physiques, être efficace à faible concentration et être
stable en présence des autres constituants du milieu ou aux
différentes températures d'utilisation[38]. Un inhibiteur de
corrosion doit abaisser la vitesse de corrosion du métal tout en
conservant les caractéristiques physico-chimiques du milieu dans lequel
il est introduit. Il doit être stable à la température
d'utilisation, efficace à faible concentration, compatible avec les
normes de non-toxicité et peu onéreux. Comme il peut être
utilisé en vue d'une protection permanente ou temporaire [39].
III.2. Historique
Tout comme pour bien d'autres domaines, il est difficile de
déterminer l'origine exacte de l'inhibition considérée
comme une technologie à part. Néanmoins, il y a quelques
décennies, il a été observé que le
dépôt calcaire formé à l'intérieur des
conduites transportant certaines eaux naturelles protégeait cette
conduite ; plutôt que d'améliorer sans cesse la résistance
à la corrosion des conduites en agissant directement sur ces
dernières, il s'avère plus pratique d'ajuster les concentrations
minérales des solutions transportées, qui sont à l'origine
des dépôts calcaires « protecteurs ». En 1945, on
comptait moins de 30 papiers traitant de l'inhibition. Dans un article de,
Waldrip se référait à un rapport datant de 1943 au sujet
de sa discussion concernant la protection contre la corrosion des puits de
pétrole. De nombreux articles concernant l'inhibition ont
été rédigés durant la période couvrant 1945
à 1954 : ceux-ci traitaient entre autres de l'inhibition dans les
domaines de l'aviation, des chaudières, des circuits de refroidissement,
des moteurs diesel, des sels de déneigement, des raffineries de
pétrole, des pétroliers&. Les articles publiés durant
cette période témoignent d'un grand développement
technologique en matière d'inhibition. Durant les quarante
dernières années, un nombre croissant de résumés,
d'articles et autres ouvrages évoquant ce sujet a été
recensé : au total, en 1970, 647 articles traitant de l'inhibition sont
dénombrés. [40]
CHAPITRE III Les inhibiteurs contre la
corrosion
44
III.3. Moyens de protection contre la corrosion
La corrosion étant le résultat de l'action entre
deux partenaires, le métal ou l'alliage d'une part, et la solution
(réactif), d'autre part. Il sera impossible de lutter contre ce
phénomène, en agissant sur l'un ou l'autre des deux partenaires.
En ce qui concerne la solution, il est, la plus part du temps, impossible de
modifier sa nature. Seule l'addition de faibles quantités d'un corps
appelé inhibiteur de corrosion pourra être faite.
Généralement, il est plus facile d'agir sur la nature du
métal, par exemple, en utilisant un métal noble ou un alliage
inerte chimiquement ou passif dans le milieu considéré ou
protection par phosphatage.
Donc la protection contre la corrosion a pour but de garantir
une certaine durée de vie à un matériau pour un coût
minimal. Les méthodes essentielles de protection de prévention
contre la corrosion sont les suivantes [41].
1-Prévention par une forme adaptée des
pièces.
2- Prévention par un choix judicieux des
matériaux.
3- Protection par revêtements.
4- Protection électrochimique.
5- Protection par inhibiteurs de corrosion
III.3.1. Prévention par le choix du
matériau
Le choix du matériau doit principalement tenir en
compte de l'influence défavorable et des conditions de fonctionnement.
Il n'existe pas de métaux ou alliages qui ont une résistance
absolue à la corrosion, mais on connaît uniquement des
matériaux résistant à la corrosion dans certains milieux
agressifs. Le comportement à la corrosion n'est qu'un critère
parmi d'autres dans le choix des matériaux, bien qu'il s'avère
souvent, déterminant. La résistance à la corrosion est une
propriété du système métal-milieu et non du
métal seul. Le tableau ci-dessous indique la résistance
intrinsèque à la corrosion de quelques métaux purs dans
les différents milieux.
CHAPITRE III Les inhibiteurs contre la
corrosion
Tableau III.1: les métaux dans les
différents milieux [41].
Milieu
|
Fe
|
Cr
|
Ni
|
Cu
|
Al
|
Zn
|
Ti
|
Ta
|
Air humide
|
-
|
+
|
+
|
+
|
+
|
m
|
+
|
+
|
Eau froide naturelle aérée
|
M
|
+
|
+
|
+
|
-
|
+
|
+
|
+
|
Eau de mer
|
-
|
+
|
+
|
m
|
m
|
-
|
+
|
+
|
Acide non oxydant
|
-
|
m
|
m
|
+
|
-
|
-
|
+
|
+
|
Acide oxydant
|
-
|
+
|
m
|
-
|
-
|
-
|
+
|
+
|
Acide+ Cl-
|
-
|
+
|
m
|
-
|
-
|
-
|
M
|
+
|
Base + O2
|
+
|
+
|
+
|
+
|
-
|
-
|
+
|
m
|
Oxydation à haute température
|
M
|
+
|
+
|
-
|
-
|
-
|
M
|
-
|
+ : Bonne résistance, m : Résistance moyenne, - :
Mauvaise résistance
|
III.3.2. Protection par inhibiteurs de corrosion
Il consiste dans l'utilisation des substances chimiques dite
inhibiteurs de corrosion, qui, en les ajoutant en petites quantités
à l'environnement corrosif, réduisent la vitesse de corrosion du
métal par action sur le milieu ou sur la surface du métal
[42].
La protection par un inhibiteur de corrosion à la surface
du matériau peut être: une protection permanente ou une protection
temporaire (pendant une période, par exemple pendant le stockage)
III.3.3. Classement des inhibiteurs
Il existe plusieurs possibilités de classer les
inhibiteurs, celles-ci se distinguent les unes des autres de diverses
manières [43] : (Figure.III.1)
45
Anodique Cathodique Mixte
Par domaine
d'application
Milieu acide Milieu neutre Phases gazeuses
Par réaction partielle
Classement des inhibiteurs
Par mécanisme réactionnel
Adsorption
Passivation
Précipitation
Elimination de l'agent corrosif
CHAPITRE III Les inhibiteurs contre la
corrosion
46
Figure.III.1: Classement des inhibiteurs de
corrosion.
Des nombreuses substances présentent une action
inhibitrice, ces substances se distinguent selon [44-45] :
V' leur composition chimique (organique ou
inorganique).
V' leur mode d'action par adsorption ou
inhibiteurs passivant.
V' la nature électrochimique du processus
(anodiques, cathodiques ou mixtes).
Les inhibiteurs organiques représentent un groupe
très important d'inhibiteurs de corrosion, leur efficacité est
liée à la structure, à la concentration et aux
propriétés chimiques de la couche formée, leur action
réside dans le résultat de leur adsorption à la surface du
matériau. Après cette adsorption, ils ont une double action
ralentissant simultanément les processus anodique et cathodique.
III.3.4. La nature des molécules de l'inhibiteur
a-Inhibiteurs organiques
Au cours de cette dernière décennie, l'utilisation
d'inhibiteur organique a été largement plébiscitée
pour leurs propriétés inhibitrices remarquables. Les
molécules organiques sont promises à un développement plus
que certain en termes d'inhibiteur de corrosion.
CHAPITRE III Les inhibiteurs contre la
corrosion
Leur utilisation est actuellement préférée
à celle d'inhibiteurs inorganiques pour des raisons
d'écotoxicité essentiellement.
Les inhibiteurs organiques sont généralement
constitués de sous -produits de l'industrie pétrolière
[46]. Ils possèdent au moins un centre actif susceptible
d'échanger des électrons avec le métal, tel que l'azote,
l'oxygène, le phosphore ou le soufre.
Les inhibiteurs organiques de nature surfactives sont
considérés comme étant les plus efficaces et les plus
répandue. Ils sont avantagés par leur structure
intéressante, leur production facile, leur coût
modéré et leur toxicité faible [47].
Les molécules surfactives inhibitrices sont
constituées généralement d'une partie non polaire
hydrophobe relativement volumineuse, formant généralement une
longue chaîne hydrocarbonée pouvant contenir des noyaux
aromatiques et des liaisons multiples, et une partie polaire hydrophile,
constituée d'un ou plusieurs groupes fonctionnels à base
d'azote, de soufre ou d'oxygène [48] : amine (-NH2),
hydroxyle (-OH), mercapto (- SH), phosphonate (-PO3H2), sulfonate(-SO3H),
carboxyle (-COOH). La molécule se lie éventuellement à la
surface du métal par son groupement fonctionnel, alors que sa partie non
polaire, plus volumineuse, bloque partiellement la surface active. Ces
inhibiteurs de corrosion agissent par adsorption sur la surface des
métaux avant même d'intervenir dans les processus
réactionnels de corrosion pour en diminuer la vitesse.
47
Figure.III.2: Représentation
schématique des modes d'adsorption de molécules
organiques inhibitrices sur une surface métallique [49].
Plante vivace, herbacée de la famille des
rutacées atteignant environ 1m de haut à tiges ligneuses à
la base. Feuilles alternés d'un vert jaunâtre
découpées en segment de forme ovale-elliptiques et finement
glanduleuses, inflorescence terminal fleurs jaunes de plus de 1cm de
diamètre, formées de 1 ou 5 pétales et 1 sépale
groupées en corymbes et longuement frangés entre lesquels
s'étalent de fines étamines. La période de floraison est
de février-juin. Ruta chalepensis ne manque pas de d'originalité
mais elle a l'inconvénient de dégager une odeur
CHAPITRE III Les inhibiteurs contre la
corrosion
48
forte et très désagréable comme la rue
(Rut graveolens) [50]. Fruits aigus acuminés de 6 à 9 mm de
diamètre, grappes fructifères étalées [51].
Figure.III.3: Photos de la plante Ruta
Chalepensis : a) les feuilles, b) les fleurs. a-1 Composition chimique
de Ruta chalepensis
Une huile essentielle de Ruta chalepensis contient une dizaine de
substances (cétones. alcools, esters, terpènes) et un
hétéroside et la rutine (ou rutoside).
Les composants majeurs sont: 2-undecanone, 2-nonanone, 2-nonyl
acetate, 2decanone, 2-nonanol, 2-undecanone, 2-undecanol et 2-tridecanone [51].
La composition chimique de l'huile essentielle de Ruta chalepensis est
représentée dans le tableau suivant :
Tableau.III.2: La composition chimique de
l'huile essentielle de Ruta chalepensis [52].
Composition
|
Pourcentage (%)
|
a--pinène
|
0.1
|
Limonèlle / 1-8-cinéole
|
0.1
|
y --terpinène
|
0.1
|
p-cymène
|
0.1
|
6-methyl-5-heptane-2-one
|
0.1
|
Gurjunène
|
-
|
2-nonanone
|
13.8
|
2-nonyl acétate
|
15.3
|
2-dèe anone
|
2.8
|
Campine
|
0.7
|
CHAPITRE III Les inhibiteurs contre la
corrosion
49
2-nonanol
|
2.1
|
Linaloi
|
0.2
|
2-undécanone
|
47.7
|
2-imdécanol
|
2.5
|
2-dodécanone
|
2.2
|
2-tridécanone
|
1.0
|
Elemol
|
0.6
|
Thymol
|
0.9
|
a-2 Propriétés des inhibiteurs
D'une manière générale un inhibiteur doit
:
y' abaisser la vitesse de corrosion d'un métal, sans en
affecter les caractéristiques
physico chimiques, en particulier la résistance
mécanique (par exemple, risque de
fragilisation par l'hydrogène en milieu acide) ;
y' être stable en présence des autres constituants
du milieu, en particulier vis-à-vis des
oxydants ;
y' être stable aux températures d'utilisation ;
y' être efficace à faible concentration ;
y' être compatible avec les normes de non-toxicité
;
y' Être peu onéreux [53].
a-3 L'utilisation des inhibiteurs
Les inhibiteurs ont plusieurs domaines traditionnels
d'application :
y' Le traitement des eaux (eaux sanitaires, eaux des
procédés industriels, eaux de chaudières, etc.) ;
y' L'industrie du pétrole : forage, extraction,
raffinage, stockage et transport, dans cette industrie, l'utilisation des
inhibiteurs de corrosion est primordiale pour la sauvegarde des installations
;
y' Les peintures où les inhibiteurs de corrosion sont des
additifs assurant la protection anticorrosion des métaux.
y' La protection temporaire des métaux, que ce soit
pendant le décapage acide, le nettoyage des installations ou le stockage
à l'atmosphère (inhibiteurs volatils,
CHAPITRE III Les inhibiteurs contre la
corrosion
incorporation aux huiles et graisses de protection temporaire)
ou pour le traitement des huiles de coupe [54].
ü b- Inhibiteurs minéraux
Les inhibiteurs minéraux sont utilisés le plus
souvent en milieu proche de la neutralité, voire en milieu alcalin, et
plus rarement en milieu acide. Les produits se dissocient en solution et ce
sont leurs produits de dissociation qui assurent les phénomènes
d'inhibition (anions ou cations). Les inhibiteurs minéraux sont de moins
en moins utilisés en raison de leur toxicité. Leur emploi se
limite à certains systèmes en circuit fermé [55].
III.4. Comportement des inhibiteurs dans des milieux
acides
Dans les milieux acides, les inhibiteurs les plus
fréquemment utilisés sont des molécules de type organique.
Ces inhibiteurs agissent d'abord par adsorption à la surface des
métaux, avant même d'intervenir dans le processus
réactionnel de corrosion pour en diminuer la vitesse. De plus, ces
inhibiteurs exigent un groupe polaire par lequel la molécule peut
s'attacher à la surface métallique. Ceux-ci incluent les groupes
organiques (N, amine, S et OH). La taille, l'orientation et la forme de la
molécule sont des paramètres déterminants dans
l'inhibition de la corrosion [56]. L'adsorption de la molécule organique
se produit parce que l'énergie d'interaction entre la surface du
métal et celle -ci est plus grande que l'énergie d'interaction
entre le métal et les molécules d'eau. L'inhibition de la
corrosion au moyen des composés organiques résulte
généralement de leur adsorption à la surface du
métal. Le phénomène peut être mis en évidence
par moyens d'investigation tels que la microscopie et l'analyse de surface. La
liaison entre l'espèce adsorbée et la surface métallique
peut être essentiellement de deux types : électrostatique ou
chimique. Il faut ajouter la possibilité de complexes de coordination
[57].
50
CHAPITRE III Les inhibiteurs contre la
corrosion
51
Figure.III.4: Mode d'adsorption des
inhibiteurs sur la surface métallique. (a) blocage des
sites CATHODIQUES, (b) blocage des sites ANODIQUE [54].
III.4.1. Condition d'utilisation des inhibiteurs en milieu
acide
Le choix d'un inhibiteur ou d'une formulation inhibitrice
dépend d'abord de la nature du métal à protéger et
de l'acide utilisé pour le traitement, ainsi que des conditions dans
lesquelles cet acide fonctionne (température, vitesse
d'écoulement&&.). A côté de leurs
propriétés protectrices intrinsèques, les inhibiteurs de
la corrosion acide des métaux doivent vérifier un certain nombre
de critères:
y' Protéger le métal contre la
pénétration de l'hydrogène conduisant à sa
fragilisation.
y' Rester efficaces en présence de quantités
croissantes de produits de dissolution du métal et de ses oxydes dans
l'acide par exemple.
y' Un inhibiteur devrait assurer une bonne
mouillabilité à la surface et avoir les propriétés
d'un agent moussant.
Ces deux propriétés n'étant
généralement pas assurées de manière satisfaisantes
par l'inhibiteur, il est de pratique courante d'ajouter un agent mouillant
à la formulation (tensioactif) [58].
CHAPITRE III Les inhibiteurs contre la
corrosion
52
III.4.2. Principaux inhibiteurs organiques du milieu
acide
Trois classes de composés organiques sont essentiellement
utilisées dans le cas de
l'inhibition en milieu acide :
y' Molécules à centre actif azotés,
y' Molécules à centre actif soufré et
y' Composés contenant de l'oxygène [59].
III.5. Mécanisme d'action électrochimique
Dans la classification relative au mécanisme d'action
électrochimique, on différencie les inhibiteurs selon leur
influence sur la vitesse des réactions électrochimiques
partielles, on peut distinguer [60]:
y' Les inhibiteurs anodiques diminuant la densité de
courant partiel anodique et déplaçant le potentiel de corrosion
dans le sens positif.
y' Les inhibiteurs cathodiques diminuant la densité de
courant partiel cathodique et déplaçant le potentiel de corrosion
dans le sens négatif.
y' Les inhibiteurs mixtes diminuent la vitesse des deux
réactions partielles, mais modifient peu le potentiel de corrosion.
Protection cathodique protection anodique
Figure.III.5: Mécanismes d'action
électrochimique des inhibiteurs.
III.6. Mécanisme d'action interfaciale
C'est le troisième mode de classement des inhibiteurs,
qui différencie ceux-ci à partir de leur mode de fixation sur la
surface métallique. Les inhibiteurs d'adsorption, c'est-à-dire
ceux qui agissent en formant des films de molécules adsorbées
à la surface du métal, sont plutôt utilisés en
milieu acide, alors que les inhibiteurs formant des films tridimensionnels de
produits de réaction sont spécifiques des milieux neutres ou
alcalins. Il existe cependant
CHAPITRE III Les inhibiteurs contre la
corrosion
53
des exceptions à ces règles de comportement et
par exemples, certaines molécules organiques agissent par simple
adsorption à la surface du métal (amines filmantes pour la
protection de l'acier) en milieu aqueux de pH neutre [60].
III.7. Adsorption des molécules inhibitrices
à la surface
Plusieurs études ont été
réalisées afin de bien comprendre, le phénomène
l'adsorption des inhibiteurs à la surface du métal : Selon Abd El
Rehim et al [61], l'adsorption des molécules d'inhibiteur, à
partir des solutions aqueuses, peut être considérée comme
un processus d'une quasi substitution entre le composé organique dans la
phase aqueuse Org (aq) et les molécules d'eau adsorbées à
la surface de l'électrode, H2O(ads). Ashassi et al, et Abdel-Gaber et
al, supposent que les inhibiteurs s'adsorbent à la surface, en
remplaçant les molécules d'eau adsorbées
déjà à la surface du métal, qui se combinent par la
suite, avec les ions Fe2+ et forment ainsi des complexes d'inhibiteurs
métalliques [62-63].
III.8.Isothermes d'adsorption
Les isothermes d'adsorption sont très importantes dans
la détermination du mécanisme des réactions
organo-électrochimiques. Les plus connus sont les isothermes de:
Langmuir, Frumkin, Hill de Boer, Parsons, Temkin, Flory --Huggins et Dhar
--Flory Huggins et Bockris -- Swinkels [64].
III.9. Influence de la température sur l'inhibition
de corrosion
L'influence de la température sur l'efficacité
des inhibiteurs, notamment en milieu acide a fait l'objet de plusieurs
articles[64].Gomma [65-66], a étudié l'effet de la
température sur l'efficacité de plusieurs inhibiteurs de
corrosion utilisés soit pour la protection de l'acier (par les acides
tartarique et/ou malique en présence ou non de cations fer dans
l'intervalle 3555°C), soit pour la protection du cuivre (par le
benzotriazole dans l'acide sulfurique dans l'intervalle 30-65°C). Ces
études ont révélé une diminution du pouvoir
protecteur de l'inhibiteur avec l'augmentation de la température.
Chetouani et al, [67-68], ont abouti aux mêmes constatations lors de
leurs essais sur l'action inhibitrice de composés organiques de type
bipyrazolique et de dérivés de la pyridazine sur la corrosion du
fer pur en milieu acide dans l'intervalle de température 20-80°C.
Dans ces études, la dépendance, de type Arrhenius,
observée entre le courant de corrosion et la température,
CHAPITRE III Les inhibiteurs contre la
corrosion
54
III.10. Méthodes d'études des inhibiteurs de
corrosion
Les méthodes d'études des inhibiteurs de
corrosion sont celles de la corrosion d'une manière
générale, qu'elles soient électrochimiques ou non [64].
III.10.1. Méthode gravimétrique
C'est l'une des méthodes les plus anciennes et directe
pour évaluer la vitesse d'un processus de corrosion. Elle
présente l'avantage d'être d'une mise en oeuvre simple, de ne pas
nécessiter un appareillage important, mais ne permet pas l'approche des
mécanismes mis en jeu lors de la corrosion. Son principe repose sur la
mesure de la perte de poids AP subie par un échantillon de surface S,
pendant un temps t d'immersion dans une solution corrosive maintenue à
température constante, en absence et en prés ence d'un
inhibiteur.
III.10.2. Méthodes électrochimiques
Les essais électrochimiques apportent
d'intéressantes informations quant au mécanisme d'action de
l'inhibiteur, et dans la mesure où elles sont correctement
interprétées, sur la vitesse des processus de corrosion à
l'instant où est faite la mesure, ce qui rend de toute façon
nécessaire une étude en fonction du temps [43].
Les méthodes électrochimiques peuvent être
classées en deux catégories :
-Méthodes stationnaires
-Méthodes transitoires
III.10.3. Méthodes Stationnaires
Les méthodes stationnaires permettent d'étudier
un système se trouvant dans un état quasiment d'équilibre
thermodynamique, elles prennent en compte tous les couples redox dans la
solution [64].
III.10.4. Mesure du potentiel de corrosion
Lorsqu'un matériau métallique est immergé
dans une solution aqueuse, il prend un potentiel appelé potentiel libre,
potentiel mixte, potentiel d'abandon ou potentiel de corrosion. Il correspond
à la différence de potentiel entre la solution et le
métal. Ce potentiel est mesuré par rapport à une
électrode de référence, il est défini par
l'égalité des vitesses des
CHAPITRE III Les inhibiteurs contre la
corrosion
55
réactions élémentaires d'oxydation (ia)
et de réduction (ic) qui se produisent à la surface du
matériau lorsqu'il est immergé dans la solution [69,70].
La détermination de cette tension est indispensable
avant chaque mesure électrochimique, son évolution dans le temps
fournit d'un côté, des informations préliminaires sur la
nature des processus en cours, à l'interface
métal/électrolyte : corrosion, passivation, etc., et traduit la
cinétique d'évolution du matériau vers un état
stationnaire d'autre côté. Elle renseigne aussi, sur la nature du
mode d'action de l'inhibiteur (anodique, cathodique ou mixte) suivant le sens
d'évolution du potentiel par rapport au potentiel mesuré en
absence d'inhibiteur. Si l'inhibiteur est à caractère mixte, pas
ou peu de variation est observée [68,71].
III.10.5. Méthode de Tafel
Cette méthode permet de déterminer d'une
façon précise les paramètres électrochimiques d'un
métal au contact d'un électrolyte à savoir: la vitesse
instantanée de corrosion (Icorr), le potentiel de corrosion
(Ecorr), les pentes de Tafel [72].
Figure III.6: Détermination des
paramètres électrochimiques à partir des droites de Tafel
[72].
III.10.6. Méthode de la résistance de
polarisation (RP)
Cette méthode présente l'avantage de faire
intervenir la courbe de polarisation au voisinage immédiat du potentiel
de corrosion du métal dans la région où cette courbe est
linéaire, Si les mesures sont faites au voisinage du potentiel de
corrosion, la résistance de polarisation peut être
déterminée par la loi de Stern et Geary [73].
CHAPITRE III Les inhibiteurs contre la
corrosion
III.11. Les étapes essentielle pour injection les
inhibiteurs
Il ya plusieurs inhibiteur synthétique par exemple
inhibiteur a base méthanol l'objectif du système d'injection du
méthanol est de:
- Dépoter le méthanol des camions citerne.
- Stocker le méthanol en toute sécurité sous
une couverture d'azote.
- Distribuer le méthanol sous pression aux points
d'injections dans les trains de
traitement.
L'injection de méthanol peut être exigée
pour empêcher la formation de la glace ou des hydrates dans la tuyauterie
du procédé et les équipements soumis à des
températures basses.
L'injection de méthanol n'est pas utilisé de
façon continue mais elle se fait dans des circonstances anormales ou
à chaque fois qu'il y a formation d'hydrate dans le système. Une
pression différentielle excessive à travers les échangeurs
froids ou le mauvais fonctionnement des vannes de contrôle à basse
température sont des indications possibles de formation d'hydrate.
Les éléments des équipements suivants sont
inclus dans le système d'injection du méthanol :
-Pompe de déchargement du méthanol
-Ballon de stockage du méthanol
-3 Pompe d'injection du méthanol (2pompe travail et 1
pompe en repo, 3/8)
56
CHAPITRE III Les inhibiteurs contre la
corrosion
Figure III.7: (a) Point d'injection de
l'inhibiteur de corrosion au niveau du puits, (b) Pompe doseuse responsable
à injecter l'inhibiteur de corrosion.
57
CHAPITRE III Les inhibiteurs contre la
corrosion
Conclusion
Les inhibiteurs de corrosion constituent un moyen de lutte
récent contre la corrosion des métaux et des alliages ;
l'originalité de cette méthode provient du fait que le traitement
anticorrosion ne se fait pas sur le métal lui-même, mais par
l'intermédiaire du milieu corrosif.
Les molécules inhibitrices peuvent agir suivant
différents mécanismes, leur conférant ainsi des
performances d'inhibition fonction du milieu d'étude.
Les inhibiteurs à base de groupements amines ou
d'acides carboxyliques, présentent des pouvoirs protecteurs
satisfaisants pour les alliages ferreux et les aciers, mais ces derniers sont
très onéreux et toxiques d'où le développement de
production des inhibiteurs verts extraits de plantes. Notre étude se
base sur l'effet inhibiteur de la plante Ruta Chalpensis dans l'acide
Chlorhydrique.
58
CHAPITRE IV:
Etude expérimentale
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
IV.1. Introduction
Cette étude s'inscrit dans le cadre du projet entre
l'entre UHBC et Sonatrach, devise TRC. Ce projet a pour objectif la
préparation à l'utilisation du réseau de pipelines
existant lié au transport du gaz naturel, pour le transport conjoint du
mélange de ce dernier avec de l'hydrogène. L'hydrogène
étant un nouveau vecteur énergétique durable qui a un
champ d'application en pleine expansion à ce jour. Cette démarche
a été effectuée au sein du Laboratoire de Physique
Théorique et de Physique des Matériaux (LPTPM) de Chlef.
Cette étude a pour but la vérification de
l'effet de l'hydrogéné sur le pipeline. Finalement nous avons
proposé comme une solution ce problème par protection inhibiteur
a partir de l'essai de résilience sur l'acier X52.
La problématique de l'étude étant
définie, nous exposerons dans ce chapitre les méthodes
d'étude de la corrosion en laboratoire en simulant le
phénomène de dégradation de l'acier par corrosion et en
présentant le matériel adéquat, bien que les conditions de
terrain ne puissent pas être reproduites intégralement. Cette
étude sera complétée par l'exposition de l'acier dans des
milieux corrosifs en présence des inhibiteurs de corrosion.
Dans un premier temps, les matériaux
étudiés seront présentés en regard de leur
composition chimique, microstructure, et leurs caractéristiques
mécaniques. Dans une seconde étape, les conditions
expérimentales relatives au milieu de test, qui ont été
définies sur la base des indications du contexte industriel et des
méthodes d'études sur la corrosion en laboratoire de Génie
des Procédés d'Université de Hassiba Benbouali Chlef.
59
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
60
IV.2. Présentation de matériau
Le matériau de notre étude est un acier au
Carbone-Manganèse utilisé pour le transport des hydrocarbures
à une pression de 70 bars, de dénomination API 5L-X52. Il
répond à la spécification imposée par la norme API
5L. Le Tableau 1 représente la composition chimique de notre acier
utilisé.
5L: Pour les qualities normales.
5L X: Pour les qualities a haute résistance.
2.1. Composition chimique
La Figure IV.1 représente la machine de
Spectromètre pour indiquer la composition chimique et la nuance de
l'acier. Cette machine se retrouve ou sein de BCR. Elle est liée avec un
ordinateur qui nous permet d'obtenir les valeurs des compositions chimiques.
Figure IV.1: Spectromètre de masse.
On présenté la composions chimique qui sont obtenus
par la machine Spectromètre dans le tableau suivant:
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
Tableau IV.1 : Composition chimique de l'acier
API5L X 52 (proportions massiques en %).
Elément chimique
|
Symbole
|
Poids en %
|
Carbone
|
C
|
0.18
|
Silicium
|
Si
|
0.0332
|
Magnésium
|
Mn
|
0.406
|
Phosphate
|
P
|
0.0002
|
Soufre
|
S
|
0.0002
|
Chrome
|
Cr
|
0.0091
|
Nickel
|
Ni
|
0.0137
|
Molybdène
|
Mo
|
0.0017
|
Aluminium
|
Al
|
0.0511
|
Cuivre
|
Cu
|
0.0241
|
Vanadium
|
V
|
0.0015
|
Titane
|
Ti
|
0.0016
|
Tungstène
|
W
|
0.0015
|
Niobium
|
Nb
|
0.002
|
Palladium
|
Pb
|
0.002
|
Bore
|
B
|
0.006
|
Fer
|
Fe
|
99.3
|
Apres les compositions chimique on va introduite les compositions
dans un logiciel (La clé des aciers 2013) et déterminer
automatiquement la nuance de cette aciers.
2.2. Propriétés mécanique
Les propriétés mécaniques de l'acier X52
dans la direction longitudinale, on peut les déterminées à
partir des essaies sur les éprouvettes selon la norme française
NF EN 100002-1.
61
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
62
On a fait l'essai de traction au niveau de SPA MAGHREB TUBE
à Attaf. L'éprouvette utilisée est
représenté dans la Figure suivante:
Figure IV.2: L'eprouvette et la machine de
traction.
Tableau IV.2: Dimensions des
éprouvettes de traction [mm] selon la norme API 5L [9].
Acies APIX52
|
L1
|
L2
|
B
|
C
|
d
|
e
|
R
|
Dimension [mm]
|
120
|
50
|
8
|
25
|
30
|
4
|
12
|
Sur le tableau siuvant, les resultats de l'essai de tracion
représentent les caracterestiques mécaniques de l'acier X52 :
Tableau IV.3: Propriétés
mécaniques de l'acier X52.
Module d'Young [GPa]
|
La force de rupture [kN]
|
La force max [kN]
|
Limite
d'élasticité( Re) [MPa]
|
Limite de plastique [MPa]
|
Allongement A%
|
n
|
K
|
203
|
104.28
|
150.77
|
410.55
|
593.59
|
32
|
0.164
|
876
|
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
VI.3. Procédure expérimental 3.1.
Coté Chimique
On a pris 28 éprouvettes de dimension normalisée
au niveau de laboratoire de chimie au seine de UHBC, on a préparé
deux solutions qui se composent de :
V' HCl pure a 100 %.
V' HCl 90 % avec 10% d'inhibiteur vert (Ruta
Chalepensis).
Il y avait plusieurs milieux forte acidité qui sont
considères comme des acides agressifs tels
que : acide chlorhydrique, acide sulfurique, acide
nitrique&&.
Mais on a choisis l'utilisation des solutions HCl dans notre
recherche vu :
V' son influence sur les éprouvettes
à travers une corrosion très rapide.
V' Elle se caractérise par une forte
acidité avec Ph=1.5 environ.
a-Préparation de solutions
inhibitrices:
Les chimistes prennent la même solution d'inhibiteur
vert (Ruta Chalepensis) avec des différentes faibles concentrations, ils
ont remarqué que la solution de concentration égale au 10% est
considérée comme le milieu le plus favorisé contre la
corrosion et cela expliqué sur le tableau qui se suit:
63
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
64
Tableau IV.4: Valeurs extraites des courbes du
potentiel libre pour l'extrait du Ruta Chalepensis [72].
Concentration
|
Températures
|
Les valeurs de l'OCP
|
Milieu HCl
|
H2SO4
|
0%
|
20°C
|
-0,5
|
-0,65
|
35°C
|
-0,62
|
-0,57
|
50°C
|
-0,60
|
-0,595
|
65°C
|
-0,64
|
-0,60
|
80°C
|
-0,90
|
-0,59
|
5%
|
20°C
|
-0,137
|
-0,625
|
35°C
|
-0,62
|
-0,63
|
50°C
|
-0,61
|
-0,675
|
65°C
|
-0,641
|
-0,70
|
80°C
|
-0,80
|
-0,70
|
10%
|
24°C
|
-0,52
|
-0,625
|
35°C
|
-0,68
|
-0,67
|
50°C
|
-0,70
|
-0,675
|
65°C
|
-0,705
|
-0,85
|
80°C
|
-0,70
|
-0,715
|
20%
|
20°C
|
-0,65
|
-0,725
|
35°C
|
-0,67
|
-0,63
|
50°C
|
-0,70
|
-0,675
|
65°C
|
-0,70
|
-0,70
|
80°C
|
-0,70
|
-0,675
|
30%
|
20°C
|
-0,65
|
-0,525
|
35°C
|
-0,66
|
-0,655
|
50°C
|
-0,39
|
-0,705
|
65°C
|
-0,69
|
-0,908
|
80°C
|
-0,60
|
-0,685
|
La seule différence, entre les deux milieux, reste au
niveau des valeurs de l'OCP qui sont plus faibles dans le milieu sulfurique que
dans le milieu chlorhydrique. Qui ont retrouvé la concentration optimale
est égale à 10%.
b- Les étapes expérimentales
Mettre la résine sur toute la surface de
l'éprouvette sauf la surface de l'entaille par ce que notre étude
concerne la fissure de l'éprouvette.
Emerger chaque 3 éprouvettes dans un bicher contenant la
solution de HCl, HCl+10% d'inhibiteur verts selon le tableau correspondant aux
jours d'émersion des éprouvettes:
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
Tableau IV.5: Planning d'immersion les
éprouvettes dans les solutions.
|
1 er jour
|
16 e jour
|
7 e jour
|
16 e jour
|
14 ejour
|
Emerger dans la solution
|
HCl
|
3 éprouvettes
|
3 éprouvettes
|
3 éprouvettes
|
3 éprouvettes
|
Enlèvement
|
HCl+10%
|
3 éprouvettes
|
3 éprouvettes
|
3 éprouvettes
|
3 éprouvettes
|
Enlèvement
|
Après 50 jours environ, on enlève 28
éprouvettes à soumettre aux essais de résilience.
3.2. Essais de résilience
3.2.1. Etude théorique
Dans le but de déterminer l'énergie
absorbée à la rupture, résilience KCV, facteur
d'Intensité de Contraintes critique KIC, on a
réalisé des essais Charpy. La grandeur mesurée dans ces
essais est la résilience correspondant à une énergie
absorbée par unité de surface [J/cm2].
1- couteau, 2- éprouvette en V, 3- appuis [74].
Figure IV.3: Schéma de fonctionnement
de flexion par choc.
65
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
66
3.2.2. Principe de l'essai de Charpy
Le but de l'essai Charpy, dit aussi essai de flexion par choc
Charpy, est de mesurer la résistance d'un matériau à une
sollicitation dynamique. Pour cela, une éprouvette entaillée est
posée sur deux appuis et est rompue sous l'action du marteau d'un
pendule qui vient la solliciter en son centre sur la face opposée
à l'entaille [75].
La grandeur obtenue est une énergie, différence
entre l'énergie initiale et finale du pendule. Après correction
des pertes dues au frottement, on obtient l'énergie nécessaire
à la déformation et à la rupture de l'éprouvette,
(Kv), dont on déduit la résilience KCV, énergie de
rupture, (Kv), divisée par la section nominale à l'endroit de
l'entaille. Cette grandeur s'exprime en Joules par cm2. La
résilience n'est pas une grandeur intrinsèque au matériau,
mais fonction de la géométrie de l'entaille [35-75].
L'énergie de la rupture (Kv) est représentée
par l'expression suivant :
= .( - ) -
: Energie absorbée par frottement du pendule,
: Energie absorbée par la déformation des
appuis,
: Energie cinématique absorbée par
l'éprouvette,
: Hauteur initiale du marteau,
: Hauteur finale du marteau,
: Poids (marteau + bras).
Le mouton pendule de Charpy se compose d'un couteau
fixé sur un marteau, qui oscille dans un plan vertical autour d'un axe.
Une partie de l'énergie emmagasinée dans la chute du pendule est
utilisée pour rompre l'éprouvette. Le centre de gravité du
pendule est toujours très voisin de l'arête du couteau du pendule
[75], Figure IV.4.
Pour exécuter l'essai Charpy, le couteau est
écarté de la verticale d'une hauteur h0 correspondant à
une énergie de départ (en général proche de W0 =
300 joules). On libère le couteau, qui dans sa chute, en passant
à la verticale, rompt l'éprouvette. On mesure alors la hauteur h1
à laquelle remonte le pendule pour calculer l'énergie non
absorbée W1. L'énergie absorbée par l'éprouvette
est représentée par la différence W0 - W1 [75].
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
Avec:
= . et = .
67
Figure IV.4: Description du mouton-pendule
Charpy et du positionnement de l'éprouvette selon la norme NF EN
10045-1 [76].
Dans la figure IV.5 représentation de
l'éprouvette, essai de Charpy avec les dimensions selon la norme
européenne [75].
(w est la largeur de l'éprouvette, b le ligament)
Figure IV.5: Dimension d'éprouvette
Charpy V [75].
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
Le tableau suivant représente les dimensions de
l'éprouvette d'entaille en V selon la norme: Tableau IV.6:
Dimension de l'éprouvette en V.
l'éprouvette d'entaille V
|
L
|
B
|
b
|
W
|
ô
|
A
|
P
|
Dimension (mm)
|
55
|
10
|
8
|
10
|
45°
|
2
|
0.25
|
3.3.3. Critère énergétique pour
déterminer la ténacité à partir d'essai
Charpy
La ténacité est proportionnelle au travail
surfacique de rupture. Ce travail surfacique est défini comme
étant le travail de rupture KV par unité de surface au ligament
w.b. Ce travail surfacique de rupture est précisément la
résilience.
=
(IV.2)
La valeur KIC est déterminée en
utilisant l'équation suivante :
On va calculer la Facteur d'intensité de contrainte
KIC [Joule /mm2] on a utilise la loi suivant:
= 0,222. / . (IV.3)
Re : La limite d'élasticité [N/mm2].
Kv: L'énergie absorbée par éprouvette
[J].
De nombreuses études avaient pour but de corréler
l'énergie de rupture Kv à la ténacité KIC.
Cependant, en raison de l'importante différence entre les essais de
résilience et de ténacité, ces corrélations doivent
être utilisées avec beaucoup de précaution. Le tableau
suivant présente les principales corrélations disponibles dans la
littérature:
68
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
Tableau IV.7: Différents modèles
de corrélation - [77,78].
Identification du modèle
|
Corrélation entre KIC et Kv
|
Conditions de validité déterminées par
les auteurs
|
Barsom et Rolf
|
(
|
)
|
=
|
6,47. (100.
|
-
|
1)
|
770d Re d1720 96d K1c d270 22d Kv d121
|
Barsom et Rolf
|
|
|
|
= 0,222. /
|
|
|
Acier à moyenne résistance pour appareils
à pression
|
Barsom
|
|
|
|
= 0,65.
|
|
|
Acier de construction à moyenne résistance
250d Re d 950
|
Sailors et Corten
|
|
|
|
= 14,6.v
|
|
|
Acier à moyenne résistance
|
Sanz
|
|
|
|
= 19.v
|
|
|
300d Re d1000
Kv< 80J
Cristallinitée 80 à 85% à Tk28
|
Girenko et Lyndin
|
|
=
|
|
0,1
. .
|
-
|
15
|
Métal fondu
(A : allongement)
|
2.
|
69
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
70
3.3. Préparation du matériau
Les essais de résilience ont été
réalisés sur des éprouvettes extraites du même tube.
Enlèver une plaque de 400 mm carre de pipe de dimension 1200 mm Pouces
et de épaisseur 10 mm (a), en suite tracer les éprouvettes dans
le sens longitudinal de tube et couper avec un ciaméteau
métallique(b), et puis usiner au laboratoire des essais
mécaniques de l'entreprise Maghreb Tube sur une fraise(c), pour avoir la
géométrie final selon la norme NF EN 10045-1 [76].
Les étapes à suivre qui nous permet d'avoir les
éprouvettes normalisées:
(a) (b) (c)
Figure IV.6 : Les étapes pour
prélevées les éprouvette dans le sens longitudinal.
Chaque éprouvette a été entaillée
au milieu en forme de V dans un entailleuse manuelle pour essais de marteau
Charpy.
(d) (e) (f)
Figure IV.7 : Machine d'en tailleuse manuelle
pour essais Charpy.
Cette machine manuelle pour essais Charpy produit des entailles
pour les essais Charpy en 9 V > et en 9 U > sur des éprouvettes
pré-usinées, le principe de fonctionnement la broche est
montée
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
dans un élément de support carré et elle est
sécurisée en haut et en bas par des dispositifs de serrage. Des
vis de réglage intégrées dans le corps de la machine
permettent d'obtenir la profondeur et la position souhaitées de
l'entaille sur l'éprouvette. Le réglage de ces vis permet de
répéter les processus sur l'échantillon successif. La
broche peut facilement être enlevée pour l'aiguiser ou pour la
remplacer afin de produire une entaille de type différent.
Nous avons fait les essais de résilience dans
laboratoire à Université de Hassiba Benbouali de Chlef sur une
machine d'essai Charpy de type « BROOKS MAT21 IT3U» en
conformité avec la norme européen.
71
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
Marteau
Cadran angulaire
Deux bras pour exécuter l'essai
Bras de freinage
Emplacement d'éprouvette
(a)
Appuis
Eprouvette entaillée
Couteau de marteau
72
(b) (c)
Figure IV.8 : Mouton Charpy utilisé.
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
IV.4. La dureté [79,80] IV.4.1.
Introduction
L'essai de dureté est souvent utilisé, se
caractérise la résistance qu'un matériau opposé
à la pénétration d'un corps dur. Ainsi, pour des
conditions expérimentales données, la dureté du
matériau sera d'autant plus grande que la pénétration du
corps sera faible.
L'essai de dureté consiste à créer une
empreinte sur une pièce par un pénétrateur soumis à
une force déterminée. C'est un moyen de contrôle non
destructif, utilisé en contrôle final. Il est possible d'obtenir,
à partir d'un indice de dureté, une bonne approximation de la
résistance à la traction [35].
Il existe trois principaux types d'essais de dureté,
qui différent essentiellement par la forme du pénétrateur
: l'essai Brinell, l'essai Vickers et l'essai Rockwell [75]:
Le pénétrateur est une bille extra-dure de
diamètre D. On la pose sur l'échantillon à étudier,
et on exerce sur elle une force F pendant un temps donné t
Fig
La dureté est ensuite calculée comme le rapport
entre F (exprimée en Kgf) et la surface Se (exprimée en
mm2) de la calotte sphérique ainsi formée [75]:
73
La surface peut être facilement calculée à
partir du diamètre de l'empreinte. La valeur de la charge peut atteindre
3000Kg, et le diamètre D de la bille est en général 5 ou
10 mm. Dans
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
74
l'essai Rockwell, le pénétrateur est soit une
bille, soit un cône de diamant d'angle au sommet 120°, avec une
extrémité sphérique de 0,2 mm de diamètre. On ne
mesure plus la surface de l'empreinte, mais sa profondeur. On applique en
général une précharge d'environ 10 Kg avant l'essai, et on
mesure l'évolution de la profondeur de l'empreinte lors du passage
à la charge totale. La valeur de la dureté est notée HR,
avec un indice supplémentaire donnant le type de bille ou cône
utilisé et la charge F utilisée.
Figure IV.10: Principe de l'essai de
dureté ROCKWELL.
Dans l'essai Vickers (Figure IV.11), le
pénétrateur est une pyramide en diamant à base
carrée dont l'angle au sommet est 136°. L'empreinte formée
est donc pyramidale.
Si (Se) est la surface latérale de cette empreinte
exprimée en mm2, (d) sa diagonale en mm et (F) la force
appliquée en Kgf, la dureté est donnée par :
= = 1,8544. (IV.5)
La charge utilisée est en général
comprise entre 5 et 120 Kg. Toutefois, il est possible de faire des essais dits
de microdureté avec des charges n'excédant pas 100g, si l'on veut
étudier une zone très locale du matériau. Ces essais sont
alors réalisés et analysés sous microscope.
La charge utilisée est en général
comprise entre 30 KN. Toutefois, il est possible de faire des essais dits de
microdureté avec des charges n'excédant pas 100g, si l'on veut
étudier une zone très locale du matériau. Ces essais sont
alors réalisés et analysés sous microscope.
En générale, on choisi la dureté en type de
matériau:
HB : pour le matériau brut.
HV : pour le matériau plus dur.
HRC : pour le matériau amélioré comme les
aciers traité thermiques.
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
Notre travail a pour but de mesurer la dureté de
matériaux d'etude, la dureté HV par ce que le matériau X52
5L plus dur.
Pénétrateur : Pyramide en diamant de base
carrée et d'angle au somment entre deux faces opposées
égale à 136°.
Figure IV.11: Essai de dureté
Vickers.
IV.4.2. Essais d'indentation
Nous avons préparé de petits échantillons
à partir des éprouvettes rompues par mouton pendule
Charpy. Nous avons choisi quatre échantillons:
V' sens longitudinal;
V' sens transversal;
V' éprouvette immergée dans une
solution de HCl (50 jours);
V' éprouvette immergée dans une
solution HCl+10% d'inhibiteur vert (50 jours).
75
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
4.2.1. Les étapes essentielle pour prépare
les échantillons
ü Les échantillons ont été
coupés pour les rectifiers.
ü Mettre les échantillons dans un moule contient une
solution résultant de Technovite poudre et liquide qui sera très
dure après que elle que minute et démoulé l'ensemble de
échantillons et Technovet ;
76
Figue V.: es écatos das e tecovite.
ü Les échantillons sont passés successivement
sur différents papiers dont les grains ont une finesse
décroissante avec un papier verre Polisseuse à trois partie
(280,320 et 400F) ;
280 320 400F
Figure IV.13: Papier fer polisseuse
gradée.
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
77
ü Polisseuse final avec oxyde aluminium AL2O3
(Master prep poloshing susponsion 0.05um) pour laissé la surface comme
miroir pour regardez bien le structure.
AL2O3
Figure IV.14: Polisseuse final avec oxyde
aluminium.
Dans cet essai, nous avons utilisé la dureté HV30,
(Figure.4.15), en appliquant une force 30 Kp sur une pyramide à base
carrée en diamant d'angle au sommet 136°.
Figure IV.15: Appareille de contrôle de
dureté HV.
-Les étapes essentielles pour faire l'essai de
dureté HV30 :
Allumer la lampe de service en tournant le bouton de
fonctionnement. Apres avoir préparé
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
78
l'échantillon (échantillon bien poli), il faut
choisir la plage ou l'on doit effectuer. L'essai pour cela ,on regarde dans
l'oculaire l'image et on déplace l'échantillon avec les verniers
de la table lorsque la plage de départ est choisie, on relève les
coordonnées sur les verniers à l'aide du bouton de position , on
a placer le pénétrateur sur l'échantillon et on abaisse le
levi lorsque la lompe rouge s'allume, en attende 20 secondes et on remplace
l'objectif sur l'empreinte , si les échelles de mesure étaient
à zéro au départe , l'empreinte doit etre trouver au
centre de la croix, sinon il faut réajuster la position de l'empreinte
avec la vis à l'aide de verniers , il faut déplacer l'empreinte
de telle façon qu'elle soit tangente avec les linges de l'échelle
de mesure.
Apres le mesure de l'empreinte, on relève dans les
tables correspondant à la charge d'essai la valeur de la dureté
11V 30 correspondant à la diagonale de l'empreinte.
On va calculer la dureté 11V30 selon la norme ISO 898-1
[79].
VI.4.3. Résultats de la mesure de la dureté
HV30 sur les éprouvettes de référence 4.3.1. Dureté
dans le sens longitudinale
4.3.1 .a. Superficielle
La Figure suivant représente les points de la
dureté de sens longitudinale superficielle:
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Figure IV.16:Position d'indentation
superficielle.
Le tableau suivant représente les valeurs de la
dureté:
Tableau IV.8: L es valeur de dureté
superficielle SL.
d [mm]
|
0.56
|
0.60
|
0.58
|
0.58
|
0.59
|
0.59
|
0.58
|
0.58
|
0.60
|
0.59
|
|
HV
|
177
|
155
|
165
|
165
|
160
|
160
|
165
|
165
|
155
|
160
|
162.7
|
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
79
b. Latérale
La Figure suivant représente les points de la
dureté de sens longitudinale dans la surface latérale:
1 2 3 4 5 6 7 8
Figure IV.17: Position d'indentation dans SL
latérale. Le tableau suivant représente les valeurs de la
dureté :
Tableau IV.9: Les valeurs de dureté
latérale SL.
d [mm]
|
0.63
|
0.63
|
0.62
|
0.63
|
0.63
|
0.63
|
0.63
|
0.63
|
0.62
|
0.63
|
|
HV
|
140
|
140
|
145
|
140
|
140
|
140
|
140
|
140
|
145
|
140
|
141
|
0 2 4 6 8 10
HV30
180
175
170
165
160
155
150
145
140
135
130
HV30moy=141
HV30 Superficielle HV30 Latérale
HV30moy=162,7
Les points
Figure IV.18 : Dureté HV30
superficielle et latérale dans le sens longitudinale.
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
80
4.3.2. Dureté dans le sens transversale 4.3.2.a.
Superficielle
On va faire les mêmes étapes
précédentes et enregistrer les points de la dureté de sens
transversale superficielle (voire la Figure 4.16).
Tableau IV.10: Les valeurs de dureté
superficielle ST.
d [mm]
|
0.58
|
0.57
|
0.58
|
0.58
|
0.60
|
0.59
|
0.58
|
0.58
|
|
HV
|
165
|
171
|
165
|
165
|
155
|
160
|
165
|
165
|
163.87
|
b. Latérale
On va faire même les étapes
précédentes et enregistrer les points de la dureté de sens
transversale latéralement de l'éprouvette (voire Figure.
4.17).
Tableau IV.11: Les valeurs de dureté
latérale ST.
d [mm]
|
0.64
|
0.63
|
0.61
|
0.61
|
0.61
|
0.62
|
0.63
|
0.63
|
|
HV [Kp]
|
136
|
140
|
150
|
150
|
150
|
145
|
140
|
140
|
143.87
|
HV30
170
165
160
155
150
145
140
135
HV30moy=141
HV30moy=162,7
HV30 Superficielle HV30 Latérale
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Les points
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
HV30
|
180 170 160 150 140 130
|
|
Figure IV.19: Dureté HV30 superficielle
et latérale dans le sens transversale.
4.4. Dureté des éprouvettes en absence et
présence de l'inhibiteur
4.4.1. Dureté de sens longitudinale
latérale dans présence de l'inhibiteur (90% HCl+10% inhibiteur
verts)
La figure suivante représente les valeurs de dureté
dans un milieu 90% HCl avec 10% d'inhibiteur verts contre la corrosion:
Dureté HV30 latérale SL
HV30 moy =145
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Les points
Figure IV.20: valeur moyenne de HV30
latérale SL.
81
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
4.4.2. Dureté dans le sens longitudinale
latérale en absence d'inhibiteur (HCl pure)
La Figure suivant représente les valeurs de
dureté et la moyenne de HV30 dans un milieu agressif de HCl pure (100%)
:
HV30
170
160
150
140
130
120
110
Dureté HV30
HVmoy=135,1
82
0 2 4 6 8 10
Les points
Figure IV.21: valeurs moyenne de dureté
latérale SL.
VI.6. Observations microstructurales
Nous pouvons en déduire que les mécanismes qui
sont intervenus en fond de fissure partant de l'entaille sont localisés
dans une zone très petite. Les observations macroscopiques, nous
permettent de dire qu'au début de la déchirure, la fissure s'est
provoquée antérieurement, en premier, sous forme d'un " ongle de
pouce " fissuré ou un " tunnel percer'', Figure IV.22. Ce sont des
mouvements de la fissure à l'amorçage. S'il y a
plasticité, elle est très localisée. Nous pouvons donc
penser à une modification du champ de contrainte en fond de fissure due
à des mouvements de grains (présence de la contrainte de
cisaillement T), ce qui conduit à l'amorçage d'une fissure
secondaire, Figure IV.22.
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
Arcs de déformation non brillant
Brillance, rupture à grains
Figure IV.22: Mouvement de la fissure à
la pointe de l'entaille
La rupture par cisaillement se propage alors entre les
carbures, par décohésion de l'interface matrice-carbure. Avec la
déformation plastique, l'empilement des dislocations augmente les
contraintes à cette interface. A une valeur critique de la
déformation, l'interface ou est située la particule rompt et la
rupture par cisaillement se propage jusqu'à s'arrêter sur une
cavité formée autour d'une grosse inclusion ou s'orienter vers un
autre plan de glissement.
VI.7. Microstructure
Même les étapes de (4.2.2) en
suite:
-Attaque chimique au 3% de HNO3+97% d'alcoolé pour
regardez les point noire de carbone. -Laver et sécher
l'échantillon afin d'enlever l'humidité.
-Introduction de l'échantillon dans la chambre du
microscope.
Figure IV.23:Microscope optique.
83
La microstructure des aciers a été
étudiée à l'aide des microscopies optique. Les surfaces
observées sont polies jusqu'à 0.05 1/4m.
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
84
VI.7.1. Les résultats de microscope optique
Afin d'avoir une bonne connaissance des
propriétés du matériau étudié, surtout du
point de vu branchement de la fissure et du plan de glissement, des
observations ont été réalisées au microscope
optique, pour différents cas. Ces observations permettent d'obtenir des
informations sur la structure et la forme des grains, la présence de
défauts et la nature des joints de grains, carburation et
décarburation, la perlite et la ferrite, regardé les compositions
chimiques avec couleur à l'aide de nitale&.etc
(a)Sens transversal
X10 X40
(b)Sens longitudinale [1]
Figure IV.24: Microstructure de l'acier
utilisé.
La présence d'inclusions, non métalliques, peut
être observée directement sur la surface polie. Pour visualiser
les différentes phases de la microstructure, une attaque chimique est
effectuée. Les aciers au carbone ont été attaqués
par acide nitrique (3% solution de HNO3 + alcool) pendant quelques secondes.
Après cette attaque, la ferrite apparaît au microscope optique
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
85
comme une phase blanche, la perlite est plus foncée. Au
microscope optique, les grains de ferrite sont foncés et la perlite est
claire (Figure IV.24).
VI.8. Les résultats d'essais de mouton Charpy
a. La résilience des éprouvettes de
référence:
Le tableau suivant représente les valeurs de marteau de
Charpy dans le SL et le ST :
Tableau IV.12: la moyenne de
résilience de deux sens.
Sens longitudinale(Joule)
|
226
|
216
|
206
|
Moy : 216
|
Sens transversale(Joule)
|
208
|
214
|
236
|
Moy : 219.33
|
|
b. La résilience des éprouvettes de deux
milieux:
Le tableau suivant représente les valeurs de l'essai de
résilience de chaque milieu et la concentration est fixe dans
différent jours on va marque les résulta de l'énergie
absorbée par l'éprouvette.
Tableau IV.13: Les valeurs de
résilience de chaque milieu.
MilieuLes
Jours
|
éprouvettes immergent dans 90% HCl pure + 10% de
l'inhibiteur verts
|
Les éprouvettes immergent dans HCl pure
|
Kv Energie absorbée par éprouvette (Joule)
|
Kv moy Energie absorbée moyenne par
éprouvette (Joule)
|
Kv Energie absorbée par éprouvette (Joule)
|
Kv moy Energie absorbée moyenne par
éprouvette (Joule)
|
50
|
132
|
130
|
120
|
118
|
128
|
116
|
39
|
178
|
156
|
144
|
151
|
134
|
158
|
23
|
200
|
175
|
178
|
172
|
150
|
152
|
16
|
208
|
184
|
182
|
178
|
160
|
174
|
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
Graphe des résultats :
Energie absorbeé par éprovette Kv[Joule]
220
200
180
160
140
120
Eprovette de reférence 90% HCl avec 10% inhibiteur HCl
Pure 100%
15 20 25 30 35 40 45 50
86
Jours
Figure IV.25: Graphe des éprouvettes en
trois cas. Discussion des résultats
Le courbe présente le rapport d'énergie de
l'éprouvette Kv en fonction des jours correspondants les
éprouvettes dans le SL de laminage, ou on constate:
Pour les éprouvettes de références a (0
jr).
La courbe est en croissance constante et continuer à
augmenter à partir du 39eme jours dans les deux milieux. Une
diminution de 10% est noté pour le HCl 90% avec inhibiteur vert en
comparant de HCl pure 100%.
Nous notons la différence dans le 16 eme jours
est de 3%, et de deux fois plus grand (6% ) au 50 eme jours.
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
87
Tableau IV.14: Les résulta de KCV,
KIC et erreur en présence l'inhibiteur.
Jours
|
Section [mm2]
|
Kv [joule]
|
KCV
[Joule/mm2]
|
KIC
[MPa.v ]
|
Rapport d'énergie en
(%)
|
50
|
75
|
130
|
1,73
|
230,28
|
39.81
|
39
|
75
|
156
|
2,08
|
252,26
|
27.77
|
23
|
75
|
175
|
2,33
|
267,18
|
18.98
|
16
|
75
|
184
|
2,45
|
273,96
|
14.81
|
Le tableau suivant représente les résultats dans le
cas de présence de l'inhibiteur (90% HCl avec 10% inhibiteur verts):
Tableau IV.15: Les résulta de KCV,
KIC et erreur en absence l'inhibiteur.
Jours
|
Section [mm2]
|
Kv [joule]
|
KCV
[Joule/mm2]
|
KIC
[MPa.v ]
|
Rapport d'énergie en
(%)
|
50
|
75
|
118
|
1,57
|
219,39
|
45.37
|
39
|
75
|
151
|
2,01
|
248,18
|
30.09
|
23
|
75
|
172
|
2,29
|
264,88
|
20.37
|
16
|
75
|
178
|
2,37
|
269,46
|
17.59
|
Kv [Joule] est une énergie absorbée par
l'éprouvette et lire les valeurs directement dans le cadran
angulaire.
KCV [Joule/mm2] c'est une
énergie absorbée par l'éprouvette sur la section et
déterminer par la formule (IV.2)
Facteur d'intensité de contrainte KIC est
définie comme on va calculer la Facteur d'intensité de contrainte
KIC [Joule /mm2] on a utilise la formule
précédent (IV.5) par ce que l'acier à moyenne
résistance pour appareils à pression.
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
Les résulta de KIC en fonction l'énergie
absorbée est représente dans la figure suivant:
Facteur d'intencite critique KIC[Joule /mm2]
280
270
260
250
240
230
220
KICen absence de l'inhibiteur KICen présence de
l'inhibiteur
130 140 150 160 170 180 190
Energie absorbeé par eprouvette [Joule]
Figure IV.26: Facteur d'intensité
critique en présence et absence de l'inhibiteur.
Discussion des résultats
Le facteur d'intensité de contrainte critique
KIC varie en fonction de Kv. Les essais ont été
réalisés a une température ambiante. On remarque que
KIC augmente linéairement avec l'énergie Kv , soit en
présence ou en absence de l'inhibiteur ou KIC joue le
rôle de l'énergie de rupture qui fait l'amorçage.
Le calcul de KIC en absence de l'inhibiteur verts
et en présence dans un milieu agressif HCl pure (100%) est du a une
fragilisation par hydrogène entre les joints de grains, par contre
l'énergie de rupture les éprouvettes dans un milieu HCl 90% avec
10% d'inhibiteur verts est moins remarquable.
88
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
La Figure suivant représente le rapport d'énergie
en fonction les jours:
Rapport d'energie en (%)
45
40
35
30
25
20
15
90% HCl avec 10% inhibiteur vert HCl pure 100%
15 20 25 30 35 40 45 50 55
89
Jours
Figure IV.27: Rapport d'énergie par
rapport à référence.
Discussion des résultats
En fonction des jours correspondants les éprouvettes dans
le SL de laminage, ou on constate:
Pour les éprouvettes de références à
(0 jr) dans l'état naturel, la valeur du Kv reste constante (216
Joule).
Le 1er milieu contient l'acide chlorhydrique (100%
HCl) qui est considéré comme milieu agressif, cependant le 2 e
milieu contient l'acide chlorhydrique avec 90% HCl avec 10% d'inhibiteur
vert.
Sur les deux courbes sont en régression
régulière avec une diminution considérable pendant le
39éme jours ou la différence entre eux sur Kv
référentielle pendant le 16éme jour est
égale 5.55%, pendant 23 e jours est égale 4.62%, pendant le
39éme jour, les deux courbes ont plus de diminution et
pendant le 50 e jours correspondant le jour final de l'expérience, la
différence de l'énergie de référence est de
5.56%.
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
Tableau VI.16: Erreur de l'énergie en %
et Kv en absence et en présences de l'inhibiteur.
Energie
|
16éme jour
|
E%
|
23éme jour
|
E%
|
39 éme jour
|
E%
|
50 éme jour
|
E%
|
Présence de
l'inhibiteur [Joule]
|
184
|
14.81
|
175
|
18
|
156
|
27.77
|
130
|
39.81
|
Absence de l'inhibiteur [Joule]
|
178
|
17.59
|
172
|
20
|
151
|
30.09
|
118
|
45.37
|
»E%
|
6
|
2.78
|
3
|
2
|
5
|
2.32
|
12
|
5.56
|
90
CHAPITRE IV Etude expérimentale : Effet
d'hydrogène sur les propriétés
mécaniques
IV.9. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons fait des essais mécaniques
et chimique de la nuance API 5L-X52 a l'intérieur de pipeline dont
chacune aura son bute:
Essais de traction ou nous avons obtenus une courbe
d'écrouissage et d'écrouissage correspondant la loi de
comportement des matériaux. son but est de calculer la pression maximale
de pipeline.
Essais de flexion par trois points ou nous avons aperçu
la ductilité des matériaux, tout en gardant ses
caractéristiques mécanique. On a fait une flexion sur des
déférent ongle dans un éprouvette normalisée. Le
but de cet essai est d'apercevoir le degré de sa déformation sans
perdre les propriétés mécaniques (la rupture).
Essai de marteau de Charpy surnommé l'essai de flexion
par choc « Charpy ». Dans le but de déterminer
l'énergie absorbée par éprouvette (Kv) et fragilisation
par hydrogène. En présence et en absence de l'inhibiteur vert de
Ruta Chalpensis.
Microscope optique ou nous avons examiné la structure
de l'acier utilisée. Le but de cet essai pour constater sa carburation
ou décarburation, les fissures, les tailles et les joints des
grains...etc.
La dureté « HV30 » pour le but de
déterminer la dureté superficielle et latéral, la
dureté en absence et en présence de l'inhibiteur vert de Ruta
Chalpesis.
Nous avons fait des essais mécaniques descriptifs ou
non descriptifs pour constater la fragilisation de matériaux par
hydrogène et l'effet de l'inhibiteur vert contre corrosion.
91
Conclusion
générale
92
Conclusion générale
Conclusion générale
Le présent travail a été consacré
à l'étude de l'inhibition de la corrosion de l'acier API X52 dans
l'acide chlorhydrique 1M par un inhibiteur bio-naturel issu d'une plante connue
sous le nom de Rita Chalpensis, biodégradable et respectueux de
l'environnement, ce produit naturel s'est révélé un
candidat potentiel à la protection d'aciers en milieu acide.
Dans le milieu chlorhydrique, la densité du courant de
corrosion diminue en fonction de l'addition d'inhibiteur, meilleur
concentration et optimale est de 10%.
Ce travail avait pour but d'entreprendre l'efficacité
de nouveau inhibiteur verts Ruta Chalpensis sur l'acier API 5l X52. La
confrontation des résultats expérimentaux obtenus avec des essais
mécaniques sont comme suivant:
V' Essai de traction sert à mesurer la
résistance d'un matériau soumis à une force statique ou
d'application progressive, calcul de la rigidité et de la
ductilité d'un matériau pour obtenir les caractéristiques
mécanique de matériaux API 5L-X52. Nous avons obtenus la loi de
comportement de matériau avec et sans présence de
l'inhibiteur.
V' Les essais de flexion en trois points pour
déterminer l'aptitude à la déformation d'un
matériau sur deux appuis avec une application de l'effort à
mi-distance. Nous avons imposé à une éprouvette
normalisée une déformation, ou flèche, à une
vitesse de déformation constante, et on mesuré la force qu'oppose
l'éprouvette à cette déformation. Le but de cet essai
permet de connaître : le comportement mécanique du matériau
avec les propriétés et les caractéristiques pour des
éprouvettes vières, avec milieu agressive et en présence
de l'inhibiteur.
V' Essai de marteau de Charpy est nommé essai de
flexion par choc Charpy. Dans le but de déterminer l'énergie
absorbée par éprouvette Kv, le Facteur d'Intensité de
Contraintes critique KIC, la résilience KCV. Ces essais
servent à caractériser la fragilité des matériaux.
Nous avons regardé l'énergie absorbée dans les deux sens
de laminage. Les résultats confirment que l'énergie
absorbée dans le sens transversale est plus grande que le sens
transversale.
V' En absence de l'inhibiteur vert l'énergie
absorbée par éprouvette est faible en comparons avec les
éprouvette qui ont été immergé dans l'inhibiteur
vert.
Conclusion générale
ü Pour la Microscope optique de l'acier API 5L-X52, nous
avons fait un polissage mécanique et attaque chimique à l'acide
nitrique. Nous avons regardé la structure de la tôle dans le sens
longitudinale et le sens transversal et avoir des informations sur le carbone
en couleur noire, le ferrite en couleur blanche et la perlite en couleur
grise.
ü L'essai de dureté HV30 à pour but de
déterminer la dureté superficielle et latéral des
métaux. Il consiste à enfoncer un pénétrateur, dont
les formes et les dimensions varient en fonction du type d'essai, dans le
métal à tester. La charge est constante et on mesure la surface
ou la profondeur de l'empreinte laissée dans le matériau.
La dureté superficielle et latérale dans le sens
transversal est plus grande en comparons avec le sens longitudinal. Les
éprouvettes qui ont été immergé dans inhibiteur
verts de Ruta Chalepensis donnent des résultats meilleures de point de
vue d'énergie en comparons a celui de l'acide milieu chlorhydrique. En
absence de l'inhibiteur, l'acier perte les caractéristiques
mécanique. L'inhibiteur vert de Ruta Chalepensis à 10% donne des
résultats meilleurs de l'efficacité inhibitrice.
Une extension de travail pour être faite pour d'autres
aciers de canalisations trouvés dans le réseau de Sonatrach.
Prendre d'autres plantes pour extraire des huiles essentielles afin de voir
d'efficacité sur les aciers. Et enfin faire plus d'essais de
qualifications en utilisons des outils plus performons comme le MEB et XPS.
93
Références
bibliographiques
Références Bibliographias
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