3.2. Hypothèse
Pour répondre aux questions de la
problématique, il est important de souligner que la
sécurité qui est prise en compte dansce travail est celle de
l'État. La sécurité de l'État c'est-à-dire
la défense.
· La sécurité en RDC pendant la
deuxième république était une résultante du
régime monolithique à partie unique, qui serait cependant, un
mécanisme par excellence pour assoir la sécurité et le
contrôle de l'Afrique centrale ;
· Les politiques de défenses de la
troisième république s'affirmeraient pour reconquérir le
territoire et réaffirmer l'autorité de l'État sur toute
l'étendue du territoire national, pendant que celles de la
deuxième l'ont été avant de se stagner sur la maitrise du
territoire. Donc les résultats qu'on peut lier à ces politiques
sont tous stratégiques d'ordre technique, qualitatif, quantitatif, et
surtout organisationnel.
C'est dans cette optique que ce travail se base sur
l'hypothèse selon laquelle la RDC chercher à recouvrir sa place
qu'elle occupait au coeur de l'Afrique en développant la politique de
bon voisinage et au premier plan la réforme du secteur de
sécurité pour prévenir les éventuelles guerres
d'agression. Ainsi, la réussite de ses politiques sécuritaires
pourrait avoir de l'incidence sur le renforcement de processus de paix car
elle serait une façon par laquelle la RDC, qui, pendant longtemps
déchirée par des guerres, pourra promouvoir les questions de paix
et prendre des mesures nécessaires qui puissent conduire à la
sécurité effective et à la pérennisation de la
paix. Le présent travail cherche à vérifier cette
hypothèse.
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