II.1.2. SOL
Les sols dans le territoire de Moanda sont de nature
variée allant du sablonneux, argilo-gréseux à
ferralitiques et hydromorphes. LepH compris entre 6,6 et 8,4 variant avec
l'apport du fleuve car les eaux côtières de la RDC sont alcalines.
Les eaux de mangrove ont pH moyen de 6,9.
Il sied signaler que le milieu d'expérimentation n'a
pas les mêmes caractéristiques que le territoire de Moanda, car le
site est plus proche de Boma et a plus de caractéristique de Boma
où le sol est argilo-sabloné, il se trouve à plus ou moins
120 km du territoire de Moanda.
II.1.3. VEGETATION
La végétation du territoire de Moanda est
constituée de Mangrove qui est une formation forestière typique
du Parc Marin. Elle est caractérisée par des forêts
impénétrables de palétuviers qui fixent leurs fortes
racines dans le sol des eaux calmes où se déposent boues et
limons.
Elle appartient au type occidental, et on en distingue deux
catégories : la petite Mangrove dans la zone caractéristique d'un
sol de vases et la haute Mangrove sur un sol plus sableux au pied des plateaux
de Kindofula et de Moanda, en bordure de l'île de Rosa, la pointe de
Bulambemba et l'île des pêcheurs.
La formation végétale la plus
développée dans notre site d'étude est celle de la savane
avec prédominance des Imperata cylindrica et des Panicum
maximum
II.1.4. POPULATION
Avec sa population estimée à 197 248
habitants (rapport annuel 2016)
Celle-ci a connait une importante évolution dans le
temps.
Les principales ethnies peuplant le territoire de Moanda sont
: les woyo, les basolongo et lesbakongo.
La population agricole du territoire de Moanda était
estimée il y a quelques années à plus ou moins 5.000
agriculteurs. La productivité dans le secteur agricole souffre ici d'un
problème de fertilité de sol. Parmi les causes de ce
phénomène, l'on cite les émissions gazeuses des
sociétés pétrolières (Mwamba J.-P.2010).
II.2. MATERIELS.
Pour mener notre étude, nous avons utilisé les
matériels suivants :
II.2.1. MATERIELS VEGETALS
Nous avons utilisé comme matériels
végétals, les rejets de bananiers qui provenaient de l'INERA
MVUAZI et une variété locale que nous avons multipliés par
la méthode PIF qui est une multiplication végétative. Les
plants issus de cette méthodesont mis dans des pots ou des sachets
polyéthylène remplies d'un mélange de sable et de fumure
et ont besoin d'être maintenus en pépinière sous
l'ombrièrependant 2 à3 mois avant la mise en terre.
Les variétés sont : tseluka, nyama solo,
isanzi et nabibumbu
|