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Etude pétrographique, structurale du gisement de Bangwe ainsi que l'estimation comparative des réserves entre la méthode de section et celle de bloc modèle


par Phinées-Elias SUMBA NDAMBWE
UNILI - Licence en Exploration et géologie minière 2017
  

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vKibarien

La chaîne Kibarienne, d'âge mésoprotérozoïque (1700-1100Ma) s'étend sur environ 600 Km en direction NE et a une largeur variant entre 100 et 300 Km. Elle est bordée à l'Est par une mosaïque des blocs continentaux antérieurs à l'orogenèse kibarienne, comportant essentiellement le craton archéen de Tanzanie et le bloc paléoprotérozoïque de Bangweulu, alors qu'à l'Ouest la chaine est limitée par le craton archéen à paléoprotérozoïque du Congo-Kasaï.

Au Katanga, la chaîne Kibarienne est constituée par des sédiments et métasédiments ainsi que des nombreux massifs des roches granitoïdes (Kampunzu et al. 1986 ; Kokonyangi et al. 2004, 2005).

On distingue quatre groupes lithostratigraphiques, définis dans la région de Mitwaba, de Mwanza, de Bia, de Bukama et de N'zilo (Kokonyangi et al. 2004, 2005, 2006).

Du plus jeune au plus ancien, on note :

ï Le groupe de Lubudi qui est constitué des schistes noirs, des marbres stromatolitique, des métasédiments, des quartzites. Les épaisseurs varient de 1000 à 1300m selon les différents sites d'étude. Kampunzu (1998) montre que les phases de déformation kibarienne marquent un développement de la marge continentale active suivie d'une collision continentale ; cette idée a été soutenue par les études de Kokonyangi (2004,2000) mettant en évidence une collision continentale dans la région de Mitwaba ;

ï Groupe de Mont Hakansson qui comporte principalement des métapelites, quartzites et rarement des conglomérats et des shales noirs graphiteux (400 à 1700m) ;

ï Le groupe de Tambo dont l'épaisseur moyenne des formations varie entre 1500 et 5600m. Il est essentiellement constitué des quartzites feldspathiques de teinte claire avec quelques intercalations de conglomérats ou des quartzites grossiers vers la base ; des quartzophyllades verts font des récurrences. On retrouve également des phyllades, des grès psammitique, C'est le groupe qu'on observe à N'zilo. On y trouve une stratification entrecroisée et des poudingues qui font penser au comblement du géosynclinal en milieu oxydant et mobile

;

ï Le groupe de Mitwaba dont l'épaisseur varie entre 1000 à 1300m est constitué d'un conglomérat de base (épaisseur 100 à 200m), des quartzites, des cherts métamorphisés, des gneiss, des métapelites et des roches sédimentaires (carbonates et calcaires silicatés).

vKatanguien

La chaine katanguienne affleure sur plus de 500Km de long et plus de 60Km de large

de part et d'autre de la frontière de Congo-Zambie. Elle comprend des formations sub-tabulaires vers le Nord notamment sur le plateau de Biano et Kundelungu et les formations plissées reconnues dans le Katanga méridional (Arc Lufilien). Les minéralisations les plus connues sont : cuivre, cobalt, nickel, uranium, plomb, zinc, etc.

L'âge de cette chaîne demeure encore mal connu, mais toutefois, Berhorst et Porada (2000), ont fixé la limite inférieure du début de dépôt du supergroupe du Katanga à 880 Ma correspondant à 900Ma, date fixée par Kampunzu et Cailteux (1999). Ce Supergroupe du Katanga constitue une série épaisse de plusieurs milliers de mètre des sédiments déposés entre 880 et 550Ma (Okitaudji, 1989 ; Mashala, 2007).

La stratigraphie du Supergroupe du Katanga a connu plusieurs modifications, ce qui a fait distinguer trois groupes de formations géologiques.

C'est sur la base de l'apparition de deux diamictites d'origine glacio-marine constituant régionalement des grands marqueurs stratigraphiques qu'a été faite cette subdivision (Oosterbosch, 1963). Ces diamictites sont reconnues sous les noms de grand conglomérat à la base du Nguba et de petit conglomérat à la base du Kundelungu (Audaeud, 1982). Ces trois groupes sont, de haut en bas :

ï Le groupe du Kundelungu ;

ï Le groupe Nguba ;

ï Le groupe Roan.

üLe groupe de Kundelungu

Il est décrit notamment par A. François (1974) comme étant constitué d'un ensemble des roches calcaires gréseuses et des shales.

Il est constitué de trois sous-groupes qui sont : Gombela, Ngule et Biano. Il présente

un faciès très peu varié et est d'une épaisseur d'environ 3000m.

ï Le sous-groupe de Gombela

Il tire son nom d'une localité de Mwashya où cette unité a été découverte pour la première fois et exposée. Gombela comprend quatre unités : Kyandamu (Petit Conglomérat), Lusele (Calcaire rose), et Kanianga et Lubudi (Calcaire de Lubudi).

o Petit Conglomérat ou formation de Kyandamu

Il est épais de 30 à50 mètres. Il est formé généralement d'un conglomérat coloré de gris ou violet montrant un faciès tillitique (au nord dans la région de Bunkeya par exemple) et un faciès marin dans les zones méridionales (Cahen et al. 1967).

o Formation de Lusele

Lusele est épaisse de 5 à 15 mètres. Elle est située dans la région de Kolwezi dans le district de Lukafu, cette unité est principalement formée de calcaire et dolomie très fine. Elle est riche en quartz, muscovite, grains d'oxyde de fer et des feldspaths authigènes.

o La formation de Kanianga

Elle est formée des lits fins des schistes dolomitiques et des siltites carbonatées très massives.

o La formation de Lubudi

A l'origine, elle a été appelée "Calcaire de Lubudi". Elle est constituée de lits de calcaire rose riche en oolithes dont l'épaisseur varie entre 3 et 10 mètres.

ï Le sous-groupe de Ngule

Il comprend trois formations : les formations de Mongwe, Kiubo et Sampwe.

o Formations de Mongwe et Kiubo

Elles comprennent une alternance de lits très fins de grès dolomitiques et de siltstones colorées en rouge pourpre avec quelques lits de pélites riche en arkose.

Le Kiubo est également riche en hématite ;

o Formation de Sampwe

Elle alterne des pélites dolomitiques et argileux avec des lits sableux de siltstone.

ï Le sous-groupe de Biano

Ce sous-groupe est situé au nord de l'arc Lufilien. Il constitue une unité subhorizontale qui recouvre la formation de Sampwe. Le sous-groupe de Biano ne contient pas les roches carbonatées : c'est ce qui le différencie de deux précédents sous-groupes.

üGroupe de Nguba

Il est prédominé par des formations sédimentaires terrigènes, compétentes, déposées dans un milieu marin neutre à réducteur. Vers le Sud du Katanga, ce sont les roches organogènes qui relayent ces formations.

Deux grandes unités constituent le Nguba : le Muombe (ou Likasi anciennement) et le Bunkeya. Ces deux sous-groupes distincts (au niveau des régions centre et nord de l'arc cuprifère du Katanga) correspondent aux deux cycles sédimentaires qui, d'ailleurs, ont permis cette subdivision. (François, 1973, 1987 ; Cahen et al., 1984).

ï Le sous-groupe de Muombe

Il est divisé en quatre formations qui sont : le Grand Conglomérat ou Mwale, le Kaponda, le Kankotwe et le Kipushi.

o Le Grand Conglomérat ou formation de Mwale

Généralement, il est massif et fait essentiellement de conglomérat à galets dont la

matrice est caillouteuse. Dans la partie ouest de l'arc Lufilien (Kolwezi-Twilizembe), François (1973b, 1987) décrit cette unité comme un conglomérat gris verdâtre avec une fine matrice quartzo-phylliteuse qui contient le quartzite, quartz, granite, gneiss, diorite, micaschiste, gabbro, schiste et des clastes de dolomies silicifiées.

o Formation de Kaponda

Cette formation est ainsi appelée à partir de l'ancien village de Kipushi (Intiomale, 1982). La formation de Kaponda est donc marquée par un changement important de lithofaciès.

Il y a trois unités qui ont été identifiées par Intiomale (1982) au sein de cette formation; de bas en haut : schiste essentiellement dolomitique, la dolomie riche en limons très massifs et la dolomie contenant du cherts et des lits de schistes dolomitiques sporadiques et lenticulaires.

o Formation de Kakontwe

Cette formation tire son nom du village Kakontwe situé à 6km du Sud-Ouest de la ville

de Likasi. L'épaisseur de cette formation est de 245 mètres et est formée de calcaire exploité pour la production de ciment et de chaux à Kakontwe.

o Formation de Kipushi

Caractérisée essentiellement par des oolithes blancs et des lentilles noires de chert recouvrant ainsi la dolomie de Kakontwe.

ï Le sous-groupe de Bunkeya

Ce sous-groupe est une proposition nouvelle et est divisée en deux formations : Katete

et Monwezi (Batumike, 2004 ; Batumike et al., 2006). C'est le grès qui représente ces deux formations dans la partie nord de la ceinture Katangaise.

o Formation de Katete

Elle est une unité principalement constituée de sable riche en arkoses ou microarkoses, schistes lités et conglomérat intraformationnel. Son équivalent latéral constitue la série récurrente.

o Formation de Monwezi

Elle est une formation constituée d'une alternance violacée ou gris verdâtre des lits

très fins de pélites dolomitiques et de siltstones très massifs (François, 1973, 1987).

üGroupe de Roan

Des multiples recherches antérieures ont prouvé qu'il regorge d'importants gisements

du Katanguien ; il a, ainsi, fait l'objet de nombreuses études multidisciplinaires (Bartholomé, 1972 ; François, 1974, 1987 ; Cailteux, 1994 ; Cailteux et al., 1994, 2005 et Cailteux, 1999 ; Kampunzu et al, 2000).

Ce groupe est constitué de quatre sous-groupes (Tableau 1.2) :

ï Le sous-groupe des Roches Argilo-talqueuses (RAT) ou R1,

ï Le sous-groupe des Mines ou R2,

ï Le sous-groupe de la Dipeta ou R3,

ï Le sous-groupe de Mwashya ou R4.

Les roches du Groupe des Mines ont été classées dans 5 types de faciès sédimentaires sur base des caractéristiques des horizons des Roches Siliceuses Feuilletées (R.S.F.), Roches Siliceuses Cellulaires (R.S.C) et particulièrement des Shales Dolomitiques de Base (S.D.B.) et de Shales Dolomitiques Supérieurs (S.D.S) selon François 1973, 1987 et Okitaudji, 1989. Deux lithologies caractérisent la formation SD (R.2.2.) : les shales dolomitiques gris verdâtres et les shales peu dolomitiques carbonés, noirs ou gris foncé. Les S.D. se caractérisent par la présence ou non d'un ou plusieurs bancs de dolomie quartzeuse et micacée et de grès très dolomitiques feldspathifères ou d'arkoses dans les SDS.

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