TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
2
CHAP I. LES GENERALITES
5
I.1. HISTORIQUE ET CONTEXTE GEOGRAPHIQUE
5
I.2. CONTEXTE GEOLOGIQUE GENERAL
9
CHAP II. ETUDE PETROGRAPHIQUE ET CARTOGRAPHIQUE
26
II.1. INTRODUCTION
26
II.2. CARTOGRAPHIE
26
II.3. PETROGRAPHIE
45
II.4. CONCLUSION PARTIELLE
61
CHAP III. ETUDE STRUCTURALE
62
III.1. INTRODUCTION
62
III.2. PRESENTATION DES MESURES STRUCTURALES
65
III.3. TRAITEMENT STATISTIQUE DES MESURES
STRUCTURALES
68
III.4. REPRESENTATION STEREOGRAPHIQUE DES MESURES
STRUCTURALES
72
III.5. DETERMINATION DES CONTRAINTES DE CES
FORMATIONS
78
III.6. CONCLUSION PARTIELLE
84
CHAP IV. ESTIMATION DES RESERVES PAR COMPARAISON
ENTRE LA METHODE DE SECTIONS ET CELLE DE BLOC MODELE
86
IV.1. INTRODUCTION
86
IV.2. IMPORTATION DE DONNEES ET MODELISATION
94
IV.3. ESTIMATION DE RESERVES PAR LA METHODE DE
SECTIONS
96
IV.4. ESTIMATION DES RESERVES PAR LA METHODE DE BLOC
MODELE
99
IV.5. COMPARAISON ENTRE LES DEUX METHODES
107
CONCLUSION
109
BIBLIOGRAPHIE
111
A. OUVRAGES ET ARTICLES
111
B. NOTES INEDITES
112
LISTE DES FIGURES
113
LISTE DES TABLEAUX
115
INTRODUCTION
1. PRESENTATION DU SUJET
Le présent travail est effectué en vue de
l'obtention d'un diplôme de licencié en Sciences
Géologiques ; Il sanctionne ainsi l'achèvement du deuxième
cycle de nos études universitaires au sein de l'Université de
Likasi au Département de Géologie de la Faculté des
Sciences.
Le travail porte sur une « étude
pétrographique, structurale du gisement de Bangwe ainsi que l'estimation
comparative des réserves entre la méthode de section et celle de
bloc Modèle. »
2. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Plusieurs des lecteurs de ce travail se demanderont ce qui a
motivé notre choix pour ce sujet et en quoi consiste notre
intérêt ; au fait en tant que géologue appelé
à travailler notamment dans le domaine minier, nous devons, à la
lumière des connaissances acquises, comprendre, et maitriser le domaine
de prospection, les repères et les procédures ainsi que celui de
l'estimation et gestion des réserves d'un gisement, un point vital pour
toute entreprise minière.
3. PROBLEMATIQUE ET OBJECTIFS
vProblématiques :
ï Quelle est la géologie du site, où se
localise la minéralisation ?
ï Le gisement a t-il été affecté par
la tectonique ? Si oui quel en sont les conséquences ?
ï Qu'obtiendrons-nous comme différence en
utilisant deux méthodes d'estimation différentes notamment celle
des sections et celle de bloc modèle ?
vObjectifs :
ï Réaliser une carte géologique du secteur,
à partir des données lithostratigraphiques et structurales
récoltées sur le terrain ainsi qu'une étude
pétrographique ;
ï Faire une étude structurale afin de
déterminer les orientations préférentielles des couches et
celles des cassures ;
ï Faire une estimation comparative des réserves
entre la méthode de section et celle de bloc modèle
4.METHODE ET TECHNIQUE
Afin d'effectuer et de rédiger notre travail dans les
règles de l'art scientifique, notre démarche scientifique se
résumerait ainsi : la réalisation de ce travail a impliqué
les travaux bibliographiques qui ont consisté à la consultation
de tout ouvrage ou article à notre portée, en rapport avec le
sujet ou la région d'étude, ainsi que des travaux de terrain et
de laboratoire.
Les travaux de terrain ont consisté au
prélèvement d'échantillons et des données incluant
les observations pétrographiques macroscopiques, les données
d'échantillonnage de trous de battage.
Les travaux de laboratoire, qui ont été faits
par la suite, ont consistés principalement :
ï En l'établissement d'une carte géologique
et 5 coupes géologiques afin de connaître la structure de la
région ;
ï En la digitalisation des cartes et des sections
à l'aide des logiciels Surfer
ï En la préparation de 13 échantillons pour
les lames minces ; ces dernières ont été
confectionnées au laboratoire pétrographique de la Faculté
de Sciences de l'Université de Lubumbashi ;
ï En la description des lames minces au moyen des
microscopes polarisants au laboratoire de microscopie de la faculté de
sciences de l'université de Lubumbashi ;
ï A faire une estimation des réserves sur la base
des données d'échantillonnage des trous de battage à
l'aide du logiciel Surpac.
5.MATERIELS DE TERRAIN UTILISES
Pour réaliser les travaux de terrain, nous avons eu a
utiliser les matériaux suivants :
ï Un GPS de marque Garmin
ï Deux boussoles de marque Silva
ï Deux marteaux de géologue
ï Un appareil photographique numérique
ï Deux carnets de terrain
ï Un marqueur indélébile et des crayons de
couleur
6. DELIMITATION DU SUJET
Notre étude géologique ne concerne pas tout le
site et le gisement de Bangwe nous nous sommes intéressés
à des portions de la mine selon les études. Ainsi l'étude
structurale s'est focalisée sur les faciès du Mwashya du site
où nous avions trouvé des éléments structuraux
exploitables pour une étude. Pour l'estimation, nous avons pris en
compte 4 niveaux dans la partie échantillonnée par trou de
battage. Il s'agit des niveaux 1295, 1300, 1315 et 1320.
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Ce travail est érigé en 4 grandes parties ou
chapitres, hormis l'introduction et la conclusion générale, comme
suit :
I. LES GENERALITES
II. ETUDE PETROGAPHIQUE
III. ETUDE TRUCTURALE
IV. ESTIMATION DES RESERVES PAR COMPARAISON ENTRE LA METHODE
DES SECTIONS ET CELLE DE BLOC MODELE
CHAP
I. LES GENERALITES
I.1.
HISTORIQUE ET CONTEXTE GEOGRAPHIQUE
I.1.1. Historique
L'exploration historique dans les années 60 et les
années 70 par la Gécamines a visé les fragments du
sous-groupe des mines. Cette exploration a comporté six forages
carottant ("DD") et huit tranchées documentés, totalisant ainsi
701,90m et 814,40m respectivement. Le dépôt décrit a
été partiellement extrait par BOSS Mining en 2010. Durant
l'année 2007, le département d'exploration de BOSS Mining a
prélevé une petite grille géochimique dans la partie
occidentale du prospect près de Taratara et a foré quatre
sondages de circulation renversés ("RC"). Le dernier était sur la
partie orientale du secteur de perspective, sur le dépôt Est de
Bangwe.
Pendant la phase récente d'exploration, les cibles non
traditionnelles d'exploration identifiées à Bangwe ont inclus un
petit secteur d'exploitation artisanal dans la partie occidentale du secteur,
des anomalies de la polarisation induite par géophysique au sol (IP),
des anomalies électromagnétiques de géophysique
aéroportée (EM) et d'une anomalie géochimique de sol
liée à un contact non-conforme de Nguba-Kundelungu. Le forage a
attribué les anomalies d'IP aux schistes graphitiques conducteurs. La
minéralisation structurellement commandée de Cuivre
exposée par les mineurs artisanaux a tracé les limités du
champ. Une tranchée a été également projetée
sur l'anomalie géochimique de sol.
I.1.2. Contexte
Géographique
A.a. Localisation et accès
Sur le plan des coordonnées géographiques UTM
(Universal Transverse Mercator), Bangwe est situé entre les
coordonnées 432700/433300 et 8813600/8814100.
Bangwe est situé dans la moitié orientale de la
cité de Kakanda, à 150km au nord-ouest de Lubumbashi, 100km
à l'est de Kolwezi, et 50km au nord-ouest de Likasi dans l'actuelle
province de Lwalaba (Figure I.1). Le secteur global de Bangwe est
approximativement de 2km dans la longueur et 1km large, s'étendant du
puits Est de Bangwe au dépôt de Taratara à l'ouest.
A partir de Lubumbashi on y accède par la route
nationale (N°1) goudronnée pour les 160 premiers kilomètres
et partiellement des routes en terre battue pour les 15 derniers
kilomètres par l'intermédiaire de la route de ville de Kakanda.
À proximité immédiate de la mine, le terrain est
accidenté et trempé, l'accès se fait à partir de la
route Kakanda- Mukondo à 0.5km au nord-ouest du concentrateur existant
de Kakanda et de l'usine DMS (Dense Media Separator), et 11km des garnitures
d'épuisement de tas (HEAP and Solvent-Extraction ElectroWinning :
«SX-EW»). La figure I.2 est une image de la mine de Bangwe
en exploitation.
Figure I.1.
Localisation du Secteur sur
carte
Figure I.2
.
Image de la mine de Bangwe en
exploitation
B.b. Climat et végétation
Le secteur de Bangwe comme l'ensemble du Katanga
méridional jouit d'un climat tropical sec caractérisé par
l'alternance de deux saisons :
? La saison de pluie qui s'étend du mois de novembre
à avril ? La saison sèche allant du mois de mai à octobre.
Ce genre de climat est favorable à l'altération
avec le développement d'une importante latéritisation.
Voici en illustration la pluviométrie de Bangwe
d'octobre 2016 à Avril 2017 (Tableau
I.1 : service de mines BOSS Mining)
Tableau I.1: Pluviométrie de Bangwe
7
,
5
138,5
332
7
300
,
332,7
196,2
39
0
50
100
150
200
250
300
350
oct-16
nov-16
déc-16
janv-17
févr-17
mars-
17
avr-17
Pluviométrie
Comme végétation aux environs du gisement de
Bangwe et dans tout le secteur de Kakanda, on note (Figure I.3) :
ï Une savane boisée sous forme d'une forêt
claire dont les essences atteignent et dépassent parfois les 10m de
hauteur.
ï La steppe composée des petites herbes
appelées Clairière d'empoisonnement qui se font remarquer sur les
hauts de la région.
Figure I.3. Végétation sur la colline
surplombant la mine et la végétation des
alentours
c.Géomorphologie et hydrographie
Le relief de Kakanda est présenté
par une succession des collines dont la plupart sont des buttes
résiduelles qui ont résisté à l'érosion
grâce à la dureté des roches qui les constituent.
Sur le plan de l'hydrographique la rivière la plus
proche est la rivière Mutoni-Mbiri qui fait partie du bassin
hydrographique de la grande rivière de Dikuluwe (Figure I.4).
Mutonimbiri
Figure I.4. Image de l'hydrographie du
secteur
I.2.
CONTEXTE GEOLOGIQUE GENERAL
I.2.1. Lithostratigraphie
La géologie du Katanga et notamment l'aspect
lithostratigraphie des roches
sédimentaires a fait l'objet de plusieurs études
depuis la fin du XIXème siècle jusqu'à nos jours. Les
recherches de plusieurs auteurs dont : Cahen (1954) , François (1973,
1978, 1995), Cailteux et al (1997), Kampunzu et al (1999), Kampunzu et Cailteux
(1999), Wendoff (2000), et Selley et al (2005) ont permis de dégager
trois grands ensembles géologiques, qui sont :
ï Le soubassement archéen ;
ï Les formations protérozoïques ;
ï La couverture tabulaire d'âge
phanérozoïque.
a.Les terrains de soubassement archéen
D'après les études récentes faites dans
la partie occidentale du Katanga (de KisengeKasaji à Kapanga), on
constate que les formations archéennes les mieux connues dans cette
région appartiennent à un seul et même complexe
appelé « complexe de Sandoa-Kapanga » (Kabengele, 1997, 2001).
Ce complexe comporte des granitoïdes gneissifiés
observés à Kapanga et des granito-
gneiss observés à Kisenge. C'est à ce
complexe qu'appartiennent les formations de la Lukoshi, de la Kalundwe et
celles de la Lulua (Kabengele, 1997, 2001).
b.Les Formations Protérozoïques
Les formations protérozoïques peuvent être
classifiées en trois grands ensembles géologiques qui sont :
ï Ensemble Paléoprotérozoïque
(UBENDIEN) ;
ï Ensemble Mésoprotérozoïque
(KIBARIEN) ;
ï Ensemble Néoprotérozoïque
(KATANGUIEN).
vUbendien
Cet ensemble paléoprotérozoïque est reconnu
dans deux principales régions du Katanga :
ï Au Sud-Est où affleurent les formations de la
Muva ainsi que les granitoïdes du dôme de la Luina, du dôme de
Mokambo en R.D.Congo, les granitoïdes de Kafue en Zambie ainsi que ceux de
Konkola à la frontière de ces deux pays.
Dans cette région Sud-Est, la chaîne Ubendienne
est représentée par les roches métamorphiques comprenant
les quartzites et quartzo-phyllades dans la zone de Kasumbalesa
précisément à Kibwe I, Kibwe II, Kibwe III ainsi que les
granitoïdes calco-alcalins formant le dôme de Luina, de Mokambo, de
Konkola et de Kafue.
Ces roches sont postérieures au métamorphisme de
Muva grâce aux enclaves des métamorphites de ce dernier reconnues
dans les granitoïdes du dôme de Luina, de Mokambo, de Konkola et de
Kafue (Kabengele et Nawezi, 1998). A l'Est principalement dans la région
de Kalemie-Moba.
ï La chaine Ubendienne de la région Nord-est du
Katanga correspond aux deux grands ensembles qui sont des métamorphites
et des granitoïdes. Les métamorphites affleurent depuis Kalemie
jusqu'à Moba et comprennent les schistes, les Séricitoschistes,
les phyllades et les micaschistes, les gneiss dont les directions structurales
majeures sont NW-SE à NNE-SSW (Kabengele, 1986 et Tshimanga, 1991).
Ces métamorphites sont le prolongement de la chaine Ubendienne de
l'Ouest de la Tanzanie. Alors que les granitoïdes calco-alcalins forment
un puissant complexe magmatique constituant le bloc de Bangweulu qui
s'étend du SE de la
Zambie au Katanga Nord-orientale (Plateau de Marungu,
Kabengele, 1986 et Tshimanga, 1991). Ce bloc est aussi recoupé par des
tholéiites.
Du point de vue structurale, la chaîne Ubendienne a
connu beaucoup de phases de déformations aux styles tectoniques
différents avec une première phase marquée par des plis
couchés ainsi que des plis isoclinaux à déversement vers
le SW ou vers le NE, et par une seconde phase qui est
caractérisée par des plis droits ouverts et des zones de
chevauchement ainsi que des zones de charriage.
vKibarien
La chaîne Kibarienne, d'âge
mésoprotérozoïque (1700-1100Ma) s'étend sur environ
600 Km en direction NE et a une largeur variant entre 100 et 300 Km. Elle est
bordée à l'Est par une mosaïque des blocs continentaux
antérieurs à l'orogenèse kibarienne, comportant
essentiellement le craton archéen de Tanzanie et le bloc
paléoprotérozoïque de Bangweulu, alors qu'à l'Ouest
la chaine est limitée par le craton archéen à
paléoprotérozoïque du Congo-Kasaï.
Au Katanga, la chaîne Kibarienne est constituée
par des sédiments et métasédiments ainsi que des nombreux
massifs des roches granitoïdes (Kampunzu et al. 1986 ; Kokonyangi et al.
2004, 2005).
On distingue quatre groupes lithostratigraphiques,
définis dans la région de Mitwaba, de Mwanza, de Bia, de Bukama
et de N'zilo (Kokonyangi et al. 2004, 2005, 2006).
Du plus jeune au plus ancien, on note :
ï Le groupe de Lubudi qui est constitué des
schistes noirs, des marbres stromatolitique, des métasédiments,
des quartzites. Les épaisseurs varient de 1000 à 1300m selon les
différents sites d'étude. Kampunzu (1998) montre que les phases
de déformation kibarienne marquent un développement de la marge
continentale active suivie d'une collision continentale ; cette idée a
été soutenue par les études de Kokonyangi (2004,2000)
mettant en évidence une collision continentale dans la région de
Mitwaba ;
ï Groupe de Mont Hakansson qui comporte principalement
des métapelites, quartzites et rarement des conglomérats et des
shales noirs graphiteux (400 à 1700m) ;
ï Le groupe de Tambo dont l'épaisseur moyenne des
formations varie entre 1500 et 5600m. Il est essentiellement constitué
des quartzites feldspathiques de teinte claire avec quelques intercalations de
conglomérats ou des quartzites grossiers vers la base ; des
quartzophyllades verts font des récurrences. On retrouve
également des phyllades, des grès psammitique, C'est le groupe
qu'on observe à N'zilo. On y trouve une stratification
entrecroisée et des poudingues qui font penser au comblement du
géosynclinal en milieu oxydant et mobile
;
ï Le groupe de Mitwaba dont l'épaisseur varie
entre 1000 à 1300m est constitué d'un conglomérat de base
(épaisseur 100 à 200m), des quartzites, des cherts
métamorphisés, des gneiss, des métapelites et des roches
sédimentaires (carbonates et calcaires silicatés).
vKatanguien
La chaine katanguienne affleure sur plus de 500Km de long et
plus de 60Km de large
de part et d'autre de la frontière de Congo-Zambie.
Elle comprend des formations sub-tabulaires vers le Nord notamment sur le
plateau de Biano et Kundelungu et les formations plissées reconnues dans
le Katanga méridional (Arc Lufilien). Les minéralisations les
plus connues sont : cuivre, cobalt, nickel, uranium, plomb, zinc, etc.
L'âge de cette chaîne demeure encore mal connu,
mais toutefois, Berhorst et Porada (2000), ont fixé la limite
inférieure du début de dépôt du supergroupe du
Katanga à 880 Ma correspondant à 900Ma, date fixée par
Kampunzu et Cailteux (1999). Ce Supergroupe du Katanga constitue une
série épaisse de plusieurs milliers de mètre des
sédiments déposés entre 880 et 550Ma (Okitaudji, 1989 ;
Mashala, 2007).
La stratigraphie du Supergroupe du Katanga a connu plusieurs
modifications, ce qui a fait distinguer trois groupes de formations
géologiques.
C'est sur la base de l'apparition de deux diamictites
d'origine glacio-marine constituant régionalement des grands marqueurs
stratigraphiques qu'a été faite cette subdivision (Oosterbosch,
1963). Ces diamictites sont reconnues sous les noms de grand conglomérat
à la base du Nguba et de petit conglomérat à la base du
Kundelungu (Audaeud, 1982). Ces trois groupes sont, de haut en bas :
ï Le groupe du Kundelungu ;
ï Le groupe Nguba ;
ï Le groupe Roan.
üLe groupe de Kundelungu
Il est décrit notamment par A. François (1974)
comme étant constitué d'un ensemble des roches calcaires
gréseuses et des shales.
Il est constitué de trois sous-groupes qui sont :
Gombela, Ngule et Biano. Il présente
un faciès très peu varié et est d'une
épaisseur d'environ 3000m.
ï Le sous-groupe de Gombela
Il tire son nom d'une localité de Mwashya où
cette unité a été découverte pour la
première fois et exposée. Gombela comprend quatre unités :
Kyandamu (Petit Conglomérat), Lusele (Calcaire rose), et Kanianga et
Lubudi (Calcaire de Lubudi).
o Petit Conglomérat ou formation de Kyandamu
Il est épais de 30 à50 mètres. Il est
formé généralement d'un conglomérat coloré
de gris ou violet montrant un faciès tillitique (au nord dans la
région de Bunkeya par exemple) et un faciès marin dans les zones
méridionales (Cahen et al. 1967).
o Formation de Lusele
Lusele est épaisse de 5 à 15 mètres. Elle
est située dans la région de Kolwezi dans le district de Lukafu,
cette unité est principalement formée de calcaire et dolomie
très fine. Elle est riche en quartz, muscovite, grains d'oxyde de fer et
des feldspaths authigènes.
o La formation de Kanianga
Elle est formée des lits fins des schistes dolomitiques
et des siltites carbonatées très massives.
o La formation de Lubudi
A l'origine, elle a été appelée "Calcaire
de Lubudi". Elle est constituée de lits de calcaire rose riche en
oolithes dont l'épaisseur varie entre 3 et 10 mètres.
ï Le sous-groupe de Ngule
Il comprend trois formations : les formations de Mongwe, Kiubo
et Sampwe.
o Formations de Mongwe et Kiubo
Elles comprennent une alternance de lits très fins de
grès dolomitiques et de siltstones colorées en rouge pourpre avec
quelques lits de pélites riche en arkose.
Le Kiubo est également riche en hématite ;
o Formation de Sampwe
Elle alterne des pélites dolomitiques et argileux avec
des lits sableux de siltstone.
ï Le sous-groupe de Biano
Ce sous-groupe est situé au nord de l'arc Lufilien. Il
constitue une unité subhorizontale qui recouvre la formation de Sampwe.
Le sous-groupe de Biano ne contient pas les roches carbonatées : c'est
ce qui le différencie de deux précédents sous-groupes.
üGroupe de Nguba
Il est prédominé par des formations
sédimentaires terrigènes, compétentes,
déposées dans un milieu marin neutre à réducteur.
Vers le Sud du Katanga, ce sont les roches organogènes qui relayent ces
formations.
Deux grandes unités constituent le Nguba : le Muombe
(ou Likasi anciennement) et le Bunkeya. Ces deux sous-groupes distincts (au
niveau des régions centre et nord de l'arc cuprifère du Katanga)
correspondent aux deux cycles sédimentaires qui, d'ailleurs, ont permis
cette subdivision. (François, 1973, 1987 ; Cahen et al., 1984).
ï Le sous-groupe de Muombe
Il est divisé en quatre formations qui sont : le Grand
Conglomérat ou Mwale, le Kaponda, le Kankotwe et le Kipushi.
o Le Grand Conglomérat ou formation de Mwale
Généralement, il est massif et fait
essentiellement de conglomérat à galets dont la
matrice est caillouteuse. Dans la partie ouest de l'arc
Lufilien (Kolwezi-Twilizembe), François (1973b, 1987) décrit
cette unité comme un conglomérat gris verdâtre avec une
fine matrice quartzo-phylliteuse qui contient le quartzite, quartz, granite,
gneiss, diorite, micaschiste, gabbro, schiste et des clastes de dolomies
silicifiées.
o Formation de Kaponda
Cette formation est ainsi appelée à partir de
l'ancien village de Kipushi (Intiomale, 1982). La formation de Kaponda est donc
marquée par un changement important de lithofaciès.
Il y a trois unités qui ont été
identifiées par Intiomale (1982) au sein de cette formation; de bas en
haut : schiste essentiellement dolomitique, la dolomie riche en limons
très massifs et la dolomie contenant du cherts et des lits de schistes
dolomitiques sporadiques et lenticulaires.
o Formation de Kakontwe
Cette formation tire son nom du village Kakontwe situé
à 6km du Sud-Ouest de la ville
de Likasi. L'épaisseur de cette formation est de 245
mètres et est formée de calcaire exploité pour la
production de ciment et de chaux à Kakontwe.
o Formation de Kipushi
Caractérisée essentiellement par des oolithes
blancs et des lentilles noires de chert recouvrant ainsi la dolomie de
Kakontwe.
ï Le sous-groupe de Bunkeya
Ce sous-groupe est une proposition nouvelle et est
divisée en deux formations : Katete
et Monwezi (Batumike, 2004 ; Batumike et al., 2006). C'est le
grès qui représente ces deux formations dans la partie nord de la
ceinture Katangaise.
o Formation de Katete
Elle est une unité principalement constituée de
sable riche en arkoses ou microarkoses, schistes lités et
conglomérat intraformationnel. Son équivalent latéral
constitue la série récurrente.
o Formation de Monwezi
Elle est une formation constituée d'une alternance
violacée ou gris verdâtre des lits
très fins de pélites dolomitiques et de
siltstones très massifs (François, 1973, 1987).
üGroupe de Roan
Des multiples recherches antérieures ont prouvé
qu'il regorge d'importants gisements
du Katanguien ; il a, ainsi, fait l'objet de nombreuses
études multidisciplinaires (Bartholomé, 1972 ; François,
1974, 1987 ; Cailteux, 1994 ; Cailteux et al., 1994, 2005 et Cailteux, 1999 ;
Kampunzu et al, 2000).
Ce groupe est constitué de quatre sous-groupes (Tableau
1.2) :
ï Le sous-groupe des Roches Argilo-talqueuses (RAT) ou
R1,
ï Le sous-groupe des Mines ou R2,
ï Le sous-groupe de la Dipeta ou R3,
ï Le sous-groupe de Mwashya ou R4.
Les roches du Groupe des Mines ont été
classées dans 5 types de faciès sédimentaires sur base des
caractéristiques des horizons des Roches Siliceuses Feuilletées
(R.S.F.), Roches Siliceuses Cellulaires (R.S.C) et particulièrement des
Shales Dolomitiques de Base (S.D.B.) et de Shales Dolomitiques
Supérieurs (S.D.S) selon François 1973, 1987 et Okitaudji, 1989.
Deux lithologies caractérisent la formation SD (R.2.2.) : les shales
dolomitiques gris verdâtres et les shales peu dolomitiques
carbonés, noirs ou gris foncé. Les S.D. se caractérisent
par la présence ou non d'un ou plusieurs bancs de dolomie quartzeuse et
micacée et de grès très dolomitiques
feldspathifères ou d'arkoses dans les SDS.
Tableau I.2: Echelle stratigraphique du Katanguien
(Exploration departementChemaf )
GROU SOUS FORMATIONS
LITHOLOGIE
PE GROUPE
|
K
A
T
A
N
G
U
I
E N
|
K
U
N
D
E
L
U
N
G
U
|
BIANO
(Ku3)
|
|
Grès Feldspathiques et Shales gréseux d'un niveau
conglomératique.
|
NGULE
(Ku2)
|
Sampwe
(Ku2.3)
|
Alternance des microgrès, grès argileux à
stratification entrecroisée avec parfois un niveau
conglomératique, Shale gréseux et ou carbonatés mal
stratifié.
|
Kiubo (Ku2.2)
|
Grès fins à stratification oblique et Shale avec
intercalation des lits des Grès Feldspathiques.
|
Mongwe
(Ku2.1)
|
Shales argileux dolomitiques gris violacé
entrecoupés par de lits des grès argileux très
dolomitiques, très fin, très micacé, gris rougeâtre
à gris verdâtre. le litage est grossier à très fin,
presque toujours irrégulier.
|
GOMBELA
(Ku1)
|
Lubudi (Ku1.4)
|
Calcaires Oolithiques rose à gri et des lits de
carbonates sableux, Dolomitiques.
|
Kaniaga (Ku1.3)
|
Altération des grès argileux fin très
dolomitiques en grands bancs épais de 0,5 à 1m appelé
communément
« Macignon » et des shales dolomitique assez finement
et irrégulièrement lité de teinte vert grisâtre ?
|
Lusele (Ku1.2)
|
Calcaire rose ou dolomie de teinte gris rose ou gris beige ; le
litage est assez fin. Suit à l'altération
superficielle, cette formation se transforme soit en une roche
siliceuse massive plus ou moins ferrugineuse brune ocre, soit le plus souvent
en une terre brunâtre devenant rouge en surface.
|
Kyadamu (Ku1.1)
|
Mixtite ou tillite (Petit Conglomérat) qui affleure
souvent en bancs emboités. Elle résiste à
l'altération. la pâte est gréseuse légèrement
dolomitique ou argileuse dolomitique, gris violacé à lies de vins
gris verdâtre.
|
N
G
U B
A
|
BUNKEYA
(Ng2)
|
Monwezi (Ng2.2)
|
Shales grèso-quartziques à litage lamellaire.
Grès feldspathiques et arkose quartziques.
|
Kateta (Ng2.1)
|
Sales et grès dolomitiques à geodeschloriteuses
et hématifères ?
|
Shales dolomitiques de la série récurrente de
Kipushi ; shales et grès dolomitiques.
|
MUOMBE
(Ng1)
|
Kipushi (Ng1.4)
|
Dolomies avec des lits de shales dolomitiques.
|
Kakontwe (Ng1.3)
|
Dolomies massive à laminées.
|
Kaponda (Ng1.2)
|
Shales et dolomies laminées stromatolithiques ; calcaire
de KAPONDA.
|
Mwale
(Ng1.1)
|
Mixtite (Grand conglomérat).
|
R
O
A
N
|
MWASHYA
(R4)
|
Kazadi (R4.3)
|
Microgrès alternant avec les grès et les shales.
|
Kafubu (R4.2)
|
Shales, shales carbonés grès arkosiques ou
arkoses au sommet.
|
Kamoya
(R4.1)
|
Dlomies avec jaspes et oolithes ferrugineuses, bancs
d'hématites et pyroclatites verts et des shales parfois graphiteuses.
|
|
R
O
A
N
|
DIPETA
(R3)
|
Kansuki (R3.4)
|
Dolomies ferrugineuses (hématites).
|
|
Mofya S (R.3.3)
|
Dolomies claires avec horizon stromatolithiques des shales
talqueux et des grès.
|
K
|
Mofya I (R3.2)
|
Calcaires dolomitiques, shales et dolomies marneuses claire
avec un horizon oolithique.
|
A
|
R.G.S (R3.1)
|
Grès feldspathiques massifs ou microgrès argileux
massifs gris à lies avec intercalation des dolomies beiges ou
brun-rouges.
|
T
|
MINES
(R2)
|
Kambove
(R2.3)
CMN
|
Dolomies calcaires avec localement des stromatolithes.
|
A
|
Dolomies et shales dolomitiques carboné, noir gris.
|
|
Fungurume
(R2.2) SD
|
Shales dolomitiques, shales carbonés ; grès et
arkose (SDS).
|
N
|
Shales dolomitiques régulièrement
stratifiés ; dolomies quartzeuses au sommet (SDB).
|
G
|
Kamoto (R2.1)
|
Dolomies massives, cariées, stromatolithique avec
intercalation des shales (RSC).
|
U
|
Dolomies stratifiés et dolomies siliceuses
feuilletées (RSF).
|
I
|
Microgès dolomitiques, massifs parpoischloriteux, gris.
(RAT).
|
|
R.A.T (R1)
|
R1.3
|
Siltites dolomitiques massives, roses hématifères
et chloriteuses.
|
E
|
R1.2
|
Siltiteschloritiques rose à lilas, grès vers le
bas :
dolomies stromatolithiques au sommet.
|
N
|
R1.1
|
Siltites légèrement dolomitiques rouges pourpres,
hématifères.
|
C.Le Phanérozoïque
Les formations géologiques d'âge
phanérozoïque (Cahen, 1954 ; Oosterbosch, 1962 ; François,
1973, 1987 ; Cailteux, 1983) sont caractérisées par un ensemble
des formations géologiques sédimentaires d'origine continentale
comprenant de bas en haut :
ï Le Karoo d'âge Paléozoïque
(Permo-carbonifère) représentée par la Série de la
Lukuga;
ï La série de roches rouge d'âge
mésozoïque ;
ï Le Kalahari d'âge Cénozoïque ;
ï Les terrains de couverture récents, comportant des
alluvions récentes et les terres de recouvrement d'âge quaternaire
(François, 1973).
Les formations paléozoïques contenant des schistes
noirs et les couches des houilles
de la Lukuga. Cette série aurait subi des mouvements
verticaux durant le Permien et le Trias nferieur (Cahen et Lepersonne,
1977).
Les formations mésozoïques identifiées par
l'ensemble des roches gréseuses (les grès
rouges) et schisteuses (les schistes rouges) regroupés
sous l'appellation de série des roches rouges. On y rattache aussi la
série de la Haute Lueki (Kipata, 2007).
Les terrains cénozoïques comprenant l'essentiel
d'altérites et d'alluvions récents. Ces formations affleurent
à Kamina entre les cratons du Kasaï, le Lukoshien et le
Kibarien.Les1alluvions remplissent de manière
étroite le fond des vallées et/ou forment des terrasses. Les
séries de sables ocres et grés polymorphes sont
fréquemment réunis sous l'appellation de série de Kalahari
(Kipata, 2007).
Le quaternaire est représenté par des alluvions,
sables et cuirasses latéritiques qui
recouvrent par endroits les roches de surface (Jebrack, 2008).
I.2.2. Magmatisme,
Métamorphisme et Tectonique
a. Magmatisme
D'après Oosterbosch (1962), l'ensemble de toutes les
roches magmatiques se trouvant au Katanga méridional se seraient mises
en place il y a 600 Ma lors de l'orogenèse katanguienne et leur
localisation est surtout au coeur des anticlinaux, cela le long des failles
importantes ou leurs affleurements ont sous forme sporadique peu étendue
(Demesmaeker, 1962).
Aussi faut-il noter la présence des laves et des
pyroclastites dont leur mise en place est surement synsedimentaire (Lefebvre,
1985) dans le Katanguien on a :
ï Dans le sous-groupe de la Dipeta, la présence
des sills et des dykes étant des roches gabbroiques et doleritiques
intrusives dans les assises supérieures de ce sous-groupe et à
titre d'exemple, on peut citer les dolérites andésitiques plus ou
moins spilitisées (ou sodifiées) notamment à Makawe,
Shinkolobwe et à Kipushi (Oosterbosch, 1962 ; Lebfevre, 1975).
ï Dans le sous-groupe des Mines ou l'on a observé
des cinérites en remplacement des
RAT grises plus précisément dans la mine de
l'Etoile dans les environs de Lubumbashi (Lefebvre et Cailteux, 1976), dans le
polygone de la Luishia (Lefebvre, 1976), dans le secteur de Kambove (Cailteux,
1994).
ï Signalons que dans la carrière de Shituru
(Likasi) plus précisément dans le Mwashya inferieur Lefebvre
(1973) a révélé la présence des niveaux
pyroclastiques basiques autrefois dénommés roches ou
brèches de Kipoi et dans le secteur de Kambove-Kamoya, les mêmes
roches présentant des aspects variés ont été
identifiées allant des véritables tufs, lapilli à des
argilites (Mashala, 2007)) sous leur facies cinéritiques seulement.
Cependant, ces mêmes types de roches ont été
révélés à Luswishi. Comme minerais
métallifères associés ces roches, nous avons le fer qui
s'y trouve en bancs de 2 à 3 m d'épaisseur et même des
roches jaspoïdes (Lefebvre, 1976, 1985 ; Mashala, 2007).
Des laves doléritiques et basiques ont été
également signalées au sommet du Mwashya ou à la base du
Grand Conglomérat dans la localité de Mitwaba plus
précisément dans la région de Kibambale dans le Katanga
centrale par Cahen et al (1978) et aussi étudiées en
détail par Kampunzu et al (1981).
b.Métamorphisme
Selon Oosterbosch (1967), François et Cailteux (1981) le
métamorphisme ayant affecté le Katanguien est
généralement bas car il ne dépasse pas le stade de la
chlorite et de la séricite ; par contre, en Zambie et dans le Katanguien
sud-est, ce métamorphisme a même atteint le stade de la formation
de la biotite qui est visible macroscopiquement.
Signalons que suite aux différentes analyses du la
minéralogie du Katanguien, les résultats ont
révélé que le degré de modification des
minéraux est croissant vers le socle car à son voisinage, le Roan
contient de la scapolite alors qu'autour du massif de la Kapombo certains
calcshistes du Kundelungu renferment du grenat et de la biotite (Oosterbosch,
1962).
Toutefois les auteurs comme, Belliere (1961), Cailteux (1973),
Mwerah et Mbiya (1983) ont révélés quatre zones
parallèles de métamorphisme dont les isogrades définis en
Zambie se poursuivent même au Katanga. Ces zones sont les suivantes :
La zone à séricite et biotite : de
Lubumbashi-Kengere vers le nord du bassin Katanguien :
?La zone à scapolite-épidote-actinote : de
Musoshi-kitwe à Lombe-Kisenda ; ?La zone à amphibole-grenat : de
Lombe-Kisenda à Solwezi.
Mwerah et Mbiya (1983) distinguent une troisième zone
métamorphique à disthène
qui s'étend vers le sud de Solwezi.
c. Tectonique
Les roches du super groupe du Katanguien ont été
affectées par l'orogenèse
panafricaine ou Katanguienne, les effets de cette tectonique sont
inégaux dans l'espace et le temps avec des modifications très
complexes se traduisant par des failles, des plissements voire des charriages
sur le Kundelungu.
Les formations du nord sont restées tabulaires et en
s'éloignant vers le centre, on remarque des ondulations qui sont
caractéristiques de la partie centrale.
Pour ce qui est des phases majeures de la tectonique, Kampunzu
et Cailteux (1999)
en distinguent trois ayant affecté l'arc lufilien
(Mashala, 2007).
La première (D1), appelée phase kolwezienne ayant
formé des plis et des nappes de charriage dont les plans axiaux sont
orientés vers le nord et cette phase daterait de 790-750 Ma et pouvant
être à la base de la déformation de la chaine du
Zambèze (820 Ma). A cette phase sont associées des structures
à vergence sud, cependant associé à un second
évènement tectonique dénommée phase Kundelunguienne
appartenant à l'orogenèse Lufilienne, mais qui sont en fait,
d'après Kampunzu et Cailteux (1999), des replis développés
durant la D1 le long de la séquence Katanguienne très
spécialement le long de l'avant-pays. Kibarien ;
La deuxième phase de l'orogenèse Lufilienne est
celle de Monwezi qui se matérialise par toutes les cassures
longitudinales successivement réactivées dans le temps et
signalons que c'est à cette époque qu'a eu la rotation dextre du
bloc et de la chaine donnant ainsi l'actuelle direction NW-SE des structures D1
dans cette partie de l'arc lufilien et sa géométrie convexe.
Cette phase a été datée d'environ 690 à 540 Ma,
cette longue intervalle est le résultat de la faible vitesse de deux
cratons qui convergaient à savoir celui du Congo et du Kalahari et bien
entendu et de la migration des failles qui se développaient
séquentiellement du sud vers le nord ;
Et enfin la troisième phase (D3) qui est le dernier
évènement de l'orogenèse Lufilienne nouvellement
introduite par Kampunzu et Cailteux (1999). Elle est aussi appelée la
phase Shilatembo ; caractérisée par des structures transverses du
type synclinal de Shilatembo par rapport à la direction majeure de l'arc
Lufilien.
Le Tableau I.3. montre les différentes phases
leurs manifestations et leurs âges. Et la figure I.5.represente
les structures actuelles resultant de ces phases tectoniques
succèssives.
Figure I. 5 : carte des structures D1 et D3 dans la
partie congolaise de l'arc lufilien.
(modifié d'après Kampunzu et
Cailteux(1999) in Kipata (2005)
Tableau I. 3 : les différents
évènements tectoniques ayant affectés le katanguien a
différentes époques géologiques, selon différents
auteurs
D'après François et al (1974, 1987, 1993)
|
Kampunzu et Cailteux (1999)
|
Cycles orogéniques
|
Évènement
|
Âge
|
Principaux effets régionaux
|
Evènement
|
Âge
|
Principaux effets régionaux
|
Plissement
transversal
(
)
phase IV
530
Ma
Shilatembo
(
3)
D
460
Ma 540
Ma
|
Plissement transversal tardif post date le Ku 3
|
|
|
|
|
|
Phase
Monwezienne
(
)
phase IV
602
Ma
Monwezien (D2)
540
Ma 69 Ma
Charriage et escarpement des blocs tectoniques.
Extrusion latérale avec déplacement cumulatif
130 km. Rotation horaire des blocs cristaux et
développement
consécutif de la structure convexe de l'arc Lufilien
|
|
|
|
|
|
Phase
Kundelung
uienne
(
Shilatemb
o)
(
phase III
)
Plis avec plan axial vertical au plongement vers le nord dans
le plissement externe de l'arc
Lufilien post date Ku 3
|
|
|
Epirogenèse (phase II)
Kolwezi en (D1)
690
Ma climax
790
-
750
850
Ma
|
Plissement vers le nord et charriage (orientation
actuelle de l'arc Lufilien +
E-W dans la partie N-E) vergence majeure vers le
Plissement vers le S post date le Ku 2.1 ; il est
synchrone au dépôt du Ku
2.2
|
|
|
|
|
|
Phase Kolwezienne
(
)
phase I
656
Ma
Rifting Katanguien
900
Ma
|
Tectonique externe (de rift continental au rift de
photo-océan) mise en
place des roches basiques
et quelques roches acides.
Dépôt du groupe du Roan
(minéraux détritiques Ca
980 Ma granite à étain et
Ca 900 Ma granite apparaissent vers la partie
inférieure du groupe de
Roan sup
|
|
|
|
|
|
LUSAKIEN
850
Ma
|
Enfouissement profond inferieur (veines
métamorphiques à LWAMBO) post date le groupe de
Nguba
|
|
|
LOMANIEN
950
Ma
|
Plis couchés dans le Roan inferieur à Chingola et
Lwambo, plis couchés à
Mwinilonga et Kolwezi post date le groupe Roan
|
|
|
|
D.Minéralisations et Gisements
La minéralisation au Katanga est contrôlée
par deux facteurs à savoir : la
stratigraphie d'une part et la tectonique d'autre part ; la
plus importante de cette minéralisation est cupro-cobaltifère
(FigureI.6).
vGisement stratiformes à Cu-Co du sous-groupe de Mines
Les gisements et indices de cuivre sont très
irrégulièrement répartis sur le territoire
du Congo ; ceux situés dans la partie
méridionale du Katanga fournissent la totalité de la production
de cuivre, cobalt, uranium, zinc, plomb, cadmium et germanium, alors que les
autres éparpillés dans le reste du pays sont
réputés jusqu'à ce jour des ressources.
En résumé, la typologie des gisements de la
ceinture cuprifère est la suivante (Figure I.6) :
Katanga occidental
ü Type stratigraphique associé au niveau des RSC,
l'association minérale variant avec la position du gisement dans la
zonéographie
Exemple: Kamoto Cu-Co, Kolwezi Cu, Shinkolobwe: U-Ni-Co
ü Type stratiforme associé aux horizons
pyroclastiques du Mwashya
Exemple : Shituru Cu-Co
ü Type amas discordants à Cu-Zn-Pb-Ge dans le
Nguba Exemple : Kipushi
Katanga sud-oriental
ü Type stratiforme étendu : ore shale formation
Exemple : Musoshi
ü Type stratiforme sporadique : Footwall ore formation
Exemple : Kinsenda
ü Type amas discordants à Cu-Zn-Pb-Ge dans le
Nguba Exemple : Kipushi
Katanga sud-oriental
ü Type stratiforme étendu : ore shale formation
Exemple : Musoshi
ü Type stratiforme sporadique : Footwall ore formation
Exemple : Kinsenda
v Minéralisation epigénétique (per
descensum) et (per ascensum)
Ici l'origine de la minéralisation vient de la surface
c'est-à-dire les éléments lessivés
par la solution des eaux météoriques, vont
pénétrer la roche et iront se déposer dans la cassure par
gravité et crée le dépôt constituant ainsi la
minéralisation épigénétique per descensum ; par
contre, si cette minéralisation vient de la profondeur par le magma qui
ira s'installer dans la cassure de la roche préexistante et créer
une minéralisation causée par une remontée magmatique,
alors cette minéralisation est appelée minéralisation
épigénétique per ascensum.
Ce gisement est typique des gisements polymétalliques
de Kipushi, Sonshi.
Il s'agit d'un contact anormal entre le Grand
Conglomérat et le Mwashya inférieur ;
par conséquent, le Grand Conglomérat aura la
minéralisation similaire à celui de Mwashya.
v Gisements types tectoniquement remaniés
Les remaniements ont eu lieu à la suite du morcellement
du sous-groupe des Mines
en lambeaux fracturés diapiriques, des solutions
minéralisatrices, atteignant 270°C, à Kamoto, ont
circulé dans les fractures et autres zones perméables pour y
déposer les minéraux sous forme de veinules, de
dissémination ou filons hydrothermaux supergènes, comme c'est le
cas pour les gisements de type :
1. Type Kabolela
Veinules quartzo-dolomitique à Fe-Co-Cu-Zn recoupant
l'Ore body inférieur et la
base des roches siliceuses cellulaires, elles contiennent :
chalcopyrite, bornite, chalcosite, carrolite et pyrite. La teneur en Zinc ne
dépasse pas 5%, la sphalérite est remplacée par la bornite
et la chalcosite.
2. Type Shinkolobwe
Veines à Cu-Co-U-Ni-Au parcourant les ores bodies du
gisement de Kasolo en lui
donnant son caractère épigénétique
et filonien vers 670 Ma, il n'y a pas de relation établie avec les
disséminations du calcaire à minéraux noirs (CMN).
Les minéraux principaux sont : bornite, chalcosite,
linnéite, cassitérite, carrolite,
siegénite, vaesite, uraninite. La garnierite apparait
dans la zone d'oxydation aux cotés des minéraux courants des
ores-bodies altérés.
Figure I. 6: Arc Lufilien (Ceinture cuprifère)
et minéralisation selon Chabu (2003)
CHAP II. ETUDE PETROGRAPHIQUE ET CARTOGRAPHIQUE
II.1.
INTRODUCTION
Une étude géologique sérieuse ne peut pas
se faire sans levé géologique, sans cartographie. C'est ainsi
qu'avant d'aborder l'aspect pétrographique il nous est paru
incontournable de cartographier notre site d'étude.
II.2.
CARTOGRAPHIE
II.2.1. Méthodes de
cartographie géologique
- Suivre les contacts entre les unités
cartographiées : cette méthode semble la plussimple et la plus
naturelle, puisqu'elle permet de relever directement les limites qui seront
portées sur la carte. Elle n'est cependant applicable que pour des zones
à très faible couverture. Dans ce cas, il est d'ailleurs probable
qu'une étude attentive des photos aériennes livrerait d'aussi
bons résultats ;
- Les traversées : il s'agit de parcourir un
itinéraire préparé d'avance en accumulant les observations
au fur et à mesure de leur occurrence. Dans des zones pauvres en points
de repères, les différents segments de l'itinéraire sont
des droites d'azimut connu, parcourues en mesurant les distances au double pas,
au podomètre, etc... Lors de la préparation de
l'itinéraire, on retiendra particulièrement les zones les plus
propices en affleurements, à savoir les cours d'eau, les escarpements,
les routes. Un examen attentif de la carte topographique peut faire gagner
beaucoup de temps. En sous-bois, en l'absence de points de repère, les
affleurements situés le long d'un cours d'eau sont relativement faciles
à localiser à l'aide de l'altimètre, puisque la simple
connaissance de l'altitude suffit à connaître la position ;
- Une variante de cette méthode est la cartographie des
affleurements : c'est la
méthode la plus utilisée pour la cartographie de
détail. Il s'agit ici de recenser tous les affleurements et de porter
sur la carte leur extension réelle. Cette méthode est très
objective, puisqu'elle permet au lecteur de se rendre compte
immédiatement des faits (les affleurements) sur lesquels repose
l'interprétation (les tracés) ;
- Dans les zones où les affleurements sont rares :
(région couverte, par exemple),
il faut utiliser toutes les ressources et les ruses
disponibles pour récolter de l'information : recensement des cailloutis
dans les labours (attention au glissement sur pente), utilisation de la carte
pédologique, de plusieurs jeux de photos aériennes prises
à des époques différentes, variations dans le couvert
végétal, etc... Parfois, la tarière devient
nécessaire et il est alors avantageux de travailler par «
hypothèse et vérification ». par étude des photos
aériennes, de la carte pédologique et extrapolation des
données d'affleurements. Un tracé est alors proposé. Il
s'agit ensuite de la mettre à l'épreuve de la tarière en
plusieurs endroits-clés. (Tshimanga K., Lever Géologique, 2016,
inédit)
II.2.2. Présentation
des données de terrain
Les données ont étés obtenues selon deux
méthodes : la méthode de traversée pour les zones riche en
affleurements et celle de suivi de contacts dans les zones difficiles.
E.a) Coupes (traversées)
Nous avons effectué 5 coupes vu les conditions
d'accessibilité dans certaines parties de la mine. Ces 5 coupes se
concentrent dans le secteur sud-ouest de la mine.
Vu que la direction générale des couches est
SE-NW, nous avons orienté nos coupes SW-NE pour recouper toutes les
formations affleurantes selon le principe de levé géologique
Voici les tableaux II.1, II.2,
II.3, II.4 et II.5 reprenant les données des
coupes, suivis de leurs representation (Figures II.1.)
Tableau II. 1 : Coupe 1 : A-B
COUPE 1 : A-B
|
STATIONS
|
COORDONNEES
DISTANCES
|
MESURES STRUCTURALES
|
OBSERVATION
|
Début A
|
X : 432962
0m :Y : 8813822
Z : 1285
|
|
Roche de couleur Grisâtre massive, à grains
moyennement fins, siliceuse, gréseuse, argileuse, moyennement
altéré, friable, pas de trace de minéralisation. C'est un
Microgrès Argileuxnon minéralisé qui
correspond sur l'échelle stratigraphique à la RGS (Roche
Greso-siliceuse).
|
1
|
2m
|
|
Roche de couleur grisâtre, massive,
talqueuse, argileuse, sans trace de minéralisation.
C'est une Argilite talqueuse sans trace de
minéralisation qui correspond sur l'échelle stratigraphique
à la RAT grise (Roche Argilotalqueuse grise).
|
2
|
4m
|
N96°E/88°WSW
|
Roche de couleur grisâtre stratifiée en
des bancs moyens à gros bancs, dolomitique un peu
siliceuse, compacte, pas de trace de minéralisation à l'oeil nu.
C'est une Dolomie stratifiéeavec traces de
minéralisation en malachite (microscopique) qui correspond sur
l'échelle stratigraphique à la DSTRAT (Dolomie
Stratifiée).
|
3
|
7m
|
N120°E/75°SW
|
Roche de couleur grisâtre avec petites
tâches verdâtres finement stratifiée
(0,3-0,5 cm), petits bancs ondulés dolomitiques et siliceux ; traces de
minéralisation en malachite. C'est une Dolomie siliceuse
finement stratifiéeavec trace de minéralisation en
Malachite qui correspond sur l'échelle stratigraphique à la RSF
(Roche
Siliceuse Feuilletée).
|
4
|
11m
|
|
Roche de couleur grisâtre et verdâtre
massive, compact, cariées, dolomitique très
siliceuse, présentant une minéralisation riche en malachite
d'où la couleur verte. C'est une Dolomie siliceuse
massiveminéralisée en malachite qui correspond sur
l'échelle stratigraphique à la RSC (Roche Siliceuse
Cellulaire).
|
5
|
25m
|
N124°E/88°SW
|
Roche de couleur variant du brun au rouge en passant par le
jaune, stratifié en bancs d'épaisseur variable, dolomitique et
argileuse, très altérée. C'est un Shale
Dolomitique
|
|
|
|
correspondant aux SD dans l'échelle stratigraphique.
|
6
|
28m
|
|
Roche de couleur jaune à rouge massive,
constituée des grains et débris des roches
variées (Argiles, dolomie, shale, ...) ; traces de malachite. C'est une
Brèche polygénique avec traces de
minéralisation en malachite.
|
7
|
30m
|
|
Roche de couleur grisâtre massive, à grains
moyennement fins, siliceuse, gréseuse, argileuse, moyennement
altérée, friable, pas de trace de minéralisation. C'est un
Microgrès Argileuxnon minéralisé qui
correspond sur l'échelle stratigraphique à la RGS (Roche
Greso-siliceuse).
|
Fin B
|
X : 432978 33m : Y :
8813857
Z : 1271
|
|
|
Tableau II. 2 : Coupe 2 : C-D
|
|
COUPE 2 : C-D
|
STATIONS
|
COORDONNEES
DISTANCES
|
MESURES STRUCTURALES
|
OBSERVATION
|
Début C
|
X : 432974
0m :Y : 8813817
Z : 1280
|
|
Roche de couleur Rougeâtre massive, compacte,
présentant de petits pores, dolomitique, ferrugineuse présentant
des cassures remplies avec la silice (Quartz). C'est une Dolomie
ferrugineuse sans trace de minéralisation qui correspond sur
l'échelle stratigraphique au R.4.1. (Mwashya Inférieur).
|
1
|
3m
|
|
Roche de couleur grisâtre massive, à grains
moyennement fins, siliceuse, gréseuse, argileuse, moyennement
altéré, friable, pas de trace de minéralisation. C'est un
Microgrès Argileuxnon minéralisé qui
correspond sur l'échelle stratigraphique à la RGS (Roche
Greso-siliceuse).
|
2
|
7m
|
N115°E/88°SW
|
Roche de couleur grisâtre, massive, talqueuse,
argileuse, sans trace de minéralisation. C'est une Argilite
talqueuse sans trace de minéralisation qui correspond sur
l'échelle stratigraphique à la RAT grise (Roche Argilo-talqueuse
grise).
|
3
|
10m
|
N124°E/88°SW
|
Roche de couleur grisâtre stratifiée en des bancs
moyens à gros bancs, dolomitiques un peu siliceuse, compacte, pas de
trace de minéralisation à l'oeil nu. C'est une Dolomie
stratifiéeavec traces de minéralisation en malachite
(microscopique) qui correspond sur l'échelle stratigraphique à la
DSTRAT
(Dolomie Stratifiée).
|
4
|
14m
|
|
Roche de couleur de couleur grisâtre avec petites
tâches verdâtre finement stratifiée (0,30,5 cm), petits
bancs ondulés dolomitiques et siliceuse ; trace de minéralisation
en Malachite.
C'est une Dolomie siliceuse finement
stratifiéeavec trace de minéralisation en malachite qui
correspond sur l'échelle stratigraphique à la RSF (Roche
Siliceuse Feuilletée).
|
5
|
26,5m
|
|
Roche de couleur grisâtre et verdâtre massive,
compacte, cariée, dolomitique très siliceuse, présentant
une minéralisation riche en malachite d'où la couleur verte.
C'est une Dolomie siliceuse massiveminéralisée
en malachite qui correspond sur l'échelle stratigraphique à la
RSC (Roche Siliceuse Cellulaire).
|
6
|
36,5m
|
N121°E/89°SW
|
Roche de couleur variant du brun au rouge en passant par le
jaune, stratifiée en bancs d'épaisseur variable, dolomitique et
argileuse, très altérée. C'est un Shale
Dolomitique correspondant aux SD dans l'échelle
stratigraphique.
|
7
|
42m
|
|
Roche massive de couleur grise à brune, dolomitique,
partiellement altérée, sans trace de minéralisation. C'est
une Dolomie massive qui constitue un faciès du CMN
(Calcaire à minéraux noirs).
|
Fin B
|
X : 432996
46m : Y : 8813857
Z : 1264
|
|
|
Tableau II.3 : Coupe 3 : E-F
COUPE 3 : E-F
|
STATIONS
|
COORDONNEES
DISTANCES
|
MESURES STRUCTURALES
|
OBSERVATION
|
Début E
|
X :432982
0m :Y : 8813808
Z : 1275
|
|
Roche de couleur rougeâtre massive, compacte,
présentant des petits pores, dolomitique, ferrugineux présentant
des cassures remplies avec la silice (Quartz). C'est une Dolomie
ferrugineuse sans trace de minéralisation qui correspond sur
l'échelle stratigraphique au R.4.1. (Mwashya Inférieur).
|
1
|
5m
|
|
Roche de couleur grisâtre massive, à grains
moyennement fins, siliceuse, gréseuse, argileuse, moyennement
altéré, friable, pas de trace de minéralisation. C'est un
Microgrès Argileuxnon minéralisé qui
correspond sur l'échelle stratigraphique à la RGS (Roche
Greso-siliceuse).
|
2f
|
9m
|
|
Roche de couleur grisâtre, massive, talqueuse,
argileuse, sans trace de minéralisation. C'est une Argilite
talqueuse sans trace de minéralisation qui correspond sur
l'échelle stratigraphique à la RAT grise (Roche Argilotalqueuse
grise).
|
3
|
12,5m
|
N125°E/80°SW
|
Roche de couleur grisâtre stratifiée en des
bancs moyens à gros bancs, dolomitique un peu
siliceuse, compacte, pas de trace de minéralisation à l'oeil nu.
C'est une Dolomie stratifiéeavec trace de
minéralisation en malachite (microscopiques) qui correspond sur
l'échelle stratigraphique à la DSTRAT (Dolomie
Stratifiée).
|
4
|
18,5m
|
|
Roche de couleur grisâtre et verdâtre massive,
compacte, cariée, dolomitique très siliceuse, présentant
une minéralisation riche en malachite d'où la couleur verte.
C'est une Dolomie siliceuse massiveminéralisée
en malachite qui correspond sur l'échelle stratigraphique à la
RSC (Roche Siliceuse
Cellulaire).
|
5
|
34m
|
N130°E/86°SW
|
Roche de couleur variant du brun au rouge en passant par le
jaune, stratifié en bancs d'épaisseur variable, dolomitique et
argileuse, très altérée. C'est un Shale
Dolomitique correspondant aux SD dans l'échelle
stratigraphique.
|
6
|
4,5m
|
|
Roche massive de couleur grise à brune, dolomitique,
partiellement altérée, sans trace de minéralisation. C'est
une Dolomie massive qui constitue un faciès du CMN
(Calcaire à minéraux noirs).
|
Fin F
|
X : 433017 52m : Y :
8813849
Z : 1264
|
|
|
Tableau II.4 : Coupe 4 : G-H
|
|
COUPE 4 : G-H
|
STATIONS
|
COORDONNEES
DISTANCES
|
MESURES STRUCTURALES
|
OBSERVATION
|
Début G
|
X :433005
0m :Y : 8813797
Z : 1275
|
|
Roche de couleur rougeâtre massive, compacte,
présentant des petits pores, dolomitique, ferrugineux présentant
des cassures remplies avec la silice (Quartz). C'est une Dolomie
ferrugineuse sans trace de minéralisation qui correspond sur
l'échelle stratigraphique au R.4.1. (Mwashya Inférieur).
|
1
|
4,5m
|
|
Roche de couleur grisâtre massive, à grains
moyennement fins, siliceuse, gréseuse, argileuse, moyennement
altérée, friable, pas de trace de minéralisation. C'est un
Microgrès argileuxnon minéralisé qui
correspond sur l'échelle stratigraphique à la RGS (Roche
Greso-siliceuse).
|
2
|
9,5m
|
|
Roche de couleur grisâtre, massive,
talqueuse, argileuse, sans trace de minéralisation.
C'est une Argilite talqueuse sans trace de
minéralisation qui correspond sur l'échelle stratigraphique
à la RAT grise (Roche Argilotalqueuse grise).
|
3
|
13,5m
|
|
Roche de couleur grisâtre et verdâtre massive,
compacte, cariée, dolomitique très siliceuse, présentant
une minéralisation riche en malachite d'où la couleur verte.
C'est une Dolomie siliceuse massiveminéralisée
en malachite qui correspond sur l'échelle stratigraphique à la
RSC (Roche Siliceuse
Cellulaire).
|
4
|
32m
|
N125°E/82°SW
|
Roche de couleur variant du brun au rouge en passant par le
jaune, stratifié en bancs d'épaisseur variable, dolomitique et
argileuse, très altérée. C'est un Shale
Dolomitique correspondant aux SD dans l'échelle
stratigraphique.
|
5
|
43m
|
|
Roche massive de couleur grise à brune, dolomitique,
partiellement altérée, sans trace de minéralisation. C'est
une Dolomie massive qui constitue un faciès du CMN
(Calcaire à minéraux noirs).
|
Fin H
|
X : 433033 54,5m :Y :
8813842
Z : 1266
|
|
|
Tableau II.5 : Coupe 5 : I-J
|
|
COUPE 5 : I-J
|
STATIONS
|
COORDONNEES
DISTANCES
|
MESURES STRUCTURALES
|
OBSERVATION
|
Début I
|
X : 433022
0m :Y : 8813793
Z : 1270
|
|
Roche de couleur rougeâtre massive, compacte,
présentant des petits pores, dolomitique, ferrugineuse présentant
des cassures remplies avec la silice (Quartz). C'est une Dolomie
ferrugineuse sans trace de minéralisation qui correspond sur
l'échelle stratigraphique au R.4.1. (Mwashya Inférieur).
|
1
|
1,5m
|
|
Roche de couleur grisâtre massive, à grains
moyennement fins, siliceuse, gréseuse, argileuse, moyennement
altéré, friable, pas de trace de minéralisation. C'est un
Microgrès Argileuxnon minéralisé qui
correspond sur l'échelle stratigraphique à la RGS (Roche
Greso-siliceuse).
|
2
|
3,5m
|
N96°E/88°SW
|
Roche de couleur grisâtre et verdâtre massive,
compacte, cariée, dolomitique très siliceuse, présentant
une minéralisation riche en malachite d'où la couleur verte.
C'est une Dolomie siliceuse massiveminéralisée
en Malachite qui correspond sur l'échelle stratigraphique à la
RSC (Roche Siliceuse
Cellulaire).
|
3
|
20m
|
N120°E/75°SW
|
Roche de couleur jaune à rouge massive,
constituée des grains et débris des roches
variées (Argiles, dolomie, shale, ...) ; sans trace de malachite. C'est
une Brèche polygénique avec trace de
minéralisation en Malachite.
|
4
|
21m
|
|
Roche de couleur grisâtre massive, à grains
moyennement fins, siliceuse, gréseuse, argileuse, moyennement
altéré, friable, pas de trace de minéralisation. C'est un
Microgrès argileuxnon minéralisé qui
correspond sur l'échelle stratigraphique à la RGS (Roche
Gresosiliceuse).
|
5
|
26m
|
N124°E/88°SW
|
Roche de couleur jaune à rouge massive,
constituée des grains et débris des roches variées
(Argiles, dolomie, shale, ...) ; sans trace de malachite. C'est une
Brèche polygénique avec trace de
minéralisation en Malachite.
|
6
|
28m
|
|
Roche de couleur variant du brun au rouge en passant par le
jaune, stratifié en bancs d'épaisseur variable, dolomitique et
argileuse, très altérée. C'est un Shale
Dolomitique correspondant aux SD dans l'échelle
stratigraphique.
|
7
|
45m
|
|
Roche massive de couleur grise à brune,
dolomitique, partiellement altérée, sans trace
de minéralisation. C'est une Dolomie massive qui
constitue un faciès du CMN (Calcaire à minéraux noirs).
|
Fin J
|
X : 433049 51m : Y :
8813835
Z : 1254
|
|
|
Légende
Brèche
R.4.1.
RGS
CMN
SD
RSC
RSF
DSTRAT
RAT grise
Figures II. 1
:
Coupes Géologiques du
site
F.b) Levé des contours (suivi de contacts)
A ce niveau, nous avons, pour accroitre notre connaissance
cartographique du site, rechercher et repertorier quelques points de contact
entre formations, affleurents et des points en pleine formation pour avoir une
idée sur l'extension des formations aux limites de notre wone
d'investigation.
Vu que les différentes formations ont
déjà étaient décrites, dans le tableau
II.5,nous nous limiterons à la présentation des
formations et contacts, en plus des coordonnées et mésures
structurales.
Tableau II.6 : Suivi de contacts
STATIONS
|
COORDONNEES
|
MESURES STRUCURALES
|
FORMATIONS
|
1
|
X :0432933
Y :8813881 Z :1268
|
|
RGS
|
2
|
X :0432957
Y :8813837
Z : 1269
|
|
RGS/Brèche
|
3
|
X :0432954
Y :8813856 Z :1265
|
Cassure :
N04°E/42°ESE
|
RGS
|
4
|
X :0432954
Y :8813850 Z :1270
|
|
Brèche/RSC
|
5
|
X :0432962
Y :8813838 Z :1271
|
Stratification :
N130°E/80°SW
|
RSC/RSF
|
6
|
X :0432966
Y :8813836 Z :1268
|
Stratification :
N120°E/75°SW
|
RSF
|
7
|
X :0432965
Y :8813834 Z :1269
|
Stratification :
N134°E/88°SW
|
RSF
|
8
|
X :0432976
Y :8813828 Z :1271
|
Stratification :
N124°E/68°SW
|
RSF
|
9
|
X :0432978
Y :8813827 Z :1270
|
Stratification :
N125°E/64°SW
|
RSF
|
10
|
X :0432973
Y :8813821 Z :1267
|
Stratification :
N96°E/88°WSW
|
D-STRAT
|
11
|
X :0432987
Y :8813821 Z :1269
|
Stratification :
N115°E/85°SW
|
D-STRAT
|
12
|
X :0432988
Y :8813813 Z :1271
|
Cassure :
N103°E/79°SW
|
RSF/D-STRAT
|
13
|
X :0432967
Y :8813831 Z :1274
|
|
RAT
|
14
|
X :0432973
Y :8813821 Z :1273
|
|
R.4.1
|
15
|
X :0432969
Y :8813812 Z :1273
|
Cassure :
N26°E/49°NW
|
R.4.1
|
16
|
X :0432973
Y :8813816 Z :1276
|
Cassure :
N0°E/52°W
|
R.4.1
|
17
|
X :0432972
Y :8813815 Z :1274
|
Cassure :
N20°E/66°NW
|
R.4.1
|
18
|
X :0432976
Y :8813815 Z :1275
|
Cassure :
N02°/44WNW
|
R.4.1
|
19
|
X :0432979
Y :8813813 Z :1276
|
Cassure :
N26°/68°NW
|
R.4.1
|
20
|
X :0432983
Y :8813813 Z :1276
|
Cassure :
N30°E/79°NW
|
R.4.1
|
21
|
X :0432984
Y :8813812 Z :1274
|
Cassure :
N0°E/62°WNW
|
R.4.1
|
22
|
X :0432986
Y :8813809 Z :1276
|
Cassure :
N02°E/54°WNW
|
R.4.1
|
23
|
X :0432987
Y :8813809 Z :1275
|
Cassure :
N22°E/64°NW
|
R.4.1
|
24
|
X :0432988
Y :8813807 Z :1276
|
Cassure :
N02°E/50°WNW
|
R.4.1
|
25
|
X :0432996
Y :8813801 Z :1276
|
|
R.4.1
|
26
|
X :0432999
Y :8813798 Z :1275
|
|
R.4.1
|
27
|
X :0433012
Y :8813786 Z :1277
|
Stratification :
N122°E/71°NE
|
R.4.1
|
28
|
X :0433152
Y :8813728 Z :1266
|
|
R.4.1/RGS
|
29
|
X :0433159
Y :8813730 Z :1269
|
|
R.4.1/RGS
|
30
|
X :0433160
Y :8813735 Z :1272
|
|
RGS
|
31
|
X :0433170
Y :8813728 Z :1279
|
|
R.4.1/R.4.2
|
32
|
X :0433223
Y :8813740 Z :1273
|
|
R.4.1/RGS
|
33
|
X :0433261
Y :8813748 Z :1275
|
|
RGS/CMN
|
34
|
X :0433242
Y :8813752 Z :1274
|
|
CMN
|
35
|
X :0433240
Y :8813755 Z :1274
|
|
CMN
|
36
|
X :0433264
Y :8813758 Z :1275
|
|
CMN/RGS
|
37
|
X :0433210
Y :8813780 Z :1269
|
|
CMN/RGS
|
38
|
X :0433261
Y :8813753 Z :1274
|
|
CMN/RGS
|
39
|
X :0433263
Y :8813750 Z :1278
|
|
CMN/RGS
|
40
|
X :0433272
Y :8813751 Z :1279
|
|
RGS/R.4.1
|
41
|
X :0433275
Y :8813669 Z :1272
|
|
RGS/Brèche
|
42
|
X :0433123
Y :8813665 Z :1277
|
|
RGS/R.4.2
|
43
|
X :0433173
Y :8813715
Z :1272
|
Cass :
N118°E/29°SW
N150°E/70°SW
N02°E/81°WNW
N10°E/79°NW
|
R.4.2
|
44
|
X :0433175
Y :8813702
Z :1274
|
Cass :
N14°E/78°NW
N100°E/33°SSW
N28°E/75°NW
|
R.4.2
|
45
|
X :0433180
Y :8813681
Z :1280
|
Strat :
N105°E/59°NE
Cass :
N166°E/62°SW
N82°E/62°NW
N27°E/76°NW
|
R.4.2
|
46
|
X :0433128
Y :8813679 Z :1282
|
Strat :
N109°E/50°NE
Cass :
|
R.4.2
|
|
|
N175°E/76°WSW
N169°E/73°WSW
|
|
47
|
X :0433126
Y :8813683
Z :1280
|
Strat :
N127°E/63°NE
Cass :
N77°E/69°NW
N121°E/31°SW
N115°E/56°SW
N59°E/73°NW
|
R.4.2
|
48
|
X :0433108
Y :8813690
Z :1284
|
Strat :
N112°E/47°NE
Cass :
N04°E/70°WNW N95°E/30°SSW
N169°E/60°WSW N17°E/67°NW
|
R.4.2
|
49
|
X :0433094
Y :8813699
Z :1286
|
Strat :
N112°E/53°NE
Cass :
N14°E/78°NW
N100°E/33°SSW
N28°E/75°NW
|
R.4.2
|
50
|
X :0433110
Y :8813800 Z :1276
|
Cass :
N120°E/87°SW
|
SD/CMN
|
51
|
X :0433089
Y :8813708
Z :1286
|
Cass :
N101°E/41°SW
N88°E/62°NW
N97°E/38°SSW
|
R.4.2
|
52
|
X :0433089
Y :8813708
Z :1280
|
Cass :
N4°E/41°WSW
N88°E/62°SE
N15°E/50°WNW N80°E/75°SE
|
R.4.2
|
53
|
X :0433080
Y :8813718 Z :1285
|
|
R.4.1
|
54
|
X :0433040
Y :8813754 Z :1284
|
|
R.4.1/R.4.2
|
55
|
X :0432970
Y :8813864 Z :1273
|
|
RSC/Brèche
|
56
|
X :0433026
Y :8813821 Z :1274
|
Strat :
N124°E/88°SW
|
RSC/SD
|
57
|
X :0433040
Y :8813820
Z :1269
|
Strat :
N140°E/86°SW
Cass :
N152°E/81°SW
|
SD
|
58
|
X :0433131
Y :8813671 Z :1282
|
Strat :
N121°E/72°SW
Cass :
|
SD
|
|
|
N106°E/60°SW
|
|
59
|
X :0432997
Y :8813800
Z :1280
|
Strat :
N123°E/85°NE
Cass :
N104°E/52°NE
N136°E/62°NE
|
R.4.1/R.4.2
|
60
|
X :0433024
Y :8813791 Z :1279
|
Strat :
N112°E/81°SW
|
D-STRAT/Brèche
|
61
|
X :0433034
Y :8813800 Z :1280
|
|
RSC/RGS
|
62
|
X :0433042
Y :8813784 Z :1279
|
|
RSC
|
63
|
X :0433066
Y :8813814 Z :1269
|
Strat :
N115°E/71°SW
|
SD/Brèche
|
64
|
X :0433054
Y :8813820 Z :1265
|
|
SD/Brèche
|
65
|
X :0433038
Y :8813815 Z :1278
|
|
RSC/Brèche/RGS
|
66
|
X :0433099
Y :8813807
Z :1260
|
Strat :
N150°E/88°SW
Cass :
N109°E/84°SW
N°04°/88°ESE
|
SD/CMN
|
67
|
X :0433097
Y :8813815 Z :1259
|
|
CMN
|
68
|
X :0433098
Y :8813823 Z :1253
|
Cass :
N10°E/81°ESE
N126°E/76°SW
|
CMN
|
69
|
X :0433101
Y :8813822
Z :1254
|
Strat :
N120°E/86°NE
Cass :
N113°E/84°SW
|
CMN
|
70
|
X :0433121
Y :8813805 Z :1273
|
|
CMN/Brèche
|
71
|
X :0433084
Y :8813936 Z :1273
|
|
RGS/Ng1.1
|
72
|
X :0432976
Y :8813819 Z :1279
|
|
RGS/Brèche/RAT
|
73
|
X :0432975
Y :8813820 Z :1277
|
|
RGS/R.4.1
|
74
|
X :1432978
Y :8813813 Z :1276
|
Cass :
N08°E/63°WNW
N102°E/60°SW
|
R.4.1
|
|
|
N°16°E/86°WNW N97°E/40°SSW
|
|
75
|
X :0432980
Y :8813809 Z :1277
|
|
R.4.1
|
76
|
X :0432983
Y :8813812 Z :1276
|
Strat :
N120°E/86°NE
|
R.4.1
|
77
|
X :0432984
Y :8813803
Z :1276
|
Cass :
N99°E/70°SSW
N06°E/80°WNW
N102°E/69°SW
|
R.4.1
|
78
|
X :0433005
Y :8813787 Z :1276
|
|
R.4.1
|
79
|
X :0433016
Y :8813779 Z :1277
|
|
R.4.1
|
80
|
X :0433001
Y :8813800 Z :1275
|
|
RGS/RAT
|
81
|
X :0432980
Y :8813831 Z :1275
|
|
RSC/RSF
|
82
|
X :0432975
Y :8813833 Z :1275
|
|
RSC/RSF
|
83
|
X :0432971
Y :8813836 Z :1276
|
|
RSF/D-STRAT
|
84
|
X :0432965
Y :8813840 Z :1276
|
|
RSC/RSF
|
85
|
X :0432952
Y :8813867 Z :1275
|
|
RSC/Brèche/RGS
|
86
|
X :0432947
Y :8813853 Z :1272
|
|
|
87
|
X :0433009
Y :8813834 Z :1272
|
|
RSC/SD
|
88
|
X :0432982
Y :8813865 Z :1273
|
|
RGS/Brèche/SD
|
II.2.4. Etablissement de la
carte
La carte du site (Figure I.2) a été
obténue en combinant les résultats de deux méthodes
précitées.
40
Figures II. 2
:
Carte géologique du site
II.3.
PETROGRAPHIE
II.3.1. Introduction
Lors du levé géologique une série des
roches prélevées dans le secteur d'étude a
été soumise aux études microscopiques en lumière
transmise pour la mise en évipolariséedence des minéraux
de la gangue et éventuellement les minéraux
métallifères contenues dans les différentes formations.
Pour mieux identifier le minéraux, certaines lames ont été
analysé à la fois en lumière polarisée artificielle
et en lumière polarisée naturelle analyséenon
analystoujours en lumière ée, tous transmise
13 échantillons ont été
sélectionnés à cette fin, et on fait objet de confection
des lames polies qui ont été analyses au microscope au
laboratoire de la Faculté des sciences de l'Université de
Lubumbashi.
La nomenclature des échantillons s'est faite en prenant
les initiales de nos deux noms (SABWE et
SUMBA). Les différentes observations sont
présentées dans les pages ci-dessous.
II.3.2. Description
ð Echantillon SS01 (X :0432927 ; Y :
8813857 ; Z : 1269) :
- Macroscopie
Roche de couleur grisâtre massive, à grains
moyennement fins, siliceuse, gréseuse, argileuse, moyennement
altérée, friable, pas de trace de minéralisation.
-Microscopie
Vu l'étude macroscopique et microscopique nous avons
vraisemblablement un
Microgrès argileuxnon
minéralisé qui correspond sur l'échelle stratigraphique
à la RGS (Roche Greso-siliceuse).
ð Echantillons SS03( X: 0432954 ; Y:
8813850 ; Z: 1270)
- Macroscopie :
Roche de couleur grisâtre et verdâtre massive,
compacte, cariée, dolomitique très
siliceuse, présentant une minéralisation riche
en malachite d'où la couleur verte.
- Microscopie :
Vu l'étude macroscopique et microscopique nous avons
vraisemblablement une Dolomie siliceuse
massiveminéralisée en malachite qui correspond sur
l'échelle stratigraphique à la RSC (Roche Siliceuse
Cellulaire).
ð Echantillons SS04 (X: 0432962 ;
Y:8813838, Z: 1271) :
- Macroscopie :
Roche de couleur de couleur grisâtre avec petites
tâches verdâtres finement stratifiée (0,3-0,5 cm), petits
bancs ondulés dolomitiques et siliceux ; trace de minéralisation
en Malachite.
- Microscopie :
Vu l'étude macroscopique et microscopique nous avons
vraisemblablement un Dolomie siliceuse finement
stratifiéeavec trace de minéralisation en malachite qui
correspond sur l'échelle stratigraphique à la RSF (Roche
Siliceuse Feuilletée).
ð Echantillons SS05 (X: 0432973 ; Y:
8813821 ; Z: 1267) :
- Macroscopie :
Roche de couleur grisâtre stratifiée en des bancs
moyens à gros bancs, dolomitique un
peu siliceuse, compacte, pas de traces de
minéralisation à l'oeil nu.
- Microscopie :
Vu l'étude macroscopique et microscopique nous avons
vraisemblablement une Dolomie stratifiéeavec trace de
minéralisation en malachite (microscopiques) qui correspond sur
l'échelle stratigraphique à la DSTRAT (Dolomie
Stratifiée).
ð Echantillons SS06 (X :0433012 ; Y
:8813786 ; Z :1277):
- Macroscopie :
Roche de couleur grise foncé à noir brillant,
dure, constituée d'oxydes noirs de Fer (hématite),
présentant quelques parties altérées.
- Microscopie :
Vu l'étude macroscopique et microscopique nous avons
vraisemblablement un Banc Hématifèrequi
correspond sur l'échelle stratigraphique au R.4.1. (Mwashya
inférieur).
ð Echantillons SS07 (X: 0433080 ; Y:
8813708 ; Z: 1285):
- Macroscopie :
Roche de couleur brune à jaune massive, friable, avec des
grains de la taille moyenne
(oeufs de poisson) siliceuse ; pas de trace de
minéralisation à l'oeil nu.
- Microscopie
Vu l'étude macroscopique et microscopique nous avons
vraisemblablement un Faciès Oolithique avec trace de
minéralisation en Malachite (microscopique) qui correspond sur
l'échelle stratigraphique au R.4.1 (Mwashya Inférieur).
ð Echantillons SS08 :0433123 :8813665 ; Z
:1277):
- Macroscopie :
Roche de couleur jaune à rouge massive,
constituée des grains et débris des roches variées
(Argiles, dolomie, shale, ...) ; traces de malachite.
- Microscopie :
Malachite
Vu l'étude macroscopique et microscopique nous avons
vraisemblablement une Brèche polygénique avec
traces de minéralisation en Malachite.
ð EchantillonsSS09 :0433128 :8813679 ; Z
:1282):
- Macroscopie :
Roche de couleur brunâtre stratifiée en banc
moyens (10 - 15 cm en moyenne), argileuse, un peu dolomitique présentant
des cassures remplis de silice (Quartz). Pas de trace de minéralisation.
- Microscopie :
Vu l'étude macroscopique et microscopique nous avons
vraisemblablement un Shale Dolomitique Sans trace de
minéralisation qui correspond sur l'échelle stratigraphique au
R.4.2 (MwashyaSuperieur).
ð Echantillons SS10 :0432983 :8813812 ; Z
:1276):
- Macroscopie
Roche de couleur rougeâtre massive, compacte,
présentant des petits pores, dolomitique, ferrugineuse présentant
des cassures remplis avec la silice (Quartz).
- Microscopie :
- Vu l'étude macroscopique et microscopique nous avons
vraisemblablement un
Dolomie ferrugineuse sans trace de
minéralisation qui correspond sur l'échelle stratigraphique au
R.4.1. (Mwashya Inférieur).
ð Echantillons SS11 (X :0433262 ; Y
:8813752 ; Z :1274):
- Macroscopie :
Roche de couleur grisâtre stratifiée en des bancs
moyens à gros bancs, dolomitique in peu siliceuse, compacte, un peu
friable car partiellement altérée pas de trace de
minéralisation.
- Microscopie :
Vu l'étude macroscopique et microscopique nous avons
vraisemblablement un
Dolomie stratifié sans trace de
minéralisation qui correspond sur l'échelle stratigraphique au
faciès dolomitique stratifié du CMN (Calcaire à
minéraux noir).
ð Echantillons SS12 (X: 0432967 ; Y:
8813813 ; Z: 1274) :
- Macroscopie :
Roche de couleur grisâtre, massive, talqueuse,
argileuse, compacte, présentant un touché onctueux sans trace de
minéralisation.
- Microscopie :
Vu l'étude macroscopique et microscopique nous avons
vraisemblablement une Argilite talqueuse sans trace de
minéralisation qui correspond sur l'échelle stratigraphique
à la RAT grise (Roche Argilo-talqueuse grise).
Echantillons SS13 (X :0433260 Y :8813755 ; Z
:1274):
Macroscopie :
Roche de couleur Blanchâtre un peu grisâtre
massive, compact, présentant des cariées très
prononcées, dolomitique très siliceuse, ne présentant pas
de trace de minéralisation.
- Microscopie :
Vu l'étude macroscopique et microscopique nous avons
vraisemblablement une Dolomie siliceuse massivenon
minéralisée qui correspond sur l'échelle stratigraphique
à un faciès du CMN (Calcaire à minéraux noir).
Echantillons SS14 (X :0432978 ; Y :8813827 ;
Z :1270):
Macroscopie :
Roche de couleur de couleur grisâtre et brunâtre
finement stratifiée (0,5-0,7 cm), petits bancs ondulés
dolomitique et siliceuse ; sans trace de minéralisation, très
altérée.
- Microscopie :
Vu l'étude macroscopique et microscopique nous avons
vraisemblablement un Dolomie siliceuse finement stratifiée
altéréesans trace de minéralisation qui
correspond sur l'échelle stratigraphique à la RSF (Roche
Siliceuse Feuilletée).
II.4.
CONCLUSION PARTIELLE
L'étude pétrographique couplée à
l'étude cartographique nous a permis d'avoir des
renseignements géologiques importants sur le terrain
d'étude et d'établir une carte géologique du site.
Nous avons observé sur notre terrain essentiellement
des formations détritique et carbonatés notamment des Shales, des
Shales Dolomitiques, des dolomies, des roches siliceuses,
hématifères. Ces formations font partie de 3 sous-groupe du
RoanKatangien, notamment le R.2 (sous-groupe de mines), le R.3 (Dipeta) et le
R.4 (Mwashya).
Le sous-groupe de mines apparait ici sous forme d'une
megabreche entourée de la RGS. Elle est complète, partant de la
RAT au CMN. C'est le siège de la minéralisation dans ce gisement
précisément à ce niveau de l'exploitation dans la RSC
(minéralisation secondaire par imprégnation), c'est
essentiellement sous forme de malachite que cette minéralisation se
présente.
CHAP III. ETUDE STRUCTURALE
III.1.
INTRODUCTION
Cette partie du travail porte essentiellement sur
l'étude statistique, géométrique, et dynamique des
structures planaires et linéaires reconnues dans le secteur. Les
données relatives à ces structures seront traitées
à l'aide des rosaces de fréquence ainsi que des projections sur
canevas en se basant sur la structurologie.
La structurologie est la science des structures, autrement dit
de l'arrangement des différentes parties constituant un ensemble. Les
procédés d'analyse qui s'y attachent sont naturellement
utilisés dans un certain nombre de disciplines (métallographie,
biologie, par exemple), mais ils ne sont envisagés ici que dans le cadre
de la recherche géologique, dont ils forment une partie importante. La
structurologie peut, en effet, être appliquée aux divers types de
roches, déformées ou non, constituant l'écorce terrestre
sous forme d'objets géologiques de tailles très
différentes (allant de l'agrégat de quelques cristaux à la
zone orogénique) et dont les caractères
géométriques sont en relation avec les phénomènes
dynamiques qui régissent leur formation.(Kapajika, Analyse structurale,
2015, inédit)
Les moyens d'étude de la structurologie consistent, dans
un premier temps, à découvrir l'architecture de l'objet
géologique considéré au moyen d'une analyse
essentiellement géométrique pratiquée sur tous les
éléments structuraux mesurables.
Ce qu'on observe sur le terrain, ce sont des roches
déformées ; ce n'est pas la déformation elle-même
(cinématique) qui est finie depuis longtemps ; encore moins les forces
responsables.
La reconstitution des déformations et des forces est
donc un modèle, basé sur les observations. Notre but, en tant que
géologues, est de construire un modèle qui rende compte de toutes
nos observations.
Trois aspects peuvent être considérés dans
une étude structurale : - aspect géométrique ou structural
au sens strict, - aspect cinématique et - aspect dynamique.
Si l'on considère un objet naturellement
déformé, on décrira d'abord cet objet. Si on connaît
ou si on peut reconstituer la forme de l'objet avant sa déformation, on
cherchera aussi à décrire et à quantifier cette
déformation ; c'est l'analyse de la déformation finie
c'est-à-dire de la quantité de la déformation totale de
l'objet considéré. Ces études relèvent de l'analyse
géométrique. On peut chercher ensuite à connaître le
cheminement des divers points de l'objet considéré lors de son
passage de l'état initial à l'état final ; c'est l'analyse
cinématique c'est-àdire l'étude de la déformation
progressive en fonction du temps. L'analyse dynamique permet de préciser
les forces qui sont responsables de la déformation observée.
Dans l'étude de la déformation, trois plans
remarquables peuvent être définis : Les plans XZ, YZ et
XY.(Figure III.1) Il faut noter que :
- La quasi-totalité de la déformation est dans
le plan XZ.
- Le plan XY permet de voir sur une surface d'anisotropie
exemple S1 une linéation minérale marquée par les
minéraux aciculaires comme les amphiboles.
- Le plan YZ permet de voir le sens du pendage d'une surface
d'anisotropie c'està-dire de schistosité. Dans ce plan, les
objets étirés sont observés en coupe transversale et
présentent des sections circulaires.
Figure III. 1
:
Plans re
marquables de la déformation et forces
responsables
de la déformation (Kapajika 2015)
La géologie structurale s'est longtemps satisfaite d'un
mode de représentation qui ne faisait appel qu'à la figuration de
l'intersection entre les structures tectoniques et un plan. Ainsi la carte
géologique, intersection avec la surface du sol et la coupe,
intersection de la même structure avec un plan vertical sont encore
très souvent les seuls modes utilisés dans l'étude d'un
édifice tectonique. Les tectoniciens ont donc été
amenés à adopter les modes de représentation dans l'espace
vu l'importance d'informations qu'ils avaient à manipuler.
La projection stéréographique a ainsi pris une
place privilégiée dans la géologie structurale, tant comme
instrument de travail, de construction géométrique que comme
moyen de représentation de cette géométrie.
Pour effectuer l'étude structurale du site de Bangwe,
nous nous sommes appesantis sur les formations du Mwasha (R4) qui sont
représentées sur le site par le R4.1 et le R4.2 ou nous avions
observé les manifestations structurales plus visibles sous forme de
joints et cassures remplies essentiellement de quartz (veines) et
occasionnellement de calcite qui sont des déformations discontinues. Le
gisement de Bangwe étant un gisement à un seul flanc
c'est-àdire ayant une structure monoclinale, nous n'avons pas
observé des déformations continues (plis). Il tient à
préciser que nous avons mis de côté toutes les cassures non
remplies car pouvant être dû à l'ouverture de la mine
c'est-à-dire aux travaux de minage, au poids et déplacement des
engins et autres. Les mesures structurales prises dans le sous-groupe de mines
(R.2), notamment, ne feront pas parties de cette étude car les
manifestations n'y sont pas importantes.
En faisant cette étude structurale notre objectif est :
- d'identifier sur le terrain les marqueurs structuraux
plano-linéaires ;
- de déterminer la distribution spatiale des
contraintes principales à l'aide des canevas
stéréographiques ;
- d'apporter une contribution à la stabilité des
massifs fracturés à partir des méthodes
structurales en déterminant l'angle de friction interne
ö ;
- de déterminer la relation entre la tectonique et la
minéralisation en vue de comprendre
le mode de mise en place des minéralisations.
III.2.
PRESENTATION DES MESURES STRUCTURALES
Les mesures de direction et de pendage ont étés
prises à l'aide d'une boussole de géologue de type GARMIN, et ont
été converties en système DIP & DIP DIRECTION, un
système compatible avec le logiciel de traitement structural « Dips
» que nous avons utilisé.
Le système DIP & DIP DIRECTION admet les pendages,
directement convertis en DIP (pendage en anglais) mais oblige pour les
directions un ajout ou une soustraction de 90° à leurs valeurs
selon les quadrants pour les convertir en DIP DIRECTION (direction du ou dans
le sens du pendage). Comme par convention les mesures de direction se lisent
toujours dans le 1er et 2ème quadrant nous
ajouterons 90° à toutes nos valeurs.
Voici donc les différentes mesures en commençant
par celles de stratification puis celles des cassures remplies.
III.2.1. Mesures des plans de
stratification
Au total 10 mesures des plans de stratification ont
été prélevées dans les formations
duMwashya (repris dans le tableau III.1) vu que l'on
travaillait dans une mine en saison pluvieuse et donc ne disposant pas d'assez
d'espace ou d'étendue.
Tableau III. 1 : Mesures de plans de
stratification
N°
|
X(UTM)
|
Y(UTM)
|
Z(m)
|
DIRECTION (N-E)
|
PENDAGE
|
SENS
|
DIP DIRECTION
|
LITHOLOGIE
|
1
|
433012
|
8813786
|
1277
|
122
|
71
|
NE
|
212
|
R.4.1
|
2
|
432997
|
8813800
|
1280
|
123
|
85
|
NE
|
213
|
R.4.1
|
3
|
432983
|
8813812
|
1276
|
120
|
86
|
NE
|
210
|
R.4.1
|
4
|
433123
|
8813665
|
1277
|
115
|
70
|
NE
|
205
|
R.4.2
|
5
|
434173
|
8813715
|
1272
|
104
|
43
|
NE
|
194
|
R.4.2
|
6
|
433180
|
8813681
|
1280
|
105
|
59
|
NE
|
195
|
R.4.2
|
7
|
433128
|
8813679
|
1282
|
109
|
50
|
NE
|
199
|
R.4.2
|
8
|
433126
|
8813683
|
1280
|
127
|
63
|
NE
|
217
|
R.4.2
|
9
|
433108
|
8813690
|
1284
|
112
|
47
|
NE
|
202
|
R.4.2
|
10
|
433094
|
8813699
|
1286
|
112
|
53
|
NE
|
202
|
R.4.2
|
III.2.2. Mesures des plans de
cassures
Au total 48 mesures des plans de cassures prélevées
sur terrain sont contenues dans le tableau ci-dessous (tableau
III.2.). Toutes ces cassures sont remplies par les cristaux de quartz
peu importe leur orientation à l'exception d'une ou nous avons
trouvé de la calcite sous forme poudreuse.
Tableau III. 2 : Mesures de plans de
cassures
N°
|
X(UTM)
|
Y(UTM)
|
Z(m)
|
DIRECTION (N-E)
|
PENDAGE
|
SENS
|
DIP DIRECTION
|
LITHOLOGIE
|
REMPLISSAGE
|
1
|
432969
|
8813812
|
1274
|
26
|
49
|
NW
|
116
|
R.4.1
|
Quartz
|
2
|
432973
|
8813816
|
1276
|
0
|
52
|
W
|
90
|
R.4.1
|
Calcite
|
3
|
432972
|
8813815
|
1274
|
20
|
66
|
NW
|
110
|
R.4.1
|
Quartz
|
4
|
432976
|
8813815
|
1275
|
2
|
44
|
WNW
|
92
|
R.4.1
|
Quartz
|
5
|
432979
|
8813813
|
1277
|
26
|
68
|
NW
|
116
|
R.4.1
|
Quartz
|
6
|
432983
|
8813813
|
1276
|
30
|
79
|
NW
|
120
|
R.4.1
|
Quartz
|
7
|
432984
|
8813812
|
1274
|
2
|
47
|
WNW
|
92
|
R.4.1
|
Quartz
|
8
|
432986
|
8813809
|
1276
|
5
|
54
|
WNW
|
95
|
R.4.1
|
Quartz
|
9
|
432987
|
8813809
|
1275
|
22
|
64
|
NW
|
112
|
R.4.1
|
Quartz
|
10
|
432988
|
8813807
|
1276
|
7
|
50
|
WNW
|
97
|
R.4.1
|
Quartz
|
11
|
432997
|
8813800
|
1280
|
104
|
52
|
SW
|
194
|
R.4.1
|
Quartz
|
12
|
432997
|
8813800
|
1280
|
136
|
62
|
SW
|
226
|
R.4.1
|
Quartz
|
13
|
432978
|
8813813
|
1276
|
8
|
63
|
WNW
|
98
|
R.4.1
|
Quartz
|
14
|
432978
|
8813813
|
1276
|
102
|
60
|
SW
|
192
|
R.4.1
|
Quartz
|
15
|
432978
|
8813813
|
1276
|
5
|
86
|
NW
|
95
|
R.4.1
|
Quartz
|
16
|
432978
|
8813813
|
1276
|
97
|
40
|
SSW
|
187
|
R.4.1
|
Quartz
|
17
|
432984
|
8813803
|
1276
|
6
|
80
|
WNW
|
96
|
R.4.1
|
Quartz
|
18
|
432984
|
8813803
|
1276
|
99
|
70
|
SSW
|
189
|
R.4.1
|
Quartz
|
19
|
432984
|
8813803
|
1276
|
102
|
69
|
SW
|
192
|
R.4.1
|
Quartz
|
20
|
433123
|
8813665
|
1277
|
118
|
29
|
SW
|
208
|
R.4.2
|
Quartz
|
21
|
433123
|
8813665
|
1277
|
5
|
81
|
WNW
|
95
|
R.4.2
|
Quartz
|
22
|
433123
|
8813665
|
1277
|
2
|
79
|
WNW
|
92
|
R.4.2
|
Quartz
|
23
|
433173
|
8813715
|
1272
|
11
|
86
|
NW
|
101
|
R.4.2
|
Quartz
|
24
|
433173
|
8813715
|
1272
|
110
|
25
|
SW
|
200
|
R.4.2
|
Quartz
|
25
|
433173
|
8813715
|
1272
|
7
|
70
|
WNW
|
90
|
R.4.2
|
Quartz
|
26
|
433180
|
8813681
|
1280
|
166
|
62
|
SW
|
256
|
R.4.2
|
Quartz
|
27
|
433180
|
8813681
|
1280
|
82
|
43
|
NW
|
172
|
R.4.2
|
Quartz
|
28
|
433180
|
8813681
|
1280
|
27
|
76
|
NW
|
117
|
R.4.2
|
Quartz
|
29
|
433128
|
8813679
|
1282
|
175
|
76
|
WSW
|
265
|
R.4.2
|
Quartz
|
30
|
433128
|
8813679
|
1282
|
169
|
73
|
WSW
|
259
|
R.4.2
|
Quartz
|
31
|
433126
|
8813683
|
1280
|
77
|
69
|
NW
|
167
|
R.4.2
|
Quartz
|
32
|
433126
|
8813683
|
1280
|
121
|
31
|
SW
|
211
|
R.4.2
|
Quartz
|
33
|
433126
|
8813683
|
1280
|
115
|
56
|
SW
|
205
|
R.4.2
|
Quartz
|
34
|
433126
|
8813683
|
1280
|
59
|
73
|
NW
|
149
|
R.4.2
|
Quartz
|
35
|
433108
|
8813690
|
1284
|
4
|
70
|
WNW
|
94
|
R.4.2
|
Quartz
|
36
|
433108
|
8813690
|
1284
|
95
|
30
|
SSW
|
185
|
R.4.2
|
Quartz
|
37
|
433108
|
8813690
|
1284
|
169
|
60
|
SW
|
259
|
R.4.2
|
Quartz
|
38
|
433108
|
8813690
|
1284
|
17
|
67
|
NW
|
107
|
R.4.2
|
Quartz
|
39
|
433094
|
8813699
|
1286
|
14
|
78
|
NW
|
104
|
R.4.2
|
Quartz
|
40
|
433094
|
8813699
|
1286
|
100
|
33
|
SW
|
190
|
R.4.2
|
Quartz
|
41
|
433094
|
8813699
|
1286
|
28
|
75
|
NW
|
118
|
R.4.2
|
Quartz
|
42
|
433089
|
8813708
|
1286
|
101
|
41
|
SW
|
191
|
R.4.2
|
Quartz
|
43
|
433089
|
8813708
|
1286
|
88
|
62
|
NNW
|
178
|
R.4.2
|
Quartz
|
44
|
433089
|
8813708
|
1286
|
97
|
38
|
SW
|
187
|
R.4.2
|
Quartz
|
45
|
433089
|
8813800
|
1280
|
4
|
41
|
WNW
|
94
|
R.4.2
|
Quartz
|
46
|
433089
|
8813800
|
1280
|
88
|
62
|
SE
|
178
|
R.4.2
|
Quartz
|
47
|
433089
|
8813800
|
1280
|
15
|
50
|
NW
|
105
|
R.4.2
|
Quartz
|
48
|
433089
|
8813800
|
1280
|
80
|
75
|
SE
|
170
|
R.4.2
|
Quartz
|
III.3.
TRAITEMENT STATISTIQUE DES MESURES STRUCTURALES
III.3.1. Rosace de
fréquence
La Rosace est une représentation graphique des
données structurales groupées en classes statistiques d'une
amplitude donnée. Cette représentation circulaire est un outil
d'évaluation qui permet d'apprécier les valeurs des
données structurales en fonction des classes respectives. Elle met en
relief la direction prédominante de l'ensemble des
éléments structuraux récoltés sur un site
donné. La méthode consiste à représenter les
mesures structurales sur des droites circulaires de même amplitude soit
de 10° à 10°.
G.a. Rosace de fréquences des plans de
stratification
Après traitement des mesures des plans de
stratification ; nous avons obtenu la représentation à la figure
III.2.
Figure III. 2
:
Rosace de fréquences des plans de
stratification
Sur cette figure, les couches présentent une orientation
préférentielle NW-SE. Elles ont une direction
préférentielle majeure comprise entre N120°E et N130°E
et deux autres non négligeables comprises entre N110°E et
N120°E puis N100°E et N110°E.
H.b. Rosace de fréquences des plans de cassures
Après traitement des mesures des plans de cassures ;
nous avons obtenu la représentation à la figure III.3.
Figure III.
3
:
Rosace de fréquences des
cassures
Les cassures ont deux directions préférentielles
dont une majeure N0°-10°E et une
mineure N20°-30°E. Elles sont presque
perpendiculaires à la direction des couches, c'est à dire
qu'elles sont orientées dans le sens NE-SW. Seule la direction
négligeable comprise entre N100°110° est parallèle
à la direction générale des couches.
III.3.2. Histogramme des
fréquences
L'histogramme est une représentation graphique des
données. Il est constitué d'une
série de rectangles dont les bases sont égales
aux amplitudes des classes et les hauteurs sont proportionnelles aux effectifs
de chaque classe. Une fois les données recueillies et
présentées sous forme de tableaux(Tableau III.3) ; le
travail d'analyse commence par le calcul d'un nombre qui résume à
lui seul l'ensemble des données, la fréquence. Pour cette
représentation, nous avons utilisé le logiciel Microsoft Excel,
par lequel nous avons obténu les figures III.4 et
III.5.
Tableau III. 3 : analyse statistique des
mesures des plans de stratification et des cassures
Classes (°)
|
Stratification
|
Cassures
|
effectifs
|
Fréquences en %
|
Effectifs
|
Fréquences en %
|
[0-10[
|
0
|
0
|
12
|
26,67
|
[10-20[
|
0
|
0
|
3
|
6,67
|
[20-30[
|
0
|
0
|
6
|
13,33
|
[30-40[
|
0
|
0
|
1
|
2,22
|
[40-50[
|
0
|
0
|
0
|
0,00
|
[50-60[
|
0
|
0
|
1
|
2,22
|
[60-70[
|
0
|
0
|
0
|
0,00
|
[70-80[
|
0
|
0
|
1
|
2,22
|
[80-90[
|
0
|
0
|
4
|
8,89
|
[90-100[
|
0
|
0
|
4
|
8,89
|
[100-110[
|
3
|
30
|
5
|
11,11
|
[110-120[
|
3
|
30
|
2
|
4,44
|
[120-130[
|
4
|
40
|
1
|
2,22
|
[130-140[
|
0
|
0
|
1
|
2,22
|
[140-150[
|
0
|
0
|
0
|
0,00
|
[150-160[
|
0
|
0
|
0
|
0,00
|
[160-170[
|
0
|
0
|
3
|
6,67
|
[170-180[
|
0
|
0
|
1
|
2,22
|
Total
|
10
|
100
|
45
|
100,00
|
Cette méthode graphique aide à ressortir les
effectifs et les fréquences en fonction des
classes. Les histogrammes ci-dessous montrent la classe
préférentielle de la direction pour la stratification et
N120°-130°E et N0°-10°E pour les cassures.
L'opération suivante confirme la véracité des
résultats obtenus sur des rosaces de fréquence.
Figure III. 4: Histogramme des plans de
stratification montrant la
répartition des effectifs en fonction des
classes
Figure III.5: Histogramme des plans de cassures
montrant la répartition des
effectifs en fonction des classes
III.4.
REPRESENTATION STEREOGRAPHIQUE DES MESURES STRUCTURALES
La projection stéréographique est un mode de
représentation et de construction
géométrique abstrait qui n'analyse que les
rapports d'orientations des éléments tectoniques dans l'espace
indépendamment de leur position géographique.
Le principe de la projection stéréographique
consiste à translater les éléments parallèlement
à eux-mêmes pour les reporter à une demi-sphère de
référence et ils sont alors projetés sur un plan.
Il existe plusieurs types de projection
stéréographique définis par la position du diamètre
des pivots relativement au plan de projection, nous pouvons citer :
- Projection stéréographique oblique ; le
diamètre de pivot fait un angle quelconque avec le plan de projection ;
- Projection stéréographique polaire : le
diamètre des pivots est normal au plan de projection ;
- Projection stéréographique méridienne :
le diamètre est contenu dans le plan de projection.
Pour le cadre de notre travail nous utiliserons la projection
méridienne. Il existe deux principaux systèmes de projection ou
canevas de représentation dont les principes sont les suivant :
1°) Canevas de WULFF : La projection de
WULFF est conforme, c'est un canevas dit isogone qui a la
propriété de conserver les angles. Les plans verticaux passant
par le pôle nord et sud de la demi-sphère se projetteront comme 2
points aux 2 pôles de la figure. Le canevas stéréographique
de WULFF est constitué d'un ensemble des grands cercles et de petits
cercles. Le cercle extérieur du canevas est dénommé cercle
fondamental. Les 2 diamètres EW et NS sont appelés
diamètres principaux. Il faut noter que toutes les constructions faites
sur ce canevas de WULFF considèrent chaque élément
structural comme significatif et analyse les relations entre ces
éléments individualisés.
2°) Canevas de SCHMIDT : La projection de
Lambert (SCHMIDT) est une
projection équivalente. Le canevas
stéréographique de SCHMIDT dit aussi isoaire s'oppose au canevas
stéréographique de WULFF par un certain nombre des
propriétés. La propriété essentielle du canevas de
SCHMIDT est d'être construit de telle façon que les surfaces
limitées par 2 méridiens et 2 parallèles soient
égales entre elles quelques soient leurs positions sur la projection.
Notons également que les petits cercles du canevas de WULFF sont
représentés sur la projection isoaire par des arcs d'ellipses qui
traduisent la déformation des valeurs angulaires sur le Canevas de
SCHMIDT.
Il existe, en plus, deux Hémisphères de
référence l'hémisphère supérieur
(système francophone) et l'hémisphère inférieur
(système anglo-saxon). En effet la position du point de vue influence la
position des traces des éléments géométriques. La
tendance actuelle dans plusieurs domaines dont la géologie structurale
est de prendre l'hémisphère inférieur comme
hémisphère de référence. Le point de vue
étant situé alors au-dessus du plan de projection, ainsi les
pôles qui se situeraient dans les quadrants SW et SE se verront ramener
dans le cadran opposée c'est-à-dire respectivement le quadrant NE
et NW. Et inversement dans le système francophone. Pour le cadre de
notre travail nous travaillerons dans le système anglo-saxon.
La projection des éléments structuraux est
facilitée à l'ordinateur par des logiciels appropriés :
Stéreonet, Stéreowin, Dips, Stem ; nous utiliserons pour notre
travail le logiciel DIPS dont les principes ont été donnés
plus haut.
III.4.1. Traces
cyclographiques et pôles
Cette représentation a pour objectif de ressortir les
fortes concentrations des pôles
(Figures III.6, III.7, III.8 et III.9) afin d'avoir
une valeur moyenne et de déterminer le pendage.
Lorsque nous effectuons les mesures de So et des cassures,
l'isodensité représente les zones où sont
concentrées ces mesures.
a. Plans de Stratification
Figure III.
6
:
Traces cyclographiques des mesures des plans de
stratification
LITHO
Figure III.
7
:
Pôles des mesures des
plan
s de stratification
LITHO
b. Plans de cassures
Figure III.
8
:
Traces cyclographiques des mesures des plans de
cassures
LITHO
|