II.2. CONCEPTION DETAILLEE
La conception détaillée va s'axer sur
l'organisation de traitements et description de données du
système étudié. Pour notre cas le système
étudié est de la gestion des enfants à l'Etat Civil
d'Uvira. Nous allons représenter notre système en deux
modèles, notamment le modèle logique de données et le
modèle organisationnel de traitements. Tels sont les résultats de
la deuxième étape de cette conception.
II.2.1. MODELE LOGIQUE DE DONNEES (MLD)
Le Modèle Logique de Données
est la description des données du système d'informations
sous forme d'objets logiques du SGBD (tables en relation)16. Ce
modèle est issu des modèles conceptuels puis organisationnel de
données. Ce modèle est quantifié, valorisé et
optimisé en fonction des spécificités de l'outil
associé pour devenir le modèle physique.
Le MLD étant toujours basé sur le MCD, il
contient donc toutes les informations de ce MCD, mais les représente
à l'aide d'un formalisme différent qui est très
adapté aux structures de la base de données.
a. Les mots clés utilisés
Les mots clés utilisés sur ce modèle sont
: la table, la clé primaire, la clé étrangère,
le champ,
- Une clé primaire est un groupe de champs (1, 2 ou 3
attributs) qui détermine à tout instant un tuple (enregistrement
ou ligne de la table) unique dans la table.17 Elle souvent
soulignée ;
- Une clé étrangère dans une table est
formée d'un ou plusieurs attributs qui constituent une clé
primaire dans une autre table. Par convention, la clé
étrangère est précédée par un ? ;
- Une table : est un objet dans lequel sont stockées
les données de même structure dont les colonnes décrivent
les champs en commun et les lignes contiennent les valeurs de ces champs pour
chaque enregistrement.
- Un champ : est un attribut ou un identificateur (un nom)
décrivant une information stockée dans une base.
- Schéma relationnel : Un schéma relationnel est
constitué par l'ensemble des schémas de relation.
16 Philippe MATHIEU, Base de données, LIFL, USTL,
1999, p179
17 Georges GARDARIN, Base de données,
Eyrolles, P100.
-' 33 -'
- Un enregistrement : est une donnée stockée dans
une table.
b. Choix du type de MLD
Le type du modèle logique de données
dépend du type SGBD qu'on aura à utiliser. Il existe actuellement
5 grands types de base de données18 :
- Les bases hiérarchiques qui sont le premiers SGBD
apparus notamment avec IMS d'IBM
- Les bases réseaux qui sont les plus rapides dont le
schéma de la base est beaucoup plus ouvert.
- Les bases relationnelles qui sont à l'heure actuelle
les plus utilisées dont les données sont
représentées en tables. Elles sont basées sur
l'algèbre relationnelle et un langage déclaratif appelé
généralement SQL.
- Les bases déductives dans lesquelles les
données sont aussi représentées en tables
(prédicats) dont le langage d'interrogation se base sur le calcul des
prédicats et la logique du premier ordre.
- Les bases objets dans lesquelles les données sont
représentées en tant qu'instances de classes
hiérarchisées.
De ces types cités ci-haut, le MLD à mettre en
marche repose sur le type relationnel qui permet de transformer le MCD en MLD
relationnel brut.
c. Règles de passage du MCD au MLDR
brut19
La dérivation du MCD en MLDR se fait par de simples
règles de passage en fonction de type choisie.
Règle 1 : chaque entité devient une table.
Règle 2 : chaque propreté d'une entité
devient une colonne de cette table.
Règle 3 : l'identifiant d'une entité devient la
clé primaire de la table correspondante (création d'un index)
18 Philippe MATHIEU, Op. Cit. , p13
19 Philippe MATHIEU, Op. Cit. , p21
-' 34 -'
Règle 4 : une association (0,n)-(0,1) (lien
hiérarchique) provoque la migration d'une clé
étrangère (l'identifiant côté 0,n) vers la table de
l'entité côté (0,1). Si des propriétés
étaient sur l'association elles migrent côté (0,1)
Règle 5 : une association (0,n)-(0,n) (lien
maillé) donne naissance à une nouvelle table. Les identifiants
des entités auxquelles l'association est reliée migrent dans
cette table. La clé primaire de cette nouvelle table est
constituée de la réunion de ces identifiants. Si des
propriétés étaient portées par l'association, elles
migrent dans la nouvelle table.
Règle 6: Les associations n-aires génèrent
la naissance d'une nouvelle table (cf. règle 5)
d. Construction du MLDR
En se référant aux règles du passage du MCD
au MLDR cités sur le point précédent, le
schéma relationnel se présentera comme suit :
DECLARANT (IdD,
NomD, QualiteD, LieNceD, DatNceD, ProfD, AdresD)
ENFANT (IdEnf, NomEnf,
SexeEnf, LieuNce, JourNceEnf, MoiNceEnf, AneNceEnf,
HrNceEnf)
PERE (IdP, NomP,
LieNceP, DatNceP, NatP, ProfP, AdresP)
MERE (IdM, NomM,
LieNceM, DatNceM, NatM, ProfM, AdresM)
DECLARATION (NumDecl, AnneDecl, JourDecl,
MoisDecl, HeurDecl, NomOff,
LangDecl, #IdD, #IdEnf, #IdP, #IdM).
A partir du schéma relationnel ci-dessus, le MLD
relationnel obtenu est le suivant :
-' 35 -'
1,n
1,1
PERE
IdP NomP LieNceP DatNceP NatP ProfP
AdresP
|
DECLARANT
IdD
NomD QualiteD LieNceD DatNceD
ProfD
MERE
IdM NomM LieNceM DatNceM NatM ProfM
AdresM
1,n
1,1
1,n
1,1
DECLARATION
NumDecl AnneDecl JourDecl MoisDecl
HeurDecl NomOff LangDecl
|
1,1
1,1
ENFANT
IdEnf NomEnf LieNceEnf JourNceEnf
MoiNceEnf AneNceEnf HrNceEnf SexeEnf
|
-' 36 -'
|