L'un des mécontentements le plus crucial de la
population lié au transport routier aux alentours du marché de
katako est l'embouteillage. En effet, les gros porteurs sont stationnés
parfois au bon milieu de la chaussée, bloquant ainsi le passage, une
situation qui provoque des graves accidents et, comme moindre mal, occasionne
des discussions houleuses entre les usagers de la route.
C'est un véritable calvaire que vivent les usagers,
automobilistes comme piétons, qui empruntent ces voies, car à
tout moment, ils sont confrontés à une pagaille indescriptible.
Voir en annexe (image 12)
Le nombre croissant de camions au sein du centre-ville, en
plus des déplacements des particuliers et des embouteillages quotidiens,
mène à ce constat. Les livraisons sont généralement
réalisées le matin ou en fin de journée, aux heures
d'encombrement
Maximum, ce qui est évidemment mal perçu tant
par les riverains que par les automobilistes. Pour eux, il y a
déjà suffisamment de monde en circulation et le bruit est
déjà bien contraignant sans pour autant en rajouter avec le
transport de marchandise.
Le camion peut aussi être synonyme d'embouteillages.
Ceci, car les places de livraisons disponibles dans le marché sont
insuffisantes et que le nombre de véhicules de livraison y circulant
explose. Ainsi, les
camions ou camionnettes se retrouvent en double file et
provoquent l'engorgement des axes de circulation.
Nos remarques sur les chemins d'accès au lieu public
de Katako soulèvent qu'il y a beaucoup d'évènements
malheureux aux moments des blocages des routes qui mènent aux
transactions de katako. De ce fait on peut citer sur le plan social :
> Les accidents
Au marché de Katako, on ne manque pas des petits
accidents causés très souvent par les transporteurs envers les
autres usagers tels que les pousses- pousses. On assiste très souvent
à des petits accidents causés par les taximan sur les autres
usagers, cela est due au fait que ces derniers sont toujours pressés car
ils transportent les clients.
Le marché a été victime plusieurs fois
d'incendie grave, on peut citer celui de 1982 et trois fois, en 2005, 2006, et
2009
Le marché dont l'une des principales activités
est la vente de céréales, maïs, mil, sorgho, riz, gari
(farine de manioc) a été ravagé aux trois quarts. Voir en
annexe (image 13).
Les causes d'incendie sont liés surtout au
désordre, installations anarchiques, disposition de produits
inflammables à côté du bois et des tissus sont autant des
difficultés doigtées par les sociétés
d'exploitation des marchés et les associations de commerçants.
Paradoxalement, ces organes qui soulignent les différents dangers ne
prennent aucune disposition pour les éviter. Ils attendent les pouvoirs
publics mettre de l'ordre.
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> Les vols
Comme dans les marchés, on ne peut manquer des
individus de mauvaise foi, ainsi on a des petits voleurs qui s'accrochent sur
les portes monnaies ou sacs des clients très souvent au moment des
embouteillages dans le marché.
> Les disputes
On assiste à des disputes honteuses entres les usagers
des chemins La plut part des temps les disputes viennent au moment du blocage
des passages, soit entre les piétons, soit entre un ambulant et un
piéton ou un transporteur.
> Les agressions
Les agressions ne manquent jamais, car au centre de katako
c'est un conflit d'intérêts qui est en jeu. Plusieurs fois on
observe un conflit entre deux usagers qui se menacent et cela peut souvent
être d'une grande ampleur, c'est-à-dire un regroupement des
personnes de même intérêt contre d'autres individus. Ce qui
fait que la plupart des usagers ont des armes blanches dans leurs moyens de
transport.
De la mauvaise qualité de la vie on peut citer
:
· les bruits et La pollution de l'air >
Le bruit
Au marché de katako, le bruit ne finit jamais,
tantôt du côté des artisans que du côté des
transporteurs routiers.
Nous avons remarqué au centre de katako, on fabrique
beaucoup d'objet comme les arrosoirs, les sceaux, les marmites, les outils
des
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travaux champêtres, les portes et les fenêtres de
maison en construction et tous ces objets à partir du fer au niveau des
artisans.
Nous avons assisté à des différents
types de bruits qui dérangent trop la population de proximité au
moment de la fabrication des objets.
> La mauvaise qualité de l'air
L'air pollués ou mélangés avec des
mauvais airs provenant d'autres objets pourris ou dégradés.
Le transport routier est fortement responsable de
l'accroissement de la consommation d'énergie, ainsi que des
émissions de polluants et de gaz à effet t de serre (CO2).
La pollution est principalement due aux transports
automobiles et pour une petite partie aux activités fixes (artisans et
petites industries).
Le constat qui y a été fait est que la
pollution émise par les sources fixes diminue mais que celle
émise par les sources mobiles reste préoccupante.
Les émissions de CO2 sont la cause principale de cette
mauvaise qualité de vie. Au vu du nombre de véhicules circulant
dans la ville de Niamey, celles-ci ne font qu'augmenter pendant que la
qualité de l'air diminue. Les riverains, déjà soumis
à un taux de pollution constant, le fait d'augmenter le nombre de
livraisons - sources de gaz à effet de serre - contribue à
dégrader la qualité de l'air. La pollution de l'air a des effets
néfastes sur la santé de la population. Ce qui nous amène
au sujet des maladies respiratoires, en augmentation au sein de la
population