Memoire Online - Rapport de stage effectué à la dgda/Ktanga.

Effectué à la Direction Générale des douanes et Accises/Katanga Du 29 Octobre au 29 Novembre 2015

REMERCIEMENT

Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribués au succès de mon stage et qui m'ont aidé à trouver ce stage.

Tout d'abord, j'adresse mes remerciements à madame Antoinette KAYEMBE qui m'a beaucoup aidé et permis à postuler dans cette entreprise et trouver ce stage qui était en total convenance avec mes attentes.

Je tiens à remercier infiniment mes deux encadreurs, messieurs Prince ANTUKA et Daudet KALENGA pour leur attention, gentillesse et le partage de leur instruction plein d'abnégation de jour après jour durant le temps passé ensemble. Grâce à leur amabilité j'ai pu m'épanouir entièrement dans mes objectifs. Ils furent la pièce maitresse durant cette formation.

Je remercie autant l'inspecteur Aimé KAYEMBE, le chef de l'inspection de l'informatique, de m'avoir accordé l'espace au sein de son service pour effectuer mon stage.

Ma gratitude va droit au service des Ressources Humaines qui a retenu ma candidature et ainsi m'autorisé à effectuer mon stage à la Direction Générale des Douanes et Accises.

Enfin, je remercie mon ami Francis MUTOMBO N'SAMBI qui m'a apporté son aide à l'impression de ce rapport de stage.

INTRODUCTION

C'est avec enthousiasme que j'effectue ma troisième année de Bachelier en mathématique et Informatique à l'Université de Lubumbashi.

L'expansion de l'informatique, son apport et son rendement muni d'une base mathématique au sein d'une entreprise, m'ont permis de saisir certains besoins indispensables dans l'accroissement d'une entreprise, tels que : le Réseau informatique, la gestion des données, la programmation, les statistiques...au sein de la Direction Générale des Douanes et Accises/Katanga, entreprise m'ayant accord son hospitalité.

La douane est une entreprise couvrant l'intégralité du territoire national et occupant une position de leader dans la mobilisation des recettes du trésor public, d'où la nécessité d'informatisé la plupart de ses services qui en toute évidence travaillent en chaîne.

La douane regorge plusieurs services et activités dont certaines demeurent méconnaissables par le grand public et d'autre ne sont maitrisable que par ses employés.

Je m'intéresserai dans un premier temps à détailler les principales particularités, ensuite certains aspects de la Direction des Douanes et Accises d'un point de vue Objectivité, organisationnel et fonctionnement.

Dans un second lieu, je détaillerai les différentes activités que j'ai réalisées durant mon stage au sein de la Direction Générale des Douanes et Accises.

Enfin, je donnerai un point de vue personnel sur l'entreprise, sur le bienfondé de mon stage, etc. Ce rapport aura donc à éclairer de manière générale le fonctionnement, la mission actuelle de la douane/Katanga et les techniques lui permettant d'atteindre ses objectifs.

CHAPITRE I. PRESENTATION DE LA DIRECTION GENERALE DES DOUANES ET ACCISES (DGDA)/KATANGA

I.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE

La Direction Générale de Douane et accise/ Katanga se trouve pris en Sandwich entre la gare centrale de la société nationale de chemin de fer (SNCC) et le marché M'zée Laurent Désiré Kabila, au n°1 de l'Avenue Lumumba, au Quartier Makutano, dans la commune de Lubumbashi, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga en République Démocratique du Congo.

I.2. HISTORIQUE

La Direction des Douanes et Accises anciennement nommé Office des Douanes et Accises (OFIDA) a été créés par l'ordonnance loi N° 79/114 du 15 mai 1979 sous forme d'établissement public rattaché au ministère de finance. Elle est une institution à caractère économique, administratif et financier dotée de la personnalité civile et juridique.

Elle est régi par la loi N° 78/002 du 16 janvier 1978 portant dispositions générales applicables aux entreprises publiques. Les agents sont régis par la convention collective dont la deuxième édition a été publiée le 1 janvier 1949. Le fonctionnement quotidien de DGDA et sa ligne de conduite sont contenues dans un document appelé « LEGISLATION DOUANIERE » qui a pris force du décret du 29 janvier 1949 l'ordonnance loi N° 39/09 du 06 janvier 1939 portant sa mission.

I.3. MISSION DE LA DGDA

La mission première de la DGDA, est de percevoir les recettes de l'Etat centrées dans les opérations des productions, des importations et exportations des produits (marchandises). Ainsi la douane perçoit les droits et taxes des marchandises lorsqu'il y a production locale, importation et exportation.

I.4. ORGANISATION DE LA DGDA

La Direction de la DGDA au niveau national est basée à Kinshasa, regorgeant en son sein un comité de gestion comprenant un Directeur Général (DG), secondé par deux adjoints, l'un chargé des questions financières et l'autre des questions techniques, et sont entourés des plusieurs services centraux.

La DGDA est subdivisé en province douanière. En République Démocratique du Congo seule la province de Maniema qui ne contient aucune instance douanière, au seul motif que celle-ci se situe en intérieur du pays et ne fait pas frontière avec l'extérieur. Avec le découpage, il y a d'autres provinces qui certainement se trouveront dans la même situation que la province de Maniema.

La Direction provincial est gérée par un Directeur provincial entouré des sous Directeurs et des plusieurs Inspections.

La Direction provinciale du Katanga occupe la 7ème position et elle est subdivisée en son tour en plusieurs sous-directions dont voici la répartition :

I.5 PROCEDURE DE DEDOUANEMENT

Pour assurer le bon fonctionnement du dédouanement, la DGDA a reparti ses travaux dans plusieurs services qui sont inter liés voir exclusivement dépendants, de sorte que le second dépend du précédent, et les étapes du dédouanement sont logiquement repartis, notamment :

C'est le service de la conduite en douane (il chemine et met dans des entrepôts de la douane, les marchandises).

La Brigade est la police de la douane. C'est elle qui procède à la saisie et au suivi des marchandises permettant ainsi à la douane de lutter contre les pertes et fraudes des marchandises.

C'est l'inspection qui s'occupe des marchandises importés, dès leur arrivé à la frontière. Il certifie l'arrivé des marchandises et délivre de ce fait un document appelé manifeste, où sont enregistré toutes les informations possibles d'une marchandise (sa nature, sa destination, sa provenance, son poids, le nombre de colis, etc.). La délivrance de ce manifeste déclenche les processus de déclaration de la marchandise par un déclarant.

Elle se fait par un déclarant. Celui-ci saisie les informations concernant la marchandise, notamment la provenance, la nature, le poids, le nombre de colis, le prix CIF, la position tarifaire, etc. en fonction du modèle de déclaration choisie, et procède à l'enregistrement de celle-ci ; et le système lui génère un numéro, et, selon les critères définit par la sélectivité, la déclaration sera orientée vers un circuit parmi les circuits rouge, bleu, jaune, orange et vert ; cote un vérificateur selon l'entrepôt. Le déclarant prendra soin d`ajouter certaines pièces jointes (comme LTA (lettre de transport aérien), BL (bille of lading), la LTR (lettre de transport routier, etc.)

L'inspection de vérification vérifie les déclarations saisies par les déclarants en se référant aux documents joints. Si le constat est bon, le vérificateur de la déclaration établit un certificat de vérification et le chef local oriente le circuit vers le vert, synonyme de validation. Un circuit est un signal qui caractérise l'état d'une déclaration. Lorsque la déclaration semble ne pas être véridique, on procède à une vérification documentaire ou physique. Cela étant dit, il y a deux types de vérifications :

V' La vérification documentaire : C'est une vérification qui consiste à

comparer l'exactitude de ce qui se trouve sur les documents accompagnant une marchandise et ce qui a été déclaré.

V' La vérification physique : En cas de détection d'anomalie ou de falsification des documents, les vérificateurs procèdent à une vérification physique, une inspection sur le terrain de la marchandise.

Lorsque la déclaration est validée, le receveur principal procède à la liquidation et le déclarant ira verser dans une banque partenaire de la douane le montant qui lui a été facturé par la douane. La banque lui remettra la quittance de paiement. Le déclarant revient ainsi à la recette pour enregistrer son numéro de quittance certifiant l'acquittement des frais de la douane. La recette lui livre alors un bon à enlever qui lui permettra de sortir sa marchandise aux entrepôts de la douane.

Un entrepôt est un magasin de la douane, un lieu de dépôt pour les marchandises saisies et en cours de dédouanement. Les entrepôts se différencient sur la nature des marchandises. Lorsque le processus de dédouanement se termine, le déclarant se présente dans l'entrepôt conservant sa marchandise muni de son bon à enlever livré par la recette. L'entrepositaire lui livre le bon de sortie pour enfin retirer sa marchandise, et la Brigade fait la constatation de sortie de la marchandise.

Plusieurs services de l'Etat congolais travaillent en collaboration avec la douane. Nous citons par exemple l'OCC, la FPI, la SONAS, le FONER etc. Le service de guichet unique a permis de centraliser tous les frais de l'Etat susceptible d'être

payé pour une marchandise : la TVA, les frais de l'office de contrôle, de la FPI, etc. le déclarant paye une fois pour toute, tous les frais de droit et taxes de différents services de l'Etat, qui ensuite seront repartis en fonction de pourcentage.

La déclaration (ou dédouanement) des marchandises se fait sur base de la nature et la destination. Cela donne lieu à plusieurs modèles de déclaration.

? Importation définitive : Lorsque la marchandise importée ne peut revenir dans son pays d'origine. Ce sont souvent les marchandises pour la mise en consommation.

? Consommation locale accise : Lorsque marchandise est produit et consommé localement.

? Enlèvement d'urgence : Lorsque la marchandise doit être libéré très rapidement, sous condition en vue d'une régulation ultérieure. Par exemple les produits importés par des organismes offrant de l'aide (HCR, OMS, etc.).

? Transit : Lorsque la marchandise passe dans le territoire d'un autre Etat avant d'atteindre sa destination définitive. Cette marchandise ne paye pas les droits de la douane du pays du transit.

? Importation temporaire : Lorsque la marchandise est importée pour un temps seulement et devant retourner dans son pays de provenance.

Le processus de dédouanement ne se fait plus manuellement. La douane a automatisée toute la procédure de dédouanement via son logiciel appelé Sydonia, nom qui signifie « système douanier automatisé ».

I.6. LE SYSTEME DE DEDOUANEMENT AUTOMATISE

Le logiciel Sydonia est une application orienté objet (client/serveur) exclusivement utilisé par la DGDA, ayant pour rôle de gérer toutes les procédures douanières (imports et exports), et ceci sur l'échelle nationale. Il fonctionne en module.

La DGDA utilise en ces jours deux versions de Sydonia : le Sydonia++ (ancienne version) et Sydonia Word (la nouvelle version), celle-ci est la version sur laquelle compte se maintenir la DGDA.

Tous les partenaires de la douane et les cadres de ses différents services ont un compte Sydonia sans lequel il est impossible de participer dans les processus

de dédouanement. Chacun ayant ses propres responsabilités et le niveau de privilège est limité selon le type de compte Sydonia qu'on a.

L'adoption de ce système informatisé a permis à la douane d'améliorer considérablement sa façon de travailler, le dédouanement est ainsi devenu très expéditif. Tout ce qui était fait manuellement, est pris en charge par le système informatique.

Les tâches sont effectuées selon les modules, la prise en charge d'une marchandise, la saisie d'une déclaration ou la vérification de celle-ci sont prises en charge par des modules différents de Sydonia. Chaque service de la douane a donc son propre module pour effectuer des tâches spécifiques.

> Le MODASY : module utilisé pour la prise en charge douanière, constitue une compilation des fonctionnalités d'autres modules tes que le MODCBR, MODCAR, MODACC.

> Le MODSHD : ce module est destiné à la brigade douanière, permet à la brigade de faire sortir la marchandise du dépôt de la douane, après avoir terminé le traitement des déclarations et le payement des droits et taxes.

> Le MODCHQC : module de configuration nationale, permet de configurer l'application pour l'adaptation du système aux besoins nationaux ; module technique.

> Le MODCBR : module central du fonctionnement de bureau, pour le traitement des déclarations, la saisi de validation, le stockage, l'enregistrement et la liquidation des déclarations ; utilisé par les vérificateurs

> Le MODBRK : module destiné aux déclarants et leur permettant d'être connecté au serveur de la douane, pour le dépôt des déclarations.

> Le MODACC : module traitant des fonctions de recouvrement des taxes de la comptabilité, et la gestion des comptes de crédits et payement ; utilisé par la Banque.

I.7 DEDOUANEMENT DES MARCHANDISES IMPORTEES

Nous nous contentons ici d'expliquer brièvement le processus de dédouanement des marchandises importées.

La douane est présente dans toutes les frontières et aéroports internationaux, il y a l'inspection de la prise en charge et la Brigade.

> Dès l'arrivée de la marchandise à la frontière, la brigade saisie la marchandise, pour faire le constat et le service de la prise en charge livre au déclarant un document : le manifeste, document certifiant l'entrée de la marchandise et qui permettra au déclarant de débuter la déclaration de sa marchandise.

> L'importateur choisie à l'avance une agence en douane, celle-ci lui met à la disposition d'un déclarant et saisie la déclaration. L'agence doit être reconnu et enregistré comme étant partenaire de la douane.

> Muni de sa déclaration, le déclarant se présente dans le bureau de vérification pour un examen de la déclaration, ce qui permettra de la valider ou de procéder à une vérification documentaire ou physique. La déclaration n'est validée que s'il se trouve dans le circuit vert (la déclaration est orientée vers le circuit vert pour être liquidée).

> Le déclarant se rend dans une banque partenaire de la douane pour s'acquitter des frais. Une quittance de paiement lui sera remise.

> Le déclarant se présente au service des recettes avec sa preuve de paiement bancaire. Un bon à enlever lui sera remis synonyme de l'autorisation de retirer la marchandise dans l'entrepôt.

> Enfin, le déclarant se présente à l'entrepôt pour retirer sa marchandise, un bon de sortie lui sera remis par l'entrepositaire, ce qui clôture toute la procédure de la déclaration douanière de la marchandise importée.

Le dédouanement d'une marchandise suit donc un enchainement logique, les documents livrés sont en séries et dépendants : le suivant dépend du précédent.

SECRETARIAT

SD DOUANES ETACCISES

SD PRODUITS PETROLIERS

SD ADMIN & FINANCES

KASUMBALESA

SDKALEMI E

KOLWEZI

SD B

SD GU/L'SHI

SD TFM

INSP DOUANES

INSP PRISE CHARGE

INSP SAKAN NOK

INSP. P CHARGE

SDB

IPSG

IDE VERIF

INSP VERIF

NSIP. P CHARGE

CONTROLE BRIGADE

INSP

IMPORTEXPO

INSP. CONTAFF.

JUR

RECETTE PPL SEP. CONGO

I RESS PROPRES

BRIGADE

IAP

INSP. VALEUR

INSP. VER.
SEP-CONGO

INSP.

INFORMAT.

INSP. VERIF

RECETTE
KALEMIE

INSP. VERIF

RECETTE

IPR

INSP. SELECT.

INSP. VERIF. PROD. PET

IDE COMPT

INSP IMPORT BRIGADE

RECETTE PPL

ISF

INSP.

STATISTIQUE

RECETTE PPKSA

INSP

CONTREECRI TURE

INSP.ACCISES

CHAPITRE II. DEROULEMENT DU STAGE

Durant notre stage d'un mois effectué à la DGDA à l'inspection de l'informatique, nous avons essentiellement effectué trois grands travaux, il s'agit :

II.1 LES TRAVAUX D'INSTALLATION DU RESEAU LAN

Le réseau est un ensemble d'outils (machines et logiciels) interconnectés les unes avec les autres en vue de partager des informations et des services. Il existe plusieurs types de réseaux (LAN, MAN, WAN, etc.), mais nous ne parlons ici que du réseau LAN, sur quoi nous avons travaillé. Un réseau LAN (Local Area Network) est un réseau local de quelques centaines de mètres seulement.

Quand nous avons commencé notre stage, nous avons trouvé les travaux d'installation du réseau LAN un peu avancé, nous n'avons donc pas commencé au début. Le travail d'installation et configuration des prises réseaux dans les différents bureaux était déjà achevé au moment de notre arrivé. Nous avons commencé avec les travaux pour poser les différents Rack.

II.1.1 Présentation des matériels utilisés

Lors de l'installation du réseau LAN, nous avons utilisé les matériels suivant (nous donnons en même temps leur importance) :

l'interconnexion des ordinateurs (opérant sur les adresses MAC de ceux-ci pour le transfert des données entre eux). Nous avons utilisé des switch à 24 ports.

> Le Routeur Mikrotik : Un Routeur est un périphérique réseau travaillant avec les adresses logiques (adresse IP) des ordinateurs entretenant la table de routage pour le transfert des données sur le réseau.

> Les câbles réseaux (UTP) : un câble réseau UTP est un média physique de transmission des données.

> Le patch panel : C'est un support d'interconnexion, sur lequel sont connectés les câbles en vue de relier les différents périphériques entre eux.

> Le brush panel : C'est un panneau des balaies à travers lequel sont dissimulé certaines parties des câbles à l'intérieur du Rack. Il sert exclusivement pour l'esthétique.

> Les serres câbles : Un serre câble est fil en plastique permettant de lier des câbles.

> Pince coupante : C'est un outil à des branches tranchant d'un côté permettant à couper les câbles ou les serres câbles, etc.

> Le patch Tools : Outil permettant d'insister les fils des câbles sur les dents d'un patch panel.

> Le dénuder : C'est un outil servant de mettre à nu les câbles, d'enlever l'isolant couvrant les petits fils de l'intérieur.

> Les goulottes : Une goulotte est un conduit étroit sur lequel on dissimule les câbles pour les suspendre à même les murs.

> Le Rack : C'est un encadrement métallique à l'intérieur duquel on intègre certains périphériques (Switch, Routeur) pour les maintenir.

> Les connecteurs RJ45 : Un connecteur RJ45 (RJ45 signifie Registered Jack 45) est une prise utilisant la norme RJ45 placé au bout des câbles réseau (paire torsadée) afin de fixer ces-derniers à des ports réseau de certains périphériques réseaux.

> La pince à sertir : Une pince à sertir permet de fixer solidement les câbles (paire torsadée) dans un connecteur.

II.1.2 Les travaux réalisés

Dans les travaux des câblages, nous avions à dénuder les câbles UTP, détorsader les petits files de l'intérieur, couper les gaines et les placer sur le patch panel suivant la norme B, norme selon laquelle les files sont placé de la manière suivante :

Nous avions utilisés cette norme tout au long de nos travaux des câblages pour les trois Rack que nous avions posés, ainsi que lors de la réalisation des patch câbles.

La réalisation des patch câbles consistait à découper les câbles UTP d'une distance de presque demi-mettre, les dénuder, de couper leur gaines, de détorsader les petits files et enfin de placer les connecteurs RJ45 sur les deux bouts des câbles suivant la norme B, norme que nous avons expliqué ci-haut. Comme sur les deux bouts des câbles nous n'utilisions que la même norme, ces câbles étaient tous donc des câbles Droit. C'est avec ces câbles que nous avions effectué le raccordement entre les Switch, le routeur et le patch panel des différents Rack.

Ce travail consistait à relier les switch, les routeurs au patch panel. Nous signalons que les câbles de différentes prises, du point d'accès et ceux qui reliaient les différents Rack étaient tous rattachés au patch panel correspondant (Le premier Rack et le second comptait chacun un switch, un routeur et un patch panel, et le troisième Rack comptait deux Switch, un routeur et deux patch panel) et ainsi un câble reliait alors le switch au patch panel et un autre reliait le routeur au panel. C'est une astuce qui permet une bonne lisibilité de l'agencement des câbles dans le Rack.

II.2 TRAVAUX D'ENTRETIEN DES MACHINES

Les travaux d'entretien des machines consistaient au nettoyage de ces dernières (les moniteurs, les unités centrales et ces autres périphériques présents au moment du nettoyage). Et si nécessaire remplacement des câbles réseau.

De ce fait, il a été nécessaire que nous apprenions le fonctionnement de Sydonia et comment le manipuler. La douane utilise en ces jours le Sydonia Word et

Nous entrions dans des bureaux de différentes inspections, notamment l'inspection de l'informatique, l'inspection d'audit, l'inspection de recette et dans le guichet unique.

V' ouvrir les unités centrales et de souffler dedans à l'aide des souffleurs. Les unités centrales étaient ainsi époussetées, car elles accumulaient à l'intérieur d'énorme quantité de poussières.

V' Passer avec des linges mouillés des produits de nettoyages des machines (les Pc cleaner) l'extérieur des unités centrales, les moniteurs, les claviers, les souris, les imprimantes, etc.

Nous avouons que c'était un travail qui nous faisait dépenser beaucoup d'énergie, car il était essentiellement physique. Les caches nez nous avaient été donnés pour nous protéger des poussières qui se dégageaient de l'intérieur des unités centrales.

Lors du nettoyage des machines dans le service des recettes, précisément dans le bureau du receveur principal, nous avons par manque d'attention, mis en l'envers des unités centrales des ordinateurs de son bureau, nous n'avons pas respecté la disposition habituelle ; et cela nous a couté une blâme, nous avons été sévèrement réprimandés et surtout notre maitre de stage. Mais le problème a été vite réglé par celui-ci.

II.3 APPRENTISSAGE DU LOGICIEL SYDONIA++

La douane est un système déclaratif qui perçoit droit et taxe sur des produits (marchandises) lorsqu'il y a production locale, importation et exportation. Toute la procédure douanière de déclaration des produits est spécialement automatisée via le logiciel Sydonia qui est le sigle de Système douanier automatisé. Ainsi pour tout douanier et partenaire de la douane, la connaissance de Sydonia s'avère indispensable, car Sydonia est incontournable.

le Sydonia ++, les fonctionnements et la manipulation semble être les mêmes. Nous avons, nous, travailler sur Sydonia++.

III.3.1 Avantage de Sydonia++

y' Jl est très léger : les fichiers enregistrés en Sydonia++ pèsent à peine quelques kilos octets seulement alors que ceux enregistrés en Sydonia Word pèsent jusqu'à dix fois ou plus,

y' Lors de la recherche des fichiers, Sydonia++ affiche jusqu'à des millions de résultats alors que le Sydonia Word affiche tout au plus 200 résultats à l'écran.

III.3.2 Saisie d'une déclaration avec Sydonia ++

formulaire de déclaration préétabli où l'on doit saisir toutes les informations nécessaires et obligatoires d'une marchandise ou d'un produit. Pour ouvrir ce formulaire, on procède comme suit :

> Un formulaire apparait, c'est un formulaire de déclaration. On remplit toutes

III.3.3 Enregistrer une déclaration

déclaration afin de détecter des éventuelles erreurs, si erreur il y a, il indiquera les cases à revoir, sinon il validera le formulaire. De ce fait on peut enregistrer et e système génère un numéro d'enregistrement à la date du jour.

III.3.4 Imprimer une déclaration

Pour imprimer une déclaration, celle-ci doit être au préalable enregistrée, ainsi on procède comme suit : on clique sur fonction> déclaration> Edition/consultation> déclaration> Tous statut> on remplit le petit formulaire (année, bureau, numéro, etc.) relatif à la déclaration recherchée, ensuite (la déclaration affichée) on clique sur F9 ou on fait un clic droit puis imprimer.

Note : Cependant, pour imprimer sur Sydonia ++, il faut avoir installé et configuré un fichier printfile.

III.3.5 Consulter une déclaration déjà saisie

Il y a plusieurs façons de consulter les déclarations se figurant déjà dans le système. On pourrait procéder comme suit : on clique sur (nous mettons le symbole > pour dire ensuite) Fonction> déclaration> Edition/ Consultation> déclaration (à ce niveau on choisit le type de la déclaration ; il y a les déclarations annulées, stockées, enregistrées, liquidées et enfin tous statuts), on clique sur un type de déclaration ensuite on indique le nom du déclarant et le numéro de référence puis on valide.

CHAPITRE III. OBSERVATIONS ET SUGGESTIONS

Nous consacrons ce chapitre aux remarques que nous faisons à la Direction Générale des Douanes et Accises, tout en ciblant de façon accentuée l'inspection de l'informatique où s'est déroulé notre stage ; ensuite nous proposerons quelques suggestions en vue de porter quelques améliorations à l'entreprise, en particulier à l'inspection de l'informatique.

Effectivement, le service informatique de la douane est le seul service omniprésent de l'entreprise et en même temps incontournable par rapport aux autres services douaniers, il est à nos yeux le moteur du fonctionnement du système douanier actuellement, car nous rappelons que tous les services de la Direction Générale des Douanes et Accises sont informatisés.

Cependant, nous avons remarqué quelques failles dans le fonctionnement de l'inspection de l'informatique :

> Les informaticiens travaillent sans relâche, faute aux attributions des tâches quotidiennes qu'on leur attribue.

> Ce qui est un peu alarmant est qu'ils sont assez régulièrement interrompus même en pleine exécution d'une tâche au profit d'une autre et cela de façon continue. Ce qui ne favorise pas une bonne concentration dans ce qu'ils font, car ils sont régulièrement appelés au téléphone. Ce que nous qualifions de dérangement.

> Il y a insuffisance des agents informaticiens, ce qui amène certainement d'autres tâches à se finaliser à un temps plus que prévu. Puisque les mêmes exécutants sont çà et là...

> Nous avons également constaté que souvent, ils empruntaient les transports en commun pour leur déplacement ; l'inspection de l'informatique manque les moyens de transports personnels pour le déplacement de ses agents.

> Le local des stagiaires semble à un décombre des matériels informatiques hors usages. A l'intérieur comme à l'extérieur du local, l'environnement est plus que malsain, non approprié à accueillir des gens.

> Une attention plutôt faible est accordée aux stagiaires par des hauts responsables de l'entreprise. Un suivi quasi-inexistant de leur part.

Nous avons soulevés quelques points négatifs que nous avons pu constater au cours de notre stage dans la Direction des Douanes et Accises, certains sont à corriger assez rapidement pour perfectionner le fonctionnement de l'entreprise. Nous

ne partirons pas tout en laissant aux experts de l'entreprise toute l'entière responsabilité de résoudre les problèmes que nous avons soulevés. Ainsi, nous leur suggérons quelques solutions élémentaires pouvant leurs servir de point de départ dans la quête des solutions de dites problèmes.

Les responsables de la Direction Générale des Douanes et Accises particulièrement ceux de l'inspection de l'informatique doivent accorder une attention plus qu'ordinaire aux travaux informatiques qui se réalisent au sein de l'entreprise. Ils doivent lutter contre toutes les pratiques pouvant ralentir les travaux en cours d'exécution ou distraire les exécutants. Car le service de l'informatique, nous le rappelons est le poumon du fonctionnement de l'entreprise. De ce fait, il faut :

> Faire exécuter les tâches selon leur priorité... faire exécuter une tâche puis une autre selon que l'exécution du premier soit terminée,

> Créer un service pour centraliser les appels des agents au service (surtout les informaticiens lorsqu'ils effectuent des tâches),

> Sensibiliser les membres de différents services sur l'utilisation élémentaire des certains matériels informatiques ou des services informatiques maitrisable par des non informaticiens implantés dans leur bureau ; ceci pour réduire la sollicitation continuelle des informaticiens,

> Equiper le service d'informatique des moyens de transports (véhicules) propre à eux (bien qu'il existe des moyens de transports à usage général dans l'entreprise, le service informatique doit être indépendant à ce point),

> Aménager le local des stagiaires, créer un local à l'écart pouvant servir d'endroit de stockage des matériels hors usage.

> Une attention des hauts responsables sur les stagiaires incitera une motivation et la sensation de considération à ceux-ci. Car les stagiaires, non seulement ils apprennent, mais ils aident aussi l'entreprise.

> Les stagiaires informaticiens doivent faire une rotation dans les différents services de l'entreprise, chose que nous n'avons pas vue, alors que tous les services sont informatisés. Cela leur permettra une grande ouverture.

CONCLUSION

J'ai ainsi effectué mon stage de fin de cycle de Bachelier (Bac+3) en mathématiques et Informatique au sein de la Direction Générale des Douanes et Accises/Katanga. Ce stage a été très fructueux pour moi, car il m'a permis de découvrir dans une grande envergure l'apport de l'informatique dans le secteur douanier, ses acteurs, ses exigences, etc. ce qui m'a permis de participer effectivement dans ses enjeux par la pratique, que j'ai particulièrement beaucoup appréciée.

Chacune des tâches, profitables dans le bon fonctionnement de l'entreprise, ont été inscrite dans le cadre de perfectionner celui-ci, plus justement en mettant en avant les différents domaines informatique, comme le service de réseau informatique, la maintenance des matériels informatiques et l'utilisation du logiciel Sydonia.

Je garde une satisfaction immense de ce stage. Il constitue dorénavant une expérience professionnelle enrichissante et prometteuse pour mon avenir. Cette expérience en entreprise m'a offert un excellent élan dans mon adhésion dans le monde professionnel ; elle est conforme à mon désir d'exercer dans le futur le métier d'analyste informaticien dans des entreprises.

Enfin, je tiens à réexprimer ma satisfaction d'avoir passé mon stage au sein de la Direction Générale des Douanes et Accises, un stage qui a été plus pratique que théorique dans les travaux réalisés.

Rapport de stage effectué à la dgda/Ktanga.