« MISE EN PLACE D'UNE BASE DE DONNEES POUR
LA GESTION DES CARRIERES DES AGENTS DANS UNE ENTREPRISE PUBLIQUE
»
(Cas de la Régie des Voies
Aériennes)
Année Académique 2012 -2013
1
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE
L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET DE RECHERCHE
SCIENTIFIQUE INSTITUT SUPERIEUR D'INFORMATIQUE,
PROGRAMMATION ET ANALYSE I.S.I.P.A
B.P.1895 KINSHASA
Yampanya MUTOMBO KALALA
Travail de fin de cycle
Défendu pour l'obtention du titre de Gradué
en sciences informatiques. Option : informatique de gestion Directeur : Didier
TUENDELE
Ir. Informaticien
2
IN MEMORIUM
· Notre père Jean Lebon KALALA MUKINAYI Wa KALALA
;
· Notre grande soeur Mimi MITONGO Wa KALALA ;
· Et notre petit frère Gédéon MULUMBA
Wa KALALA qui se reposent en paix dans l'au-delà.
3
DEDICACE
A notre tendre mère Josée NSEYA TSHIMUKUSUA Wa
YAMPANYA pour son amour infini;
A nos très chers frères et soeurs, Cousins et
Cousines, neveux et nièces et à toute la famille Jean MUKEBA et
NTUMBA Monique ;
A nos très chers camarades et amis.
4
REMERCIEMENTS
Nous remercions le Bon Dieu pour sa bonté et sa
fidélité envers nous, car Il nous a procuré sa grâce
et sa faveur afin que nous puissions arriver à ce stade, en dépit
de tout obstacle.
Nous remercions infiniment notre tante NTUMBA Monique
TSHIMVUAKEBA Wa YAMPANYA pour sa bienveillance et sa magnanimité ainsi
que toute sa famille.
Nous tenons à exprimer nos sincères
remerciements avec un grand plaisir et un grand respect à notre
Directeur de travail le CT. Didier TUENDELE MUTOMBO, pour son assistance, sa
disponibilité et sa franche collaboration, qui nous ont permis de
réaliser ce travail dans les meilleures conditions.
Nos remerciements s'adressent également à tous
ceux qui nous ont, de loin ou de près, aidé dans la
rédaction de ce travail, qui l'ont lu de une à plusieurs fois et
apporté la rigueur et la clarté nécessaire, monsieur MWEMA
John et Madame RUMERA MSISA Nadine.
Nous adressons aussi nos remerciements en signe de
reconnaissance à tous les professeurs et au corps Administratif de
l'Institut Supérieur d'Informatique Programmation et Analyse qui durant
les trois années de nos études se sont rendus disponibles, en
dépit de leurs multiples occupations, pour nous dispenser de la
matière qui nous rend aujourd'hui utile à la
société.
Nous exprimons aussi toute notre reconnaissance aux camarades
et amis : MUKENDI TSHIMBELA Danny, MILAMBO BANTU Roger, SINGOMA DISSA David,
MBUYI NGANDU Fréderic, MUSAWU MUULA Dorcas, KALONJI MUAMBAY
Symphorien.
5
0.0. Introduction
Depuis longtemps un bon nombre d'entreprises sont
confrontées aux problèmes de la Gestion des Ressources Humaines
et des carrières des leurs agents. La solution de ces problèmes
passe d'abord par l'élaboration d'un système de gestion bien
organisé. Ce qui revient à dire qu'elles doivent structurer les
services, fixer leurs relations hiérarchiques, définir les normes
de fonctionnement et de conduite du personnel, puis mettre au point une
méthode visant à établir une bonne gestion d'une
manière plus rationnelle et plus objective.
C'est pourquoi, à la lumière des connaissances
acquises pendant toute notre formation, qu'elles soient théoriques ou
pratiques, avons jugé opportun de réaliser cette étude,
afin de permettre aux entreprises publiques confrontées à ce
problème d'y remédier. Notre étude est partie du constat
selon lequel la gestion des carrières, à la Régie des
Voies Aériennes (R.V.A) est manuelle et nous avons voulu proposer
à la place une nouvelle approche, souple, forte et automatique par le
biais d'une gestion informatisée.
0.1. Problématique
La problématique est, d'après KUYUNSA BIDUM et
SHAMBA KINYAMBA, rejoignant en cela plusieurs autres auteurs, « l'ensemble
de questions posées dans un domaine de la science en vue d'une recherche
des solutions ».1
Une de données essentielles de notre époque,
singulièrement au cours de ces cinquante dernières années,
demeure sans conteste l'impératif d'une gestion efficiente et optimale
de ressources disponibles. Plus qu'à toute autre période de
l'histoire, cette réalité s'impose comme un objectif primordial
pour toute personne morale ou physique ayant dans ses attributions le devoir de
mener toutes les entités à sa disposition à la
révolution et la modernité.
Qu'ils s'agissent des responsables politiques ou de chefs
d'entreprises, à cette heure de la mondialisation qui requiert une
intensification de la concurrence, devront recourir à des
méthodes
1 KUYUNSA et SHAMBA KINYAMA, Cités par Alain
NGULU LUKUNDA, mémoire, UPN, 2008.
6
les plus efficaces comme l'informatique, qui constituent plus
que jamais une condition de survie.
Le développement de l'informatique a fait
évoluer les pratiques de Gestion de Ressources Humaines(G.R.H). Les
systèmes d'informations (S.I) permettent un stockage de données
sur le personnel facilitant la diffusion des informations aux personnes
habilitées et concernées par la problématique de G.R.H.
L'informatisation participe significativement à
l'évolution de la G.R.H. Elle contribue au partage de la fonction,
à la personnalisation et l'individualisation des pratiques de G.R.H.
L'intranet facilite la communication et la transmission des
informations. A titre d'exemple, nous pouvons citer l'état des
présences au travail, la gestion des congés et des sessions de
formation...
Les progiciels proactifs permettent d'enregistrer des
informations, de les capter et de les mobiliser de manière à
fournir un résultat fiable en termes de G.R.H. tel que la gestion des
carrières ou du personnel...
Le système expert élabore des réponses,
en fonction de données collectées, puis fournies à ces
logiciels, en stimulant le raisonnement d'un Expert.
C'est dans cet ordre d'idées que toute entreprise
poussée par le souci ardent de voir la gestion de leur structure
atteindre un niveau significatif de la modernisation, doit se doter d'un outil
de gestion fort et efficace qu'est l'informatique.
Qu'en est-il de la Régie des Voies Aériennes,
l'une des entreprises publiques importantes de la RDC ? Bien que
préoccupé par l'esprit de la révolution et de la
modernité, cette entreprise recours encore au traitement manuel dans la
gestion des carrières des ses agents, ce mode qui est
considéré actuellement obsolète dans la gestion.
Suivant cette grille de lecture, il sera question de
dénicher les avantages qu'offre ce nouveau mode dans la gestion des
carrières au sein de la RVA, une approche purement
révolutionnaire. Notre problématique s'inscrit donc dans ce
contexte.
7
En clair, nous nous sommes posé les questions suivantes
:
1. L'informatisation de la gestion des carrières
permettra -t -elle une gestion efficiente et optimale des Ressources Humaines
?
2. Quels sont les avantages et les désavantages de
l'informatisation dans le secteur de la gestion des carrières ?
3. Est -ce cette informatisation pourrait permettre à
la Régie des Voies Aériennes de se révolutionner et de se
moderniser ?
0.2. Hypothèse
L'hypothèse quant à elle, est une idée
conductrice, une réponse provisoire, une tentative d'explication des
faits formulés au début d'une recherche et destinée
à guider l'investigation pour être enfin infirmée ou
affirmée.2
Nous croyons que l'informatisation du service gestion des
carrières serait indispensable pour avoir une gestion efficiente et
optimale. Et l'implantation d'une base de données serait idéale
pour mieux assurer la gestion.
0.3. Choix et Intérêt du Sujet
Faire le choix d'un sujet est un instrument de motivation de
la recherche, qui permet à surmonter les difficultés
inhérentes de toute recherche scientifique.
a. Le choix du sujet
Les difficultés que rencontrent les autorités
et les dirigeants des entreprises ont fait naitre en nous un esprit de
révolte qui nous a poussés à effectuer ce choix dans le
but de remédier à leurs problèmes.
b. L'intérêt du Sujet
Cette étude présente un intérêt
pratique pour nous, car elle va nous aider à vérifier si les
théories apprises peuvent être mises en application. Mais aussi et
surtout nous servir d'instrument
2 R. KALONDA, Cours de Méthode de recherche
scientifique, G2INFO/I.S.I.P.A-Kinshasa,2011-2012, inédite.
8
permettant d'approfondir notre connaissance en tant
qu'informaticien finaliste en sciences informatiques, par ailleurs cette
étude nous permettra de nous sentir capable de concilier la
théorie acquise durant trois années d'études
supérieures à la pratique.
0.4. Délimitation du travail
Toute démarche scientifique procède fatalement
par un découpage de sa réalité, il n'est pas possible
d'étudier, de parcourir tous les éléments du début
jusqu'aux extrêmes limites de la terre et jusqu'au début de
temps.
Le présent travail s'attèlera à mettre en
place une base de données pour la gestion informatisée des
carrières des agents dans une entreprise publique,
particulièrement la Régie des Voies Aériennes. Notre
travail concerne Son bâtiment administratif situé à
l'aéroport national de N'dolo/Kinshasa, capitale de la République
Démocratique du Congo. Dans le temps notre étude couvre la
période allant de 2007 à 2012.
0.5. Méthodes et Techniques utilisées
a. Méthodes
Selon Grawitz, la méthode est « l'ensemble des
opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à
atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontrer, les
vérifier... Elle peut être considérée comme la
réalité envisagée ».3
La méthode est une démarche intellectuelle
utilisée par le chercheur pour bien mener son étude et atteindre
ainsi son objectif.
Dans le cadre du présent travail, la méthode
analytique nous permettra de définir les différentes relations
qui existent entre différents services.
En outre, la méthode structuro-fonctionnaliste nous
permettra à connaitre la structure et le fonctionnement de l'entreprise
puis étudier les actes de la gestion.
Et enfin, la méthode historique nous aidera à
faire une rétrospection de la gestion des carrières des agents de
la R.V.A pendant une certaine succession de temps afin de bien comprendre la
présente situation.
3 Grawitz, M, Méthodes des sciences
sociales, Dalloz, Paris, 1996, p.135.
9
4 R. KALOLNDA, Opcit.
b. Techniques
Une technique est un ensemble des moyens permettant aux
chercheurs de récolter les informations nécessaires pour son
étude.4 Elle peut être définie comme
étant l'ensemble d'outils permettant aux chercheurs de mener des
investigations dans la quiétude.
Sur ce, en parcourant les différents documents et
ouvrages mis à notre disposition, la technique documentaire nous a
permis à avoir certaines informations relatives aux objectifs poursuivis
dans notre étude.
Quant à la technique d'interview, elle nous a permis
par le jeu de questions-réponses avec nos interlocuteurs, d'obtenir la
substance essentielle au traitement de notre sujet.
La technique d'observation quant à elle, nous a permis
d'observer la faisabilité et l'opportunité d'effectuer notre
étude en palpant la réalité de faits.
0.6. Difficultés rencontrées
La rédaction d'un travail scientifique est un exercice
difficile, eu égard aux nombreux principes et règles qui la
régissent.
Ainsi, les difficultés rencontrées dans
l'élaboration de ce travail sont tellement énormes que nous ne
pouvons vous en donner toutes en détail ; Qu'à cela ne tienne,
nous vous en donnons quelques unes, telles que :
L'insuffisance des moyens financiers et le quasi
inaccessibilité à certains documents jugés confidentiels
par les dirigeants de la Régie des Voies Aériennes, qui pouvaient
nous fournir des amples informations pour notre étude.
0.7. Subdivision du travail
Outre l'introduction et la conclusion, la structure de la
présente étude se présente comme suit :
? Le premier chapitre est réservé au traitement de
la considération générale et théorique ;
10
? Le deuxième chapitre est consacré à la
méthodologique et connaissance de l'existant ;
? Et enfin, le dernier traite de la mise en oeuvre et
l'interprétation des résultats.
CHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES ET THEORIQUES
I.1. Introduction
Au cours du présent chapitre, nous allons
présenter les différentes définitions et théories
sur les concepts clés faisant l'objet de notre étude et faire
ensuite l'état de la question de notre travail.
I.2. Définition opérationnelle des
concepts clés utilisés
a) Une base de données
Selon JEMES MARTIN, Une base de données est une
collection des données reliées, stockées ensemble avec
moins de redondance possible pour être utilisée par une ou
plusieurs applications de façon optimale.5
Claude DELOBEL quant à lui, définit une base de
données comme étant un ensemble structuré des
données enregistrées sur le support accessible par l'ordinateur
pour satisfaire simultanément plusieurs utilisateurs de façon
sélective en un temps opportun.6
En résumé, nous pouvons établir la
définition suivante pour la base de données :
Une base de données est un ensemble de renseignements
se rapportent sur un sujet donné qui répond aux trois
critères suivants :
? L'exhaustivité ;
? Le non redondance ; ? Et la structuration.
b) La gestion
La gestion est l'ensemble des actes tendant, dans le cadre
d'une politique provisionnelle définie, à déclencher,
suivre et contrôler le fonctionnement à cours et à moyen
termes des éléments dont dispose l'entreprise pour atteindre
le(s) but(s) fixé(s).7
5 JEMES MARTIN, cité par CT Kady MWELWA MANIWA,
UPN, cours SGBD, 2009-2010. 6Claude DELOBEL,: Base de
données et système relationnel ,Ed,Dunod, Paris 1982. 7
J.M.KASSAMBA, cours d'entrepreneuriat, ISIPA, G3 INFO, 2012-2013,
inédit.
11
Types de gestion
Une bonne gestion suppose au préalable une bonne
organisation. Cette dernière facilite la gestion dans toutes ses formes
: la gestion financière, gestion du personnel, la gestion des
carrières, gestion des ressources humaines, etc.
c) Carrières
La carrière se définit comme une suite de
fonctions et d'activités liées au travail qu'occupe une personne
au cours de sa vie et aux quelles on associe des attitudes et des
réactions particulierès.
La carrière est une évolution d'un individu
durant sa vie professionnelle à travers une succession de
mobilités au sein d'une seule ou plusieurs organisations.8
La mobilité est un changement de poste, d'emploi, de
service ou d'entreprise ; Ce changement peut être choisi, imposé,
accompagné ou non de changements de statuts hiérarchiques.
Gérer la carrière des salariés, c'est
prévoir un ensemble de possibilités qui permettent à
l'entreprise de capitaliser les savoirs et savoir faire, de renouveler ses
équipes et de satisfaire des besoins à moyen terme ; C'est aussi
le moyen d'attirer et fidéliser des compétences
spécifiques et recherchées sur le marché du travail.
d) Entreprise
Selon Armand DAYAN, l'entreprise peut être
définie selon deux approches.9
1) L'approche pragmatique
L'entreprise est un groupe humain de production autonome,
disposant d'un patrimoine, exerçant un effet d'attraction sur son
environnement et dont le devenir dépend de la vente du produit de son
activité. Etant un groupe humain, les problèmes de motivation, de
communication, de contrôle sont donc fondamentaux, et la
8 G. Gutteridge, Z.B. Leibowitz et J.E. Shore,
Organizational Career Development: Benchmark for Bulding a World Class
Workforce, San Francisco, Jossey-Bass, 1993.
9Armand DAYAN, cite par Jean Marie Lamsa TSHIKUNA
TSHIKUNA, TFC, Université Protestante Congo,G3-2007.
12
personnalité du ou des leaders joue un rôle
essentiel dans le choix des objectifs et dans la mode d'organisation du
groupe.
La production du groupe est l'ensemble des services mis
à la disposition de l'utilisateur. Ces services peuvent être
antérieurs, concomitants ou postérieurs à la vente.
L'entreprise est autonome, elle détermine
elle-même ses objectifs. L'environnement lui fournit des modèles
juridiques, techniques, des relations sociales, parmi lesquels elle choisit.
2) L'approche
systémique
Faisant référence à la théorie
générale des systèmes, l'entreprise peut être
analysée comme un système ouvert et adaptif. On entend par
système un ensemble de variables liées ayant une
finalité.
Quant à nous, nous pouvons définir l'entreprise
comme étant une cellule économique où sont
combinés, à l'initiative et sous la responsabilité de
l'entrepreneur, les facteurs de la production nature, travail et capital en vue
de la production de biens et services dans un but de lucre.
e) Entreprise
publique
Elle peut être considérée comme
étant une institution placée sous l'autorité de l'Etat,
mais qui comporte la souplesse d'une entreprise privée ; Cette
idée résume le double caractère d'une
entreprise publique qui est une unité juridique,
économique et financière affectée à la production
des biens et services.10
But de l'entreprise publique
Pour une entreprise privée, c'est un homme d'affaire
qui poursuit en toute chose la réalisation des bénéfices
financiers, c'est -à -dire un but d'intérêt
général qui soit indifférent ou tout au moins indirect.
En revanche, l'action de l'Etat étant centrée
sur l'intérêt général, l'entreprise publique est
nécessairement vouée à la poursuite d'un but
d'intérêt général. Cet objectif reste primordial
pour elle, même si, en tant qu'unité économique,
l'entreprise publique poursuit aussi le profit et la rentabilité.
13
L'Etat de la question appelé aussi revue de la
littérature ou l'Etat de l'art, est une étape dans laquelle
l'auteur fait voir s'il ya déjà d'autres personnes qui ont eu
à travailler sur le même sujet.
Le monde, avec l'avancée de la technologie et surtout
avec l'apparition de l'informatique et le système de gestion, a connu un
vrai bouleversement. Cela ne manquera pas d'attirer l'attention des chercheurs
qui s'investiront dans l'étude de ce phénomène.
C'est la raison pour laquelle, nous voulons, loin d'être
exhaustif dans l'énumération, citer quelques chercheurs qui ont
eu à mener des études sur la gestion informatisée.
Ghislaine BAMBA KASUSULA de l'Institut Supérieur
d'Informatique Programmation et Analyse (I.S.I.PA) s'est proposé de
mener « L'étude de l'automatisation de gestion des carrières
des agents » (Cas de RENALSAT) en vue de l'obtention du titre de graduat
en sciences informatiques dans les années 2003-2004. Après avoir
constaté les failles dans la gestion des carrières des agents de
RENALSAT, il a voulu faire la vulgarisation de l'outil informatique et
démontrer l'importance de ce dernier dans le domaine de la gestion des
carrières.
Jonathan LUMBALA KASHIMBAY avec comme sujet «
Informatisation du Système de Gestion de la population dans une
Municipalité. » (Cas de la Municipalité de
Bandalungwa).11 A voulu proposé un nouveau système de
gestion de la population pour ladite municipalité en vue de
libérer les autorités de celle-ci du volume du travail auquel
elles font face.
Quant à nous, toujours dans le même ordre
d'idée que nos prédécesseurs, après avoir
constaté les lacunes dans la gestion manuelle des carrières des
agents dans le secteur public en général et dans la Régie
des Voies Aériennes en particulier, nous avons voulu vérifier si
notre inquiétude avait raison d'être et proposer ainsi un autre
mode de gestion en ce qui concerne les carrières des agents en vue
d'assurer une gestion efficiente et optimale.
11 LUMBALA, K. Jonathan, TFC, ISIPA, 2011-2012.
14
CHAPITRE II. CADRE METHODOLOGIQUE ET CONNAISSANCE DE
L'EXISTANT
Section 1. Etude préalable
II.1.1. Présentation de l'entreprise
Dans sa configuration actuelle la Régie des Voies
Aériennes « R.V.A » en sigle est une entreprise publique
faisant partie des entreprises de porte feuille de l'Etat congolais, ses
statuts sont fixés conformément à la loi n° 002-78 du 20
janvier 1978 sur les entreprises publiques.
Son siège social se trouve au croisement des avenues de
aérodrome de N'dolo et Joseph KABASELE (EX : Flambeau), dans la commune
de BARUMBU à Kinshasa.
II.1.2. Historique de l'entreprise
La Régie des Voies Aériennes « R.V.A »
est issue de la transformation de l'ancienne Direction de l'Aéronautique
civil. Son histoire est présentée en deux époques.
1) A l'époque coloniale
Les origines de la R.V.A sont liées à l'histoire
du transport Aérien au Congo qui remonte en juin 1919 avec la
création par le roi belge Albert 1er de la
société nationale pour l'étude du transport Aérien
(SNETA), société qui exploita pour la première fois la
ligne Kinshasa-Stanley ville (actuellement Kisangani) le 1er juillet
1920.
Jadis la R.V.A fonctionnait sous forme d'un service
spécialisé qui s'occupait de l'aviation civile. Ce service
était composé de trois directions à savoir :
V'
|
La
|
direction
|
de l'administration des travaux ;
|
V'
|
La
|
direction
|
d'urbanisme ;
|
V'
|
La
|
direction
|
de l'administration de la communication.
|
Et puis intervient la création de huit directions
spécifiques :
V' Direction bâtiment civile ; V' Direction pont de
chaussées ; V' Direction Mécanisation ;
V' Direction Voie navigable ; V' Direction Laboratoire ;
V' Direction Télécommunication ;
15
y' Direction Météorologie aéronautique ; y'
Direction Postes.
2) A l'accession du pays à
l'indépendance
En 1960, avec la création de nouveaux ministères
en République Démocratique du Congo, la R.V.A
considérée comme une direction fut attachée au
ministère de travaux publics qui assumait à la fois les fonctions
du ministère des transports et communication.
Celui-ci avait en son sein les directions ci-après :
y' La direction des Voies Aériennes ;
y' La direction de transport ;
y' La direction des services généraux ;
y' La direction des Voies navigables d'où naitra la
Régie
des Voies Fluviales(R.V.F).
En 1965, le ministre des travaux publics convoquera une
conférence des ministres provinciaux de travaux publics à
Kinshasa, au cours de laquelle les dirigeants de la direction de
l'aéronautique civile émirent le voeu de créer un
organisme jouissant des différentes prérogatives en
matière de l'aviation civile.
Le voeu ainsi émis pour la création de la R.V.A
a été examiné par le gouvernement qui a fini par
décider de la créer quelques années plus tard. Tenant
compte de la nécessité de la doter (R.V.A) des cadres
spécialisés et compétents assurant son succès,
cadres du reste rares sur le plan national, le gouvernement opta de signer une
convention avec le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique à
travers(FAA).
Puis de la France par le biais(SOFRAVIA) pour qu'ils mettent
à la disposition de la RVA des techniques chevronnés. Il fut
nommé comme tout 1er directeur général,
Monsieur Ghonda MANGALIBI qui était ingénieur Directeur de
l'Aéronautique civile.
Ainsi donc, le travail d'organisation de la R.V.A fut
confié à une équipe des Américains et Congolais qui
travaillaient au cabinet du ministère des transports et
communications.
En juillet 1973 fut promulguée l'ordonnance loi
n°73031 portant statuts de la R.V.A. Plus d'un an après, fut
nommé au poste de directeur général le chef de mission de
FAA, L'américain Daniel MOORE par l'ordonnance n°74302 du 4
Décembre 1974 en remplacement de son Co-patriote Arnold BRIODA.
16
Au cours de ce même mois de décembre, furent
révisés les statuts de la R.V.A qui entre en vigueur le
1er janvier 1975.
La convention liant la République Démocratique
(du Zaïre à l'époque) par le biais de la Régie des
Voies Aériennes au gouvernement Américain(FAA) fut
résiliée en Avril 1975 à la suite d'une
dénonciation d'un complot monté par les Américains contre
le gouvernement du Zaïre ; Monsieur BOLUKA fut ainsi nommé
Directeur général par l'ordonnance n°77129.
Ci-après la liste synoptique des Présidents
Délégués Généraux(PDG) ou Administrateurs
Directeurs généraux (ADG) qui se sont succédé
à la tête de la R.V.A.
Il s'agit de :
1) Mr. NGONDA (PDG) ;
2) Mr. Foral SUDI (PDG) ;
3) Mr. Le général de Brigade Arnold Bridon(PDG)
;
4) Mr. Le colonel d'Aviation Daniel MOORE(PDG) ;
5) Mr. BOLUKA W'EKETE (PDG) par l'ordonnance loi n°74303
du 05/12/1974 ;
6) Mr. Le colonel d'aviation Daniel MBUYI MPIANA (PDG) ;
7) Mr. SOMANZA LAMPEMBE (PDG) par l'ordonnance n°78225 du
05/05/1978 ;
8) Mr. MAWETE NTOYA (PDG) ;
9) Mr. BUNDE MBELE (PDG) ;
10) Mr. LUNGELE MASTADJABU (PDG) ;
11) Mr. Le général KIKUNDU OMBALA (PDG) ;
12) Mr. LESSEDDJI NA (PDG) ;
13) Mr. Le général KIKUANDA OMBALA (PDG) par
l'ordonnance n°0053 du 27/12/1996.
14) Mr. WANGU BOFOTOLA (PDG) ;
15) Mr. EMMANUEL KUMA MUKOKO (PDG);
16) Mr. JUSTIN OKAKA(PDG);
17) Mr. GERMAIN MUKZNDILUA (ADG) par décret n°268/ du
13/11/1999 ;
18) Mr. BANZA KALONDA (ADG) ;
19) Mr. SIMPLEGE KIBANZA MAYANGA (ADG) par décret
n°121/2002 du 08/09/2002 ;
20) Mr. LUNGELE MASTA DJABU (PDG);
21) Mr. CELESTIN KABUYA LUMUNA (ADG) par décret
n°05/066/2005 du 03/08/2005 ;
22) Mr. JEAN ACISSE(ADG) ;
23) Mr. Le professeur JUSTIN OKANA N'SIAWI LEBUN(ADG).
17
II.1.3. Objectif de l'entreprise
Rappelons pour mémoire, que la régie des voies
aériennes a été crée par l'ordonnance loi n°72/013
du 21 février 1972 ; sous dénomination de Régie des Voies
Aériennes.
Elle est dotée de la personnalité juridique et
placée sous tutelle de deux ministères : de transport et voies de
communication (tutelle technique) et portefeuille (tutelle administrative).
Objectif Social
La régie des voies aériennes est une entreprise
publique ayant pour mission de :
? Construire, aménager, entretenir et exploiter les
aéroports et leurs dépendances ;
? Assurer la sécurité de la navigation
aérienne dans l'espace aérien Congolais ;
? Percevoir pour son compte les taxes et redevances
instituées par le gouvernement sur les aéroports et leurs
dépendances et procéder aux opérations d'exploitation
commerciale de ses matériels et ses installations ;
? Participer, avec les autorités compétentes,
à l'élaboration de plan de formation du personnel de
l'aéronautique civile.
18
II.1.3.1. ORGANIGRAMME GENERAL
|
|
CONSEIL D'ADMINISTRATION
|
ADMINISTRATEUR
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ADMINISTRATEUR DELEGUE GENERAL
|
ADMINISTRATEUR DELEGUE ADJOINT
DIVISION SECRETARIAT CENTRAL
DIVISION INFORMATIQUE
DIRECTION RELATION PUBLIQUE
CELLULE D'ETUDE ET DE STRATEGIE
AUDIT INTERNE
Source : Bureau Administratif
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DIRECTION
|
DIRECTION
|
DIRECTION
|
DIRECTION
|
DIRECTION
|
DIRECTION
|
DIRECTION
|
DIRECTION DES
|
FINANCIERE
|
|
TECHNIQUE
|
|
MAINTENANCE
|
|
ADMINISTRATIVE
|
APPROVISION
|
|
INFRA PISTE ET
|
|
COMMERCIALE
|
|
AEROPORTS
|
|
|
|
|
|
|
|
NEMENT
|
|
BATIMENT
|
|
|
|
|
19
II1.4.2. Description des postes
Par la loi n°002/78 du 06 janvier 1978 portant disposition
applicables aux entreprises publiques complétée par la loi
n°78/200 du 05 mai 1978 portant statuts d'une entreprise publique
dénommée la Régie des Voies Aériennes, celle-ci est
considérée comme un organisme public à caractère
technique et commercial dotée d'une personnalité juridique.
Elle a en son sein des organes ci-après :
?
|
Organe
|
de décision ;
|
?
|
Organe
|
de conception ;
|
?
|
Organe
|
d'exécution.
|
1. L'organe de décision
Cet organe comprend :
· Le conseil d'administration ;
· Le comité de gestion ;
· La délégation générale.
1.1. Le conseil d'administration
Au terme de la loi n°28/002 du 06 janvier1978 portant
disposition applicable aux entreprises publiques, le conseil de
l'administration de la régie des voies aériennes est
composé de huit(8) membres dont deux directeurs de l'entreprise.
Les membres du conseil d'administration sont appelés
les administrateurs.
Ils sont nommés par ordonnance présidentielle,
et ne peuvent donc être relevés de leur fonction que par le
président de la République. Le président de la
République nomme parmi les administrateurs un président, souvent
cette tache revient à l'administrateur directeur de l'entreprise.
En cas d'empêchement du président du conseil
d'administration, l'administrateur directeur général adjoint qui
est membre du conseil d'administration peut convoquer les réunions du
conseil d'administration.
20
Le conseil d'administration a le pouvoir absolu de poser les
actes de l'administration. Il prend toutes les décisions
intéressantes de l'entreprise et tous les actes nécessaires
à la réalisation de l'objet social de l'entreprise.
Le conseil d'administration délègue au
comité de gestion tous les pouvoirs lui permettant d'assurer la gestion
des affaires courantes de l'entreprise. Il détermine les directives de
cette gestion et en surveille l'exécution.
1.2. Le comité de gestion
Le comité de gestion est composé de :
? L'administrateur Directeur général ;
? L'administrateur General Adjoint ;
? Deux administrateurs de l'entreprise ;
? Un représentant du personnel(le
délégué syndical
national).
L'administrateur directeur général de
l'entreprise est le président du comité de gestion. Ce dernier
veille à l'exécution des décisions du conseil de
l'administration et assure la gestion courante de l'entreprise.
Ce comité peut se réunir au moins une fois par
semaine et toutes les fois que l'intérêt de la
société se fait sentir.
Le représentant du personnel siège au
comité de gestion et a droit à une indemnité forfaitaire
dont le montant est fixé par l'autorité de tutelle.
1.3. La délégation
générale
L'Administrateur Directeur Général est le
gestionnaire de l'entreprise. Il est nommé et relevé de ses
fonctions par ordonnance présidentielle sur la proposition du
ministère ayant les transports dans ses attributions. Il est le
président du conseil d'administration et du comité de gestion.
Il dispose des pouvoirs les plus étendus pour
gérer les affaires et les biens de la Régie des Voies
Aériennes.
Il définit la politique aéronautique en
matière d'exploitation de l'espace aérien national, de
télécommunication et des infrastructures aéronautique.
21
L'organisation des services ainsi que la liste des effectifs
maximum des emplois sont fixés par l'administrateur directeur
général, conformément à la convention collective de
travail régissant le personnel de la régie des voies
aériennes.
L'administrateur directeur général est
assisté dans lourdes taches par l'administrateur directeur adjoint.
2. Organe de conception
L'organe de conception est chargé de concevoir des
idées pour formuler les décisions. C'est l'organe moteur de
l'entreprise. Il donne de meilleures directives, des bonnes lignes de conduites
des affaires courantes de la société.
Il est l'organe qui reçoit des ordres qui viennent de
l'organe des décisions afin de les analyser, les étudier pour les
faire passer à celui chargé de l'exécution.
2.1. Les directions à caractère
technique
· La direction d'aéroport,
· La direction d'infrastructures, pistes et
bâtiments ;
· La direction technique ;
· La direction de maintenance ;
· La direction de l'aéroport international de
N'djili.
2.2. Les directions à caractère
administratif
· La direction administrative ;
· La direction de finance ;
· La direction des approvisionnements ;
· La direction commerciale.
3. Organe d'exécution
L'organe de l'exécution est chargé
d'exécuter toutes les décisions prises par les instances
supérieures qui sont des organes des décisions et de
conception.
Cet organe met en application les instructions prises par les
organes supérieurs ; ces instructions sont transmises sous forme des
décisions ou notes de services à l'intention de l'organe de
l'exécution pour une meilleure application.
22
L'organe d'exécution est composé de :
> Aéroports ; > Aérodromes.
2.2.1. Direction administrative 2.2.1.1.
Introduction
La Régie des Voies Aériennes (R.V.A) est une
entreprise publique faisant partie du portefeuille de l'Etat congolais.
Les statuts sont fixés conformément à la
loi cadre n°002/78 du mois de janvier 1978 sur les entreprises publiques tel
que nous l'avions vu dans la partie précédente.
2.2.1.2. Mission et tâche de la direction
administrative
Sa mission au sein de l'organigramme est de définir et
participer à l'élaboration de la politique du personnel
adoptée par la direction générale en matière de la
gestion des ressources humaines, des relations interprofessionnelles et en
assurer l'application.
Ces tâches sont :
Elaborer, proposer et établir les plans et programmes,
suivre et contrôler l'application de la politique du personnel
édictée par la direction générale.
2.2.2. Les divisions
La direction administrative de la Régie des Voies
Aériennes a dans
son sein quatre (4) divisions, à savoir :
|
>
|
La
|
division
|
rémunération ;
|
>
|
La
|
division
|
sociale ;
|
>
|
La
|
direction
|
du personnel Kinshasa ;
|
>
|
La
|
direction
|
du personnel intérieur.
|
|
2.2.2.1. Division du personnel Kinshasa 2.2.2.1.1.
Mission
Elle assure l'administration et la gestion du personnel de la
R.V.A., du traitement des courriers (dossiers) des agents à Kinshasa,
nous citons entre autre :
· Les agents de l'administration centrale de Kinshasa ;
· Les agents de l'aéroport international de N'djili
;
23
· Les agents de l'aéroport national de N'dolo.
2.2.2.1.2. Tâches
· Veiller au respect des procédures
administratives définies par la hiérarchie ;
· Proposer la modification de l'horaire du travail ;
· Veiller à la bonne tenue des dossiers
individuels ;
· Ordonner l'établissement des statistiques
collectives (effectifs, grade, fonction, âge, etc.)
· Veiller à la conformité, exactitude et
régularité des états de paie ;
· Réaliser le remboursement des dépenses
effectuées par les agents et procéder à des retenues
légales, réglementaires ou conventionnelles opérées
sur la rémunération des agents ;
· Superviser l'élaboration des prévisions
en tenant compte des besoins réels des effectifs exprimés par les
diverses entités ;
· Procéder à l'analyse des postes et
définir la méthode de l'évaluation du travail ;
· Centraliser la cotation de l'ensemble des personnel et
établir les données relatives au paiement des anales et
promotions.
Ordonner annuellement l'établissement des listes des
agents réunissant les conditions de mise à la retraite et veiller
à des différentes opérations administratives et
financières liées à leurs départs.
Dépendance hiérarchique
Est placée sous les ordres de la direction.
2.2.2.2. Division du personnel intérieur :
Celle-ci joue un rôle prépondérant au
sein de l'organisation quant à la rémunération des agents
c'est -à -dire c'est une division, qui s'occupe de traitement de salaire
de tous les personnels de la Régie des Voies Aériennes. Donc, les
agents de l'intérieur et de la capitale (Kinshasa).
24
2.2.2.3. Division sociale
Parmi toutes les organisations modernes ou classiques d'une
entreprise, le social en est le coeur, parce qu'il est le facteur qui renforce
la cohésion au sein de l'entreprise entre agents et leurs chefs
hiérarchiques, voire les agents entre eux.
Cette division a la charge de dossier ayant trait au social
des agents en leur assurant une assistance dans les cas notamment de : maladie,
décès, cantine de subsistance, ...
2.2.2.4. Division formation
Elle s'emploie à assurer le renforcement des
capacités des agents dans plusieurs domaines (administratif, commercial
et technique).
Cette division de formation du personnel est
constituée de cinq(5) services, à savoir :
> Services de recrutement ;
> Services de GESTION DES CARRIERES ;
> Services de mouvement ;
> Service de dossier ;
> Service de contentieux administratif.
2.2.2.4.1. Service de recrutement(R.V.A) Mission
:
Chargé de l'application du plan de recrutement et de
mouvement de personnel défini par le directeur administratif dans le
cadre de la politique générale de la Régie des Voies
Aériennes.
Le service de recrutement qui est la porte d'entrée
dans l'entreprise s'occupe de l'engagement professionnel et pratique.
Tâches.
> Elaborer les études en matière de
recrutement ;
> Mettre en place des procédures de recherche des
candidats ;
> Mettre au point et suivre les méthodes de
sélection (batterie de test, entretien) ;
> Superviser les tests de sélection de candidats
à l'embauche ; > Veiller à l'accomplissement des
formalités d'embauche notamment
la préparation des contrats de travail et la
constitution des
dossiers individuels des agents.
25
2.2.2.4.2. Service Relation avec l'extérieur
Ce service coordonne et supervise toutes les activités
concernant la gestion des effectifs et les mouvements du personnel dans
l'affectation, la mutation, le licenciement, la révocation, la
démission, la mise en disponibilité, le détachement,
réintégration, le changement de grade ou de fonction, retraite et
le décès du personnel.
2.2.2.4.3. Services Dossiers
Le service dossier est la bibliothèque des dossiers de
tous les agents de la Régie des Voies Aériennes. Il s'occupe du
classement effectif des courriers, des correspondances et lettres du personnel.
Pour réussir sa mission les dossiers sont classés par
entités suivant l'ordre.
2.2.2.4.4. Service Gestion des Carrières
Le service gestion des carrières Kinshasa est le
service principal de la division du personnel Kinshasa qui s'occupe de la vie
professionnelle de l'agent depuis son engagement jusqu'à sa retraite.
De façon générale, les tâches
suivantes lui sont dévolues :
? Exécuter tous les travaux administratifs
nécessaires au fonctionnement quotidien de l'entreprise en
matière de gestion du personnel et ceux relatifs à l'application
de la politique des carrières définie par la hiérarchie
;
? Recevoir les courriers émanant de la
hiérarchie (Division du personnel Kinshasa) ;
? Traiter les dossiers qui sont liés à la
gestion du personnel.
Le service gestion des carrières est dirigé par
un chef de service et comprend deux grands bureaux principaux qui sont :
? Bureau de traitement de paie et situation familiale ; ? Bureau
de contrôle de présence.
26
SERVICE GESTION DES CARRIERES
II.1.5. Organigramme du service Gestion des
carrières
BUREAU GESTION DES CARRIERES
BUREAU TRAITEMENT
PAIE
BUREAU CONTENTIEUX ADMINISTRATIF
BUREAU CONTROLE DE PRESENCE
II.1.5.1. Description des postes
Le Service gestion des Carrières est un service
attaché à la direction du personnel général et
traite de la gestion des ressources humaines.
Il gère au quotidien la carrière des agents selon
les annotations données par la hiérarchie.
Il s'occupe en outre de traitement administratif du parcours
professionnel des agents.
Il comprend en son sein quatre(4) Bureaux qui sont :
· Bureau gestion des carrières ;
· Bureau traitement paie ;
· Bureau contrôle de présence ;
· Bureau contentieux administratifs.
Le bureau contentieux administratif s'occupe de la gestion de
contentieux administratifs, de la rédaction de rapport et
correspondances administratives et juridique.
Un contentieux : est un des accords résultant
d'une opposition d'opinion d'intérêt.
Les sources des contentieux sont nombreuses, on peut citer :
La contestation d'une sanction administrative :
?
|
La
|
réclamation
|
de grade ;
|
?
|
La
|
réclamation
|
d'un décompte final ;
|
?
|
La
|
réclamation
|
d'un avantage dû.
|
|
27
Bureau gestion des carrières
Chargé de traiter et examiner :
y' Toutes les correspondances liées à la
gestion du personnel ;
y' La réponse à réserver aux
correspondances envoyées par les agents sous forme de rédaction
et cela suivant les annotations de la hiérarchie ;
y' L'examen et l'analyse des certains courriers
administratifs liés aux réclamations divers des agents et faire
rapport à l'autorité sous forme de suggestion, proposition...
y' L'exploitation de rapport d'activité émanant
des entités (aéroportuaire) dépendant de la division
personnel de Kinshasa sur l'aspect gestion du personnel en vue d'une
synthèse à la hiérarchie.
Bureau traitement paie
Ce bureau a pour tâches :
y' préparer des projets de note de mécanisation
dans le système paie (cas des nouvelles unités) les avantages
dû aux cadres et agents, les suppressions du système paie.
y' Préparer la note destinée à la
division rémunération se rapportant à tous les avantages
(indemnités, prime, promotion, changement d'équipe) et les
désavantages (les retenus à la source, suppression des avantages)
pouvant influencer la rémunération du personnel ;
y' Recevoir et examiner toutes les réclamations du
personnel et proposer la régularisation par la direction
rémunération ;
y' Regrouper le bulletin de signalement (cotation de cadre et
agent) et établir les données relatives au paiement des anales
;
y' Veiller à l'exactitude de l'application de toutes
les notes de paie transmises à la direction informatique.
Bref, ce bureau s'occupe des applications qui engagent la vie
des cadres et agents.
Bureau traitement situation familiale
(SIFA)
Le traitement de SIFA reçoit les courriers tel que :
· Les actes des naissances et leurs certificats ;
· Les actes des mariages ;
· Les certificats de décès des époux
et des enfants ;
28
· Les attestations de Scolarité des enfants ;
Le bureau SIFA s'emploie aussi à :
> Procéder à la vérification de document
ci -dessous énumérés.
> Mécaniser les actes d'états civil des agents,
des enfants et
des nouveaux nés ;
> L'enlèvement du système paie des enfants
ayant dépassé l'âge de
la majorité (18 ans).
Le bureau contrôle de
présence
+ Réceptionne les listes de présences de toutes
les directions de mises à pied y compris celles de présences de
l'aéroport de N'djili ;
+ Exploite ces listes pour relever les absences en vue de
précéder aux (calculs de salaires);
+ S'occupe de suivi de congé annuel, de congé de
circonstance et repos médical des agents ;
+ Etablit le note à la division
rémunération chaque mois pour retenir les nombres de jours
d'absences ;
+ Dresse le rapport mensuel ou trimestriel des jours des
absences, mises à pied, congé médical.
Au finish, l'on procède au calcul des salaires
Commis aux écritures
Il est chargé de recevoir les courriers venant du
secrétariat de la division du personnel de Kinshasa pour le
traitement.
Il enregistre dans le cahier d'entrée et
présente au chef de service pour orientation et exécution
auprès de ses subalternes.
29
II.1.6. Circuit de circulation des informations
II.1.6.1. Narration
Comme on dit souvent que diriger c'est prévoir, tout
doit commencer par une idée. Sur ce, le conseil supérieur
d'administration se réunit régulièrement pour savoir :
> Quels sont les objectifs stratégiques et
organisationnels pour
les deux ou trois prochaines années ;
> Quelles sont les compétences, les connaissances et
l'expérience
qui seront requises pour relever ces défis ;
> Quelles exigences se posent en matière de
recrutement ;
> L'organisation -a -t -elle les attributions
nécessaires pour
relever ces défis.
Le conseil supérieur s'attèlera aussi à
:
+ Utiliser et développer le potentiel humain dont elle
dispose ;
+ Améliorer sa flexibilité ;
+ Renforcer la culture de l'entreprise ;
+ Modéliser les employés en vue de l'atteinte de
ses objectifs.
Après qu'il ait fini à diagnostiquer le
problème de l'entreprise, le directeur peut :
+ Initier le recrutement s'il y a des postes vacants ;
+ Procéder à la mécanisation des
nouveaux recrus, c'est -à -dire les intégrés dans le
système paie, Procéder à la retraite, et examiner le cas
litigieux ;
+ Organiser la formation pour le renforcement des
capacités du personnel ;
+ Procéder au recyclage des agents qui accuseraient
une certaine faiblesse.
+ Refaire la mise en place générale ;
+ Favoriser la promotion des agents qui le méritent et
sanctionner négativement ceux qui ne s'adonnent pas plus au travail.
Pour tous les cas administratifs (réclamation de
grade, de salaire, ou tout autre avantage) qui concernent les agents, ces
derniers devraient s'adresser à la hiérarchie à travers
une lettre administrative y afférente.
Cette lettre sera soumise à la hiérarchie
directe de l'agent pour visa avant d'être déposée au
secrétariat général pour solliciter la sanction du
directeur.
30
Le directeur examinera les (la) demande (s), voire les
revendications de l'agent, qu'il transmettra sous forme des notes de service au
service gestion des carrières pour être traitée et les
faire exécuté ensuite par le service concerné.
Le service gestion des carrières traite les
recommandations et envoie les solutions au service concerné pour
l'exécution, puis établit un rapport qui sera adressé au
directeur.
Et la réponse sera aussitôt envoyée au
concerné.
NB : Chaque fin de l'année, le service gestion de
carrières, par le biais de son chef, établit un rapport annuel de
toutes les opérations administratives effectuées durant toute
l'année.
II.1.6.2. Diagramme de contexte
Dans le modèle conceptuel de communication, la
première étape d'une étude de l'existant nous permet de
modéliser les habitudes de travail dans l'organisation
concernée.
Elle permet de :
· Délimiter le domaine étudié ;
· Réduire la complexité en sous
problèmes traités individuellement ;
· Identifier les échanges d'informations entre
les différents acteurs ;
· Modéliser les échanges d'informations
entre les différents acteurs ;
· Identifier les acteurs internes et externes.
Flux d'informations
Représenté par une flèche entre deux
acteurs, traduit l'échange des informations entre deux acteurs
Acteurs externes
Eléments externes avec lesquels le système
échange des flux d'informations représentés par un ovale
pointillé.
Flux d'informations
Acteurs externes
Organisation
31
Acteurs internes
Acteurs internes est un acteur faisant partie du système
d'information étudié,
Si le système est complexe, on peut considérer un
acteur interne comme un sous-domaine de ce domaine dans un nouveau
MCC(Modèle Conceptuel de Communication).
Il est représenté par un ovale à trait
plein.
Flux d'informations
Acteurs internes
Organisation
SERVICE GESTION DES CARRIERES
CONSEIL SUPERIEUR D'ADMINISTRATION
SECRETARIAT
DIRECTEUR
Prend les décisions ; Demande l'exécution de
décision prise.
Prend les notes de décision prise ; Envoie au service
gestion de carrières pour l'exécution
Prend les notes et traite les décisions
Demande au secrétariat d'informer les concernés
Informe aux agents
AGENTS
Relativement à notre étude, le diagramme de
contexte se représente de la manière suivante : un volet pour
représenter la situation lorsque le conseil d'administration initie
l'opération et un autre volet lorsque l'initiative vient des agents.
Premier volet (Lorsque la décision émane du
conseil supérieur de l'administration)
32
Deuxième Volet (Lorsque la décision
émane de l'agent)
|
Dépose la lettre de demande. Reçoit les demandes
des agents ; Trouve les dossiers ; Dépose les dossiers auprès du
directeur
|
|
Examine les dossiers ; Ordonne au service gestion des
carrières de traiter les recommandations et le faire exécuter par
le service concerné
|
|
Traite les recommandations fait par le directeur par le service
concerné
|
|
Exécute les ordres Etablit un rapport
|
|
AGENTS
DIRECTEUR
SERVICE GESTION DES CARRIERES
SERVICE CONCERNES
SECRETARIAT
II.1.6.3. Diagramme de Flux
Le modèle conceptuel de la communication permet de
compléter le diagramme de contexte en décomposant l'organisation
en une série d'acteurs et flux. En rapport avec notre travail, le
diagramme de flux se présente de la manière suivante :
33
Diagramme de flux Premier volet (Lorsque la décision
émane du conseil supérieur de l'administration)
F 8 : Exécution de la note et la
F 3: Dépose la lettre de demande
F 4 : Accuse réception
SERVICE CONCERNE
F7: Traitement de la note d'exécution et son envoi pour
être exécution
F 1 : Dépot de la lettre pour visa
AGENT
F 2 : Etablissement d'un rapport
F 2 : Visa de la lettre
CERVICE GESTION
SECRETARIAT
F7: Etablissement de rapport
F10: Etablissement de rapport
F6: Examen du dossier et Envoie la note d'exécution
ADG
F5: Vérification de la lettre et transmission de dossier
de l'agent
transmission de la réponse à l'agent
34
F1 : Prise de décision et envoi de note des
décisions prise pour les faire exécuter
CONSEIL DE L'ADMINISTRATION
ADG
F5: Etablissement d'un rapport
AGENT
F2 : Envoi les notes de décisions prises
SERVICE GESTION DES CARRIERES
F3: Informe
SE CRETARIAT
F3: Exécution les notes de décisions et envoi
pour
Diagramme de flux Deuxième Volet (Lorsque la
décision émane de l'agent)
35
LA MATRICE DE FLUX
La matrice des flux est une représentation matricielle des
acteurs et des flux échangés.12
Les acteurs forment les lignes et les colonnes du tableau.
Situé en ligne, l'acteur a un rôle d'émetteur de flux ;
situé en colonne, il a un rôle de destinataire de flux, les flux
sont indiqués dans les « cases » du tableau, à
l'intersection de la ligne acteur-émetteur et la colonne destinataire.
La matrice des flux est un outil de synthèse nous permettant d'avoir une
vision synthèse sur l'ensemble des flux du domaine
considéré.
Premier Volet (Lorsque la décision émane du
conseil supérieur de l'adminstration)
EMETTEUR
RECEPTEUR
|
AGENT
|
SECRETAIRE
|
ADG
|
SERVICEGESTION CARRIERES
|
SERVICE CONCERNE
|
AGENT
|
|
Dépose la lettre de demande
|
|
-Dépose la
lettre pour
visa
|
Exécution de la note et réservation à
l'agent
|
SECRETAIRE
|
-Accuse réception
|
|
Vérification de la lettre
et transmission de dossier
de l'agent
|
|
|
ADG
|
|
|
|
Examine le
dossier et
envoi la note d'exécution
|
|
SERVICE GESTION CARRIERES
|
Visa de la lettre
|
|
Etablissement de rapport
|
Traite les
notes
d'exécutions
et envoi pour être exécuter
|
Etablir un rapport
|
SERVICE CONCERNE
|
|
|
|
12 Prof Jeampy MBIKAYI MPANYA, Cours méthode
d'analyse informatique II, ISIPA, 2012-2012, inédit.
36
Deuxième Volet (Lorsque la décision
émane de l'agent)
EMETTEUR
RECEPTEUR
|
AGENT
|
SECRETAIRE
|
ADG
|
SERVICE GESTION CARRIERES
|
SERVICE CONCERNE
|
CONSEIL D'ADMINISTRA TION
|
AGENT
|
|
|
|
|
|
|
SECRETAIRE
|
Informe
|
|
|
|
|
|
ADG
|
|
|
|
Envoi les notes
de décisions pour l'exécution
|
|
|
SERVICE GESTION CARRIERES
|
|
Exécute et envoi pour
informer à l'agent
|
Etablissement de rapport
|
|
|
|
SERVICE CONCERNE
|
|
|
|
|
|
|
CONSEIL
D'ADMINISTRATION
|
|
|
Prise de décisions et envoi des
notes de décisions pour les faire exécuter
|
|
a) Rôle : Permet de mécaniser un nouvel
agent, c'est -à -dire l'intégrer dans le système paie ;
37
II.1.6.4. Description des flux
Deuxième Volet (Lorsque la décision
émane du conseil supérieur de l'administration)
|
Acteurs Emetteurs
|
Acteurs Récepteurs
|
Documents
|
Distances
|
F1
|
AGENT
|
SECRETARIAT SERVICE GESTION DES CARRIERES
|
Lettre de demande
|
#177; 4m
|
F2
|
SECRETARIAT SERVICE GESTION DES CARRIERES
|
AGENT
|
Lettre de demande paraphée
|
#177; 4m
|
F3
|
AGENT
|
SECRETARIAT
|
Lettre de demande paraphée
|
#177; 12m
|
F4
|
SECRETARIAT
|
AGENT
|
Photocopie de lettre scellée
|
#177; 20m
|
F5
|
SECRETARIAT
|
ADG
|
Dossier de l'agent
|
#177; 20m
|
F6
|
ADG
|
SECRETARIAT SERVICE GESTION DES CARRIERES
|
Note d'exécution
|
#177; 4m
|
F7
|
SERVICE GESTION DES CARRIERES
|
SERVICE CONCERNE
|
Note d'exécution
|
#177; 4m
|
F8
|
SERVICE CONCERNE
|
AGENT
|
Document spécifique selon opération
effectuée
|
#177; 20m
|
F9
|
SERVICE CONCERNE
|
SERVICE GESTION DES CARRIERES
|
Rapport
|
#177; 12m
|
F10
|
SERVICE GESTION DES CARRIERES
|
ADG
|
Rapport
|
#177; 50m
|
Deuxième Volet (Lorsque la décision
émane de l'agent)
|
Acteurs Emetteurs
|
Acteurs Récepteurs
|
Documents
|
Distances
|
F1
|
CONSEIL DE L'ADMINISTRATION
|
ADG
|
Note de décisions prises
|
#177; 4m
|
F2
|
ADG
|
SERVICE GESTION DES CARRIERES
|
Note de décisions prises
|
#177; 4m
|
F3
|
SERVICE GESTION DES CARRIERES
|
SECRETARIAT
|
Note d'exécution
|
#177; 12m
|
F4
|
SECRETARIAT
|
AGENT
|
Lettre
d'information
|
#177; 20m
|
F5
|
SERVICE GESTION DES CARRIERES
|
ADG
|
Rapport
|
#177; 20m
|
II.1.7. Etude de documents utilisés
Document 1 : Note de
mécanisation des nouvelles unités
38
b) Modèle : voir l'annexe I
c) Description
Code
|
Désignation
|
Nature
|
Taille
|
Ent
|
Entête
|
AN
|
100
|
Nom & Pnom
|
Nom et post-nom
|
AN
|
40
|
Matri
|
Matricule
|
AN
|
10
|
GD
|
Grade
|
AN
|
5
|
EQ
|
Equipe
|
AN
|
20
|
Datmec
|
Date de mécanisation
|
Date
|
10
|
Datnais
|
Date de naissance
|
Date
|
10
|
Dateng
|
Date engagement
|
Date
|
10
|
Sexe
|
Sexe
|
AN
|
1
|
Prov
|
Province d'origine
|
AN
|
20
|
Affect
|
Affectation
|
AN
|
20
|
Nivetude
|
Niveau étude
|
AN
|
5
|
Quali
|
Qualification
|
AN
|
20
|
Fonct
|
Fonction
|
AN
|
20
|
Sifa
|
Situation familiale
|
AN
|
10
|
Primdipl
|
Prime de diplôme
|
AN
|
10
|
Code
|
Code
|
AN
|
5
|
Document 2 : Note d'exécution des avantages et
désavantages ou note de paie ;
a) Rôle : Permet à la division
rémunération d'avoir des idées sur tous les frais à
payer aux agents.
b) Modèle : Voir l'annexe II
c) Description
Code
|
Désignation
|
Nature
|
Taille
|
Ent
|
Entête
|
AN
|
100
|
Num
|
Numéro
|
N
|
6
|
Nom & Pnom
|
Nom et post-nom
|
AN
|
40
|
Matri
|
Matricule
|
AN
|
10
|
GD
|
Grade
|
AN
|
5
|
EQ
|
Equipe
|
AN
|
20
|
Opexet
|
Opération à exécuter
|
AN
|
50
|
Document 3 : Note de calcul des anales
a) Rôle : Permet au service
rémunération de payer de personnes selon leur cotation
mensuel.
b) Modèle : Voir l'annexe III
39
c) Description
Code
|
Désignation
|
Nature
|
Taille
|
Ent
|
Entête
|
AN
|
100
|
Num
|
Numéro
|
N
|
6
|
Nom & Pnom
|
Nom et post-nom
|
AN
|
40
|
Matri
|
Matricule
|
AN
|
10
|
GD
|
Grade
|
AN
|
5
|
EQ
|
Equipe
|
AN
|
20
|
Cot
|
Cotation
|
N
|
3
|
Obs
|
Observation
|
AN
|
50
|
Document 4 : Note de retenu sur salaire ou avance sur
salaire
a) Rôle : Permet à la division
rémunération de retenir sur le salaire des agents une certaine
somme d'argent pour tel ou tel autre motif
b) Modèle : Voir
l'annexe IV
c) Description.
Code
|
Désignation
|
Nature
|
Taille
|
Ent
|
Entête
|
AN
|
100
|
Num
|
Numéro
|
N
|
6
|
Nom & Pnom
|
Nom et post-nom
|
AN
|
40
|
Matri
|
Matricule
|
AN
|
10
|
GD
|
Grade
|
AN
|
5
|
EQ
|
Equipe
|
AN
|
20
|
MontR
|
Montant à retenir
|
N
|
7
|
Les autres documents ci -après n'ont pas été
mis à notre disposition et ne seront donc pas pris en compte dans notre
travail :
· Note de congé de maternité ;
· Les accordéons ;
· Le net à payer ;
· Note de décisions de service prise par les
autorités ;
· Liste de présence ;
· Note de mécanisation numéro compte bancaire
;
· Note de paiement pécule de congé ; etc.
40
II. 1.8. Etude des moyens de traitements utilisés
II. 1.8.1. Moyens humaines
|
POSTE & FONCTION
|
TACHES & ATTRIBUTIONS
|
NIVEAU D'ETUDE
|
ANCIENNETE
|
01
|
CHEF DE SERVICE
|
Coordonne toutes les activités.
|
L2
|
__
|
02
|
CHEF DE BUREAU TRAITEMENT PAIE
|
Traite la paie des agents
|
L2
|
7
|
03
|
CHEF DE BUREAU
CONTROLE DE PRESENCE
|
Gère les listes des présences des agents de tous
les services
|
__
|
__
|
04
|
CHEF DE BUREAU GESTION DES CARRIERES
|
traite tous les courriers
administratifs
|
L2
|
7
|
05
|
CHEF DE BUREAU
TRAITEMENT CONTENTIEUX ADMINISTRATIFS
|
Traite tout conflit entre les agents et la R.V.A.ou entre les
agents eux-mêmes
|
L2
|
7
|
06
|
DEUX AGENTS CHARGES DE TRAITEMENT SIFA
|
traite les situations familiales des agents
|
G3
|
15
|
II.1.8.2. Moyens Matériels
|
Noms
Matériels
|
Nombre
|
Marque
|
Nbre de personnes
|
Année
d'acquisition
|
Etat
|
1
|
Ordinateur portable
|
1
|
HP620
|
1
|
2008
|
BON
|
2
|
Ordinateur fixe
|
1
|
HP620
|
1
|
2008
|
BON
|
3
|
Imprimante
|
1
|
HP office jet 6000
|
1
|
2008
|
BON
|
41
II.1.9. Critiques de l'existant
II.1.9.1. Aspects positifs
La gestion des carrières est un exercice crucial qui
entre dans le cadre de la routine administrative de la Régie de Voies
Aériennes en tant qu'entreprise publique.
Au cours de notre étude, Nous avons noté des
aspects positifs suivants :
? Le respect de la hiérarchie et des attributions ;
? Le respect de la ponctualité c'est -à -dire
aucun agent ne peut quitter le service tant qu'il n'est pas encore l'heure
d'arrêt du travail ;
? Les retardataires sont soumis à une sanction ;
? Chaque agent est prêt à exécuter l'ordre
venant de son chef hiérarchique ;
? Et la compétence des agents est mise à
l'épreuve dans l'exécution des taches qui sont les leurs quel que
soient les conditions dans lesquelles ils travaillent.
II.1.9.2. Aspects négatifs
Nous n'avons pas bien de choses à critiquer
négativement sur le fonctionnement du service gestion des
carrières, en dehors du traitement manuel qui est
considéré aujourd'hui comme un vice dans la gestion des
carrières des agents.
Qu'à cela ne tienne, Nous avons remarqué un
certain disfonctionnement dans l'exécution des certaines taches. Et
aussi l'absence à répétition des certains matériels
tels que : Cartouches, qui freinaient des temps en temps l'impression des
documents.
Et surtout, le manque d'un instrument de gestion moderne qui
permet la facilité, la rapidité et l'efficacité dans la
gestion, qui est le système de gestion informatisé, c'est
-à -dire la R.V.A fait toujours recours au système manuel avec
toute sa lourdeur dans l'élaboration des projets.
42
II.1.10. Proposition des solutions nouvelles II.1.10.1.
Solution manuelle réorganisée
Nous proposons aux autorités de la Régie des
Voies Aériennes de mettre à la disposition de chaque agent les
moyens nécessaires pouvant lui permettre d'exécuter ses
tâches sans aucune contrainte. Mettre à la disposition du service
gestion des carrières les matériels qui peuvent aider les agents
à faire le travail dans la quiétude et de manière
efficiente.
II.1.10.2. Solution informatique
Dans le cadre de ce travail, la solution informatique ne
consiste pas seulement à doter au service gestion des carrières
des matériels informatiques, mais plutôt la mise en place
d'une base de données, d'un logiciel capable de rendre les
tâches de la gestion des carrières automatiques. Celle -ci
doit être secondée par l'implantation d'un réseau
informatique qui facilitera la consultation, le traitement et le partage(ou
échange) de données et ressources disponibles entre les
différents postes.
II.1.10.3. Choix d'une solution
Comme nous pouvons le constater, l'informatisation d'un
système ne peut pas exclure totalement le vieux traitement manuel. Car
celui -ci est indispensable dans toute activité de l'homme.
C'est pour cette raison que nous suggérons aux
autorités de la Régie des Voies Aériennes de mettre en
place un système de gestion hybride dont le traitement se fait d'un
côté manuellement pour les tâches qui sont incompatible avec
l'informatique et de l'autre côté un système informatique
pour les tâches compatibles à l'informatisation.
Section 2 : Etude détaillée
II.2.1. Généralités
L'étude préalable, en proposant des solutions, a
permis au groupe de pilotage de choisir le profil général du
futur système d'information.
Cependant, les spécifications élaborées
sont insuffisantes pour permettre une réalisation immédiate.
L'étude détaillée viendra donc étendre
l'étude préalable avec pour objectifs :
? La description de tous les processus composant le
fonctionnement du futur système ;
? La définition exhaustive des informations
utilisées et mémorisées ;
43
? La spécification complète des tâches
à effectuer, en particulier pour celles à informatiser ;
? La description des procédures exceptionnelles, les
phases transitoires et le fonctionnement dégradé.
L'étude détaillée permet, en outre, de
spécifier l'intégralité du fonctionnement du futur
système d'information organisationnel. Elle produit ainsi un
véritable cahier des charges utilisateurs et constitue la base de
l'engagement que prend le concepteur vis -à -vis de
l'utilisateur.13
Dans le cadre de notre travail, nous ne nous limiterons qu'aux
trois premiers objectifs de l'étude détaillée en les
réduisant essentiellement au raisonnement de la méthode
Merise (cycle d'abstraction) et donc à la
conception du système d'information organisationnel.
La conception du système d'information organisationnel
correspond à la préoccupation de description du système
d'information indépendamment des aspects techniques liés à
l'informatisation du système14. Elle comporte deux niveaux de
description :
? Le niveau conceptuel ;
? Le niveau organisationnel.
II.2.2.Règles de gestion
Les règles de gestion sont des lois qui, à
l'échelle de l'entreprise vont s'appliquer systématiquement dans
divers cas qu'elles sont censées régir.
Elles servent à déterminer l'ensemble des
règles à respecter pour les actions. Relativement à notre
travail, les règles de gestion suivantes ont été
établies :
1) Un agent possède un ou plusieurs grades ; Un grade
est possédé par un ou plusieurs agents.
2) Un agent est originaire d'un secteur ;
D'un secteur sont originaires un ou plusieurs agents.
3) Un secteur se trouve dans un territoire ;
Dans un territoire se trouvent un ou plusieurs secteurs.
4) Un territoire se trouve dans un district ;
Dans un district se trouvent un ou plusieurs territoires.
5) Un district se trouve dans une province ;
· 14 Michel DIVINE, parlez-vous Merise,
Ed. Les éditions du Phénomène, Paris, 2008.
44
Dans une province se trouvent un ou plusieurs districts.
6) Une province se trouve dans un pays ;
Dans un pays se trouvent une ou plusieurs provinces.
7) Un agent exerce une ou plusieurs fonctions ; Une fonction est
exercée par un ou plusieurs agents.
8) Un agent travaille dans un ou plusieurs services ; Dans un
service travaillent un ou plusieurs agents.
9) Un agent bénéficie de zéro ou plusieurs
promotions ; Une promotion est bénéficiée par un agent.
10) Une promotion se réfère à un grade ;
A un grade se réfèrent une ou plusieurs
promotions.
11) Un agent est concerné par zéro ou plusieurs
mutations. Une mutation concerne un agent.
12) Une mutation se fait dans une province ;
Dans une province se font une ou plusieurs mutations.
13) Un agent a zéro ou une retraite ; Une retraite peut
être eue par un agent.
14) Un agent suit de zéro ou plusieurs formations ;
Une formation est suivie par un ou plusieurs agents.
15) Un agent assume zéro ou plusieurs intérims ;
Un intérim est assumé par un agent.
16) Un intérim concerne une fonction ;
Une fonction est concernée par un ou plusieurs
intérims.
17) Un agent bénéficie zéro ou plusieurs
missions ; Une mission est bénéficiée par un ou plusieurs
agents.
18) Un agent est concerné par zéro ou plusieurs
congés ; Un congé concerne un agent.
19) Un congé est lié à un type de
congés ;
A un type de congés sont liés un ou plusieurs
congés.
20) Un agent se réfère à zéro ou
plusieurs actions disciplinaires ; A une action disciplinaire se
réfère un agent ;
21) Un service dépend d'une division ;
D'une division dépendent un ou plusieurs services.
22) Une division se trouve dans une direction ;
Dans une direction se trouvent une ou plusieurs divisions.
23) A un agent se réfère zéro ou une
démission ; Une démission se réfère à un
agent.
45
II. 2.3. Recensement et description sémantique des
Objets II.2.3.1. Recensement des objets
De par les techniques d'interview et documentaire, nous avons
pu recenser les objets suivants :
1) Agents ;
2) Grades ;
3) Fonctions ;
4) Secteurs ;
5) Territoires ;
6) Districts ;
7) Provinces ;
8) Pays ;
9) Services ;
10) Divisions ;
11) Directions ;
12) Promotions ;
13) Mutations ;
14) Formations ;
15) Retraites ;
16) Intérims ;
17) Congés ;
18) Types congé ;
19) Action disciplinaires ;
20) Missions ;
21) Démission.
II.2.3.2. Description sémantique des objets
1. Agents
2. Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
Identifiant
|
Matri
3.
|
Matricule
|
10
|
AN
|
#
|
Nom
|
Nom
|
30
|
AN
|
|
Pnom
|
Post-nom
|
30
|
AN
|
|
Pren
|
Prénom
|
30
|
AN
|
|
LieuN
|
Lieu de naissance
|
20
|
AN
|
|
DateN
|
Date de naissance
|
10
|
DATE
|
|
Sifa
|
Situation familiale
|
15
|
AN
|
|
Adres
|
Adresse
|
50
|
AN
|
|
DatEng
|
Date engagement
|
10
|
DATE
|
|
NivEtud
|
Niveau d'étude
|
5
|
AN
|
|
|
4. Grades
Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
Identifiant
|
Codeg
|
Code grade
|
5
|
AN
|
#
|
Desig
|
Désignation grade
|
20
|
AN
|
|
46
5. Fonctions
Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
Identifiant
|
CodF
|
Code fonction
|
5
|
AN
|
#
|
DesiF
|
Désignation fonction
|
20
|
AN
|
|
|
6. Services
Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
Identifiant
|
Codes
|
Code service
|
5
|
AN
|
#
|
Desis
|
Désignation service
|
20
|
AN
|
|
|
7. Divisions
Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
Identifiant
|
Coddiv
|
Code division
|
5
|
AN
|
#
|
Desidiv
|
Désignation division
|
20
|
AN
|
|
|
8. Directions
Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
Identifiant
|
Codedir
|
Code direction
|
5
|
AN
|
#
|
Desidir
|
Désignation direction
|
20
|
AN
|
|
|
9. Secteurs
Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
Identifiant
|
Codedir
|
Code secteur
|
5
|
AN
|
#
|
Desidir
|
Désignation secteur
|
20
|
AN
|
|
8.Territoires
Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
Identifiant
|
Codterrit
|
Code territoire
|
5
|
AN
|
#
|
Desiterrit
|
Désignation territoire
|
20
|
AN
|
|
47
9. Districts
Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
Identifiant
|
Coddist
|
Code district
|
5
|
AN
|
#
|
Desidist
|
Désignation district
|
20
|
AN
|
|
|
10. Provinces
Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
Identifiant
|
Codeprov
|
Code province
|
5
|
AN
|
#
|
Desiprov
|
Désignation province
|
20
|
AN
|
|
|
11. Pays
Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
Identifiant
|
Codepa
|
Code pays
|
5
|
AN
|
#
|
Desipa
|
Désignation pays
|
20
|
AN
|
|
|
12. Promotions
Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
Identifiant
|
Numpromo
|
Code promotion
|
5
|
AN
|
#
|
Datepromo
|
Désignation pays
|
10
|
DATE
|
|
|
13. Retraites
Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
Identifiant
|
NumRetraite
|
Numéro Retraite
|
5
|
AN
|
#
|
Dateret
|
Date Retraite
|
10
|
DATE
|
|
Decptfin
|
Décompte final
|
8
|
N
|
|
|
14. Mutations
Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
Identifiant
|
NumMut
|
Numéro mutation
|
5
|
AN
|
#
|
DatedbMut
|
Date début
|
10
|
DATE
|
|
DatefMut
|
mutation
|
10
|
DATE
|
|
|
Date fin mutation
|
|
|
|
48
15. Formations
Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
Identifiant
|
Numform
|
Numéro formation
|
5
|
AN
|
#
|
Desiform
|
Désignation formation
|
20
|
AN
|
|
Datedbform
|
Date début formation
|
10
|
DATE
|
|
Datefform
|
Date fin formation
|
10
|
DATE
|
|
Cot
|
Cotation
|
3
|
N
|
|
|
16. Interims
Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
Identifiant
|
NumInt
|
Numéro intérims
|
5
|
AN
|
#
|
Datedbint
|
Date début intérim
|
10
|
DATE
|
|
Datefint
|
Date fin intérim
|
10
|
DATE
|
|
|
17. Congés
Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
Identifiant
|
NumConge
|
Numéro congé
|
5
|
AN
|
#
|
Datedbcge
|
Date début congé
|
10
|
DATE
|
|
Datefcge
|
Date fin congé
|
10
|
DATE
|
|
|
18. Types Congés
Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
Identifiant
|
Codtype
|
Code type
|
5
|
AN
|
#
|
Desitype
|
Désignation type
|
20
|
AN
|
|
|
19. Actions displinaires
Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
Identifiant
|
NumAct
|
Numéro action
|
5
|
AN
|
#
|
Desiact
|
Désignation action
|
20
|
AN
|
|
Dateact
|
Date action
|
10
|
DATE
|
|
|
20. Missions
Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
Identifiant
|
NumMis
|
Numéro mission
|
5
|
AN
|
#
|
DatedbMis
|
Date début mission
|
10
|
DATE
|
|
DatefMis
|
Date fin mission
|
10
|
DATE
|
|
MotMis
|
Motif Mission
|
20
|
AN
|
|
49
21. Demissions
Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
Identifiant
|
Numdemis
|
Numéro démission
|
5
|
AN
|
#
|
Datedemis
|
Date démission
|
10
|
DATE
|
|
Motdemis
|
Motif démission
|
20
|
AN
|
|
II.2.4. Recensement des relations
La relation ou association est un lien sémantique entre
une ou plusieurs entités ; L'association peut être
réflexive, de préférence binaire. Elle peut
également être porteuse d'une ou plusieurs
propriétés.15
Les associations se présentent dans une ellipse (ou un
rectangle aux extrémités rondes, reliées par des traits
(pattes) aux entités qu'elles lient logiquement.
Voici représenter ci -dessous la liste des associations
formant les liens entre nos différentes entités.
|
RELATIONS OU
ASSOCIATIONS
|
OBJETS LIES
|
1
|
Etre originaire
|
Agents & Secteurs
|
2
|
Se trouver1
|
Secteur & Territoire
|
3
|
Se trouver2
|
Territoire & District
|
4
|
Se trouver3
|
Districts & Provinces
|
5
|
Se trouver4
|
Provinces et Pays
|
6
|
Posséder
|
Agents & Grades
|
7
|
Exercer
|
Agents & Fonctions
|
8
|
Travailler
|
Agents & Services
|
9
|
Bénéficier1
|
Agents & Promotions
|
10
|
Se référer1
|
Promotions & Grades
|
11
|
Concerner1
|
Agents & Mutations
|
12
|
Se faire
|
Mutations & Province
|
13
|
Avoir
|
Agents & Retraites
|
14
|
Suivre
|
Agents & Formations
|
15
|
Assumer
|
Agents & Intérims
|
16
|
Concerner2
|
Intérims & Fonctions
|
17
|
Bénéficier
|
Agents & Missions
|
18
|
Concerner3
|
Agents & Congés
|
19
|
Lier
|
Congés & Types congés
|
20
|
Se référer2
|
Agents & Actions disciplinaires
|
21
|
Dépendre
|
Services & Divisions
|
22
|
Se trouver5
|
Divisions & Directions
|
23
|
Se référer3
|
Agents & Démissions
|
15 DI GALLO Frédéric,
Méthodologie du système d'information-MERISE Cours du Cycle
Probatoire, CNAM ANGOULEME, 2000-2002 Page 25.
50
II.2.5. Détermination des cardinalités
Le terme cardinalité dans le fonctionnalisme
entité relation traduit la participation des occurrences d'une
entité type dans les occurrences d'une relation type.
Cette participation est analysée par rapport à
une occurrence
quelconque de l'entité type et s'exprime par deux
valeurs : La cardinalité minimum et la cardinalité maximum.
Bien que des valeurs quelconques puissent être
affectées à ces cardinalités, certaines valeurs typiques
caractérisent les situations les plus courantes :
? Cardinalité minimum = 0 certaines occurrences de
l'entité type ne participent pas à la relation ; C'est une
participation optionnelle ;
? Cardinalité minimum = 1 Toute occurrence de
l'entité type participe au moins une fois aux occurrences de la relation
; C'est la participation obligation ;
? Cardinalité maximum= 1 Quand une occurrence de
l'entité type participe à la relation, elle n'y participe qu'une
fois tout au plus ; C'est l'unité de participation.
Se trouver1
Cardinalité maximum = N Quand une occurrence de
l'entité type participe à la relation, elle peut y participer
plusieurs fois ; C'est une multiplicité de participation.
1,1
1,n
SECTEURS
Codsect
TERRITOIRE
Codeterri
1,n
1,1
trouver2
SECTEURES
Codeterri
STRICTS
Coddistr
1,1
1,1
1,n
SECTEURES
Coddistr
PROVINCES
Codeprov
PROVINCES
Codeprov
Trouver3
Trouver4
1,n PAYS
Codepa
AGENTS
1,n
GRADES
1,n
Matri
Codeg
AGENTS
1,n
FONCTIONS
1,n
Matri
CodFonct
AGENTS
1,n
SERVICES
1,n
Matri
Codsev
51
Posséder
Exercer
Travailler
DatdebServ DatFinServ
DatdebGrad DatFinGrad
DatdebFct DatFinFct
AGENTS
Matri
PROMOTIONS
Numpromo
AGENTS
Matri
Bénéficier1
Se référer1
Concerner 1
PROMOTIONS
Numpromo
GRADES
Codeg
MUTATIONS
Nummut
Matri
RETRAITES
NmRetr
0,1
0,1
Avoir
AGENTS
Matri
DatdebFor DatFinFor
Suivre
FORMATIONS
NumForm
1,n
1,n
1,1
Se faire
MUTATIONS
Nummut
PROVINCES
Codeprov
AGENTS
0,n
1,1
0,n
1,1
1,n
1,1
0,n
0,n
AGENTS
Numint
Bénéficier2
DatDebMis DatFinMis
FONCTIONS
CodeFonct
MISSIONS
Nummis
Matri
1,n
1,1
Concerner2
INTERIMS
0,n
1,1
Concerner
CONGES
CodeFonct
Matri
AGENTS
1,n
1,n
1,1
Assumer
52
AGENTS
Matri
INTERIMS
Numint
TYPECONGE
Codetypecge
1,1
Lier
CONGES
Numconge
1,n
1,1
0,n
Se référer2
AGENTS
Matri
ACTIONDISCIPLINAIRE
Numact
SERVICES
Codserv
1,1
1,n
Dépendre
DIVISIONS
Coddiv
DIVISIONS
Coddiv
1,1
1,n
Se trouver5
DIRECTIONS
Coddirec
1,1
AGENTS
Matri
DEMISSIONS
Numdemis
0,1
Se référer2
53
II.2.6. Dictionnaire de données
Un dictionnaire de données recense et décrit
l'ensemble des entités qui seront utilisées dans le
système. Il doit être présenté en ordre
alphabétique et plus complet dans la description de chacune des
propriétés recensées, c'est pour cette raison qu'il est
parfois utile de rappeler certaines règles de gestion et
compléter la définition des propriétés par des
précisions sur son domaine de Valeur, son format et son rôle dans
le système d'information.
|
Code
|
Désignation
|
Taille
|
Type
|
1
|
Matri
|
Matricule
|
10
|
AN
|
2
|
Nom
|
Nom
|
30
|
AN
|
3
|
Pnom
|
Post nom
|
30
|
AN
|
4
|
Pren
|
Prénom
|
30
|
AN
|
5
|
LieuN
|
Lieu de Naissance
|
20
|
AN
|
6
|
DateN
|
Date naissance
|
10
|
Date
|
7
|
Sifa
|
Situation familiale
|
15
|
AN
|
8
|
Adresse
|
Adresse
|
50
|
AN
|
9
|
DatEng
|
Date engagement
|
10
|
Date
|
10
|
Numaction
|
Numéro action
|
5
|
AN
|
11
|
Desiaction
|
Désignation action
|
20
|
AN
|
12
|
Numconge
|
Numéro Congé
|
5
|
AN
|
13
|
DatedbCge
|
Date début Congé
|
10
|
Date
|
14
|
DatefinCge
|
Date fin congé
|
10
|
Date
|
15
|
Numdemis
|
Numéro démission
|
5
|
AN
|
16
|
Motdemis
|
Motif démission
|
20
|
AN
|
17
|
Datdemis
|
Date démission
|
10
|
Date
|
18
|
Codedir
|
Code direction
|
5
|
AN
|
19
|
Désidir
|
Désignation direction
|
20
|
AN
|
20
|
Coddist
|
Code district
|
5
|
AN
|
21
|
Desidist
|
Désignation district
|
20
|
AN
|
22
|
Coddiv
|
Code division
|
5
|
AN
|
23
|
Desidiv
|
Désignation division
|
20
|
AN
|
24
|
NumForm
|
Numéro formation
|
5
|
AN
|
25
|
Desiform
|
Désignation formation
|
20
|
AN
|
26
|
Datedbform
|
Date début formation
|
10
|
Date
|
27
|
Datefinform
|
Date fin formation
|
10
|
Date
|
28
|
Cot
|
Cotation
|
3
|
N
|
29
|
CodFonc
|
Code Fonction
|
5
|
AN
|
30
|
DesiFonc
|
Désignation Fonction
|
20
|
AN
|
31
|
Numint
|
Numéro intérim
|
5
|
AN
|
32
|
Datedbint
|
Date début intérim
|
10
|
Date
|
33
|
DateFint
|
Date fin intérim
|
10
|
Date
|
34
|
Codeg
|
Code grade
|
5
|
AN
|
35
|
Desig
|
Désignation grade
|
20
|
AN
|
36
|
NumMis
|
Numéro Mission
|
5
|
AN
|
37
|
MotMis
|
Motif mission
|
20
|
AN
|
38
|
DatedbMis
|
Date début mission
|
10
|
Date
|
39
|
DateFMis
|
Date Fin mission
|
10
|
Date
|
40
|
NumMut
|
Numéro mutation
|
5
|
AN
|
41
|
DatedbMut
|
Date début mutation
|
10
|
Date
|
54
42
43
44
45
|
DateFMut Codepa Desipa Numpromo
|
Date début mutation Code pays Désignation pays
Numéro promotion
|
10 5 20 5
|
Date AN AN AN
|
46
|
Datepromo
|
Date promotion
|
10
|
Date
|
47
|
Motpromo
|
Motif promotion
|
20
|
AN
|
48
|
Codeprov
|
Code province
|
5
|
AN
|
49
|
Desiprov
|
Désignation province
|
20
|
AN
|
50
|
NumRetr
|
Numéro Retraite
|
5
|
AN
|
51
|
DateRetr
|
Date Retraite
|
10
|
Date
|
52
|
DecptFin
|
Décompte final
|
10
|
N
|
53
|
Codsect
|
Code secteur
|
5
|
AN
|
54
|
Desi
|
Désignation secteur
|
20
|
AN
|
55
|
Codes
|
Code service
|
5
|
AN
|
56
|
Desis
|
Désignation service
|
20
|
AN
|
57
|
Codeterrit
|
Code territoire
|
5
|
AN
|
58
|
Désiterrit
|
Désignation territoire
|
20
|
AN
|
II.2.7. Présentation du modèle conceptuel de
données MCD
Le Modèle conceptuel de données, souvent
appelé « schéma entité relation », ou encore
« entité association », est une étape du niveau
conceptuel représentant l'ensemble des données du domaine, sans
tenir compte des aspects techniques, économiques, de mémorisation
et d'accès et sans se référer aux conditions d'utilisation
par tel ou tel autre traitement.16
Avec Merise1, cette étape était subdivisée
en deux parties à savoir :
Le Modèle Conceptuel de Données Brut(MCDB) qui
consistait à représenter conceptuellement les entités, les
associations et leurs cardinalités sans toutefois reprendre une
entité deux fois dans le schéma conceptuel.
Le Modèle Conceptuel de Données Valide
consistait à épurer le Modèle Conceptuel de Données
Brut c'est -à -dire supprimer toutes les synonymies et polysémies
afin d'éviter le quiproquo et des redondances inutiles ; Puis passer
à la normalisation des objets.
Mais avec la Merise2, Nous allons représenter un seul
Modèle Conceptuel de Données qui n'est ni Brut ni Validé.
Celui -ci nous permettra de représenter nos entités et
associations sans toutefois reprendre une entité deux fois, ni une
association non plus.
16 MBIKAYI MPANYA, J, M, Cours Merise2, ISIPA,
G3INFO, AA 2012-2013, inédit.
55
Lorsqu'une association est reprise plusieurs fois, elle doit
être obligatoirement suivie d'un indice pour la différencier des
autres.
Un bon schéma entité association doit
répondre à neuf règles de normalisation que chaque
concepteur doit connaitre par coeur, il s'agit de la :
1) Normalisation des entités : toutes les entités
qui sont remplaçables par une association doivent être
remplacées ;
2) Normalisation des noms : le nom d'une entité, d'une
association ou d'un attribut être unique ;
3)
|
Normalisation des identifiants : chaque entité
identifiant. Concernant les identifiants, il faut
|
doit posséder un :
|
·
|
Eviter les identifiants composées de plusieurs
|
attributs.
|
Car
|
|
d'une part, c'est mauvais pour les performances
|
et d'autre
|
part,
|
l'unicité supposée par une telle démarche
finit tôt ou tard par être démentie ;
· Préférer un identifiant court pour
rendre la recherche plus rapide ;
· Eviter également les identifiants susceptibles
de changer au cours du temps ;
4) Normalisation des attributs des associations : les
attributs d'une association doivent dépendre directement des
identifiants de toutes les entités en association ;
5) Normalisation des associations : il faut éliminer
les associations fantômes redondantes ou en plusieurs exemplaires ;
6) Normalisation des cardinalités : une
cardinalité minimale est toujours 0 ou 1 et une cardinalité
maximale est 1 ou N.
Et les trois premières formes normales, mais par le
souci d'effectuer une bonne analyse, les formes normales seront
développées au niveau du Modèle Logique Données
conformément à la Méthode Merise dans sa deuxième
version.
56
CodetypeConge DesitypeConge
TYPECONGES
Numint Datedbint DateFinint
INTERIMS
Concerner2
Lier
CodFonc DesiFonc
PROMOTIONS
Numpromo Datepromo Motpromo
FONCTIONS
Codeserv Desiserv
1,n 1,n
SERVICES
1,n
1,1
1,1
NumConge DatedbiConge DateFinConge
CONGES
1,1 1,n
Se référer
1,n
1,1 Assumer
1,1 1,n
Dependre
1,n
DatedbFct DateFinFct
Exercer
1,1
Bénéficier
1,1
Datedbserv DateFinserv
Travailler
Concerner4
1,n
0,n
0,n
Coddiv Desidiv
DIVISIONS
0,n
Codeg Desig
Datedbgrade DateFingrade
GRADES
Matri Nom Pnom Pren LieuN DateN Sifa Adresse DatEng
Posséder
1,n
1,n
AGENTS
A
1,1
1,n
Se trouver5
1,n
1,1
Concerner3
0,1
0,n
Etre Originaire
0,1
1,n 1,n
Bénéficier
1,n
Se référer
CodSect Desisect
1,n
Concerner1
Datedb Mis DateFinMis
SECTEURS
Avoir
Coddirec Desidirec
DIRECTIONS
1,1
1,1
1,1 1, n
1,1
1,1
Numdemis Datedemis Motifdemis
DEMISSIONS
MUTATIONS
NumMut Datedbmut DateFinmut
RETRAITES
NumRetr DateRetr DecptFin
Nummis Desimis Lieu
ACTION DISPLINAIRE
Numaction Desiaction
MISSIONS
Se trouver1
1,1
Se faire
1,n
Codeterri Desiterri
TERRITOIRES
Coddistr Desidistr
Codprov Desiprov
Codepa Desipa
Se trouver2
Se trouver3
Se trouver4
PROVINCES
DISTRICTS
PAYS
1,1
1,n
1,n
1,1
1,1
1,n
57
1,n 1,n
Suivre
DatedbForm DateFinFor
FORMATIONS
NumForm DesiForm
A
II.2.8. Modèle Conceptuel de traitement(MCT)
II.2.8.1.Notions
Le Modèle Conceptuel de traitement est la
représentation des principaux traitements dans le système
d'informations organisationnel. Il Consiste à recenser la liste des
acteurs intervenant dans le système d'informations et schématiser
les flux d'informations qu'ils échangent. En outre, il définit
les différents traitements à effectuer dans une
application.17
Ce modèle permet donc de représenter de
façon schématique l'activité d'un système
d'informations sans faire référence à des choix
organisationnels ou des moyens d'exécution, c'est -à -dire qu'il
permet de définir ce qui doit être fait, mais il ne dit pas quand,
comment ni où... ?
II.2.8.2. Concepts de base
Acteurs : Un acteur est une personne morale ou physique
capable d'émettre ou de recevoir des informations.18
Evénement : un
événement représente un change dans l'univers
extérieur au système d'informations, ou dans le système
lui-même.
Un événement externe est un changement dans
l'univers externe au système ;
Un événement interne est un changement dans
l'univers interne au système d'informations
Evénement Externe
Evénement interne
17
18 DI GALLO Frédéric, Opcit , Page
83.
58
Opération : une opération se
déclenche uniquement par le stimulus d'un ou de plusieurs
événements synchronisés.
Synchronisation
La synchronisation d'une opération définit une
action, une condition booléenne sur les événements
contributifs devant déclencher un événement. Il s'agit
donc de conditions, au niveau des événements, régies par
une condition logique réalisée grâce aux operateurs : OU,
ET, NON.
OP1 OP2
E1 E2
S1
Selon notre narration, notre modèle conceptuel de
traitement sera présenté de deux manières :
Le premier volet traite des événements lorsque
l'acteur principal déclencheur d'action est l'agent.
Le deuxième volet lorsque l'initiateur des
opérations est le conseil supérieur d'administration.
59
II.2.8.3. Présentation du Modèle Conceptuel
de Traitement
Premier Volet (Lorsque la décision émane du
conseil supérieur de l'administration)
II.2.8.4. Description des
événements
E1 : Dépôt de la lettre pour visa
E2 : Visa de la lettre de demande
E3 : Dépôt de la lettre de demande au
secrétariat
E4 : Réception de la lettre de demande
E5 : Mise en Attente
E6 : Réception des pièces manquantes
E7 : Transfert de dossier au directeur
E8 : Réception de dossier par le directeur
E9 : Envoi du dossier au service gestion des carrières
10 : Réception du dossier au service gestion des
carrières
11 : Demande rejetée
12 : Envoi de la note d'exécution au service
concerné
13 : Réception de la note d'exécution
14 : Remise de l'avis de la hiérarchie à l'agent
15 : Envoi de rapport au service gestion des carrières
16 : Réception de rapport par service le gestion des
carrières
17 : Envoi du nouveau rapport au directeur par le service gestion
des carrières
18 : Réception de rapport
19 : Fin
Dossier complet
Dossier incomplet
E8
ET
E7
OPERATION4
Examen du dossier
Demande favorable
Demande defavorable
E9 E10 11
ET
A
E5
ET
OPERATION3
|
Ajouter les pièces manquantes
|
Dossier Dossier
complet incomplet
|
E6
60
E1 E2
ET
OPERATION1
Visa de la lettre
Toujours
E3 E4
ET
OPERATION2
61
A
OPERATION5
Examen de dossier
E19
Toujours
E13 E14
ET
OPERATION6
Traitement du dossier sur base de recommandation du directeur
Toujours
E14
E15 E16
ET
OPERATION7
Lecture de rapport Etablissement d'un autre rapport
Toujours
E17 E18
ET
OPERATION8
Lecture du rapport et envoi au service dossier
Toujours
62
II.2.8.4.1. Description des événements
deuxième volet (Lorsque la décision émane de
l'agent)
E1 : Réunions du conseil de l'administration
E2 : Transmission de la note de décisions au directeur
E3 : Réception de la note de décisions par le
directeur
E4 : Envoi de la note d'exécution au service gestion des
carrières
E5 : Réception de la note au service gestion des
carrières
E6 : Envoi de la note d'exécution au secrétariat
E7 : Réception de la note d'exécution
E8 Informer les agents
E9 Fin
A
63
Deuxième Volet : (Lorsque la décision
émane de l'agent)
E1
OPERATION1
Prise décision sur : -Les compétences,
-Connaissances,
-Le recrutement des agents,
Et Etablissement de la note des décisions
Toujours
E2 E3
ET
OPERATION2
Lecture de toutes les décisions prises par le conseil
d'administration
Toujours
E4 ES
ET
OPERATION3
Traitement des décisions prises
Toujours
64
A
E6 E7
ET
OPERATION4
Lecture de décision traitée
Toujours
E9
Voici représenté ci -dessous
l'échantillon des états en sortie en rapport avec notre projet
:
Section 3 : Etude technique
L'étude technique est la traduction informatique de
spécifications issues de l'étude détaillée
permettant de déterminer :
· La structure informatique de la base de données
;
· L'architecture des programmes (transactionnels et batch)
;
· La structure de chaque programme et des accès aux
données.
Signalons que la position de cette étape est souvent
ambiguë. Au demeurant, cette étape peut être
considéré comme la partie de l'étude
détaillée ; Toutefois, son aspect fortement technique la rend
très proche de la réalisation et l'assimile à la
spécification de celle -ci.
II.3.1. Echantillon des utilisateurs (Etat en sortie)
Dans la gestion de données, un état ou
état d'impression est une mise en forme (disposition, calculs)
d'informations extraites d'une base de données, en vue de leur affichage
ou de leur impression.
La constitution d'état se fait sans qu'il y ait de
modification des données utilisées.
Année :
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Date
:XX/XX/XXXX
REGIE DES VOIES AERIENNES Page : 99
SERVICE GESTION DES CARRIERES
KINSHASA/BARUMBU
service Numret Matricule Nom Postnom Prenom
grade
Liste annuelle des agents retraités par
service
Tot rétraité/serv :999 Tot Gen
retraité :999
65
Liste des agents par service
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Date :
XX/XX/XXXX
REGIE DES VOIES AERIENNES Page : 99
SERVICE GESTION DES CARRIERES
KINSHASA/BARUMBU
Codser Matricule Nom Postnom Prenom sexe
grade
Liste des agents par service
Tot Agent/serv: 999 Tot Gen Agent :999
Liste des agents retraités par
service
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Date :
XX/XX/XXXX
REGIE DES VOIES AERIENNES Page : 99
SERVICE GESTION DES CARRIERES
KINSHASA/BARUMBU
Matricule Nom Postnom Fonction DatdebMut DatFinMut
Province
Liste des agents mutés
Tot Agents Mutés :999
66
Liste des agents ayants assumés
l'intérim pendant une période donnée
Service Numret Matricule Nom Postnom Fonction Datdbint
Datfinint grade
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Date :
XX/XX/XXXX
REGIE DES VOIES AERIENNES Page : 99
SERVICE GESTION DES CARRIERES
KINSHASA/BARUMBU
Liste des Agents ayants assumés l'intérim
du xx/xx/xxxx Au xx/xx/xxxx
Tot rétraité/serv :999 Tot Gen Agent
:999
Liste des agents mutés
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Date :
XX/XX/XXXX
REGIE DES VOIES AERIENNES Page : 99
SERVICE GESTION DES CARRIERES
KINSHASA/BARUMBU
Liste des agents promus
Matricule Nom Postnom Fonction Datepromo promo
Tot Agent : 999
67
Liste annuelle des agents ayant effectués une
mission
Année :
Matricule Nom Postnom Fonction ObjetMis Lieu Datdebmis
DatFinmis
Tot Agent :999
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Date :
XX/XX/XXXX
REGIE DES VOIES AERIENNES Page : 99
SERVICE GESTION DES CARRIERES
KINSHASA/BARUMBU
Liste annuelle des agents ayant effectués une mission
Liste des agents promus
Une application Windev HyperfileSQL peut fonctionner en mode
réseau (appelé HyperfileSQL Classic) ou en mode
client/serveur.
68
II.3.2. Choix du SGBD à utiliser II.3.2.1.
Définition
Le système de gestion de base de données (SGBD)
est un logiciel qui permet à un utilisateur d'interagir avec une base de
données.
C'est aussi l'ensemble des logiciels qui réalisent les
accès physiques à la base données à partir des
descriptions des sous schéma (évolution du chemin
d'accès).
II.3.2.1. Avantages
> Meilleure sécurité de contrôle ;
> Meilleur contrôle de la mise à jour et de la
maintenance des
données ;
> Temps de développement réduit ;
> Duplication aisée des documents ;
> Et applications standards.
II.3.2.2. Quelques types de SGBD
A ce stade, nous pouvons citer :
y' Le SGBD hiérarchique : permet la description du
schéma sous forme d'arborescences ;
y' Le SGBD réseau : permet la description des
données en structure de graphe généralisé, conforme
aux normes fixées par le groupe CODASYL en 1971 ;
y' Le SGBD relationnel : celui -ci introduit la notion
ensembliste de relations dans la présentation des données. Ces
relations sont définies comme des tableaux de données à
deux dimensions permettant de se prêter à des manipulations
formelles (algèbre relationnelle) ;
y' Et le SGBD objet.
Au regard de ce qui précède, nous avons
porté, notre choix sur le SGBD relationnel qui est assurément le
modèle le plus proche du modèle naturel de l'organisation de
l'information. En l'occurrence le WINDEV avec son moteur de base de
données HyperfileSQL.
Windev est un AGL (Atelier de Génie Logiciel)
permettant de développer les applications Windows.
69
Les caractéristiques du mode réseau sont les
suivants :
y' Une application HyperfileSQL réseau est
exécutée sur différents postes utilisateurs ;
y' Les fichiers de données présents dans un
répertoire accessible par les postes utilisateurs.
y' Notons que chaque poste utilisateur accède
physiquement aux fichiers de données ;
y' Les traitements (requête, lecture, ajout dans un
fichier,...) sont réalisés sur chaque poste utilisateur.
HyperfileSQL Client/serveur :
Une application Windev HyperfileSQL Client/serveur a les
caractéristiques suivantes:
· Une application HyperfileSQL Client/serveur est
exécutée sur différent postes utilisateurs (appelés
machines clients) ;
· Les fichiers de données sont sur un poste
serveur. Seul le poste serveur accède physiquement aux fichiers de
données ;
· Les traitements (requête, lecture, ajout dans un
fichier,...) sont réalisés sur le serveur.
NB : Le modèle relationnel a été
introduit par CODD en 1971 et est basé sur la théorie
mathématique de relation.
Le formalisme que nous avons utilisé est le formalisme
relativisme emprunté de la mathématique moderne,
particulièrement de l'algèbre relationnel.
Et la modélisation relationnelle s'appuie sur la
théorie ADV (attribut, objet, Valeur) où une relation est une
partie d'un produit cartésien d'une liste de domaines.
II.3.3.Passage du MCD au MLDB (Passage sur les objets et
les Relations)
Dans cette partie, nous allons voir comment établir une
modélisation des données au niveau logique (ou relationnel)
à partir d'un modèle conceptuel.
A cet effet, la description conceptuelle a permis de
représenter le plus fidèlement les réalités de
l'univers à informatiser. Mais cette représentation ne peut pas
être directement manipulée et acceptée par un
système informatique.
70
Il est donc nécessaire de passer du niveau conceptuel
à un second niveau plus proche de capacités des systèmes
informatiques.
Ce niveau, appelé «niveau logique», consiste
à choisir l'un des trois modèles suivants :
? Modèle Hiérarchique ; ? Modèle
Réseau ;
? Ou modèle Relation.
Chacun de ces modèles repose sur des techniques
d'organisation des données particulières que les logiciels seront
capables de gérer.
Le passage du MCD au MLDB est conditionné par certaines
règles de conversion que nous devons bien respecter afin de permettre
à notre système à se conformer à la
réalité.
Voici ci -dessous les quatre règles qui nous permettent
de convertir notre Modèle Conceptuel de Données (MCD) au
Modèle Logique de Données Brut (MLDB) :
Règle 1 : Conversion d'une
entité.
? Toute entité du MCD devient une relation dont la clef
est l'identifiant de cette entité ;
? Chaque propriété de l'entité devient un
attribut de la relation correspondante.19
Règle 2 : Conversion d'association n'ayant que
des cardinalités de type 0, 1, N.
Une association ayant des cardinalités 0,N ou 1,N de
part et d'autre devient une relation dont la clef est composée des
identifiants des entités reliées par cette association ; ces
identifiants seront donc également des clefs étrangères
respectives, on parle alors de «relation associative».
Les cardinalités plus respectives (Comme 2.3.1.7...)
seront perçues comme des cardinalités de types 0, 1, N
également (il s'agit en effet des sous ensembles). Cependant, les
règles de gestion qui ne seront plus satisfaites par cette
modélisation logique devront l'être par des traitements
supplémentaires (via le code de l'application qui exploite la base de
données ou encore par des triggers (déclencheurs) si le SGBD est
suffisamment robuste.
19 Idriss NEUMANN, Cours initiation à la
conception de bases de données relationnelle avec MERISE, http ://
www.développez.Com
71
Dans le cas d'association porteuse des données, les
données portées deviennent des attributs de la relation
correspondante.20
Règle 3: Conversion des associations ayant
au moins une cardinalité de type 1,1.
Plusieurs possibilités s'offrent à nous pour ce
cas de figure. La règle de conversion la plus répandue
aujourd'hui est d'ajouter une clé étrangère dans la
relation qui correspond à l'entité reliée par
l'association. Lorsque l'on applique cette règle de conversion, deux
restrictions s'imposent :
L'association ne peut être porteuse de données ;
les données portées sont en dépendance fonctionnelle
directe avec l'identifiant de l'entité dont la clé correspondante
sera référencée par une clef étrangère dans
une autre relation.
L'association doit être binaire (c'est -à -dire
relier uniquement deux entités et pas plus). Lorsque deux entités
sont toutes deux reliées avec une cardinalité 1,1 par une
même association, on peut placer la clef étrangère
n'importe quel coté. Par convention, on choisit de la placer du
coté de la relation correspondant à l'entité ayant le plus
de liaisons avec les autres. Certaines considèrent d'ailleurs que deux
entités étant reliées par une association ayant une
cardinalité 1,1 de deux côtés, doivent obligatoirement se
fusionner. Cette règle s'appuie encore une fois sur la notion de
dépendance fonctionnelle directe, mais n'est pas toujours
respectée, (Il est parfois sémantiquement
préférable de garder une distinction entre deux
entités).
Une autre solution (moins rependue) consiste à
créer une relation associative dont la clef est cette fois
composée uniquement de la clef étrangère qui fait
référence à l'identifiant de l'entité du
coté opposé à la cardinalité 1,1.
Dans ce cas, l'association peut être porteuse de
données, ces dernières deviendront donc des attributs de la
relation associative comme dans le cas de cardinalité 0, 1, N.
Il va sans dire que la première solution est
aujourd'hui préférable à cette dernière en termes
d'optimisation et de simplification des requêtes.21
20 Idem.
21 Idriss NEUMANN, Opcit
72
Règle 4 :
Conversion des associations ayant au moins une cardinalité de
type 0,1 (et dont les autres cardinalités sont de types 0, 1,
N.)
De même que pour les cardinalités 1,1, une
association ayant une cardinalité 0,1 doit être binaire, et par
là deux possibilités s'offrent à nous :
1) Créer la clef étrangère dans la
relation correspondant à l'entité du coté de la
cardinalité 0, 1.
Rappelons que dans ce cas, l'association ne peut pas
être porteuse de données.
2) Créer une relation associative qui serait
identifiée de la même façon que pour une cardinalité
1, 1.
Cependant, dans le cadre d'une cardinalité 0, 1, nous
verrons qu'il n'est pas toujours préférable de privilégier
la première méthode comme c'est le cas pour une
cardinalité 1, 1.
Certains diront que toutes les associations binaires de types
père - fils ayant des cardinalités 1, N/ 0, N - 1, 1 / 0, 1 sont
caractérisées par l'existence d'une dépendance
fonctionnelle entre l'identifiant de l'entité père et
l'entité fils.
La pertinence de l'une ou de l'autre méthode varie en
fonction du nombre d'occurrences caractérisées par la
cardinalité 0 ou la cardinalité 1.
En effet, lorsque les occurrences avec la cardinalité 1
sont plus nombreuses que les occurrences avec la cardinalité 0, la
première méthode est plus préférable. Dans le cas
contraire, c'est la seconde méthode qui est la plus adaptée.
Enfin, dans le cas où une association binaire
possède à la fois une cardinalité 0,1 et une
cardinalité 1,1 (ce qui est rarement le cas), il est
préférable que la clef étrangère soit du
coté de la relation correspondant à l'entité située
du coté de la cardinalité 1,1.22
22 Idriss NEUMANN, Opcit
73
II.3.5. Présentation du Modèle Logique de
Données Brut(MLDB)
Comme nous l'avions déjà dit
précédemment, Le Modèle Logique de Données (MLD)
est composé uniquement de ce que l'on appelle des relations. Ces
relations sont à la fois issues des entités du MCD, mais aussi
d'associations ; Dans certains cas, ces relations nous permettront par la suite
de créer nos tables au niveau physique.
Une relation est composée d'attributs, ces attributs
sont des données élémentaires issues des
propriétés de différentes entités, mais aussi des
identifiants et des données portées par certaines
associations.
Par ailleurs, une relation possède un nom qui
correspond en général à celui de l'entité ou de
l'association qui lui correspond. Elle possède aussi une clef primaire
qui permet d'identifier sans ambiguïté chaque occurrence de cette
relation.
Notons que La clef primaire peut être composée
d'un ou plusieurs attributs. Il s'agit d'une implantation de la notion
d'identifiant des entités et associations qui se répercute au
niveau relationnel. En outre, Il existe un autre type de clef appelé
« clef étrangère » qui est un attribut d'une relation
qui fait référence à la clef primaire d'une autre relation
(ces deux clefs devront donc avoir le même type de données).
74
Modèle Logique de Données Brut
PROMOTIONS
Numpromo Datepromo Motpromo #Matri #Codeg
CodFonc DesiFonc
FONCTIONS
INTERIMS
Numint Datedbint DateFinint #Matri #CodFonc
CONGES
Numconge Datedbconge DateFinconge #Matri #Codetypecon
CodSect DesiSect #Codeterri
PROVINCES
Codprov Desiprov #Codpa
PAYS
Codepa Desipa
DIRECTIONS
Coddirec Desidirect
AGENTS
Matri Nom
Pnom Pren LieuN DateN Sifa Adresse DatEng #CodSect #NumRetr
#Numdemis
CodSect DesiSect #Codeterri
NumRetr DateRetr DecptFin
RETRAITES
CodTerri DesiTerri #Coddistr
MUTATIONS
NumMut Datedbmut DateFinmut #Matri #Codprov
DISTRICTS
A
ACTION DISPLINAIRES
Numaction Desiaction #Matri
GRADES
Codeg Desig
AGENTS-FONCTIONS
#Matri #CodeFonc DatedbFct DateFinFct
AGENTS-SERVICES
#Matri #Codeserv Datedbserv DateFinserv
AGENTS-GRADES
#Codeg
#Matri
Datedbgrade DateFingrade
SECTEURS
TERRITOIRES
DEMISSIONS
Numdemis Datedemis Motifdemis
AGENTS-MISSIONS
#Matri #Nummis Datedbmis DateFinmis
SERVICES
Codeserv Desiserv #Coddiv
MISSIONS
Nummis Objetmis Lieu
DIVISIONS
Coddiv Desidiv #Coddirec
TYPECONGES
CodetypeConge Desitypeconge
A
75
FORMATIONS
NumForm DesiForm
AGENTS-FORMATIONS
#Matri #NumForm DatedbForm DateFinForm
|
23 François de saint Marie, Bases de
données relationnelles et normalisation de la première à
la sixième forme normale,
http://developpez.com
II.3.6. Normalisation du MLDB
Quand on parle de bases de données relationnelles, on
évoque immanquablement les trois piliers qui constituent les fondements
de la théorie relationnelle et ayant pour objet :
· La structure de données ;
· La manipulation des données ;
· Et l'intégralité des données
Il existe par ailleurs un volet extrêmement important
concernant les bases de données relationnelles, celui de la
normalisation dont l'objet est double :
· A l'intersection d'une ligne et d'une colonne, certes
on trouve des données de types très simple, telles que les
habituels nombres et chaines de caractères, mais peut -on aussi
légalement trouver des données de type plus complexes, telles que
des listes, des tableaux, des tables. Etc.
La normalisation a pour objet de définir les
règles du jeu à ce sujet, en relation avec les effets que cela
peut avoir sur chacun des trois piliers précédents.
· La normalisation a aussi pour objet de fournir les
outils et les techniques nous permettant de débusquer, où
d'éliminer les redondances qui non seulement rendent les tables
obèses, mais par ailleurs nous compliquent la vie lors des
opérations qui les mettent à jours (mises à jour
nécessairement redondantes elles aussi, et finissent par rendre faux le
contenu de la base de données, sans parler de l'effet néfaste sur
les performances). Par Voie de conséquence, en normalisant, tout en
éliminant ce genre d'impedimenta, on améliore l'architecture de
la base de données, ce qui n'est pas un mince Avantage.23
76
Première forme normale
:
Pour être conforme au modèle relationnel, Chaque
relation d'une base de données doit nécessairement respecter la
1FN ou 1NF.
Un schéma de relation est en première forme
normale (1NF) si les domaines de l'ensemble des attributs de la relation sont
atomiques. Un domaine est atomique si ses éléments sont
indivisibles.24
En outre, pour un individu, un attribut ne peut prendre qu'une
valeur dans une entité et non pas un ensemble ou une liste de valeur
Non conforme à la Première Forme
Normale
AGENTS
Matri
Nom
Pnom Pren LieuN DateN
Sifa Adresse DatEng #Codsect #Numretr #Numdemis
|
|
Conforme à la Première Forme
Normale
AGENTS
Matri
Nom
Pnom Pren LieuN DateN
Sifa Numpar
AV
Quart Commune DatEng #Codsect #Numretr #Numdemis
|
|
Maintenant que nous venons de normaliser notre objet Agents,
tout le schéma relationnel est en première forme normale
d'où, notre MLDB vient d'être rendu normal à la
première forme normale. Passons maintenant à la deuxième
et troisième.
Deuxième forme normale 2NF
:
L'identifiant peut être composé de plusieurs
attributs mais les autres attributs de l'entité doivent dépendre
directement de l'identifiant en entier (et non pas une partie de cet
identifiant).
En outre, si tout attribut n'appartenant pas à la clef
ne dépend pas d'une partie de celle -ci. C'est la phase d'identification
des clés,
24 François de saint Marie, Opcit
77
cette étape évite certaines redondances ;
D'où, tout attribut doit dépendre fonctionnellement de la
totalité de la clé25
Troisième Forme Normale 3NF.
Une relation est en 3NF, si elle est en 2FN et si tout
attribut n'appartenant pas à la clé ne dépend pas d'un
attribut non clé. Nous nous sommes limités à la
troisième forme car ces trois formes suffisent pour normaliser notre
Modèle Logique de Données. Passons maintenant au MLD
Valide.26
25 Prof Jean Marcel MBIKAYI MPANYA
26
http://fsmrel.developpez.com/basesrelationnelles/normalisation/
DISTRICTS
TERRITOIRES
Modèle Logique DE Données Valide(MLDV)
PROMOTIONS
Numpromo Datepromo Motpromo #Matri #Codeg
CodFonc DesiFonc
FONCTIONS
INTERIMS
Numint Datedbint DateFinint #Matri #CodFonc
TYPECONGES
CodetypeCong e
Desitypecong
SECTEURS
CodSect DesiSect #Codeterri
RETRAITES
NumRetr DateRetr DecptFin
DEMISSIONS
Numdemis Datedemis Motifdemis
SERVICES
Codeserv Desiserv #Coddiv
AGENTS-GRADES
#Codeg #Matri Datedbgrade DateFingrade
Numconge Datedbconge DateFinconge #Matri #Codetypecon
AGENTS-SERVICES
AGENTS
Matri Nom
Pnom Pren LieuN DateN Sifa Numparc
AV
Quart Commune DatEng #CodSect #NumRetr
#Numdemis
#Matri #Nummis Datedbmis DateFinmis
CodTerri DesiTerri #Coddistr
CodSect DesiSect #Codeterri
MUTATIONS
NumMut Datedbmut DateFinmut #Matri #Codprov
78
AGENTS-FONCTIONS
#Matri #CodeFonc DatedbFct DateFinFct
CONGES
GRADES
Codeg Desig
A
ACTION DISPLINAIRES
Numaction Desiaction #Matri
AGENTS-MISSIONS
#Matri #Codeserv Datedbserv DateFinserv
PROVINCES
Codprov Desiprov #Codpa
PAYS
MISSIONS
Nummis Objetmis Lieu
DIVISIONS
Coddiv Desidiv #Coddirec
Codepa Desipa
DIRECTIONS
Coddirec Desidirect
FORMATIONS
NumForm DesiForm
A
79
AGENTS-FORMATIONS
#Matri #NumForm DatedbForm DateFinForm
|
|
II.3.6.2.MLDR
a) Tables sémantiques
AGENTS{Matri, Nom, Pnom, Pren, LieuN, DateN, Sifa,
Numparc, Av,
Quart, Commune, DatEng, #Codsect, #Numretr, #Numdemis}
GRADES {Codeg, Desig}
SERVICES {Codeserv, Desiserv, #Coddiv}
DIVISIONS {Coddiv, Desidiv, #Coddirec}
DIRECTIONS {Coddirec, Desidirec}
MISSIONS {Mummis, Objetmis, Lieu}
DEMISSIONS {Numdelis, Datedemis, Motifdemis}
ACTION DISPLINAIRES {Numaction, Desiaction, #Matri}
CONGES {NumConge,Datefinconge, #Matri, #CodetypeConge}
TYPECONGES {CodetypeConge,DesitypeConge}
INTERIMS {Numint, Datedbint, DateFinint,#Matri,
#CodFonc}
FONCTIONS {CodFonct, DesiFonc}
RETRAITES {Numretr, DateRetr, DecptFin}
SECTEURS {Codsect, Desisect, #Codterri}
TERRITOIRES {Codeterri, Desiterri, #Coddistr}
DISTRICTS {Coddistr, Desidistr, #CodProv}
PROVINCES {Codprov, Desiprov, #Codepa}
PAYS {Codepa, Desipa}
MUTATIONS {Nummut, Datedbmut, DateFinmut, #Matri,
#Codeprov}
FORMATIONS {#NumForm, DesiForm}
80
b) Tables Relationnelles
AGENTS_SERVICES {#Matri, #Codeserv, Datedbserv, DateFinServ}
AGENTS_FONCTIONS {#Codeg, #Matri, Datedbgrade, DateFingrade} AGENTS_MISSIONS
{#Matri, #Nummis, Datedbmis, DateFinmis} AGENTS_GRADES {#Matri, #Codeg,
Datedbgrade, DateFingrade} AGENTS_FORMATIONS {#Matri, #NumForm, DatedbForm,
DateFinForm}
II.1.4. Modèle organisationnel des
traitements(MOT)
Le modèle organisationnel des traitements s'attache de
décrire les propriétés des traitements non traitées
par le modèle conceptuel des traitements, c'est-à-dire: le temps,
les ressources, le lieu.
Le modèle organisationnel des traitements consiste
donc à représenter le modèle conceptuel des traitements
dans un tableau dont les colonnes sont la durée, le lieu, les
responsables et ressources nécessaires à une action.
La première étape du modèle
organisationnel des traitements consiste à découper les
opérations en procédures fonctionnelles, une succession de
traitements déclenchée par un événement. Il s'agit
donc d'associer dans un tableau: les procédures fonctionnelles, l'heure
de début et de
fin, le lieu du poste de travail, le responsable du poste de
travail, les ressources du poste de travail.27
27 MBIKAYI MPANYA ,J,M, Modéliser un
système D'information avec L'approche systémique : MERISE,
Edition Criss, Kinshasa 2013, Page 117.
81
Premier Volet MOT (Lorsque la décision
émane du conseil supérieur d'administration)
PERIODE
|
AGENTS
|
SERVICE GESTION DES CARRIERES
|
SECRETARIAT
|
ADG
|
SERVICE CONCERNE
|
TYPE
|
Apériodique
Phase1 plus #177;30 munîtes
Phase2 plus #177;1jours
|
E1
|
|
ET
|
E2
|
|
|
|
Manuel
Manuel
Manuel
|
|
PHASE1
|
|
|
|
Visa de la lettre de
demande
|
|
|
|
Toujours
|
E4
E3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ET
|
|
|
|
|
PHASE2
|
|
|
|
|
Recherche de dossier
|
|
|
|
|
Toujours
|
|
|
|
|
E5 E6
|
A
|
|
|
|
ET
|
|
|
|
|
PHASE3
|
|
|
|
|
Ajout des pièces manquantes
|
|
|
|
|
Toujours
|
|
|
|
|
A
|
|
|
82
PERIODE
|
AGENTS
|
SERVICE GESTION DES CARRIERES
|
SECRETARIAT
|
ADG
|
SERVICE CONCERNE
|
TYPE
|
Phase3 plus
#177;1semaine
Phase4 plus
#177;1jours
|
|
E10 E9
|
|
A
E7 E8
|
|
Manuel
Manuel
|
|
ET
|
|
|
|
|
Demande défavorable
|
|
|
|
|
ET
|
|
|
|
|
|
|
|
|
83
PERIODE
|
AGENTS
|
SERVICE GESTION DES CARRIERES
|
SECRETARIAT
|
ADG
|
SERVICE CONCERNE
|
TYPE
|
|
|
E16
|
|
|
B
E13
E12
|
|
|
ET
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ET
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
84
Deuxième Volet MOT (Lorsque la décision
émane du conseil supérieur d'administration)
PERIODE
|
AGENTS
|
SERVICE GESTION DES CARRIERES
|
SECRETARIAT
|
ADG
|
CONSEIL
D'ADMINISTRATION
|
TYPE
|
Phase2 plus
#177;1Semaine
Phase3 plus
#177;1jours
|
|
A
E4 E5
|
E7
E6
|
|
|
Manuel
Manuel
|
|
ET
|
|
|
PHASE1
|
|
Traite les décisions
|
|
Toujours
|
|
|
|
|
|
ET
|
|
|
PHASE2
|
|
|
Lit les décisions et informe aux agents
|
|
|
Toujours
|
|
|
|
|
|
85
PERIODE
|
AGENTS
|
SERVICE GESTION
DES CARRIERES
|
SECRETARIAT
|
ADG
|
CONSEIL D'ADMINISTRATION
|
TYPE
|
Apériodique
Phase1 plus
#177;1jours
|
|
A
|
|
E2 E3
|
E1
|
Manuel
Manuel
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ET
|
|
|
|
|
|
|
Toujours
|
|
|
86
CHAPITRE III : MISE EN OEUVRE ET INTERPRETATION
DES
RESULTATS Section 1 : Etape Physique
III.1.1. Choix du matériel (Hardware) et des
programmes (Software) III.1.1.1. Choix du matériel (Hardware)
Le hardware est composé des parties matérielles
de l'ordinateur ou encore tout ce que nous pouvons toucher et cette partie du
système comprend non seulement l'ordinateur, mais également tous
les dispositifs auxquels il est connecté.
Pour notre base de données, nous proposons
l'utilisation d'ordinateur ayant les caractéristiques suivantes :
V' Marque : Compaq, Dell, Toshiba, HP ou Packard Bell ;
V' HDD : 160Gb ou Plus ;
V' RAM : 2Gb ou Plus ;
V' Microprocesseur : 4 GHz ; V' Moniteur : SGVA 21» ;
V' Lecteur DVD/CD-RW : 56X ;
V' Imprimante : à laser HP ;
V' Souris : PS/2 Optimal ou USB.
III.1.1.2. Software
· Anti-virus : AVG9 ou NORTON.
· Système d'exploitation : Microsoft Windows Seven
Professionnel ;
· Adobe Reader 3.09.
87
111.1.2. Modèles des écrans de
saisie
YM
SAISIE_AGENTS
5~
Pos.
MUTER 80
KALALA
AMPANIA
MBUJI MAYI
1'4/66/2613
MARIE
KASONGA LUND
MUKENDl
TSHIMBELA
DANNY
MBl1Jl MAYI
63168/21113
MARIE
KABINDA
DIW
663
MULUMBA
KALALA
GEDEON
MRDJI MAYI
14/662612
ELIBATAIRE
MDKEBA
l Premier 3
ILl1NGA
KASA
MIKE
KINSHASA
63/68/2613
MARIE
KASONGA LUND
MAN
Router
Çdtlier J
Pricident
L Suivant J
LSuppnmeej
L Dernier ,
L Enregistrer,
table table lb table fable fable
PROMOTION ACTION MUTATIONS AGENTS 7
SECTEURS
Nom
Post-nom Prevail
Lieu naissance
AISIE AGENTS
Avenue (lustier can uie Date enoaocmer®~
--
Niveau etude -.-
- Stualion Emilia
SAISIE ACTION DISPLINAIRE 1,u4le.i I LS . 1
|
|
|
II
|
|
|
NS
|
|
#
|
|
MIME
|
|
|
|
|
|
|
Numero action
|
|
|
|
Designation action
|
OIL
|
|
|
|
|
|
i il .,
|
Date action
|
|
$ ,
|
R.V.A
|
|
|
|
|
|
|
Matricule AGENTS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4+''
|
Nurnero 1
action
|
Designation action
All,i
|
I Date action
|
I Ma ri
|
|
|
A h.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
.11-(111#11W-44111--
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t
|
|
|
|
|
|
Premier [ {Nouti,
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Prdcédei>f [
Mod'rfier--]
|
|
|
|
|
|
|
Suivent l Suprimer
|
+LL IFF'
|
|
|
|
|
|
I
|
|
|
|
|
|
_i
|
y Denier JA[ Enregistrer }
|
|
|
|
|
|
|
88
SAISIE REMISSIONS
SAISIE DEMISSIONS
Numero demi Date demission
Motrf leatrii
Numero demission
Douter
L Modiferj
Supprimer Enregistrer
L Smart]
Fi
SAISIE CONGES E3
table_ table TYPE
AGENTS CONGES -- -- -- --
|
|
|
|
|
SAISIE CONGES
|
|
4
|
I.
I_
|
|
%
|
|
Date debut cone. Date
fin corg ·~
|
_ .
· ~ ·
:y ·.! · . ·
· . ·
a. . --
|
R.V.
|
|
Dateili
|
|
|
|
|
|
|
|
|
,
|
|
|
conga
|
Date fin conge
Coot a
|
|
|
\ .,,,,
,
...,,,r...
|
):1,. .debut
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
,,,,,)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-----
|
|
|
J-----
|
|
|
|
Précédent Modifier
|
|
|
rr Premierjj Acute'
[ :
|
|
|
|
|
-----
|
[ Suivant ja :
r[supprimer
|
|
|
|
|
-----
|
Demier AM Enregistrer }
|
|
|
L
|
|
|
|
|
89
90
91
92
93
94
95
HU I
SAISIE RETRAITES
is · ·
SAISIE S E CTE Li
b
table
TERRITOIRES
DILOLO
DILO
KAKANGAYI
KAK
LUBILANJI
LUBI
LUPATAPATA
LUP
TSHILUNDU
TSHIL
111% SAISIE
SECTEURS
Code secteur
Eieaig ation =clew
Codemt
Codtemt
L flouter J
Modrfier]
[Supprimer] [Enregistrer)
F
R.
Code secteurs
Designation secteur
{
8
4. 1 I11
III! ·li
·'It ·1I
115r,,,1, 1,1.
11~1 · ·i1i 11
'A111.141..11
1 1l11,!! ~ 11 + ·
IIII ·
1 {1114 ·
· II 1' 1
· ·11
fh
· I+
tell
111-
Inl
rrr,.shulle s1 ttrn 3:1â 3S
LPremierm^]
écédent
LSuivant J
C11ouler J
Premier
Numero retraite
Date retraite
Decpt final
E
Maté
7u'vant
CSupprimer J
Demie Enregistrer
www-s h utte r st oc k. c o m
Précédent]
CModer J
96
97
III.1.3.Passage du MLDV au MPD
Une fois le système d'information analysé et
modélisé en modèle conceptuel de Donnée (MCD), et
après être passé par le Modèle Logique de
Données (MLDR), nous arrivons au Modèle Physique de
Données(MPD),il s'agit maintenant de créer la base correspondante
à l'étude entamée. C'est à ce stade seulement que
la base de données choisie intervient.
Le passage du MLDR au MPD se fait de façon automatique
en fonction du SGBD choisi.
Pour nous qui avons opté pour Windev, nous
procédons de la manière suivante :
Lancer Windev, le menu de bienvenu de Windev s'ouvre puis
cliquer sur l'option « créer un nouveau projet ». Si le menu
ne s'affiche pas, cliquer sur menu fichier puis nouveau et « créer
un nouveau projet », puis sur l'option « application ».
98
III.1.4.Présentation du Modèle Physique de
Données
Rappelons que le modèle physique nous permet de
décrire l'architecture des logiciels à utiliser. Le dernier
niveau de la méthode, (le niveau physique), représente le
résultat informatique. Il dépend des logiciels de
développement nécessaires à la programmation et à
la manipulation des données. La méthode laisse place aux normes
du réel, donc de l'abstrait au concret
99
TABLE_ACTION_DISPLINAIRE
TABLE AGENTS
100
TABLE_CONGES
TABLE_SERVICES
101
TABLE_AGENTS_SERVICES
TABLEDIRECTIONS
102
TABLE_DIVISIONS
TABLESECTEURS
103
TABLE_TERRITOIRES
TABLE_DISTRICTS
104
TABLEPROVINCES
TABLEPAYS
105
TABLEMUTATIONS
TABLEINTERIMS
106
TABLEFONCTIONS
TABLEAGENTSFONCTIONS
107
TABLEFORMATIONS
TABLE AGENT FORMATION
108
GRADES
TABLE_AGENTS_GRADES
109
TABLEPROMOTIONS
TABLEDEMISSIONS
110
TABLEMISSION
TABLEMISSIONSAGENTS
111
Section 2 : Partage de la base de données en
réseau
III.2.0.0.Notions générales des
réseaux
La communication entre ordinateurs ne peut pas être
distinguée de celle des hommes. Si au départ, l'ordinateur n'est
qu'un gros jouet aux mains de scientifiques, celui-ci à créer une
véritable révolution technologique qui devient le support de base
de la communication entre les humains.
Un réseau informatique est un ensemble de
matériels électronique interconnectés. Les
extrémités des connexions sont désignées par le
terme de noeud. Les matériels peuvent être :
Ordinateurs :
Serveurs ;
Stations ;
Terminaux passifs ;
Imprimantes ;
Scanners :
Modems :
Commutateurs Téléphoniques (standards) ;
Capteurs, palpeurs, Détecteurs ;
Etc.
III.2.0.1. Classification des réseaux
Les réseaux informatiques, en tant qu'outils,
revêtent différentes formes et sont construits à partir des
différents matériels, selon les fonctions qu'ils assurent.
On peut établir une classification des réseaux
à l'aide de leur taille. Les réseaux sont subdivisés en
quatre types qui sont 28:
PAN : Personal Area Network ou réseau personnel
Ce type de réseau interconnecte des équipements
personnels comme un ordinateur portable, un ordinateur fixe, une imprimante,
ainsi de
suite. Ce réseau s'étend sur quelques dizaines de
mètres.
LAN : Local Area Network ou réseau local
Ce type de réseau couvre un espace géographique
limité et peut s'entendre sur plusieurs kilomètres. Les machines
adjacentes sont directement et physiquement interconnectées entres
elles.
MAN : Métropolitain Area Network ou réseau
métropolitain
28 CT DIOR, Cours de réseaux informatique, G3
INFO, ISIPA 2012-2013,inédit.
112
Celui-ci possède une couverture qui peut
s'étendre sur toute une ville et relie des composants appartenant
à des organisations proches géographiquement (quelque dizaines de
kilomètres). Ils permettent ainsi la connexion de plusieurs LAN.
WAN : Wide Area Network ou réseau étendu
Ce type de réseau couvre une très vaste
région géographiquement et permet de relier des systèmes
dispersés à l'échelle planétaire (plusieurs
milliers de km). Toutefois, étant donné la distance à
parcourir, le débit est plus faible (de 50 b/s à quelque
Mb/s).
PAN
LAN
MAN
WAN
1m 10m 100m 1Km 10Km 100Km distance
III.2.0.2. Topologie
La topologie est une représentation d'un réseau.
Cette représentation peut être considérée du point
de vue de l'emplacement des matériels (câbles, postes, dispositifs
de connectivité,...), alors on parle de « topologie physique»,
ou du point de vue du parcours de l'information entre les différents
matériels, alors on parle de « topologie logique ».
La topologie logique détermine la manière dont
les stations se partagent le support et dépend de la méthode
d'accès au réseau.
Par exemple, un réseau peut être
considéré comme appartenant à une topologie en
étoile, du point de vue physique, alors qu'en réalité il
appartient à une topologie en anneau, du point de vue
Logique.
En général, la topologie représente la
disposition physique de l'ensemble des composants d'un réseau. La
topologie d'un réseau est aussi appelée le schéma de base,
l'architecture ou le plan
La topologie d'un réseau se représente souvent
par un dessin qui réunit l'ensemble des postes, des
périphériques, du câblage, des routeurs, des
systèmes d'exploitation réseaux, des protocoles, etc.
La topologie d'un réseau peut avoir une extrême
importance sur l'évolution du réseau, sur son administration, et
sur les compétences des personnels qui seront amenés à
s'en servir.
Les différentes topologies de réseaux sont les
suivantes :
113
III.2.0.2.1 Topologie physique
Représente la configuration spatiale ou visible du
réseau. Il en existe généralement trois :
La topologie en bus ;
La topologie en étoile ; La topologie en maille.
1) Topologie en bus
Les réseaux en bus sont aussi appelés
réseaux en bus linéaire, épine dorsale ou backbone.
Les différents postes ou périphériques du
réseau sont reliés à un seul et même câble
(tronçon (trunk), segment). A toutes les extrémités du
câble est fixé un bouchon, un terminator.
La topologie en bus est dite « topologie passive »
parce que le signal électrique qui circule le long du câble n'est
pas régénéré quand il passe devant une station.
Les réseaux en bus sont simples, peu coûteux,
faciles à mettre en place et à maintenir.
Si une machine tombe en panne sur un réseau en bus,
alors le réseau fonctionne toujours, mais si le câble est
défectueux alors le réseau tout entier ne fonctionne plus.
Le bus constitue un seul segment que les stations doivent se
partager pour communiquer entres elles.
Cette topologie a pour avantages la facilité de mise en
oeuvre et de fonctionner. Par contre elle est extrêmement
vulnérable étant donné que si l'une des connections est
défectueuse, c'est l'ensemble du réseau qui est
affecté.
114
2) La topologie en étoile
Dans une topologie en étoile, les ordinateurs du
réseau sont reliés à un système matériel
appelé hub ou concentrateur. Il s'agit d'une boîte comprenant un
certain nombre de jonction auxquelles on peut connecter les câbles en
provenance des ordinateurs. Celui-ci pour rôle d'assurer la communication
entre les différentes jonctions.
Contrairement aux réseaux construits sur une topologie
en bus, les réseaux suivant une topologie en étoile sont beaucoup
moins vulnérables car on peut aisément retirer une des
connections en la débranchant du connecteur sans pour autant paralyser
le reste du réseau. En revanche un réseau à topologie en
étoile est plus onéreux qu'un réseau à topologie en
bus car un matériel supplémentaire est nécessaire (le
hub).
3) Topologie en maille
La topologie en maille permet de connecter tous les
équipements entre eux afin d'obtenir la redondance et donc une
tolérance aux pannes. Elle est plus utilisée sur les
réseaux étendus pour interconnecter les réseaux locaux,
mais également pour les réseaux vitaux comme ceux utilisés
par les gouvernements.
115
III.2.0.3. Topologie logique
La topologie logique représente la façon dont
les informations transitent les câbles. Nous pouvons citer entre autres
:
-Ethernet ;
-Tocken ring ; -FDDI.
Au regard de ce qui précède, notre choix est
porté sur la topologie physique en étoile et sur la topologie
logique Ethernet.
III.2.1.Fonctionnement de la Base de Données en
réseau
L'une de motivations premières sous-jacentes au
développent de réseaux informatiques a été le
souhait de partager des informations essentielles. Le développement de
réseaux a permis de relier plusieurs ordinateurs ensemble afin de
permettre le partage de fichiers et la communication par courrier
électronique.
III.2.1.1. Choix des outils logiques
|
Outils
|
Choix et motivation
|
1
|
Type (Lan, Man, ou Wan)
|
LAN : Parce que la zone géographique est
restreinte, se limitant généralement à
un même bâtiment.
|
2
|
Topologie physique
|
Etoile
|
3
|
Topologie logique
|
Ethernet
|
4
|
Méthode d'accès
|
CSMA/CD(Carrier Sense Multiple access with
Collision Detection)
|
5
|
Architecture
|
Client/ Serveur
|
6
|
S.E serveur
|
Windows Seven 32bits
|
7
|
S.E Clients
|
Windows Seven 32bits
|
8
|
Protocole
|
TCP/IP: Chaque ordinateur l'utilise
|
9
|
Anti-virus
|
Norton 2013
|
116
III.2.1.2. Choix des outils physiques
|
OUTILS
|
CHOIX ET MOTIVATION
|
1
|
Ordinateur (serveur)
|
HP Ou DELL HDD 560GB Ram 4Ghz ou Plus
|
2
|
Ordinateur(Client)
|
Dell ou HP, Processeur Intel Core 2 Dual 2.93 GHz, Memoires 2 Go
800 Mhz DDR2
Single Channel, disque dur 500 Gb Serial ATA (7200RPM), Graveur
16X DVD+/-RW Drive, Integrated Intel Graphics Media Accelerator X4500Hd,
Audio Integrated HAD
5.1 Dolby Digital, Ecran 23''LED,Clavier Azerty USB, Souris
optical USB, Carte réseau Ethernet (1O/100/1000), Windows 7
|
3
|
Ordinateur Portable
|
Dell Inspiron N5040,Intel Dual Core 2.13 Ghz, RAM 2Gb,320 Gb HDD,
15.6'' LCD,
DVD+RW,10/100 Ethernet, wifi, webcam, Memory Card Reader, Windows
7
|
4
|
Switch
|
8 Ports, 16 Ports D-LINK
|
5
|
Routeur
|
CISCO LINKSYS E 1200
|
6
|
Support de transmission
|
Paire torsadée non blindée (UTP)
|
7
|
Connecteur
|
RJ-45
|
8
|
Goulette
|
25x16 cm
|
9
|
Onduleur serveur
|
APC (1250 VA)
|
10
|
Onduleur client
|
APC (650 VA)
|
11
|
Imprimante
|
HP LaserJet P1102, 18ppm, USB
|
117
III.2.1.3. Répartition des matériels (en
nombre)
|
Utilisateur ou Service
|
Ordinateur Fixe
|
Ordinateur Portable
|
Imprimante
|
Onduleur
|
Laser Noir&blanc
|
Laser Couleur
|
01
|
Administrateur du réseau
|
1(seveur)
|
-
|
1
|
-
|
1
|
02
|
Administrateur Directeur Général
|
-
|
1
|
1
|
1
|
-
|
03
|
Chef de service Gestion des
carrières
|
1
|
-
|
-
|
-
|
1
|
04
|
Secrétaire
|
1
|
-
|
-
|
-
|
1
|
05
|
Les quatre bureaux composant service gestion des
carrières
|
4
|
-
|
1
|
1
|
4
|
III.2.1.4. Paramétrage
Noms des postes
|
Domaine
|
Adresse IP
|
Masque s/réseau
|
Passerelle
|
Administrateur du réseau
|
Sgca.cd
|
192.168.7.1
|
255.255.255.0
|
192.168.7.1
|
ADG
|
Sgca.cd
|
192.168.7.2
|
255.255.255.0
|
192.168.7.1
|
Chef de service gestion des carrières
|
Sgca.cd
|
192.168.7.3
|
255.255.255.0
|
192.168.7.1
|
Secrétaire
|
Sgca.cd
|
192.168.7.4
|
255.255.255.0
|
192.168.7.1
|
118
III.2.1.5. Evaluation de coût
N°
|
Matériels
|
Quantité nécessaire
|
Quantité existante
|
Quantité à acheter
|
PU
|
PT
|
01
|
Serveur
|
1
|
0
|
1
|
2500$
|
2500 $
|
02
|
Ordinateurs (Client)
|
3
|
2
|
3
|
1200$
|
3600 $
|
03
|
Câble UTP Cat. 6
|
150 mètres
|
0
|
150 mètres
|
0.60 $
|
90 $
|
04
|
Connecteur RJ45
|
10 pièces
|
0
|
10 pièces
|
0.5 $
|
50$
|
05
|
Goulettes
|
150m
|
0
|
150m
|
5 $
|
70 $
|
06
|
Switch (16 ports)
|
1
|
0
|
1
|
85$
|
85 $
|
07
|
Onduleur (serveur)
|
1
|
0
|
1
|
100 $
|
100 $
|
08
|
Onduleur (Client)
|
3
|
0
|
3
|
100$
|
300$
|
11
|
Imprimante
|
3
|
0
|
3
|
175$
|
525$
|
12
|
Les vis (6 pouces)
|
3boites
|
0
|
3boites
|
5$
|
15$
|
13
|
Les vis (cheville)
|
2boites
|
0
|
2boites
|
5$
|
10$
|
14
|
Les attaches
|
2
|
0
|
2
|
60$
|
120$
|
15
|
Disjoncteurs J3 Extincteur
|
2
|
0
|
2
|
100$
|
200$
|
FRAIS FORMATION UTILISATEUR
|
500 $
|
FRAIS INFORMATICIEN (LOGICIEL)
|
2 000 $
|
FRAIS INSTALLATION RESEAU
|
500 $
|
SOUS - TOTAL
|
21330 $
|
IMPREVUE (10% DU SOUS -TOTAL)
|
2133 $
|
TOTAL GENERAL
|
23463 $
|
III.2.1.6. Sécurité de la base de
données en réseau
La sécurité informatique c'est l'ensemble des
moyens mis en oeuvre pour réduire la vulnérabilité d'un
système contre les menaces accidentelles ou intentionnelles. Il convient
d'identifier les
exigences fondamentales en sécurité informatique.
Elles caractérisent ce à quoi s'attendent les utilisateurs de
systèmes informatiques en regard de la sécurité :
1. Disponibilité : demande que
l'information sur le système soit disponible aux personnes
autorisées.
2. Confidentialité : demande que
l'information sur le système ne puisse être lue que par
les personnes autorisées.
3. Intégrité : demande que
l'information sur le système ne puisse être modifiée
que par les personnes autorisées.
La sécurité recouvre ainsi plusieurs aspects :
· intégrité des informations (pas de
modification ni destruction) ;
· confidentialité (pas de divulgation à des
tiers non autorisés) ;
· authentification des interlocuteurs (signature) ;
· respect de la vie privée (informatique et
liberté).
L'administration de la base des données en
réseau consiste en la (l') :
119
Du point de vue de la sécurité informatique,
une menace est une violation potentielle de la sécurité. Cette
menace peut-être accidentelle, intentionnelle (attaque), active ou
passive.
? La sécurité Logique
Elle tend à protéger les informations qui se
trouvent dans la base de données, évidemment dans une machine
appelé serveur. Plusieurs moyens s'offrent à nous pour y arriver
:
· Le mot de passe (par rapport à l'ouverture de
l'ordinateur) ;
· Droit d'accès (être authentifié,
avoir un compte utilisateur quand on accède à partir d'un poste
client).
? La sécurité physique
Celle -ci est liée à tout ce qui est visible.
Les dispositions prises sont entres autres :
· Faire le backup chaque jours après le travail ;
· L'interdiction de tous les corps étrangers
pouvant amener des menaces à la machine (Flash disque, CD, disque
externe, etc.) ;
· Prévenir contre les dégâts
(extincteurs,...) ;
· Blindage des portes d'entrées (posé des
cadenas appropriés, avoir un service de gardiennage, etc.).
? La sécurité humaine
Etant l'une de plus importantes dans la mesure où
l'homme est mis au centre d'activités, la sécurité humaine
doit être analysée avec beaucoup d'attention. Quelques conditions
de la sécurité humaine sont :
· Assurer les agents par rapport au travail (assurance
travail) ;
· Assurer des bonnes conditions de travail aux agents
pendant les heures de travail ;
· Bien rémunérer les agents et surtout
respecter le temps de travail alloué aux agents.
III.2.1.7. Administration de la base de
données
Les fonctions de base de la gestion de réseau suivant
le type de système et les tâches de gestion doivent donc
être identifiées et analysées. Des services et protocoles
sont nécessaires pour gérer les ressources logicielles et
matérielles d'un réseau.
L'identification et la mise en oeuvre de tâches de
gestion sont complexes, en raison de la nature distribuée au
système.
120
· Gestion des comptes d'utilisateur et ordinateur ;
· Gestion des groupes ;
· Gestions d'accès aux ressources ;
· Implémentation de l'impression ;
· Administration de l'impression ;
· Gestion des objets dans les unités
d'organisation ;
· Implémentation des stratégies de groupes
;
· Gestion de l'environnement utilisateur à l'aide
des stratégies de groupes ;
· Implémentation des modèles
d'administration et des stratégies et d'audit.
Pour ce, un administrateur possède tous les droits
nécessaires pour exécuter l'ensemble des tâches
administratives ;
Un opérateur de sauvegarde, tous les droits pour
effectuer des
sauvegardes et restaurations sur le serveur ;
Opérateur de comptes : possède tous les droits
nécessaires pour créer, modifier, supprimer les comptes
utilisateurs ou les groupes, à l'exception des groupes administrateur et
opération sauvegarde.
Opérateur de serveur : possède tous les droits
nécessaires pour assurer la sauvegarde et restauration de fichiers.
Opérateurs d'impression : possède les
permissions requises pour gérer et configurer les imprimantes.
III.2.1.8. Description des logiciels
d'implémentation
Le logiciel est la partie intelligente d'un ordinateur.
Sans
logiciel, un ordinateur ne peut être en mesure de
fonctionner.
Un logiciel d'application est un logiciel qui accomplit une
tâche
spécifique.
Le logiciel de base : Windows seven professionnel 32bits
Le logiciel d'application: Microsoft Office 2007 ;
Logiciel de développement : Windev 15 ou
supérieur ;
SGBD: HyperfileSQL (Windev);
Microsoft windows server 2003 pour mieux administrer le
réseau de
plusieurs machines.
III.2.1.9. Schéma fonctionnel de
réseau
121
122
MENU ACCUEIL
MODE PASSE
MENU PRINCIPAL
1. AGENTS
2. GRADES
3. FONCTIONS
4. SERVICES
5. DIVISIONS
6. DIRECTIONS
7. SECTEURS
8. TERRITOIRES
9. DISTRICTS
10. PROVINCES
11. PAYS
12. PROMOTIONS
13. RETRAITES
14. MUTATIONS
15. FORMATIONS
16. INTERIMS
17. CONGES
18. TYPES_CONGES
19. ACTION_DISPLINAIRE
20. AGENTS_GRADES
21. AGENTS_FONCTIONS
22. AGENTS_MISSIONS
23. AGENTS_FORMATIONS
24. RETOUR AU MP
GESTION DES TABLES
1. GESTION DES TABLES
2. RECHERCHES
3. AFFICHAGES/EDITION
4. QUITTER
1. Liste des Agents par service
2. Liste des Agents retraités par service
3. Liste des Agents ayant assumé l'intérim
4. Liste des Agents mutés
5. Liste annuelle des Agents ayants effectués une
mission
6. RETOUR AU MP
AFFICHAGES/EDITION
1. AGENTS PAR NOM
2. AGENTS PAR MATRICUL
3. FORMATION
4. MISSION
5. RETOUR AU MP
RECHERCHE
III.2.2. Enchainement logique du menu
123
III.2.3. Programmation
III.2.3.1. Notion sur la programmation
La programmation est la phase d'écriture et de
maintenance des programmes. C'est aussi une technique qui permet
d'écrire des instructions résolvant un problème et
consistant à choisir, à rassembler les instruments des programmes
dans un ordre logique, pour les faire exécuter automatiquement par
l'ordinateur et dans un langage approprié.
Elle a pour but d'établir les ordinogrammes pour chaque
phase de l'application, selon les éléments définis par
l'analyse, ensuite élaborer les programmes et les instructions pour
conduire le travail jusqu'au lancement de l'application.
Un programme est une suite ordonnée d'instructions
écrites dans un langage compréhensible ou assimilable par
l'ordinateur.
Un problème, c'est l'égard entre deux situations
Un ordinogramme est une suite ordonnée d'instructions
écrites sous forme symbolique ou schématique en vue de la
résolution d'un problème.
La programmation comprend les étapes ci-après :
? Choix du langage de programmation et l'unité de
traitement ; ? L'ordinogramme ;
? La codification du (des) programme(s) ;
? Le résultat du (des) programme(s).
L'ordinateur est une machine qui aide l'homme à
réaliser ses travaux répétitifs et de fort volume en y
apportant la rapidité et la précision dans les opérations
qui lui sont confiées.
Cependant, l'ordinateur reste une machine. Par
conséquent, il n'a pas la capacité de raisonner ou d'agir sans
l'innervation de l'homme. Il doit donc recevoir de l'homme le raisonnement lui
dicté afin d'exécuter les tâches qui lui sont
confiées.
C'est pour cela, l'homme doit cerner tout le problème
à résoudre, envisager toutes les éventualités qui
peuvent se présenter et prévoir leur réponse.
Il doit donc définir un raisonnement logique à
partir des méthodes spécifiques permettant de stimuler
l'ordinateur à résoudre un problème posé.
Les actions et décisions de cette logique peuvent
être exprimées :
124
Soit par une suite logique des petites phrases « algorithme
» ou par une représentation graphique appelée
ordinogramme.
Il existe deux types de programmation :
? La programmation structurée ;
? Et la programmation orientée objet.
III.2.3.1.1. Programmation structurée et
modulaire
La programmation structurée consiste à
décomposer logiquement un problème en sous problèmes
faciles à résoudre et chaque sous problème constitue un
problème à traiter à part entière avec toutes ses
spécificités. Lorsque tous ces problèmes sont
résolus, alors le problème dans sa globalité est aussi
résolu. Il restera alors à agencer les résolutions de ces
sous problèmes.
Les éléments de base utilisés par cette
programmation sont :
Structure alternative (IF...Then...Else...): faire un choix
entre deux éléments ;
Structure d'iteration (Do while, Do until, Do Case...).
III.2.3.1.2. La programmation orientée objet
? Elle traite les erreurs au niveau des objets sans que cela
n'affecte ou ne perturbe les autres parties du programme ;
? Facilite la maintenance ;
? Lie les données et les fonctions qui les manipulent
afin d'éviter les accès aux données par des faits non
autorisés.
III.2.3.2. Le Langage de programmation
Un langage de programmation permet de définir à
l'ordinateur la nature des opérations à effectuer et de
désigner en mémoire centrale des données à
traiter.
Nous pouvons citer :
1) Langages compilés
Les langages compilés sont des langages où
toutes les instructions sont traduites en code objet avant d'être
exécutées. Cette conversion s'effectue au moyen d'un
compilateur.
2) Langages interprétés
Les langages interprétés sont des langages
décodés et exécutés instruction par instruction
lors de l'exécution du programme appelé interpréteur.
125
III.2.3.2.1. Niveau d'un langage
III.2.3.2.1.1.Les langages de bas niveau III.2.3.2.1.1.1.
langages machine
Le langage machine représente le langage dans lequel
s'exprime le résultat final d'une compilation de langage assembleur ou
d'un langage de haut niveau quelconque. Constitué de « 0 » et
de « 1 », ce langage est chargé et exécuté par
le processeur. Appelé également code machine, il constitue le
seul langage réellement « compris » par l'ordinateur, tous les
autres langages correspondant des formes de structuration du langage humain.
III.2.3.2.1.1.2. langages assembleur
Le langage assembleur est un langage de programmation de bas
niveau, où chaque instruction correspond à une instruction
machine unique. Le jeu d'instructions d'un tel langage est donc associé
à un certain type de processeur. Ainsi, les programmes écrits en
langage assembleur pour un processeur particulier doivent être
réécrits pour tourner sur un ordinateur équipé d'un
ordinateur différent.
Après écriture d'un programme en langage
assembleur, le programmeur fait alors appel à l'assembleur
spécifique du processeur, qui traduit ce programme en instructions
machines. Le langage assembleur peut être préféré
à un langage de haut niveau lorsque le programmeur cherche une vitesse
d'exécution élevée ou un contrôle étroit de
la machine. En effet, les programmes écrits dans ce type de langage
tournent plus vite et occupent moins de place que ceux produits par un
compilateur.
En outre, ils donnent au programmeur la possibilité
d'agir directement sur le matériel (Processeur, Compilateur,
mémoire, affichage et connexion d'entrées/sorties).
126
III.2.3.2.1.1.3. langages évolués
Les langages évolués, dits aussi haut niveau ou
de troisième génération sont des langages informatiques
offrant un certain niveau d'abstraction par rapport au langage machine, et
manipulant des structures syntaxiques telles que les déclarations, les
instructions de contrôle, etc. Usuellement, le terme «
évolué » désigne tout langage de niveau
supérieur à celui du langage assembleur. Les langages
évolués sont classés en trois grandes familles :
Les langages procéduraux, Les langages
orientés-objets et les langages orientés-listes.
Les langages orientés-objets sont des langages
adaptés à la programmation orientée -objet, type de
programmation ou chaque programme est considéré comme un ensemble
d'objets distincts, ces objets constituants eux-mêmes les ensembles des
structures de données et de procédures intégrées.
Dans de tels langages chaque objet appartient à une classe qui
définit les structures des données et les procédures
associés à cet objet.
Les langages orientés listes peuvent être
apparentés aux langages orientés-objets à la
différence près qu'ils manipulent non pas des objets mais des
listes, c'est-à-dire des structures de données
multiéléments à organisation
linéaire.29
Quelques langages évolués :
> Visual Basic ;
> Delphi ;
> Windev (W-langage) ;
> Access ;
> C++;
> Java
> LISP...
· Compilateur: est un programme qui prend toutes les
instructions du langage évolué et traduit en langage machine une
fois pour toute.
Interpréteur : est un programme dont la tache consiste
à prendre une expression écrite en langage évolué
et la traduire en langage machine au fur et à mesure de son
interprétation.
29 « Programmation, Langage de »
Microsoft®Encarta®2009(DVD). Microsoft.
127
III.2.3.3. Méthode de programmation et Choix du
langage III.2.3.3.1. Méthode de programmation
· Elle traite les erreurs au niveau des objets sans que
cela n'affecte ou ne perturbe les autres parties du programme ;
· Elle facilite la maintenance de données ;
· Elle lie les données et les fonctions qui
manipulent afin d'éviter les accès aux données par des
faits non autorisés.
III.2.3.3.2. Choix du langage
Notre choix s'est sur Le Windev(W-Langage). Ce choix se
justifie du fait que Windev est un AGL (Atelier de Génie Logiciel)
complet qui nous permet de développer des application Windows de tout
type en un clin d'oeil grâce à sa puissance et la facilité
qu'il nous offre dans l'élaboration de projet avec des actions
prédéfinies.
128
CONCLUSION GENERALE
En définitive, nous pouvons dire en terme simple, que
l'étude que nous avons menée sur la mise en place d'une base de
données pour la gestion des carrières des agents en tant que
procédé de gestion des ressources humaines dans une entreprise
publique, particulièrement à la Régie des Voies
Aériennes, est à son terme. Cependant, il serait pertinent de
rappeler que la préoccupation majeure au cours de cette étude
s'est articulée au tour d'un certain nombre des questions, notamment
:
? L'apport de l'informatique dans la gestion des
carrières des agents ; ? Les avantages et désavantages de
l'informatisation de service gestion des carrières dans le secteur
publique ;
? La recherche d'un outil pouvant permettre une gestion
efficace et
optimale des carrières des agents de la Régie
des Voies Aériennes ; ? Et enfin, on se demande si l'informatisation
pourrait permettre à la
Régie des Voies Aériennes à se
révolutionner et à se moderniser.
En effet, en dépit des ces questions, nous estimons
modestement que les réponses ou les propositions fournies dans ce
travail seraient adéquates d'autant plus qu'elles offrent un
système fiable, efficace et une sécurité de données
par l'implémentation d'une base de données relationnelles. Vu que
toutes les entreprises publiques et privées tiennent essentiellement
à l'amélioration de leurs techniques de gestion dans tous les
domaines.
A travers notre travail, nous ne prétendons avoir
apporté le maximum des solutions a l'égard de la Régie des
Voies Aériennes. En effet, nous avons eu à décortiquer les
points faibles et forts du système existant en analysant les causes et
en proposant des solutions qui cadrent avec la gestion informatique.
Nous avons aussi conçu une base de données
grâce a la technique de modélisation (merise) qui nous a
facilité la tache concernant la description des différents postes
étudié. Ceci nous renvoie à affirmer notre
hypothèse en disant que l'informatisation du service de gestion des
carrières de la RVA est indispensable pour avoir une gestion efficiente
et optimale.
En guise de conclusion, il ya lieu de préciser que
toute oeuvre humaine
présente en elle certaines imperfections, ainsi ce
travail est soumis à l'appréciation et aux critiques des tous,
afin que nous puissions recevoir d'eux toutes sortes de suggestions et
critiques constructives pouvant nous permettre de nous perfectionner et
d'accroitre nos connaissances dans l'élaboration des projets
informatiques.
129
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