DEDICACE
A nos chers parents Timothée MBIYAVANGA NZINUNU et
Jacqueline KIAMANGA ;
A tous nos frères et soeurs, cousins et cousines, neveux
et nièces pour votre apport moral et matériel, que ce travail de
fin d'études de graduat soit pour vous un motif de fierté et
d'honneur.
REMERCIEMENTS
Qu'il nous soit permis d'exprimer nos sentiments de profonde
gratitude à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin
à la réalisation de ce travail, considéré à
juste titre comme la première phase de mes futures recherches.
Nous pensons aux autorités académiques et
à tout le corps enseignant de la Faculté des Sciences
Agronomiques de l'Université Pédagogique Nationale pour leur
encadrement et conseils durant notre parcours universitaire.
Nous remercions particulièrement le Chef de Travaux
INKABANGA TSEKE Alain, qui a bien voulu assurer la direction de ce travail avec
beaucoup de dévouements.
Ce même sentiment est présenté à
nos compagnons de lutte : MBANZA MPEMBELE Nerly, LUNGU MBUMI Glody, MIKA
KIPOY David, BOSANJA LIAMBI Faradja, MAZAMBA MOLIKI Alex, à NDENGILA
NSANSI Djeson pour leur esprit de sacrifice et contribution dans la
réalisation de ce travail.
Ce prélude paraitrait insuffisant si seulement si nous
omettions de remercier notre famille en général et en particulier
nos frères et soeurs dont Bienvenu MBIYAVANGA, Sarah MBIYAVANGA, Caleb
MBIYAVANGA, Eveline DIASONAMA, Adam MBIYAVANGA, Abel NZINUNU,
Ézéchiel MBIYAVANGA pour ce qu'ils veulent que nous soyons en
devenir, nous ne vous oublierons jamais.
Que toutes les personnes non citées mais ayant
contribué moralement, financièrement ou matériellement
à notre formation universitaire, soient bénies de l'Eternel Dieu,
maitre de temps et de circonstances.
MBIYAVANGA NZINUNU Michel
INTRODUCTION
Dans les pays en voie de développement ou sous
développé, la plupart de la population produit sa propre
nourriture et son alimentation en dépend. Les cultures produites dans
ces pays, permettent d'accéder à un revenu.Il est souvent
observé que les herbivores et diverses maladies peuvent dans des cas
sévères réduire les rendements à zéro et
occasionner l'abandon de la culture.
Les maladies virales ont déjà causé en
agriculture des pertes catastrophiques, tel que le cas de la feuilleblanche du
riz, la tristeza du citrus,la mosaïque du manioc et plusieurs autres
maladies causées par des virus (Ploetz, 2004).
Le transfert de ces virus est assuré par
différents organismes(lespucerons, les nématodes, les aleurodes,
les cicadelles, la mouche blanche etc.).Notre travail se focalise sur
Bemisia tabaci, appelé vulgairement mouche blanche. En moins de
dix ans, il est passé de ravageur secondaire àl'un de principaux
ravageursagricoles.
Bemisia tabaci estdevenu une sérieuse menace
qui préoccupe de plus en plus les producteurs agricoles dans le monde
entier. Mis à côté les dégâts trophiques
directs, l'insecte véhicule de nombreux virus sur différentes
cultures. Le rendement est amoindri car,la fonction photosynthétique et
la qualité des produits récoltés sont affectéespar
l'excrétion du miellat (Lida et al.,2009).
Certes, l'usage d'insecticidesde synthèse peut
réduire les pertes. Pourtant, dans nosrégions tropicales, il ya
peu d'insecticides efficaces disponibles. A ceci, s'ajoute le problème
du développement de la résistance de B. tabaci à
ces produits et dans le cas de petits producteurs, le coûtest trop
élevé (Nunes, 2006).
Face à ces nombreux ravageurs de plus en plus
résistants aux traitementsordinaires et aussila plus part d'insecticides
synthétiques ont des effets néfastes pour la santé
publique et l'environnement. Danscette optique, en vue de contribuer à
une gestion durable de l'environnement, il est préférable
d'utiliser les extraits de plantes dotées d'activités
insecticidesqui offrent une certaine potentialité de contrôle de
ces ennemis des cultures (Gomez et al., 1997).
De nombreuses plantes fournissent les insecticides naturels,
mais leurs étendues et leurs actions sont souvent spécifiques, ce
qui nous apoussé de centrer ces recherches sur l'usagedu neem
(Azadirachta indica).
Divers travaux ont mis en évidence les effets des
extraits de neem sur les ravageurs phytophages et auxiliaires agricoles ;
entre autres, Efficacité des extraits d'Azadirachta indica A.
Juss dans la conservation de Zeamays (L) et Vignaunguiculata
(L) Walpers. (BIBASUYA, 2014), Essai de tolérance des auxiliaires
agricoles aux biopesticidesà base de neem (Azadirachta indica
A. Juss) (LOKANDO, 2015). Ces études recommandent l'utilisation de
biopesticide à base de neem.
Le but de cette étude est de procéder au
contrôle de B. tabaci par l'utilisation des divers extraits de
neem (feuilles, graines et écorces) et d'établir une comparaison
d'effets par rapport au pesticide de synthèse (deltaméthrine)
face à ce même insecte.
Le dispositif complètementrandomisé a
été utilisé avec 3 extraits (feuilles, graines et
écorces) et unpesticide desynthèse (deltaméthrine) ont
constitué les traitements en dehors du témoin, en 4
répétitions soumis aux B. tabacicapturés sur les
plantes infectées et placés dans des bocaux.
Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail comprend
trois chapitres. Le premier chapitre est axé aux
généralités sur Bemisia tabaci,
Azadirachtaindica etles pesticides ; le deuxième aborde le
milieu, les matériels et les méthodes
utilisés.Lesrésultats et leursinterprétations constituent
le troisième et dernier chapitre.
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