UNIVERSITE DE GOMA
(UNIGOM)
BP : 204 GOMA
![](Approvisionnement-des-legumineuses-et-niveau-du-prix-a-Goma-cas-du-haricot-2008-2013--Goma-RDC1.png)
APPROVISIONNEMENT DES LEGUMINEUSES ET NIVEAU DU
PRIX A GOMA « CAS DU HARICOT » 2008-2013
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION
v Par : KUBUYA KATSANA
Elvis
Mémoire présenté en vue de
l'obtention du diplôme de Licence en sciences
économiques.
Orientation : Économie rurale
Directeur : CT Paul SENZIRA
Encadreur : CT Charles
OLENGA
Année Académique
2014-2015
Epigraphe
« Le monde n'est pas ce que tu crois, non plus
ce que tu penses... »
Elvis Katsana,
DEDICACE
A Toute ma famille élargie ;
A mes parents biologiques ;
A mes amis et connaissances.
REMERCIEMENTS
Une fois la
réalisation de ce travail intellectuel, il serait ingrat de notre part
de rester bras croisés, sans adresser nos remerciements les plus
sincères à notre Seigneur Dieu
Tout Puissant de nous avoir accordé la vie, l'intelligence, la bonne
santé et la force de réaliser ce présent travail de fin
d'études universitaires.
C'est en sens que nous nous adressons directement
à nos parents et aussi à toute la famille
KATSANA et la famille KAHASHI, en
dévoua les remerciements de l'expression de nos sentiments intimes pour
nous avoir apporté secours, assistance, aide et soutien pour la
réalisation de ce travail scientifique.
Nos
remerciements s'adressent aussi sans doute aux autorités
académiques de l'Université de Goma
(UNIGOM) nous pouvons citer ; le Recteur, le
Secrétaire Général Académique, le Doyen de la
faculté des sciences économiques et de gestion, aussi le corps
enseignant ; à savoir les professeurs ordinaires, les chefs de
travaux, les assistants... et particulièrement au Directeur de ce
travail Paul Senzira et Charles Olenga
l'encadreur. Où on ne peut pas essayer de ne
pas le dire que ce sont eux qui nous donnent la connaissance, les
matières et le savoir voir jusqu' à ce stade même de la
production de ce présent travail de mémoire pour la fin de nos
études universitaires.
Afin,
notre remerciement particulier s'adresse à l'égard de tous les
agents de l'Etat de la division provinciale de l'économie à Goma
pour la coopération qu'ils ont prouvé durant tout le temps de
notre travail scientifique à fin d'arriver à ces conclusions que
nous avons présentées.
Elvis KATSANA
I. SIGLES ET ABREVIATIONS
: République Démocratique du Congo
: Institut Supérieur de
Commerce
: Organisation Non Gouvernementale
: Organisation Non Gouvernementale de
Développement
: Travail de Fin de Cycle
: Prix d'Achat
: Prix de Revient
: Bénéfice
: Prix de Vente
: Parc National des Virunga
Fonds de nations unies pour l'alimentation et
l'agriculture
Programme des Nations Unies pour le
Développement
Boite Postale
Francs congolais
- RDC
- ISC
- ONG
- ONGD
- TFC : Travail de
Fin de Cycle
- PA :
- PR :
- B :
- PV :
- PNVi
- FAO
- PNUD
- BP
- FC
0. INTRODUCTION
O.1 ETAT DE LA QUESTION
Clairement, l'état de la question est
l'étude des travaux antérieurs. Dans ce sens, nous avons retenu
quelques études qui ont été réalisées par
les anciens étudiants, dont une entre elle, a attiré notre
intérêt particulier, notamment le travail de :
- BINYANGI PATAULE ALPHONSE1(*) :
Dans son travail de fin de cycle, intitulé :
« Approvisionnement de céréales et le niveau de prix,
cas de maïs, 2008-2009». Quelques questions ont guidé sa
recherche, à savoir ; quelle a été l'allure des
approvisionnements en produit agricole notamment, les maïs à Goma,
et en fin quel est l'effet de cette évolution sur le même produit.
Sa finalité était de démontrer si les prix et les
quantités de maïs approvisionnés à Goma respectaient
la loi de l'offre et de la demande. Après traitement des données
il s'est avéré que son hypothèse de loi d'offre s'est
infirmée parce que les prix et les quantités, tous ont connus des
inclinaisons à la croissance, avec une corrélation r=0,51 et le T
de student de 4,946 inferieur de T cal dans la distribution, son
hypothèse alternative à été rejetée.
Quant à nous, ici présent, il sera question
d'étudier partiellement cette même problématique avec un
autre produit très différent du maïs, avec d'autres
propriétés. Nous cherchons donc de savoir si l'approvisionnement
de haricot respecte à son tour la loi de l'offre et de la demande, et
comment évoluent à long terme les fluctuations des
quantités et prix de ce produit à Goma.
0.2.
PROBLEMATIQUE
Dans toutes les économies du monde, pour assurer
une bonne gestion des ressources, la plus part des pays passent par
l'approvisionnement des biens avant de les consommer d'une manière
économique.
C'est aussi la réalité en République
Démocratique du Congo et plus précisément dans la ville
de Goma. Où une partie et ses périphériques, sont
touchées par l'insécurité alimentaire, ce qui se traduit
par la nécessité, des céréales, avec une
montée exponentielle suite à l'augmentation de la demande qui est
exprimée par l'augmentation de la population, occasionne aussi la
nécessité d'augmenter la production, en vivres, telles que les
légumineuses, voir le haricot, un des aliments de base du pays
cultivé par un grand nombre de paysans.
De ce qui précède, vient l'inspiration de
faire une étude empirique sur l'évaluation de fluctuation
de : « L'approvisionnement de cette légumineuse face au
niveau de son prix», durant la période, allant de 2008 à
2013 dans la ville de Goma. Il sied de rappeler qu'en RDC, plus de 60 % de la
population vit de l'agriculture. Non seulement pour l'auto consommation, mais
aussi pour la commercialisation. Les statistiques de 2005 montrent que
l'agriculture2(*) occupait
55% du PIB3(*).
En parlant de l'approvisionnement du haricot à
Goma, durant une période d'étude de six ans, nous avons
jugé utile de se poser un certain nombre de questions, qui ont
mené à faire un travail d'analyse dont :
· Quelle a été la variation des
approvisionnements durant toute la période en étude, à
Goma ?
· Comment est la relation entre le prix de ce produit
et les quantités offertes ?
C'est sur base de cette problématique que nous
allons essayer d'élargir notre réflexion, pour vérifier
concrètement les réponses.
0.3. HYPOTHESES
A titre de rappel, une hypothèse est une
réponse provisoire. Par rapport à notre problématique nous
avons proposé les hypothèses suivantes :
Ø Vue la paix évasive dans les milieux
ruraux environnant la ville de Goma, la variation d'approvisionnent d'haricot
serait fluctuante.
Ø La relation entre le prix et les quantités
offertes de ce produit respecterait la loi de l'offre et de la demande, donc
les deux variables évolueraient au sens contraire.
C'est sur base de toutes ces réponses que nous
allons consacrer notre recherche pour vérifier leur
véracité, afin de parvenir à les infirmer ou à les
confirmer.
0.4. OBJECTIFS
En exécutant ce travail de recherche sur
l'approvisionnement du haricot et niveau de son prix, nous nous fixons comme
objectif de connaitre l'impact des quantités sur le prix de cette
denrée, mais aussi le lien entre l'offre et la demande.
A l'issue de cette étude nous parviendrons à
formuler des politiques agricoles pratiquement efficaces, qui pourront aider
à lutter contre l'insécurité alimentaire aigüe et la
malnutrition dans notre province du Nord-Kivu, qui est pourtant
considérée comme le grenier du pays.
0.5. INTERET DU SUJET
Notre sujet de recherche possède un crucial
intérêt, au cas où le monde académique, commercial,
rural, politique et des consommateurs de ce produit dont on parle, arriveraient
à comprendre et connaitre l'enjeu du marché et des capitaux qui y
circulent. Surtout que la potentialité de la clientèle et des
ménages qui pourraient faire des bonnes affaires du point de vue
économique via les activités agricoles de spécialisation
dans la culture du haricot, conférant une solution qui pourrait
être utile dans la stabilisation de la sécurité alimentaire
et la lutte contre la mauvaise nutrition vue sa composition nutritionnelle
enrichissante (abondant en protéines et autres vitamines).
0.6. APPROCHE METHODOLOGIQUE
A.
Technique et méthode utilisée
Comme tout travail scientifique exige une procédure
rigoureuse, nous sommes servis des techniques qui nous ont permis d'entrer en
profondeur dans les analyses de notre thème de travail.
Techniques
En évoquant le terme technique, nous comprenons par
un outil permettant aux chercheurs de récolter et de traiter les
informations nécessaires à l'élaboration d'un travail
scientifique.
Comme outil de recherche, nous nous sommes servi
de :
Ø Technique
documentaire ; Elle nous a aidé à fouiller
systématiquement les statistiques, ouvrages, rapports, les
références électroniques et tout autre document en rapport
avec notre sujet.
Ø Technique d'interview non
structurée ; Elle nous a servi à
récolter les informations complémentaires auprès des
vendeurs et acheteurs de ce produit.
En guise de méthodes, nous nous sommes servis de
la :
Ø Méthode
analytique ; C'est la méthode qu'on avait
utilisé dans le cadre de traitement et analyse des données ainsi
que les informations nécessaires récoltées.
0.7. Délimitation du sujet
Vue l'immensité de cette thématique, nous
avons réduit le champ d'action dans la mesure d'un seul produit. Plus
précisément sur l'approvisionnement du haricot dans la ville de
Goma entre années 2008 et 2013.
C.
Subdivision du travail
Comme tout travail scientifique, cette étude
respecte le schéma traditionnel dans l'observation des faits
économiques et d'y tirer des conclusions.
Hormis, l'introduction générale et la
conclusion, notre travail est subdivisé en trois chapitres
principaux :
§ Le premier chapitre, porte sur la
présentation du produit d'étude : Le haricot.
§ Le deuxième chapitre est consacré sur
la généralité de l'approvisionnement, le commerce, le prix
et milieu d'étude.
§ Le troisième chapitre se base sur
l'approvisionnement du haricot et niveau de prix à Goma.
CHAPITRE I. PRESENTATION DU
PRODUIT
Tout comme autres produits, le haricot provient de
l'agriculture4(*), qui est
un processus par lequel les
hommes aménagent
leurs écosystèmes pour satisfaire les besoins alimentaires
en premier et autres, de leurs sociétés. Elle5(*) désigne l'ensemble
des
savoir-faire et
activités ayant pour objet la culture des
terres, et plus
généralement, l'ensemble des travaux sur le
milieu
naturel, permettant de cultiver et prélever des
êtres vivants (végétaux, animaux) utiles à
l'être humain.
II.0 LE HARICOT
Le Haricot commun est une espèce de plantes
annuelles, couramment cultivé comme légume. On en consomme soit
le fruit (la gousse), haricot vert ou « mange-tout », soit les
graines, riches en protéines. Le terme « haricot »
désigne aussi ces parties consommées, les graines (haricots secs)
ou les gousses.
Cette plante, originaire d'Amérique centrale et
d'Amérique du Sud, joue un rôle important dans l'alimentation
humaine comme source d'amidon (féculent), de protéines et dans la
fixation biologique de l'azote. Elle fait l'objet de culture vivrière
dans certaines régions d'Afrique et d'Amérique latine, tandis que
dans les pays développés, à côté d'une
production limitée dans les jardins familiaux, s'est
développée une culture en plein champ produisant soit des
haricots secs pour la conserverie, soit des haricots verts. Ces derniers, dont
la consommation s'est développée depuis le début du XXe
siècle, s'intègrent mieux dans la recherche d'une alimentation
plus légère. Haricots secs comme haricots verts peuvent soit
être nains (et c'est la forme privilégiée en grande
culture), soit être à rames donc grimpants avec
nécessité de tuteurs.
1) Variétés
Le haricot est une plante herbacée, annuelle, qui
peut prendre plusieurs types de port selon les variétés. On
distingue deux grands groupes, les haricots grimpants (dits haricots à
rames), au port volubile, qui sont proches du type original, et les haricots
nains à port érigé et plus ramifié. Le port de la
plante est principalement déterminé par son génome, mais
les conditions écologiques aux différents stades
phrénologiques peuvent l'influencer. Ainsi, une température
chaude (30 °C) au stade de la première feuille trifoliolée
déclenche toujours le port volubile6(*). On peut également obtenir des plantes à
port intermédiaire.
Les principales variétés7(*)
Ils se différencient par la couleur des grains mais
aussi en haricots verts et haricots secs nains ou à rames :
Types de haricots secs et demi-secs par la
couleur,
- Le haricot rouge est un
haricot de taille moyenne, d'une couleur allant du rose au rouge foncé.
Il a une texture onctueuse et un goût prononcé. En conserve, il
garde sa forme et sa texture. Il est produit notamment en Amérique du
Nord, en Chine, en Argentine et à Madagascar. Temps de cuisson, 45
minutes à 1 heure.
- Le haricot pinto, ou
rosé, est un haricot apparenté aux haricots rouges car sa peau
devient rose en cuisant. Il est veiné et a une texture farineuse. Temps
de cuisson, 45 minutes à 1 heure.
- Le haricot noir est un haricot
de taille moyenne, de couleur noire, ovale et à la saveur douce. C'est
le plus consommé en Amérique du Nord comme en Amérique du
Sud. Au Mexique il est utilisé dans les plats, dans les soupes et aussi
dans les salades. Temps de cuisson, environ 1 heure.
- Le haricot marbré, ou
coco rose, est un haricot veiné de rouge foncé. Il est surtout
produit en Italie, Amérique du Nord et en Afrique du Sud. Le haricot
romain ou romano, se distingue parce qu'il est maculé de taches rouges
et que sa cosse est également tachetée de la même
façon. Sa saveur est douce. Temps de cuisson, 40 minutes.
- Le haricot blanc, au
goût peu prononcé, est le haricot le plus cultivé en
Europe. Il comporte plusieurs espèces. C'est un haricot très
populaire en Italie, notamment en Toscane. Temps de cuisson, 40 minutes. Le
coco blanc, haricot blanc de forme ovale, est très
apprécié en Angleterre sur des toasts avec de la sauce tomate.
Temps de cuisson, environ 45 minutes à 1 heure. Le rognon de Pont
l'Abbé est une des variétés protégées par
des passionnés.
Le Haricot a une racine principale non dominante qui est
très rapidement complétée de racines latérales. Les
racines peuvent atteindre un mètre de profondeur si le sol s'y
prête8(*). Elles sont
le siège du phénomène de « nodulation », les
nodules étant des excroissances provoquées par l'infestation par
des bactéries du genre Rhizobium. Ces bactéries vivent en
symbiose avec la plante : elles reçoivent par la sève des
hydrates de carbone et lui fournissent de l'ammonium synthétisé
à partir de l'azote atmosphérique. Les conditions optimales pour
le développement des nodosités sont une température de 25
à 30 °C et un pH de 6 à 7. La quantité d'azote
fixée peut atteindre 200 kg à l'hectare9(*).
Les tiges grimpantes sont peu ramifiées et
s'enroulent autour de leur support dans le sens inverse des aiguilles d'une
montre (tiges volubiles). Elles peuvent atteindre deux à trois
mètres de haut. Les types nains sont plus ramifiés, prenant un
port buissonnant ou dressé, de 40 à 60 cm de haut. Ils se
prêtent mieux à la mécanisation des cultures. Les feuilles
adultes sont pétiolées, alternes et composées
trifoliées, de couleur verte ou pourpre. Les folioles ont une forme
ovale-acuminée, presque losangée et ont de 6 à 15 cm de
long sur 3 à 11 cm de large.
2) Culture et récolte
d'haricot
Souvent, présent dans les jardins familiaux, le
haricot fait aussi l'objet de spéculation en grande culture.
Généralement cultivé en monoculture dans les pays
occidentaux, il fait aussi souvent l'objet de cultures associées,
semé en mélanges avec d'autres plantes, ou en cultures
intercalaires, dans les pays du Tiers monde. En Amérique latine, environ
70 % des cultures de haricots sont associées au maïs. Le haricot se
multiplie par semis, sur un terrain labouré durant l'hiver et
après un passage de motoculteur au printemps.
Comme toutes les légumineuses, le haricot
nécessite peu de fertilisation azotée, grâce à la
présence de nodosités symbiotiques dans les racines qui
permettent l'assimilation de l'azote de l'air. Cependant en fonction des
réserves du sol et des précédents, ainsi que des
exportations de la culture, fonction du rendement, une fumure adaptée
peut être nécessaire, principalement phospho-potassique. Divers
essais ont montré qu'une fumure azotée pouvait dans certaines
conditions donner des résultats positifs. Le haricot est en outre
sensible aux carences en divers oligo-éléments, notamment cuivre,
molybdène, manganèse, zinc, et peu tolérant à la
salinité.
C'est une plante très sensible au froid ; le
feuillage gèle à partir de - 1 °C. Il faut attendre pour la
semer que la température moyenne atteigne 15 °C, soit vers la
mi-mai (dans l'hémisphère nord), classiquement après les
« saints de glace » en France moyenne, plus tôt (fin avril)
sous climat méditerranéen, plus tard (fin mai) sous climat
continental. Les semis peuvent s'échelonner jusqu'à fin juin ou
fin juillet voire début août, selon les régions et les
variétés, de manière à permettre la récolte
avant les premières gelées. Les fortes chaleurs, plus de 32
°C sont préjudiciables au haricot, faisant avorter les fleurs et
les gousses10(*).
Le haricot préfère les sols neutres (pH
optimum égal à 6,5), mais s'accommode de sols plus basiques. Pour
une bonne levée, il est nécessaire de ne pas trop enterrer les
graines (un proverbe jardinier dit : « le haricot doit voir partir son
maître11(*) »)
et d'éviter les terre trop battantes, en effet, lors de la germination,
les cotylédons sont soulevés hors de terre par la croissance de
la radicelle.
En culture de plein champ, pour obtenir une levée
régulière, l'emploi de semoirs pneumatiques mono graines est
conseillé ; ils permettent en effet de contrôler de manière
précise l'espacement des graines et la densité de semis, facteur
important du rendement, ainsi que la profondeur d'enfouissement des graines. La
grande culture, mécanisée, ne cultive que les
variétés naines, car il est nécessaire de ramer les
variétés grimpantes.
L'arrosage est souvent nécessaire car le cycle de
végétation se déroule pendant les périodes les plus
chaudes de l'année. Il est préférable de le faire par
écoulement direct sur le sol sans toucher les feuilles et les fleurs
pour éviter le développement des maladies. En culture de plein
champ, l'irrigation par aspersion est cependant pratiquée, de
préférence sur des variétés résistantes
à l'anthracnose et aux virus. La récolte se fait, suivant les
variétés, deux mois et demi à trois mois après le
semis pour la récolte en grains secs, à partir de 40 jours pour
la récolte en gousses immatures. Pour la récolte en grains secs,
il convient d'attendre que les gousses aient jauni mais ne soient pas
complètement sèches, pour éviter leur déhiscence.
Le taux d'humidité des graines idéal au moment de la
récolte se situe à 15-16 %, alors qu'il s'élève
à 50 % à leur maturité physiologique12(*).
Traditionnellement, les plants de haricots grains sont
arrachés, liés et mis à sécher suspendus sous un
hangar avant d'être écossés. Le battage s'est
effectué à la gaule en frêne et au fléau puis au
rouleau en pierre. Ce battage était suivi d'un vannage pour
éliminer les impuretés. Vers 1950 sont apparues les batteuses
mécaniques.
Depuis les années 1970, la récolte en gousse
des haricots, a également été mécanisée
grâce à la mise au point de « récolteuses de haricots
mangetout » tractées (latérales) ou automotrices
(frontales). Ces machines se composent d'un peigne rotatif ou d'un tambour
cueilleur qui travaille de bas en haut. les parties recueillies sont
envoyés dans un système de nettoyage qui sépare les
gousses des feuilles et autres déchets13(*). Chez les Amérindiens, il
était traditionnellement cultivé en compagnie du maïs et de
la courge (on nomme cette association les Trois soeurs, le premier servant du
tuteur au haricot et la courge de couvre-sol, tandis que les nodosités
des racines du haricot fixent l'azote de l'air, faisant profiter les trois
plantes de cette fertilisation). Le haricot est également
réputé être répulsif pour le doryphore.
3) Enjeux économiques de la production de
haricot dans le monde14(*)
En 2006, la production mondiale de haricots, selon les
statistiques publiées par la FAO, s'est élevée à
28,6 millions de tonnes, dont 19,6 de haricots secs (68 %), 6,4 de haricots
frais (22 %) et 2,6 de haricots verts (9 %). En 2002, ces chiffres
étaient respectivement de 25,7, 18,3, 5,7 et 1,7 million de tonnes.
Entre 1961 et 2006, la production totale de haricots a doublé passant de
14,4 à 28,6 millions de tonnes, progressant assez
régulièrement au taux de 1,5 % par an.
Ces chiffres ne sont pas exhaustifs car ils n'englobent
pas la production des jardins familiaux et de certaines cultures
vivrières pour l'autoconsommation, notamment dans les pays en voie de
développement, qui n'entrent pas dans les circuits commerciaux et sont
inconnues des statistiques officielles. Il existe par ailleurs une certaine
confusion, car dans certains pays sont considérés comme haricots
également les graines de certaines espèces de Vigna
(niébé, haricot mungo, haricot azuki...). Les chiffres concernant
les haricots frais peuvent concerner soit les grains écossés,
soit les gousses entières vendues comme telles sur les
marchés.
Pour les haricots secs, la production mondiale est
estimée à 19,6 millions de tonnes en 2006 (source : FAO). La
surface totale consacrée à cette production représentait
un peu plus de 26 millions d'hectares pour un rendement moyen de 7,4 quintaux
par hectare. Les quinze premiers pays représentent plus de 80 % du total
mondial. Les trois premiers, Brésil, Inde et Chine représentent
44 % du total et les six premiers (les précédents plus Birmanie,
Mexique et États-Unis) près des deux-tiers.
En France (2006), la culture du haricot occupe environ 41
000 hectares pour une production de 413 000 tonnes, soit en moyenne 10 t/ha,
due principalement aux haricots verts qui représentent les 3/4 des
surfaces et 86 % de la production.
Statistiques de production dans le monde en
200615(*)
![](Approvisionnement-des-legumineuses-et-niveau-du-prix-a-Goma-cas-du-haricot-2008-2013--Goma-RDC2.png)
![](Approvisionnement-des-legumineuses-et-niveau-du-prix-a-Goma-cas-du-haricot-2008-2013--Goma-RDC3.png)
Ces graphiques montrent l'évolution des
quantités produites en tonne du haricot dans tous les continents du
monde.
Comme par ailleurs, c'est le haricot sec qui occupe une
grande partie de la production mondiale. Ce qui est aussi le cas chez nous
à Goma. La plus part d'approvisionnement du haricot, le sec est
préféré.
Tableau 01 : Production mondiale en tonne de
haricot sec
![](Approvisionnement-des-legumineuses-et-niveau-du-prix-a-Goma-cas-du-haricot-2008-2013--Goma-RDC4.png)
Source :
www.fao.org
Malheusement dans ce tableau, en 2006 la RDC ne figure
pas parmi les grands pays producteurs mondial du haricot. Un problème
qui pourrait être expliqué en partie par manque dans cette
époque d'un véritable programme national d'investissement
agricole, dont l'actuel en vigueur avait été mis en marche en
2013 pour 2020 pour tout notre pays.
CHAPITRE II. GENERALITES SUR L'APPROVISIONNEMENT, LE COMMERCE,
LE PRIX ET LA PRESENTATION DU MILIEU
Ce chapitre, étant beaucoup plus axé
à l'approvisionnement, commerce et prix, nous nous permettons de bien
éclairer les différents concepts susceptibles de faciliter sa
compréhension.
II.0.NOTIONS SUR L'APPROVISIONNEMENT16(*)
1o)
Définition.
L'approvisionnement a pour but de répondre aux
besoins de l'entreprise en matière de produits ou de services
nécessaires à son fonctionnement. Il consiste à acheter,
au bon moment et au meilleur prix, les quantités nécessaires de
produits de qualité à des fournisseurs qui respecteront les
délais. Il comporte donc un élément achat et un
élément gestion des stocks. Autrement
l'approvisionnement est une technique ou méthode permettant de
livrer un bien, ou un service, à un tiers.
Cette fonction est d'autant plus importante pour la
compétitivité de l'entreprise que le rapport
qualité-coût des approvisionnements aura une incidence sur le
rapport qualité-coût de la production.
La valeur des achats représente 30 à 85 % du
chiffre d'affaires des entreprises selon leur secteur d'activité. Une
bonne politique d'achat peut donc permettre à une entreprise de
réduire de manière significative ses coûts de production et
d'améliorer en conséquence sa marge commerciale. Bien acheter
permet à l'entreprise d'accroître sa rentabilité.
2o Les objectifs de l'approvisionnement
L'approvisionnement a deux grands
objectifs :
· Des objectifs de coûts : réduire les
coûts d'achat et les coûts de stockage. Les moyens utilisés
par le service achat sont variés : pression sur les fournisseurs pour
obtenir les meilleurs prix et des délais de paiement importants, l'achat
en grande quantité mais une gestion très fine des stocks : ne pas
avoir trop sans manquer, car une rupture de stock est souvent
préjudiciable.
· Des objectifs de qualité :
privilégier la qualité de l'approvisionnement, c'est
réduire les malfaçons, les déchets et donc
améliorer la qualité finale des produits.
3o)
L'achat.
Approvisionner une entreprise en matières et
produits intermédiaires consiste à répondre à
quatre questions :
- Quels produits faut-il commander ? Cela suppose une
bonne connaissance des besoins de la production pour une entreprise (besoins en
matières premières, matières consommables, fournitures...)
et de ses clients pour un distributeur.
- A quel producteur faut-il commander ? Il s'agit de se
procurer des informations sur les différents fournisseurs qui peuvent
satisfaire les besoins de l'entreprise et d'opérer une sélection
en fonction de certains critères.
- A quel prix ? Selon quelles conditions ? Ce sont les
conditions de vente que l'acheteur négocie. Le choix des fournisseurs
s'effectue selon plusieurs critères parmi lesquels : Le prix, la
qualité (respect du cahier des charges fixant les exigences techniques),
les délais de livraison et leur respect, le service après-vente
(maintenance des biens de production : machines, ordinateurs...), les
facilités de paiement, la sécurité
(régularité et sûreté des approvisionnements), la
garantie, la localisation, la sélection des fournisseurs se fait au
moyen. Des appels d'offre effectués par voie de presse ou par
circulaire. De la négociation directe : mise en concurrence des
fournisseurs habituels et négociation des conditions. Des centrales
d'achat qui sont chargées de trouver les fournisseurs et de
négocier les conditions de vente pour les entreprises de distribution.
Les réponses des fournisseurs se font souvent en
deux temps : par téléphone ou en étant face à face
avec l'acheteur pour négocier et mettre en place les accords dans un
premier temps, mais il est nécessaire de confirmer par écrit pour
que les clauses du contrat soient officialisées. Pour un service, le
fournisseur peut notamment établir un devis qui est une description
précise des travaux à effectuer accompagnée d'une
estimation de prix.
4o)
La gestion des stocks.
Le stock est constitué de l'ensemble des biens en
attente d'utilisation et qui peuvent donc :
- Soit être vendus en l'état (stock de
chaussures d'un distributeur) ;
- Soit être vendus après transformation
(planches de bois qui serviront à faire des tables) ;
- Soit consommés au premier usage (charbon,
pétrole).
Il permet d'ajuster les flux de livraison aux flux de
consommation.
La gestion des stocks consiste à déterminer
à la fois les quantités à commander et le moment auquel il
convient de passer la commande, avec pour objectif de minimiser les coûts
qui leur sont attachés.
Plusieurs systèmes de gestion des stocks existent,
parmi lesquelles :
o Le système à quantité fixe et
à périodicité variable : lorsque le niveau de stock
atteint un plancher, appelé stock d'alerte, on déclenche une
commande.
o Le suivi du stock se fait à l'aide d'une fiche de
stock sur laquelle sont enregistrées les entrées et les sorties
d'un produit ce qui permet, à tout moment d'en connaître les
quantités encore disponibles.
o Le système à périodicité
fixe et à quantité variable : la commande est passée
à date fixe afin de reconstituer le stock à un niveau
considéré comme optimal. On y ajoute un stock de
sécurité destiné à se prémunir contre les
éventuelles ruptures de stock consécutives à des retards
de livraison ou à une augmentation de la production.
II.I. NOTIONS SUR LE COMMERCE
Le commerce est défini comme un échange de
biens et des services dans le but de satisfaire les besoins d'un marché
et de réaliser un bénéfice.
Il est défini comme étant une
activité consistant dans l'achat, la vente, l'échange des
marchandises, des denrées, des valeurs dans la vente des services de
métier de celui qui achète et vend des objets17(*).
D'autres économistes définissent, le
commerce comme un échange de produit et de service contre la monnaie en
vue de réaliser un bénéfice18(*)
1)
Origine et évolution du commerce
Au début l'échange de biens et des services
se faisait par remise d'un bien X contre un bien
Y ou d'un service contre un bien Z ou contre
un autre service B c'était la première forme de
commerce connue sous l'appellation du « troc » ou
« échange par troc » ou encore « commerce
de troc »
Les difficultés pratique du troc ont conduit
l'homme à utilisé un bien intermédiaire pour ses
échanges appelé « monnaie »
Avec l'apparition de la monnaie, le commerce a connu une
évolution très considérable.
La production de l'homme ne lui permet pas de pouvoir
satisfaire à tous ses besoins hiérarchisés, car l'homme
par sa nature éprouve plusieurs besoins très variés qui
nécessairement nécessitent une satisfaction pour
survivre.
Au début de la civilisation, tous les
échanges se faisaient en nature contre un autre produit qui avait
aboutit à un système d'échange connu qu'on
appelle « troc » des marchandises ou des produits.
Mais cet échange accusait toujours des inconvénients à
cette époque à l'occurrence, la difficulté
d'accéder à leurs désirs c'est-à-dire si une
personne veut échanger son bien A, il aura difficile à trouver
une autre personne qui pourra lui donner son bien B qu'il
désire.
Pour donner satisfaction à cette situation
abstraite, l'homme a été poussé à s'organiser et se
mirent d'accord sur l'emploi d'une marchandise tierce qu'on appelle
monnaie » comme moyen d'échange intermédiaire. Avec
l'apparition de la monnaie, le troc se dissocie en deux échanges
distincts : d'où « bien A contre monnaie et monnaie
contre bien B » au lieu de vendre produit contre produit comme
auparavant. Ce moyen d'échange a facilité les affaires et donc,
le commerce au point que certains hommes jugèrent opportun de se
spécialiser dans la vente et dans l'achat de biens pour être des
vraies commerçants; c'est à ce niveau
qu'apparaisse »les commerçants »19(*)
Il faut noter par ailleurs que les premiers
commerçants fut les boutiquiers, mais leurs activités ne
dépassaient pas les frontières des pays ou limites d'une ville
environnantes. C'est ainsi que l'extension et le développement du
commerce tributaire des progrès de communication d'où l'usage
des téléphones en circulation et des véhicules en marche,
car aujourd'hui le commerce en soit est devenu mondial et donc, international
et les échanges s'opèrent facilement.
2)
La division du commerce
Comme, il y a interdépendance entre les pays en
matière du commerce; cette interdépendance a rendu possible la
division du commerce à l'occurrence :
A. Du point de vue de l'importance des
opérations, on distingue :
- Le commerce de gros : Est
le commerce pour le quel l'opération s'effectue entre le producteur et
le grossiste, il porte beaucoup sur des grandes quantités des
marchandises. C'est quand les marchandises sont achetées au producteur
par quantité importante et qui sont revendues à d'autres
commerçants c'est-à-dire les demi-grossistes et les
détaillants.
- Le commerce de
demi-grossiste : c'est Il s'effectue entre le
commerçant grossiste qui fournit de marchandises au demi-grossiste. Ce
dernier le revend au commerçant détaillant par quantité
moins importante20(*).
Quand les marchandises sont achetées au commerçant grossiste et
revendues au commerçant en quantité moins importante.
- Le commerce de
détail : Il s'effectue entre le détaillant
et le consommateur au dernier stade. Don centre le détaillant et
consommateur final. Il concerne des petites quantités. Il importe de
signaler que les intermédiaires qui interviennent dans les rapports
entre le producteur et consommateur relèvent de bénéficier
vu leur service. Ces bénéfices augmentent le prix de vente
final.
Pour sauvegarder le pouvoir d'achat, il est mieux de
réduire le nombre d'intermédiaire dans le commerce.
Encore, c'est le commerce qui s'effectue entre le
détaillant et le consommateur et donc c'est la vente directe aux
consommateurs par petites quantités.
A. Du point de vue géographique; on
distingue :
a) le commerce terrestre, commerce maritime et
commerce aérien;
- Le commerce terrestre :
est celui qui se fait par voies terrestres et fluviales, il se fait ainsi par
routes ordinaires etc.
- Le commerce maritime :
c'est le commerce qui nécessite le transport par mer. Ce commerce est
soumis à des usages propres et donc à des lois spéciaux
voir même des règles internationales.
- Le commerce aérien : ce dernier aussi, se
pratique par le transport des voies aériennes
b) Le commerce
intérieur du commerce extérieur ;
- Le commerce
intérieur : Est celui qui s'effectue au pays sans
aller au-delà des frontières nationales.
Donc le commerce est intérieur lorsqu'il porte
sur des transactions intérieures c'est-à-dire, il se fait
à l'intérieur des frontières du pays où le
commerçant effectue ses opérations avec les habitants
locaux.
- Le commerce
extérieur appelé aussi commerce international : le
commerce est extérieur ou international lorsqu'il dépasse les
frontières du pays du commerçant; et donc ; le commerçant
traite avec les pays étrangers.
Ce commerce extérieur se subdivise en 3 types
spéciaux :
-Le commerce
d'importation : il concerne les marchandises et les
services achetés à l'étranger et qui entrent dans le pays
pour y être écoulés ou consommés.
On parle de commerce d'importation lorsque les
marchandises sont achetées à l'étranger dans le but de les
introduire et les vendre dans le pays où le commerçant exerce ses
opérations. Et donc, c'est l'entrée des marchandises dans le pays
effectif du commerçant.
-Le commerce
d'exportation : concerne les marchandises qui sortent du
pays vers l'étranger, mais aussi les services prestés à
l'étranger par des nationaux.
On parle de ce commerce lorsque les marchandises sont
vendues et expédiés à l'étranger,
c'est-à-dire, il représente toute sorte des marchandises de
l'intérieur d'un pays.
-Le commerce de transit :
il concerne le transport à travers le pays où les marchandises
originaires des pays étrangers sont expédiées vers un
autre pays étranger. On parle aussi de ce commerce lorsque les
marchandises étrangères ont la possibilité de traverser un
pays sans être soumises au droit de douane; donc transiter par le pays
sans aucun dérangement aux frontières.21(*)
3) Fonction du
commerce
Les fonctions du commerce sont les
suivantes :
v Il sert d'intermédiaire entre les producteurs et
les consommateurs ; grâce au commerce, les marchandises quittent le lieu
de production vers le lieu de consommation ;
v Il permet le transport de chaque produit à
l'endroit prévu où il est plus utile et par conséquent
recherché :
v Il favorise les découvertes des marchandises des
qualités dans les différents pays développés vers
les pays en voie de développement ainsi que la
civilisation ;
v travail et active le progrès de
l'industrie.
v Il favorise le progrès social par l'augmentation
du bien-être et l'établissement d'une solidarité de plus en
plus étroite entre les individus.
4)
Rôle du commerce
Le commerce a une importance capitale dans
l'économie nationale voir internationale par ce que :
· Il crée des richesses
(prospérité)
· Il accroît l'utilité du bien en le
modifiant ou le transformant selon les besoins soit en les mettant à la
disposition du consommateur
· Il permet à la population de
s'approvisionner au fur et à mesure que les besoins se
présentent
· Il crée des débouchés
(marchés) à la production en découlant des nouveaux
marchés ou en créant des besoins nouveaux.
II.2.
NOTIONS SUR LE PRIX
Selon le lexique d'économie, le prix est
défini comme le rapport entre deux quantités de marchandises
proposées à l'échange ou ce qui revient à la
même quantité d'un bien que l'on doit donner en échange
d'une unité d'un autre bien, service ou facteur de production. C'est
à la fois la quantité de monnaie que l'on doit donner en
échange d'une unité de bien ou d'un service. C'est aussi le
résultat de rencontre de l'offre et la demande sur un marché. Il
est un indicateur de la rareté d'un bien22(*)
Le prix permet aussi d'effectuer une allocation des
ressources efficace et la décentralisation des décisions, mais
tout dépend de la manière dont ce prix est établi dans les
faits.
Selon Larousse, le prix est la valeur d'une chose
exprimée en monnaie23(*).le prix est encore entendu comme l'expression d'un
rapport entre un poids de métal et la valeur d'un objet ou la
manifestation concrète de la valeur d'un objet24(*)
Quant à nous, le prix est donc la
caractéristique essentielle d'un bien que l'on peut donner en
échange contre la monnaie. Il est donc l'intermédiaire entre le
bien que l'on doit nécessairement donner en échange à
celui qui désir acheter (acheteur) et la monnaie que doit recevoir celui
qui vient (le vendeur).
Le prix entend que la quantité de monnaie que l'on
doit donner en échange contre un bien quelconque ; leur niveau
d'ajustement sur le marché dépend d'un grand nombre de
paramètres dont :
ü Le nombre et dimension des offreurs et des
demandeurs ;
ü La liberté ou
hétérogénéité des produits donc
marchandises ;
ü Le rôle de l'Etat dans la fixation du prix
sur le marché.
1) Sortes des prix
Il existe plusieurs sortes des prix selon les
différentes activités :
A. Selon le secteur
d'activité, on distingue trois catégories des
prix :
-Le prix réglementaire : le prix est dit
réglementé lorsqu'il est fixé par les pouvoirs publics
pour certains biens de consommation courante.
-Le prix sectoriel : le prix est dit sectoriel
lorsqu'il est appliqué à des produits d'un secteur
d'activité bien déterminé.
Ex : Le prix de produit des
téléphones
B. Selon les stades d'activités ;
on distingue également trois catégories des
prix dont il s'agit de l'activité approvisionnement, la production
et la distribution c'est-à-dire la vente des produits
déjà finis) ; d'où il s'agit alors de pensé
au :
-Prix d'achat : est appelée prix d'achat, la
valeur à laquelle une personne appelée
« acheteur » acquéraient un bien ou un service
auprès d'une autre personne qu'on nomme »vendeur »
ou « fournisseur » hormis tous les frais nécessaire
et accessoires occasionnés par cet achat. Ce prix varie en fonction de
la qualité, marque et la valeur du produit ou d'un bien et encore
suivant la provenance c'est-à-dire pays la fabrication du produit ou
bien.
- Le prix de revient : est appelé prix de
revient, tout ce qu'à coûté un bien ou un service depuis le
lieu de sa production jusqu'au stade final, c'est-à-dire sur le
marché par la vente25(*).Ici, il s'agit du prix avant la vente et y compris
toute les dépenses nécessaire occasionnées par cette
achat.
2) Mécanismes
sur la fixation du prix d'un bien
D'après Elie COHEN ; les décisions
relatives à la fixation du prix ou à la modification du prix d'un
bien ou d'un produit quelconque, comptent d'enjeux particulièrement
complexes relevant manifestement de la gestion commerciale.
Il dit encore que ces décisions ont
également des implications majeures sur le plan de la production, de
l'organisation et de la finance.
Ces décisions relatives à la fixation du
prix s'inscrit dans le cadre soit d'une opération nouveau ou soit un
produit existant mais qui est introduit sur un nouveau marché26(*).
Par ailleurs, nous pouvons dire en passant que les
mécanismes sur la fixation du prix est fixé selon le type de
marché ; tels que le marché à régime de
monopole et le marché à régime l'hypothèse
régime de concurrence imparfait d'où l'hypothèse du de la
concurrence pure et parfait e c'est-à-dire du marché à
régime de monopole ont été violée , mais l'Etat
intervient en seconde lieu dans le maintient de l'ordre d'une part et dans
l'exagération du prix , c'est-à-dire le non respect
d'équilibre d'autre part .
Ceci nous conduit à parler directement de deux
points qui sont :
a) Le prix administré27(*) : on appelle prix
administré une pratique soit du prix planché, soit du prix
plafond dérogeant du mécanisme de fixation automatique par le
marché.
ü Le prix plancher :
appelée encore prix minimum, ce prix revient en un soutient des prix en
vue d'aider les producteurs ou offreurs dans la fixation du prix de leur
résultat de la production. C'est un prix d'essais duquel on ne peut pas
opérer des transactions.
ü Le prix de plafond : on
l'appelle «également prix maximum, qui est le prix de
référence que les agents économiques ne peuvent pas
dépasser dans la vente de leur production. C'est une forme d'aide pour
les consommateurs.
b) Le prix d'équilibre : on appelle prix
d'équilibre, les prix qui assurent une stabilité dans la
répartition du travail en ce sens qu'aucun producteur n'a
intérêt à changer de branche de production28(*).
On peut dire encore que le prix d'équilibre, est un
prix fixe et stable où se rencontre l'offre et la demande.
La quantité de la rencontre entre l'offre et la
demande peut être influencée par les facteurs
ci-après :
· Les facteurs influant sur l'offre peuvent
être soit :
ü le prix d'un bien
ü le prix d'autres biens dans les quelles
dérives le prix complément et de substitution ;
ü le prix des facteurs de production.
· Et les facteurs influents sur la demande
peuvent être suivants :
ü la population ; car si la population augmente,
plus la demande augmente et plus les producteurs en produit beaucoup, et dans
ce cas, le prix ont tendance à baisser :
ü les préférences de la part des
consommateurs ; c'est-à-dire plus les produits est
préférés, plus il est beaucoup demandé ; donc
le pouvoir d'achat augmente et les producteurs doivent en produire aussi
beaucoup pour la satisfaction de la part des consommateurs.
Et enfin, nous avons l'effectifs des consommateurs,
c'est-à-dire, lorsque cet effectif des consommateurs augmente, la
quantité consommée des biens augmente aussi.
Bref : nous pouvons dire que le prix
d'équilibre est en autre entre l'acheteur et le vendeur qui aboutit au
prix d'équilibre.
3) La politique de
formation des prix
Nous savons d'abord le prix se forment
par « loi de l'offre et de la demande » qui peut
être exprimé comme suit : « un bien tend d'autant
plus hausser si elle est plus demandée »c'est-à-dire
autant qu'un bien est plus demandé, il tend aussi à hausser le
prix.
Pour fixer le prix d'un bien, l'entreprise pour suit le
plus souvent deux types d'objets ci après29(*) :
-la part du marché : pour
maintenir une part de marché bien déterminé, l'entreprise
est menée à fixer un prix relativement bas au profit du
marché, mais la pratique de ce prix ne constitue pas toujours une
solution idéale car l'entreprise peut baisser le prix pour sauvegarder
la part du marché tout en produisant des biens de qualité, mais
ces acheteurs au preneurs risquent de s'imaginent que ces produits ou biens
possèdent un défauts quelconque ou soit ne sont pas
neufs.
- la rentabilité :
l'entreprise cherchera à assurer la rentabilité des
investissements en fixant un prix de vente qui lui permettra d'obtenir un
bénéfice valable pour son fonctionnement.
Mais il faut signaler que les entreprises ne
sont pas totalement libre de définir leurs prix de vente, sur ce l'Etat
doit y intervenir pour éviter des désordres, dans ce cas nous
allons parler du rôle de l'Etat dans la part de la fixation du
prix.
4) Le rôle de
l'Etat dans la fixation des prix
La participation de l'Etat dans la fixation
des prix est nécessaire car l'Etat doit intervenir d'une part dans
l'économie enfin d'éviter les crises économiques et
maintenir le plein emploi , il doit également modifier la libre fixation
qui provoque une hausse ou baisse des prix sur certains marchés ,
d'autre part , l'Etat doit maintenir la stabilité du niveau
général des prix pour éviter les conflits entre le
marché en matière de prix car le prix est imparfait et pour cela
il doit avoir besoin de soutien de l'Etat.
Pour les néo-classiques, ils élargissent
les champs de l'intervention de l'Etat à la correction des imperfections
du marché c'est-à-dire (la production des biens collectifs, la
redistribution des revenus, etc.).Ils soutiennent que toute autre intervention
serait néfaste car elle altérait le bon fonctionnement des
mécanismes de fixation du prix de marché30(*).
En outre, nous pouvons dire que l'intervention de
l'Etat est alors un instrument de lutte contre l'inflation.
Dans ce cas, l'intervention de l'Etat peut
être regroupée dans deux catégories :
1. L'intervention directe :
Cette intervention directe de l'Etat sur le prix
se pratique par deux règlements ci - après :
-La liberté contractuelle :
ce sont les contrats passés entre différentes branches et
l'administration, permettant « une la liberté
surveillée » en matière de prix, les marchés et
les entreprises doivent s'y soumettre.
-La taxation : elle implique la
fixation du prix d'un bien ou d'un service par l'Etat.
Généralement c'est un prix maximal
qui est fixé enfin de défendre les consommateurs dans un but
social, les biens ainsi taxés sont généralement
considérés comme des biens de première
nécessité comme par exemple : (pain, viande,...)
-Le blocage des prix : il consiste
à interdire toute hausse de prix à partir du niveau ou de la
date où la mesure est prise.
2. Intervention indirecte :
Pour l'intervention indirecte de l'Etat sur le
prix, l'Etat peut intervenir sur l'offre ou sur la demande :
-Sur l'offre : l'Etat intervient en
organisant le stockage du produit de façon à accroître ou
restreindre l'offre.
-Sur la demande : l'Etat se portant
lui-même acquéreur de certains biens ou en outre en agissant sur
la demande globale par la fiscalité31(*).
5) OFFRE ET DEMANDE32(*)
L'offre et la demande sont respectivement la
quantité de biens ou de services que les agents économiques sur
un
marché sont
disposés à vendre ou à acheter en fonction des
prix.
Si la théorie de l'offre et de la demande recouvre
pour
Roger
Guesnerie une intuition ancienne, sa formalisation
débute en 1838 lorsqu'
Augustin
Cournot introduit la courbe de la demande. Plus tard,
Alfred
Marshall introduit une courbe de l'offre représentant
l'offre en fonction des
prix. Dans le
cadre de la théorie de l'
équilibre
partiel entre l'offre et la demande, à l'intersection
de ces deux courbes se trouvent le prix et la demande d'équilibre.
L'intérêt du modèle de l'offre et de la demande est qu'il
permet hors du formalisme sophistiqué de l'
équilibre
général d'appréhender de façon
intuitive les mécanismes à l'oeuvre dans la décision
d'
allocation
des ressources en
économie
de marché.
Graphique 01 : Gravitation du
prix : Offre et demande en fonction du prix
![](Approvisionnement-des-legumineuses-et-niveau-du-prix-a-Goma-cas-du-haricot-2008-2013--Goma-RDC5.png)
La loi de l'offre et de la demande fait souvent
référence à l'
équilibre
partiel sur un marché. Dans les marchés
où l'
équilibre
partiel s'applique, on constate les effets
suivants :
· Lorsque les prix montent
o l'offre a tendance à augmenter: les producteurs
sont incités à offrir plus de biens, de nouveaux producteurs sont
incités à s'installer, les détenteurs de ce bien sont
incités à s'en séparer.
o la demande a tendance à baisser: plus les prix
sont élevés, moins les acheteurs sont disposés à
acheter.
· Lorsque les prix baissent
o l'offre a tendance à baisser: les producteurs
sont moins incités à produire.
o la demande a tendance à augmenter: moins les prix
sont élevés, plus les acheteurs sont disposés à
acheter.
Présenté autrement, étant
donné un marché où pour chaque prix on associe l'offre (la
quantité que l'ensemble des vendeurs veulent bien vendre), et la demande
(la quantité que l'ensemble des acheteurs veulent bien acheter), il
existe un point d'intersection qui maximise le nombre d'échanges. Un
prix un peu au-dessus laissera des vendeurs voulant bien vendre sans acheteur.
Un prix un peu en dessous laissera des acheteurs voulant bien acheter sans
vendeur. Dans les deux cas, le nombre d'échanges sera aussi plus petit
qu'au point d'intersection. Il y aura de toute façon des acheteurs et
des vendeurs qui ne seront pas satisfaits, mais ce sera à cause du prix
et non pas parce qu'ils n'ont trouvé personne en face.
Une courbe d'offre et de demande correspond à un
nombre donné d'offreurs et de demandeurs. Une augmentation (ou une
diminution) du nombre d'offreurs ou de demandeurs provoque un
déplacement vers la droite ou vers la gauche, et donc une modification
de l'équilibre.
Ayant constaté que ce principe pouvait s'appliquer
à bon nombre de marchés, les économistes ont longtemps
cherché quelles étaient les conditions que devaient remplir un
marché pour que le point d'équilibre soit atteint.
Graphique 02 : La confrontation de
l'offre et de la demande
![](Approvisionnement-des-legumineuses-et-niveau-du-prix-a-Goma-cas-du-haricot-2008-2013--Goma-RDC6.png)
Le prix P d'un bien est déterminé
par l'équilibre entre les deux courbes de demande D et
d'offre S. Le graphique montre l'effet d'une augmentation de la courbe de
demande de D1 à D2 : le
prix P et la quantité totale Q vendue augmente tous
les deux.
L'offre est la quantité d'un bien économique
que les producteurs souhaitent vendre à un prix donné. Ses
principaux déterminants sont le prix du marché et les coûts
de production. En fait, les fonctions d'offre sont obtenues à partir des
coûts de production de l'entreprise à long terme. Leurs courbes
représentatives sont généralement des courbes croissantes
et
concaves du
fait de la loi des rendements décroissants. Il peut en être
différemment.
La demande est la quantité voulue d'un bien,
à un prix donné, par les consommateurs ayant les moyens de
l'acheter. La courbe représentative de la fonction décrit la
quantité (en abscisses) en fonction du prix (en ordonnées). Ses
principaux déterminants seront donc le prix du bien, le revenu, les
goûts, mais aussi l'offre et la demande des biens de substitutions (ainsi
l'évolution des prix du pétrole a un effet sur la demande de gaz
par exemple). La courbe représentative de la fonction de demande est
généralement décroissante et peut être
concave ou
convexe,
selon les cas.
En construisant les deux courbes, ou dans un cas plus
simple les deux droites, on obtient la situation du marché. La rencontre
de l'offre et de la demande permet de définir le point
d'équilibre. Ce point définit le prix pour lequel l'offre
égalise la demande, c'est-à-dire le point où se
réalise l'échange. On appelle les coordonnées
correspondantes prix d'équilibre et quantité d'équilibre.
Tant que ce point n'est pas atteint, l'excédent d'offre provoque la
baisse du prix ou bien la trop forte demande provoque sa montée. C'est
donc par tâtonnement qu'est censé être atteint ce prix dans
la réalité. Mathématiquement cela revient à
étudier la convergence d'une suite définie par
récurrence.
Dans la théorie microéconomique, l'offre et
la demande sont fonctions du prix (noté en ordonnées par
convention) mais n'interagissent pas l'une sur l'autre.
Evolution de la demande
Lorsque davantage de personnes désirent un bien, la
quantité qui en est demandée pour un prix donné tend
à augmenter. Cette hausse de la demande peut dériver d'une
évolution des goûts, quand les consommateurs accroissent le
désir qu'ils ont d'un bien donné. L'évolution de la
demande peut-être représentée graphiquement par une
translation de la courbe de demande vers la droite. La courbe initiale D1 est
alors remplacée par la courbe D2. La conséquence de ce changement
est la hausse du prix d'équilibre qui passe de P1 à P2, tandis
que s'accroît également la quantité d'équilibre qui
passe de Q1 à Q2.
Inversement, lorsque la demande diminue, les
phénomènes inverses se produisent. La quantité
échangée décroît ainsi que le prix.
Evolution de l'offre
Lorsque les coûts de production de l'offreur sont
modifiés, la courbe de l'offre se déplace en conséquence.
Si, par exemple, quelqu'un découvre une nouvelle manière de faire
pousser le blé, les producteurs tenteront d'accroître les volumes
vendus, si bien que la courbe S0 se déplacera vers la droite et
deviendra S1. Cet accroissement de l'offre provoque une diminution du prix
d'équilibre qui passe de P1 à P2. Quant à la
quantité d'équilibre, elle augmente de Q1 à Q2 car la
quantité demandée est accrue par la baisse du prix. Cette
évolution n'a d'effet que sur l'offre, la courbe de la demande reste
elle identique.
II.3 PRESENTATION DU MILIEU
II.3.0 MONOGRAPHIE DE LA VILLE
DE GOMA
1) APERCU HISTORIQUE
La ville de Goma n'est pas née par hasard, c'est
un milieu dont l'histoire évolue dans le temps et dans l'espace, comme
le soutien Léon Moulin « l'histoire d'un milieu comme celle de
tous les peuples, s'enrichit au fur et à mesure qu'on lui prête
attention et qu'on l'étudie33(*).
D'après la légende, Goma serait la
déformation du mot « ngoma »qui signifie tambour, ce
mot aurait été référence au bruit assimilable
à celui du tambour qui raisonne un bruit qui était
provoqué par l'éruption volcanique, ce village a disparu et ses
habitants ce sont dispersés pour construire trois nouveau
villages : « ngoma », l'actuel Goma,
« matcha », l'actuel Saké et
« munti » l'actuel Muningi34(*).
En effet, les origines de Goma remontent de
l'époque coloniale vers 1912. Son site correspond aux camps de
travailleurs d'office de transports coloniaux (OTRACO) recruté pour la
construction du port de Goma.
A l'origine OTRACO recrutait la main d'oeuvre pour une
période de deux ou trois ans plus tard la population de Goma se
multiplie suite à la politique de stabilisation de main d'oeuvre
indigène, permettant aux célibataires d'aller se marier au
village. Ainsi, les phénomènes et tira les ruraux qui
regagnèrent la cité par leur propre volonté et moyen afin
d'y offrir leurs services. Le comité national du Kivu (CNK) a
contribué à la naissance de Goma.
En 1931, cette société avait pour but de
gérer les terres vacantes et valeur mise en a leur ainsi que la
circonscription urbaine comprenant le droit de concéder la distribution
d'eau et d'électricité.
Le comité national du Kivu a du créer la
compagnie immobilière du Nord-Kivu qui fut chargé de vendre les
terres aux colons et qui avait son siège à Goma.
En 1948, Goma sera un petit centre capable d'abriter un
service de parquet de grande instance, à cette même année
qu'OPAKI (office de production agricole de Kivu) fut installé ; sur
ce plan éducatif deux écoles pour les blancs
fonctionnaient : école royale, l'actuel institut de Goma et
école primaire d'application EPAIGO. Celle pour les noirs était
« Saint André » l'actuelle E.P Keshero.
Le 14/08/1962, Goma devient le chef lieu de la province du
Nord-Kivu, le gouverneur fut BENEZET MOLEY, suite à la contestation du
territoire de Goma et Rutshuru, les organes délibérants et
exécutifs fonctionnent à Kirotche puis à Sake.
En 1964, Denis Paluku qui assurait
l'intérim devient deuxième gouverneur du Nord-Kivu. Après
beaucoup de discussions l'arrêt n°21/152 du 08 septembre 1952 fera
de Goma un centre extra coutumier le plan fut conçu par CIMNOK pour
déterminer :
- La zone d'habitation pour les blancs au bord du
lac ;
- La cité pour les indigènes ;
- La zone agricole ;
- Le centre industriel.
Suite à l'indépendance
précoce ce plan n'a pas été achevé, seul 1143
maisons étaient déjà construites 180 dans le quartier
blanc et 968 dans le quartier MURARA et VIRUNGA.
Avec l'avènement de la deuxième
République en 1965 Goma est devenu encore district, il reviendra encore
chef lieu de la sous région du Nord-Kivu en faveur du mouvement de
reforme et l'administration territoire au Zaïre. Suite à
l'ordonnance loi n°88/1976 du 15novembre 1988, Goma devient le chef lieu
de la nouvelle province du Nord-Kivu entité politico administrative
décentralisée issue du découpage de l'ancienne
région du Kivu.
En 1994, la ville de Goma suite à
l'hospitalité de l'accueil des refugiés Rwandais, entra dans
l'histoire de l'humanité.
En 1996, Goma érige le quartier
général de la rébellion lors de la guerre dite de
« libération » par l'Alliance des Forces
Démocratiques de Libération(AFDL).
En 1998, la deuxième guerre dite
de « rectification » déclenche et la ville est
de nouveau, le quartier général de la rébellion du
Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD).
En 2002, le 17 Janvier, la ville a été
enclavée par la lave du volcan Nyiragongo.
2) SITUATION GEOGRAPHIQUE
1.
Localisation :
Sa superficie est de 7 572 ha soit 75,72 km², le
sol est couvert de lave. Goma est une ville de l'est de la RDC, située
environs à 1500m d'altitude dans la vallée Rift à 29°
14' de longitude Est de 01° 41' de latitude sud.35(*)
Elle se trouve au pied de volcan Nyiragongo, elle est
limitée :
- Au
nord : Par la limite supérieure de
la concession Jolis-Bois, groupement de Munigi et le champ de tir de champ
Katindo.
- Au
sud : par le lac Kivu.
- A l'est :
par la République du Rwanda, à travers les
frontières congolo-rwandaises, dont avec la borne frontalière I
jusqu'au Jolis-Bois en passant par les bornes frontalières V et
VI.
- A l'ouest : par
le parc national des Virunga (PNVi) dans la zone du territoire de
Masisi.
Et elle comprend deux communes à savoir la
commune de Goma et la commune de
Karisimbi.
3) ASPECT ECONOMIQUE36(*)
1o) Agriculture
La ville de Goma a un sol volcanique réputé
favorable à l'agriculture, mais l'espace urbain est envahi par la
construction, sur les roches volcaniques. La population s'occupe de culture de
haricot et patate douce, la production étant inférieure aux
besoins alimentaires. Cette dernière s'approvisionne en territoire de
Masisi, Rutshuru, Lubero, Walikale, au Nord Kivu et Idjui, Kalehe au Sud Kivu.
2o) Elevage
Nous rencontrons l'élevage extensif du petit
bétail de la race local. Il s'agit de caprins, des ovins, des
gallinacés et des porcins. Cet élevage est aussi
caractérisé par un rendement faible.
3o) Pêche
La population de Goma consomme des poissons en provenance
de Vitshumbi, Nyakakoma et Ouganda. La pêche pratiquée sur le lac
Kivu reste artisanale.
L'introduction des alevins du lac Tanganyika a
été efficace dans le lac Kivu vers les années 1959 avant
l'indépendance de la République Démocratique du
Congo.
4o) Chasse
Suite à l'insuffisance de l'espace vert dans la
ville de Goma, la chasse n'est exercée nulle part dans la ville
touristique de Goma.
5o) Commerce et Industrie
Les différentes transactions commerciales sont
effectuées entre la ville de Goma et les autres provinces et voir
même les pays limitrophes du Congo.
Le commerce est pratiqué à divers coins de
vente notamment dans le marché central de Virunga, Birere, au
marché public Alanine/Himbi, sur les axes routiers, dans les boutique et
Kiosques.
En outre, parmi les commerçants de Goma, nous
trouvons aussi des femmes qui constituent plusieurs types de
commerçantes appartenant à des groupes socio-économiques
qui sont très différents et exerçant divers types
d'activités.
L'activité industrielle n'est pas
développées dans la ville de Goma, on y compte quelques petites
industries de transformation et manufacturières dont les principales
sont : les moulins, machines de sciages, boulangeries, minoteries,
etc.
CHAPITRE III. APPROVISIONNEMENT DU HARICOT ET LE
NIVEAU DE PRIX A GOMA
Etant donné notre sujet, ce chapitre donne les
informations nécessaires par rapports à nos problèmes de
recherche.
III.0. PROCEDURE D'ECHANTILLONNAGE
- PRELIMINAIRE
Cette dernière partie du travail, se concentre
principalement sur la présentation, le traitement, l'analyse et
l'interprétation des données recueillies auprès du
service spécialisé de l'Etat, là nous faisons allusion au
Bureau urbain de l'économie nationale et commerce à la Mairie de
Goma, Chargé de collecter les informations concernant tout produit de
première nécessité consommé à Goma par les
ménages. Dont parmi plus de 51 produits37(*) enregistrés par le bureau, uniquement c'est le
haricot qui nous a intéressé dans cette étude, vue sa
consommation populaire et son bon marché.
III.1. METHODOLOGIES
A. TECHNIQUE DE COLLECTE DES DONNEES
a) Echantillonnage et technique d'interview
non structurée
Grace à une interview et une observation libre
auprès des ménages de la ville de Goma, il a été
constaté autant de fois, plusieurs ménages font le stock du
haricot pour s'assurer une sécurité alimentaire, et ceux qui
n'ont pas de moyen en achète quotidiennement en détail. Notamment
16 sur 20 ménages de 3 à 6 membres à Goma, affirme qu'un
stock du haricot sec est toujours permanent dans la maison soit 80 % des
enquêtés.
b) Technique
documentaire
Cette dernière, était importante pour
accéder à la documentation produite par le bureau le Bureau
urbain de l'économie nationale et commerce en ce qui concerne en
particulier les données en rapport avec le haricot, dont principalement
les variables prix et quantité font l'angle d'approche principal de ce
travail de mémoire.
B. METHODE ANALYTIQUE
c) Traitement statistique des
données
Grace à cette méthode, l'étape
d'analyse et l'interprétation des données trouvées dans la
documentation ici présente, via le biais du logiciel SPSS statistique
17.O et de l'application Tableur du Microsoft Excel, le traitement ainsi
l'interprétation des résultats issues de l'analyse a
été facilité dans ce cadre, à savoir le prix et la
quantité d'haricot à Goma à l'échéance de
2008-2013.
Par la détermination de :
- Coefficient de corrélation38(*) : Grace
à cette méthode, l'étude du lien ou de relation entre la
quantité et le prix a été bien comprise. Elle nous a
permis d'étudier la liaison que l'on rencontre fréquemment entre
ces deux variables. Bien sûr comme dans toutes les sciences humaines ou
appliquées. Il sied de rappeler que la corrélation est une notion
couramment utilisée dans toutes les applications statistiques.
Toutefois, la définition statistique de la corrélation est plus
précise que le sens courant du terme : elle ne concerne que des
variables statistiques quantitatives, c'est-à-dire dont on peut calculer
les moyennes. Ce qui est le cas parfaitement ici présent dans ce
travail, voir les tableaux qui expliquent en détail.
-Modèle de
régression : Dans cette étude ce modèle nous
a éclairés d'avantage sur le niveau de régression en
rapport avec notre corrélation entre la quantité et le prix. Pour
savoir exactement à l'aide d'un graphique que si notre
corrélation est soit : positive, négative, parfaite, forte,
moyenne ou nulle.
Le modèle de régression détermine la
relation mathématique qui est mieux traduite par une droite. Il est donc
question, à partir d'une liaison spécifique de présenter
une méthode d'estimation de paramètre inconnu du modèle.
Dans l'angle de connaitre alors où tend la quantité et le prix
dans la régression.
-Le test d'ANOVA : Nous a
été utile pour la comparaison de nos plusieurs moyennes, dans
l'analyse des variances. Dans l'objectif de vérifier si les valeurs des
moyennes des populations sont vraisemblablement différentes. Enfin de
d'examiner la contribution relative de différente source de variation et
tester les hypothèses.
-Le Test de T de Student :
Il a nous a été utile de savoir si nos moyennes sont logiques
dans l'ensemble, dans la mesure de tester leurs conformités de
distributions d'échantillonnage utilisées pour effectuer les
tests d'hypothèse ou calculer les intervalles de confiance,
correspondants aux fluctuations d'échantillonnage de la
différence de deux moyennes observées (prix et quantité)
voir encore celles correspondant à la différence de deux
populations ou pourcentage d'échantillon.
III.2. PRESENTATION DES DONNEES
Nos données sont principalement deux
variables ; Y et X, qui concernent le haricot, durant six ans
passés, et c'est la quantité approvisionnée à Goma
et le prix de haricot. Dont la présentation de ces données se
poursuit dans ces figures suivantes :
Tableau 02 : Evolution quantitative
d'approvisionnement du haricot à Goma en 2008-2013.
Ce tableau démontre, les quantités
déversées à Goma du haricot sec multicolores, provenant
principalement des zones agricoles, autour de la ville de Goma qui est le
centre de consommation. A savoir : Masisi, Lubero, Rutshuru, Kaina et
Sake. Unité de mesure : sac de 100 kg
Mois
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Janvier
|
1459364
|
2724401
|
3989439
|
2192775
|
208590
|
1999754
|
Février
|
1652319
|
1027482
|
402646
|
2376525
|
218340
|
2136428
|
Mars
|
1708796
|
2789237
|
3869678
|
2156435
|
282490
|
2364538
|
Avril
|
1653885
|
2809042
|
3964200
|
2264596
|
342670
|
2355721
|
Mais
|
1435809
|
5323475
|
3887666
|
2032697
|
374560
|
2544639
|
Juin
|
1644896
|
2668742
|
3692589
|
1892421
|
364620
|
2981703
|
Juillet
|
1790423
|
2909479
|
4028536
|
2012819
|
316370
|
2462532
|
Aout
|
2297502
|
3311076
|
4324651
|
2191148
|
343750
|
2592307
|
Septembre
|
2471995
|
3375466
|
4278938
|
2156436
|
387250
|
2392438
|
Octobre
|
2152748
|
3060761
|
3968775
|
2333521
|
328530
|
2273783
|
Novembre
|
1888273
|
2938817
|
3987362
|
2208935
|
347860
|
2346608
|
Decembre
|
1623798
|
2821572
|
4019346
|
2085932
|
298760
|
2014328
|
Total
|
21779808
|
35759550
|
44413826
|
25904240
|
3813790
|
28464779
|
Moyenne
|
1814984
|
2979962,5
|
3701152,17
|
2158686,67
|
317815,833
|
2372064,92
|
Source : Rapport du bureau urbain de
l'économie nationale et commerce & calculs, sur Tableur
Excel
Au courant de l'année 2008 les quantités
approvisionnées dans la ville variées toujours. Le mois plus
élevé est à 2 471 995 sacs de haricot de 100 kg et le
moins élevé représente 1 435 809 sacs de haricot. Seul le
mois de février, en 2009 avait connu une profonde baisse des
quantités de haricot approvisionnées à Goma voir 1 027 482
sacs et deux mois plus tard c'est le mois de mai qui l'emporte avec une
élévation au maximum à hauteur de 5 323 475 sacs de
haricot.
Le mois de février durant l'année 2010 avait
enregistré un taux plus bas en quantités de haricot
approvisionnées à Goma. Mais c'est le mois d'août qui
avait eu un taux élevé par rapport à tous les mois de
l'année à l'échelle de
4 324 651 sacs de haricot multicolores, dont presque
partout il y avait eu fluctuation continue en quantité du produit en
question. Contrairement aux autres tableaux, juste au début de
l'année 2011, dans le deuxième mois, celui du février,
où durant toute l'année qu'on avait enregistré
l'augmentation des quantités de l'année à hauteur de
2 376 525 sacs de 100 kg de haricot et le mois de
juin avec une baisse record de 1 892 421 sacs de haricot.
L'année 2012 se distingue aussi par des
fluctuations comme les autres années précédentes, mais
avec des quantités les plus basses de la période d'étude.
La quantité minimum s'enregistre au mois de janvier avec 208 590
sacs de haricot et septembre bas record de l'année avec 387 250
sacs de haricot de 100 kg.
Pour clore, effectivement fin 2013 il ya eu la relance
agricole propulser par l'Etat congolais, grâce au programme nationale
d'investissement agricole et vue ce ci les conséquences
s'avéraient par l'augmentation des quantités produites, à
Goma, en Janvier il y avait eu entrée de 1 999 754 sacs et c'est le
minimum de l'année. En Juin avec le maximum élevé avec
2 981 703 sacs de haricot.
Tableau 03 : Variation des prix d'un sac
de 100 kg de haricot approvisionné à Goma en
2008-2013.
Dans la figure suivante, nous indiquons l'évolution
des prix durant six années écoulées, exprimés en
prix unitaire de FC d'un seul sac 100kg de haricot sec multicolores.
A chaque année, s'enregistre toujours la
fluctuation des prix, car c'est fixé par le marché, suivant
l'offre et la demande. L'Etat n'intervient pas dans la fixation du prix pour ce
produit en question. Unité de mesure : francs congolais (FC)
Mois
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
Janvier
|
37750
|
42 000
|
58500
|
50200
|
48000
|
54350
|
Février
|
37750
|
48000
|
58500
|
50200
|
54000
|
54350
|
Mars
|
27500
|
51000
|
47700
|
50200
|
54000
|
48950
|
Avril
|
34200
|
51000
|
36000
|
50200
|
54000
|
55 000
|
Mai
|
34200
|
51000
|
36000
|
50200
|
54000
|
52 200
|
Juin
|
34200
|
51000
|
36000
|
50200
|
54000
|
53 220
|
Juillet
|
34800
|
45000
|
36000
|
50200
|
54000
|
56 300
|
Aout
|
34800
|
48000
|
36000
|
50200
|
54000
|
51 400
|
Septembre
|
75400
|
52000
|
36000
|
50200
|
54000
|
56 300
|
Octobre
|
78000
|
56550
|
53000
|
50200
|
54000
|
51 000
|
Novembre
|
44640
|
58500
|
50200
|
50200
|
54000
|
49 000
|
Decembre
|
50400
|
52444
|
50200
|
50200
|
30000
|
51 600
|
Moyenne
|
43636,67
|
50 541
|
44508,3333
|
50200
|
51000
|
52805,8333
|
Source : Rapport du bureau urbain de
l'économie nationale et commerce & calculs, sur Tableur
Excel
Les prix pour plusieurs mois durant les six années
d'étude, ont connu une stabilité malgré
l'instabilité des quantités approvisionnées. A savoir dans
l'année 2008, les mois de : janvier, février, avril, mai,
juin, juillet et août.
En 2009, seulement quatre mois, avaient enregistré une
stabilité des prix de hauteur de 51 000 fc le sac de haricot sec,
voir le mois de mars, avril, mai et juin.
L'année suivante, en 2010 la même chose s'est
produite. La stabilité des prix maintien son équilibre, sauf le
mois de mars et d'octobre avec des prix différents par rapport aux
autres mois. Vers 2011 la stabilité est totale même en 2012
excepté le mois de janvier.
Pour finir dans les deux premiers mois (janvier et
février) de 2013 avaient enregistrés un même prix unitaire
d'un sac de haricot de 54350, mais les autres mois restants, tous les prix
étaient instables suite aux différents facteurs, dont
malheusement on ne saura pas de les étudier en profondeur, car ne font
pas partie de l'objet de notre présente étude.
III.3. ANALYSES DES
DONNEES
Comme déjà présentées, nos
données sont quantitatives. Les quantités et les prix de haricot
à Goma durant 6 ans de 2008 à 2013.
A l'aide du logiciel SPSS 17.0 et du Tableur de calcul
Excel 2007 de Windows, l'analyse des données est effective, dans la
recherche de la corrélation entre la quantité et le prix de
haricot.
Tableau 04 : Analyse de la corrélation
des moyennes sur Excel : Quantités et Prix entre
2008-2013
A partir de l'analyse de corrélation dans ce
tableau, nous cherchons à savoir la nature de relation statistique et de
propriété économique qui existe effectivement entre le
prix et quantité du haricot sec approvisionné à Goma
durant six ans passés, à travers leurs moyennes provenant des
tableaux ci-dessous.
ANNEES
|
(Y) QTE MOYENNE
|
(X) PRIX MOYEN
|
CORR. X et y
|
Année 2008
|
1 814 984
|
43 636,67
|
------------------
|
Année 2009
|
2 979 962,50
|
50 541
|
------------------
|
Année 2010
|
3 701 152,17
|
44 508,33
|
------------------
|
Année 2011
|
2 158 686,67
|
50 200
|
------------------
|
Année 2012
|
317 815,83
|
51 000
|
------------------
|
Année 2013
|
2 372 065
|
52 805,83
|
------------------
|
COE DE CORR.
|
----------------
|
----------------------
|
-0,30559485
|
Source : Nos calculs Excel
Ce tableau contient toutes les moyennes des prix et
quantités de 6 ans passés d'études sur l'approvisionnement
du haricot dans la ville de Goma. Après les analyses sur le tableur
Excel le coefficient s'élève à -0,30559485, c-à-d
la corrélation est négative et parfaite. Si le prix augmente donc
il ya baisse de la quantité et vice versa, ce que confirme de la loi de
l'offre et de la demande.
Figure 05 : Graphique de fluctuation :
Variables (Quantité et prix)
- Quantité : sac 100kg haricot de
2008-2009
Ce graphique démontre l'évolution à
long terme de fluctuation des quantités du haricot sec à Goma.
Par rapport aux six années passées
![](Approvisionnement-des-legumineuses-et-niveau-du-prix-a-Goma-cas-du-haricot-2008-2013--Goma-RDC7.png)
Source : graphique Excel, tiré à
partir des données de moyennes Y QTE
En observant ce graphique, seule l'année 2010 avait eu
une quantité annuelle élevée par rapport aux autres
années de notre étude voir plus de 3 000 000 sacs, sur
l'approvisionnement en haricot durant la période allant de 2008 à
2013.
- Prix : sac 100kg haricot de 2008-2009
Par la présente figure, ce graphique montre clairement
l'évolution du prix d'un sac de haricot sec multicolore, durant la
période d'étude, à Goma.
![](Approvisionnement-des-legumineuses-et-niveau-du-prix-a-Goma-cas-du-haricot-2008-2013--Goma-RDC8.png)
Source : graphique Excel, tiré à
partir des données de moyennes X PRIX
Comme on peut le voir par ce graphique démontrant
l'évolution annuelle du prix d'un sac de haricot sec à Goma, il
ya presque une certaine stabilité mais qui n'est tout à fait
parfaite, à cause des petites différences de niveau. Et c'est
pendant la dernière année en 2013, que le prix a connu une grande
évolution par rapport aux autres années d'étude dans
l'approvisionnement du haricot, à plus de 50 000 fc le sac.
Report
|
XPRI
|
YQTE
|
Mean
|
N
|
Std. Deviation
|
% of Total Sum
|
% of Total N
|
317815,83
|
51000,0000
|
1
|
.
|
17,4%
|
16,7%
|
00 '1814984,00'
|
43636,6700
|
1
|
.
|
14,9%
|
16,7%
|
2158686,67
|
50200,0000
|
1
|
.
|
17,2%
|
16,7%
|
2372064,92
|
52805,8300
|
1
|
.
|
18,0%
|
16,7%
|
2979962,50
|
50541,0000
|
1
|
.
|
17,3%
|
16,7%
|
3701152,17
|
44508,3300
|
1
|
.
|
15,2%
|
16,7%
|
Total
|
48781,9717
|
6
|
3767,07348
|
100,0%
|
100,0%
|
Source : tableau SPSS
Par ici, les moyennes de prix, selon ce tableau, son
évolution n'est pas assez élevée comme la variable
quantité. La variation du prix se limite entre la proportion de 14%
à 18 % seulement.
Figure 06 : Analyses de corrélation
quantité et prix.
Dans l'analyse de corrélation de nos deux variables,
on cherche le degré de sensibilité de leur relation du point de
vue économique. Avec le logiciel SPSS version 17.O de traitement des
données en statistique nous a permis d'avoir ces résultats
détaillés dans le cadre de cette étude d'approvisionnement
de haricot à Goma.
Correlations
|
|
|
|
YQTE
|
XPRI
|
Kendall's tau_b
|
YQTE
|
Correlation Coefficient
|
1,000
|
-,067
|
Sig. (2-tailed)
|
.
|
,851
|
N
|
6
|
6
|
XPRI
|
Correlation Coefficient
|
-,067
|
1,000
|
Sig. (2-tailed)
|
,851
|
.
|
N
|
6
|
6
|
Spearman's rho
|
YQTE
|
Correlation Coefficient
|
1,000
|
-,086
|
Sig. (2-tailed)
|
.
|
,872
|
N
|
6
|
6
|
XPRI
|
Correlation Coefficient
|
-,086
|
1,000
|
Sig. (2-tailed)
|
,872
|
.
|
N
|
6
|
6
|
Source : Nos calculs SPSS 17.0
Correlations
|
|
|
YQTE
|
XPRI
|
YQTE
|
Pearson Correlation
|
1
|
-,306
|
Sig. (2-tailed)
|
|
,556
|
N
|
6
|
6
|
XPRI
|
Pearson Correlation
|
-,306
|
1
|
Sig. (2-tailed)
|
,556
|
|
N
|
6
|
6
|
Tout comme les tests dans Excel, le résultat de la
Corrélation reste le même -0,306, notre variable
indépendante est la Quantité (YQTE) et le Prix est la variable
dépendante (XPRI). Donc si la corrélation de quantité
augmente de 0,306 alors le prix va diminuer de -0,306.
Aussi, le coefficient de corrélation est un nombre
qui indique la plus ou moins grande dépendance entre deux séries
statistiques. Cette corrélation se résume par la droite de
la forme y = a x + b de telle sorte que la somme des
écarts positifs à la droite soit égale à la somme
des écarts négatifs, comme la figure N°08 l'indique à
la page suivante.
Le test secondaire de sensibilité
séparée du coefficient de corrélation de Kendall's tau_b
l'évalue à 1,000 entre le prix et quantité. Avec ces
résultats, entre r(x, y) : le coefficient de corrélation son
influence est donc très forte, dans la mesure si
r = 0 : corrélation nulle, si r = -1 :
corrélation négative et parfaite, si r = 1 : corrélation
positive et parfaite, ce qui est le cas ici présent.
Figure 07 : Analyse de la régression
linéaire
La droite de régression est la droite qui ajuste au
mieux les points. Au sens des moindres carrés. On considère : Le
problème consistant à identifier une droite qui ajuste bien les
points. Ici c'est le prix et les quantités qui sont
concernés.
Variables Entered/Removedb
|
Model
|
Variables Entered
|
Variables Removed
|
Method
|
1
|
YQTEa
|
.
|
Enter
|
a. All requested variables entered.
|
b. Dependent Variable: XPRI
|
Model Summary
|
Model
|
R
|
R Square
|
Adjusted R Square
|
Std. Error of the Estimate
|
1
|
,306a
|
,093
|
-,133
|
4010,23459
|
a. Predictors: (Constant), YQTE
|
Coefficientsa
|
Model
|
Unstandardized Coefficients
|
Standardized Coefficients
|
t
|
Sig.
|
95,0% Confidence Interval for B
|
Correlations
|
B
|
Std. Error
|
Beta
|
Lower Bound
|
Upper Bound
|
Zero-order
|
Partial
|
Part
|
1
|
(Constant)
|
51013,810
|
3843,105
|
|
13,274
|
,000
|
40343,640
|
61683,981
|
|
|
|
YQTE
|
-,001
|
,002
|
-,306
|
-,642
|
,556
|
-,005
|
,003
|
-,306
|
-,306
|
-,306
|
a. Dependent Variable: XPRI
|
Source : Nos calculs SPSS 17.0
|
On considère Y= aX+b et la droite qui ajuste mieux
les points b=My-aMx
Donc dans cette figure l'indicateur `'constant'' t=13,274
correspond à la valeur indépendante `'YQTE'', et le Prix,
`'XPRI'' correspond au `'constant'' indiqué de
-6,42. Alors la fonction est comme suit Y=51013,81-
0,001Xi. Elle négative parce que notre corrélation est parfaite
et négative. S'il faut augmenter une unité de 0,001Xi de prix, la
quantité à vendre va diminuer 51013,81. Beta correspond à
la corrélation remplacée = -0,306
![](Approvisionnement-des-legumineuses-et-niveau-du-prix-a-Goma-cas-du-haricot-2008-2013--Goma-RDC9.png)
Figure 08 : Droite de la régression
(Moyennes)
Source : Graphiques SPSS 17.0
Cette figure confirme l'hypothèse selon la quelle
notre corrélation est négative, donc la quantité de
haricot approvisionné à Goma est liée négativement
de l'évolution du prix. Si le prix augmente la quantité diminue
et si le prix diminue la quantité augmente
Tableau 09 : Analyse par le test
d'ANOVA
Ce tableau nous permet de faire la comparaison de plusieurs
moyennes, plus précisément en ce qui nous concerne ici, sont les
moyennes des variables : Quantité et Prix.
Descriptives
|
XPRI
|
|
N
|
Mean
|
Std. Deviation
|
Std. Error
|
95% Confidence Interval for Mean
|
Minimum
|
Maximum
|
|
Lower Bound
|
Upper Bound
|
1814984,00
|
1
|
43636,6700
|
.
|
.
|
.
|
.
|
43636,67
|
43636,67
|
2158686,67
|
1
|
50200,0000
|
.
|
.
|
.
|
.
|
50200,00
|
50200,00
|
317815,83
|
1
|
51000,0000
|
.
|
.
|
.
|
.
|
51000,00
|
51000,00
|
2372064,92
|
1
|
52805,8300
|
.
|
.
|
.
|
.
|
52805,83
|
52805,83
|
2979962,50
|
1
|
50541,0000
|
.
|
.
|
.
|
.
|
50541,00
|
50541,00
|
3701152,17
|
1
|
44508,3300
|
.
|
.
|
.
|
.
|
44508,33
|
44508,33
|
Total
|
6
|
48781,9717
|
3767,07348
|
1537,90131
|
44828,6705
|
52735,2728
|
43636,67
|
52805,83
|
Source : Nos calculs SPSS 17.0
Au seuil de 95 %, ces plusieurs moyennes dans ce tableau
ci haut, sont analysées pour savoir si elles sont constantes ou pas,
afin de savoir la fluctuation de minimum au maximum. Le résultat est que
toutes ces années passées les quantités et les prix de
haricot à Goma ne faisaient que baisés et montés, donc pas
de stabilité, ni de prix, ni de quantité durant toutes ces six
années passées (2008-2013).
Graphique fluctuations de moyennes de
variables : (Quantité par rapport au prix)
Ces graphiques démontrent à long terme les
fluctuations quantitatives du haricot par rapport à l'évolution
peu stable du prix de ce produit, à Goma durant les six années
d'étude dans son approvisionnement.
![](Approvisionnement-des-legumineuses-et-niveau-du-prix-a-Goma-cas-du-haricot-2008-2013--Goma-RDC10.png) ![](Approvisionnement-des-legumineuses-et-niveau-du-prix-a-Goma-cas-du-haricot-2008-2013--Goma-RDC11.png)
Source : Graphiques Excel
Le contant est réel, les quantités du
haricot approvisionnées, pour nourrir la ville Goma étaient
fluctuantes durant toutes les années, avec une évolution positive
jusqu'à 2010 et vers la fin de cette même année, c'est une
chute croissante enregistrée des quantités, voir de plus
1 500 000 sacs du haricot vers de moins de 500 000 sacs, c'est
qui est une marge importante. Ainsi l'hypothèse de fluctuation continue
semble correcte et confirmée dans ce travail.
Tableau 10 : Analyse de T de student
Coefficientsa
|
Model
|
Unstandardized Coefficients
|
Standardized Coefficients
|
t
|
Sig.
|
95,0% Confidence Interval for B
|
Correlations
|
B
|
Std. Error
|
Beta
|
Lower Bound
|
Upper Bound
|
Zero-order
|
Partial
|
Part
|
1
|
(Constant)
|
51013,810
|
3843,105
|
|
13,274
|
,000
|
40343,640
|
61683,981
|
|
|
|
YQTE
|
-,001
|
,002
|
-,306
|
-,642
|
,556
|
-,005
|
,003
|
-,306
|
-,306
|
-,306
|
Source : Nos calculs SPSS 17.0
Après avoir analysé les moyennes pour
détecter les ressemblances, qui n'existent pas. Le test de student se
justifie au seuil de signification ou de probabilité critique
qu'à notre variable indépendante `'Quantité (YQTE)'' est
égale à 0,556 au seuil de 95 % comme le montre le tableau
ci-haut. 0,556 est inferieur 2,446939(*) dans la table de distribution de T student, alors on
rejette l'hypothèse nulle Ho. Ca explique que dans nos tests il ya une
corrélation entre les deux variables, en d'autres termes la
quantité influence le prix positivement oui négativement, et
qu'il ya pas une différence entre la moyenne observée dans notre
échantillon et la normale (ou moyenne de grand N au niveau
général).
III.5. INTERPRETATION ECONOMIQUE DES
RESULTATS
Après le traitement et l'analyse des
données, l'estimation économique de notre modèle nous
montre que la corrélation existe réellement entre les
quantités et les prix de haricot à Goma durant les six
dernières années écoulées.
Cette corrélation est parfaite et négative
de r= - 0,30559485. Le même test s'est confirmé
aussi dans le test de Corrélation Pearson à -
0,306. Ce ci signifie que si la quantité augmente, le prix aussi
diminue proportionnellement à la variation de coefficient de
corrélation. Tout en se référant au tableau N° 06 et
la figure N° 08.
La droite de régression est linéaire et
négative. Elle va dans la logique de la loi de l'offre et de la demande.
Elle confirme cette relation négative entre quantité (variable
indépendante) et le prix (variable dépendante). Dans le
modèle Y= aX+b, la droite qui ajuste mieux les points b=My-aMx
conformément à la négativité de la
régression linéaire. Ainsi notre hypothèse au
départ de cette étude se confirme : L'impact de
quantité sur le prix de ce produit respecterait la loi de l'offre de la
demande, (quand la quantité diminue le prix à son tour augmente
et vice versa).
Le test de comparaison de plusieurs moyennes, voir
l'analyse des variances d'ANOVA a confirmé la fluctuation quantitative
continue de haricot approvisionné dans la ville de Goma dans le tableau
N° 09. A savoir au seuil de plus de 95 % les prix et quantités de
haricot fluctuent. La conséquence est aussi la confirmation de l'autre
seconde hypothèse qui affirme que l'évolution quantitative
d'approvisionnement du haricot serait fluctuante. Voir dans la mesure que les
quantités du haricot étaient fluctuantes durant tous les six ans
d'étude, avec une évolution positive jusqu'à 2010 et vers
la fin de cette même année, c'est une chute croissante
enregistrée, voir de plus 1 500 000 sacs du haricot vers de
moins de 500 000 sacs et vers 2012 la tendance augmentait positivement
encore.
Dont le test T Student, référence tableau
10, soutient aussi le rejet de l'hypothèse nulle, le test de student se
justifie au seuil de signification ou de probabilité critique
qu'à notre variable indépendante `'Quantité (YQTE)'' est
égale à 0,556 au seuil de 95 % comme démontré,
0,556 est inferieur 2,446940(*) dans la table de distribution, c-à-d nos
tests démontrent dans cette étude qu'il ya pas une
différence entre la moyenne observée dans notre
échantillon et la moyenne générale aussi que la
corrélation est excellente entre nos deux variables (quantité et
prix). Bref ce n'est pas un fait du hasard mais plutôt de la
rationalité économique, à chaque action il ya une
réaction positive ou négative.
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Nous voici à la fin de ce travail. Il nous parait
important de retracer les grandes lignes avant de conclure avec la
rédaction de ce travail scientifique, notamment qui a porté sur
« l'approvisionnement des légumineuses et niveau de prix
à Goma, cas du haricot 2008-2013 ». Cette étude a
permis de savoir l'évolution de la fluctuation des prix et
quantités de haricot approvisionné à Goma, aussi la
vérification empirique de la loi d'offre et de la demande grâce
à ce produit.
Le premier chapitre, portait sur la présentation du
haricot. Le second était consacré sur la
généralité des concepts clés de ce travail, et le
troisième portait un regard critique sur le phénomène
approvisionnement du haricot et le niveau de prix.
Nous nous sommes posé les questions de
savoir : Quel a été la variation des approvisionnements
durant toute la période en étude et l'impact des quantités
sur le prix de haricot à Goma.
En considération de ces questions, nous avons
émis les hypothèses selon les quelles, vue la paix
évasive dans les milieux ruraux environnant la ville de Goma,
l'évolution d'approvisionnent de haricot serait fluctuante et l'impact
des quantités sur le prix de ce produit respecterait la loi de l'offre
et de la demande.
Ainsi pour bien cerner le sujet de l'étude, nous
avons utilisé les techniques documentaires et d'interview non
structurée. Ensuite la méthode analytique de
statistique qui nous a facilité le traitement
et l'analyse des données.
Après analyse des données, nous avons
remarqué que nos deux hypothèses viennent d'être
affirmées, étant donné qu'il ya une corrélation
parfaite et négative entre quantité et prix du haricot durant ces
six années passées. Egalement aussi les quantités dans
l'offre du produit étaient toujours en fluctuation continue durant la
période d'étude.
Etant conscient des limites de ce travail, nous ne pouvons
pas prétendre avoir touché tous les aspects de ce grand
thème, d'où il nous semble rationnel de rester ouvert à
toute suggestion ou proposition pour améliorer la qualité de
notre travail de recherche.
PROPOSITION DES STRATEGIES POUR ASSURER LA SECURITE
ALIMENTAIRE A GOMA
Vue la consommation massive du haricot par les habitats de
Goma ; c'est le bon produit pour le gouvernement à promouvoir afin
de lutter contre la malnutrition. « C'est presque tenir le boeuf
par ses cornes ». Alors pour améliorer d'avantage la
situation et le quotidien de la population modeste au niveau
alimentaire :
· L'Etat doit:
- Sécuriser tous les endroits où ce produit
est cultivé
- Faire des subventions aux producteurs
- Améliorer la politique d'accession à la
terre et la sécurisation foncière
- Soutenir le prix au consommateur
- Construire les infrastructures de communication et de
conservation
- Réguler le prix des produits de première
nécessité
- Faciliter l'accès au crédit
agricole
- Former ou sensibiliser les agriculteurs
- Protéger les consommateurs
- Promouvoir la recherche, etc.
· Les producteurs :
- D'améliorer les techniques de culture
- De promouvoir les coopératives et
associations agricoles
- D'utiliser les semences améliorées
et les engrais naturels
- Pratiquer une agriculture extensive et
écologique
- Initiation au nouveau mode de production
automatisée et mécanisé
- Etc.
Ainsi nous espérons, de la part de l'Etat congolais
et des producteurs paysans d'appliquer ces recommandations ; c'est la voie
efficace pour assurer à tous un minimum à manger, ainsi on pourra
lutter efficacement conte l'insécurité alimentaire en
diversifiant la production agricole dans toutes les zones agricoles de la
province du Nord-Kivu particulièrement autour de Goma, dont les paysans
eux aussi aurons leur compte en réduction de la pauvreté
vécue quotidiennement dans les milieux ruraux dans notre pays, la
République démocratique du Congo.
BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGES
2. Archives de la Mairie de la ville de Goma.
3. BAUDHUIN. F, principe d'économie
contemporaine, Ed. Gérard Verviers, Belgique;1966
4. CORINE PASCO et JEAN LUC CHARRON; Économie
générale, éd. Nathan, 1996
5. CLAUDE CHAUX et Claude Foury, Productions
légumières, tome 3 : légumineuses potagères et
légumes fruits, Lavoisier Tec&Doc
6. Dictionnaire Larousse de poche, 2005
7. ELIE COHEN, Dictionnaire de gestion, éd.; la
découverte, 9bis, Paris, 1997
8. FERNAND LEQUENNE, Mon ami le jardin, Julliard, 1962, Le
mangetout et le flageolet, culture pour la transformation, Jean Le
Bohec, coord., CTIFL, 1980
9. JACQUES GOUVERNEUR, les fondements l'économie
capitalistes, 3ème éd. Dernière
éd.2005
10. Jean-Yves Naudet, Économie
politique, Aix-en-Provence, Librairie de l'Université
d'Aix-en-Provence,ý 2009, 6e éd
11. Grand Larousse en 5 vol, tome 3 ; Paris codex
1987
12. Les facteurs du milieu, notamment la
température, et le port du haricot, Phaseolus vulgaris L.,
E. DAGBA, Rev Cyto. Bio. végét. -Bot., 1988La culture des
haricots et des pois, Jean-Marie Polèse, Artémis
13. Le mangetout et le flageolet, culture pour la
transformation, Jean Le Bohec, coord., CTIFL, 1980.
14. MOULIN LEN.S, panorama de l'histoire
contemporaine, commission escopole 1983, Page 12
15. Production des haricots secs,
ministère de l'Agriculture d'Afrique du Sud
16. Rapport d'autoformation de chambre de commerce et
d'industrie de Paris, Comprendre le monde d'entreprise: notion
d'approvisionnement, 2005 P
17. ROBERT SHAKEN : Analyse économique des
projets agricoles, édition economica
18. Rapport annuel de la marie de Goma, 2003
19. SILEM et J.M. ALBERTIN Lexique
d'économie, 7ème édition DALLOZ, Paris,
2002
20. Glossaire de la gestion intégrée des
éléments nutritifs, FAO. Archives web,
www.fao.org
21. VERHULST. PA. Organisation et document de commerce
intérieur; éd. CRP, Kinshasa, 1985
A. MEMOIRES, TFC ET AUTRES DOCUMENTS
1) BINYANGI PATAULE ALPHONSE : Approvisionnement de
céréales et le niveau de prix, cas de maïs à
Goma, 2008-2009. TFC inédit, 2008-2009 UNIGOM.
2) Bureau urbain de l'économie nationale et
commerce : Rapport d'activité économique de la ville de
Goma 2011
3) MUHINDO BAHATI, « Analyse des facteurs
déterminants les prix dans le secteur informel », Goma,
TFC, CUEG, 2003.
4) USSENI AWAZI, « Facteurs de variation et de
fixation de prix de l'habilement masculin et féminin »,
Goma, TFC, CUEG, 2004
B. COURS
1) BENE KABALA LUTHIA DENIS P.O, la statistique
descriptive, cours inédit UNIGOM G1 2008-2009
2) CHARLES OLENGA. Cours de Documentation
commerciale, G1 ECO, UNIGOM, 2007-2008, Cours inédit
3) Déo BENGEYA : Technique des
opérations commerciales, G1 ECO, UNIGOM 2005-2006, cours
inédit
4) Professeur MWANASAKA : Cours comptabilité
agricole, 2013 cours inédit L1
5) POLO FUETA Espérant CT : statistique
mathématique et différentielle, cours inédit UNIGOM
G2 2011-2012
6) TOGOGO. H, Cours, Gestion marketing, G3
économie, UNIGOM, 2010
C. WEBIOGRAPHIE
1) Production mondiale de haricots, Faostat et
www.wikipédia.org,
et
www.fao.org
2)
www.wikipedia.org et FAO Statistique,
www.fao.org
3)
www.wikipedia.org/ville-goma : cordonnées GPS de la
ville de Goma
4)
www.wikipedia.org
5) www.google.cd
Table des matières
Epigraphe
II
DEDICACE
III
REMERCIEMENTS
IV
I. SIGLES ET ABREVIATIONS
V
0. INTRODUCTION
1
O.1 ETAT DE LA QUESTION
1
0.2. PROBLEMATIQUE
1
0.3. HYPOTHESES
2
0.4. OBJECTIFS
3
0.5. INTERET DU SUJET
3
0.6. APPROCHE METHODOLOGIQUE
3
A. Technique et méthode
utilisée
3
0.7. Délimitation du sujet
4
C. Subdivision du travail
4
CHAPITRE I. PRESENTATION DU PRODUIT
5
II.0 LE HARICOT
5
CHAPITRE II. GENERALITES SUR
L'APPROVISIONNEMENT, LE COMMERCE, LE PRIX ET LA PRESENTATION DU MILIEU
12
II.0.NOTION SUR L'APPROVISIONNEMENT
12
1o) Définition.
12
2o Les objectifs de
l'approvisionnement
12
L'approvisionnement a deux grands objectifs
:
12
3o) L'achat.
13
4o) La gestion des stocks.
13
II.I. NOTIONS SUR LE COMMERCE
14
1) Origine et évolution
du commerce
14
2) La division du
commerce
15
3) Fonction du
commerce
17
4) Rôle du
commerce
18
II.2. NOTION SUR LE PRIX
18
1) Sortes des prix
19
2) Mécanismes sur la
fixation du prix d'un bien
20
3) La politique de formation
des prix
21
4) Le rôle de l'Etat dans
la fixation des prix
22
II.3.0 MONOGRAPHIE DE LA VILLE DE GOMA
24
1) APERCU HISTORIQUE
24
2) SITUATION
GEOGRAPHIQUE
26
1. Localisation :
26
3) ASPECT ECONOMIQUE
26
1o) Agriculture
26
2o) Elevage
26
3o) Pêche
27
4o) Chasse
27
5o) Commerce et Industrie
27
III.0. PROCEDURE D'ECHANTILLONNAGE
28
- PRELIMINAIRE
28
III.1. METHODOLOGIES
28
III.2. PRESENTATION DES DONNEES
29
III.3. ANALYSES DES DONNES
40
CONCLUSION ET
SUGGESTIONS ..............................................................48
PROPOSITION DES STRATEGIES POUR ASSURER LA
SECURITEALIMENTAIRE A
GOMA..................................................................................................49
BIBLIOGRAPHIE.......................................................................................50
ANNEXES................................................................................................54
![](Approvisionnement-des-legumineuses-et-niveau-du-prix-a-Goma-cas-du-haricot-2008-2013--Goma-RDC12.png)
![](Approvisionnement-des-legumineuses-et-niveau-du-prix-a-Goma-cas-du-haricot-2008-2013--Goma-RDC13.png)
![](Approvisionnement-des-legumineuses-et-niveau-du-prix-a-Goma-cas-du-haricot-2008-2013--Goma-RDC14.png)
![](Approvisionnement-des-legumineuses-et-niveau-du-prix-a-Goma-cas-du-haricot-2008-2013--Goma-RDC15.png)
![](Approvisionnement-des-legumineuses-et-niveau-du-prix-a-Goma-cas-du-haricot-2008-2013--Goma-RDC16.png)
![](Approvisionnement-des-legumineuses-et-niveau-du-prix-a-Goma-cas-du-haricot-2008-2013--Goma-RDC17.png)
![](Approvisionnement-des-legumineuses-et-niveau-du-prix-a-Goma-cas-du-haricot-2008-2013--Goma-RDC18.png)
![](Approvisionnement-des-legumineuses-et-niveau-du-prix-a-Goma-cas-du-haricot-2008-2013--Goma-RDC19.png)
![](Approvisionnement-des-legumineuses-et-niveau-du-prix-a-Goma-cas-du-haricot-2008-2013--Goma-RDC20.png)
* 1 BINYANGI
PATAULE Alphonse : Approvisionnement de céréales et le
niveau de prix, cas de maïs à Goma, 2008-2009. TFC
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de la production végétale. Edition PUF Paris, 1998
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l'Agriculture et Ademe, Interactions entre agriculture et
environnement ; Quels outils de diagnostic ? ;
Rapport :actes du colloque du 2 avril 1997, Paris
* 6 E. DAGBA.
Les facteurs du milieu, notamment la température, et le port du
haricot, Phaseolus vulgaris. Cyto. Bio. végét. -Bot., 1988,
11,85-112
* 7Jean-Marie
Polèse, La culture des haricots et des pois. Op-cit.
* 8 Claude Chaux et
Claude Foury, Productions légumières, tome 3 :
légumineuses potagères et légumes fruits. Edition
Lavoisier 1988
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Glossaire de la gestion intégrée des éléments
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www.fao.org
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Bohec. Le mangetout et le flageolet, culture pour la transformation.
Edition CTIFL 1980
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Production des haricots secs, Rapport web 2009
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Bohec. Le mangetout et le flageolet, culture pour la transformation,
Op-cit
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www.wikipédia.org,
et
www.fao.org
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et FAO Statistique,
www.fao.org
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commerce et d'industrie de Paris. Rapport d'autoformation : Comprendre
le monde d'entreprise, notion d'approvisionnement, 2005 P 1à
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Larousse en 5 vol, tome 3 ; Paris codex 06.1987 P.30.
* 18 CHARLES
OLENGA. Cours de documentation commerciale, G1 ECO, UNIGOM,
2007-2008, Cours inédit
* 19 Charles
OLENGA, op cit, 2006-2007
* 20 Déo
BENGEYA : Technique des opérations commerciales, G1 ECO,
UNIGOM 2005-2006, cours inédit
* 21 PA .VERHULST.
Organisation et document de commerce intérieur; éd. CRP,
Kinshasa, 1985,P .10,11
* 22 SILEM et J.M.
ALBERTIN. Lexique d'économie, 7ème
édition DALLOZ, Paris, 2002,P 530
* 23Dictionnaire
La rousse de poche, 2005, P544
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Principe d'économie contemporaine, Ed. Gérard Verviers,
Belgique;1966, P.13
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dans le secteur informel », Goma, TFC, CUEG, 2003.
* 26 ELIE COHEN.
Dictionnaire de gestion, éd.; la découverte, 9bis,
Paris, 1997;P.266-267
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J.M ALBERTIN ; Op.cit, 7ème éd. Dalloz, 2002, P15
* 28 JACQUES
GOUVERNEUR. Les fondements l'économie capitalistes
3ème éd. Dernière éd.2005.P.332
* 29 USSENI AWAZI,
« Facteurs de variation et de fixation de prix de l'habilement
masculin et féminin », Goma, TFC, CUEG, 2004,
P.7.
* 30 CORINE PASCO
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