3.2.16. Phase logique
Le modèle logique de données est un
système de gestion dans sa dernière forme normale. Cependant, le
modèle logique de données s'obtient à partir du
modèle conceptuel de données ou du modèle organisationnel
de données, il faut aussi noter que ce modèle a pour but la
description de données en fonction du SGBD choisi. Dans notre travail
nous avons choisi le système de gestion de base de données
relationnel où les données sont décrites sous forme des
tables. Pour cela, nous partons du Modèle Conceptuel des Données
et nous lui enlevons les relations, mais pas n'importe comment, il faut en
effet respecter certaines règles :
a) Cas (0, n), (1,1) ou (1, n),
(0,1)
On commence par supprimer les associations. Cela se
réalise de façon tout à fait mécanique.
L'entité ayant la cardinalité de type 1,1 ou 0,1 absorbe
l'identifiant de l'entité la plus forte (0, n ou 1, n). Cet identifiant
est alors appelé la clé
étrangère
b) Cas (0, n), (0, n) ou (1, n), (1,
1)
Dans le cas où la cardinalité maximale est
n de chaque côté de la relation,
celle-ci se transforme en entité et absorbe les identifiants de chaque
entité reliée. Les identifiants absorbés forment la
nouvelle clé de l'entité. Cette nouvelle clé est donc
formée par la concaténation des clés
étrangères des entités reliées.
3.2.16.1. Les
données
Le modèle logique de données est la traduction
du modèle organisationnel en termes de contraintes (obligations)
informatiques ou du SGBD.
3.2.16.2. Passage du
modèle organisationnel de données au modèle logique de
données
Tous les objets du modèle organisationnel de
données deviennent des tables dans le modèle logique de
données relationnel, les propriétés des objets du
modèle conceptuel de données deviennent des attributs dans le
modèle logique de données relationnel, les identifiants des
objets du modèle conceptuel de données deviennent des clés
primaires ou secondaires dans le modèle logique de données
relationnel. En d'autres termes, pour ce qui est de relations binaire aux
cardinalités (x, n) - (x, n) où x = 0 ou x = 1, il y aura
toujours création d'une table supplémentaire ayant comme
clé primaire une clé composée des identifiants des deux
entités.
3.2.16.3. Représentation
du Modèle logique de données relationnel.
Il faut noter qu'on représente le modèle logique
de données relationnel de deux manières à savoir : en
intention, soit en extension. Nous allons nous fier seulement ici à la
représentation en intention limitée.
1. T_ADMINISTRATEURS (Id(10), Nom(30),
Postnom(30), Login(20), Pw(20), Mail(30)).
2. T_GDECLARATIONS (Id gestd(3),
Nom(30), Postnom(30), Sexe(8), Login(20), Pw(20), Adresse(50),
Telephone(15))
3. T_GCONTRIBUABLES (Id(3), Nom(30),
Postnom(30), Sexe(8), Login(20), Pw(20), Adresse(100), Telephone(15)).
4. T_GRECETTES (Id(3), Nom(50),
Postnom(50), Sexe(8), Login(20), Pw(20), Adresse(100), Telephone(15)).
5. T_DECLARATIONS (Numdecl(5), Datedecl(10),
Numdepot(10), Montdecl(20), #Id_Contribuable(3))
6. T_CONTRIBUABLES (Id(3), Nom(50),
Postnom(50), RaisonSociale(15), Nationalite(15), Numimp(10), Idnat(30),
Telephone(15), Formejur(20)).
7. T_NOTES_PERCEPTION (Numnp(5),
Numcontr(15), Date(10), #Id_GRecettes(3), #Codebanque(3))
8. T_BANQUES (Codebanque(5),
Datepay(10)).
9. T_ACTIVITES (Codeactiv(5),
Libactiv(15)).
10.
T_AJOUT(#Id_Utilisateur(3),#Id_GDeclaration(3),#Id_GContribuable(3),
#Id_GRecette(3), Dateajout(10))
11. T_ENREGISTREMENT 1 (#Id_GDeclaration(3),
#Numdecl(3), Dateenreg(10))
12. T_ENREGISTREMENT(#Id_GContribuable(3),#Id_Contribuable(3),
Dateenreg(10))
13. T_APPARTENANCE (#Id_Contribuable(5),
#Codeactiv(3), Libelle(10), Type(20)).
Le formalisme adopté par la méthode de
conception MERISE pour réaliser cette description, est basé sur
les concepts : entité - association. Et ici, nous
rappelons qu'une entité est une représentation d'un ensemble
d'objets réels ou abstraits qui ont des caractéristiques communes
tandis que le concept d'association permet de représenter le lien
existant entre deux ou plusieurs entités. Elle est
généralement nommée à l'aide d'un verbe d'action.
D'où :
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