B.P/P.O BOX: 46 Maroua
Tel: 22620890 / 22292852
Email : institutsupsahel.uma@gmail.com
RAPPORT DE STAGE
GESTION DES DECHETS MENAGERS SOLIDES DANS LA VILLE DE MONATELE
Rédigé en vue de l'obtention du
diplôme d'ingénieur des travaux en Sciences
Environnementales
Spécialité : Education
Environnementale
Présenté par :
MESSI BEDZIGUI GAETAN ARCHANGE
Matricule : 12X055S
Sous la direction de :
Encadreur professionnel
M. Vincent de Paul NOAH BIDJANGA
Chef service hygiène et salubrité de la Commune
de Monatélé
Encadreur académique
M. Ghislain MOUTHE
Enseignant à l'ISS
Année académique
2014-2015
DEDICACE
A mes parents Yvette OKALA, Célestin BEDZIGUI
et Nicole BIKOUN.
REMERCIEMENTS
Ce travail n'a été possible que par l'apport de
plusieurs personnes. C'est l'occasion pour nous de leurs témoigner de
notre gratitude. Nos remerciements à :
v M. MOUTHE Ghislain, notre encadreur académique, pour
sa disponibilité, ses conseils, sa rigueur et ses efforts pour la
réalisation de ce rapport ;
v M. BIALO Etienne, M. NOAH BIDJANGA Vincent de Paul, nos
encadreurs au niveau de la structure pour leur expertise et les
conseils ;
v Le Directeur de l'Institut Supérieur du Sahel pour la
formation de qualité reçue ;
v Le chef de département des sciences environnementales
et tous les enseignants du département pour les enseignements
reçus ;
v Le personnel de la Commune de Monatélé en
générale, et particulièrement M. MMAMBA Sylvain, M.
NKOA, M. MBASSI Patrick pour leurs conseils et notre facile insertion à
la Commune de Monatélé ;
v M. André TSALA MESSI, Maire de la Commune de
Monatélé, pour son accord de stage et son accueil ;
v Toute notre famille pour le soutien moral et
financier ;
v Les étudiants de la filière Sciences
environnementales pour l'aide. Il s'agit particulièrement de :
YAHYA BOUBA, ZAMBO BELINGA, MEVOA Axel, FEUJIO Rostand ; MBOGNING Eric
etc. ;
v Les populations de la ville de Monatélé pour
leur coopération ;
v Mme NDO Agnès pour l'apport financier et le
soutien moral;
v M. ETOUNDI Pierre Modeste, pour son soutien et son
aide ;
v Mlle ABODA Lucie pour le soutien, l'aide financière
et son affection ;
v Le groupe spirituel la couronne d'épine en
général et en particulier M. MODASSE Pascal et Mme SABIKETI
BIKOUN Nicole pour le soutien spirituel ;
v Mes frères et soeurs Nytouche, Célestine,
Carine, Célestin, Melwine et Yvette BEDZIGUI, ONDOBO, Pacôme pour
le soutien moral et l'affection.
A tous ceux et celles qui ont contribués d'une
quelconque manière à la réalisation de ce travail et dont
les noms ne figurent pas dans cette liste, veuillez croire à
l'expression de toute ma profonde gratitude.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
III
REMERCIEMENTS
II
TABLE DES MATIERES
III
LISTES DES FIGURES
V
LISTE DES TABLEAUX
VI
RESUME
IX
ABSTRACT
X
INTRODUCTION
1
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA
STRUCTURE D'ACCUEIL
2
I-1- HISTORIQUE ET LOCALISATION
2
I-1-1- HISTORIQUE DE LA COMMUNE DE
MONATÉLÉ
2
I-1-2- LOCALISATION
2
I-2- PRESENTATION DU MILIEU PHYSIQUE ET
HUMAIN
3
I-2-1- PRÉSENTATION DU MILIEU
PHYSIQUE
3
I-2-1-1- Le climat
3
I-2-1-2- Les sols
4
I-2-1-3- Hydrographie, Flore et Faune
4
I-3- PRESENTATION DE L'ADMINISTRATION ET
DEROULEMENT DU STAGE
4
I-3-1- L'ADMINISTRATION
4
I-3-2- DÉROULEMENT DU STAGE
6
I-3-2-1- Les services
d'accueil
6
I-3-2-2- Les activités menées
6
I-3-3- CONTRAINTES
6
CHAPITRE II : REVUE DE LA
LITTERATURE
8
II-1- DEFINITIONS DES CONCEPTS
8
II-2- TYPOLOGIE, CLASSIFICATION, TRAITEMENT
ET VALORISATION DES DECHETS
9
II-2-1- TYPOLOGIE ET CLASSIFICATION DES
DÉCHETS
9
II-2-2- LES FILIERES DE TRAITEMENTS ET DE
VALORISATION DES DECHETS
10
III- CADRE JURIDIQUE SUR LA GESTION DES
DECHETS AU CAMEROUN
11
CHAPITRE III : METHODOLOGIE
13
III-1- DESCRIPTION DE LA METHODE
13
III-1-1- LA PRÉ-ENQUÊTE
13
III-1-2- L'ENQUÊTE PROPREMENT
DITE
13
III-1-3- LA POPULATION CIBLE ET
ÉCHANTILLONNAGE
13
III-1-4- LA COLLECTE DES DONNÉES
14
III-1-4-1-Le questionnaire et son
contenu :
14
III-1-4-2- La grille et son contenu
14
III-1-5- L'OBSERVATION DIRECTE
14
III-2- METHODE STATISTIQUE
15
CHAPITRE IV : RESULTATS ET
DISCUSSION
16
IV-1-FRÉQUENCE DES POPULATIONS AYANT
DES CONNAISSANCES SUR LA GDMS
16
IV-1-1- ÉVALUATION DE LA
CONNAISSANCE DE LA NOTION DE DÉCHET
16
IV-1-2- LA SENSIBILISATION EN CE QUI
CONCERNE LA GESTION DES DÉCHETS
17
IV-2- PROBLÈMES POSÉS PAR LES
DÉCHETS DANS LA VILLE DE MONATÉLÉ
18
IV-3- LES CATÉGORIES DE
DÉCHETS SOLIDES PRODUITES DANS LA VILLE DE MONATÉLÉ
19
IV-4- ÉVALUATION DU SYSTÈME
DE GESTION MIS EN PLACE À LA C.M
20
IV-4-1-FRÉQUENCE DE
COLLECTE :
20
IV-4-2- LIEUX DE DÉVERSEMENT DES
ORDURES :
21
IV-5- LOCALISATION DU PROBLÈME DANS
LE SYSTÈME DE GESTION
22
CONCLUSION
24
ANNEXES
27
LISTES
DES FIGURES
Figure 1 : Carte de
localisation de la ville de Monatélé.
3
Figure 2 :
Organigramme de la Commune de Monatélé
5
Figure 3 :
Représentation faite du mot déchet par les populations
locales
17
Figure 4 : Existence
d'une formation sur la gestion des déchets
17
Figure 5 : estimation
faite par les populations du déchet comme problème
18
Figure 6 :
Catégories de déchets produites dans la ville de
Monatélé
20
Figure 7 :
Déversement des ordures au bord de la route(a), au carrefour obeng
près des maisons (b).
21
Figure 8 :
Récapitulatif de la grille de gestion des déchets
22
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Chronogramme des
activités.
3
Tableau 2: Filières de traitements
des déchets
10
Tableau 3 : Définition de la
notion de déchet
16
Tableau 4 : Principaux
problèmes posés par les déchets dans la C.M
19
Tableau 5 : Lieux de
déversement des ordures ménagères par les populations
locales. ..
21
LISTE DES ABBREVIATIONS
DMS :
Déchets ménagers solides
CM : Commune de
Monatélé
MINEPDED : Ministère de
l'Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement
Durable ;
DDMINEPDED : Délégation
Départementale du Ministère de l'Environnement, de la Protection
de la Nature et du Développement Durable de la
Lékié ;
GDMS : Gestion des déchets
ménagers solides.
ISS: Institut supérieur du sahel;
STADU : Service Technique de
l'Aménagement et du Développement Urbain ;
SHS : Service Hygiène et
Salubrité.
RESUME
Dans le cadre de notre formation, il a
été nécessaire pour nous d'effectuer des stages
académiques. Ces derniers nous permettent de concilier la
théorie à la pratique et de se familiariser avec le monde
professionnel. C'est dans ce sillage que nous avons effectué notre
stage de fin d'études à la Commune de Monatélé. Le
problème environnemental le plus perceptible dans cette localité
reste celui de la gestion des déchets ménagers solides. Le
présent rapport s'inscrit dans l'optique de contribuer à la
réflexion pour une meilleure stratégie de gestion des
déchets dans cette ville de Monatélé. Il ressort
globalement de notre analyse que le système de gestion mis en place dans
la ville de Monatélé est moins performant mais peut
également être amélioré si le volet de la
valorisation est pris en considération.
Mots clés : Déchets
ménagers solides, gestion des déchets.
ABSTRACT
As
part of our training, it is necessary for us to conduct academic courses. These
allow us to combine theory with practice and become familiar with the
professional world. It is in this sense that we conducted our final internship
studies at the Municipality of Monatélé. The most visible
environmental problem in that area remains that of waste management. This
report enter in the context of contributing to reflection for better waste
management strategy in this city of Monatélé in order to achieve
a significant reduction in waste and improving yields in agriculture. It
generally follows from our analysis that the management system set up in the
city of Monatélé is less efficient but can also be improved if
the part of the valuation is considered.
Keywords: solid household waste, waste
management.
INTRODUCTION
La gestion de l'environnement et surtout la gestion des
déchets constitue une préoccupation capitale pour les villes du
monde en générale, et celles des pays du tiers monde en
particulier. Au Cameroun, la concentration croissante et très rapide de
la population dans les agglomérations urbaines entraîne une
pullulation excessive des déchets. Plus les populations sont nombreuses,
plus ils produisent et plus ils génèrent des déchets.
Ainsi, une question se pose avec acuité : Que faire face à
cette augmentation de déchets dans nos villes ? Le Cameroun
à travers le MINEPDED, essaie tant bien que mal, à
atténuer ce problème à travers la promulgation des lois et
des décrets comme le décret N° 2012/2809/PM du 29
septembre 2012 fixant les conditions de tri, de stockage, de transport, de
récupération, de recyclage, de traitement et
d'élimination finale des déchets. Nonobstant ces efforts
méritoires mis en oeuvres par les autorités étatiques, les
déchets demeurent. La ville de Monatélé, chef lieux du
département de la Lékié au Cameroun, n'échappe
malheureusement pas à cette triste réalité. C'est
d'ailleurs le problème environnemental le plus perceptible que font face
les populations et les dirigeants municipaux de la localité. Et, en ce
qui concerne la GDMS, on aboutit à un lourd constat : 90% des rues
de Monatélé sont des véritables décharges à
ciel ouvert ; 6 petits bacs à ordures pour une population de
près de 10000 habitants au centre ville, le déversement des
ordures dans des cours d'eaux par les populations locales, le manque d'une
décharge pour déchets, le déversement des ordures
prêt des centres de formations à l'instar de l'ENIEG etc. Face
à ce devenir environnemental apocalyptique de la ville de
Monatélé, il nous semble impérieux de mener une
réflexion sur la question de la GDMS dans ladite ville.
Aussi, pour mieux constituer l'ossature de notre travail, il nous
échoit de nous fixer un certain nombre d'objectifs. Il sera question
pour nous de manière générale, de contribuer à la
réflexion pour une meilleure stratégie de GDMS dans la ville de
Monatélé, toutes choses qui doivent aboutir à la
réduction significative des déchets ;
De manière spécifique, il s'agira :
d'évaluer la performance du système de GDMS dans la ville de
Monatélé ; assurer l'information du public, sur les effets
pour l'environnement et la santé publique, des déchets ainsi que
les mesures destinées à compenser les effets
préjudiciables. La réalisation des objectifs suscités
passera à priori par la présentation de la structure d'accueil,
en sus nous présenterons la méthodologie adoptée pour
notre travail et enfin nous analyserons les résultats obtenus et
proposer des solutions à même d'atténuer les effets
négatifs des déchets dans la ville de Monatélé.
CHAPITRE I :
PRESENTATION DE LA STRUCTURE D'ACCUEIL
I-1- HISTORIQUE ET
LOCALISATION
I-1-1- Historique de la commune
de Monatélé
L'Arrondissement de Monatélé est le chef lieu du
Département de la Lékié dans la Région du Centre au
Cameroun. Cette ville a été créée le 20 Juin 1964
la même année que le Département dont elle est le
chef-lieu. « Monatélé », ville où nous
avons effectués notre stage, tient son nom d'une petite colline se
trouvant dans la localité. Cette dernière était
très glissante. Par conséquent, beaucoup de personnes y
laissaient soit des dents soit revenaient avec des jambes défaites.
Elle prît une grande renommée car tout le monde en parlait dans la
contrée. Il était d'ailleurs demandé à quiconque
convoitait une fille de la localité d'aller chercher de l'eau et
défier cette petite colline pour prouver sa bravoure. Dans la langue
Eton, peuple majoritaire de la ville, constitué à plus de 90%,
« petite glissante » se dit : « Mon a
tel ». C'est de ce mot qu'est né le nom
« Monatélé ». La ville de
Monatélé appartient à la formation dite du
« plateau Sud Camerounais » et compte une superficie de
375,5Km2. Elle compte 73 villages administrés par des chefs
de 3e degré. La commune de Monatélé est l'une
des Communes nées de la volonté du Cameroun indépendant.
La Commune aura à sa tête comme Administrateur Communal : M.
MBASSI Prosper de 1964 à 1982 ; M. DJEUMO Fidèle Modeste de
1982 à 1984 ; M. OLEME LEVODO Argruis de 1984 à 1987. Au
cours de ce mandat, M. NOA NKE a assuré l'intérim de 1984
à 1985 ; M. ONGO Simplice de 1987 à 1991 ; M. MBASSI
Prosper de 1991 au 16/02/1996 ; depuis le 16/02/1996, la Commune est
dirigée par le Maire André TSALA MESSI.
I-1-2- Localisation
La ville de Monatélé se localise dans le
Département de la Lékié, Région du Centre au
Cameroun. Elle se situe entre le 4°10'-4°15' de Latitude Nord et le
11°45'-11°65'de Longitude Est. Elle se limite au Nord par
l'Arrondissement d'Ebebda, au Nord-est par celui de Sa'a, à l'Est par
Obala, au Sud-ouest par Evodoula et le Département du
Nyong-Ekéllé, à l'Ouest par le fleuve Sanaga, comme
l'indique la carte ci-dessous :
Figure 1 :
Carte de localisation de la ville de Monatélé.
I-2- PRESENTATION DU MILIEU
PHYSIQUE ET HUMAIN
I-2-1-
PRÉSENTATION DU MILIEU PHYSIQUE
I-2-1-1- Le climat
Le climat de la ville de Monatélé appartient
à la zone équatoriale humide. Les températures oscillent
entre 22° et 32°C. La pluviométrie est comprise entre 1300 et
1500mm/ an. On note l'existence de quatre saisons de durées
inégalement reparties. Deux saisons pluvieuses et deux saisons
sèches ayant chacune une petite et une grande saison.
I-2-1-2- Les sols
Dans la localité de Monatélé, on
rencontre principalement deux types de sols à savoir les sols
ferralitiques et les sols hydromorphes. Généralement, les sols
ferralitiques sont caractérisés par une texture sablo-argileuse
et par une coloration jaune ou jaune claire. Ces sols sont reconnus très
fertiles sous le couvert forestier mais cette fertilité est assez
précaire. Les sols hydro morphes eux, se rencontrent dans les zones
marécageuses et aux abords des cours d'eaux. Leur exploitation est assez
difficile en saison pluvieuse à cause de leur engorgement. Par contre,
en saison sèche, leur exploitation est moins contraignante à la
faveur de la baisse de la nappe phréatique.
I-2-1-3- Hydrographie, Flore
et Faune
Le régime hydrographique est dense et permanent. Les
principaux cours d'eau appartiennent au bassin de la Sanaga. Ces cours d'eau
sont : la Lékié, la Ngobo, Mgbaba avec d'autres plus
petits comme Nyarmang, Mekolo, Ndoup, Doua...
La végétation de la ville de
Monatélé est le reflet du Climat. Elle est
caractérisée par des savanes péri forestières qui
s'étalent en strates végétales. Mais il est important de
signaler la disparition du couvert végétal de la ville de
Monatélé par la surexploitation des terres cultivables et la
déforestation. Cette situation entraîne malheureusement la
délocalisation des populations autochtones vers le Mbam et Kim à
la recherche de nouvelles terres fertiles. C'est la raison pour laquelle la
ville de Monatélé tend plus vers une ville fantôme car au
paravent elle était une zone de forte attraction à la faveur de
son potentiel agricole.
La faune est riche et variée dans la localité.
Les espèces caractéristiques rencontrées principalement
dans les forêts sont : Ecureuil à pattes rouges
(Funisciunuspyrrhopus).
I-3- PRESENTATION DE
L'ADMINISTRATION ET DEROULEMENT DU STAGE
I-3-1-
L'ADMINISTRATION
Depuis le 16 février 1996, la commune de
Monatélé est dirigée par le Maire André TSALA
MESSI, premier dirigeant en tant que Maire de la dite Commune. Ce dernier est
accompagné dans sa mission par deux Maires Adjoints. Une équipe
de 22 conseillers accompagne les Maires et se chargent tous de mener à
bien les différentes missions fixées par la commune de
Monatélé. Elle compte 73 villages administrés par des
chefs de 3e degré subdivisés en cinq groupements.
L'Organigramme de la Commune de Monatélé se présente de la
manière suivante :
MAIRE
Adjoints
Secrétariat particulier
Communication, coopération, partenariat
local
Police municipale
Secrétaire générale
Recette municipale
Comptabilité matières
Cellule informatique
Bureau d'ordre et du courrier
Service technique de l'aménagement et du
développement urbain
Service hygiène, salubrité et
environnement
Unités ressources humaines :
Section du personnel
Section formation professionnelle
Unité état-civil et démographie
Section état-civil
Section affaires démographiques
Unité contentieux et assurances
Section contentieux et assurances
Section affaires réglementaires et marchés
publics
Unité documentation et archives
Unité budget et affaires
financières
Section recette, assiette fiscale
Section suivi des dépenses
Unité approvisionnement et moyens
généraux
Section achat
Section gestion des équipements
Section maintenance et gardiennage des bâtiments
Unité promotion économique
Section appui microprojets
Section planification
Section promotion production et tourisme
Unité urbanisme et construction
Section construction, permis
Section affaires foncières, cadastre
Unité voirie et réseaux
Section voirie et assainissement
Section réseaux (eau, électricité,
téléphone)
Unité maintenance et entretien
patrimoine
Section équipements communaux
Section espaces verts
Section entretien bâtiment et infrastructures
Unité hygiène et
salubrité
Section étude et programmation
Section enlèvement des déchets et vidange
Unité protection civile et
environnement
Section protection civile
Section environnement et ressources naturelles
Unité éducation, culture et promotion
des langues nationales
Unité santé et action sociale
Unité animation, jeunesse, sports et
loisirs
Figure 2 :
Organigramme de la Commune de Monatélé, Source :
Commune de Monatélé
I-3-2- DÉROULEMENT
DU STAGE
Comme suscité, nous avons effectué notre stage
dans l'Arrondissement de Monatélé, chef lieu du
Département de la Lékié dans la Région du centre au
Cameroun.
I-3-2-1- Les services
d'accueil
Pendant la période de stage, nous avons
séjournés dans les locaux de la Mairie et avons aussi en plus
été affecté à la DDEPDED. Le stage s'est
déroulé du 24 Juin au 07 Septembre 2015. Les horaires de travail
étaient de 8 heures par jours avec une pause de 30 minutes de 13 heures
à 13h 30 minutes. Au cours de cette période, notre travail s'est
focalisé sur la GDMS dans la ville de Monatélé. Durant
notre séjour, nous avons eu droit à trois lieux de travail
à savoir :
v Le Service Technique de l'Aménagement et du
Développement Urbain (STADU) ; nous avons occupé les locaux
de ce service pendant la période allant du 02 au 24 Juillet
2015 ;
v Le Service d'Hygiène et Salubrité (SHS), de la
période allant du 27 Juillet au 24 Août 2015 ;
v La Délégation Départementale de
l'Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement
Durable (DDMINEPDED) pendant l'intervalle allant du 25 Août au 07
Septembre 2015.
I-3-2-2- Les activités
menées
Au cours de notre passage à la C.M, nous avons eu droit
à de nombreuses activités. Les principales activités
menées peuvent être regroupés dans le tableau
suivant :
Tableau 1 :
Chronogramme des activités.
Services occupés
Activités principales menées
|
STADU du 02 au 24 Juillet 2015.
|
SHS du 27 Juillet au 24 Août 2015
|
DDMINEPDED du 25 Août au 07 Septembre 2015
|
Visite des sites de déversement des ordures
ménagères
|
///
|
///
|
|
Visite du dépotoir du Quartier allogène I
|
///
|
///
|
|
Elaboration du puits pour mini compost au quartier
Allogène III
|
|
///
|
|
Sensibilisation des populations sur la gestion des
déchets
|
|
///
|
///
|
Etude des impacts du dépotoir du quartier
Allogène I sur la santé des populations environnantes
|
|
///
|
///
|
I-3-3- Contraintes
Au cours de notre passage à la C.M, nous avons fait
face à de nombreuses difficultés tant sur le plan technique que
logistique. Les principales difficultés lors de cette période de
stage sont les suivantes :
v L'absence du réseau internet dans la ville de
Monatélé constitue la principale difficulté lors de notre
stage. Par conséquent, nous étions contraints de nous
déplacer à chaque fois à Yaoundé pour avoir
accès à internet ;
v Le manque de matériels pour stagiaire dans la Commune
de Monatélé ;
v Le manque de données démographiques de la
ville ;
v Un réel problème de décentralisation
dans la Commune car le Maire est le seul à pouvoir décider.
Seulement, suite à sa longue absence pour l'étranger, nos
recommandations n'étaient point prise en compte ;
v Le manque de moyens mis en oeuvre pour solutionner le
problème de déchet dans la ville de Monatélé.
Nonobstant ces contraintes, signalons tout de même que
nous avons bénéficiés de nombreux atouts au cours de
notre période de stage, ce qui nous a permis de mener à bien
notre travail. Les principaux atouts ont été les
suivants :
v La mise à notre disposition de trois (03) encadreurs,
tous disponibles et ne ménageant aucun effort pour nous aider et
apporter leurs expertises dans notre travail ;
v Notre facile insertion au sein de la Commune ;
v La collecte des données a été d'une
simplicité inouïe car les populations étaient
disposées à nous prêter attention.
CHAPITRE II : REVUE DE
LA LITTERATURE
II-1- DEFINITIONS DES
CONCEPTS
Nous allons dans cette partie définir le terme
déchet ainsi que le mot ville sous leurs différents aspects.
v Déchet : D'une manière
générale, le terme déchet vient du verbe
« Déchoir » qui traduit la diminution de la valeur
d'un bien, d'une matière ou d'un objet jusqu'au point où il
devient inutilisable. Selon le dictionnaire LAROUSSE, un déchet est un
débris ou tous les restes sans valeur de quelque chose. C'est donc toute
matière ou objet indésirable abandonné ou que son
détenteur destine à l'abandon. Selon la loi Camerounaise
N° 96/12 du 05 Août 1996 portant loi-cadre relative à
la gestion de l'environnement, dans son article 4, le
déchet est : « tout résidu d'un processus de
production, de transformation ou d'utilisation, toute substance ou tout
matériau produit ou plus généralement, tout bien ou meuble
abandonné ou destiné à l'abandon ». Cependant de
nos jours, la conception faite du terme déchet est relativement moins
négative. Le déchet est désormais perçu sous un
angle économique. Pour FROMAGEAU (1993), certains déchets ont une
valeur économique ; par exemple, il est impensable de jeter le
fumier puisqu'il est récupérable. Les déchets ne doivent
pas seulement être considérés comme inutiles mais
plutôt comme une ressource potentielle. Selon de la Laurencie (2002),
n'est déchet que ce qui n'est plus récupérable ou
valorisable. C'est ce que certains qualifient de « Déchet
ultime ». C'est beaucoup plus sur cet angle que nous allons percevoir
les déchets dans la ville de Monatélé ;
v Gestion des déchets : Selon la
loi Camerounaise N° 96/12 du 05 Août 1996 portant loi-cadre
relative à la gestion de l'environnement, la gestion des
déchets est : « toute action visant la collecte, le
transport, le recyclage et l'élimination déchets, y compris la
surveillance des sites d'élimination » ;
v Déchets ménagers : Les
déchets ménagers englobent tous les déchets issus des
activités des ménages et ceux des activités
économiques collectés comme ceux-ci.
v Déchets ménagers
solides : ce sont des résidus solides issus des
activités des ménages.
II-2- TYPOLOGIE,
CLASSIFICATION, TRAITEMENT ET VALORISATION DES DECHETS
La classification des déchets est d'une importance
capitale pour déterminer les modes de récupération, de
collecte et de traitement qui seront mieux adaptés.
II-2-1- TYPOLOGIE ET
CLASSIFICATION DES DÉCHETS
On classe généralement les déchets en
fonction de leur nature, de la nature du danger, selon l'origine de production
et la position du déchet dans le traitement :
v Selon la nature physique : Dans cette
rubrique, on distingue les déchets solides, les déchets liquides
et les déchets gazeux. Dans le cadre de notre étude, nous nous
intéressons sur les déchets solides exclusivement. La nature du
déchet est alors le premier moyen de classification des déchets
mais n'est pas le seul. Il existe en effet d'autres ;
v Selon la nature du danger : Ici il
s'agit de classifier les déchets selon la nature du danger qu'ils font
courir à l'environnement. Ici, on distingue :
· Les déchets
spéciaux : ce sont les déchets qui peuvent
représenter un danger direct ou indirect pour l'environnement et qui
nécessitent un traitement ;
· Les déchets ménagers et
assimilés : ce sont les déchets issus des
ménages qui sont souvent sous la responsabilité des
municipalités au Cameroun. Dans notre étude, cette rubrique
constitue un intérêt car nous allons travaillés dans les
déchets solides, spécialement dans les ordures
ménagères et assimilés ;
· Les déchets inertes : ce
sont des déchets dont le potentiel polluant est nul ou presque nul.
v Selon l'origine de production
L'origine de production est aussi un mode de classification
des déchets. Ainsi, on distingue :
· Les déchets urbains : qui
regroupent les ordures ménagères et les déchets de la
municipalité ;
· Les déchets industriels :
ce sont les déchets produits par les industries et qui ont leur mode de
traitement propre que les autres types de déchets ;
· Les déchets agricoles et du secteur agro
alimentaire : ce sont tous les déchets issus de
l'agriculture et même de l'élevage ;
· Les déchets des activités de
soins : ce sont des déchets issus des activités de
soins.
v Selon la position du déchet dans le
traitement
Un dernier mode de classification des déchets fait
intervenir la position du déchet dans le traitement. On
distingue :
· Les déchets primaires : ce
sont les déchets n'ayant subit aucune transformation, aucun
traitement ;
· Les déchets secondaires :
ce sont les déchets ayant suivi un traitement ou ce sont des
déchets issus du traitement d'un effluent ;
· Les déchets ultimes : la
notion de déchet ultime apparaît comme étant l'ensemble de
déchet dont on a extrait la part valorisable du déchet.
II-2-2- LES FILIERES DE
TRAITEMENTS ET DE VALORISATION DES DECHETS
En ce qui concerne la gestion des déchets, il existe
plusieurs filières de traitement et de valorisation des déchets.
Mais cette gestion se fait en fonction des déchets, suivant une analyse
physico chimique du déchet et varie en fonction des objectifs. Les
différentes filières de traitements peuvent être
résumées dans le tableau suivant :
Tableau 2:
Filières de traitements des déchets
Objectifs
|
Filières
|
Valorisation énergétique
|
Combustion avec valorisation de la chaleur produite
|
Elaboration de combustible dérivé :
procédés mécaniques tels que le broyage, le tri, le
séchage,...
|
Elaboration de combustibles dérivés par des
procédés thermiques tels que la pyrolyse, la
gazéification, ...
|
Élaboration de combustibles dérivés par
des procédés biologiques tels que la méthanisation et
la fermentation alcoolique
|
Valorisation des matières premières
|
Matières premières organiques naturelles et de
synthèse
|
Matières premières minérales
métalliques et non Métalliques
|
Liants hydrauliques et matériaux de structure
|
Verre et céramique
|
Valorisation des matériaux
|
Matières plastiques et caoutchouc
|
Fibres cellulosiques de récupération
|
Autres matériaux
|
Valorisation en agriculture
|
Élaboration d'amendements organiques
|
Élaboration d'amendements minéraux
|
Alimentation animale
|
Valorisation en technique de l'environnement
|
Épuration des effluents liquides et gazeux
|
Conditionnement de déchets toxiques par d'autres
déchets
|
Traitement de dépollution
|
Incinération et autres procédés
thermiques
|
Dépollution biologique
|
Traitement physico-chimique et chimique :
neutralisation, solidification, oxydation, etc.
|
Stockage sur un site d'enfouissement technique
|
Source : Navarro (1992)
repris par Ngnikam&Tanawa (2006)
Mais en ce qui concerne la ville de Monatélé,
trois traitements de déchets sont réalisables. Il est en effet
possible :
v D'enfouir les déchets : c'est une pratique
possible dans la ville qui permettrait de se débarrasser de tous les
déchets en même temps. Seulement, cette pratique peut engendrer
des effets négatifs comme la production des lixiviats ;
v De produire du Méthane : elle permet la
production d'électricité ;
v De produire le Compost : le compost est le moyen par
excellence permettant de traiter les déchets en mettant à la
disposition des agriculteurs des amendements organiques qui améliorent
la qualité des sols. C'est la technique la mieux conseillée pour
la C.M car les déchets sont pour la plupart des déchets
biodégradables.
Dans le cadre de notre étude, l'incinération ne
sera pas conseillée du fait du taux d'humidité très
élevé dans les déchets. Les méthodes de traitements
appropriées restent donc le compostage, la méthanisation et la
mise en décharge dans une moindre mesure.
III- CADRE JURIDIQUE SUR LA
GESTION DES DECHETS AU CAMEROUN
En ce qui concerne la gestion des déchets au Cameroun,
plusieurs lois et décrets ont été établis afin
d'atténuer les effets négatifs des déchets sur
l'environnement. Nous pouvons citer entre autres :
v La loi n° 2004/018 du 22 juillet 2004
fixant les règles applicables aux communes précise en son article
16 les compétences transférées aux communes en
matière de gestion des déchets urbains. Il s'agit principalement
du nettoiement des rues, chemins et espaces publics communaux ; du Suivi
et du contrôle de la gestion des déchets industriels ; Lutte
contre l'insalubrité, les pollutions et les nuisances ; Gestion au
niveau local des ordures ménagères ;
v La loi n° 96/12 du 5 août 1996
portant loi-cadre relative à la gestion de l'environnement. Cette loi en
son article 46 stipule que les collectivités territoriales
décentralisées assurent l'élimination des déchets
produits par les ménages, veillent à ce que tous les
dépôts sauvages soient enrayés, assurent
l'élimination des dépôts abandonnés ;
v la loi n° 98/015 du 14 juillet 1998 relative aux
établissements classés dangereux, insalubres ou
incommodes ;
v Décret n° 2012 / 2809 / PM du 26
septembre 2012 fixant les conditions de tri, de collecte, de
stockage, de transport, de récupération, de recyclage, de
traitement et d'élimination finale des déchets. C'est le
décret qui concerne toutes les dispositions sur la gestion des
déchets au Cameroun ;
v L'arrêté conjoint n° 004
MINEPDED/MINCOMMERCE du 24 octobre 2012 portant réglementation
de la fabrication, de l'importation et de la commercialisation des emballages
non biodégradables.
CHAPITRE III :
METHODOLOGIE
Ce chapitre traite de la méthodologie adoptée
pour nous permettre de réaliser les différents objectifs que nous
nous sommes fixés dans le présent rapport.
III-1- DESCRIPTION DE LA
METHODE
Pour aborder notre thème de recherche, nous avons fait
recours à une approche méthodologique mixte (quantitative et
qualitative). Le volet quantitatif vise à estimer la fréquence
des populations locales ayant des connaissances de bases en matière de
gestion des déchets ménagers. Pour approfondir notre analyse,
nous avons également fait recours à l'aspect qualitatif qui vise
à évaluer le système de gestion des déchets
ménagers dans la ville de Monatélé. Aussi, avons nous
procédé de la manière suivante :
III-1-1- LA
PRÉ-ENQUÊTE
La pré-enquête constitue la première
étape de notre méthodologie. Elle nous a permis de s'assurer que
nos deux outils utilisés dans le cadre de notre étude à
savoir le questionnaire et la grille sont compréhensibles par les
populations cibles et respectent la confidentialité de la structure
d'accueil.
III-1-2- L'ENQUÊTE
PROPREMENT DITE
Cette phase a été déterminante pour notre
étude. Elle a consisté à effectuer les descentes sur le
terrain afin de collecter les données. Elle a durée deux semaines
et nous a permis de soumettre le questionnaire aux populations et la grille aux
dirigeants de la Commune.
III-1-3- LA POPULATION
CIBLE ET ÉCHANTILLONNAGE
Notre choix a porté sur les populations vivant
près du centre ville. Aussi avons-nous ciblé quatre quartiers
périphériques du centre ville de Monatélé que
sont : Allogène I, II, III et le quartier Ndoup. Nous avons choisit
le centre ville par rapport aux villages car le problème de gestion des
D.M se fait ressentir avec accentuation dans le centre ville que dans les
campagnes.
Dans le cadre de notre étude, nous avons choisit
l'échantillonnage apparié car il est constitué des deux
sexes à savoir le genre masculin et le genre féminin. La taille
de l'échantillon est de 200 personnes pour le questionnaire soit 50
personnes par quartier. La grille elle, a été soumise à
trois dirigeants de la Commune exerçant dans des domaines ayant une
corrélation sur la GDMS notamment le SHS.
III-1-4- LA COLLECTE DES
DONNÉES
Puisque l'information constitue la principale source de
donnée de notre étude, sa collecte et son traitement ont fait
l'objet d'une attention particulière. Ainsi, nous avons utilisé
les outils de collecte de données suivants:
III-1-4-1-Le questionnaire et
son contenu :
Les questions formulées dans notre questionnaire visent
la réalisation des différents objectifs sus cités au cours
de notre étude. Il comporte au total 15 questions pouvant être
subdivisés en trois rubriques :
v La première rubrique de notre questionnaire est
constituée des questions allant de Q1 à Q4
et traite des connaissances relative à la GDMS par les populations
cibles ;
v La deuxième est constitué par la question
Q5 et vise à déceler les problèmes que posent
la prolifération des déchets dans la ville de
Monatélé ;
v La troisième est constituée par la question
Q6 et traite des catégories de déchets produits dans
la ville de Monatélé ;
v La dernière va de la question
Q7jusqu'à la fin du questionnaire et s'articule
principalement sur l'évaluation du système de gestion mis en
place par les autorités Communales.
III-1-4-2- La grille et son
contenu
La grille est un outil élaboré par le logiciel
EXCEL et constitue un arbre à problème. Elle vise à mieux
cerner les causes et les conséquences des déchets sur la ville de
Monatélé ainsi que les solutions adoptées par les
dirigeants municipaux. Elle consiste en l'évaluation par les dirigeants
des principaux problèmes ainsi que de la pondération des
résultats obtenus afin d'examiner clairement où il est
nécessaire d'agir. Si le facteur indiqué est fort ressenti dans
la ville la note est forte et la pondération est de 3. Si par contre le
facteur est jugé faible, la pondération est de 1. Le
récapitulatif nous permettra de définir exactement à quel
se situe le problème en ce qui concerne la gestion des
déchets.
III-1-5- L'OBSERVATION
DIRECTE
Cette méthode nous a permis de faire nous même
des constats directs sur le terrain et de réaliser également des
clichés qui permettent de mieux élucider les problèmes
préalablement explicités.
III-2- METHODE
STATISTIQUE
Pour l'analyse statistique de nos données, nous optons
pour l'analyse univariée encore connue sous le nom de tri à plat.
Elle est une méthode qui donne la répartition des
réponses question par question. Il s'agit du premier traitement
statistique effectué. Présenté sous forme de tableau ou de
graphique, il permet d'avoir une première idée des
résultats et constitue naturellement la base des rapports
d'enquête. C'est donc une étude descriptive et systématique
des réponses données à chacune des questions à
l'aide d'indices statistiques. Cette technique nous a permis de contrôler
la qualité de nos données recueillies qui doivent être
exemptes de toute anomalie ainsi que de lire les résultats bruts de la
population étudiée, pour chacune des questions posées. Le
traitement de nos données s'est fait grâce au logiciel Microsoft
Excel 2007 qui nous a permis de représenter les résultats sous
forme de tableaux et de graphiques.
CHAPITRE IV :
RESULTATS ET DISCUSSION
Ce chapitre traite des différents résultats
obtenus lors de notre méthodologie et des descentes de terrains ainsi
que de l'interprétation de ces données. Les résultats
ci-dessous sont ceux recueillis dans le questionnaire, la grille d'analyse, les
entretiens et les observations. Nous avons :
IV-1-Fréquence des
populations ayant des connaissances sur la GDMS
IV-1-1- Évaluation de la
connaissance de la notion de déchet
v Signification : Pour les 200 personnes
interrogées dans les quatre quartiers périphérique du
centre ville, nous avons le tableau suivant :
Tableau 3 :
Définition de la notion de déchet
notion de déchet
|
Saleté
|
Résidu inutile
|
Objet jetable
|
Objet inutile et sans valeur
|
Aucune idée
|
Total
|
Définition
|
66
|
24
|
20
|
42
|
48
|
200
|
pourcentage
|
33%
|
12%
|
10%
|
21%
|
24%
|
100%
|
Le tableau 3 ci-dessus présente la définition
donnée par les populations locales du terme déchet. 33% de cette
population estiment que le déchet est une saleté, 21% soutiennent
que le déchet est un objet inutile et sans valeur. 24% de cette
population n'ont aucune idée du terme déchet. Les
résultats obtenus démontrent que les populations de la ville de
Monatélé ne sont pas assez édifiées sur la notion
de déchet. En effet, la notion de déchet n'est pas
familière à 24% de la population ce qui n'est pas bon puisque les
populations font face aux déchets à longueur de journée.
Or, pour solutionner un problème, il est nécessaire de
Maîtriser ses contours. Notamment le définir, donner les causes du
problème ainsi que les conséquences afin de trouver des
solutions. De plus, la fraction de la population ayant une idée du
déchet le définit mal. C'est le cas des 33% qui
considèrent le déchet comme un objet inutile et sans valeur ce
qui n'est pas vrai car le déchet a une valeur économique lorsque
celui-ci est recyclé.
La C.M devrait énormément se focaliser sur la
sensibilisation des populations en ce qui concerne la gestion, le traitement et
la valorisation des déchets.
v Représentation : en ce qui
concerne la représentation faite du terme
« déchet », les résultats se
présentent comme l'indique la figure ci-dessous :
Figure 3 :
Représentation faite du mot déchet par les populations locales
Les résultats de la figure 3 ci-dessus nous
présentent la représentation faite du terme déchet par les
populations locales. En effet, sur les 200 personnes interrogées, la
figure 3 démontre que pour 156 personnes, le
déchet est un danger tandis que seule 18 estiment qu'il constitue une
matière première. Cependant, le déchet ne devrait plus
être vu de nos jours comme danger mais plutôt comme matière
première afin de l'utiliser à bon escient. C'est pourquoi la C.M
devra une fois de plus insister sur la sensibilisation sur la gestion des
déchets.
IV-1-2- La sensibilisation
en ce qui concerne la gestion des déchets
Le questionnaire soumis aux populations cibles concernant
l'existence d'une formation sur la gestion des déchets donne les
résultats suivant : Pour l'existence d'une formation, 16 personnes
répondent OUI tandis que 184 répondent
NON soit un pourcentage de 8% et 92% respectivement.
Figure 4 :
Existence d'une formation sur la gestion des déchets
Les résultats de la figure 4 présente à
92% pour la non existence d'une formation sur la gestion des déchets
preuve que les populations ne sont pas sensibilisés et ne peuvent pas
par conséquent avoir des connaissances sur la gestion des
déchets. Cette figure vient confirmer les résultats du tableau 3
et de la figure 3 sur l'évaluation des connaissances sur la notion de
déchet.
Il serait
bénéfique à la C.M d'organiser des séances de
sensibilisations afin d'édifier la population sur les déchets
ainsi que leurs impacts tout en insistant sur le côté positif de
ce dernier qui peut être rentable en agriculture. Ceci permettrait
à la population de gérer eux-mêmes leurs déchets et
limiterait par conséquent le transport des déchets vers le
dépotoir.
IV-2- Problèmes
posés par les déchets dans la ville de Monatélé
Les déchets posent d'énormes problèmes
dans la ville de Monatélé. Interrogés sur la question de
savoir si les déchets posent des problèmes (sanitaires,
environnementaux et esthétiques) pour les populations locales, 188
répondent oui contre 12 pour non comme l'indique la figure
suivante :
Figure 5 :
estimation faite par les populations du déchet comme problème
La présence des déchets dans la ville de
Monatélé cause un sérieux problème tant sur le plan
sanitaire que esthétique. A la question de savoir si la présence
de ces déchets pose un problème, 94% de la population
interrogé trouve que c'est un réel problème. Les 18% de
la population échantillonnée présente sur la figure 5
semblent ignorer le problème posé où alors ne sont pas
soucieux de nous donner une réponse pour des raisons que l'on ignore.
Tableau 4 :
Principaux problèmes posés par les déchets dans la C.M
Problèmes principaux
|
Effectifs
|
Estimation (%)
|
Pollution du sol par les matières plastiques
|
23
|
12
|
Pollution de l'eau
|
36
|
19
|
Perte de la biodiversité
|
06
|
3
|
Nuisances olfactives
|
40
|
21
|
Pollution visuelle
|
24
|
13
|
Risque de maladies diarrhéiques
|
18
|
10
|
Obstruction des canalisations
|
19
|
10
|
Inondations
|
22
|
12
|
Le tableau 4 fait ressortir d'énormes
problèmes dans la ville de Monatélé. Au premier rang, nous
avons les nuisances olfactives avec un pourcentage de 21%. Ensuite, nous avons
la pollution de l'eau (19%) et enfin la pollution visuelle avec 13%. En effet,
la ville de Monatélé appartient au climat équatorial.
Donc, il y a assez de précipitations toute l'année. De plus, les
déchets de la ville sont constitués en grande partie par les
déchets organiques. C'est la raison pour laquelle lorsqu'ils sont
déversés dans la nature, à la présence de l'eau
ceux-ci se dégradent très vite en laissant des odeurs
nauséabondes dans les ruelles de Monatélé. Le second
problème est également pertinent puisque les déchets sont
plus déversés dans les cours d'eau par les populations locales ce
qui entraine la pollution de l`eau.
La C.M devrait agir sur le recyclage que de continuer à
utiliser comme méthode de traitement l'incinération car les
déchets de la ville de Monatélé sont plus des
déchets Organiques et dont pas facile à faire brûler. Elle
gagnerait plus en adaptant d'autres modes de traitements à l'instar du
Compostage qui servirait d'amendements en agriculture. Il faudrait
également doter la ville des toilettes publiques pour lutter contre le
dépôt des excréments partout dans le centre ville, par les
populations locales.
IV-3- LES
CATÉGORIES DE DÉCHETS SOLIDES PRODUITES DANS LA VILLE DE
MONATÉLÉ
La ville de Monatélé, zone à vocation
agricole, produit de nombreux déchets. Pour les 200 personnes
interrogées, nous avons les déchets que sont les papiers et
cartons, les matières plastiques, verres, métaux, matières
organiques (épluchure de manioc, banane, reste alimentaires etc.) et
autres comme les piles ou les déchets de la tonte des gazons à
des proportions différentes comme l'indique la figure suivante :
Figure 6 :
Catégories de déchets produites dans la ville de
Monatélé
La figure 6 présente les
catégories de déchets produites dans la ville de
Monatélé. Les Matières organiques constituent 70% de ces
déchets, alors que les plastiques constituent 14%. Les populations de la
ville de Monatélé vivent essentiellement de l'agriculture, il est
normal que les matières organiques occupent les devant de la
scène en ce qui concerne les catégories de déchets
produites. Seulement, ces dernières posent d'énormes
problèmes en saisons pluvieuses car ils se dégradent très
vite d'où les nuisances olfactives générées.
Notons également que ces déchets organiques contiennent une
quantité importante d'eau. Aussi, est il difficile de les
incinérés.
La C.M de Monatélé devra utiliser les
déchets organiques qui certes constituent un réel danger pour les
populations, mais représente un grand potentiel lorsque ceux-ci sont
recyclés notamment à travers le Compostage et l'utiliser en
agriculture pour rehausser la ville sur le plan agricole.
IV-4- ÉVALUATION DU
SYSTÈME DE GESTION MIS EN PLACE À LA C.M
La gestion passe par la collecte, le transport et de
valorisation des déchets. Dans la C.M en nous basant sur ces
critères de gestion, nous avons obtenus les résultats suivants
IV-4-1-FRÉQUENCE DE
COLLECTE :
Elle donne lieux aux résultats suivants : 14
personnes estiment que la fréquence de collecte est
régulière, 62 pensent qu'elle est
Périodique, 124 disent qu'il y a
jamais eu collecte des D.M.
IV-4-2- Lieux de
déversement des ordures :
A la question où sont déversées les
ordures, les résultats sont donnés dans le tableau
suivant :
Tableau 5 :
Lieux de déversement des ordures ménagères par
les populations locales.
Lieux de dépôt des ordures
|
La rivière
|
Au bord de la route
|
Dans un bac à ordure
|
Au carrefour
|
poubelle
|
Autre
|
Déversements
|
104
|
34
|
12
|
28
|
8
|
14
|
Estimation (%)
|
52
|
17
|
6
|
14
|
4
|
7
|
Les résultats obtenus dans le tableau 5
récapitulent les lieux de déversement des déchets
dans la ville de Monatélé. Les lieux où les populations
déversent plus leurs ordures sont la rivière avec un pourcentage
de 52%, suivi de du bord de la route et le carrefour avec des pourcentages
respectifs de 17% et 14%. Ces résultats prouvent une fois de plus le
manque de sensibilisation des populations locales. Ces dernières ne sont
pas informées sur les méfaits des déchets sur les
espèces halieutiques. Le pire est que ces rivières constituent
les lieux de ravitaillements des populations qui utilisent les eaux de Ndoup et
Nyarmang, rivières où sont déversés les
déchets, pour la consommation. Ce qui augmente le risque sanitaire que
courent les populations locales. Les populations qui restent près des
voiries, à l'absence des bacs à ordures, celles-ci
déversent simplement les déchets au bord des routes et à
des carrefours comme le confirme la figures 7 suivante :
(a)
(b)
Figure 7 :
Déversement des ordures au bord de la route(a), au carrefour obeng
près des maisons (b).
La Commune doit améliorer le système de gestion
des déchets à travers la mise en place des bacs à ordures
dans les carrefours afin de permettre une collecte efficace. Les
autorités municipales devraient instaurer le tri des déchets
à la base afin de permettre une facilité dans le traitement de
ces derniers.
IV-5- LOCALISATION DU
PROBLÈME DANS LE SYSTÈME DE GESTION
La grille a été soumise au personnel de la C.M
et consistait à l'évaluation du système de gestion des
D.M. Il s'agit en effet d'une sorte d'arbre à problème permettant
de déceler où se situe le problème et comporte trois
volets que sont les causes, les conséquences et les solutions. Il s'agit
pour le personnel de donner des notes en pourcentage à chaque volet de
la grille et en fonction de la pondération. Les résultats obtenus
lors de ce procédé sont résumés dans les
différents tableaux présents en annexe. Le récapitulatif
des différents volets est le suivant :
Figure 8 :
Récapitulatif de la grille de gestion des déchets
Après l'évaluation faite par les dirigeants de
la C.M, nous notons une fois de plus au risque même de nous
répéter qu'il existe un réel problème de GDMS dans
la ville de Monatélé. Les trois volets (Annexe 2, 3 et 4) qui ont
été soumis aux dirigeants révèlent que les causes
et les conséquences sont assez importantes avec un pourcentage allant
à plus de 65% ce qui ne fait pas beau pour les dirigeants et même
pour les populations locales. Seulement, les solutions elles n'atteignent
même pas 50% comme le récapitule la figure 8 ci-dessus. Ceci
crée un déséquilibre dans le système de gestion car
le triangle au lieu d'être équilatéral, ce qui signifierait
bon système de gestion, est plutôt en déséquilibre.
Cela revient à dire que les solutions ne sont pas à la mesure des
conséquences. Ce qui signifie aussi que l'environnement est
touché de jour en jour car les solutions pour palier aux effets
négatifs des déchets restent faibles.
Pour pallier au problème, c'est très simple. Les
dirigeants doivent revoir la grille qui a été
élaborée pour eux et regarder le volet solution qui est assez
faible. Ils devront alors agir sur les solutions ayant de très faibles
pourcentages comme la valorisation qui est de 0% (Voir Annexe 4) afin de faire
augmenter le pourcentage des solutions via le compostage. Livré à
ce petit jeu simple, ils vont contribuer de manière efficace à
la résolution du problème de système de gestion.
CONCLUSION
Il était question tout au long de notre travail de la
gestion des déchets ménagers dans la ville de
Monatélé. Nous nous sommes, pour mener à bien notre
étude, fixés à priori des objectifs, nous avons
adoptés une approche méthodologique mixte (quantitative et
qualitative) pour réaliser nos objectifs et enfin, nous avons
présentés et interprétés les résultats
obtenus. De notre analyse, il découle que la GDMS dans la ville de
Monatélé est sous-performance. La sensibilisation en ce qui
concerne la GDMS est assez faible avec 92% de résultats correspondant
à la non existence d'une formation en ce qui concerne la gestion des
déchets. De plus, les solutions envisagées sont de l'ordre de
moins de 50% alors que les causes et les conséquences vont à plus
de 65% ce qui crée un réel problème de gestion. Cependant,
ce système est perfectible. Cette perfection passe par la
sensibilisation des populations locales qui sont sous informés en ce qui
concerne la GDMS. Elle passe également par la prise en
considération des opérations de compostages car les
déchets de la ville de Monatélé qui, pour la plupart sont
des déchets biodégradables, constitué à 70%, sont
riches et potentiellement rentables en agriculture.
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
Achankeng E. 2003. Globalization,
urbanization and municipal solid waste management in Africa. In Proc
ASAAP: Africa on a global stage
AGRO PME ERA, 2000. Evaluation du ramassage
des ordures ménagères dans la ville de Yaoundé par
HYSACAM, Rapport final. Communauté Urbaine de
Yaoundé, décembre 2000. 73 pages.
Arrêté
no_00136/A/MINATD/DCTD du 24 Août 2009rendant
exécutoire les tableaux-types des emplois communaux. P.
Chalot F., 2004. De l'amont vers l'aval :
l'émergence d'une filière de gestion
des déchets adaptée aux villes africaines.
Synthèse et analyse des actions relatives
aux déchets. In Gestion durable des déchets et
de l'assainissement urbain. Mars 2004, pp. 45-69.
CIPCRE, 1997. Projet pilote de compostage des
ordures ménagères dans la ville de Bafoussam : Rapport
d'exécution. p 70. ;
De la Laurencie T., 2002. Réflexion
concertée pour une gestion intégrée de la propreté
entre population, puissance publique et opérateur privé : le cas
de Fès. Rapportfinal, PDM, PSEAU, 48p ;
Fritz {XE "FRITZ»}I., 1992.
Traitement des déchets solides de la ville de Yaoundé
: récupération, recyclage et compostage.
Mémoire de DEA, ENSP, Yaoundé.
Joël SOTAMENOU, La gestion publique des
déchets solides à Yaoundé, la pertinence du
compostage ; 317P
Navarro A., 1992. Gestion et traitement des
déchets. In : Collection Les techniques
de l'ingénieur. Traités
Généralités et Construction. Section A8660 - C4260,
1992, 32 ;
Ngnikam E. &Tanawa E., 2006. Les
villes d'Afrique face à leurs déchets. Université
de Technologie de Belfort-Montbéliard. 280p
Rapport consolidé
DIC-DEUC-DPNV de la Commune de Monatélé du mois
de Mai 2015 ;
www.guidedesdechets-gpe.fr/déchets/index.php.
12/8/2015 à 12h.
ANNEXES
ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRE D'ENQUETE POUR les
populations
3
ANNEXE 2 : Causes de la prolifération des
déchets dans la ville de Monatélé
3
ANNEXE 3 : Les conséquences des
déchets dans la ville de Monatélé
3
ANNEXE 4 : Solutions mises en place par les
autorités pour lutter contre la prolifération des déchets
3
ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRE
D'ENQUETE POUR les populations
Thème : La gestion des déchets
ménagers solides dans la ville de Monatélé
Fiche N°:________________
Q1 : Que signifie le mot déchet pour
vous ? Saleté Résidu qu'on ne peut plus utiliser
Objet que l'on pourrait jeter Objet inutile et sans valeur Aucune
idée
Q2 : Que représente t-il pour
vous ? Un danger Une matière première Rien
Q3 : Avez-vous déjà
bénéficié d'une formation sur le thème des
déchets ? Oui Non
Q4 : Délai depuis la dernière
formation : - de1 an -2 de à 5 ans + de 5 ans
Jamais
Q5 : Le déchet constitue-t-il un
problème pour la localité ? Oui Non
Si oui lequel ? Sanitaire Environnemental
Esthétique
Autres (à préciser)
__________________________________________________________
ân
ân
ân
ân
ân
Q6 : Quels sont les catégories de
déchets les plus produits par vos ménages ?
Matières Plastiques Matières organiques Cartons
et papiers Métaux Verres
Autres (à préciser)
__________________________________________________________
ân
Q7 : Existe-t-il des actions pour lutter
contre ce phénomène de déchet ? Oui Non
ân
ân
ân
ân
Si oui, Lesquelles à choisir : La collecte
Le recyclage La sensibilisation La mise en décharge
Autres
__________________________________________________________
ân
ân
ân
ân
Q8 : Où déversez-vous vos
ordures ? Au bord de la route Dans un bac à ordure A
la rivière Au carrefour A la poubelle
Autres
____________________________________________________________
Q9 : Existe-t-il des moyens de collecte de ces
déchets? Oui Non
ân
ân
ân
Si oui, Lesquelles à choisir : Manuel
brouette Engins roulant
Autres (à préciser)
__________________________________________________________
Q10 : Quelle est la fréquence de
collecte ? Régulière Périodique
Jamais
Q11 : Que fait-on des déchets
collectés ? Ils sont traités jetés dans la
nature Rien
Q12 : Existe-t-il des bacs à ordure
dans la ville ? Oui Non
Q13 : Combien de Bac par quartier ? 1
à 3 + de 3 Aucun
Q14 : Où sont-ils
déposés ? Au centre ville Dans chaque carrefour Dans
chaque dépotoir
Q15 : Quelle est la taille des bacs ?
Volumineux Petits Pas de bacs
Merci de votre magnanimité pour avoir répondu
à ce questionnaire.
ANNEXE 2 : Causes de la
prolifération des déchets dans la ville de
Monatélé
ANNEXE 3 : Les
conséquences des déchets dans la ville de
Monatélé
ANNEXE 4 : Solutions mises en
place par les autorités pour lutter contre la prolifération des
déchets
|