Le système bancaire congolais: vue historico-panoramique, cadre analytique des données comparées et essor macroéconomique.( Télécharger le fichier original )par Guillain ILANGA EKANGA BAKOLI MP'O Université de Mbandaka - Licence 2014 |
A. Le Conseil d'AdministrationIl est composé d'un président qui est généralement un Gouverneur, d'un Vice-gouverneur, des administrateurs membres des organismes suivants : association des banques, de la chambre de commerce, d'un délégué du ministère des finances, des hauts fonctionnaires de la Banque Centrale. B. Le Comité de GestionIl comprend le Gouverneur, le ou les Vice-gouverneurs, les conseillers ou censeurs qui occupent de la gestion quotidienne de la banque appuyés par les directions ou départements, les services, les bureaux, les sections,... Les taches journalières sont regroupées en fonctions spécifiques telles que la politique monétaire, les ressources humaines, la gestion financière, la logistique et l'administration. 4.1.4. Les opérations des Banques Centrales26(*)La Banque Centrale a pour principales opérations : - les opérations sur l'or et devises; - les concours au Trésor; - les concours à l'économie par les refinancements accordés aux institutions financières.
La Banque Centrale s'abstient généralement de faire la concurrence aux banques commerciales. Elle abandonne, en principe, à celles-ci les opérations de crédit avec le public, c'est-à-dire avec les entreprises et les particuliers. La Banque Centrale ne traite donc qu'avec les banques ou avec des institutions à caractère bancaire. Elle n'accorde du crédit qu'aux institutions financières. C'est delà que vient son appellation de « Banque des banques ». Les banques privées n'ont pas besoin de l'appui financier de la Banque Centrale pour traiter des opérations de crédit avec le public. Elles disposent de moyens propres (leur capital, les versements des déposants) pour faire du crédit à l'économie du pays. Ce n'est que devant l'insuffisance de leurs moyens propres face à une demande croissante du crédit de la part du secteur privé ou une forte demande de remboursement en billets de banque de la part des déposants que les banques ont un ultime recours à la Banque Centrale pour obtenir du crédit. On dit que la Banque Centrale accorde aux banques du crédit de réserve ou du crédit de dernière instance. La Banque Centrale accorde du crédit aux banques par le truchement du réescompte et de l'avance garantie : 1° Le réescompte : C'est la méthode classique de crédit aux banques qui consiste en l'achat par la Banque Centrale des effets commerciaux détenus par les banques commerciales. L'opération se traduit par l'achat des effets de commerce à leur valeur nominale moins l'intérêt calculé suivant le taux d'escompte officiel établi par la Banque Centrale. Pour qu'ils soient admis au réescompte, la Banque Centrale exige que les effets de commerce soient :
2° L'avance en compte : La Banque Centrale peut accorder des avances en compte aux banques. Celles-ci sont généralement garanties par le nantissement (la mise en gage) d'effets de commerce ou des titres émis par l'Etat (Bons du trésor, obligations). Parfois elles sont garanties par de l'or ou des devises étrangères à recevoir. Les opérations de réescompte et d'avances en compte sont toujours à l'origine de la création monétaire au profit des banques. * 26 Mabi Mulumba, op. cit., page 71. |
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