Enfants vivants avec VIII suivis au CE- Unilu
I
EPIGRAPHE
Si je dis aux autres enfants [que je suis malade], ils
vont me négliger. Si un camarade me demande quelque chose et que je lui
donne, l'autre va dire : « Non ! Il ne faut t'approcher de cette
fille-là, elle a le sida ! » [...] C'est ma maman qui m'a dit cela.
Elle m'a dit de ne pas dire que je prends les médicaments, mais moi j'ai
su que c'était le sida. J'ai vu ça sur un bout de papier !
(anonyme, sept ans et demi)
Fabienne HEJOAKA, Burkinafaso, 2012.
Enfants vivants avec VIII suivis au CE- Unilu
II
DEDICACE
A toi Dieu tout puissant tout honneur et toute gloire pour les
merveilles que tu ne cesses d'accomplir dans ma vie ; toi qui as
donné un sens à mon existence même lorsque tout espoir
s'envolait.
A toi mon cher papa KITOKO ABELI Barnabé et toi ma
chère maman NGUMBI AZIZA Joséphine ; toute votre richesse
c'est vos enfants que nous sommes. En nous vous avez bâti des
édifices immuables. Trouvez à travers ce travail une consolation
pour toutes les peines que vous avez ressenties ; qu'il soit pour vous une
source de joie.
A vous grands frères Gaston KILINDE Feruzi,
Dieudonné SWEDI et Martin AMISI pour tant de conseils que nous avons
reçu de
vous, vous qui n'avez pas hésité un seul
instant à nous secourir et nous
prêter main forte moralement, spirituellement et
financièrement ; recevez la joie de notre fruit qu'est ce
travail.
A vous mes frères et soeurs, les KITOKO :
Antoinette NGUMBI, Joseph RAMAZANI, Hubert KAFEKE, Kitabel KITOKO, Jean-Claude
KAMANA, Daniel MBARUKU et à vous mes oncles, tantes, cousins, cousines,
neveux et nièces trouvez dans ce travail mon
affection pour vous et un chemin d'exemple tracé
devant vous.
A vous enfants séropositifs, pour qu'un jour le
soleil se lève et que vous ne soyez plus infectés par ce
virus, nous ferons de notre mieux. Tant qu'il y a la vie, il y a
toujours de l''espoir.
A tous je dédie ce travail
Hermann TAMUBANGO
Enfants vivants avec VIH suivis au CE- Unilu
III
AVANT-PROPOS
Des élections s'organisent maintenant en
République Démocratique du Congo, la révolution de la
modernité prônée par le chef de l'Etat se vit ; ici on
construit des routes, là on réhabilite des écoles et
là encore on installe des cabines électriques. Le
développement de la RDC compte sur l'effort tant collectif
qu'individuel. Il s'avère sans doute qu'en dépit de l'union
matérielle, sentimentale et morale, ce développement repose
particulièrement sur la capacité de réflexion des
congolais eux-mêmes.
A la fin du deuxième cycle de Médecine le
programme académique prévoit que tout étudiant doit
présenter une monographie de fin d'études. C'est un exercice qui
approuve sa maturité scientifique et son esprit critique face la
réalité du vécu afin de le lancer dans le domaine de la
recherche. Pour ce faire en élaborant ce travail nous pensons avoir
répondu à ce devoir. Le présent travail est les
résultats de notre endurance depuis l'enfance, mais surtout à la
fin de ce cycle. En tant que chercheur débutant, l'élaboration de
ce travail ne nous a pas été facile. Nous tenons donc à
remercier tous ceux qui, de près ou de loin, nous ont assisté
pour sa réalisation et sans le concours desquels il n'aurait vu jour.
Nous remercions tout particulièrement le Chef Travaux
docteur YABA Antoniki à qui revient à juste titre le
mérite de ce travail ; d'un bout à l'autre vous avez
accepté d'assurer la direction de ce travail malgré vos
occupations multiples. Vous nous avez toujours accueillis avec grande sympathie
et bienséance tout le long de ce travail. Votre disponibilité et
modestie, vos conseils et votre rigueur méthodologique ont
été précieux et déterminants pour la
réalisation de ce travail. Veuillez trouver à travers cette page
le témoignage de notre profonde gratitude. A vous nous réservons
une mention particulière.
Nos remerciements s'adressent également à tout
le corps professoral de la faculté de Médecine. Nous sommes des
nains que vous avez juchés sur vos épaules, vous géants de
la Médecine qui avez vécu et appris cet art avant nous.
Aujourd'hui vous nous l'avez appris à votre tour, nous pouvons soigner
les malades non parce que nos connaissances soient plus aigües mais tout
simplement parce que vous avez accepté de nous élever de toute
votre hauteur gigantesque. Merci pour l'art que vous nous avez appris ; nous
l'enseignerons aussi à vos fils.
Nous exprimons les mêmes sentiments à nos
parents. Vous êtes allés au-delà de vos ressources pour
qu'un jour je sois couronné médecin. Merci pour ce sacrifice et
que cet honneur soit le votre.
Nos remerciements à la famille Amisi, la famille
Kilolo, la famille Sanga, la famille
Enfants vivants avec VIH suivis au CE- Unilu
IV
Muganza et à maman Manda Albertine. Pour votre soutien au
moment le plus crucial de notre parcours universitaires. Nous sommes
arrivés à ces résultats grâce à l'amour
paternel que vous avez manifesté à notre égard.
Nous remercions également le professeur Mwembo Tambwe
Albert, pour ses conseils et son soutien financier tout le long de notre
parcours et surtout en cette fin de cycle.
Notre sympathie à nos amis et compagnons de lutte avec
qui, nuit et jour, à n'importe quelle circonstance de peine ou de joie,
avons toujours été ensemble. Nous citons : Etienne Muganza, Rosie
Pombo, Josué Katoy, Jacques Mundeke, Lilie Samusong, Christian Pfiti,
Linda Tartibu, Francis Tshibala, Bolis Paluku, Léonard Pakama, Wanga
Matthieu Franc Kahozi, Noel Kabamba, Bushiri Kasala, Marleine Kalunga, Lysette
Nyembo, Muyumba Albert. La liste n'est pas exhaustive.
A tous nous exprimons notre profonde gratitude
Hermann TAMUBANGO
Enfants vivants avec VIH suivis au CE- Unilu
V
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