B. Description du patrimoine arboricole
1. Notions et définitions employées
Dans l'Embellissement, on peut observer divers types de
végétaux ornementaux qui n'ont pas nécessairement les
caractéristiques de ce qu'on entend par « arbre », il peut
s'agir d'essences herbacées, grimpantes, buissonneuses, arbustives, etc.
Parallèlement, il apparaît que tous les arbres présents
dans les zones d'embellissement ne remplissent pas toujours une fonction
ornementale. Ainsi, pour ne pas être porté à confusion, une
précision au niveau des termes utilisés et des
éléments qui y correspondent s'est avérée
indispensable tout au long de l'étude.
1.1. L'Arbre »
Il peut exister une multitude de définitions concernant
ce végétal mais toutes s'accordent sur les mêmes points
(LE GOURRIEREC S., 2012), à savoir :
- la production de lignine ;
- la présence d'une croissance secondaire, avec formation
de tronc et de branches ; - une hauteur atteignant au moins 7 m à
l'âge adulte.
La silhouette d'un arbre varie en fonction de son
espèce et de ses conditions de vie mais la morphologie de base reste
généralement la même (figure 3).
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CAP SCIENCES, 2005
Figure 3 : Les différentes parties
d'un arbre.
Tout au long de cet ouvrage, nous nous sommes surtout
fixés sur les deux premiers critères car des arbres de taille
assez réduite, mais présentant toujours une physionomie similaire
à celle représentée sur la figure ci-dessus ont pu
être considérés, c'est notamment le cas pour certains
arbustes qui n'excèdent généralement pas 5 m de haut.
Bien que les palmiers ne soient pas réellement des
essences arborées (COOMBES A. J., 1993), on les a
également pris en compte au cours de cet inventaire puisqu'ils peuvent
parfois présenter les mêmes aspects que ceux des vrais arbres et
sont également très utilisés pour agrémenter la
ville.
1.2. Le caractère ornemental
Précédemment, il a été fait
mention d'une différence entre ce qu'on entend par arbre ornemental et
arbre urbain, notamment avec l'arbre spontané qui s'implante et se
développe sans l'intervention de l'homme, surtout dans les espaces
délaissés. (LE GOURRIEREC S., 2012). Dans les jardins
publics, tous les arbres sont considérés comme faisant partie
du
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patrimoine arboré mais à travers la voirie,
certains critères ont été fixés pour ne distinguer
que les arbres d'agrément, nous avons notamment :
? un emplacement sur îlots séparateurs, ronds-points
ou en bordure de trottoir ;
? une continuité au niveau de la disposition des pieds
d'arbres, indiquée par l'absence d'arbre trop isolé ;
? une certaine uniformité spécifique des pieds
d'une même voie, c'est-à-dire qu'ils doivent être en
majorité de la même essence, sauf exception, et ce afin d'appuyer
le critère de continuité précédent ;
Parmi les essences répertoriées, on a pu inclure
des arbres fruitiers ou forestiers qui remplissent plus une simple fonction
d'ornementation que de production.
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