II. LES PRESSIONS : LACUNES DES ACTIVITES
A. Dégradation des plantations
1. Arbres vandalisées
De nombreuses essences sont actuellement en mauvais
état en raison d'actes de dégradation, parfois commis
accidentellement, mais le plus souvent perpétrés par des vandales
qui prennent plaisir à ravager les biens publics. Selon certains
auteurs, les arbres groupés seraient moins vulnérables au
vandalisme par rapport aux arbres isolés (CARTER E.J., 1995).
Toutefois, nous remarquons ici que dans les deux cas le degré
d'endommagement peut être le même, mais que ce sont les jeunes
pieds que l'on a plus de facilité à saccager (photo II et III,
Annexe IV).
2. Espaces pollués et envahis
Les espaces arborés urbains peuvent souvent être
perçus par la population comme étant inutile, excepté
lorsqu'ils servent de décharge. En effet, avec la gestion des
déchets qui reste un problème en cours de résolution et la
conscience environnementale qui n'est pas encore totalement établie dans
les esprits, on assiste ici à la multiplication des zones dites de
« dépôt sauvage » (RAKOTONDRABAO M. ; comm.
pers.) qui correspondent aux lieux où les citadins ont tendance
à se débarrasser illicitement de leurs ordures. Ainsi, on peut
voir que plus une place présente de la végétation, plus
elle peut sembler idéale aux yeux des habitants pour accueillir leurs
détritus (photo IV et V, Annexe IV). Cette situation est visible
à travers la majorité des voies ornementées.
On voit aussi qu'il n'est pas rare de trouver les espaces
destinés aux arbres occupés et dégradés par des
activités des membres de la population, nous considérerons
particulièrement le cas des installations non réglementées
du secteur informel qui se font de plus en plus nombreuses à travers la
ville (photo VI, Annexe IV). Ces vendeurs envahissants constituent l'un des
principaux facteurs de blocage d'une ornementation réussie (MICHEL
G. ; comm. pers.).
26
|