1-2 Combustibles et Matériaux de
Récupérations
Des combustibles et matériaux de substitution sont mis
sur pied par la SOCOCIM afin de limiter les émissions de gaz à
effet-de-serre. Ceci se traduit par la valorisation des ressources
énergétiques locales et sous régionales. Grace à
cette politique, l'entreprise est aujourd'hui parvenue à substituer 40%
des combustibles fossiles par des énergies renouvelables. Par
conséquent, la centrale électrique de 50 MW est alimentée
pour 40% en gaz naturel (énergie propre extraite localement) sans
compter la mise en oeuvre depuis
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L'Impact de la RSE (Responsabilité Sociale des
Entreprises) dans la politique de communication d'une entreprise : cas de la
SOCOCIM Industries.
2010 d'une filière de récupération des
déchets plastique et industriels. Ce qui a permis de pouvoir valoriser
plus de 12 000 tonnes de déchets agricoles, industriels et
ménagers.
1-2-1 Culture de Jatropha(TABANANI) pour la production
de Biocombustible
Les informations ci-dessous sont extraites du document soumis
par SOCOCIM auprès de l'UNFCC et du compte-rendu de la réunion de
consultation des parties prenantes, organisée le 11 juillet 2008 par le
Comité National sur les Changements Climatiques (COMNAC), publié
sur le site internet de RSE Sénégal.
Le projet de SOCOCIM cible la plantation de 11.000 ha
de Jatropha, sur des terres marginales, dans un rayon de 150 km autour
de la cimenterie de Bargny. Le coût d'établissement de ces
plantations (20 millions d'Euros, soit 1.2million FCFA par hectare)
représente environ 65% de l'investissement total ; il inclut la
production de plantes en pépinière, le travail du sol et la
plantation des arbres.
Ces plantations, d'une superficie comprise entre 300 et 900
ha, feront l'objet de partenariats à long terme (sur plus de 25 ans)
avec les propriétaires fonciers et les collectivités locales,
établis dans le cadre d'une « Charte de Culture de Jatropha
».
Le Jatropha sera cultivé sur des terres pauvres, sans
couvert végétal significatif' : on précise qu'il s'agit de
terres où on n'observe aucune activité agricole, où la
régénération naturelle de la végétation est
impossible, où aucun bois n'a été récolté
depuis au moins 10 ans pour être utilisé comme combustible et
où aucune forêt n'a existée depuis au moins 10 ans.
Sur ces sols, SOCOCIM envisage une production de fruits
comprise entre 6 et 10 tonnes par hectare, ce qui correspond à un
rendement en graines de 5 t/ha en moyenne, donc
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Entreprises) dans la politique de communication d'une entreprise : cas de la
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parmi les plus élevés observés au monde,
qui sera obtenu sans irrigation en dehors des 6 premiers mois et sans aucun
apport d'intrant chimique.
Ces plantations offriront du travail aux populations
riveraines qui y trouveront un revenu additionnel estimé, par hectare,
à 60% des revenus qu'elles peuvent tirer de l'arachide : sachant qu'avec
un rendement moyen de 800 kg/ha et un prix de vente de 400 FCFA/kg, un
agriculteur retire de cette production moins de 320.000 FCFA/ha, SOCOCIM se
propose donc d'octroyer aux paysans une rémunération comprise
entre 35 et 40 FCFA/kg de graine produite.
Cependant, force est de constater que depuis le lancement de
ce projet, le rythme d'évolution des choses semble ralentir. En effet,
sur les 11.000 hectares de Jatropha prévus par ce projet, seulement 500
hectares ont pu être plantés sur l'ensemble des deux(2) cites du
projet à savoir les carrières de Bargny et Pout.
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