BURKINA
FASO +=+=+=+=+ Unité-Progrès-Justice -*-*-*-*-*- MINISTERE
DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE ET SUPERIEUR
*=*=*=*
UNIVERSITE POLYTECHNIQUE DE BOBO-DIOULASSO
*=*=*=*=*=*
INSTITUT DU DEVELOPPEMENT RURAL
Rapport de stage de Licence
Option : Sociologie et Economie
Rurales
Thème :
Perceptions et stratégies de lutte contre les
tiques dans la Commune de Fada (Province du Gourma)
Présenté par : BEDA
Abel
Maitre de stage
Pr. Patrice TOE Novembre 2012
1
TABLE DE MATIERES
TABLE DE MATIERES 1
REMERCIEMENTS 2
SIGLES ET ABREVIATIONS 4
INTRODUCTION 4
1. Contexte et problématique 5
2. Objectifs de l'étude 5
3. Hypothèses 6
4. Méthodologie 6
4.1. Echantillonnage 6
4.2. Collecte e traitement des données
6
5. Plan de travail 6
CHAPITRE I : GENERALITES 7
1. Zone d'étude 7
2. Les tiques et quelques caractéristiques
8
3. La transhumance 8
4. Lutte contre les tiques et les maladies transmises
9
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION 10
1. Résultats 10
1.1. Caractéristiques socio-économiques de
l'échantillon 10
1.2. Cheptel et maladies de la zone enquêtée
11
1.2.1. Cheptel de la zone enquêtée
11
1.2.2. Situation des maladies 11
1.3. Les tiques 12
1.3.1. Connaissance des tiques 12
1.3.2. Perception des effets des tiques sur les
performances du cheptel 13
1.3.3. Impacts des tiques sur les performances du cheptel
13
1.3.4. Méthodes de luttes contre les tiques
14
1.3.5. Suivi des actions de lutte contre les tiques
15
1.4. Pratiques de la transhumance et lien avec les tiques
15
2. Discussion 17
Conclusion et recommandations 19
Bibliographie 20
ANNEXE 22
LISTES DES TABLEAUX ET FIGURES
Tableau 1: liste des villages
concernés par l'enquête et le nombre d'éleveurs par
villages 7
Tableau 2: effectif du cheptel en Aout 2012
11
Tableau 3: les maladies de la zone et leur
nom en langue locale 11
Tableau 4: produits zoo-sanitaires et
maladies traitées 12
Tableau 5: les tiques rencontrées et
leur nom en langue locale 12
Tableau 6: les noms des acaricides 14
Tableau 7: produits et méthodes
paysannes 14
Figure 1: ethnie des éleveurs
enquêtés 10
Figure 2: niveau d'instruction des
éleveurs 10
Figure 3: perception des effets des tiques
sur la production animales 13
Figure 4: pourcentage du troupeau (bovins)
atteint par les tiques et pertes 13
Figure 5: mois de prise de decision de lutte
contre les tiques 15
Figure 6: groupes ethniques et pratique de la
transhumance 16
Figure 7: relation et transhumance et
propagation des tiques 16
2
REMERCIEMENTS
3
Au terme de ces travaux qui n'auraient pas abouti sans l'aide
des personnes dotées de bonne foi et de bonne volonté, nous
voudrions à travers ces lignes leur adresser nos remerciements les plus
sincères. Qu'il nous soit permis de remercier particulièrement
:
- Pr Patrice TOE, notre maître de stage, Directeur du
Laboratoire d'Etudes Rurales sur l'Environnement et le Développement
Economique et Social (LERE/DES) du Département de Sociologie et Economie
Rurales (DSER) de l'Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso,
Coordinateur institutionnel du Projet Contrôle intégré des
tiques et des maladies transmises émergentes en Afrique de l'Ouest et du
Centre (WECATiC) de nous avoir accepté dans son laboratoire et de nous
avoir ouvert les portes du projet. A cet effet, nous lui témoignons
notre reconnaissance pour sa grande disponibilité, ses conseils, son
suivi, ses encouragements qui ont été pour nous une source de
motivation lors du stage ;
- Dr Mathieu OUEDRAOGO, Agroéconomiste à l'INERA
Farako-Bâ et monsieur Adama OUEDRAOGO, Ingénieur Socio
économiste à l'INERA, pour leur assistance et leur soutien
multiforme ;
- monsieur Augustin LOMPO, agent technique d'élevage en
poste à Nagré, pour sa grande hospitalité, son soutien et
ses multiples conseils inestimables ;
- monsieur Lagassané MILLOGO, Directeur provincial des
ressources animales de Fada N'gourma, pour son accueil ;
- la Direction de l'IDR ainsi que le personnel ATOS, pour leur
disponibilité à accompagner les étudiants dans leur
processus d'apprentissage ;
- les camarades de classe DAO Alassane, KAGAMBEGA Levy et
TRAORE Alain, pour leur accompagnement et le soutien moral ;
- tous les camarades de notre promotion pour l'environnement
paisible dans lequel nous avons étudié.
SIGLES ET ABREVIATIONS
ATOS : Administratifs, Techniques, Ouvriers et Soutien
CIRDES : Centre International de
Recherche-Développement de l'Elevage en
zone Subhumide ;
CMAP : Centre National de Multiplication des Animaux
Performants ;
CORAF : Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et
le
Développement Agricoles ;
DGPSE : Direction Générale de la
Prévision et des Statistiques de l'Elevage ;
DMN : Direction de la Météorologie National.
DPRA : Direction Provinciale des Ressources Animales
DRRA : Direction Régionale des Ressources Animales ;
INERA Farakoba : Institut de l'Environnement et de Recherches
Agricoles, Station de
Farako-Bâ ;
INSD : Institut National de la Statistique et de la
Démographie
MARH : Ministère de l'Agriculture et des Ressources
Halieutiques
MECV Ministère de l'Environnement et du Cadre de Vie
MRA : Ministère de Ressources Animales ;
PIB : Produit Intérieur Brut ;
WECATiC : West and Central Africa Ticks Control
ZATE : Zone d'Appui Technique d'Elevage
4
INTRODUCTION
1. 5
Contexte et problématique
Au Burkina Faso (BF), les activités agropastorales et
forestières occupent 80% de la population active et fournissent 40% du
PIB (24% pour l'agriculture, 12% pour l'élevage et 3% pour la foresterie
et pêche) (MECV, 2007).Les grandes caractéristiques de cet
élevage sont la faible productivité et la prédominance de
la conduite extensive. A cette situation s'ajoute l'émergence des
maladies infectieuses et d'agents vecteurs tels les tiques. On estime que 80%
des 1226 millions de bovins qui composaient le cheptel mondial en 1989
étaient infestés par les tiques (Stachurski, 1989 in
Sanou, 2012). Avec un taux d'infestation pouvant atteindre 1000 tiques sur
une période d'infestation annuelle (Adakal, 2011 in Sanou,
2012), ces parasites constituent de véritables menaces pour le
bétail. Ces dernières années, l'apparition de tiques
résistantes aux traitements apportés par les éleveurs a
conduit le Centre International de Recherche-Développement sur l'Elevage
en zone Subhumide (CIRDES) à initier une étude
d'évaluation des tiques et des maladies de bétail
émergentes et les stratégies de luttes intégrées en
Afrique de l'Ouest et du Centre. En Afrique de l'Ouest, l'étude
intéressera le BENIN et le BURKINA FASO à travers le projet
d'Évaluation des tiques et des maladies du bétail
émergents et les stratégies de lutte intégrées en
Afrique de l'Ouest (West and Central Africa Ticks Control (WECATiC)). Le projet
visait à identifier les facteurs de risques associés à
l'infestation des bovins avec la tique Rhipicephalus (Boophilus) microplus
et Amblyomma Varigatum et à travers la compréhension de ces
facteurs, à élaborer des stratégies de lutte
intégrées afin d'atténuer l'impact de ces tiques sur la
productivité du bétail. Pour atteindre cet objectif, il est
prévu une enquête de perception dans chacun des trois pays membres
du projet (Burkina Faso, Bénin et Cameroun). La présente
étude s'inscrit dans le cadre des activités de l'équipe du
Burkina et concerne la commune de Fada N'Gourma.
2. Objectifs de l'étude
Notre objectif global était d'appréhender les
perceptions et les stratégies de luttes contre les tiques dans la
Commune de Fada N'Gourma.
De façon spécifique, il s'agissait de :
- recenser les différentes sortes de tiques de
bétail de la zone de l'Est et leur effet sur le bétail ;
- mesurer les perceptions des éleveurs sur les tiques ;
- inventorier les stratégies de lutte et leur
efficacité selon les éleveurs ;
3. 6
Hypothèses
Pour atteindre cet objectif, des hypothèses suivantes
sont formulées :
- Il existe plusieurs types de tiques dans la zone de l'Est ;
- les éleveurs ont plusieurs perceptions sur les tiques
;
- Les éleveurs des connaissances (modernes et
traditionnelles) diversifiées en
matière de lutte contre les tiques.
4. Méthodologie
4.1. Echantillonnage
Notre enquête a concerné 30 éleveurs et
agro-éleveurs de neuf (9) villages de la commune de Fada. Au sein des
neuf villages, nous avions identifié cinq (5) villages
présentant une forte population d'éleveurs. Nous
avions interrogés quatre (4) éleveurs dans ces villages. Ces
éleveurs ont été choisis après un tirage sans
remise sur la base de la liste des éleveurs du village.
Le même mode de choix des éleveurs a
été suivi dans les villages restants. Nous avions tout d'abord
effectué également un tirage sans remise afin de
déterminer lesquelles des quatre (4) villages restants
présenteront deux (2) éleveurs et lesquels trois (3).
4.2. Collecte e traitement des données Les
données ont été collectées à deux niveaux
:
- Les données primaires obtenues sur la base des
fiches d'enquêtes en parcourant les neuf(09) villages ;
- Les données secondaires après une recherche
bibliographique.
Les données obtenues ont été
traitées avec le logiciel Microsoft EXCEL 2010.
5. Plan de travail
Le présent rapport est articulé en deux parties :
i) des généralités sur la zone d'étude et sur les
tiques, ii) des résultats de l'enquête suivie de discussions.
7
CHAPITRE I : GENERALITES
1. Zone d'étude
Le Burkina Faso compte 13 régions. La région de
l'Est l'une des grandes zones d'élevage du pays. En effet, avec 9 548
000 têtes de bovins(11,4%) et 20 150 300 têtes de petits ruminants
(10,4%) (INSD, 2011 : DGPSE, 2010). L'élevage occupe un second rang
après l'agriculture dans la région de l'Est et contribue à
hauteur de 54% à la formation du revenu dans la région
(Ouédraogo et Nakelse, 2010).
La région de l'Est compte cinq (5) provinces qui sont :
la Gnagna, le Gourma, la Tapoa, le Komandjari et la Kompienga. La province du
Gourma avec pour chef-lieu Fada N'gourma est la troisième plus grande
zone d'élevage de la région (DRRA/Est, 2006) avec 4 883 000
têtes de bovins et 9 421 000 de petits ruminants (INSD, 2011 : DGPSE,
2010).
L'enquête a été réalisée
dans la commune de Fada. Elle a concerné neuf (9) villages environnants
du Centre national de Multiplication des Animaux Performants (CMAP) de
Kikidénie : Kikidéni, Kantambari, Payegou, Pkentouangou,
Diabatou, Niendouga, Dankibargou et Kodjonti.
Tableau 1: liste des
villages concernés par l'enquête et le nombre d'éleveurs
par villages
Villages
|
Nombre d'éleveurs
|
Dankibargou
|
4
|
Diabatou
|
4
|
Kantambari
|
3
|
Kikidénie
|
2
|
Kodjonti
|
4
|
Niendougou
|
3
|
Payegou
|
4
|
Pendrideni
|
2
|
Pkentouangou
|
4
|
Total
|
30
|
Source : Données de l'enquête
Ces villages sont repartis dans cinq (5) Zones d'Appui
Technique d'Elevage (ZATE) qui sont : Nagré, Koaré, Fada-nord,
Fada-sud et Namoungou.
Les différents groupes ethniques sont les
Gourmantché, les Peuhl, les Moose, etc.
8
Les activités principales sont l'agriculture et
l'élevage. Avec une pluviométrie d'environ 841mm d'eau pour la
région (DMN, 2005) ; Les rendements agricoles sont assez bons avec des
spéculations comme le maïs, le sorgho, le mil, le riz, le coton et
le sésame.
L'élevage reste toujours dans le mode extensif avec une
forte transhumance en direction des pays voisins comme le Togo, le Benin, le
Ghana et dans une moindre mesure la Cote d'Ivoire. Les races sont locales et la
production est majoritairement autoconsommée.
2. Les tiques et quelques
caractéristiques
Les espèces de tiques tropicales du bétail sont
Rhipicephalus microplus et Amblyomma variegatum.
(Barré et Uilenberg, 2010)
Des études réalisées en Côte
d'Ivoire (Achiet al. 2012) et au Benin (Dossou-Gbete et al,
2006) ont permis de recenser différentes espèces. En Côte
d'Ivoire les genres suivants ont été identifiés : Le genre
Amblyomma est représenté par une seule espèce,
Amblyomma variegatum. Deux espèces de Boophilus (B)
ont été identifiées, ce sont B. decoloratus
et B. geigyi. Deux espèces de Hyalomma qui sont
Hyalomma marginatum rufipes et Hyalomma truncatum et une
espèce de Rhipicephalus (Rh. lunulatus) ont été
identifiées. Au Benin, les genres Amblyomma, Boophilus et
Rhipicephalus ont été identifiés.
Les différents stades d'Amblyomma variegatum
se succèdent au cours de l'année. Les mâles sont
présents de mars à Juillet avec un maximum en mai. Ils sont
rares, voire inexistants, de septembre à février. Les femelles
sont rares de novembre à avril et atteignaient leur nombre maximal en
juin. Les Boophilus ont été rares de juin à
septembre ; les Rhipicephalus ont été rencontrés
de mai à juillet (Achi et al. 2010).
Les maladies et les pertes économiques
engendrées par les tiques sont très importantes et peuvent
être évaluées à travers une augmentation de 36 % du
temps de travail, une diminution de la production de viande de 20 %, une
diminution de la production laitière de 16 %, un taux de
mortalité qui s'élève à 11 %, une
dépréciation de la peau de 5 % et une diminution de la force de
traction de 5% (Sartherst, 1987in Dossou-Gbete et al,
2006).
3. La transhumance
C'est un mode d'élevage extensif marqué par des
déplacements oscillatoires réguliers des pasteurs et leurs
animaux à la recherche d'un équilibre entre les ressources
naturelles (pâturage et eau) et les besoins des animaux. Ces mouvements
sont cycliques et saisonniers. Dans la province du Gourma, elle est
pratiquée par les éleveurs Peul et dirigée vers les pays
voisins tels le Ghana, le Togo et le Benin.
9
4. Lutte contre les tiques et les maladies
transmises
La lutte contre les tiques vise à limiter non seulement
les pertes qu'elles entrainent, mais également celles dues aux maladies
transmises par les tiques ou associées aux tiques (Sanou, 2012). Les
méthodes de lutte sont très nombreuses : les méthodes
traditionnelles, les méthodes chimiques, les méthodes
écologiques, les méthodes biologiques, la lutte
génétique et la sélection des races.
Selon Hareya, au plan traditionnel, plus de 80% des
populations rurales ont recours à l'ethnomédecine pour la lutte
contre les tiques (Hareya, 2003 in Dossou-Gbete et al, 2006).
D'une zone à l'autre, les méthodes varient dans la forme. On cite
entre autre le déticage manuel, l'utilisation des plantes et dans
certains cas les produits dérivés d'animaux.
Les méthodes chimiques consistent essentiellement en
l'utilisation de solution acaricide. Les méthodes plus courantes sont la
pulvérisation, l'aérosol et l'application dorsale sur les animaux
connue sous le nom de `'pour-on». En dehors des produits conventionnels,
les éleveurs utilisent des pesticides et herbicides agricoles
Au plan écologique, la rencontre d'une tique et de son
hôte ne semble pas être fortuite. C'est en fait le résultat
d'un processus complexe dépendant de la biologie propre de l'hôte
et du parasite ; mais aussi des caractéristiques du climat et des
pâturages où elles se développent. La lutte
écologique peut consister à :
- des feux de brousse en début de saison sèche pour
éliminer les tiques au sol ;
- des retraits saisonniers des animaux ;
- des retraits périodiques des animaux à certaines
heures de la journée ; - de la rotation des pâturages.
La lutte biologique consiste à favoriser le
développement des hyperparasites des tiques et des prédateurs des
tiques afin qu'ils régulent par leurs actions parasitaires et
prédatrices les tiques présents dans la zone (Barre ,1989 in
Sanou, 2012). On citera des prédateurs comme Humterellus
hookeri (hyménoptère, encyrtidés), la fournie
Solenopsis invicta, les poulets et oiseaux insectivores (pique-boeuf
à bec jaune et à bec rouge).
Au plan génétique, deux méthodes sont
théoriquement possibles. L'une fait appel à la technique des
males artificiellement stérilisés et relâchés dans
la nature, l'autre à celle des hybrides stériles issus du
croisement naturel entre deux espèces proches.
La sélection de races animales résistantes aux
tiques s'opère par sélection massale ou par croisement entre
animaux. Cette technique permet d'obtenir un produit naturel ayant une
immunité naturelle face aux tiques (Uly, 1993 in Sanou,
2012)
10
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION
1. Résultats
1.1. Caractéristiques socio-économiques de
l'échantillon
La figure suivante résume la répartition
ethnique dans notre échantillon.
Gourmantché
17%
Mossi
3%
Peul
80%
Figure 1: Ethnie des
éleveurs enquêtés
Source : Données de l'enquête
Les éleveurs enquêtés sont majoritairement
des Peul (80 %) suivi des Gourmantché (17). Les Mossé (3 %)
viennent en dernière position.
L'échantillon est composé d'autochtone à
hauteur de 73% et de27% de migrants. Tous les éleveurs
enquêtés sont des chefs de ménage avec un âge moyen
de 50,6 ans et ayant à leur charge un nombre moyen de 10,06
personnes.
Une des caractéristiques des éleveurs de la zone
est leur faible niveau d'instruction.
20
nombre
15
10
5
0
25
1 2 3 4 5 6
niveau d'instruction
Code de niveau d'instruction : 1 : primaire ; 2 :
secondaire ; 3 : supérieur ; 4 : alphabétisation langue locale 5
: coranique ; 6 : aucun niveau
Figure 2: niveau d'instruction des
éleveurs Source : données de l'enquête
11
Il faut noter que deux(2) ont fait le primaire, un (1) le
secondaire, cinq(5) l'école coranique et la grande majorité
restante(22) affirment n'avoir aucun niveau d'instruction.
Nous notons que 80 % de l'échantillon pratiquent
l'élevage comme activité principale. De ces 80 %, 97% pratiquent
l'élevage naisseur.
1.2. Cheptel et maladies de la zone
enquêtée
1.2.1. Cheptel de la zone
enquêtée
Le tableau suivant résume l'effectif du troupeau par
éleveur et la moyenne de l'échantillon pour chaque type
d'animal.
Tableau 2: effectif du cheptel en Aout
2012
|
bovins
|
ovins
|
caprins
|
porcins
|
asins
|
équins
|
poules
|
pintades
|
Effectif total
|
1986
|
1307
|
1222
|
4
|
67
|
7
|
1104
|
439
|
Effectif moyen
(total/n)
|
66,2
|
43,5667
|
40,7
|
0,1
|
2,2
|
0,233
|
36,8
|
14,6
|
Source : données de l'enquête
1.2.2. Situation des maladies
Les éleveurs ont une connaissance sur de nombreuses
maladies affectant leur bétail. Ces maladies sont les suivantes dans les
différentes langues de la zone enquêtée.
Tableau 3: les maladies de la zone
et leur nom en langue locale
Nom de la maladie
|
Appellation
|
langue
|
Fièvre aphteuse
|
safa
|
Dioula
|
Pasteurellose
|
Saonré
|
Mooré
|
Dermatose
|
Gougna,Gorgoundé, Lemoaré
|
Fulfuldé,
GourmantchémaMooré,
|
Charbon symptomatique
|
Pitté
|
Fulfuldé
|
Otite
|
Touba
|
Mooré
|
Trypanosomose
|
Bilse, Wéogo
|
Fulfuldé, Mooré
|
PPCB
|
Sorfo
|
Fulfuldé
|
12
Tuberculose
|
Kwingué
|
Fulfuldé
|
Parasitose intestinale
|
Saanga
|
Mooré
|
Source : Données de l'enquête
Pour lutter contre ces différentes maladies, les
éleveurs font recourt à des produit zoo-sanitaire.
Tableau 4: produits zoo-sanitaires et
maladies traitées
Produit
|
Maladie traite
|
Pénicilline
|
Dermatose, Fièvre aphteuse
|
Oxytetracycline
|
PPCB
|
Ivoxy-5%, Tarramycin-5%
|
Trypanosomose
|
Pastovin, Xtapen
|
Pasteurellose
|
Oxycline 20%
|
Parasitose intestinale
|
Source : Données de l'enquête
Les produits utilisés sont tous disponibles sur les
marchés locaux.
1.3. Les tiques
1.3.1. Connaissance des tiques
Tous les éleveurs enquêtés connaissent les
tiques avec une moyenne de 38,8 années de
connaissance et sont à mesures de les décrire dans
leur langue locale.
Tableau 5: les tiques rencontrées
et leur nom en langue locale
Nom local
|
Langue
|
Genre
|
Critères de reconnaissance
|
Kotibaheidi
|
Fulfuldé
|
Hyalomma sp.
|
Tique noire.
|
Corkoti
|
Fulfuldé
|
Larves de tiques
|
Tique des hautes herbes.
|
Kotignambi
|
Fulfuldé
|
Amblyomma sp
|
Tique multicolore, pattes
multicolores.
|
Kotodawali
|
Fulfuldé
|
Rhipicephalus sp
|
Tique des chiens, attaque
même les humains.
|
Kotibombi
|
fulfuldé
|
Rhipicephalus
(Boophilus)microplus
|
Tique très petite à la peau dure.
|
Source : Données de l'enquête
13
1.3.2. Perception des effets des tiques sur les
performances du cheptel
La perception est une faculté de comprendre ou une
impression par rapport à un objet.C'est une représentation d'un
phénomène par rapport aux connaissances locales et culturelles.
Les perceptions des éleveurs des effets des tiques sur les productions
animales sont les suivantes :
0
3
2
1
1 1
2
3
2 2
Code effet de la tique : 1= baisse , · 2=augmentation
, · 3= constant. Figure 3: perception des
effets des tiques sur la production animales
Source : Données de l'enquête
1.3.3. Impacts des tiques sur les performances du
cheptel
Parmi les éleveurs enquêtés, 16 affirment
avoir un taux d'infestation de 50 à 100% de leur troupeau par les tiques
et de 0 à 50% pour les 14 autres éleveurs.
Entre juillet 2011 et août 2012, les pertes dues aux
tiques s'élèvent à 5 têtes de bovins de valeur
moyenne d'environ 122 000f CFA.
13
1
5
11
5
0 a 25% 25 a 50% 50 a 75% 75 a 100% perte (nombre
de tete)
14 12 10 8 6 4 2 0
Figure 4: pourcentage du troupeau
(bovins) atteint par les tiques et pertes Source : Données de
l'enquête
14
1.3.4. Méthodes de luttes contre les tiques
Les éleveurs ont une connaissance sur les produits
acaricides conventionnel. Un acaricide est un produit chimique contre les
acariens.
Tableau 6: les noms des
acaricides
Substance agissante
|
Méthode d'application
|
Amitraz
|
pulvérisation
|
Vectocid
|
pulvérisation
|
Cypertrop
|
Pour-on
|
Source : Données de l'enquête
En dehors de ces substances chimiques conventionnelles, les
éleveurs font recourt à d'autres produits qu'ils jugent apte
à lutter contre les tiques. Ces produits sont, pour la plupart, des
insecticides et de acaricides végétaux non homologués pour
le traitement du bétail.
Tableau 7: produits et
méthodes paysannes
Solution paysanne
|
Nom du produit
|
Technologies d'application
|
Insecticides et pesticides
|
Polytrine 10
|
Pulvérisation
|
Lambda super 2,5 EC
|
Pulvérisation
|
Rambo
|
Aérosol
|
Calthio-C
|
Pulvérisation
|
Carbodan 3%
|
Pulvérisation
|
Tozin Power
|
Pulvérisation
|
First choice
|
pulvérisation
|
Autres solutions
|
Pétrole
|
Pulvérisation
|
Essence
|
Pulvérisation
|
Vidange
|
pulvérisation
|
Source : Données de l'enquête
Ces produits sont disponibles sur les marchés
villageois. Le coût de traitement par animal va de 20 à 250 f CFA.
La majorité de ces produits contiennent de la cyperméthrine.
La technique de deticage manuel est également
très répandue. Elle est pratiquée en association avec les
autres techniques et permet d'éliminer les tiques que les produits
chimiques n'ont pas pu tuer. Cette technique provoque également des
plaies sur la peau de l'animal.
15
Les méthodes de luttes utilisant des produits
végétaux ou des produits dérivés de
l'élevage sont inexistantes.
1.3.5. Suivi des actions de lutte contre les tiques
Les actions de luttes contre les tiques débutent
dès l'observation des premières tiques sur le bétail ou
sur les troupeaux du voisin.
18
16
14
12
10
8
6
4
2
0
3
5
18
3
1
avril mai juin juillet aout
Figure 5: mois de prise de
décision de lutte contre les tiques
Source : données de l'enquête
Nous notons que les décisions de lutte sont
concentrées dans les mois de Mai et Juin. Les principales contraintes
dans la lutte contre les tiques sont les suivantes par ordre de
sévérité : la méconnaissance des produits, le
difficile accès aux bons produits, la reproduction très rapide
des tiques, le caractère farouche des animaux.
1.4. Pratiques de la transhumance et lien avec les
tiques
La transhumance reste beaucoup pratiquée dans la zone
de l'Est. L'enquête révèle que 73% des éleveurs
s'adonnent toujours à ce mode d'élevage. Les bovins (environ 90%
du troupeau) sont conduits vers des zones d'accueils (Ghana, Togo, Benin)
jugées propices. Les départs se font en Décembre-Janvier
et les retours entre Juin-Juillet. Les Peulh sont en tête de liste en
matière transhumance. Les gourmantchés et les Mosse ne pratiquent
pas la transhumance.
5
0 0
2
22
1
peul gourmantché mosse
transhumant non-transhumant
25 20 15 10 5 0
16
Figure 6: groupes ethniques et pratique
de la transhumance
Source : données de l'enquête
La perception de la transhumance comme source de propagation
de tiques diffère d'un transhumant à l'autre. 73% des
transhumants la trouve comme source de diffusion de tiques et 27% affirment
qu'ils n'y a pas de tiques dans les zones d'accueil.
pas une source de tique
27%
source de tique
73%
source de tique pas une source de tique
Figure 7: relation et transhumance et
propagation des tiques Source : Données de l'enquête
17
2. Discussion
Dans la commune de Fada, les éleveurs sont
majoritairement des Peul. Cela tient fait aux liens historiques qu'ils
entretiennent avec les gourmantché, autochtones de la zone.
L'élevage est l'activité principale suivi de l'agriculture ; cela
contraste d'ailleurs avec les données d'André et Nakelse (2010)
puisque notre étude concerne l'élevage et l'échantillon
est majoritairement Peul.
Le type d'élevage est fonction des
caractéristiques socioculturelles et l'élevage naisseur,
pratiqué surtout par les Peul, reste la plus répandue. Les bovins
demeurent les plus nombreux. Cependant, de grands écarts de troupeau
sont observés et les faibles effectifs sont rencontrés chez les
agro-pasteurs (Mossé et Gourmantché). Chez les Peul, le petit
ruminant est confié aux femmes ce qui justifie les effectifs. Les
porcins sont élevés par les quelques rares agro-éleveurs
qui ne sont pas de la religion musulmane. Les ânes sont utilisés
non seulement comme moyen de déplacement mais aussi dans les travaux
champêtres. L'élevage de la volaille est confié aux femmes
et enfants. Elle résous les besoins financiers pressant par sa vente.
Les différentes maladies du cheptel sont
majoritairement contagieuses est leur propagation est soutenue par la
méconnaissance des bon produits zoo-sanitaires et les mouvements
incessants du troupeau. Les éleveurs se procurent les produitsde soin
animal sur les marchés locaux et cela se faisant sur la base de
connaissances propres et/ou des conseils du voisinage. Le recourt à un
agent vétérinaire pour des indications et conseils est
inexistant. Ils se chargent même de l'administration du produit à
l'animal après lecture de la notice, s'il est lettré, ou encore
se renseigne chez un voisin si celui-ci a déjà utilisé le
produit en question.
Les éleveurs dénombrent plusieurs types de
tiques : Hyalomma ; Amblyomma Rhipicephalus.Ce sont le même
genre de tique rencontré en Côte d'Ivoire (Achi et al.
2012) et au Benin (Dossou-Gbete et al, 2006) ; pays avec
lesquelles le Burkina Faso partage des frontières. Les tiques sont
causées par le débute de la saison hivernale, le pâturage
matinal et la salubrité du parc, etc. Les parties de l'animal les plus
attaquées sont les ars, le poitrail, les mamelles, l'organe
génital, les pattes,
etc. et les conséquences sont la
diminution de la production de lait, le boitement et l'apparition de plaies
cutanées provoquant un amaigrissement donc une diminution de la
production de viande. Les taux d'infestation atteignent les piques de Mai
à Septembre et peuvent provoquées des pertes en vie.
18
La plupart des produits de luttes contre les acariens sont non
homologués et majoritairement des acaricides végétaux
(Sanou, 2012). Ces produits chimiques sont très toxiques car pouvant
provoquer de graves irritations sur les parties appliquées. Ils sont
disponibles les marchés locaux et les éleveurs s'en procure sans
consultation des services compétents. L'éleveur choisit les
produits à utiliser sur la base de ses expériences personnelles
ou après consultation d'un voisin. Le traitement se fait en masse ce qui
justifie les couts de traitement de 20 à 250FCFA par animal. Le deticage
manuel reste très répandu même étant source de
plaies cutanées.
La transhumance reste très connue dans la commune de
Fada et les destinations privilégiées sont le Benin le Togo et le
Ghana. Les mentalités, le niveau d'instruction, le type d'élevage
et le capital financier des éleveurs sont entre autres des facteurs qui
encouragent cette pratique. Elle est source de propagation de tiques dans la
sous-région et des mesures allant dans le sens de sa
règlementation doivent être prises afin de limiter la propagation
des tiques.
19
Conclusion et recommandations
L'élevage est une activité très
répandue dans la commune de Fada. Activité principale des Peul,
elle est caractérisée par une faible productivité soutenue
par son type naisseur. Les maladies affectant le cheptel sont nombreuses :
Fièvre aphteuse, trypanosomose, dermatose, etc. Celles-ci constituent
une véritable menace de la santé animale. A ces maladies
s'ajoutent les tiques ; véritable menace de la santé animale, ces
acariens ont des effets néfastes sur les productions animales allant des
pertes de poids aux décès de l'animal. Les pics d'infestation se
situent dans les mois de mai et juin. Les méthodes de lutte les plus
courantes chez les éleveurs sont l'usage d'insecticide et d'acaricides
végétaux qui ne sont pas sans danger pour la santé des
animaux. La transhumance, très forte dans la zone, est l'une des causes
de la propagation des tiques.
Au terme de cette enquête, nous formulons les
recommandations suivantes pour une lutte efficace contre les tiques :
- Une réorganisation de la transhumance en
créant des zones de pâturage en vue de limiter la propagation des
tiques ;
- une sensibilisation des éleveurs sur les
méthodes de lutte efficace disponible contre les tiques tout en prenant
en compte leurs habitudes sociales ;
- un respect de la règlementation en matière de
transhumance.
20
Bibliographie
ACHI Y. L., KONE P., STACHURDKI F., ZINSSTAG J. et BETSCHART
B., 2012, « Impact Des Tiques Sur Des Bovins Métisses
Dans Le Nord De La Cote D'ivoire » in Bulletin
de la santé et de la production animales en Afrique ; volume 60 No
2, juin 2012, pages 109-118
BANOIN M. et JOUVE P., 2000, «
déterminants des pratiques de transhumance en zone
agro-pastorale sahélienne, cas de l'arrondissement de Mayahi au Niger
», in Options Méditerranéennes,
Série. A / n°39,15 p.
BARRE N. et UILENBERG G., 2010, « propagation
des parasites transportes aves leurs hôtes : cas exemplaires de deux
espèces de tiques du bétail »,
in Rev. sci. tech. Off. int. Epiz., 29 (1), p
135-147
BRUN et al, 1985 : Etudede
l'activité acaricide des extraits d'organismes marins de
Nouvelle-Calédonie, ORSTOM, 27 p
CFSPH, 2007, Rhipicephalus (Boophilus)
micropplus, Iowa state university.
CUISANCE D., BARRE N. et De DENKEN R., 1994, «
ectoparasites des animaux : méthodes de lutte
écologique, biologique, génétique et mécanique
», inRev. sci. tech. Off. int. Epiz.,,13 (4),
p 1305-1356
DOSSOU-GBETE G.S.O., SALIFOU S., ABOH A.B. et DOSSA S.C.,
2006, « évaluation participative de l'importance des
tiques et méthodes endogènes de lutte au Nord Benin :
perspectives et valorisation », in revue africaine de
sante et de productions animales, RASPA Vol.4 No 1-2, p 61-68, E.I.S.M.V.
de Dakar, Sénégal.
HOUNDETE A. M., 1990, lutte contre les tiques
parasites des Bovins en République du Benin : essai d'utilisation du
bayticol `'pour on» (flumethrine) dans la province du Bourgou,
Thèse de Doctorat d'Etat, Faculté de
médecine etde Pharmacie de Dakar, Sénégal, 156 p
21
INSD, 2006, indicateurs statistiques sur la
région de l'Est, ministère de l'économie et
du développement, Burkina Faso
INSD, 2011, la région de l'Est en
chiffres, ministère de l'économie et des finances,
Burkina Faso, 8 p.
INSD, 2011, le Burkina Faso en
chiffres, Ministère de l'économie et des finances,
Burkina Faso
MECV, 2007, programme d'action national
d'adaptation à la variabilité et aux changements climatiques
(PANA du Burkina Faso). Burkina Faso, 84 pages.
MRA, 2006, « L'élevage au Burkina Faso
: états des lieux », in Missions
économiques. Burkina Faso
MRA, 2010, annuaire statistique du secteur de
l'élevage, Burkina Faso
OUEDRAOGO A et NAKELSE T., 2010. Elevage et
sécurité alimentaire chez les populations rurales au Burkina Faso
: une approche en terme de moyens de subsistance, 16 p.
PELISSIER J. et TALLET B., 2003, « y a-t-il
un avenir pour l'élevage transhumant en zone cotonnière ?
Réflexion à partir de l'expérience d'un projet de
développement dans l'ouest du Burkina Faso », in
Savanes africaines : des espaces en mutation, des acteurs face à
de nouveaux défis. Actes du colloque, mai 2002, Garoua, Cameroun.
Prasac, N'Djamena, Tchad - Cirad, Montpellier, France. 7 pages
PLANTARD O., 2009, « Les études sur
les tiques et les maladies qu'elles transmettent » in
les maladies infectieuses émergentes
animales. INERA-CIRAD page 3
SANOU P., 2012. Perceptions et stratégies
paysannes de lutte contre la tique Rhipicephalus (Boophilus) microplus dans la
région de l'Ouest du Burkina Faso, Mémoire
d'ingénieur du développement rural, Université
polytechnique de Bobo-Dioulasso, Burkina Faso, 61 p.
22
ANNEXE
FICHE D'ENQUETE
I- Localisation de l'enquêté
|
|
|
|
Code
|
|
1
|
Pays
|
|
|
/......../
|
|
2
|
Région
|
|
/
|
/
|
/
|
3
|
Province
|
|
/
|
/
|
/
|
4
|
Département / Commune
|
|
/
|
/
|
/
|
5
|
Village / Secteur
|
|
/
|
/
|
/
|
6
|
Nom de l'agent enquêteur
|
|
/
|
/
|
/
|
7
|
Nom du superviseur
|
|
/
|
/
|
/
|
8
|
Date de l'interview
|
|
|
|
|
II- Identité de l'enquêteur
1
|
Nom et prénom (s) de l'enquêté
|
|
Code
|
2
|
Sexe (voir code)
|
|
(1=masculine, 2=féminin)
|
3
|
Age du répondant
|
|
|
4
|
Nombre de personnes du ménage
|
|
|
5
|
Statut matrimonial (voir code)
|
|
(1=marié, 2=célibataire, 3=veuf/veuve,
4=divorcé (e), 5=non concerné)
|
6
|
Lien de parenté avec le chef de ménage
|
|
(1=époux/épouse, 2=père/mère, 3=grand
père/grande mère, 4=fils/fille, 5=frère/soeur,
6=oncle/tante, 7=neveu/nièce, 8=cousin/cousine, 9=autre
(spécifier))
|
7
|
Ethnie
|
|
|
8
|
Statut
|
|
(1=autochtone, 2=migrant)
|
9
|
Nombre d'année de résidence dans le village
|
|
|
10
|
Niveau scolaire (voir code)
|
|
(1=primaire, 2=secondaire, 3=supérieur,
4=alphabétisé, 5=coranique, 6=aucun niveau, 7=autre
(spécifier))
|
11
|
Activité principale (voir code)
|
|
(1=agriculteur, 2=éleveur, 3=travaux ménagers,
4=commerce, 5=artisan, 6=ouvrier, 7=néant,
8=élève/écolier, 9=autre (spécifier))
|
12
|
Activité secondaire (voir code)
|
|
13
|
Type d'élevage pratiqué
|
|
(1=élevage naisseur, 2=embouche, 3=laitier, 4=mixte)
|
23
III- Structure et évolution numérique du
troupeau de l'enquêté
Nombre de tête
|
Bovins
|
Ovins
|
Caprins
|
Porcins
|
Asins
|
Equins
|
Poulets
|
Pintades
|
EFFECTIF début campagne
(juillet 2011)
|
|
|
|
|
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ENTREES :
|
|
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|
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- par naissance - par achat
- par don
- par confiage
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...
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...
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TOTAL ENTREE
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SORTIES :
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- par mortalité
- par vente
- par autoconsommation
- par don
- par vol ou perte
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...
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...
|
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...
|
|
TOTAL SORTIES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
EFFECTIF fin campagne
(août 2012)
|
|
|
|
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|
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Nombre de tête
|
Bovins
|
Ovins
|
Caprins
|
Porcins
|
Asins
|
Equins
|
Poulets
|
Pintades
|
EFFECTIF début campagne
(juillet 2011)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ENTREES :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
- par naissance - par achat
- par don
- par confiage
|
|
|
|
|
...
|
|
|
...
|
TOTAL ENTREE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
SORTIES :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
- par mortalité
- par vente
- par autoconsommation
- par don
- par vol ou perte
|
|
...
|
|
...
|
|
|
...
|
|
TOTAL SORTIES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
EFFECTIF fin campagne
(août 2012)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
IV- Maladies et parasites du bétail
1- Quelles sont les parasites et maladies et parasites qui
sévissent dans votre zone/région
Nom vernaculaires de la maladie ou de du
parasite
|
Nom français de la maladie ou du
parasite
|
Importance de la maladie (Classez de 1
à n)
|
Symptômes
|
24
2- Quelles sont les maladies et les parasites qui
sévissent dans votre troupeau ?
Nom de la maladie ou du parasite
(français)
|
Nom de la maladie ou du parasite (langue
locale)
|
Causes de la maladie ou du parasite
|
Espèces attaquées (1=Bovin,
2=Ovins, 3= Caprins, 4=Asins, 5=Equins, 6=Poulets, 7=Pintades)
|
Effectif atteint (nombre de tête)
|
Effet sur le bétail
|
Importance (du premier au dernier)
|
|
|
|
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|
|
V- Connaissance des tiques
3- Connaissez-vous les tiques ? (1=Oui, 2=Non)
4- Depuis combien d'année connaissez-vous les tiques
?
5- Quelles sont les causes ou sources des tiques ?
6- Typologie des tiques
Nom local de la tique
|
Année de connaiss ance
|
Critère de différenciation
|
Mois d'appariti on
|
Manifestation
|
Espèces animales les plus
attaquées
|
Classer les tiques selon leur importance
numérique
|
Causes de la tique
|
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|
|
Code mois d'apparition : 1=Janvier, 2=Février,
3=Mars, 4=Avril, 5=Mai, 6=Juin, 7=juillet, 8=Août,
9=Septembre, 10=Octobre, 11=Novembre, 12=Décembre
|
7- Parmi toute les tiques, quelle est la plus sévissant ?
8- Quelles sont les principales caractéristiques de cette
tique ?
9- Depuis son apparition, quels sont les changements que vous
avez observés chez les animaux ?
10- Depuis son apparition à aujourd'hui, quelle
évolution avez-vous constaté chez elle (dans la forme,
l'emplacement, l'état et sa structure, le niveau d'infestation des
animaux) ?
11- Dans quelle partie de l'animale avez-vous constaté
son apparition ?
12- Quelle est l'évolution des tiques au cours des 5
dernières années
Nom de la tique
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
25
Code évolution : 1=baisse, 2=augmentation,
3=constant
VI- Perception des tiques sur les productions animales
Type d'animaux
|
Production de lait
|
Production
de viande (poids vif)
|
Plaies cutanées
|
Reproduction
|
Boitement
|
Amaigrissement
|
Autre problème sanitaire
(préciser)
|
Bovins
|
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|
Ovins
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Caprins
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|
Porcins
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Asins
|
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|
|
|
|
VII- Equins
Code effet de la tique : 1=baisse, 2=augmentation,
3=constant
26
Effets des tiques sur les performances de votre troupeau
(juillet 2011 - août 2012)
Type d'animaux
|
Pourcentage du
troupeau atteint par les tiques
|
Mois critiques
d'infestation (code 2)
|
Effectif perdu suite à
l'attaque des tiques (nombre de
tête)
|
Valeur des pertes (FCFA)
|
Bovins
|
|
|
|
|
Ovins
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|
Caprins
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|
Porcins
|
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|
|
Asins
|
|
|
|
|
Equins
|
|
|
|
|
Code : 1=/0 à 25%/, 2=/25 à 50%/, 3=/50
à 75%/, 4=/75% à100%/
Code mois : 1=Janvier, 2=Février, 3=Mars, 4=Avril,
5=Mai, 6=Juin, 7=juillet, 8=Août, 9=Septembre,
10=Octobre, 11=Novembre, 12=Décembre
|
|
VIII- Lutte contre les tiques (juillet 2011 - août
2012)
Type d'animaux
|
Type de lutte 1=Moderne
2=traditionnelle
|
Nom du produit utilisé ou
de la technique
|
Efficacité
de la lutte
(code 1)
|
Source de
connaissance du moyen de lutte
(code 2)
|
Quantité
de la dose utilisée par animale
|
Coût du
traitement par animale (FCFA)
|
Durée du
traitement (nombre de jour)
|
Bovins
|
|
|
|
|
|
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|
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Ovins
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Caprins
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Porcins
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Asins
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Equins
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|
|
Code 1 (1=très efficace, 2=moyenne, 3faiblement
efficace)
Code 2 (1=service vétérinaire, 2=projet et
ONG, 3=éleveurs, 4=marché, 5=vétérinaire
privé)
IX-
Suivi des actions de lutte contre la tique (chaque action
entreprise et chaque échec avec les dates)
Action entreprise par l'éleveur
|
Mois de prise de
décision d'agir
|
Mois de constat d'échec
|
Mois d'alerte
des services vétérinaires
|
Mois de prise en charge par
les services vétérinaires
|
|
|
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|
|
|
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|
|
|
|
|
|
|
Code mois : 1=Janvier, 2=Février, 3=Mars, 4=Avril,
5=Mai, 6=Juin, 7=juillet, 8=Août, 9=Septembre, 10=Octobre, 11=Novembre,
12=Décembre
|
|
X- Productions animales perdues dues aux tiques (de
juillet 2011 à août 2912)
Type d'animaux
|
Quantité de
lait (litre)
|
Nombre d'animaux avec plaies
cutanées
|
Nombre d'animaux Boitant
|
Pertes de poids (kg)
|
Autre perte (préciser)
|
Bovins
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Ovins
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Caprins
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Porcins
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Asins
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|
Equins
|
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Code : 1=/0 à 25%/, 2=/25 à 50%/, 3=/50
à 75%/, 4=/75% à100%/
|
|
XI- Principales contraintes dans la lutte contre les
tiques
27
Contrainte
Classer selon la sévérité de
la contrainte
Solution envisageables
28
XII- Pratique de la transhumance
13- Pratiquez-vous la transhumance ?... (1=Oui, 2=Non)
14- Si oui remplir le tableau et les questionnaires ci-dessous
(14, 15, 16)
Année
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
Quelles sont vos principales localités de
destination en transhumance ?
|
|
|
|
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|
Type d'animaux en transhumance
(1=Bovin, 2=Ovin, 3=Caprin, 4=Asin, 5=Equin)
|
|
|
|
|
|
Quelles sont les proportions du troupeau qui vont en
transhumance
|
|
|
|
|
|
A quelle période partez-vous en transhumance ?
(mois)
|
|
|
|
|
|
A quelle période revenez-vous de la transhumance
? (mois)
|
|
|
|
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Vos animaux sont-ils revenus avec des tiques ?
(1=Oui, 2=Non)
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15- Pensez-vous que la transhumance est une source de tique ?
(1=Oui, 2=Non)
16- Coût de la transhumance
Type de dépenses
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Coût (FCFA)
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Vaccination du troupeau contre la PPCB et la
trypanosomose
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Certificat (laissez-passer CEDEAO) de
transhumance
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Prise en charge du tuteur au lieu d'accueil
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Autorisation d'exploitation (taxe) au lieu de
destination
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Frais d'entrée et de sortie à la
frontière
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Estimer les autres dépenses diverses liées
à la transhumance
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XIII- Traitement de soins vétérinaires du
bétail autre que les tiques de juillet 2011 à août
2012
Type d'animaux
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Type d'intervention (1=préventif/
Vaccination, 2=traitement curatif)
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Nombre de tête
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Maladie traitée
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Nom du produit utilisé
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Coût du traitement (achat du produit +
prestation)
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Bovins
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Ovins
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Caprins
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Porcins
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Asins
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Equins
Poulets
Pintades
29
XIV- Charge d'aliment du bétail au cours de
juillet 2011 à août 2012
Type d'animaux
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Type de charges
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Quantité
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Coût unitaire (FCFA)
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Coût total (FCFA)
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Nombre d'UM
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Unité de Mesure (UM) (code
UM)
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Bovins
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Foin (herbe, résidus de
récoltes)
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SPAI
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Son
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Sels minéraux (pierre à
lécher)
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Autres (préciser )
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Ovins
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Foin (herbe, résidus de
récoltes)
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SPAI
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Son
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Sels minéraux (pierre à
lécher)
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Autres (préciser )
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Caprins
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Foin (herbe, résidus de
récoltes)
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SPAI
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Son
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Sels minéraux (pierre à
lécher)
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Autres (préciser )
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Asins
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Foin (herbe, résidus de
récoltes)
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SPAI
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|
Son
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|
Sels minéraux (pierre à
lécher)
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Autres (préciser )
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Porcins
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Foin (herbe, résidus de
récoltes)
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SPAI
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|
Son
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Sels minéraux (pierre à
lécher)
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|
Autres (préciser )
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Equins
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Foin (herbe, résidus de
récoltes)
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SPAI
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|
Son
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|
Sels minéraux (pierre à
lécher)
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Autres (préciser )
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Poulets
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SPAI
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Son
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Autres (préciser )
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Pintades
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SPAI
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|
Son
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Autres (préciser )
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Code UM : 1=charrette, 2=Sac de 50kg 3=Sac de 100kg, 4=Tine,
5=Boite de tomate, 6=kilogramme
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30
XV- Autres charges d'élevage de juillet 2011
à août 2012
17- Utilisez-vous un berger que vous payez pour votre
élevage ?... (1=Oui, 2=Non)
18- Nombre de bergers......et frais de Bergers par
an......FCFA
XVI- Utilisation des produits animaux issus de
l'élevage du ménage
Type de produits Animaux
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Quantité produite par an (kg ou
litre, ou nombre)
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Quantité consommée par le ménage par
an (kg ou litre ou tête)
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Quantité vendue par an (kg ou litre
ou tête)
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Prix unitaire FCFA/kg ou FCFA/litre
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Valeur totale des ventes FCFA
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Lait
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Beure de lait
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OEufs
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Cuirs et peaux
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Bovin
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Ovin
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Caprin
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Porcin
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Asin
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Equin
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Poulet
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Pintade
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Fumier de parc
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XVII- Actions de lutte entreprises par acteur (renseigner
cette fiche auprès des structures de l'élevage et des projets /
programmes ou ONG intervenant dans l'élevage)
Type d'acteurs
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Actions déjà faites
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Limites des actions
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Solutions envisageables (proposition)
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Groupement d'éleveurs du village
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Agent d'élevage / vétérinaire
privé
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Projets / programmes
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ONG
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Autres
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