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Perception et stratégies paysannes de lutte contre les tiques dans la commune de Fada n'Gourma (Burkina Faso)

( Télécharger le fichier original )
par Abel BEDA
Institut du Developpement rural - licence en socio-economie rurale 2012
  

Disponible en mode multipage

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BURKINA FASO
+=+=+=+=+
Unité-Progrès-Justice
-*-*-*-*-*-

MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE ET SUPERIEUR

*=*=*=*

UNIVERSITE POLYTECHNIQUE DE BOBO-DIOULASSO

*=*=*=*=*=*

INSTITUT DU DEVELOPPEMENT RURAL

Rapport de stage de Licence

Option : Sociologie et Economie Rurales

Thème :

Perceptions et stratégies de lutte contre les tiques dans la
Commune de Fada (Province du Gourma)

Présenté par : BEDA Abel

Maitre de stage

Pr. Patrice TOE Novembre 2012

1

TABLE DE MATIERES

TABLE DE MATIERES 1

REMERCIEMENTS 2

SIGLES ET ABREVIATIONS 4

INTRODUCTION 4

1. Contexte et problématique 5

2. Objectifs de l'étude 5

3. Hypothèses 6

4. Méthodologie 6

4.1. Echantillonnage 6

4.2. Collecte e traitement des données 6

5. Plan de travail 6

CHAPITRE I : GENERALITES 7

1. Zone d'étude 7

2. Les tiques et quelques caractéristiques 8

3. La transhumance 8

4. Lutte contre les tiques et les maladies transmises 9

CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION 10

1. Résultats 10

1.1. Caractéristiques socio-économiques de l'échantillon 10

1.2. Cheptel et maladies de la zone enquêtée 11

1.2.1. Cheptel de la zone enquêtée 11

1.2.2. Situation des maladies 11

1.3. Les tiques 12

1.3.1. Connaissance des tiques 12

1.3.2. Perception des effets des tiques sur les performances du cheptel 13

1.3.3. Impacts des tiques sur les performances du cheptel 13

1.3.4. Méthodes de luttes contre les tiques 14

1.3.5. Suivi des actions de lutte contre les tiques 15

1.4. Pratiques de la transhumance et lien avec les tiques 15

2. Discussion 17

Conclusion et recommandations 19

Bibliographie 20

ANNEXE 22

LISTES DES TABLEAUX ET FIGURES

Tableau 1: liste des villages concernés par l'enquête et le nombre d'éleveurs par villages 7

Tableau 2: effectif du cheptel en Aout 2012 11

Tableau 3: les maladies de la zone et leur nom en langue locale 11

Tableau 4: produits zoo-sanitaires et maladies traitées 12

Tableau 5: les tiques rencontrées et leur nom en langue locale 12

Tableau 6: les noms des acaricides 14

Tableau 7: produits et méthodes paysannes 14

Figure 1: ethnie des éleveurs enquêtés 10

Figure 2: niveau d'instruction des éleveurs 10

Figure 3: perception des effets des tiques sur la production animales 13

Figure 4: pourcentage du troupeau (bovins) atteint par les tiques et pertes 13

Figure 5: mois de prise de decision de lutte contre les tiques 15

Figure 6: groupes ethniques et pratique de la transhumance 16

Figure 7: relation et transhumance et propagation des tiques 16

2

REMERCIEMENTS

3

Au terme de ces travaux qui n'auraient pas abouti sans l'aide des personnes dotées de bonne foi et de bonne volonté, nous voudrions à travers ces lignes leur adresser nos remerciements les plus sincères. Qu'il nous soit permis de remercier particulièrement :

- Pr Patrice TOE, notre maître de stage, Directeur du Laboratoire d'Etudes Rurales sur l'Environnement et le Développement Economique et Social (LERE/DES) du Département de Sociologie et Economie Rurales (DSER) de l'Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso, Coordinateur institutionnel du Projet Contrôle intégré des tiques et des maladies transmises émergentes en Afrique de l'Ouest et du Centre (WECATiC) de nous avoir accepté dans son laboratoire et de nous avoir ouvert les portes du projet. A cet effet, nous lui témoignons notre reconnaissance pour sa grande disponibilité, ses conseils, son suivi, ses encouragements qui ont été pour nous une source de motivation lors du stage ;

- Dr Mathieu OUEDRAOGO, Agroéconomiste à l'INERA Farako-Bâ et monsieur Adama OUEDRAOGO, Ingénieur Socio économiste à l'INERA, pour leur assistance et leur soutien multiforme ;

- monsieur Augustin LOMPO, agent technique d'élevage en poste à Nagré, pour sa grande hospitalité, son soutien et ses multiples conseils inestimables ;

- monsieur Lagassané MILLOGO, Directeur provincial des ressources animales de Fada N'gourma, pour son accueil ;

- la Direction de l'IDR ainsi que le personnel ATOS, pour leur disponibilité à accompagner les étudiants dans leur processus d'apprentissage ;

- les camarades de classe DAO Alassane, KAGAMBEGA Levy et TRAORE Alain, pour leur accompagnement et le soutien moral ;

- tous les camarades de notre promotion pour l'environnement paisible dans lequel nous avons étudié.

SIGLES ET ABREVIATIONS

ATOS : Administratifs, Techniques, Ouvriers et Soutien

CIRDES : Centre International de Recherche-Développement de l'Elevage en

zone Subhumide ;

CMAP : Centre National de Multiplication des Animaux Performants ;

CORAF : Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le

Développement Agricoles ;

DGPSE : Direction Générale de la Prévision et des Statistiques de l'Elevage ;

DMN : Direction de la Météorologie National.

DPRA : Direction Provinciale des Ressources Animales

DRRA : Direction Régionale des Ressources Animales ;

INERA Farakoba : Institut de l'Environnement et de Recherches Agricoles, Station de

Farako-Bâ ;

INSD : Institut National de la Statistique et de la Démographie

MARH : Ministère de l'Agriculture et des Ressources Halieutiques

MECV Ministère de l'Environnement et du Cadre de Vie

MRA : Ministère de Ressources Animales ;

PIB : Produit Intérieur Brut ;

WECATiC : West and Central Africa Ticks Control

ZATE : Zone d'Appui Technique d'Elevage

4

INTRODUCTION

1. 5

Contexte et problématique

Au Burkina Faso (BF), les activités agropastorales et forestières occupent 80% de la population active et fournissent 40% du PIB (24% pour l'agriculture, 12% pour l'élevage et 3% pour la foresterie et pêche) (MECV, 2007).Les grandes caractéristiques de cet élevage sont la faible productivité et la prédominance de la conduite extensive. A cette situation s'ajoute l'émergence des maladies infectieuses et d'agents vecteurs tels les tiques. On estime que 80% des 1226 millions de bovins qui composaient le cheptel mondial en 1989 étaient infestés par les tiques (Stachurski, 1989 in Sanou, 2012). Avec un taux d'infestation pouvant atteindre 1000 tiques sur une période d'infestation annuelle (Adakal, 2011 in Sanou, 2012), ces parasites constituent de véritables menaces pour le bétail. Ces dernières années, l'apparition de tiques résistantes aux traitements apportés par les éleveurs a conduit le Centre International de Recherche-Développement sur l'Elevage en zone Subhumide (CIRDES) à initier une étude d'évaluation des tiques et des maladies de bétail émergentes et les stratégies de luttes intégrées en Afrique de l'Ouest et du Centre. En Afrique de l'Ouest, l'étude intéressera le BENIN et le BURKINA FASO à travers le projet d'Évaluation des tiques et des maladies du bétail émergents et les stratégies de lutte intégrées en Afrique de l'Ouest (West and Central Africa Ticks Control (WECATiC)). Le projet visait à identifier les facteurs de risques associés à l'infestation des bovins avec la tique Rhipicephalus (Boophilus) microplus et Amblyomma Varigatum et à travers la compréhension de ces facteurs, à élaborer des stratégies de lutte intégrées afin d'atténuer l'impact de ces tiques sur la productivité du bétail. Pour atteindre cet objectif, il est prévu une enquête de perception dans chacun des trois pays membres du projet (Burkina Faso, Bénin et Cameroun). La présente étude s'inscrit dans le cadre des activités de l'équipe du Burkina et concerne la commune de Fada N'Gourma.

2. Objectifs de l'étude

Notre objectif global était d'appréhender les perceptions et les stratégies de luttes contre les tiques dans la Commune de Fada N'Gourma.

De façon spécifique, il s'agissait de :

- recenser les différentes sortes de tiques de bétail de la zone de l'Est et leur effet sur le bétail ;

- mesurer les perceptions des éleveurs sur les tiques ;

- inventorier les stratégies de lutte et leur efficacité selon les éleveurs ;

3. 6

Hypothèses

Pour atteindre cet objectif, des hypothèses suivantes sont formulées :

- Il existe plusieurs types de tiques dans la zone de l'Est ;

- les éleveurs ont plusieurs perceptions sur les tiques ;

- Les éleveurs des connaissances (modernes et traditionnelles) diversifiées en

matière de lutte contre les tiques.

4. Méthodologie

4.1. Echantillonnage

Notre enquête a concerné 30 éleveurs et agro-éleveurs de neuf (9) villages de la commune de Fada. Au sein des neuf villages, nous avions identifié cinq (5) villages

présentant une forte population d'éleveurs. Nous avions interrogés quatre (4) éleveurs dans ces villages. Ces éleveurs ont été choisis après un tirage sans remise sur la base de la liste des éleveurs du village.

Le même mode de choix des éleveurs a été suivi dans les villages restants. Nous avions tout d'abord effectué également un tirage sans remise afin de déterminer lesquelles des quatre (4) villages restants présenteront deux (2) éleveurs et lesquels trois (3).

4.2. Collecte e traitement des données Les données ont été collectées à deux niveaux :

- Les données primaires obtenues sur la base des fiches d'enquêtes en parcourant les neuf(09) villages ;

- Les données secondaires après une recherche bibliographique.

Les données obtenues ont été traitées avec le logiciel Microsoft EXCEL 2010.

5. Plan de travail

Le présent rapport est articulé en deux parties : i) des généralités sur la zone d'étude et sur les tiques, ii) des résultats de l'enquête suivie de discussions.

7

CHAPITRE I : GENERALITES

1. Zone d'étude

Le Burkina Faso compte 13 régions. La région de l'Est l'une des grandes zones d'élevage du pays. En effet, avec 9 548 000 têtes de bovins(11,4%) et 20 150 300 têtes de petits ruminants (10,4%) (INSD, 2011 : DGPSE, 2010). L'élevage occupe un second rang après l'agriculture dans la région de l'Est et contribue à hauteur de 54% à la formation du revenu dans la région (Ouédraogo et Nakelse, 2010).

La région de l'Est compte cinq (5) provinces qui sont : la Gnagna, le Gourma, la Tapoa, le Komandjari et la Kompienga. La province du Gourma avec pour chef-lieu Fada N'gourma est la troisième plus grande zone d'élevage de la région (DRRA/Est, 2006) avec 4 883 000 têtes de bovins et 9 421 000 de petits ruminants (INSD, 2011 : DGPSE, 2010).

L'enquête a été réalisée dans la commune de Fada. Elle a concerné neuf (9) villages environnants du Centre national de Multiplication des Animaux Performants (CMAP) de Kikidénie : Kikidéni, Kantambari, Payegou, Pkentouangou, Diabatou, Niendouga, Dankibargou et Kodjonti.

Tableau 1: liste des villages concernés par l'enquête et le nombre d'éleveurs par villages

Villages

Nombre d'éleveurs

Dankibargou

4

Diabatou

4

Kantambari

3

Kikidénie

2

Kodjonti

4

Niendougou

3

Payegou

4

Pendrideni

2

Pkentouangou

4

Total

30

Source : Données de l'enquête

Ces villages sont repartis dans cinq (5) Zones d'Appui Technique d'Elevage (ZATE) qui sont : Nagré, Koaré, Fada-nord, Fada-sud et Namoungou.

Les différents groupes ethniques sont les Gourmantché, les Peuhl, les Moose, etc.

8

Les activités principales sont l'agriculture et l'élevage. Avec une pluviométrie d'environ 841mm d'eau pour la région (DMN, 2005) ; Les rendements agricoles sont assez bons avec des spéculations comme le maïs, le sorgho, le mil, le riz, le coton et le sésame.

L'élevage reste toujours dans le mode extensif avec une forte transhumance en direction des pays voisins comme le Togo, le Benin, le Ghana et dans une moindre mesure la Cote d'Ivoire. Les races sont locales et la production est majoritairement autoconsommée.

2. Les tiques et quelques caractéristiques

Les espèces de tiques tropicales du bétail sont Rhipicephalus microplus et Amblyomma variegatum. (Barré et Uilenberg, 2010)

Des études réalisées en Côte d'Ivoire (Achiet al. 2012) et au Benin (Dossou-Gbete et al, 2006) ont permis de recenser différentes espèces. En Côte d'Ivoire les genres suivants ont été identifiés : Le genre Amblyomma est représenté par une seule espèce, Amblyomma variegatum. Deux espèces de Boophilus (B) ont été identifiées, ce sont B. decoloratus et B. geigyi. Deux espèces de Hyalomma qui sont Hyalomma marginatum rufipes et Hyalomma truncatum et une espèce de Rhipicephalus (Rh. lunulatus) ont été identifiées. Au Benin, les genres Amblyomma, Boophilus et Rhipicephalus ont été identifiés.

Les différents stades d'Amblyomma variegatum se succèdent au cours de l'année. Les mâles sont présents de mars à Juillet avec un maximum en mai. Ils sont rares, voire inexistants, de septembre à février. Les femelles sont rares de novembre à avril et atteignaient leur nombre maximal en juin. Les Boophilus ont été rares de juin à septembre ; les Rhipicephalus ont été rencontrés de mai à juillet (Achi et al. 2010).

Les maladies et les pertes économiques engendrées par les tiques sont très importantes et peuvent être évaluées à travers une augmentation de 36 % du temps de travail, une diminution de la production de viande de 20 %, une diminution de la production laitière de 16 %, un taux de mortalité qui s'élève à 11 %, une dépréciation de la peau de 5 % et une diminution de la force de traction de 5% (Sartherst, 1987in Dossou-Gbete et al, 2006).

3. La transhumance

C'est un mode d'élevage extensif marqué par des déplacements oscillatoires réguliers des pasteurs et leurs animaux à la recherche d'un équilibre entre les ressources naturelles (pâturage et eau) et les besoins des animaux. Ces mouvements sont cycliques et saisonniers. Dans la province du Gourma, elle est pratiquée par les éleveurs Peul et dirigée vers les pays voisins tels le Ghana, le Togo et le Benin.

9

4. Lutte contre les tiques et les maladies transmises

La lutte contre les tiques vise à limiter non seulement les pertes qu'elles entrainent, mais également celles dues aux maladies transmises par les tiques ou associées aux tiques (Sanou, 2012). Les méthodes de lutte sont très nombreuses : les méthodes traditionnelles, les méthodes chimiques, les méthodes écologiques, les méthodes biologiques, la lutte génétique et la sélection des races.

Selon Hareya, au plan traditionnel, plus de 80% des populations rurales ont recours à l'ethnomédecine pour la lutte contre les tiques (Hareya, 2003 in Dossou-Gbete et al, 2006). D'une zone à l'autre, les méthodes varient dans la forme. On cite entre autre le déticage manuel, l'utilisation des plantes et dans certains cas les produits dérivés d'animaux.

Les méthodes chimiques consistent essentiellement en l'utilisation de solution acaricide. Les méthodes plus courantes sont la pulvérisation, l'aérosol et l'application dorsale sur les animaux connue sous le nom de `'pour-on». En dehors des produits conventionnels, les éleveurs utilisent des pesticides et herbicides agricoles

Au plan écologique, la rencontre d'une tique et de son hôte ne semble pas être fortuite. C'est en fait le résultat d'un processus complexe dépendant de la biologie propre de l'hôte et du parasite ; mais aussi des caractéristiques du climat et des pâturages où elles se développent. La lutte écologique peut consister à :

- des feux de brousse en début de saison sèche pour éliminer les tiques au sol ;

- des retraits saisonniers des animaux ;

- des retraits périodiques des animaux à certaines heures de la journée ; - de la rotation des pâturages.

La lutte biologique consiste à favoriser le développement des hyperparasites des tiques et des prédateurs des tiques afin qu'ils régulent par leurs actions parasitaires et prédatrices les tiques présents dans la zone (Barre ,1989 in Sanou, 2012). On citera des prédateurs comme Humterellus hookeri (hyménoptère, encyrtidés), la fournie Solenopsis invicta, les poulets et oiseaux insectivores (pique-boeuf à bec jaune et à bec rouge).

Au plan génétique, deux méthodes sont théoriquement possibles. L'une fait appel à la technique des males artificiellement stérilisés et relâchés dans la nature, l'autre à celle des hybrides stériles issus du croisement naturel entre deux espèces proches.

La sélection de races animales résistantes aux tiques s'opère par sélection massale ou par croisement entre animaux. Cette technique permet d'obtenir un produit naturel ayant une immunité naturelle face aux tiques (Uly, 1993 in Sanou, 2012)

10

CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION

1. Résultats

1.1. Caractéristiques socio-économiques de l'échantillon

La figure suivante résume la répartition ethnique dans notre échantillon.

Gourmantché

17%

Mossi

3%

Peul

80%

Figure 1: Ethnie des éleveurs enquêtés

Source : Données de l'enquête

Les éleveurs enquêtés sont majoritairement des Peul (80 %) suivi des Gourmantché (17). Les Mossé (3 %) viennent en dernière position.

L'échantillon est composé d'autochtone à hauteur de 73% et de27% de migrants. Tous les éleveurs enquêtés sont des chefs de ménage avec un âge moyen de 50,6 ans et ayant à leur charge un nombre moyen de 10,06 personnes.

Une des caractéristiques des éleveurs de la zone est leur faible niveau d'instruction.

20

nombre

15

10

5

0

25

1 2 3 4 5 6

niveau d'instruction

Code de niveau d'instruction : 1 : primaire ; 2 : secondaire ; 3 : supérieur ; 4 : alphabétisation langue locale 5 : coranique ; 6 : aucun niveau

Figure 2: niveau d'instruction des éleveurs Source : données de l'enquête

11

Il faut noter que deux(2) ont fait le primaire, un (1) le secondaire, cinq(5) l'école coranique et la grande majorité restante(22) affirment n'avoir aucun niveau d'instruction.

Nous notons que 80 % de l'échantillon pratiquent l'élevage comme activité principale. De ces 80 %, 97% pratiquent l'élevage naisseur.

1.2. Cheptel et maladies de la zone enquêtée

1.2.1. Cheptel de la zone enquêtée

Le tableau suivant résume l'effectif du troupeau par éleveur et la moyenne de l'échantillon pour chaque type d'animal.

Tableau 2: effectif du cheptel en Aout 2012

 

bovins

ovins

caprins

porcins

asins

équins

poules

pintades

Effectif total

1986

1307

1222

4

67

7

1104

439

Effectif moyen

(total/n)

66,2

43,5667

40,7

0,1

2,2

0,233

36,8

14,6

Source : données de l'enquête

1.2.2. Situation des maladies

Les éleveurs ont une connaissance sur de nombreuses maladies affectant leur bétail. Ces maladies sont les suivantes dans les différentes langues de la zone enquêtée.

Tableau 3: les maladies de la zone et leur nom en langue locale

Nom de la maladie

Appellation

langue

Fièvre aphteuse

safa

Dioula

Pasteurellose

Saonré

Mooré

Dermatose

Gougna,Gorgoundé, Lemoaré

Fulfuldé,

GourmantchémaMooré,

Charbon symptomatique

Pitté

Fulfuldé

Otite

Touba

Mooré

Trypanosomose

Bilse, Wéogo

Fulfuldé, Mooré

PPCB

Sorfo

Fulfuldé

12

Tuberculose

Kwingué

Fulfuldé

Parasitose intestinale

Saanga

Mooré

Source : Données de l'enquête

Pour lutter contre ces différentes maladies, les éleveurs font recourt à des produit zoo-sanitaire.

Tableau 4: produits zoo-sanitaires et maladies traitées

Produit

Maladie traite

Pénicilline

Dermatose, Fièvre aphteuse

Oxytetracycline

PPCB

Ivoxy-5%, Tarramycin-5%

Trypanosomose

Pastovin, Xtapen

Pasteurellose

Oxycline 20%

Parasitose intestinale

Source : Données de l'enquête

Les produits utilisés sont tous disponibles sur les marchés locaux.

1.3. Les tiques

1.3.1. Connaissance des tiques

Tous les éleveurs enquêtés connaissent les tiques avec une moyenne de 38,8 années de

connaissance et sont à mesures de les décrire dans leur langue locale.

Tableau 5: les tiques rencontrées et leur nom en langue locale

Nom local

Langue

Genre

Critères de reconnaissance

Kotibaheidi

Fulfuldé

Hyalomma sp.

Tique noire.

Corkoti

Fulfuldé

Larves de tiques

Tique des hautes herbes.

Kotignambi

Fulfuldé

Amblyomma sp

Tique multicolore, pattes

multicolores.

Kotodawali

Fulfuldé

Rhipicephalus sp

Tique des chiens, attaque

même les humains.

Kotibombi

fulfuldé

Rhipicephalus

(Boophilus)microplus

Tique très petite à la peau dure.

Source : Données de l'enquête

13

1.3.2. Perception des effets des tiques sur les performances du cheptel

La perception est une faculté de comprendre ou une impression par rapport à un objet.C'est une représentation d'un phénomène par rapport aux connaissances locales et culturelles. Les perceptions des éleveurs des effets des tiques sur les productions animales sont les suivantes :

0

3

2

1

1 1

2

3

2 2

Code effet de la tique : 1= baisse ,
· 2=augmentation ,
· 3= constant
. Figure 3: perception des effets des tiques sur la production animales

Source : Données de l'enquête

1.3.3. Impacts des tiques sur les performances du cheptel

Parmi les éleveurs enquêtés, 16 affirment avoir un taux d'infestation de 50 à 100% de leur troupeau par les tiques et de 0 à 50% pour les 14 autres éleveurs.

Entre juillet 2011 et août 2012, les pertes dues aux tiques s'élèvent à 5 têtes de bovins de valeur moyenne d'environ 122 000f CFA.

13

1

5

11

5

0 a 25% 25 a 50% 50 a 75% 75 a 100% perte (nombre

de tete)

14 12 10 8 6 4 2 0

Figure 4: pourcentage du troupeau (bovins) atteint par les tiques et pertes Source : Données de l'enquête

14

1.3.4. Méthodes de luttes contre les tiques

Les éleveurs ont une connaissance sur les produits acaricides conventionnel. Un acaricide est un produit chimique contre les acariens.

Tableau 6: les noms des acaricides

Substance agissante

Méthode d'application

Amitraz

pulvérisation

Vectocid

pulvérisation

Cypertrop

Pour-on

Source : Données de l'enquête

En dehors de ces substances chimiques conventionnelles, les éleveurs font recourt à d'autres produits qu'ils jugent apte à lutter contre les tiques. Ces produits sont, pour la plupart, des insecticides et de acaricides végétaux non homologués pour le traitement du bétail.

Tableau 7: produits et méthodes paysannes

Solution paysanne

Nom du produit

Technologies d'application

Insecticides et pesticides

Polytrine 10

Pulvérisation

Lambda super 2,5 EC

Pulvérisation

Rambo

Aérosol

Calthio-C

Pulvérisation

Carbodan 3%

Pulvérisation

Tozin Power

Pulvérisation

First choice

pulvérisation

Autres solutions

Pétrole

Pulvérisation

Essence

Pulvérisation

Vidange

pulvérisation

Source : Données de l'enquête

Ces produits sont disponibles sur les marchés villageois. Le coût de traitement par animal va de 20 à 250 f CFA. La majorité de ces produits contiennent de la cyperméthrine.

La technique de deticage manuel est également très répandue. Elle est pratiquée en association avec les autres techniques et permet d'éliminer les tiques que les produits chimiques n'ont pas pu tuer. Cette technique provoque également des plaies sur la peau de l'animal.

15

Les méthodes de luttes utilisant des produits végétaux ou des produits dérivés de l'élevage sont inexistantes.

1.3.5. Suivi des actions de lutte contre les tiques

Les actions de luttes contre les tiques débutent dès l'observation des premières tiques sur le bétail ou sur les troupeaux du voisin.

18

16

14

12

10

8

6

4

2

0

3

5

18

3

1

avril mai juin juillet aout

Figure 5: mois de prise de décision de lutte contre les tiques

Source : données de l'enquête

Nous notons que les décisions de lutte sont concentrées dans les mois de Mai et Juin. Les principales contraintes dans la lutte contre les tiques sont les suivantes par ordre de sévérité : la méconnaissance des produits, le difficile accès aux bons produits, la reproduction très rapide des tiques, le caractère farouche des animaux.

1.4. Pratiques de la transhumance et lien avec les tiques

La transhumance reste beaucoup pratiquée dans la zone de l'Est. L'enquête révèle que 73% des éleveurs s'adonnent toujours à ce mode d'élevage. Les bovins (environ 90% du troupeau) sont conduits vers des zones d'accueils (Ghana, Togo, Benin) jugées propices. Les départs se font en Décembre-Janvier et les retours entre Juin-Juillet. Les Peulh sont en tête de liste en matière transhumance. Les gourmantchés et les Mosse ne pratiquent pas la transhumance.

5

0 0

2

22

1

peul gourmantché mosse

transhumant non-transhumant

25 20 15 10 5 0

16

Figure 6: groupes ethniques et pratique de la transhumance

Source : données de l'enquête

La perception de la transhumance comme source de propagation de tiques diffère d'un transhumant à l'autre. 73% des transhumants la trouve comme source de diffusion de tiques et 27% affirment qu'ils n'y a pas de tiques dans les zones d'accueil.

pas une source de tique

27%

source de tique

73%

source de tique pas une source de tique

Figure 7: relation et transhumance et propagation des tiques Source : Données de l'enquête

17

2. Discussion

Dans la commune de Fada, les éleveurs sont majoritairement des Peul. Cela tient fait aux liens historiques qu'ils entretiennent avec les gourmantché, autochtones de la zone. L'élevage est l'activité principale suivi de l'agriculture ; cela contraste d'ailleurs avec les données d'André et Nakelse (2010) puisque notre étude concerne l'élevage et l'échantillon est majoritairement Peul.

Le type d'élevage est fonction des caractéristiques socioculturelles et l'élevage naisseur, pratiqué surtout par les Peul, reste la plus répandue. Les bovins demeurent les plus nombreux. Cependant, de grands écarts de troupeau sont observés et les faibles effectifs sont rencontrés chez les agro-pasteurs (Mossé et Gourmantché). Chez les Peul, le petit ruminant est confié aux femmes ce qui justifie les effectifs. Les porcins sont élevés par les quelques rares agro-éleveurs qui ne sont pas de la religion musulmane. Les ânes sont utilisés non seulement comme moyen de déplacement mais aussi dans les travaux champêtres. L'élevage de la volaille est confié aux femmes et enfants. Elle résous les besoins financiers pressant par sa vente.

Les différentes maladies du cheptel sont majoritairement contagieuses est leur propagation est soutenue par la méconnaissance des bon produits zoo-sanitaires et les mouvements incessants du troupeau. Les éleveurs se procurent les produitsde soin animal sur les marchés locaux et cela se faisant sur la base de connaissances propres et/ou des conseils du voisinage. Le recourt à un agent vétérinaire pour des indications et conseils est inexistant. Ils se chargent même de l'administration du produit à l'animal après lecture de la notice, s'il est lettré, ou encore se renseigne chez un voisin si celui-ci a déjà utilisé le produit en question.

Les éleveurs dénombrent plusieurs types de tiques : Hyalomma ; Amblyomma Rhipicephalus.Ce sont le même genre de tique rencontré en Côte d'Ivoire (Achi et al. 2012) et au Benin (Dossou-Gbete et al, 2006) ; pays avec lesquelles le Burkina Faso partage des frontières. Les tiques sont causées par le débute de la saison hivernale, le pâturage matinal et la salubrité du parc, etc. Les parties de l'animal les plus attaquées sont les ars, le poitrail, les mamelles, l'organe génital, les pattes, etc. et les conséquences sont la diminution de la production de lait, le boitement et l'apparition de plaies cutanées provoquant un amaigrissement donc une diminution de la production de viande. Les taux d'infestation atteignent les piques de Mai à Septembre et peuvent provoquées des pertes en vie.

18

La plupart des produits de luttes contre les acariens sont non homologués et majoritairement des acaricides végétaux (Sanou, 2012). Ces produits chimiques sont très toxiques car pouvant provoquer de graves irritations sur les parties appliquées. Ils sont disponibles les marchés locaux et les éleveurs s'en procure sans consultation des services compétents. L'éleveur choisit les produits à utiliser sur la base de ses expériences personnelles ou après consultation d'un voisin. Le traitement se fait en masse ce qui justifie les couts de traitement de 20 à 250FCFA par animal. Le deticage manuel reste très répandu même étant source de plaies cutanées.

La transhumance reste très connue dans la commune de Fada et les destinations privilégiées sont le Benin le Togo et le Ghana. Les mentalités, le niveau d'instruction, le type d'élevage et le capital financier des éleveurs sont entre autres des facteurs qui encouragent cette pratique. Elle est source de propagation de tiques dans la sous-région et des mesures allant dans le sens de sa règlementation doivent être prises afin de limiter la propagation des tiques.

19

Conclusion et recommandations

L'élevage est une activité très répandue dans la commune de Fada. Activité principale des Peul, elle est caractérisée par une faible productivité soutenue par son type naisseur. Les maladies affectant le cheptel sont nombreuses : Fièvre aphteuse, trypanosomose, dermatose, etc. Celles-ci constituent une véritable menace de la santé animale. A ces maladies s'ajoutent les tiques ; véritable menace de la santé animale, ces acariens ont des effets néfastes sur les productions animales allant des pertes de poids aux décès de l'animal. Les pics d'infestation se situent dans les mois de mai et juin. Les méthodes de lutte les plus courantes chez les éleveurs sont l'usage d'insecticide et d'acaricides végétaux qui ne sont pas sans danger pour la santé des animaux. La transhumance, très forte dans la zone, est l'une des causes de la propagation des tiques.

Au terme de cette enquête, nous formulons les recommandations suivantes pour une lutte efficace contre les tiques :

- Une réorganisation de la transhumance en créant des zones de pâturage en vue de limiter la propagation des tiques ;

- une sensibilisation des éleveurs sur les méthodes de lutte efficace disponible contre les tiques tout en prenant en compte leurs habitudes sociales ;

- un respect de la règlementation en matière de transhumance.

20

Bibliographie

ACHI Y. L., KONE P., STACHURDKI F., ZINSSTAG J. et BETSCHART B., 2012, « Impact Des Tiques Sur Des Bovins Métisses Dans Le Nord De La Cote D'ivoire » in Bulletin de la santé et de la production animales en Afrique ; volume 60 No 2, juin 2012, pages 109-118

BANOIN M. et JOUVE P., 2000, « déterminants des pratiques de transhumance en zone agro-pastorale sahélienne, cas de l'arrondissement de Mayahi au Niger », in Options Méditerranéennes, Série. A / n°39,15 p.

BARRE N. et UILENBERG G., 2010, « propagation des parasites transportes aves leurs hôtes : cas exemplaires de deux espèces de tiques du bétail », in Rev. sci. tech. Off. int. Epiz., 29 (1), p 135-147

BRUN et al, 1985 : Etudede l'activité acaricide des extraits d'organismes marins de Nouvelle-Calédonie, ORSTOM, 27 p

CFSPH, 2007, Rhipicephalus (Boophilus) micropplus, Iowa state university.

CUISANCE D., BARRE N. et De DENKEN R., 1994, « ectoparasites des animaux : méthodes de lutte écologique, biologique, génétique et mécanique », inRev. sci. tech. Off. int. Epiz.,,13 (4), p 1305-1356

DOSSOU-GBETE G.S.O., SALIFOU S., ABOH A.B. et DOSSA S.C., 2006, « évaluation participative de l'importance des tiques et méthodes endogènes de lutte au Nord Benin : perspectives et valorisation », in revue africaine de sante et de productions animales, RASPA Vol.4 No 1-2, p 61-68, E.I.S.M.V. de Dakar, Sénégal.

HOUNDETE A. M., 1990, lutte contre les tiques parasites des Bovins en République du Benin : essai d'utilisation du bayticol `'pour on» (flumethrine) dans la province du Bourgou, Thèse de Doctorat d'Etat, Faculté de médecine etde Pharmacie de Dakar, Sénégal, 156 p

21

INSD, 2006, indicateurs statistiques sur la région de l'Est, ministère de l'économie et du développement, Burkina Faso

INSD, 2011, la région de l'Est en chiffres, ministère de l'économie et des finances, Burkina Faso, 8 p.

INSD, 2011, le Burkina Faso en chiffres, Ministère de l'économie et des finances, Burkina Faso

MECV, 2007, programme d'action national d'adaptation à la variabilité et aux changements climatiques (PANA du Burkina Faso). Burkina Faso, 84 pages.

MRA, 2006, « L'élevage au Burkina Faso : états des lieux », in Missions économiques. Burkina Faso

MRA, 2010, annuaire statistique du secteur de l'élevage, Burkina Faso

OUEDRAOGO A et NAKELSE T., 2010. Elevage et sécurité alimentaire chez les populations rurales au Burkina Faso : une approche en terme de moyens de subsistance, 16 p.

PELISSIER J. et TALLET B., 2003, « y a-t-il un avenir pour l'élevage transhumant en zone cotonnière ? Réflexion à partir de l'expérience d'un projet de développement dans l'ouest du Burkina Faso », in Savanes africaines : des espaces en mutation, des acteurs face à de nouveaux défis. Actes du colloque, mai 2002, Garoua, Cameroun. Prasac, N'Djamena, Tchad - Cirad, Montpellier, France. 7 pages

PLANTARD O., 2009, « Les études sur les tiques et les maladies qu'elles transmettent » in les maladies infectieuses émergentes animales. INERA-CIRAD page 3

SANOU P., 2012. Perceptions et stratégies paysannes de lutte contre la tique Rhipicephalus (Boophilus) microplus dans la région de l'Ouest du Burkina Faso, Mémoire d'ingénieur du développement rural, Université polytechnique de Bobo-Dioulasso, Burkina Faso, 61 p.

22

ANNEXE

FICHE D'ENQUETE

I- Localisation de l'enquêté

 
 
 
 

Code

 

1

Pays

 
 

/......../

 

2

Région

 

/

/

/

3

Province

 

/

/

/

4

Département / Commune

 

/

/

/

5

Village / Secteur

 

/

/

/

6

Nom de l'agent enquêteur

 

/

/

/

7

Nom du superviseur

 

/

/

/

8

Date de l'interview

 
 
 
 

II- Identité de l'enquêteur

1

Nom et prénom (s) de l'enquêté

 

Code

2

Sexe (voir code)

 

(1=masculine, 2=féminin)

3

Age du répondant

 
 

4

Nombre de personnes du ménage

 
 

5

Statut matrimonial (voir code)

 

(1=marié, 2=célibataire, 3=veuf/veuve, 4=divorcé (e), 5=non concerné)

6

Lien de parenté avec le chef de ménage

 

(1=époux/épouse, 2=père/mère, 3=grand père/grande mère, 4=fils/fille, 5=frère/soeur, 6=oncle/tante, 7=neveu/nièce, 8=cousin/cousine, 9=autre (spécifier))

7

Ethnie

 
 

8

Statut

 

(1=autochtone, 2=migrant)

9

Nombre d'année de résidence dans le village

 
 

10

Niveau scolaire (voir code)

 

(1=primaire, 2=secondaire, 3=supérieur, 4=alphabétisé, 5=coranique, 6=aucun niveau, 7=autre (spécifier))

11

Activité principale (voir code)

 

(1=agriculteur, 2=éleveur, 3=travaux ménagers, 4=commerce, 5=artisan, 6=ouvrier, 7=néant, 8=élève/écolier, 9=autre (spécifier))

12

Activité secondaire (voir code)

 

13

Type d'élevage pratiqué

 

(1=élevage naisseur, 2=embouche, 3=laitier, 4=mixte)

23

III- Structure et évolution numérique du troupeau de l'enquêté

Nombre de tête

Bovins

Ovins

Caprins

Porcins

Asins

Equins

Poulets

Pintades

EFFECTIF début campagne

(juillet 2011)

 
 
 
 
 
 
 
 

ENTREES :

 
 
 
 
 
 
 
 

- par naissance - par achat

- par don

- par confiage

 
 
 
 

...

 
 

...

TOTAL ENTREE

 
 
 
 
 
 
 
 

SORTIES :

 
 
 
 
 
 
 
 

- par mortalité

- par vente

- par autoconsommation

- par don

- par vol ou perte

 

...

 

...

 
 

...

 

TOTAL SORTIES

 
 
 
 
 
 
 
 

EFFECTIF fin campagne

(août 2012)

 
 
 
 
 
 
 
 

Nombre de tête

Bovins

Ovins

Caprins

Porcins

Asins

Equins

Poulets

Pintades

EFFECTIF début campagne

(juillet 2011)

 
 
 
 
 
 
 
 

ENTREES :

 
 
 
 
 
 
 
 

- par naissance - par achat

- par don

- par confiage

 
 
 
 

...

 
 

...

TOTAL ENTREE

 
 
 
 
 
 
 
 

SORTIES :

 
 
 
 
 
 
 
 

- par mortalité

- par vente

- par autoconsommation

- par don

- par vol ou perte

 

...

 

...

 
 

...

 

TOTAL SORTIES

 
 
 
 
 
 
 
 

EFFECTIF fin campagne

(août 2012)

 
 
 
 
 
 
 
 

IV- Maladies et parasites du bétail

1- Quelles sont les parasites et maladies et parasites qui sévissent dans votre zone/région

Nom vernaculaires de la
maladie ou de du parasite

Nom français de la
maladie ou du parasite

Importance de la maladie
(Classez de 1 à n)

Symptômes

24

2- Quelles sont les maladies et les parasites qui sévissent dans votre troupeau ?

Nom de la maladie ou du parasite (français)

Nom de la maladie ou du parasite (langue locale)

Causes de la
maladie ou
du parasite

Espèces attaquées (1=Bovin, 2=Ovins, 3= Caprins, 4=Asins, 5=Equins, 6=Poulets, 7=Pintades)

Effectif atteint (nombre de tête)

Effet sur le bétail

Importance (du premier au dernier)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

V- Connaissance des tiques

3- Connaissez-vous les tiques ? (1=Oui, 2=Non)

4- Depuis combien d'année connaissez-vous les tiques ?

5- Quelles sont les causes ou sources des tiques ?

6- Typologie des tiques

Nom local de la tique

Année de connaiss ance

Critère de différenciation

Mois d'appariti on

Manifestation

Espèces animales les plus attaquées

Classer les tiques selon leur importance numérique

Causes de la tique

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Code mois d'apparition : 1=Janvier, 2=Février, 3=Mars, 4=Avril, 5=Mai, 6=Juin, 7=juillet, 8=Août, 9=Septembre,
10=Octobre, 11=Novembre, 12=Décembre

7- Parmi toute les tiques, quelle est la plus sévissant ?

8- Quelles sont les principales caractéristiques de cette tique ?

9- Depuis son apparition, quels sont les changements que vous avez observés chez les animaux ?

10- Depuis son apparition à aujourd'hui, quelle évolution avez-vous constaté chez elle (dans la forme, l'emplacement, l'état et sa structure, le niveau d'infestation des animaux) ?

11- Dans quelle partie de l'animale avez-vous constaté son apparition ?

12- Quelle est l'évolution des tiques au cours des 5 dernières années

Nom de la tique

2008

2009

2010

2011

2012

25

Code évolution : 1=baisse, 2=augmentation, 3=constant

VI- Perception des tiques sur les productions animales

Type d'animaux

Production de lait

Production

de viande
(poids vif)

Plaies cutanées

Reproduction

Boitement

Amaigrissement

Autre problème sanitaire (préciser)

Bovins

 
 
 
 
 
 
 

Ovins

 
 
 
 
 
 
 

Caprins

 
 
 
 
 
 
 

Porcins

 
 
 
 
 
 
 

Asins

 
 
 
 
 
 
 

VII- Equins

Code effet de la tique : 1=baisse, 2=augmentation, 3=constant

26

Effets des tiques sur les performances de votre troupeau (juillet 2011 - août 2012)

Type d'animaux

Pourcentage du

troupeau atteint par les tiques

Mois critiques

d'infestation (code 2)

Effectif perdu suite à

l'attaque des tiques
(nombre de tête)

Valeur des pertes (FCFA)

Bovins

 
 
 
 

Ovins

 
 
 
 

Caprins

 
 
 
 

Porcins

 
 
 
 

Asins

 
 
 
 

Equins

 
 
 
 

Code : 1=/0 à 25%/, 2=/25 à 50%/, 3=/50 à 75%/, 4=/75% à100%/

Code mois : 1=Janvier, 2=Février, 3=Mars, 4=Avril, 5=Mai, 6=Juin, 7=juillet, 8=Août, 9=Septembre, 10=Octobre,
11=Novembre, 12=Décembre

 

VIII- Lutte contre les tiques (juillet 2011 - août 2012)

Type d'animaux

Type de lutte 1=Moderne 2=traditionnelle

Nom du produit utilisé ou

de la
technique

Efficacité

de la
lutte

(code 1)

Source de

connaissance du moyen de lutte

(code 2)

Quantité

de la
dose utilisée par animale

Coût du

traitement par animale (FCFA)

Durée du

traitement (nombre de jour)

Bovins

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Ovins

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Caprins

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Porcins

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Asins

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Equins

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Code 1 (1=très efficace, 2=moyenne, 3faiblement efficace)

Code 2 (1=service vétérinaire, 2=projet et ONG, 3=éleveurs, 4=marché, 5=vétérinaire privé)

IX-

Suivi des actions de lutte contre la tique (chaque action entreprise et chaque échec avec les dates)

Action entreprise par l'éleveur

Mois de prise
de décision
d'agir

Mois de
constat
d'échec

Mois d'alerte des
services
vétérinaires

Mois de prise en
charge par les
services
vétérinaires

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Code mois : 1=Janvier, 2=Février, 3=Mars, 4=Avril, 5=Mai, 6=Juin, 7=juillet, 8=Août, 9=Septembre, 10=Octobre, 11=Novembre, 12=Décembre

 

X- Productions animales perdues dues aux tiques (de juillet 2011 à août 2912)

Type d'animaux

Quantité de lait
(litre)

Nombre
d'animaux avec
plaies cutanées

Nombre
d'animaux
Boitant

Pertes de poids
(kg)

Autre perte
(préciser)

Bovins

 
 
 
 
 

Ovins

 
 
 
 
 

Caprins

 
 
 
 
 

Porcins

 
 
 
 
 

Asins

 
 
 
 
 

Equins

 
 
 
 
 

Code : 1=/0 à 25%/, 2=/25 à 50%/, 3=/50 à 75%/, 4=/75% à100%/

 

XI- Principales contraintes dans la lutte contre les tiques

27

Contrainte

Classer selon la sévérité de la
contrainte

Solution envisageables

28

XII- Pratique de la transhumance

13- Pratiquez-vous la transhumance ?... (1=Oui, 2=Non)

14- Si oui remplir le tableau et les questionnaires ci-dessous (14, 15, 16)

Année

2008

2009

2010

2011

2012

Quelles sont vos principales localités de destination en transhumance ?

 
 
 
 
 

Type d'animaux en transhumance

(1=Bovin, 2=Ovin, 3=Caprin, 4=Asin, 5=Equin)

 
 
 
 
 

Quelles sont les proportions du troupeau qui vont en transhumance

 
 
 
 
 

A quelle période partez-vous en transhumance ? (mois)

 
 
 
 
 

A quelle période revenez-vous de la transhumance ? (mois)

 
 
 
 
 

Vos animaux sont-ils revenus avec des tiques ? (1=Oui, 2=Non)

 
 
 
 
 
 

15- Pensez-vous que la transhumance est une source de tique ? (1=Oui, 2=Non)

16- Coût de la transhumance

Type de dépenses

Coût (FCFA)

Vaccination du troupeau contre la PPCB et la trypanosomose

 

Certificat (laissez-passer CEDEAO) de transhumance

 

Prise en charge du tuteur au lieu d'accueil

 

Autorisation d'exploitation (taxe) au lieu de destination

 

Frais d'entrée et de sortie à la frontière

 

Estimer les autres dépenses diverses liées à la transhumance

 

XIII- Traitement de soins vétérinaires du bétail autre que les tiques de juillet 2011 à août 2012

Type d'animaux

Type d'intervention (1=préventif/ Vaccination, 2=traitement curatif)

Nombre de tête

Maladie traitée

Nom du produit utilisé

Coût du traitement (achat du produit + prestation)

Bovins

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Ovins

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Caprins

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Porcins

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Asins

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Equins

Poulets

Pintades

29

XIV- Charge d'aliment du bétail au cours de juillet 2011 à août 2012

Type d'animaux

Type de charges

Quantité

Coût
unitaire
(FCFA)

Coût total
(FCFA)

Nombre
d'UM

Unité de
Mesure (UM)
(code UM)

Bovins

Foin (herbe, résidus de récoltes)

 
 
 
 

SPAI

 
 
 
 

Son

 
 
 
 

Sels minéraux (pierre à lécher)

 
 
 
 

Autres (préciser )

 
 
 
 

Ovins

Foin (herbe, résidus de récoltes)

 
 
 
 

SPAI

 
 
 
 

Son

 
 
 
 

Sels minéraux (pierre à lécher)

 
 
 
 

Autres (préciser )

 
 
 
 

Caprins

Foin (herbe, résidus de récoltes)

 
 
 
 

SPAI

 
 
 
 

Son

 
 
 
 

Sels minéraux (pierre à lécher)

 
 
 
 

Autres (préciser )

 
 
 
 

Asins

Foin (herbe, résidus de récoltes)

 
 
 
 

SPAI

 
 
 
 

Son

 
 
 
 

Sels minéraux (pierre à lécher)

 
 
 
 

Autres (préciser )

 
 
 
 

Porcins

Foin (herbe, résidus de récoltes)

 
 
 
 

SPAI

 
 
 
 

Son

 
 
 
 

Sels minéraux (pierre à lécher)

 
 
 
 

Autres (préciser )

 
 
 
 

Equins

Foin (herbe, résidus de récoltes)

 
 
 
 

SPAI

 
 
 
 

Son

 
 
 
 

Sels minéraux (pierre à lécher)

 
 
 
 

Autres (préciser )

 
 
 
 

Poulets

SPAI

 
 
 
 

Son

 
 
 
 

Autres (préciser )

 
 
 
 

Pintades

SPAI

 
 
 
 

Son

 
 
 
 

Autres (préciser )

 
 
 
 

Code UM : 1=charrette, 2=Sac de 50kg 3=Sac de 100kg, 4=Tine, 5=Boite de tomate, 6=kilogramme

30

XV- Autres charges d'élevage de juillet 2011 à août 2012

17- Utilisez-vous un berger que vous payez pour votre élevage ?... (1=Oui, 2=Non)

18- Nombre de bergers......et frais de Bergers par an......FCFA

XVI- Utilisation des produits animaux issus de l'élevage du ménage

Type de produits Animaux

Quantité produite par an (kg ou litre, ou nombre)

Quantité consommée par le ménage par an (kg ou litre ou tête)

Quantité vendue par an (kg ou litre ou tête)

Prix unitaire FCFA/kg ou FCFA/litre

Valeur totale des ventes FCFA

Lait

 
 
 
 
 

Beure de lait

 
 
 
 
 

OEufs

 
 
 
 
 

Cuirs et peaux

 
 
 
 
 

Bovin

 
 
 
 
 

Ovin

 
 
 
 
 

Caprin

 
 
 
 
 

Porcin

 
 
 
 
 

Asin

 
 
 
 
 

Equin

 
 
 
 
 

Poulet

 
 
 
 
 

Pintade

 
 
 
 
 

Fumier de parc

 
 
 
 
 

XVII- Actions de lutte entreprises par acteur (renseigner cette fiche auprès des structures de l'élevage et des projets / programmes ou ONG intervenant dans l'élevage)

Type d'acteurs

Actions déjà faites

Limites des actions

Solutions envisageables
(proposition)

Groupement d'éleveurs du village

 
 
 

Agent d'élevage / vétérinaire privé

 
 
 

Projets / programmes

 
 
 

ONG

 
 
 

Autres

 
 
 





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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway