IN MEMORIAM
A ma très cher tente maternelle Solange MUBAKE BUKABA
qui de votre niveau avez le souci de nous accompagner moralement, physiquement
et socialement pour que nous poussions nous situer dans le camp de ceux qui se
battent pour la justice.
EPIGRAPHE
Avant de condamner, critiquer ou punir le prochain, il faut
s'auto critiquer pour n'est pas tombé dans l'erreur et dans la honte. Un
homme utile est celui qui connait la limite de son savoir.
SOCRATE
Quiconque veut bâtir solidairement une morale humaine
est inévitablement conduit à retrouver certaines de ses
intuitions essentielles. L'homme est non seulement être avec autre et
pour autrui, il est aussi être en commun, plus un homme accepte ces liens
communautaires, plus les veut intenses et constructifs, plus aussi la
personnalité s'épanouit parce que l'homme ne peut se construire
qu'à travers l'amour et la communication des consciences. Plus il se
replie sur lui-même dans l'ignorance et l'égoïsme, plus aussi
il s'étiole. Plus il veut être un profiteur et un tyran, plus il
se dénature.
RENE
COSTE
Béni soit l'eternel mon rocher, lui qui m'entraine
à la bataille et me prépare au combat, il est mon assurance et ma
protection, la forteresse où je me refugie, le bouclier qui m'abrite
c'est lui qui met le peuple à mes pieds.
PSAUMES : 144-1 :2
DEDICACE
A papa KAKULU KYALONDAWA Dieudonné et maman MASOKA
MUBAKE Théodine ;
A tous mes frères et soeurs, amis et connaissances.
MULUNGULA KYALONDAWA Francisco
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail, permettez-nous de remercier tous ceux
qui ont concouru à sa réalisation. Parmi eux, il ya :
Le professeur docteur MUHINDUKA DI-KURUBA
Dieudonné et le chef de travaux BWIJA MUKAKO Placide pour leur
accompagnement scientifique en qualité de directeur et
co-directeur ;
Il ya ensuite notre père KAKULU KYALONDAWA et notre
mère Théodine ;
Toute la famille KAKULU (Laurent Wilondja, Alliance
Faida, Irène Byaombe, Pascal Lubunga, Shukuru Guillain, Ajabu Hortense,
Cadeau Kyalos, Eugénie Rehema, Baraka Bénédict, Henrianne
B et enfin persévérance Fadhili)
Il ya enfinTous les familiers Kamengele Bulimwengu et Gemima,
Mbale Igilima,Bahati B et
-Tous mes amis (es) et connaissances ; ma bien
aimée Sifa Kiss Kisonga, Isaac Witanene, Fiston Mweni, Munyololo Mayunga
Chance, Mwamini Zihalirhwa Francine, Amani Lushoka Vital, Hardi Kyale, Bienfait
Wilondja etc
-Tous mes camarades Mashimango Jacques,Bienfait Ruderhe
Kuguma, Christian Ntabwiza ,Pruste, Kyubwa Runanika Jean, Basubi
Nyangi,Bengantundu Songa Frank, Moise Munana Masaro, Sandra Posho, Murhula
Chobowa Lievain,Sifa Cibeya Irene, Paul etc.
Merci !!!MULUNGULA KYALONDAWA Francisco
SIGLES ET ABREVIATIONS
FAO : Organisation des nations unies pour
l'alimentation et l'agriculture
WFP : World Food Programme
FDL R : Force Démocratique pour la
Libération du Rwanda
ONG : Organisation Non Gouvernementale
RCD : Rassemblement Congolais pour la
Démocratie
RDC : République Démocratique du
Congo
ED : édition
Dr : Docteur
PIB : Produit Intérieur Brut
PAM : Programme Alimentaire Mondiale
ACF : Action Contre la Faim
J MA : Journée Mondiale de
L'alimentation
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PIB : Produit Intérieur Brut
LRA : Armée de la Résistance du
Seigneur
ONU : Organisation des Nations Unies
INS : Institut National des Statistiques
OMD : Objectif du Millénaire pour le
Développement
N° : Numéros
SMGL : Société Minière Grand
Lac
% : Pourcentage
RESUME DU TRAVAIL
Ce travail a pour titre : Analyse des
défis et opportunités de la sécurité alimentaire
dans la cité de Kamituga, territoire de Mwenga. Au coeur de cette
analyse se trouvent les produits alimentaires suivants : la farine de
manioc et de maïs, les poissons, les pommes de terre, les bananes, les
arachides, patate douce, la viande, le riz, et les légumes.
On constate qu'il ya des efforts déployés sur
terrain par différentes ONG pour lutter contre
l'insécurité alimentaire, cependant les résultats obtenus
par les paysans restent faibles.
En cause, ce sont alors : les contraintes liées
aux lois de marché et l'état des routes de desserte
agricole ; la concordance entre les besoins réels de la population
et les actions apportées. Si ces contraintes sont levées il
ya lieu de mieux valoriser le secteur agricole et permettrai de sortir Kamituga
dans l'insécurité alimentaire.
- Pour analyser et comprendre mieux la situation de la
sécurité alimentaire dans la cité de kamituga, nous avons
utilisé trois principales méthodes : la méthode
analytique, la méthode descriptive et quantitative. La première
nous a été utile au niveau de l'analyse des défis et
opportunités de la sécurité alimentaire dans la
cité de Kamituga et des données de terrain relative à
cette situation.
- Grâce à la méthode descriptive nous
avons présenté la cité de Kamituga avec tous ses aspects
ainsi que les facteurs qui sont à la base de l'insécurité
alimentaire et de la faible production agricole dans la cité de
Kamituga.
- Enfin, la Méthode quantitative :
nous a permis de quantifier les données de nos enquêtes à
Kamituga, elle nous a permis de représenter de manière
chiffré et graphique les données collectés sur terrain,
de les dépouiller et d'interpréter les résultats
d'enquête. Ces méthodes ont été soutenues par les
techniques suivantes : technique documentaire, technique
d'échantillonnage, technique d'entretien collectif, questionnaire
d'enquête pour recueillir les données. Ainsi nous avons
surmonté une stratégie avec deux volets, pour pouvoir
répondre significativement aux besoins alimentaires de la population de
Kamituga. Premièrement, nous avons surmonté un volet pour
valoriser le secteur agricole en mettant en place des sous stratégies
permettant de relancer l'agriculture dans le seul but de couvrir certaines
dépenses alimentaires au sein de la population et en second lieu nous
avons pouvoir démontré les ressources forestières que
regorge cette contrée et qui constituent des opportunités
à valoriser pour faire face aux besoins alimentaire de base.
SUMMARY OF WORK
This work has for title: Analysis of the challenges and
opportunities of the food security in the city of Kamituga, territory of
Mwenga. At the heart of this analysis the following food products are: the
flour of cassava and corn, fish, the potatoes, the bananas, the peanuts, sweet
potato, meat, rice, and the vegetables.
One notes that him y of the efforts opened out on land by
different NGO to fight against the food insecurity, however the results gotten
by the peasants remain weak.
In reason, these are then: the constraints bound to the laws
of market and the state of the agricultural servicing roads; the concordance
between the real needs of the population and the actions brought. If
these constraints are raised him ya place to valorize the agricultural sector
better and will permit to take Kamituga in the food insecurity
- To analyze and to understand the situation of the food
security better in the city of kamituga, we used three main methods: the
analytic method, the descriptive and quantitative method. The first was us
useful to the level of the analysis of the challenges and opportunities of the
food security in the city of Kamitugas and the data of relative land to this
situation.
- Thanks to the descriptive method we presented the city of
Kamituga with all his/her/its aspects as well as the factors that are to the
basis of the food insecurity and the weak agricultural production in the city
of Kamituga.
- Finally, the quantitative Method: allowed us to quantify
the data of our investigations in Kamituga, she/it allowed us to represent
encoded manner and graphic the data collected on land, to strip them and to
interpret the results of investigation. These methods have been sustained by
the following techniques: documentary technique, technique of sampling,
collective maintenance technique, questionnaire of investigation to collect the
data. So we surmounted a strategy with two shutters, to be able to answer the
food needs of the population of Kamituga meaningfully. First, we surmounted a
shutter to valorize the agricultural sector while putting the coins strategies
permitting to throw back agriculture in the only goal to cover some food
expenses within the population in place and in second place we have can
demonstrated the forest resources that overflow this region and that constitute
some opportunities to valorize to face the needs food of basis.
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. ETAT DE LA
QUESTION
Etant donné que la science est toujours complexe et
complémentaire, nous nous sommes inspirés des plusieurs ouvrages
qui cadrent avec notre thématique, c'est pourquoi nous allons passer en
revue les quelques qui ont attiré notre attention :
- Célestin BUCEKUDERHWA et Sylvain
MAPATANO(2009) montrent que la majorité de la population dans
les villages du Sud-Kivu est en insécurité
alimentaire .cette situation est particulièrement liée
à des nombreux paramètres qui sont ;des conditions physiques
et environnementales difficiles, la faible disponibilité des terres
arables, les problèmes d'accès au financement des
activités agricoles, au faible encadrement et à un accès
aux connaissances nécessaires insuffisantes, à une
inégalité dans la distribution du revenu et de la richesse,
à la baisse de la productivité, à la dégradation
des infrastructures de base et à un faible niveau du capital social.
Bien que les périodes de récolte permettent à certains
ménages d'être en sécurité alimentaire grâce
au bas prix des produits alimentaires ; il est difficile de constituer des
actifs solides pour survivre durant la période de la soudure agricole. A
cause de la baisse » et de l'insécurité
foncière, les ménages dans les villages d'étude
dépendent à la fois des activités agricoles et non
agricoles. Malgré la complexité du problème, les
ménages ont besoins et méritent un soutien accru. Ce soutien
devrait être basé et construit sur les pratiques locales tout en
répondant aux diverses menaces qui pèsent sur leurs modes de
vie.
- LA FAO ET LE
PAM « s'appuyant sur le rapport sur la faim
dans le monde » publié par IFPRI en octobre 2011,
elle a indiqué que la RDC est classée parmi les quatre pays du
monde ou la situation est jugée « extrêmement
alarmante ».elle a précisé à ce propos que
l'indice global de la faim a progressé de 63% pour la RDC ; une
situation qui est extrêmement liée à l'impact
négatif des conflits et à l'instabilité politique ;
a- t- elle expliqué. A cet effet, elle a rappelé qu'en fin 2011,
le nombre des déplacés dans le pays est estimé à
1.6 millions de personnes dont plus de 90% dans les 3provinces (province
Orientale, Nord-Kivu et Sud-Kivu). Les déplacements sont
essentiellement liés à l'insécurité induite par les
groupes armés, notamment la LRA (Armée de la résistance du
seigneur) dans la province orientale et les FDLR (Force démocratique
pour la libération du Rwanda) et des milices locales dans la province du
nord Kivu et celle du Sud-Kivu. Enfin, le problème de la faim n'est pas
toujours l'absence de nourriture sur les marchés, mais le manque des
moyens financiers pour y accéder et se nourrir correctement(PAM). Ces
organisations envisagent comme stratégies d'apporter un appui à
l'utilisation du matériel agricole et des équipements de
transformation, de la diffusion, du transfert et de la technologie ;
apporter de l'assistance aux producteurs en matière
phytosanitaire ainsi que capitaliser les techniques et systèmes de
production et de promotion des filières ;
- Selon Shapouri et Rosen (1999), montrent
que la sécurité alimentaire demeure un problème pertinent
dans les pays de l'Afrique de l'Ouest et du Centre. L'Afrique Subsaharienne est
la région la plus vulnérable en matière de
sécurité alimentaire, malgré une amélioration lente
mais régulière de la situation alimentaire dans le monde, la
situation demeure très préoccupante en Afrique sub-saharienne
où 180 millions de personnes étaient sous alimentées entre
1995 et 1997, sois 1/3 de la population. Ils pensent que le nombre de
sous-alimentés en Afrique Sub-saharienne risque d'être
multiplié par deux, passant de 175 à 300 millions avec des
disparités régionales extrêmement fortes. Pour pallier
cette situation il faudra faire l'étude et la définition d'un
système de promotion du développement technique économique
et social du secteur rural dans lequel le paysan ne sera plus «
assisté » mais deviendra plutôt un partenaire à part
entière.
- Pour Luc Cambrezy et Pierre Janin (2008), montrent que les disponibilités
alimentaires sont quantitativement et qualitativement insuffisantes :
moins de 2500 calories par jour et par personne. Aussi, pensent- ils que la
diversité alimentaire est faible et se réduit au profit
d'aliments de substitution. La fréquence des personnes malnutries est
passée de 34% à 57% en Afrique Centrale. Ils pensent que
l'amélioration de la productivité et le développement des
productions végétales, animales et halieutiques, la valorisation
des productions végétales, animales et halieutiques, la gestion
durable des ressources naturelles et de l'environnement, la promotion de la
maîtrise de l'eau et de l'hydraulique villageoise à des buts
multiples et la promotion de la nutrition et de l'éducation
nutritionnelle seraient des atouts pour pallier cette situation.
- Savadogo (2009) a fait une
remarque pertinente les politiques agricoles en Afrique de l'Ouest. Il
constate une absence totale de la revue de littérature sur les
études d'impact de la politique agricole de l'UEMOA qui aurait pu
permettre de savoir si cette Politique Agricole a propulsé la
sécurité alimentaire dans les différents Etats membres et
pour l'Union dans son ensemble ou si la PAU incorpore en son sein des
mécanismes pour juguler à l'avenir les effets des chocs
internationaux des prix alimentaires. Il pense que la responsabilité
politique de la mise en oeuvre des stratégies alimentaires
d'amélioration nutritionnelle dans une démarche dynamique est
clairement définie. Les politiques et plans de nutrition sont
d'introduction récente. L'auteur rappelle à ceux qui
élaborent les politiques et plans que « la formulation de
politiques publiques pertinentes doit prendre en compte les caractères
structurelles des filières qu'elles souhaitent appuyer»
- Pour AJABU BIHIMANA Destin(2011), dans son
mémoire intitulé Stratégies pour une politique
agricole intégrée dans la collectivité des Bafuliru.
L'auteur constate que bien qu'ayant bénéficié d'une
succession des tentatives d'encadrement de sa population par des ONG, la
collectivité des Bafuliru déplore à ces jours :
· L'insuffisance des superficies consacrées aux
cultures à cause de l'accroissement du nombre des exploitants agricoles
; la perte de la fertilité du sol ; les aléas climatiques
(prolongation de la saison sèche) ; l'insuffisance d'intrants agricoles
(outils aratoires et semences) ; la destruction des cultures par les animaux en
divagation ; le délabrement des réseaux d'irrigation ; le faible
encadrement technique par les services de l'Etat et des ONG ; l'insuffisance
des capitaux (absence de crédit agricole) ; le faible rendement
agricole.
Au vu de ce tableau sombre, l'auteur se pose la question de
savoir ce qu'il faut faire pour pouvoir assurer la productivité du
travail agricole en vue d'accroître les revenus des agriculteurs de la
collectivité des Bafuliru.
· La distribution des terres de réserve qui ont
gardé leur fertilité aux pauvres paysans ;
· L'intégration des systèmes de production
agricole qui prennent en compte : l'agroforesterie, l'intégration
agriculture - élevage - pisciculture, la mise en oeuvre des
systèmes de production intégrée ;
· L'amélioration des infrastructures agricoles
notamment les infrastructures d'irrigation et les infrastructures
routières de desserte agricole ;
· La mise en place de petites entreprises agro -
alimentaires ;
· La formation - information pour une participation
active des paysans ;
· Le crédit rural offrant aux agriculteurs la
possibilité de s'équiper, de s'approvisionner et de s'informer
pour produire et écouler les excédents obtenus.
L'auteur note que la gestion de ce crédit rural sera
confiée à un comité constitué par les
représentants des autorités coutumières, autorités
politico - administratives, ONG internationales, des ILD et des
agriculteurs.
- Paul Sylvestre
RAMDE « Analyse des stratégies des
ménages en matière de sécurité alimentaire dans la
province du Zondoma au Burkina-Faso ». La connaissance des
stratégies des ménages en matière de
sécurité alimentaire, permet un renforcement éventuel de
celle-ci par des politiques économiques appropriées et
ciblées sur le milieu rural. En effet selon la FAO (1959) lors des
famines, il est préférable d'appuyer les stratégies
d'adaptation des unités domestiques plutôt que de mettre en en
oeuvre des mesures verticales telles que les programmes de travaux publiques
d'urgence ou les programmes d'alimentation. Ainsi, au terme de cette
étude des suggestions peuvent être proposée envie d'appuyer
quelques stratégies :
- Renforcer la prise en charge partielle de la construction de
la fosse fumières la démonstration du bien-fondé de ces
ouvrages,
- Certaines stratégies préventives en
l'occurrence les plus courantes, déjà mise en place par les
acteurs locaux méritent d'être soutenue, il s'agit notamment de
l'élevage de la volaille et de l'embouche des petits ruminants qui doit
s'accompagner d'une auto-évaluation pertinente,
Au niveau des stratégies d'adaptation un appui
spécifique aux groupes vulnérables sera propice.
- ACTION CONTRE LA FAIM (ACF) établit
la pauvreté est loin d'être éradiquée. Au cours de
deux dernières décennies le nombre des personnes touchées
par l'extrême pauvreté en Afrique sub-saharienne a presque
doublé, passant de 164 millions en 1982 à quelque 313 millions
en 2002. La pauvreté seule n'engendre pas la malnutrition, mais elle
détermine en générale la disponibilité ou non de la
quantité suffisante de nourriture nutritive pour les populations les
plus vulnérables. Plus de 90% des populations sous-alimentées
vivent dans les pays en développement. Pour ceux qui concerne
l'impossibilité d'accéder à la nourriture, la plupart des
crises alimentaires ne surviennent pas en raison d'un manque de nourriture,
mais plutôt parce que des personnes s'avèrent très pauvre
pour y accéder à une quantité suffisante de nourriture. Le
manque de nourriture dans les marchés en raison d'absence des transports
adéquats ou des ressources financières suffisantes sont autant
des facteurs qui contribuent à l'insécurité alimentaire
des populations les plus vulnérables. Les gens sont de plus en
dépendant des marchés internationaux pour la totalité ou
une partie de leur approvisionnement en nourriture, surtout entre les
périodes de récolte. Beaucoup de personnes sont de plus en plus
vulnérable face aux fluctuations des prix .comme l'a récemment
illustré la crise alimentaire mondiale. Les conflits ont un impact
direct sur la sécurité alimentaire en compromettant
considérablement l'accès à des nourritures, les personnes
déracinées par un conflit perdent leurs ferments et leurs
commerces ou leurs autres moyens locaux de production de nourriture, ainsi que
leurs marchés. les champs et les fermes abandonnés ne produisent
plus des nourritures pour les circuits de distribution plus
éloignés, le changement climatique et le manque d'eau potable
sont aussi les facteurs qui influence la sécurité alimentaire.
Comme stratégie il faudra favoriser le transfert direct de connaissance
et de technologies par le biais des projets de terrain, mais en outre elle
entretient une variété de services d'information et de
soutien.
- Tchein Minkabo, dans la
contribution de la FAO à la politique de la sécurité
alimentaire au Togo, les causes de l'insécurité
alimentaire sont multiples est se résument en cause
démographique, politique, économique et naturelle. Vu la
croissance vertigineuse de la population, la production alimentaire, n'est pas
proportionnelle à la croissance démographique, ce qui serait
à l'origine de déséquilibre alimentaire constaté
dans ces derniers jours au Togo. Depuis les années 1990 jusqu'à
nos jours, ces initiatives n'ont plus pleinement satisfaites les attentes des
populations. Ces échecs peuvent être justifiés, non
seulement par le manque des moyens, mais aussi par le manque d'une bonne
politique agricole. Ce manque d'une bonne politique agricole pose des
problèmes d'ordre institutionnel et réglementaire. On enregistre
ainsi un faible taux d'allocation budgétaire par rapport au besoin
exprimé par les directions ou les services directement engagés
dans l'appui à la production, une faiblesse des crédits
alloués au développement des organisations coopératives et
professionnelles.
- (JMA) Journée Mondiale de l'Alimentation du
16 octobre 2014 Comme thématique « Nourrir le
Monde, Préservé la Nature » a
été choisie pour accroitre la visibilité de l'agriculture
familiale et des petits exploitants. Il appel l'attention mondiale sur le
rôle crucial que joue l'agriculture familiale dans des nombreux
domaines ; lutte contre la faim et la pauvreté, renforcement de la
sécurité alimentaire et nutritionnelle, amélioration les
moyens d'existences, gestion des ressources naturelles, protection de
l'environnement et réalisation du développement durable,
notamment dans les zone rurales. L'agriculture familiale est une grande
opportunité, pour amener les petits exploitants à contribuer
à la sécurité alimentaire, souligné par la
communauté internationale à l'Assemblée
générale des nations-unies a fait 2014 l'année
internationale de l'agriculture.
Remarquons que notre travail se diffère de ceux
cités ci-haut car il va contribuer à faire une analyse sur les
défis et opportunités de la sécurité alimentaire
dans la cité de Kamituga en territoire de Mwenga.
0.2. PROBLEMATIQUE
Dans le monde, la sécurité alimentaire
est assurée quand toutes les personnes, en tout temps, ont
économiquement, socialement et physiquement accès à une
alimentation suffisante, sûre et nutritive qui satisfait leurs besoins
nutritionnels et leurs préférences alimentaires pour leur
permettre de mener une vie active et saine (FAO,
1996). Par cette définition, la réalisation de la
sécurité alimentaire reste un défi majeur à
relever ; l'objectif du millénaire fixé par
l'Organisation des Nations Unies (ONU) est de réduire de moitié
le nombre des personnes souffrant de la faim dans le monde d'ici 2015. Pour
l'atteindre, le problème de l'insécurité alimentaire dans
le monde doit être prioritaire et fait l'objet d'un cycle de
réflexion.
En Afrique subsaharienne, la crise alimentaire s'explique par
la conjugaison de plusieurs facteurs dont les plus importants sont la
stagnation, voire la baisse de la production alimentaire par habitant à
cause de la croissance rapide de la population par rapport aux gains de
productivité agricole, le manque de devises, et la pauvreté des
populations.
La RD Congo est considérée comme un grenier qui
pourrait nourrir une très grande partie de l'Afrique subsaharienne et au
même moment, c'est le pays qui regorge les taux élevés de
la malnutrition aiguë, supérieurs au seuil critique de 10% et
même au-delà du seuil d'urgence de 15% (en 2010) dans certains
cas.
Bien que la province du Sud-Kivu soit riche en
potentialité agricole, on observe des taux des malnutritions de 9%,
alors que les autres provinces comme les provinces du Nord-Kivu 15%, du
Katanga, de deux Kasaï, du Maniema et de l'Equateur connaissent un taux de
malnutrition aiguë dépassant les 10%. (PAM, 2010). Plusieurs
problèmes sont à la base de l'insécurité
alimentaire au Sud-Kivu dont le manque des infrastructures, surtout
routière, guerres et insécurités, croissance
démographique (3% en 2010), manque d'innovation technologique, revenu
faible de la population, le régime foncier.
Au cours de ce travail, nous avons essayé d'analyser
les défis et opportunités de la sécurité
alimentaire dans les ménages ruraux dans la cité de Kamituga
face aux différentes interventions des acteurs. Ces acteurs renforcent
la résilience des populations victimes de crises alimentaires
chroniques. Pour cela, leurs projets s'attaquent aux causes de
l'insécurité alimentaire et de la malnutrition : les faiblesses
structurelles, la dégradation environnementale, les chocs climatiques.
La combinaison de ces trois causes freine le développement des
communautés. En cela, elles s'assurent que les populations aient
accès aux ressources financières et aux marchés de sorte
qu'elles puissent vendre leurs récoltes excédentaires pour
subvenir à l'ensemble de leurs besoins.
Malgré les efforts déployés sur terrain
par les différentes ONG, aujourd'hui un constat déplorable se
dégage, faible capacité de mobiliser les paysans à
valoriser les potentialités que regorgent le territoire, mais aussi le
faible dynamisme des actions de développement dans le secteur
agro-pastoral.
De même certains facteurs de développement sont
méfiés lors de la prise de décision d'une action de
développement tels que :
- Les contraintes liées aux lois commerciales du
marché ;
- Les états de routes de dessertes agricoles ;
- La concordance entre les besoins réels de la
population et les actions apportées.
En RDC l'Etat est incapable d'assumer ses
responsabilités. Partant du budget national pour l'exercice 2014 et
2015, la part de l'agriculture est insignifiante en 2014, 10% et en 2015 un
pourcentage dérisoire et qui n'atteigne pas les objectifs
fixés.
Avec les guerres en répétition, les conflits
armés, l'installation de réfugiés dans ce territoire, ont
bouleversés la stabilité alimentaire, la rupture du
marché, régression de la production, prix élevé,
pas d'accès aux services de base et le taux de la malnutrition
élevé.
Eu égard à ce qui précède, notre
étude part de ces questionnements suivants:
· Quels sont les défis de la
sécurité alimentaire dans la cité de Kamituga?
· Quelle seraient les opportunités à saisir
pour une sécurité alimentaire garantie à Kamituga ?
· Comment sortir des défis et capitaliser les
opportunités ?
0.3. HYPOTHESES DU TRAVAIL
Au regard de ces questionnements de notre
problématique, nos hypothèses sont les suivantes :
· Le mauvais état des routes et plus
particulièrement les routes de
desserte agricole,
l'insécurité grandissante, personnel de vulgarisation agricole
insuffisant et sous équipé; les pratiques culturales
inappropriées ; les problèmes fonciers, l'abandon du secteur
agricole, le manque d'intrants agropastoraux, le manque d'appui technique,
financier et matériel aux paysans, les perturbations climatiques suite
au déboisement seraient les défis de la sécurité
alimentaire dans la cité de Kamituga
· Les potentialités agricoles et minières
du milieu, l'implication des organismes locaux et extérieurs, le
respect de la politique sociale seraient les opportunités à
saisir pour une sécurité alimentaire garantie dans la cité
de Kamituga,
La valorisation du secteur agricole, la valorisation des
ressources alimentaire locales, l'appui financier, technique, matériel
et organisationnel à la population serait la stratégie à
adopter pour une sécurité alimentaire durable à
Kamituga
0.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL
0.4.1. Objectif global
Le présent travail a pour objectif
général d'analyser les défis et opportunités de la
sécurité alimentaire dans la cité de Kamituga en
territoire de Mwenga.
0.4.2. Objectifs spécifiques
Comme objectifs spécifiques, ce travail cherche
à :
- Déterminer les défis liés à la
sécurité alimentaire dans la cité de Kamituga,
- Cerner les opportunités présentes à
Kamituga;
- Dégager les stratégies pour améliorer
la sécurité alimentaire dans les ménages à
Kamituga.
0.5. DELIMITATION DE
RECHERCHE
0.5.1. AU NIVEAU SPATIAL
Cette étude a été menée dans la
cité de kamituga, territoire de Mwenga, province du Sud-Kivu en RD
Congo.
Ce milieu d'étude, est situé à 170km de
la ville de Bukavu, chef-lieu de la province du sud Kivu, vers le sud à
45km au sud du chef lieu du territoire de Mwenga.
Voici les quartiers qui constituent cette cité :
Kitemba,camps gambo, mont ngali, centre commercial ; tchanda mero, ranche,
poudriere, kele, kalingi sperting,lugundu,deleguer, transco, butwa, luliba,
malupango, kabukungu et sawasawa.
Source ; Poste de Kamituga, exercice 2011
0.5.2. AU NIVEAU TEMPOREL
Notre travail traite les données disponibles de 2010
à nos jours, période pendant laquelle la question de la
sécurité alimentaire devient très fondamentale dans la
cité de Kamituga.
0.6. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
0.6.1. CHOIX DU SUJET
Le choix de ce sujet été animé par un
esprit scientifique pour avoir orienté nos idées dans la
recherche du domaine de la sécurité alimentaire. Le moment est
venu pour la RD Congo d'envisager le développement du secteur agricole
à moyen et long terme. L'insécurité alimentaire reste
préoccupante : elle touche environ 70% des personnes. (Bwama,
2011).
C'est pour cette raison que nous avons été
animé par une curiosité d'approfondir des recherches et proposer
des stratégies pour aider la population de Kamituga de sortir de leur
insécurité alimentaire chronique.
0.6.2. INTERETS DU SUJET
Ainsi, le présent travail requiert un triple
intérêt :
- ce travail permettra d'informer les autorités de la
province sur les stratégies de la sécurité alimentaire,
afin de leurs aider d'améliorer sa sécurité
alimentaire.
- ce travail permettra d'informer aux grands opérateurs
économiques sur la production des produits agricoles en abondance dans
notre Zone d'étude, afin de les aider à exporter leurs produits
cultivés pour que les cultivateurs puissent en tirer aussi des
profits.
- Au Monde scientifique : ce travail constitue de
ressources heuristiques aux autres chercheurs qui s'inscriront dans les
mêmes angles que nous, dans la condition de leurs techniques
documentaires.
0.7. SUBDIVISION SOMMAIRE DU
TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion générale,
ce présent travail comporte quatre chapitres.
- Le premier chapitre porte sur la revue de la
littérature sur la sécurité alimentaire.
- Le deuxième chapitre porte sur la méthodologie
de recherche
- Le troisième chapitre porte sur les résultats
d'enquête, et
- Enfin le quatrième chapitre parle de la réflexion sur quelques stratégies
pour réduire l'insécurité alimentaire à
Kamituga
CHAPITRE I. REVUE DE LA
LITTERATURE SUR LA SECURITE ALIMENTAIRE
Ce chapitre présente de manière théorique
les concepts constituant au fait le fondement théorique de notre
travail.
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS
I.1.1 DEFIS
Ce terme vient verbe « défier » qui
selon le dictionnaire, le petit la rousse de 2009, Ed. Petit la rousse
illustrée, signifie entre autre « refuser de se soumettre
à... » et pour ce même livre, le défi
étant « un problème, une difficulté que pose une
situation et que l'on doit surmonter » tandis qu' « une
difficulté est le caractère de ce qui est difficile ;
complexe ;ou c'est une chose difficile » l'adjectif "difficile"
signifie ;«qui ne se fait, qui ne peut être résolu
qu'avec peine, qui exige des efforts, compliqué,
pénible ; »
I.1.2 OPPORTUNITES
C'est une occasion favorisant l'épanouissement ou le
développement d'un individu ou d'une organisation vers un objectif.
I.1.3 SECURITE ALIMENTAIRE
Les concepts relatifs à la sécurité
alimentaire ont évolué au cours des trente dernières
années parallèlement à l'évolution de la
pensée politique officielle (Clay, 2002; Heidhues et al, 2004). Le terme
est apparu au milieu des années 1970, lorsque le Sommet mondial de
l'alimentation (1974) a défini la sécurité alimentaire en
termes d'approvisionnement alimentaire, à savoir garantir la
disponibilité et la stabilité des prix des produits alimentaires
de base à l'échelon national et international. «
Capacité de tout temps d'approvisionner le monde en produits de base,
pour soutenir une croissance de la consommation alimentaire, tout en
maîtrisant les fluctuations et les prix ». (FAO, juin 2006).
En 1983, les études de la FAO se sont centrées
sur l'accès à l'alimentation et ont conduit à une
définition basée sur l'équilibre entre la demande et
l'élément de l'offre de l'équation de la
sécurité alimentaire: «Assurer à toute personne et
à tout moment un accès physique et économique aux
denrées alimentaires dont elle a besoin » (FAO, 1983)
La définition a ensuite été
révisée pour incorporer aux analyses de la sécurité
alimentaire le niveau individuel et celui des ménages, outre le niveau
d'agrégation régional et national.
En 1986, la banque mondiale a publié le très
important rapport sur la pauvreté et la faim (banque mondiale, 1986) qui
faisait ressortir la dynamique temporelle de l'insécurité
alimentaire (Clay, 2002). Ce rapport a introduit les distinctions entre la
sécurité alimentaire chronique, associé à des
problèmes de pauvreté permanente ou structurelle et à de
faibles revenus, et l'insécurité alimentaire transitoire
liée à des périodes particulièrement critiques
résultant de catastrophe naturelle, d'un marasme économique ou
d'un conflit. Ce point de vue a été complété par la
théorie de la famine de Sen (1981) qui a mis l'accent sur l'effet des
droits personnels sur l'accès à la nourriture, tels que les
ressources basées sur la production, le travail ; le commerce et le
transfert.
La définition largement consensuelle du sommet mondial
de l'alimentation (1996) renforce la nature multidimensionnelle de la
sécurité alimentaire et inclut les concepts de l'accès
à l'alimentation, de disponibilité, d'utilisation de la
nourriture et de la stabilité. Cette définition a donné
lieu à des réponses de politique centrées sur la promotion
et la récupération des possibilités de moyens d'existence.
L'évolution du contenu du ce concept s'est aussi
traduite par une désagrégation entre différents niveaux
d'analyse : le niveau national (avec les notions de politiques et de
stratégies alimentaires) et le niveau des ménages.
Ainsi, la sécurité alimentaire a d'abord
été définie comme « la capacité des pays
déficitaires ou des régions déficitaires à
l'intérieur de ces pays à atteindre des niveaux de consommation
souhaitables sur une base annuelle ». Cette définition mettait
en évidence le facteur « niveau de consommation
alimentation » comme élément déterminant de la
sécurité alimentaire. Elle faisait apparaître les aspects
de l'offre et de la demande. (Azoulay et Dillon, 1993).
De son côté, la Banque mondiale définit la
sécurité alimentaire comme « l'accès de tous les
individus à tous les moments à suffisamment de nourriture pour
mener une vie saine et active ». Cette définition lie,
là aussi, les deux éléments : la disponibilité
des biens et la capacité des individus à acquérir ces
biens.
I.2. CADRE THEORIQUE
I.2.1 Théorie de la dynamique
sociale
Notre travail est partie de la Théorie de G. Balandrier
qui s'intéresse au phénomène de production et de
reproduction d'une société1(*). La société se produit continuellement,
chaque individu va jouer sur son environnement et contribuer au renouvellement
de la société. Ce sont l'agencement vulnérable et
problématique des systèmes de relation réjouissant
l'activité collective, l'ordre et le désordre y sont ensemble.
Les orientations actuelles de la structure dynamiste sont perçues dans
le sens d'une analyse multilinéaire. Dans cette conception, la notion du
progrès est redéfinie. Il n'est plus continue ni
nécessaire et repetitif.il existe des éléments dynamique
à l'intérieur de chaque société. A ce titre le
développement ou la transformation n'est que le travail des
éléments dynamiques qui existent à l'intérieur de
la structure concernée, ce que BALANDRIER (1971)
appelle « dynamique du dedans » toute fois les
éléments qui viennent de l'extérieur, peuvent
modifiés, ralentir ou étouffer les énergies internes,
c'est « la dynamique du dehors » 3postulats sont à
considérer dans l'approche de Balandier ;
Ø Les sociétés inscrites dans la
dépendance sont affectées par leurs rapports avec les
sociétés qui leurs sont externe et cela au niveau de leur
structure sociales, politique, culturelles et économique ;
Ø Les sociétés doivent par
conséquent être analysées après repérage du
« dynamisme du dedans » et leur « dynamisme du
dehors ».
Ø Les sociétés doivent également
prises en comptes les interrelations de ces dynamiques.
La théorie de la dynamique sociale nous aidera
à comprendre les dynamiques de la sécurité alimentaire
dans la cité de Kamituga sous différentes facettes
I.2.2.Composantes de la sécurité
alimentaire
Aujourd'hui, la définition de la sécurité
alimentaire fait néanmoins pleinement droit à l'aspect
multidimensionnel de la sécurité alimentaire, qui se
décline aussi bien quantitativement que qualitativement selon quatre
aspects : la disponibilité alimentaire, l'accès à la
nourriture, la stabilité de ces derniers, et la salubrité.
Le Schéma ci-dessous illustre les différentes
composantes de la sécurité alimentaire telle qu'elle est entendue
aujourd'hui, ainsi que les variables qui l'affectent
Figure 1. Quatre composantes de la
sécurité alimentaire
Source : Paul-Florent, 2005.
La Disponibilité alimentaire se recoupe avec
la notion d'offre alimentaire. Les disponibles qui résultent de l'offre
alimentaire peuvent être de trois types :
- la production alimentaire domestique ;
- les importations commerciales ;
- l'aide alimentaire.
Offre alimentaire totale est ainsi égale à la
somme de la production domestique, importations et aide alimentaire
diminuée des exportations.
L'offre alimentaire d'un pays est généralement
instable, du fait de l'instabilité de la production agricole ;
(Azoulay et Dillon, 1993).
L'Accès matériel et économique
de tous les individus aux approvisionnements disponibles se
réfère à la capacité physique et économique
de tous les individus à satisfaire la partie de leurs besoins par le
recours au marché dans une période donnée. Cette partie
des besoins est la différence entre les besoins globaux et
l'autoconsommation.
Cette composante « accès » de la
sécurité alimentaire exprime directement le lien entre la
sécurité alimentaire et la question de la pauvreté. La
capacité d'un individu ou d'un ménage à couvrir ses
besoins alimentaires de manière régulière dépend
donc de la disponibilité des biens et de la stabilité de ces
approvisionnements, de ses revenus (revenu monétaire ou revenu :
autoconsommation), et de sa possibilité d'accéder aux
marchés.
Le problème de l'accès présente deux
composantes principales : un accès économique et un
accès matériel.
L'accès est dit économique, lorsque les produits
alimentaires sont disponibles au niveau national, régional et
local ; ils ne sont pas accessibles à tous les individus et
ménages : beaucoup n'ont pas les moyens économiques
nécessaires pour les obtenir.
L'accès est dit physique ou matériel lorsque
qu'il est régulier et à temps voulu aux lieux d'échange.
Cet accès peut être difficile en raison de la dispersion
géographique de la production, de l'état défectueux des
routes et du manque de moyens de transports.
Les carences des filières de distribution et de
commercialisation des denrées alimentaires contribuent à ces
difficultés d'accès.
La stabilité alimentaire implique la
régularité spatio-temporelle de la disponibilité
alimentaire. Cette stabilité peut être menacée par un
ensemble de facteurs tant internes qu'internationaux à savoir :
l'instabilité de la production domestique, la déficience des
infrastructures de stockage et de systèmes domestiques de
commercialisation, les fluctuations interannuelles et interrégionales
des prix, les fluctuations cycliques de l'offre et de la demande sur les
marchés internationaux.
L'utilisation des aliments (Salubrité) est la
façon dont les gens utilisent la nourriture et dépend de la
qualité des aliments, de leur stockage et de leur préparation,
des principes nutritionnels de base ainsi que de l'état de santé
des individus les consommant (Mushagalusa, 2009).
I.2.3. Besoin nutritionnels et apports
recommandés
L'inadéquation des apports nutritionnels aux besoins
constitue un phénomène largement répandu dans les pays en
voie de développement et en particulier en RD Congo.
L'expression besoin nutritionnel désigne la
quantité d'énergie et de nutriments, exprimée sur une base
journalière, nécessaire à une catégorie d'individus
donnés pour permettre à ces individus en bonne santé de se
développer et de mener une vie normale. Ils varient en fonction de
l'âge, du sexe, du poids corporel, de l'activité, de
l'état physiologique (par exemple : grossesse et allaitement). Ils
sont exprimés sous forme de moyennes pour tenir compte des variations
individuelles. (Azoulay et Dillon, 1993).
Les apports recommandés sont calculés de
façon à assurer une nutrition optimale (dans l'état actuel
de nos connaissances) à la classe d'individus à laquelle ces
apports sont destinés. Ils prévoient une marge de
sécurité pour tenir compte des variations individuelles et
doivent permettre de couvrir les besoins de grande majorité des
individus d'une catégorie déterminée (on parle
également d'apports de sécurité) ; à
l'exception, toutefois, de l'apport énergétique recommandé
qui est taxé à un niveau moyen, sans marge de
sécurité.
I.2.4. MESURE DE LA SECURITE ALIMENTAIRE
I.2.4.1. La ration alimentaire et nombre des repas par
jour
La tradition fait que l'on se limite aux classiques 3 repas
(petit déjeuner, déjeuner, dîner).
Chaque individu a des besoins alimentaires qui
dépendent de son sexe, de son mode de vie, de son activité
physique, de son âge...
L'équilibre alimentaire demande une vision globale de
ce que nous consommons. Une bonne alimentation résulte surtout de la
régularité dans la prise quotidienne des repas et d'une
alimentation variée. L'alimentation a pour but de couvrir des besoins
nutritionnels qui évoluent au cours de la vie. Trouver son
équilibre passe par l'écoute de ses sensations corporelles comme
la faim ou le manque d'appétit. Pour avoir une alimentation
équilibrée, il faut apporter trois types d'aliments : les
aliments bâtisseurs, les aliments
énergétiques, les aliments
fonctionnels
La ration alimentaire doit respecter ces équilibres
essentiels. Il est conseillé de prendre trois repas par jour pour un
apport énergétique reparti ainsi : 20 à 25% au petit
déjeuner, 40 à 45% au déjeuner, 25 à 30% au
dîner.
Cette ration doit apporter en quantité suffisante,
tous les groupes d'aliments : les macronutriments: glucides, lipides et
protides, sources de l'énergie nécessaire à l'entretien et
au fonctionnement de l'organisme; les acides aminés et les acides gras
essentiels, les micronutriments indispensables au fonctionnement cellulaire:
ions minéraux, oligo-éléments et vitamines; l'eau et la
cellulose
Tableau 1. Bilan de l'alimentation d'une
journée
NUTRIMENTS
|
APPORTS JOURNALIERS
|
Macronutriments
|
Glucides
|
300 à 400 g
|
Lipides
|
60 à 90 g
|
Protides
|
30 à 60 g
|
Micronutriments
|
Na+
|
1 à 2 g
|
K+
|
2 à 6 g
|
Ca+
|
1 à 2 g
|
Fe
|
2 à 20 mg
|
Vitamines
|
B1
|
1 à 1,2 mg
|
C
|
30 mg
|
PP
|
15 à 20 mg
|
Energie
|
2 400 Kcal = 10 000 kJ
|
Source :
http://www.cap-sciences.net/upload/dossier-peda-self-info-repas-ok.pdf/
I.2.3.2. Revenu
Le rapport est un des facteurs matériels de la vie
déterminant les décisions humaines. Dans une économie
basée sur la concurrence et sur la libre entreprise, le niveau du revenu
ou ,le rendement du travail, du capital , de la terre ou de toute autre
ressources, sert aux consommateurs de base leur permettant d'indiquer quels
sont les produits dont ils ont besoins et comment les ressources doivent
être utilisées. Si les consommateurs désirent une
quantité moindre d'un produit il offre un prix bas. En ce cas le gain
pour le travail et le capital baisseront aussi et avec eux les revenues
familiaux des producteurs. Si les consommateurs veulent d'avantage d'un produit
il offre des prix élevés ; le rapport est
élevé et les revenus familiaux augmentent. Peut-on conseiller
à quelqu'un de faire de l'agriculture ? Cela dépend en
partie du revenu de l'agriculture comparé aux autres professions et
genre d'affaire, il faut examiner les gains présents et futurs.
I.3. LA SECURITE ALIMENTAIRE AU
SUD-KIVU
Selon les enquêtes de WFP, Ministère du plan et
INS en 2007-2008 cités par Nathalie, (2010). Sur l'analyse globale de la
sécurité alimentaire et de la vulnérabilité en RD
Congo, sur 6% des ménages qui ont une consommation alimentaire, la
majorité d'entre eux est localisée dans le Katanga (11%) et le
Sud-Kivu (12%). Ces ménages constituent le socle de
l'insécurité alimentaire. Les ménages ayant une
consommation limite représentent 30% en RD Congo et sont
représentatifs à l'Est du pays avec 33% dans le Sud-Kivu.
La situation politique et sécuritaire dans les pays
voisins est restée globalement stable depuis l'élection rwandaise
et Ougandaise, respectivement en août 2010 et février 2011. Par
contre, l'on note un regain de tension à la frontière
burundaise.
Le tableau ci-dessous donne les estimations au Sud-Kivu des
populations rurales en insécurité alimentaire
sévère et modérée.
Tableau 2. Estimation des
populations rurales en insécurité alimentaire
sévère et modérée
Année
|
Effectif de la population
|
Nombre de ménage
|
Population en insécurité alimentaire
sévère
|
Population en insécurité alimentaire
modérée
|
2010
|
5 149 189
|
600
|
37%
|
34%
|
2011
|
5 303 664
|
600
|
19%
|
16%
|
Source : FAO et WFP, 2011
Selon les enquêtes de la FAO et WFP du février
2011 sur la sécurité alimentaire en RD Congo, on montre que
la situation alimentaire des ménages de la province du Sud Kivu s'est
détériorée entre octobre 2010 et février 2011. La
proportion de ménages qui a une consommation alimentaire pauvre et peu
diversifiée (pauvre + limite) a progressé de 17 points, passant
de 37% à 54% entre octobre 2010 et février 2011 soit une
variation de 46%. Les territoires de Fizi (64%), Uvira (66%), Shabunda (67%),
le Sud de Mwenga (57%) et les hauts plateaux de Kalehe (52%) sont les parties
de la province les plus touchées par l'insécurité
alimentaire.
La production agricole de la province du Sud Kivu n'a que peu
progressé au cours de la période 2009 à 2010. La
production de manioc stagne tandis que celle du haricot baisse de 11%. Seule la
production de maïs a augmenté de 34%. Globalement, la production
agricole est insuffisante pour couvrir les besoins alimentaires des
ménages.
I.3.1. Score de Consommation Alimentaire
La situation des ménages de la province du Sud Kivu
continue de se dégrader depuis l'année dernière.
Par contre, sur la même période, l'on note une
hausse de 22% de la proportion de ménages avec une consommation
alimentaire pauvre. En d'autres termes, l'enquête révèle
que 54% des ménages de la province sont en insécurité
alimentaire en février 2011 contre 37% en janvier et octobre 2010.
Figure 2. Classe de consommation alimentaire des
ménages au Sud-Kivu
Source : FAO, WFP, 2011
La situation actuelle de la province est fortement similaire
à celle qui prévalait en juillet 2009. A cette période, il
y eut des déplacements massifs de population du fait des
opérations militaires conjointes Rwanda-RD Congo.
La production agricole insuffisante renforce les
difficultés d'accès à la nourriture. De ce fait, en
février 2011, les adultes prennent en moyenne 1,7 repas contre 2,5 en
janvier 2009. De plus, l'enquête n'indique pas de différence dans
la fréquence des repas entre la soudure (octobre 2010) et la
période de récolte (janvier-février 2011). En effet, l'on
note que la fréquence des repas des adultes a stagné à 1,7
sur les deux périodes. Par contre, chez les enfants de moins de 12 ans,
la fréquence actuelle des repas est identique à janvier 2010,
environ 2,3. Par rapport à octobre 2009, l'on note un gain de 0,4 point.
L'irrégularité dans la prise des repas informe
sur les difficultés d'accès à la nourriture par les
ménages. De plus, l'alimentation est toujours dominée par le
manioc et les légumes (feuilles de manioc) au détriment des
protéines animales et/ou végétales. En effet,
l'enquête révèle qu'un ménage de la province du Sud
Kivu consomme des feuilles de manioc au moins cinq jours dans la semaine contre
un jour pour la viande et autres protéines animales.
1.3.2. Sources de la nourriture
Les enquêtes ont indiquées que la production
propre et l'achat sont les principales sources de nourriture des
ménages. Comparés à octobre 2010, période de
soudure, la part de la nourriture achetée a chuté tandis que la
part de la production propre dans les aliments consommés a
augmenté.
Par ailleurs, le travail contre vivres, les dons des voisins
constituent également des sources de nourritures pour les ménages
les plus pauvres de la province.
De loin, les récoltes en cours tendent à
réduire la dépendance des ménages vis-à-vis du
marché pour leur approvisionnement alimentaire.
I.3.3. Sources de revenu
Le manque de revenu stable et suffisant est un vecteur
important de l'insécurité alimentaire des ménages de la
province du Sud Kivu. L'enquête révèle que la vente de
produits agricoles, le petit commerce et le travail agricole journalier sont
les trois principales sources de revenu des ménages.
De ce fait, les revenus des ménages sont saisonniers et
fortement liés à l'agriculture. Aussi, l'enquête montre que
les ménages de la province ont toujours plus d'une source de revenu.
Pour obtenir ces revenus, les ménages doivent lever
plusieurs contraintes.
L'enquête indique que le manque de
financement/crédit, le manque d'opportunité de travail, la faible
production agricole et le manque de main d'oeuvre sont les principaux obstacles
à générer des revenus. Par ailleurs, le mauvais
état des marchés, la faiblesse des prix des produits agricoles et
les taxes élevées sont des contraintes au commerce,
identifiées par les ménages.
Aussi, l'enquête indique que les problèmes de
santé réduisent la productivité des ménages du Sud
Kivu. Dans bien des cas, l'insécurité est une contrainte
relativement important à la bonne marche des activités.
De plus, elles confirment que les difficultés
alimentaires des ménages viennent en partie des revenus faibles et
précaires. L'insécurité alimentaire dans ce cas est plus
liée à des problèmes d'accès.
Les résultats des analyses montrent que les principaux
déterminants de l'insécurité alimentaire sont: la
pauvreté, l'insuffisance des superficies cultivées,
précarité des activités génératrices de
revenus, le bas niveau d'éducation, le manque d'emploi, les pistes
rurales (enclavement), l'insécurité.
Parmi les facteurs limitant le développement de
l'agriculture, on peut les classer en quatre grands groupes.
- Facteurs déterminant la disponibilité des
produits vivriers: Les facteurs identifiés sont la quasi
inexistence du crédit agricole, le dysfonctionnement du système
de commercialisation et des prix agricoles, les lacunes du régime
foncier et l'absence de réforme agraire appropriée, la
désarticulation des infrastructures rurales, le manque de la
mécanisation agricole, l'insuffisance de moyens pour la recherche
agronomique et la vulgarisation agricole;
- Facteurs déterminant la stabilité des
approvisionnements: Insuffisance et inadéquation de la
capacité de stockage sur l'exploitation au niveau local et national,
incohérence des structures et du mode d'organisation des marchés,
insuffisance des disponibilités des ressources en devises pour
l'importation des produits alimentaires de base, taxation des intrants
agricoles, tracasseries au niveau de l'acheminement des produits agricoles sur
les grands centres urbains et enfin l'enclavement de grands centre de
production;
- Facteurs limitant l'accès aux services sociaux de
base et la création d'activités génératrices de
revenus: Absence de microcrédit, faible développement des
services sociaux de base (Education, Santé, eau, hygiène, voie de
communication), baisse de la qualité des services, absence de subvention
sur les secteurs clés de la santé, formation technique et
professionnelle insuffisante, réseaux sociaux limités et enfin
l'instabilité et l'insécurité constituent des facteurs
limitant toutes initiatives.
- Facteurs liés au caractère durable de la
production agricole et vivrière: Usage des techniques et pratiques
contraires aux principes de préservation des ressources et de
conservation de l'environnement. (WFP, INS, 2008).
I.4. Interventions visant
à relever les défis du développement agricole en RDC
Les défis qui se posent à la transformation
agricole en RDC subsistent malgré les nombreux engagements et
interventions du gouvernement et de leurs partenaires au développement.
Cela s'explique essentiellement par des politiques incohérentes et
insuffisantes. Pour relever ces défis, les mesures essentielles
suivantes s'avèrent nécessaires :
ü Régler le problème de la
sous-capitalisation chronique de l'agriculture
Dans de nombreux pays, le secteur agricole se trouve dans la
situation de « la vache qu'on trait en permanence et qu'on ne nourrit
que pour assurer sa survie ». Les gouvernements devraient prendre les
mesures suivantes :
- Mettre en oeuvre l'accord de Maputo (Mozambique)
prévoyant d'allouer 10% de leurs dépenses publiques à
l'agriculture afin de parvenir à l'objectif d'au moins 6% de croissance
agricole annuelle d'ici 2015 ;
- Instaurer un environnement favorable pour fournir un
financement suffisant et faciliter des crédits à la fois de la
part du secteur public et du secteur privé pour le financement de la
production, de la transformation et de la commercialisation agricoles. Cette
mesure devrait également être assortie d'une action visant
à promouvoir des institutions de micro finance et des programmes
d'assurance au bénéfice des agriculteurs.
ü Promouvoir des systèmes de production
agricole durables
La production agricole a consisté, dans une large
mesure, à augmenter les superficies cultivées afin de
répondre à la demande alimentaire d'une population croissante.
Une telle stratégie est une recette pour la
dégradation de l'environnement et l'aggravation de
l'insécurité alimentaire. Il est par conséquent
impératif de promouvoir une production agricole fondée sur
l'accroissement de la productivité, tout en protégeant
l'environnement. Les mesures suivantes sont nécessaires à cet
effet :
- Examiner les questions de politique foncière,
notamment la sécurité du régime d'occupation des terres et
la répartition équitable des terres ;
- Examiner les causes fondamentales de la disparition de la
biodiversité ;
- Améliorer l'utilisation des terres, en
réduisant l'empiètement des cultures sur les
écosystèmes fragiles, l'urbanisation galopante et le recours
à des pratiques agricoles peu adéquates ;
- Améliorer le stock de capital humain, en assurant
l'accès aux services et installation sanitaires, à
l'éducation de base et aux services de vulgarisation pour les
agriculteurs afin de promouvoir une production agricole durable.
ü Accroître le financement de la recherche
et de la technologie agricoles
Les taux de rendement interne et économique de la
recherche agricole atteignent 30-40% pour la plupart des produits et la
recherche agricole entraîne également des améliorations du
niveau de vie dans le reste de l'économie. Cependant, la recherche
agricole est toujours sous-financée. Le gouvernement togolais a besoin
de prendre les mesures suivantes :
- Accroître le financement de la recherche agricole en
portant de la moyenne actuelle de 0,7% du PIB agricole au taux souhaité
de 2% ;
- Mettre continuellement à jour les capacités de
recherche dans les nouveaux domaines de la biotechnologie en fournissant un
soutien suffisant à la recherche agricole aux niveaux national et
régional et aux institutions d'enseignement sur le territoire;
- Instaurer un environnement favorable à la
participation du secteur privé et au financement de la recherche aux
niveaux national et régional.
ü Intensifier l'utilisation de pratiques et de
technologies améliorant les rendements La RDC doit en ce sens
:
- Accroître l'utilisation comparativement faible des
tracteurs ;
- Accroître l'utilisation des semences
améliorées et du bétail sélectionné pour
augmenter les rendements et la production.
- Faciliter l'accessibilité des intrants tels que
l'engrais aux exploitants agricole.
ü Améliorer l'infrastructure de
commercialisation et l'infrastructure rurale
L'amélioration de l'infrastructure rurale et de la
commercialisation est essentielle, si la RDC veut rendre ses produits agricoles
plus compétitifs. Pour ce faire, elle doit :
- Augmenter la densité routière dans les zones
rurales, le but étant d'abaisser les tarifs du fret routier qui sont
parfois source d'augmentation des prix des produits de base en RDC;
- Accroître la couverture du réseau de
distribution d'électricité, et diminuer les tarifs
d'électricité afin d'inciter les PME, les agro-industries et les
agriculteurs à accroître leur consommation
d'électricité.
ü Améliorer l'accès à
l'éducation et la formation de compétences techniques dans la
population rurale
Pour accroître la productivité de la
main-d'oeuvre et moderniser l'agriculture, le Togo et les donateurs doivent
travailler ensemble pour améliorer l'accès à
l'éducation dans les régions rurales, conformément aux
Objectifs du Millénaire. Les interventions ciblées à cet
égard devraient inclure :
- Un soutien aux ménages pauvres par le biais de
transferts de revenus, de programme d'alimentation scolaires gratuits et
d'autres mesures visant à les encourager à envoyer leurs enfants
à l'école ;
- L'adaptation des programmes scolaires et programmes de
formation et de perfectionnement pour améliorer les compétences
en vue de l'utilisation de pratiques culturales améliorées et de
technologies modernes dans l'agricultures et les activités connexes.
Comme lors des années précédentes, la
performance économique a considérablement varié d'une
région à l'autre et n'est toujours pas suffisante pour permettre
au Togo de faire des progrès significatifs vers la réalisation
des OMD.
La RDC doit prendre des mesures à court et à
long termes afin de relever les défis en matière alimentaire, de
la volatilité de la croissance et du développement social.
L'assistance des institutions étatiques consistera
à la création des conditions favorables de développement
social et économique. L'Etat peut créer par exemple une caisse
villageoise facile d'accès aux paysans. Celle-ci subventionnera le prix
des intrants et octroiera des crédits aux groupements.
Pour parvenir à une amélioration de la
sécurité alimentaire, l'Etat congolais, doit mettre les
organisations de producteurs au coeur de la dynamique, par le biais de
l'accroissement de la production, la professionnalisation et la formation.
ü La nécessité pour la population
rurale et les ONG de repenser leurs attributions et leurs modes
d'action
Il y a lieu de constater que le problème de la faim est
une difficulté majeure pour les populations du monde en
développement. Ainsi, pour éradiquer ce
déséquilibre, la responsabilité incombe aux populations
rurales et à certaines ONG de repenser leurs attributions et leurs modes
d'action.
Quant à la population rurale, il est judicieux qu'elle
prenne conscience de son rôle dans l'amélioration de ses propres
conditions d'existence et sache qu'elle est la principale actrice de son
développement et de son épanouissement. C'est une erreur de la
part de la population quand elle s'abandonne et attende une solution
providentielle. Toute action extérieure doit être
considérée comme un appui dont elle se servira pour son
autopromotion.
L'obligation incombe à cette population de s'organiser
en groupements afin de maximiser sa production et faciliter dans de
délais raisonnables, l'installation des banques de
céréales pour la gestion et le stockage des produits pour pallier
le manque de nourriture en période de soudure.
CHAPITRE II. METHODOLOGIE DE
RECHERCHE
II.1. ETUDE DU MILIEU
II.1.1. DONNEES GEOGRAPHIQUES
A. Localisation
La cité de KAMITUGA est située dans la
collectivité/chefferie de WAMUZIMU, en territoire de MWENGA, dans la
province du SUD KIVU, en RD-Congo, sur l'axe routier BUKAVU-KINDU (nationale
N°2).
Elle est issue des groupements de BUSE et de BALIGI.
Elle a une superficie d'environ 20 Km2.
B. Relief, Sol et Sous-sol
Située dans une région d'attitude moyenne
d'entre 800 et 1600 m, KAMITUGA est constitué des plateaux de 1033 m
d'attitude dont KELE (970) et KALINGI (994), avec des vallées larges et
peut profondes2(*).
Les montagnes à structure plissées notamment le
mont KIBUKILA qui domine la cité (1366 m), le mont YENDJA (1171 m), le
mont LUPUPU (1164 m), le mont MERO (1060 m) y sont dispersées.
C. Climat et végétation
La cité de KAMITUGA est caractérisée par
un climat tropical humide dont les températures sont presque les
mêmes que celles de la ville de BUKAVU. Ces températures moyennes
varient entre 22 et 23°C. Retenons que ce dernier connait deux saisons,
à savoir : sèche et pluvieuse.
- La saison sèche commence au mois de Juin
jusqu'à Août,
- La saison pluvieuse de Septembre à Mai.
D. Sol
Le sol de KAMITUGA est argileux avec beaucoup de boues. C'est
un sol naturellement moins appauvri par un fort lessivage qui entraine les
éléments minéraux en profondeur : son sous-sol
renferme des minerais variés (l'or, cassitérite,...)
E. Végétation
De part son climat et son relief, la cité de KAMITUGA
est couverte d'une forêt dense actuellement détruite par les
creuseurs des minerais surtout l'or.
F. Hydrographie
La cité de KAMITUGA est traversée par plusieurs
rivières parmi lesquelles nous citons : ZALYA, BITANGA, BIZOMBO,
MUBALE, Etc...
A ces cours d'eau s'ajoute un réseau hydrographique
temporaire et saisonnier constitué des rigoles et ravins fonctionnant
pendant la saison pluvieuse.
II.1.2. DONNEES HISTORIQUES ET
POLITICO-ADMINISTRATIVES
A. HISTORIQUE
Le BULEGA est riche en pierres précieuses notamment
l'or, le diamant, le coltat, l'étain, le fer, le wolframite,
béryl ainsi que les pierres semi précieuses telles que opale,
gramat, Agate, Rubus, Tourmaline, amethyste... Attirant l'argent colonial qui
ne ménagea aucun effort pour y deployer des géologues pour la
prospection de son sous-sol en 1912. Cependant, la société
minière de grand lac (SMGL) crée en 1923, s'installa à
KAMITUGA en 1926 via MUKASHI-MWENGA centre pour exploiter les graviers
aurifères du bassin de la rivière ELILA, ZALYA où le
transfert de la direction fut effective quatre ans après
c'est-à-dire en 1930.
En 1935, la découverte du filon MOBALE renforça
les activités de la MGL à KAMITUGA qui devient une cité
minière habitées uniquement par des ouvriers et des agents
recrutés dans les territoires de l'ULEGA (SHABUNDA, MWENGA, Etc...) en
RD-Congo et RWANDA-BURUNDI et où l'accès était interdit
aux visiteurs, pour des trafics de pierre précieuses.
Comme partout ailleurs au Sud Kivu, la population de KAMITUGA
pratique le système patriarcale où les enfants appartiennent
à la famille de mare3(*).
Depuis les temps immémoriaux, la population de KAMITUGA
pratique la polygamie, mais nos jours elle ne l'est pas totalement, car non
autorisée par la religion chrétienne et ensuite le coût de
vie ne le permet plus.
L'éducation des enfants (jeunes) est assurée au
niveau de la famille) travers des multiples contacts sociaux, les jeunes
garçons se trouvent avec les ainés autour des vieillards dans la
véranda (LUBUNGA) où ils reçoivent les conseils de la
coutume.
A partir de 15 ans et surtout en 7ème mois
(mois de Juillet), le gros de l'Education se faisait aux jeunes garçons
LEGA à travers une cérémonie de rite d'initiation LEGA
« BWALI », où les néophytes (BATENDE)
allaient vivre pendant deux mois et plus retirés en brousse ou seuls les
initiés avait accès.
Quand aux jeunes filles, elles restent encadrées par
les vieilles mamans pour leur éducation (YANO).
La situation économico-financière et la
libéralisation artisanale des minerais en 1982 sont l'origine de la
dégradation des moeurs, de la prostitution et de la diffusion des
maladies sexuellement transmissibles.
Signalons bien que l'activité principale de population
de la cité de KAMITUGA, c'est l'exploitation des minerais (l'or). Dans
le domaine artistique, les BALEGA de KAMITUGA font la sculpture des statuettes
à partir de l'or, ivoire et le bois. Jadis certaines de ces oeuvres
d'art étaient utilisées comme objets rituels du BWAMI et BWALI,
mais actuellement elles deviennent commerciales. La fabrication des vans,
nattes et la forge des lances, couteaux, etc....
KAMITUGA restera le siège MGL de 1930 à 1976,
car cette dernière année connue les transferts de la direction de
MGL à KALIMA via BUKAVU avec la COBELMIN ZAIRE et symetain KALIMA
Intervenu en 1976 pour donner naissance à la SOMINKI.
L'attrait à l'or de la cité de KAMITUGA
abandonnée par la SOMINKI en 1996 et laissant libre champs aux creuseurs
clandestins entrainant l'élargissement de la cité jusqu'aux
petits villages jadis périphérique donnant ainsi à la
cité une superficie d'environ 20 Km2. La guerre de ratification du
RD-Congo entrainant la destruction totale du tissu économique de
KAMITUGA par les pillages systématique.
ORGANISATION POLITICO-ADMINISTRATIVE
Cette structure est caractérisée par la
superficie administrative coutumière traditionnelle et d'une
administration moderne. Ces deux organisations interfèrent souvent de la
façon confuse ou conflictuelle réelle au profit de l'autre sans
que personne ne dispose d'un pouvoir de transformation.
KAMITUGA est doté d'un poste d'encadrement
administratif dirigé par un chef de poste. Il est aidé par deux
chefs de groupement dont : KAMI KIBUKILA du clan de BALIGI et Claude
KAMAGAMBA du clan de BUSE. On y trouve également d'autre services de
l'Etat comme la compagnie territoriale de la POLICE, le parquet secondaire, le
service de l'urbanisme, de contribution, de SONAS, et de la RIGIDESO et la sous
division de l'EPSP.
Le groupement de BALIGI est situé à l'Est de la
rivière BITANGA et compte 7 localités, tan disque celui de BUSE
en compte 6 localités.
Tableau 3. SUBDIVISION ADMINISTRATIVE
N°
|
Groupements
|
Chef de groupements
|
Localités
|
Chefs de localités
|
1.
|
BALIGI
|
KAMI KIBUKILA Michel
|
- KELE,
- KATUNGA,
- LULIBA,
- HOKA MAZOZO,
- KITEMBA,
- MERO CHANDA,
- KABUKUNGU.
|
- KAKELELA,
- NONGO Felicien,
- MUSOMBWA,
- WANANGWA,
- WALISSO,
- ITIMA,
- ALIMASI.
|
2.
|
BUSE
|
KAMAGAMBA KALOBOLA
|
- KASAKI,
- KALINGI,
- TUKOLO,
- WANYNGA,
- BUTWA,
- MBOZA.
|
- WAKENGE,
- MUTETE,
- BILEMBO,
- IGUMA,
- MUKUBALUNGU,
- KAMATEMBU.
|
Source : Bureau de l'Etat civil post d'Etat de
KAMITUGA.
Le groupement de BALIGI est constitué de plusieurs
localités par rapport à celui de BUSE. Le bureau de
l'Administrateur territorial Assistant (chef de poste d'encadrement
Administratif) le poste de la POLICE et l'urbanisation ainsi que le REGIDESO
sont respectivement situé dans les localités de KALINGI et
KABUKUNGU.
II.1.3. DONNEES SOCIOCULTURELLES
A. POPULATION
La cité de KAMITUGA constitue la plus importante
agglomération du territoire de MWENGA, tel que l'indique le tableau
ci-dessous.
Fondamentalement la famille constitue l'unité de base
de toute la société humaine en général et de la
population de KAMITUGA en particulier.
Tableau 4 : EFFECTIF DE LA POPULATION DE KAMITUGA EN
DECEMBRE 2013
Population Année
|
Hommes
|
Femmes
|
Garçons
|
Filles
|
Total
|
2013
|
36426
|
35670
|
50509
|
62517
|
185122
|
Source : Rapport annuel 2013, bureau de l'Etat civil de
KAMITUGA.
Il convient de signaler que les hommes sont nombreux par
rapport aux femmes et les filles aussi nombreuses par rapport aux
garçons.
L'analyse de ce tableau montre que la population de KAMITUGA
est essentiellement jeune suite à la ruée massive de celle-ci
à l'exploitation de l'or dans le gisement abandonnée par la
SOMINKI depuis 1996.
Le surpeuplement de cette cité plus que les autres
contrées du territoire de MWENGA due à cet attrait pour
l'exploitation de l'or
B. HABITAT
A part la construction en brique cuite et en tôles de la
SOMINKI, l'habitat de la cité de KAMITUGA est essentiellement en pise et
en tôles bien aérées ne respectant pas les normes
urbanistiques.
C. LA SANTE
L'OMS définit la santé comme un état de
bien-être physique, mental et social qui consiste, pas seulement en une
absence des maladies ou d'infirmité4(*).
Pour ce fait, la population de KAMITUGA suit dans la recherche
de l'alimentation sanitaire à l'occurrence.
MEDECINE MODERNE
Victime des maladies sexuellement transmissibles, de la
tuberculose, etc.... La population de KAMITUGA est desservie en sains
médicaux par l'hôpital général de KAMITUGA et
clinique médicale de KALINGI où il y a quatre médecins et
plusieurs infirmiers qualifiés. A côté de ces deux maisons
médicales, il y a un grand centre pour handicapés physiques
à TANGILA et plusieurs centres de santé, mais aussi quelques
pharmacies pour subvenir aux besoins de la population en cas d'urgence en
produits pharmaceutiques.
Le coût très élevées des soins
médicaux dans ces maisons sanitaires et celui des maisons
pharmaceutiques obligent la population de KAMITUGA à recourir à
la médecine traditionnelle.
II.1.4. DONNEES ECONOMIQUES
A. Agriculture
La population de KAMITUGA pratique une agriculture
itinérante sur brûlis. A KAMITUGA comme partout ailleurs au
BUREGA, l'année agricole se divise en deux saisons et le choix du
terrain à cultiver et des semences sont faits en fonction de celui-ci.
La saison pluvieuse qui va de Septembre en Mars connait la culture de
l'arachide, de mais, manioc, haricot, soja, paddy.
La libération de l'Exploitation artisanale des minerais
depuis 1932 a donné un coût dur à cette activité par
ce que la population jeune tournée vers la recherche de l'or
l'abandonné la laissant aux vieillards.
B. Artisanat
Les principales activités de la cité de KAMITUGA
à part l'or sont : la fabrication des boissons sur base des
produits locaux, la menuiserie, coupe et couture, la photographie, coiffure, la
cordonnerie, la fabrication des briques et la maçonnerie.
C. Elevage
L'élevage du gros bétail comme petit
bétail n'est pratiqué et semble être à KAMITUGA
où toute la population tourne vers l'Exploitation de l'or, même si
on peut trouver quelques poules, canards et pigeons. La population se procure
de la viande de la vache et de la chèvre qui vient BUSHI.
D. Pêche
Polluée, par les creuseurs d'or, les rivières de
KAMITUGA poissonneuses ne reçoivent pas l'activité de
pêche. Pour se procurer du poisson, la pêche de tilapia nilotica se
fait dans les étangs piscicoles.
E. Commerce
Ce secteur fait KAMITUGA un pôle d'attraction important
du territoire de MWENGA, car on y trouve des magasins et boutiques riches en
produits divers à côté d'un grand marché
réunissant les gens de plusieurs contrées, le dimanche, le
mercredi et le vendredi de la semaine. Il y a aussi des petits marchés
communément appelés « KASOKO ou LIMANGA » qui
interviennent le lundi, le mardi, le jeudi et le samedi.
Tableau 5 les aliments les plus commercialisés et leurs
lieux des provenances
Les aliments
|
Les lieux des
provenances
|
La viande
|
Rwanda, Ouganda, missi, Ethiopie, haut plateau de minembwe,
walungu.
|
Les poissons
|
Uvira, Bukavu, chine, Goma, Kalemie, Tanzanie, Ouganda.
|
Les haricots
|
Bukavu, Nord-Kivu, et aux villages environnant la cité
de Kamituga
|
Le riz
|
Pakistan, Tanzanie, Kitutu, Maniema,Kiringi, Mulungu, dans la
plaine de la Ruzizi, Ghana
|
Les bananes
|
Kitutu, Mwenga, Kibe, Bilembo, Ngambwa.
|
Le manioc
|
Bukavu, Rwanda, Kitutu, Mwenga, Kibe,Bilembo, Ngambwa.
|
Le maïs
|
Nord-Kivu, Kitutu, mwenga, Kibe,Bilembo
|
Les légumes
|
Kitutu, Mwenga, Kibe, Bilembo, Kamituga, Ngambwa.
|
Les arachides
|
Maniema, Bukavu, Kasonga, Kitutu,Mwenga, Kibe, Ngambwa et aux
villages environnant la cité de kamituga.
|
Patate douce
|
Bukavu,walungu, Kitutu, Mwenga, Kibe,Bilembo,Idjwi.
|
Source : nos investigations sur terrain-grand
marché de Kamituga, Avril 2015
F. Transport et communication
Traversée par la route nationale n°2 (BUKAVU-KINDU
via MWENGA) qui est en mauvais état. Pour atteindre BUKAVU, il faut
prendre d'abord un taxi moto à KAMITUGA vers MWENGA CENTRE qui est
à 20.000fc et puis un camion bus qui est à 11.000fc.
Ce mauvais état de route nationale n°2, cause le
sous-développement dudit milieu. La cité de KAMITUGA n'a pas de
routes de dessertes agricoles. Ce milieu à un petit Aérodrome de
MANUNGU qui reçoit des petits des porteurs et Avions Antonov.
Malheureusement cette activité a été suspendue suite
à non circulation des Antonov en RD-Congo.
II.2 APPROCHE METHODOLOGIQUE
La méthodologie est comprise ici comme un ensemble
intégré des procédures visant à produire la
vérité scientifique et cela par le biais des méthodes et
techniques qui sont les outils utilisés à cette fin5(*). Pour Ndaya wa Mande M., entend
par méthode « une démarche à la fois
théorique et appliquée au moyen de laquelle l'esprit par le biais
des outils de collecte et de sélection pour atteindre de manière
approchée des objectifs qu'on assigne au départ de la
recherche. Notre démarche a consisté à passer
en revue la littérature existante relative aux défis et
opportunités de la sécurité alimentaire à
plusieurs niveaux, dans la bibliothèque, à l'internet et
auprès des personnes ressources, etc. Pour nous informer de la
situation de la sécurité alimentaire.
- Pour analyser et comprendre mieux la situation de la
sécurité alimentaire dans la cité de kamituga, nous avons
utilisé trois principales méthodes : la méthode
analytique, la méthode descriptive et quantitative. La première
nous a été utile au niveau de l'analyse des défis et
opportunités de la sécurité alimentaire dans la
cité de Kamituga et des données de terrain relative à
cette situation.
- Grâce à la méthode descriptive nous
avons présenté la cité de Kamituga avec tous ses aspects
ainsi que les facteurs qui sont à la base de l'insécurité
alimentaire et de la faible production agricole dans la cité de
Kamituga.
- Enfin, la Méthode quantitative :
nous a permis de quantifier les données de nos enquêtes à
Kamituga, elle nous a permis de représenter de manière
chiffré et graphique les données collectés sur terrain,
de les dépouiller et d'interpréter les résultats
d'enquête.
Ces méthodes ont été soutenues par les
techniques suivantes : technique documentaire, technique
d'échantillonnage, technique d'entretien collectif, questionnaire
d'enquête pour recueillir les données.
- Pour parvenir à orienter et cadrer notre travail,
nous sommes partis d'un questionnaire d'enquête pour accéder aux
données nécessaires portant sur les es défis et
opportunités de la sécurité alimentaire dans la
cité de Kamituga par l'identification des enquêtés,
exercice professionnel, niveau d'étude et les questions proprement
dites.
Nous avons eu à faire des entretiens collectifs
« focus group » et nous étions animés d'un
grand esprit d'observation et d'attention.
- Etant donné la complexité des problèmes
liés à l'insécurité alimentaire dans notre milieu
d'étude, il nous a semblé impérieux, sur base des
activités à savoir ;
- La connaissance de la population sur la
sécurité alimentaire, les différents défis et
différentes opportunités y relative ;
- Les stratégies qu'on peut mettre en place pour la
promotion de la sécurité alimentaire d'une part et d'autre part
l'utilisation rationnelle des ressources locales par la démocratie et la
gouvernance rurale des ressources naturelles.
Les choix des enquêtés a été
aléatoire stratifié, mais nous avons quand même
respecté la loi de la représentativité de tout le deux
groupement qui composent la cité de Kamituga
Ainsi le choix de notre échantillon a été
répartis comme suit ;
Sur un total de 96 enquêtés la population de
chaque groupement a été représentées mais suivant
les nombres des ménages de chaque groupement.
Dans le cadre de notre recherche, pour récolter les
données nécessaire, nous nous sommes servis d'un questionnaire
d'enquête et était subdivisé en deux volets, dont le
premier est constitué des vingt questions et qui sont destinées
aux différents agents des ONG tant locales qu'internationales oeuvrant
dans notre domaine de recherche et enfin le deuxième constitué
aussi des vingt questions destinées aux différents chefs des
ménages (hommes et femmes) qui constitue la cible la plus importante de
notre recherche.
Pour le prof. KISANGA ENDANDA cité par JOHN
« l'échantillon est un mode représentatif de la
population à étudier, qui présente les
caractéristiques que celle de la population parente ; il est aussi
un ensemble d'éléments constituant la partie de l'univers qui
sera effectivement étudier et qui permettra par application de connaitre
la totalité de l'univers. Il est nécessaire de
déterminé la taille de l'échantillon la plus juste
possible. En effet l'échantillon doit atteindre un nombre minimum pour
obtenir les résultats fiables. Cependant il faut ajuster le plus
possible la taille de l'échantillon à ce nombre, car interroger
trop de personnes entraine un cout en terme de temps et des moyens. La taille
de l'échantillon dépend du degré de précision
recherchée.
Notre recherche a portée sur l'analyse des défis
et des opportunités de la sécurité alimentaire dans la
cité de Kamituga, dont l'échantillon a été
tiré sue l'ensemble de la population, en utilisant la formule de
détermination de la taille de l'échantillon d'ALAIN
BOUCHARD6(*). La cité
de Kamituga compte 185122 habitants, dont 36426 hommes, 35670femmes, 50509
garçons et 62517 filles, ce qui représente 26446
ménages ; selon les normes établit par l'OMS qui estime que
chaque ménage africain compte en moyenne 6 à 7 personnes ;
dont deux parents et les enfants7(*).
Pour déterminé la taille de
l'échantillon, nous sommes partis de la taille de l'échantillon
d'une population infinie comme le montre la formule suivante. En effet, selon
cette formule, pour une population infinie et en tenant compte d'un intervalle
de confiance de 95% et d'une marge d'erreur de 10%, la taille de
l'échantillon est de 96.
Pour notre cas de la population de taille N= 26446, en
considèrent une marge d'erreur de 10% et intervalle de confiance de 95%,
nous pouvons déterminer la taille de l'échantillon corrigé
en appliquant la formule ;
NC= 1+
N
n
n
Ou soit
D'où nc =la taille de l'échantillon
corrigé
n=la taille de l'échantillon pour une
population infinie
N= la taille de la population - mère
|
NC= 1+
26 446
96
96
= 96
Sur 26.446 population-mère dans la cité de
Kamituga, nous avons tiré un échantillon de 106
ménages dont nous avons ajouté une marge d'erreur de 10%;
pour déterminé la taille de l'échantillon nous avons
utilisé la formule d'Alain Bouchard.
Dans notre enquête, nous avons distribué les
questionnaires à un échantillon représentatif de 96
personnes et une marge d'erreur de 10% qui fait 1O6 personnes dans la
cité de Kamituga.
II.3 DIFFICULTES RENCONTREES
Ainsi, pendant l'élaboration du présent
travail, nous avons rencontré certaines difficultés, et ces
dernières se situent d'abord au niveau de la personne humaine qui
constitue en elle-même une première difficulté dans la
mesure où son intelligence est toujours limitée. En second lieu,
les difficultés liées au thème même
exploité ; en effet, nous étions butés à
d'énormes difficultés pour entrer en possession des
données, des documents ayant trait au phénomène de la
sécurité alimentaire. Il faut ensuite souligner la rareté
des bibliothèques et l'état de vieillesse de celles qui existent,
enfin viennent les difficultés financière, il est établi
que les moyens financiers constituent le support de toute recherche
scientifique.
CHAPITRE III : RESULTATS
D'ENQUETE ET DISCUSSIONS
III.1 DONNEES EN RAPPORT AVEC L'IDENTITE DE
L'ENQUETE
Répartition de l'échantillon par tranche
d'âge
Figure 1 Répartition des enquêtés
selon l'âge
Dans le cadre d'identifier nos enquêtés, certaines
questions étaient posées en vue de mieux connaitre les personnes
avec les quelles nous devrions nous entretenir pendant une dizaine de
minutés chacune.
Ainsi sur les 106 enquêtés, nous nous sommes
entretenus avec 25 personnes soit 23,6% dont l'âge varie entre 15ans et
25ans, 22 personnes soit 20,8% dont l'âge varie de 26 à 35
ans ,32 personnes soit 30,2% dont l'âge variant entre 36 à
45ans et enfin 27 personnes soit 25,5% dont l'âge varie entre 46ans et
plus, nous avons jugé utile d'enquêté toutes les
catégories de la population selon les différents âges
envie de diversifier les données de notre enquête.
Figure 2. Répartition des enquêtes selon les
sexes
Sur l'échantillon de 106 personnes correspondant
à 100% de notre enquête, 78 hommes (mariés et
célibataires) soit 73,6% des enquêtés et 28 femmes
(mariées et célibataires) soit 26,4% des enquêtés
font l'objet de notre identification. Pour ce tableau nous remarquons que les
hommes sont plus interrogés que les femmes étant donné que
ce sont eux que nous avons de plus souvent rencontré lors de nos
enquêtes.
Figure 3. Répartition de nos enquêtés selon
leurs résidences.
La figure ci-dessus indique l'identification de nos
enquêtés selon les groupements, un bon nombre de nos
enquêtés étaient dans le groupement de Baligi
étant donné que une grande partie du groupement de Buse n'est pas
incluse dans la cité de Kamituga.
Figure 4. Répartition de nos enquêtés selon
le niveau d'instruction
Il ressort de cette figure que l'effectif de
ceux- là qui ont fait le premier cycle de l'université
s'élève à 46 personnes (hommes et femmes confondus),soit
43,4% de nos enquêtés ; cela est du au fait que le choix est
tombé sur eux ; cela qui ont fréquentés
l'école primaire occupent la deuxième position avec 24
personnes, soit 22,6% des enquêtés ; 22 personnes soit 20,8%
ont fréquentées l'école secondaire ;cela qui n'ont
pas étudiés sont au nombre de 8 personnes soit 7,5% des
enquêtés et enfin ceux qui ont fréquentés
l'université avec 6 personnes soit 5,7 % des enquêtées ,
ceci selon que le choix a porté sur telle ou telle autre
catégorie.la majorité de personnes soit 48,1% des
enquêtés ont fait les études universitaires ce qui prouve
la population de Kamituga est instruite.
Figure 5. Présentation des enquêtés selon la
taille du ménage
Ce graphique ci-dessus présente le nombre des
personnes qui constituent un ménage dans la cité de
Kamituga dont la plupart varie entre 6 à 10 personnes, soit 49,1% par
ménage suivie de 1 à 5 personnes, soit 32,1% par ménage et
enfin 11personnes et plus , soit 18,9% par ménage. Ces investigations
prouvent qu'à Kamituga le taux d'accroissement démographique est
élevé.
III.2 ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
III.2.1 DETERMINATION DES DEFIS LIES ALA SECURITE ALIMENTAIRE A
KAMITUGA
Nous présentons dans les graphiques ci-dessous les
différents défis qui influencent la sécurité
alimentaire dans notre milieu d'étude.
Figure 6. Les défis qui influencent la
sécurité alimentaire à Kamituga
Ce graphique ci-dessus nous présente, la
classification des défis selon leurs influencent
- La sécurisation de la population aux villages
périphériques de Kamituga est quasi absente et qui se justifie
avec 55,7%, des enquêtés qui déclarent le
déplacement massif des paysans dans la cité et qui influencent
l'insécurité dans les périphéries de la cité
de Kamituga et affecte les activités agricoles est provoque lourdement
l'insécurité alimentaire.
- Le délabrement des routes de dessertes agricoles vient
en deuxième position avec 15,1% qui s'explique par les
difficultés énormes de transporter les produits alimentaires des
villages vers la cité.
- L'accaparement des terres agricoles par les exploitants
miniers, soit 12,2% qui explique que les montagnes qui étaient
destinées à la production agricole une fois retrouver de l'or
directement la terre est destinée à l'exploitation
minière.
- L'abandon total de la population dans le domaine agricole, soit
8,2% suite à une de la population qui a abandonnée
l'activité agricole au détriment des carrés miniers
considéré plus lucratif.
- Les conflits des terres avec 4 ,7% qui s'observe beaucoup
plus chez les paysans entre eux ou entre les personnes qui ont une certaine
influence et enfin,
- La dépendance de l'extérieur avec 3 ,8% le
territoire exporte la quasi-totalité de la nourriture pour couvrir les
dépenses alimentaires.
Figure 7. Les facteurs influençant
l'insécurité alimentaire dans le milieu
- Les exploitations minières (39,6%) suite au
déplacement massif de la population encore jeune dans ce secteur, les
activités agricoles sont quasi -oubliées ; ceci provoque
l'insécurité alimentaire grandissante (la famine)
- Les déboisements (27,4% ) dans le fait que le seul
produit que la population exporte aussi reste les planches et les charbons de
bois et qui contribue à la déforestation et à la perte des
écosystèmes
- La paraisse de la population 14,2% avec les travaux miniers et
les petits commerces, la population considère que l'agriculture devient
un travail fatiguant ;
- La pauvreté (7,5%) vue que la vie dans cette
contrée dépende toujours des dollars et l'activité qui
regorge de plus la population ne régénère pas des revenus
au quotidien alors l'approvisionnement des nourritures dévient une
question fondamentale.
- Manque de qualité, (6,6%) du fait que la grande partie
de la nourriture est importée et vue que les routes de liaison sont en
état de délabrement très avancé, au fur et à
mesure que la nourriture traine en route et elle perd sa qualité de
consommation ; et enfin
- La croissance démographique (4,7%) vue
l'insécurité grandissante dans les périphéries
toute la population vienne s'abrité dans la cité.
Figure 8. Les facteurs qui influencent la sécurité
alimentaire à Kamituga
- La disponibilité de la monnaie dans le milieu (40,6%) Ce
le moment ou la population trouve abondamment des minerais qu'elle
détient un peut de stock en nourriture.
- La production locale des produits alimentaires (30,2%) La
petite portion de la population qui demeure dans l'agriculture détient
toujours la moindre équilibre alimentaire quelque soit
l'indisponibilité des minerais.
- L'exportation des produits alimentaire dans le milieu (19,8%)
ce surtout quand les véhicules viennent en abondance depuis Bukavu.
- Les aides alimentaires par les ONG (9 ,4%) avec la
distribution des produits alimentaire par les organismes alimentaires (les
humanitaires).
Figure 9. Les contraintes liées entre les lieux de
production et d'écoulement des produits alimentaire
- Manque des infrastructures de base ; les données de
l'enquêtes comme s'inscris dans ce graphique ci-dessus montrent que 49,1%
des enquêtés prônes sur le manque des infrastructures de
base, soit route de desserte agricole, les unités de transformations
pour faire avancer les activités agricoles ;
- L'insécurité (24,5%) exacerbe de plus
l'insécurité alimentaire suite l'instabilité de la
population ;
- Manque des moyens de transport (19,8%) ceci s'explique par
manque des véhicules disponible pour le transport des denrées
alimentaire ;
- La sur taxation des produits alimentaire et les peux des
produits qui arrivent sur le marché subissent la sur taxation.
Figure 10. Les grands problèmes liés aux
activités agricoles à Kamituga
- Absence de la main mise de l'état dans le secteur
agricole (36,8%) le gouvernement ne donne pas une main forte pour soutenir les
activités agricoles dans le milieu ;
- Manque d'intrant agricole (23,6%) il n'ya pas des
matériels nécessaire pour faire avancer l'agriculture ;
- Absence des initiatives locales (17,9%) les paysans ne sont pas
organiser en mutuelle de solidarité pour résoudre eux-mêmes
leurs problèmes en commun ;
Manque des banques de crédits agricoles (11,3%)
l'implantation des banques de crédits agricoles devraient faciliter les
paysans à se munir des intrants agricoles ;
Figure 11. Les appréciations de la population sur les
interventions des ONG dans la sécurité alimentaire
Il ressort dans ce graphique que 55,7% des enquêtés
juge inopportune les interventions des ONG, 28,3% des enquêtés
juge que les aides ne couvre pas nécessairement les besoins alimentaire
et enfin 16% des enquêtés les juges plus importantes.
III.2.2. IDENTIFICATION DES POTENTIALITES DISPONIBLES A
KAMITUGA
Il est très important de comprendre les
opportunités pour mieux les valoriser dans le seul but de combattre
l'insécurité alimentaire.
Figure 12. Les produits agricoles qui interviennent le plus
souvent dans la sécurité alimentaire à Kamituga
- De cette figure, nous constatons que la majorité de la
population soit 35,8% des enquêtés reconnaissent que le riz
interviennent de plus pour couvrir certaines dépendances alimentaire
étant donné son abondance et le prix sur le marché, les
maniocs viennent avec 29,2% de nos enquêtés qui soutiennent
l'apport de manioc dans la sécurité alimentaire, puis 15%pour le
mais, 10% pour les haricots et 9,4% pour les légumes
Figure 12. Les causes fondamentales de
l'insécurité alimentaire à Kamituga
Partant de ce graphique ci-dessus un bon nombre de la population
soit 57,5% des enquêtés soutiennent que les guerres en
répétition ont été à la base de la
dégradation de la sécurité alimentaire à
Kamituga,l'abandon du secteur agricole au détriment du carré
minier est soutenue par 22,6% des enquêtés et qui s'explique par
la participation d'une grande partie de la population dans les activités
agricoles est quasi-absente, 15,1%des enquêtés soutiennent les
conflits armés, 4,7% des enquêtés prônes sur les
perturbations climatique qui est due l'abondance de la pluie parfois il pleut
toute l'année
Figure13. Les conséquences de l'insécurité
à Kamituga
Cette figure ci-dessus nous montre la première
conséquence de l'insécurité alimentaire demeure la
dépendance alimentaire avec 48,1% des enquêtés qui le
prouve, puis la malnutrition aigue qui était soutenue par 19,8% des
enquêtés, le taux de mortalité élevé avec
17,9% des enquêtés et enfin les maladies de carence alimentaire
avec 14,2%des enquêtés étant donné que le manque de
nourriture affecte la sante humaine
Figure14. Les produits alimentaires intervenant dans la lutte
contre l'insécurité alimentaire
Les principaux constants ses dégagent des données
dans cette figure ci-haut montre que la viande reste l'aliment le plus
consommé à Kamituga soutenue par 57,5% des enquêtés
soit 61personnes ,17 personnes soit 16% des enquêtés
considère le poisson comme étant l'aliment qui intervient de plus
dans la lutte contre l'insécurité alimentaire, 15personnes soit
14,2% des enquêtés considère les chenilles comme l'aliment
le plus énergétique pour réduire
l'insécurité alimentaire dans le milieu et enfin 13personnes
soit 12,3%des enquêtés parlent des légumes.
Figure15. En rapport avec l'identification des principales
sources du ménage
Partant de ce graphique ci-dessus nous constatons que la
principale source des revenus dans ce milieu reste l'artisanat soutenue par
46,2%des enquêtés soit 49personnes , ceci se justifie par une
grande partie de la population qui font les exploitations quotidiennes des
minerais, en second lieu 18,9% des enquêtés soit 2Opersonnes
soutiennes l'agriculture et l'élevage(surtout la pisciculture), 14,2%
des enquêtés soit 15personnes parlent de l'élevage et
l'artisanat, 10,4% des enquêtés soit 11personnes soutiennent le
petit commerce et l'agriculture, 10,4% des enquêtés soit
11personnes parle du salaire de l'Etat et de l'agriculture.
Figure16. Occupation principale du chef de ménage
46,2% des enquêtés soit 49personnes soutiennent
l'artisanat comme occupation principale de chef de ménage, 19 ,8%
des enquêtés soit 21personnes parlent de la fonction publique,
18,9% soit 20 personnes soutiennent l'agriculture et 15,1% soit 16 personnes
parlent de commerce.
III .2.3 EN RAPPORT AVEC LA MISE EN PLACE DES
MESURES DE LUTTE CONTRE LES DEFIS DE LA SECURITE ALIMENTAIRE ET DE
RENFORCEMENT DES OPPORTUNITES DE LA SECURITE ALIMENTAIRE
Nous avons réuni toutes les propositions possibles de la
population en rapport avec les mesures de lutte contre
l'insécurité alimentaire.
Figure17. les préalables pour intégrer les mesures
de lutte contre l'insécurité alimentaire
Il ressort dans ce graphique que les stratégies
envisageable pour intégrer les mesures de lutte contre les
défis de la sécurité alimentaire à Kamituga , 33%
des enquêtés soit 35 personnes souhaitent que les
activités agricoles soient subventionner pour renforcer le secteur
agricole enfin de pérenniser la production agricole,29,2% des
enquêtés soit 31personnes souhaitent l'amélioration des
ressources naturelles, 22,6% des enquêtés soit 24 personnes
font allusion à l'amélioration des infrastructures des base pour
promouvoir les activités agricoles et enfin 15,1% des
enquêtés soit 16 personnes souhaitent les organisations des
paysans dans les initiatives locales de développement envie de
résoudre les problèmes en commun.
Figure17. Les préalables pour faire face aux défis
de la sécurité alimentaire à Kamituga
En se référant aux données recueillies sur
terrain dans le graphique ci-haut, sur le 100% de nos enquêtés, 46
personnes soit 43,4% des enquêtés soutiennent la valorisation du
secteur agricole pour faire face au manque des nourritures en quantité
et en qualité, d'où la construction des route de desserte
agricole, les subventions des activités agricoles, etc. 29 personnes
soit 27,4% des enquêtés souhaitent le relèvement de
l'insécurité du milieu qui est aussi un défi fondamental
pour la progression de l'agriculture, 16 personnes soit 15,1% des
enquêtés soutiennent l'implantation des banques des crédits
agricoles et 15 personnes soit 14,2% des enquêtés ont
déclarés la participation des tous les acteurs dans l'action du
développement d'où l'implication des toutes les parties prenantes
(le gouvernement local, les exploitants miniers, les paysans etc. )
travaillent ensemble pour résoudre les questions alimentaire.
Figure18. En rapport avec l'amélioration de la
sécurité alimentaire à Kamituga
Au vu des données de ce graphique, sur 106 personnes soit
100% de nos enquêtés, 52 personnes soit 49,1% des
enquêtés souhaitent l'amélioration des ressources
alimentaire locales, ceci cet à cause de l'état critique des
aliments consommés dans cette contrée et qui perdent
progressivement leurs qualité de consommation recommandée, encore
une quantité insignifiante et à un prix non abordable à
tout le monde, tandis que avec les ressources alimentaire locales, comme les
poissons produits localement dans les étangs piscicoles, les insectes
comestibles procurent au corps tous les éléments
nécessaire pour la vie humaine, 21personnes soit 19,8% des
enquêtés ont proposé une nette valorisation des plantes
traditionnelles, pour couvrir certaines dépenses alimentaire,
d'où la nécessité de protéger les milieux naturels
envie d'en a tirer des profits alimentaires, 18 personnes soit 17% des
enquêtés ont envisagé qu'il y ait une connexion des paysans
sur le marché donc la mise en place d'une structure charger de la
production et de la vente des produits agricoles des paysans et enfin
15personnes soit 14,2% des enquêtés proposent les renforcement
des capacités des organisations paysannes.
Figure19. En rapport avec les suggestions pour stabiliser et
renforcer la sécurité alimentaire à Kamituga
Partant des données inscrites dans cette figure ci-dessus
nous remarquons que sur 106personnes soit 100% des enquêtés, 54
personnes soit 50,9% des enquêtés préconisent la
valorisation des ressources alimentaire locales,19 personnes soit 17,9% des
enquêtés préconisent la valorisation du secteur agricole
, 18 personnes soit 17% des enquêtés souhaitent la mise en place
des programmes des campagnes de sensibilisations agricoles et enfin 15
personnes soit 14,2% des enquêtés souhaitent qu'on crée
les centre de formation agricole.
III.3. VERIFICATION DES
HYPOTHESES
En effet, pour ce qui concerne la vérification de nos
hypothèses ou résultats d'enquêtes,
- les réponses à la question N°1 qui se
justifie avec 55,7%, des enquêtés qui déclarent le
déplacement massif des paysans au centre de la cité à
cause de l'insécurité dans les périphéries de la
cité de Kamituga et affecte les activités agricoles est provoque
lourdement l'insécurité alimentaire. Le délabrement des
routes de dessertes agricoles vient en deuxième position avec 15,1%
qui s'explique par les difficultés énormes de transporter les
intrants agricoles vers les villages et les produits alimentaires des villages
vers la cité. L'accaparement des terres agricoles par les exploitants
miniers, soit 12,2% qui explique que les montagnes qui étaient
destinées à la production agricole une fois retrouver de l'or
directement la terre est destinée à l'exploitation
minière, L'abandon total de la population dans le domaine agricole, soit
8,2% suite à une grande partie de la population qui a abandonnée
l'activité agricole au détriment des carrés miniers
considéré plus lucratif, Les conflits des terres avec 4 ,7%
qui s'observe beaucoup plus chez les paysans entre eux ou entre les personnes
qui ont une certaine influence et enfin, La dépendance de
l'extérieur avec 3 ,8% le territoire exporte la
quasi-totalité de la nourriture pour couvrir les dépenses
alimentaire
- Quant à notre deuxième hypothèse, elle
a été également vérifiée positivement par
les réponses à la question N° 11 nous constatons que la
principale source des revenus dans ce milieu reste l'artisanat soutenue par
46,2%des enquêtés soit 49personnes , ceci se justifie par une
grande partie de la population qui font les exploitations quotidiennes des
minerais, en second lieu 18,9% des enquêtés soit 2Opersonnes
soutiennes l'agriculture et l'élevage(surtout la pisciculture), 14,2%
des enquêtés soit 15personnes parlent de l'élevage et
l'artisanat, 10,4% des enquêtés soit 11personnes soutiennent le
petit commerce et l'agriculture, 10,4% des enquêtés soit
11personnes parle du salaire de l'Etat et de l'agriculture.
- Quant à notre troisième et dernière
hypothèse, elle a été vérifiée positivement
par les réponses à la question N° 16 nous avons
remarqué que sur 106 personnes soit 100% des enquêtés, 54
personnes soit 50,9% des enquêtés préconisent la
valorisation des ressources alimentaire locales,19 personnes soit 17,9% des
enquêtés préconisent la valorisation du secteur agricole
, 18 personnes soit 17% des enquêtés souhaitent la mise en place
des programmes des campagnes de sensibilisations agricoles et enfin
15personnes soit 14,2% des enquêtés souhaitent qu'on crée
les centre de formation agricole.
III.4 DISCUSSION DES RESULTATS
Partant de notre analyse et interprétation des
données d'enquêtés recueillies sur le terrain, nous avons
aboutis aux résultats suivants pour confirmer nos objectifs de la
recherche.
Conformément à nos résultats à notre
première question qui ont permis de vérifier positivement notre
première hypothèse qui se justifie avec 55,7%, des
enquêtés qui déclarent le déplacement massif des
paysans au centre de la cité à cause de
l'insécurité dans les périphéries de la cité
de Kamituga, par rapport à nous, nous avons observé que ce
problème se présente avec acuité car nous avons
remarqué, La pression démographique, les fluctuations de prix
alimentaires et l'insécurité sociopolitique qui sont cité
comme des facteurs à l'origine de l'insécurité alimentaire
dans les campagnes, puis le délabrement des routes de dessertes
agricoles avec 15,1% qui s'explique par les difficultés énormes
de transporter les intrants agricoles vers les villages et les produits
alimentaires des villages vers la cité d'où le problème
de l'impraticabilité des routes de desserte agricole reste très
fondamentale, L'accaparement des terres agricoles par les exploitants
miniers, soit 12,2% qui explique que les montagnes qui étaient
destinées à la production agricole une fois retrouver de l'or
directement la terre est destinée à l'exploitation
minière, par rapport à nos observations ce problème ne pas
vraiment d'importance très capital étant donné que la
majorité des montagnes utilisées pour des exploitations agricole
ne sont pas nécessairement des exploitations agricoles.
les résultats suivants justifie la vérification de
notre deuxième hypothèse sur les principales sources de revenus
de la population, partant de notre onzième question, nous constatons
que la principale source des revenus dans ce milieu reste l'artisanat soutenue
par 46,2%des enquêtés soit 49personnes , ceci se justifie par une
grande partie de la population qui font les exploitations quotidiennes des
minerais, par rapport à nos remarques l'artisanat ne pas
nécessairement une source des revenus qui peut rassurer à une
communauté une survie car dans cette société les vivent de
cette activité qui n'est que de subsistance , en second lieu 18,9%
des enquêtés soit 2Opersonnes soutiennes l'agriculture et
l'élevage, ces deux activités sont très valeureuse dans la
sécurité alimentaire mais plus négligé dans le
milieu car elles sont moins rentable que l'artisanat, 14,2% des
enquêtés soit 15personnes parlent de l'élevage et
l'artisanat, certaines personnes qui sont dans l'artisanat et qui
détiennent aussi quelques étangs piscicole ont la chance
d'équilibrer leur vie en changeant les activités au cas l'une ne
pas vraiment rentable ,10,4% des enquêtés soit 11personnes
soutiennent le petit commerce et l'agriculture, nous avons observé une
petite parties de la population surtout des agriculteurs qui vendent leurs
récoltes pour se procuré de l'argent, 10,4% des
enquêtés soit 11personnes parle du salaire de l'Etat et de
l'agriculture, une partie de la population qui est dans la fonction publique et
qui ont des lopins de terres pour des exploitations agricoles.de ce
résultats l'activité agricole ne pas vraiment valorisé
tandis que, Il est démontré qu'une augmentation de 10%de la
production agricole peut se traduire par une diminution de 7% des personnes
vivant sous le seuil de pauvreté.
Par rapport à notre troisième hypothèse,
partant notre seizième, nous avons remarqué que sur 106 personnes
soit 100% des enquêtés, 54 personnes soit 50,9% des
enquêtés préconisent la valorisation des ressources
alimentaire locales, quant à nous localement divers système de
production alimentaire sont sous la menace, y compris les connaissances locales
agricoles ; et les compétences des femmes et des hommes
agriculteurs. Avec ce recul, la biodiversité agricole est en voie de
disparition, l'ampleur de la perte est importante. Avec la disparition des
espèces récoltées, des variétés et des
races, une large gamme d'espèces non récoltées aussi
disparaitre,19 personnes soit 17,9% des enquêtés
préconisent la valorisation du secteur agricole, la valorisation du
secteur agricole est prise avec une moindre importance étant
donné qu'elle ne pas subventionnée alors que c'est
l'activité qui peut pérenniser la sécurité
alimentaire dans la cité 18 personnes soit 17% des
enquêtés souhaitent la mise en place des programmes des campagnes
de sensibilisations agricoles, la population de ce milieu ne pas vraiment
informé les pratiques agricoles car il n'il pas des services
spécialisés dans le milieu et enfin 15 personnes soit 14,2% des
enquêtés souhaitent qu'on crée les centre de formation
agricole, par rapport au souhait de la population nous avons remarqué
l'absence de service de vulgarisation d'où se dernier est très
important pour former les acteurs locaux de développement.
CHAPITRE IV : REFLEXION SUR QUELQUES STRATEGIES
POUR GARANTIR LA SECURITE ALIMENTAIRE
IV.0 DESCRIPTION DES
STRATEGIES
La stratégie peut être envisagée comme un
ensemble cohérent d'hypothèses définissant, par rapport
à des objectifs déterminés, des méthodes, des
moyens, dès lors et des conditions permettant d'atteindre ces objectifs
(BAHOMBE PHILEMON ,2005). Nous pensons qu'une stratégie est celle
qui répond à la fois aux grands objectifs fixés et des
conditions dictées par l'environnement.les résultats de
l'enquête menée sur terrain nous font constater que la
sécurité alimentaire a fortement baissée dans la
cité de Kamituga. Cette baisse a commencée a s'observer avec la
libération des exploitations artisanales des minerais conduisant une
couche importante de la population vers les mines et s'est accentuée par
les différentes guerres de 1996 à 1998 et aussi exacerbé
par les conflits politiques internes qui règnent jusqu'à nos
jours. A cela s'ajoute les maladies des cultures, les pratiques culturales
rudimentaires, l'épuisement du sol, manque d'intrants agricoles etc.
De part nos investigations sur terrain, nous avons
trouvé que la sécurité alimentaire dans la cité de
kamituga est influencé par plusieurs facteurs ; a notre niveau nous
allons devoir présenter quelques stratégies pouvant essayer de
maitriser tant soit peu la sécurité alimentaire.
IV.1 MATRICE DE L'ANALYSE DES PROBLEMES
Pour apporter un plus dans notre recherche, nous nous
proposons de dégager quelques stratégies pour résoudre
tant soit peu les problèmes qui font face à la
sécurité alimentaire dans la cité de kamituga. Nous allons
devoir présenter les problèmes sous forme de l'arbre à
problème et celui des solutions.
ARBRE A PROBLEME
Faible niveau d'investissement sur tous les plans
Malnutrition
Dépendance alimentaire absolus
Faible productivité du capital humain
Insécurité alimentaire
Problème central
Gestion irrationnelle des ressources locales
Instabilité politique et sécuritaire
Absence des routes de desserte agricole
Insuffisance des intrants agricoles
Rejet du secteur agricole
La paresse de la population
Faible niveau de production agricole
Manque des banques de crédits agricoles
Désenclavement des lieux de production
Perte progressive des valeurs nutritionnelles locales
Manque de qualité et de quantité des nourritures
adéquate
Pillage des récoltes dans les champs
Déplacement massif de la population vers le centre
Insuffisance d'encadrement des paysans
Accaparement des terres par les exploitants miniers
Présence de la population active dans les carrés
miniers
ARBRE A SOLUTION
Niveau d'investissement sur tous les plans
Diminution de la malnutrition
Production des aliments en abondance
Forte productivité du capital humain
Sécurité alimentaire assurée
Gestion rationnelle des ressources locales et leurs
valorisations
La stabilité politique et sécuritaire
Présence des routes de desserte agricole
Intrants agricoles disponibles
Valorisation du secteur agricole
Population dynamique
Forte niveau de production agricole
Les banques de crédits agricoles disponibles
Désenclavement des lieux de production
Conservation des valeurs nutritionnelles locales
Présence des nourritures adéquates en
quantité et qualité
Stabilisation de la population dans leurs milieux naturels
Pillage des récoltes dans les champs
arrêtées
Niveau d'encadrement des paysans amélioré
Gestion efficace des terres agricoles
Equilibre de la population entre le secteur minier et agricole
IV.2. STRATEGIE POUR GARANTIR LA
SECURITE ALIMENTAIRE
On parle d'une stratégie pour exprimer ce qui doit se
faire à plus ou moins long terme (KABOBYA G, 2007). Notre
stratégie vise à maintenir la sécurité alimentaire
au sein des ménages à Kamituga.
Ainsi nous allons devoir surmonter une stratégie avec
deux volets, pour pouvoir répondre significativement aux besoins
alimentaires de la population de Kamituga. Premièrement, nous voulons
valoriser le secteur agricole en mettant en place des sous stratégies
permettant de relancer l'agriculture dans le seul but de couvrir certaines
dépenses alimentaire au sein de la population et en second lieu nous
allons pouvoir démontrer les ressources forestières que regorge
cette contrée et qui constituent des opportunités à
valoriser pour faire face aux besoins alimentaire de base.
A. MISE EN PLACE DES FACTEURS POUR
VALORISER LE SECTEUR AGRICOLE
Pou y arriver, les sous stratégies suivantes sont
à mettre en oeuvre pour valoriser le secteur agricole :
- Garantir la sécurité dans le
milieu ;
- Mettre en place les routes de desserte
agricole ;
- Disponibiliser les intrants
agricoles ;
- Subventionner les activités
agricoles ;
- Organiser les campagnes de sensibilisation
agricole ;
- Structuration des exploitants artisanaux en une
organisation ;
- Intensification agricole
- Encadrement des paysans
A.1.Garantir la sécurité dans le
milieu
La cité de kamituga a toujours connue un environnement
politique instable depuis l'arrivé massif des refugiés
hutus-rwandais mais aussi avec les guerres meurtrières de l'AFDL et RCD,
tous ces phénomènes ont comme corollaire la persistance de
l'insécurité dans le milieu et aussi exacerbé par les
conflits politiques internes qui règnes jusqu'à nos jours. Le
pouvoir public doit renforcer la sécurité dans tout Kamituga et
pas seulement le centre mais aussi les périphéries qui sont de
plus en insécurité absolus.pou y arriver les opérations
conjointes entre l'armée, la police et la population, soit la
société civile doivent être organiser, d'ou la mise en
place d'une autorité politique compétente capable de supporter
les tendances de corruption. La paix est le facteur moteur de tout acte de
développement et peut permettre l'exercice aisé des
activités agricoles au sein de la population.
A.2.Mettre en place des routes de desserte
agricole
Les routes de desserte agricole permettent l'écoulement
des produits agricoles vers les centres villes ou les points de vente
.l'état de délabrement très avancé des routes
permet à ce que les paysans restent enclavés dans le milieu de
production. D'où la nécessité des réseaux routier
bien aménagés pour permettre aux ménages agricoles
d'écoulés leurs produits et de se procurer d'autre bien des
valeurs pour permettre leurs survie. Sans elles, il n'existe des
débouchés que pour les produits consommables au moment de la
production. D'où les infrastructures de base permettent les
échanges des connaissances, accès facile aux experts etc.
A.3. subventionner les activités
agricoles
Les subventions sont très importantes pour soutenir les
activités agricoles, sont des aides financières versées
par l'Etat à un agent économique privé, ménage,
association ou entreprise. Cette aide a théoriquement pour vocation
d'aider à la réalisation d'activités
d'intérêt générale ; de ce fait le gouvernement
provincial doit décentraliser les fonds destiner à la promotion
du secteur agricole et si pas possible nous préconisons la gouvernance
locale des ressources, soit signer les accords avec les sociétés
minières oeuvrant dans cette contrée de subventionner les
activités agricoles et petit à petit on peut y parvenir.
A.4.organisation des campagnes agricoles
il faut mettre sur pied une organisation capable d'enseigner
aux cultivateurs des nouvelles techniques, le service national de vulgarisation
doit déployer des agents dans chaque coin envie de vulgariser des
nouvelles techniques culturales, des utilisations des engrais et diverses
améliorations agricoles. Ces vulgarisateurs respecteront le programme de
vulgarisation conformément au calendrier agricole, organiserons des
expositions agricoles.
Les théories apprises doivent être mise en
application pour une bonne compréhension du paysan et cela va être
matérialisé par des champs de démonstrations ayant comme
but de montrer aux cultivateurs la manière d'adapter les
différentes méthodes culturales, les échantillons des
engrais à utiliser et consort.
A.5. Structuration des exploitants artisanaux en une
organisation
Étant donne que l'exploitation minière occupe
une couche importante de la population encore active (la jeunesse) dans la
cité de Kamituga, il est envisageable que ces exploitants soient
organiser en association pour que le contrôle au respect des
règles d'hygiène et sur la protection de l'environnement soit
bien faite et aussi la lutte contre la fraude, et dans toute les façons
il faut que leurs taxes participent significativement aux activités
agricoles.
A.6. intensification agricole
Cette stratégie vise à diversifier la production
et à améliorer le rendement. Pour intensifier l'agriculture il
faut mettre en place des exploitations agricoles, d'où les
étendues de terres seront utiliser pour des fins purement agricoles, il
faut aussi l'implication des variétés
améliorées ; d'où la production des semences
améliorées requiert une recherche agronomique performent suivie
d'une sélection des variétés améliorées
adaptées au milieu concernés ;les engrais chimiques et
organiques dans le seul but de doubler voir même de tripler les
rendements ;la disponibilité des produits phytosanitaires,
d'où il faut des produits nécessaire pour sauvegarder la
santé de la plante, des protéger les récoltes contre les
ennemis naturels ;d'où il faut la mise en place des
dépôts de stockage des produits agricoles.
A.7. Encadrement des paysans
Pour un bon encadrement des paysans ; il faut encourager
les paysans à s'organiser en des mutuelles de solidarité, de
débattre les problèmes agricoles en commun, de renfoncer leurs
initiatives et que le système de vulgarisation soit permanent pour leurs
accompagnements et les résolutions de leurs préoccupations
fondamentales.
En rapport avec la question concernant le problème de
la sécurité alimentaire, qui est une question pertinente avec
toutes les conséquences que la population de kamituga est
entrée de vivre, ces étapes ci-hauts
énumérées expliquent l'interaction entre elles pour la
réussite de la stratégie soit en ayant un point de convergence
« la maitrise de la sécurité alimentaire à
kamituga et pourquoi pas dans tout le territoire de mwenga »
B. VALORISATION DES RESSOURCES
ALIMENTAIRES LOCALES POUR COUVRIR LES DEPENSES ALIMENTAIRES
Dans le cadre de mettre en valeur les potentialités
disponibles dans le milieu, nous allons devoir noter que les ressources
forestières constituent une très grande opportunité
à valoriser pour maitriser la sécurité alimentaire
à kamituga, cette stratégie permettant la protection de
l'environnement et de la conservation des ressources génétiques
forestières du milieu, en matière de gestion de l'environnement
il ya les grands axes à savoir : autosuffisance alimentaire,
régénération du milieu naturel, fixation des population
sur le terroir, développement viable à long terme et utilisation
rationnelle du potentiel de production. Dans toutes les façons quand on
veut améliorer les ressources forestières pour des raisons
alimentaires, nous mettons une très grande importance aux plantes
alimentaires traditionnelles et d'autres ressources alimentaires de base.
De toutes ces stratégies que nous avons
proposées ; celle qui est centrale pour nous c'est la valorisation
des ressources alimentaire de base qui sont des produits forestiers dont la
chenille comestible bunaoepsis aurentiaca pour maitriser la
sécurité alimentaire dans la cité de kamituga ;
capable de seconder d'autres produits alimentaires présent dans le
milieu, cette stratégie se veut centrale car on a remarqué de
part les enquêtes que la sécurité alimentaire se
détériore beaucoup plus à cause de la non valorisation des
ressources alimentaires locales, d'où premièrement l'accent sera
mis sur la valeur nutritive et la consomation de la chenille comestible et la
seconde stratégie est d'intervenir dans le cadre de renforcer la
stratégie centrale, il est notamment de l'éducation
environnementale.
C. MISE EN PLACE DES STRATEGIES
POUVANT FACILITER LA VALORISATION ET LA CONSOMATION DE LA CHENILLE COMMESTIBLE
BUNAEOPSIS POUR METRISER LA SECURITE ALIMENTAIRE
Dans la mesure ou le territoire de mwenga regorge beaucoup des
opportunités, en répertoriant toutes les ressources naturelles
présent dans le milieu, nous nous basons surtout sur une plante qui
porte le nom vernaculaire de « MUSELA » (en langue lega) et
dont le nom scientifique est vapaca guineensis( Balagizi 2012) les chenilles de
la famille de saturdae préfères y vivent .les chenilles se
nourrissent des feuilles de cette plante sur la quelle elle se
développent. Etant donné que l'environnement naturel regorge des
potentialités énormes et les ressources animales ont une part
très importante sur les besoins humains pour l'alimentation et
l'agriculture. Ceci émane de nos investigations sur terrain ou 54
Personnes soit 50,9%.des enquêtés ont proposés qu'il faille
une valorisation des ressources alimentaires locales qui sont sous la menace, y
compris la valorisation du secteur agricoles, et la mise en place des
mécanismes pour la sécurisation du milieu. Pour faire face
à l'indisponibilité des produits alimentaires, la valorisation de
la chenille comestible, permettrait qu'un grand nombre de la population puisse
avoir un accès permanent sur les produits alimentaire d'origine animale
très riches en protéine enfin de couvrir certaines maladies des
carences alimentaires mais aussi diminuer le taux de la dépendance de
l'extérieur pour couvrir les besoins alimentaire dans ce milieu.
Tableau 6. Comparaison de la valeur nutritionnelle
de Bunaeopsis aurantiaca (% par rapport à la matière
sèche) à celle de certains autres aliments connus
|
Teneur en eau
|
Protéines brutes
|
Matières grasses
|
Glucides
|
Cendres minérales
|
Valeur énergétique
|
|
( %)
|
( %)
|
( %)
|
( %)
|
( %)
|
(kcal/100 g)
|
|
B. aurantiaca (Milanga)
|
19
|
49
|
24,2
|
4,5
|
3,2
|
433
|
|
Chenilles sèches
|
9,1
|
52,9
|
15,4
|
16,9
|
-
|
430
|
|
Viande fraiche de boeuf
|
63,1
|
18,2
|
17,7
|
0
|
-
|
273
|
|
Poisson frais
|
73,7
|
18,8
|
2,5
|
0
|
-
|
103
|
|
Poisson séché et salé
|
13,8
|
47,3
|
7,4
|
0
|
-
|
269
|
|
Limnothrissa miodon (Sambaza) frais
|
70,6
|
50,6
|
18,1
|
0
|
11,9
|
365
|
|
SOURCE : Isumbisho et Balagizi 2013
Etant donné la richesse en protéine de la
chenille B. aurentiaca ainsi que son importance pour la sécurité
alimentaire, il est important d'envisager des mesures adéquates de
gestion et de conservent ion enfin de pérenniser la ressource.
La valorisation de cette ressource peut se faire par la
transformation et la conservation alimentaire (boite de conserves, additifs
naturels, d'où à partir de la biotechnologie ou les unités
de transformations alimentaires on introduit les éléments
nécessaires pour le corps, par exemple l'introduction de la chenille
dans les biscuits ou dans les farines alimentaires) ce qui améliorait
les pratiques hygiéniques post-récolte ainsi que son
accessibilité sur le marché urbain. Dans le cadre de sa
consommation pour toutes les couches de la population, elles peuvent être
incorporées dans les rations alimentaires de la volaille, des poissons
etc.
L'intérêt de cette ressource exige
également que les efforts de reboisement ou reforestation ciblé
utilisant les arbres à chenilles et doivent être promus pour la
population ; ce qui permet en même temps de maintenir les
équilibres éco systémiques forestiers. De surcroit, cet
arbre à chenille est aussi apprécié pour ses fruits
consommés par les humains et animaux sauvages Il serait
également utile d'investiguer sur la possibilité de domestication
de ces chenilles dans des plantations des tierces personnes (Balinga et al
2004)
Ces arbres peuvent donc être classés comme
essence à protéger et dont son abattage en foret doit
requérir d'une autorisation spéciale par les autorités
compétentes.
Cette stratégie permettra de maitriser la
sécurité alimentaire dans la cité de kamituga et son
influence peut se sentir dans tout le territoire voir au de la de ce
dernier.
Bien que les besoins alimentaire sont élevés
dans cette contrée, qui renferme un site minier et la population
dégradent des ressources naturelles dans le but de satisfaire leurs
besoins économiques alors que toutes les actions menées sur les
ressources naturelles devraient être concomitantes, et la
conséquence et telle qu'actuellement l'on assiste dramatiquement
à la rupture de l'équilibre naturel. En 1789 Thomas
prédisait déjà que la population humaine devrait
dégrader les écosystèmes naturels de la terre, pour
l'accès à la nourriture et à l'habitat convenable ;
avec comme corollaire la famine massive, les maladies et les guerres8(*).
Dans ces conditions, cette stratégie apparaisse
très impériale, d'approvisionnement pour satisfaire les besoins
de survie. La rentabilisation de l'industrie à chenilles couplées
à la réglementation de leur exploitation ainsi que seul de
l'arbre hôte aura une retombée positive sur la conservation du
foret et vice-versa. En effet, van tome 2010 soutient le fait que la valeur
nutritionnelle et économiques des insectes comestibles est souvent
négligée et nous devrions encourager vivement leur récolte
et leur commercialisation. Etant donné leur intérêt pour
l'environnement et pour la sécurité alimentaire de l'homme.
D. L'EDUCATION ENVIRONNEMENTALE
POUR RENFORCER LA CONSOMMATION DES CHENILLES
Pour ce qui est de ce point, il est très important
d'intensifier les sensibilisations à l'endroit de la population sur le
rôle des ressources forestières sur la survie de la personne
humaine. Cela doit se faire à travers le mass medias ; les
formations des leaders et des associations oeuvrant dans le domaine de
reboisement qui à leurs tours iront restituer auprès de la
population afin que celle-ci prenne conscience de ces actions ou encore de la
pression exercée sur des ressources naturelles et surtout sur les
ressources ligneuses. C'est dans des séances de sensibilisation que la
population comprendra très bien que malgré que la coupure d'un
arbre doit être récompensé par un reboisement
équivalent selon que le code forestier le stipule à son article
52, mais la protection des arbres hôtes est d'une importance très
capitale pour faciliter la croissance des chenilles comestibles.
Il est aussi important de vulgariser à travers
l'éducation environnementale, le processus de conservation des
réservoirs-hôtes de ces chenilles et de promouvoir la gestion
durable des forets et des ressources génétiques ainsi que la
mise au point de la biotechnologie appropriée pour la mise en valeur de
ces denrées alimentaires forestière négligées.
CONCLUSION GENERALE
Ce travail a reposé sur les questions
suivantes :
· Quels seraient les défis de la
sécurité alimentaire dans la cité de Kamituga?
· Comment se présentent les opportunités
à Kamituga ?
· Comment sortir les défis et capitaliser les
opportunités?
Partant de ces questions nous avons posé trois
hypothèses :
· Le mauvais état des routes et plus
particulièrement les routes de
desserte agricole,
l'insécurité grandissante, personnel de vulgarisation agricole
insuffisant et sous équipé; les pratiques culturales
inappropriées ; les problèmes fonciers, l'abandon du secteur
agricole, Manque d'intrants agropastoraux, manque d'appui technique, financier
et matériel aux paysans, les perturbations climatiques suite au
déboisement seraient les défis de la sécurité
alimentaire dans la cité de Kamituga
· Les potentialités agricoles et minières
du milieu, l'implication des organismes locaux et extérieurs, le
respect de la politique sociale seraient les opportunités pour à
Kamituga,
· La valorisation du secteur agricole, la valorisation
des ressources alimentaire locales, l'appui financier, technique,
matériel et organisationnel à la population serait la
stratégie à adopter pour une sécurité alimentaire
durable à Kamituga.
Pour vérifier nos trois hypothèses et
réaliser notre travail, nous avons fait recours à un certain
nombre de méthodes et techniques notamment : la méthode
analytique, méthode descriptive, méthode quantitative. Comme
technique, nous sommes partis des techniques suivantes : Technique
d'observation directe, technique d'entretien collectif (focus groupe),
technique du questionnaire, technique documentaire et enfin la technique
d'échantillonnage.
En effet, pour ce qui concerne la vérification de nos
hypothèses ou résultats d'enquêtes,
Les réponses à la question N°1 confirme
positivement notre première hypothèse, car les défis qui
font face à la sécurité alimentaire restent ; Le
mauvais état des routes et plus particulièrement les routes de
desserte agricole,
l'insécurité grandissante, personnel de vulgarisation agricole
insuffisant et sous équipé; les pratiques culturales
inappropriées ; les problèmes fonciers, l'abandon du secteur
agricole etc.
Quant à notre deuxième hypothèse, elle a
été également vérifiée positivement par les
réponses à la question N° 11 nous constatons que la
principale source des revenus dans ce milieu reste l'artisanat, l'agriculture
et l'élevage, le petit commerce, salaire de l'Etat.
Quant à notre troisième et dernière
hypothèse, elle a été vérifiée positivement
par les réponses à la question N° 16 les souhaits de nos
enquêtés étaient plus basé sur la valorisation
des ressources alimentaire locales, la valorisation du secteur agricole ,
programmes des campagnes de sensibilisations agricoles et enfin la
création des centres de formation agricole.
Au bout de compte, les résultats auxquels le travail a
abouti montre que pour sortir Kamituga de l'insécurité
alimentaire, il faut que l'Etat d'une part, s'implique réellement et
sérieusement dans la réalisation des routes de desserte agricole
et, d'autre part ,appliqué une politique sociale de nature à
développer le pouvoir d'achat des ménages.
Ainsi nous avons proposé une stratégie avec deux
volets, pour pouvoir répondre significativement aux besoins alimentaires
de la population de Kamituga. Premièrement, nous voulons valoriser le
secteur agricole en mettant en place des sous stratégies permettant de
relancer l'agriculture dans le seul but de couvrir certaines dépenses
alimentaire au sein de la population et en second lieu nous allons pouvoir
démontrer les ressources forestières que regorge cette
contrée et qui constituent des opportunités à valoriser
pour faire face aux besoins alimentaire de base.
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
1. Azoulay C, et J.Dillon, la sécurité alimentaire
en Afrique, manuel d'analyse et d'élaboration des stratégies,
édition Karthala, Paris 1993.
2. Bidubula C, les déterminants de la production agricole
au Sud-Kivu, l'élaboration de l'économie appliquée au
développement, 2006
3. Carles Delphin ; les Wa lega Ciongol, Bruxelles, 1909,
page 125
4. Cluster sécurité alimentaire, suivi des
capacités d'autosuffisance alimentaire des ménages au Sud-Kivu,
février 2011
5. Dembel N, la sécurité alimentaire en Afrique
subsaharienne ; quelle stratégie de la réalisation ?,
2001
6. Desrosiers N, échec à la famine, 1997
7 .Dreze et Sen (1981b), amartya et l'analyse
socioéconomique des famines en Afrique,
8. Dictionnaire la Rousse en couleur vuet 2003
9. Dictionnaire encarta 2010
10. Dictionnaire le petit la Rousse de 2009, éd. Petit la
Rousse illustrée
11. le forestier, la Gouvernance forestière en RD Congo, n
7 juin 2010
12. Ishumbisho et al, vers une bonne Gouvernance dans la
région des grands lacs africains, 2014
13. Impact sur le développement de Kamituga dans la zone
de Mwenga, in problématique du développement au Kivu, Acte du
troisième colloque du Ceruki, du 17 au 21 avril 1972, p132
14. Mosher A, pour une agriculture moderne, nouveaux horizons,
1987.
15. Randrianorisoa J, Gain sur l'usage d'intrants agricoles,
production et pauvreté, centre national de recherche appliquée au
développement rurale, 1993
16. République démocratique du Congo(2006) Document
de stratégie de croissance et de Réduction de la
Pauvreté.
17. République Démocratique du Congo (2010b) :
Rapport de programmation budgétaire 2011-2015
18. Shapouri et Rosen 1999 ; la sécurité
alimentaire demeure un problème pertinent dans les pays de l'Afrique de
l'Ouest et du Centre
19. Savadogo 2009 ; remarque pertinente les politiques
agricoles en Afrique de l'ouest
20. UMA L, le développement Rural, l'expérience
africaine, 1975.
21. Document fixant les Objectifs du Millénaire pour le
Développement(OMD)
B. ARTICLES ET RAPPORTS
1. A.C.F « la pauvreté est loin d'être
éradiquée »
2. Célestin Bucekuderhwa et Sylvain Mapatano
« Comprendre la dynamique de la vulnérabilité à
l'insécurité alimentaire au Sud-Kivu.
3. FAO 1996 « la déclaration de Rome sur la
sécurité alimentaire mondiale »
4. FAO « perspective de l'alimentation, n°1
juin 2006, analyse des marchés mondiaux »
5. FAO et WFP « estimation de la population rurales en
insécurité alimentaire sévère et
modérée, RDC, février 2011
6. FAO ET PAM « s'appuyant sur le rapport sur la Faim
dans le monde »
7. FAO ET WFP 2011, classe de consommation alimentaire des
ménages au Sud-Kivu
8. J.M.A, journée mondiale de l'alimentation
« nourrir le monde préservé la nature »
célébrée le 16 octobre 2014
9. Paul-Florent, 2005, la sécurité
alimentaire : un enjeu politique d'actualité
C. LES MEMOIRES
1. Ajabu Bihima Destin, 2011 « stratégie pour
une politique agricole intégrée dans la collectivité de
Bafuliro »
2. Dynamique socio-économique dans les sites à
risques de Douala et ses implications sur l'environnement social ; par
Valentin Ngouyamsa, université de Douala, Cameroun-2006
3. Fataki D « les interventions des ONG et la lutte
contre l'insécurité alimentaire à Minova ,
mémoire inédit, ISDR-BUKAVU, 2010
4. Nathalie, 2010 « Analyse global de la
sécurité alimentaire en RD Congo »
5. Sylvestre Ramde « analyse des
stratégie des ménages en matière de sécurité
alimentaire, dans la province de zondoma Burkina-Faso »
D. NOTES DU COURS
1. Balagizi K, La santé et environnement en milieu rural,
Cours inédit, L2 ISDR-BUKAVU, 2014
2. Bilubi I, Santé Publique, cours inédit
ISDR-BUKAVU, G1 ISDR-BUKAVU, 2011
E. SITE INTERNET
1.
http://www.cap-sciences.net/upload/dossier-peda-self-info-repas-ok.pdf
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
IN MEMORIAM
Erreur ! Signet non
défini.
EPIGRAPHE
II
DEDICACE
III
REMERCIEMENTS
IV
SIGLES ET ABREVIATIONS
V
RESUME DU TRAVAIL
VI
SUMMARY OF WORK
Erreur ! Signet non
défini.
0. INTRODUCTION GENERALE
1
0.1. ETAT DE LA QUESTION
1
0.2. PROBLEMATIQUE
6
0.3. HYPOTHESES DU TRAVAIL
8
0.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL
8
0.5. DELIMITATION DE
RECHERCHE
9
0.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET
9
0.7. DIFFICULTES RENCONTREES
35
0.8. SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL
10
CHAPITRE I. REVUE DE LA LITTERATURE SUR LA SECURITE
ALIMENTAIRE
11
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS
11
I.1.1 DEFIS
11
I.2. CADRE THEORIQUE
13
I.3. LA SECURITE ALIMENTAIRE AU SUD-KIVU
17
I.4. INTERVENTIONS VISANT A RELEVER LES
DEFIS DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE EN RDC
21
CHAPITRE II. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
26
II.1. ETUDE DU MILIEU
26
II.2 APPROCHE METHODOLOGIQUE
32
CHAPITRE III : RESULTATS D'ENQUETE ET
DISCUSSIONS
36
III.1 DONNEES EN RAPPORT AVEC L'IDENTITE DE
L'ENQUETE
36
III.2 ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
39
III.3 VERIFICATION DES HYPOTHESES
51
III.4 DISCUSSION DES
RESULTATS...............................................................52
CHAPITRE IV : REFLEXION SUR QUELQUES
STRATEGIES POUR GARANTIR LA SECURITE ALIMENTAIRE
Erreur ! Signet non
défini................................................................54
IV.0 DESCRIPTION DES
STRATEGIES............................................................54
ARBRE A PROBLEME 55
ARBRE A SOLUTION 56
IV.2. STRATEGIE POUR GARANTIR LA SECURITE
ALIMENTAIRE 57
A. MISE EN PLACE DES FACTEURS POUR VALORISER LE
SECTEUR AGRICOLE 57
B. VALORISATION DES RESSOURCES ALIMENTAIRES LOCALES
POUR COUVRIR LES DEPENSES ALIMENTAIRES 60
C. MISE EN PLACE DES STRATEGIES POUVANT FACILITER
LA VALORISATION ET LA CONSOMATION DE LA CHENILLE COMMESTIBLE BUNAEOPSIS POUR
METRISER LA SECURITE ALIMENTAIRE 61
D. L'EDUCATION ENVIRONNEMENTALE POUR RENFORCER LA
CONSOMMATION DES CHENILLES 64
CONCLUSION GENERALE 65
BIBLIOGRAPHIE 67
ANNEXE 69
* 1 G.Balandier
cité par Valentin Ngouyamsa, université de Douala,
Cameroun-2006
Dynamique socio-économique dans les sites à
risques de Douala et ses implications sur l'environnement social ;
* 2 Impact sur le
développement de KAMITUGA dans la zone de MWENGA, in
problématique du développement au KIVU, Acte de troisième
colloque du CERUKI du 17 au 21 Avril 1972, p 132.
* 3 Carles DELPHIN,
Les WALEGA (Congo), Bruxelles, 1909, p 125.
* 4 BILUBI
ULENGABO, Cours de santé publique, Inédit G1-ISDR/BUKAVU,
2011-2012.
* 5 . Ajabu Bihima
Destin, 2011 « stratégie pour une politique agricole
intégrée dans la collectivité de
Bafuliro »
* 6 Alain Bouchard
cité par Louis-Pasteur dans la problématique de la baisse de la
production agricole dans la chefferie de Basile en territoire de Mwenga en RD
Congo, 2013, mémoire inédit ISDR-BUKAVU
* 7 Nathalie,
« Analyse global de la sécurité alimentaire en RD
Congo »2010, mémoire inédit, ISDR-BUKAVU
* 8 T.Malthus
cité par Balagizi K, La santé et environnement en milieu rural,
Cours inédit, L2 ISDR-BUKAVU, 2014
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