2.4.2.2. Le taux de production de pupes ou taux de
ponte
L'ensemble des pupes normales et des pupes mal formées
constitue la production totale de pupes. Les taux de ponte (Tp) ont
été calculés par rapport au nombre de femelles en
ponte.
Tp =
|
nombre total de pupes
nombre de femelles en ponte x 100
|
2.4.2.3. Le taux de pupes mal formées
Le nombre de pupes mal formées est obtenu par comptage.
Le calcul du pourcentage de pupes mal formées (Tpmf) est en fonction du
nombre total de pupes.
T p f =
|
nombre de pupes mal formées
nombre total de pupes x 100
|
2.4.2.4. Le taux d'éclosion
Il est évalué à partir du nombre de
glossines émergents. Les taux d'éclosions (Te)
sont calculés en rapport avec le nombre de pupes pondues.
24
2.4.2.5. Le poids oyen d'une pupe
P =
nombre de pupes pondues
Le poids moyen d'une pupe a été
déterminé par comptage et par pesage des pupes pondues. poids
total des pupes
En plus du poids moyen de la pupe, les effectifs des pupes par
classe de poids ont été déterminés. Pour se faire,
trois classes ont été retenues (poids ? 25 mg, poids = 25 mg et
poids > 25 mg) sachant que le poids moyen de référence d'une
pupe à l'insectarium du CIRDES est de vingt-cinq (25) mg.
2.5. Analyse des données
L'ensemble des données relatives aux paramètres
de survie et de fécondité ont été d'abord
enregistrées, organisées et synthétisées dans le
logiciel Microsoft Excel 2010, puis analysées à l'aide des
logiciels suivants :
- le logiciel R 3.0.3 (R Development Core Team, 2013) pour les
analyses de survie ; - le logiciel Statistica 7.1 pour l'analyse des
résultats du test sur la fécondité.
2.5.1. Analyse des données sur la survie
Une analyse de survie des glossines a été faite
par la méthode de Kaplan-Meier (Kaplan EL et Meier P., 1958) afin de
cerner tous les paramètres statistiques liés à
l'efficacité du fipronil 1%. Cette analyse a concerné aussi bien
les glossines ayant subi le test sur la survie que les glossines-filles issues
des glossines utilisées pour le test sur fécondité.
La première étape de l'analyse de survie a
consisté à établir des tableaux comportant toutes les
informations nécessaires pour la description de la fonction de survie.
Les analyses statistiques ont été réalisées
à l'aide de l'estimateur non-paramétrique de Kaplan-Meier, le
modèle de Cox (Cox, 1972), le test du Khi-deux de Pearson et le test de
Wilcoxson.
La méthode de Kaplan-Meier a permis d'estimer l'indice
de survie au cours du suivi, définie par la fonction de survie Is (t).
La fonction Is (t) est une fonction en escalier décroissante, constante
entre deux temps de mortalité consécutifs, avec une marche
à chaque temps de mortalité observée.
Le principe de l'estimation de Kaplan-Meier repose sur
l'idée que « être encore en vie après un instant t,
c'est être en vie juste avant cet instant t et ne pas mourir à cet
instant ». Le fait d'être en vie juste avant l'instant t permet de
calculer le taux de survie à cet instant. Le cumul des taux de survie
aux différents instants donne le taux de survie cumulée. Ce taux
se traduit par une courbe dite la courbe de survie ou courbe de Kaplan-Meier
qui illustre l'évolution de
25
la survie en fonction du temps, avec en ordonnées la
probabilité cumulée de survie (entre zéro et un) et en
abscisses la durée du suivi en unités de temps.
Le modèle de Cox, utilisé dans la
première phase de notre étude, a permis de déterminer
d'une part la significativité statistique de l'effet du fipronil 1% et
du temps post traitement sur la survie des glossines, et d'autre part
l'interaction entre les variables 'traitement'' et 'temps
post-traitement''. Ces mêmes paramètres ont été
déterminés dans la seconde phase de l'étude (pour ce qui
concerne la survie des glossines filles) à l'aide du test de
Wilcoxson.
Quant au test du Khi-deux de Pearson, il a permis de tester
pour chaque groupe de traitement la significativité de la
différence entre les effectifs des glossines engorgées mortes et
non engorgées mortes.
Les analyses de survie ont permis de tracer des courbes de
survie qui ont donné une estimation de la proportion de glossines qui
seront encore en vie ou qui n'auront pas présenté le
phénomène étudié (la mort) après la
période de suivi. De façon plus explicite, elles ont permis :
- d'obtenir une courbe de survie : description graphique des
taux de mortalité dans les deux groupes de traitement (témoin et
traité) ;
- de déterminer la probabilité de mortalité
pendant la période de suivi ;
- de comparer la probabilité de mortalité entre les
deux groupes de traitement ;
- de mesurer l'influence du fipronil 1% sur la probabilité
de mortalité ;
- de déterminer le temps létal 50 du fipronil 1%
;
- de situer la rémanence du fipronil 1%.
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