Etude sur l'accès raisonnable à l'eau Ngongoau quartier Bankoko.( Télécharger le fichier original )par Dharley L. Batchu Cepromad - Graduat en management. 2012 |
I.1.4 Habitant
I.1.5. Accès raisonnable.
Il est préférable d'utiliser la définition appliquée par l'OMS et l'UNICEF dans leur programme conjoint de surveillance, qui définit un accès raisonnable à des sources améliorées comme la « disponibilité d'au moins 20 litres par personne et par jour à partir d'une source située dans un rayon d'un kilomètre de l'habitation de l'utilisateur ». I.1.6. AssainissementKOMASSERE (2011 : 14) dit que ce concept se définit comme étant un « processus par lequel des personnes peuvent vivre dans un environnement plus sain ». Quand à nous, nous adhérons à la définition faite par le Professeur LABAMA LOKWA (2007, cité par LOKOLO ,2011 :12) en disant : « ce sont des mesures qui visent à prévenir les maladies par l'élimination ou le contrôle des facteurs du milieu qui forment des maillons de la chaine de transmission de la maladie ». I.1.7. Hygiène
A cet effet, elle se définit comme un processus de transformation d'un milieu ayant pour but de garantir l'homme contre toutes sortes de contaminations et notamment de substances toxiques de telle sorte que leur consommation ou utilisation ne provoque pas de maladies. I.2. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDECette étude sera menée dans le quartier Bankoko. C'est pour cette raison qu'il est nécessaire de décrire les détails caractéristiques du quartier Bankoko. I.2.1 Historique du Quartier.L'origine du Quartier Bankoko est difficile à déterminer avec exactitude. Néanmoins, il est connu que sa création commence avec l'agglomération de plusieurs retraités militaires compte tenu de la proximité avec des camps de police militaire (camp PM en sigle) occupé depuis Février 2005 par les policiers de groupe mobile d'intervention GMI ex police d'intervention rapide PIR et du camps sergent major Ndoromo. Occupé dès 2003 par les contingents Onusiens de la MONUC, actuellement MONUSCO. Avant les années 1950, cette partie de Bunia était habitée par les tribus Bira et Hema pendant les années 1950 lors de la construction du lycée Chem Chem alors école pour les enfants des Blancs et les camps militaire Ndoromo et camp de la police militaire. Le colonel Zongia, commandant de bataillon de l'état major de l'Ituri de l'époque donna l'ordre aux retraités militaires de construire les maisons à coté des camps et du lycée Chem Chem, car le nombre de logement était limité et les deuxièmes femmes de militaires et les enfants qui ont dépassé l'âge de 18 ans ainsi que les visiteurs devraient y habité, la construction des maisons autour de camps avait pour but qu'en cas de troubles les anciens combattants puissent secourir l'armée. C'est à dire qu'ils étaient considérés comme des réservistes. En outre, la construction des maisons autour du Lycée Chem Chem, c'était pour lutter contre les bandits qui dérangeaient les élèves internes, disons que le commissaire sous régional de l'Ituri de l'époque, créa en 1975, la localité Bankoko comprenant deux sous localités, à savoir Bankoko et Ngezi . Bankoko, qui veut dire '' ancêtres'' en Lingala était destinés à recevoir essentiellement les retraités militaires de Bunia ainsi que de l'aéroport national de Bunia (FAZA). La sous localité de Bankoko comptait sept avenues que ses habitants désignaient à tort de sous localités. Il s'agissait de Mbandaka, Logo, Gety, Lugbara, Kakwa I, Handicapé, Zelangai na pokwa assisté de sept chefs d'avenue appelés aussi de sous chef. Ces derniers étaient à leur tour secondés chacun d'un adjoint pouvant assumer l'intérim en cas d'empêchement du titulaire. Pendant les années 1980, les localités de Bankoko et Ngezi furent séparés, compte tenu de leur étendue et de l'effectif de la population qui devenait de plus en plus galopante. Pour le quartier Bankoko, elle s'élevait à 2086 habitant. Tandis que le quartier Ngezi comptait 1022 habitants et depuis sa reconnaissance comme quartier, entité administrative autonome jusqu'à 2011, le quartier fut successivement dirigé par sept chefs ; Asian un ancien militaire retraite, Losani, Dalanga, Mabosa, Unen Can, l'actuel Egide Bungamuzi est le septième chef de ce quartier, signalons que les deux premiers furent des retraités militaires, mais les autres et même l'actuel est un civil. (UPIO BEDIDJO, 2008a :11). Selon BAZUNGU A. (1986a : 6), le Quartier Bankoko serait crée en 1975 par Monsieur GANGALE qui fut alors le Commissaire de la Sous-région de l'Ituri, l'actuel District de l'Ituri. Dénommé « BANKOKO » qui signifie en « Lingala » les ancêtres ou les vieux, ce quartier serait destiné à recevoir essentiellement les retraités militaires. Avant son expansion spatiale et démographique actuelle, ce quartier ne fut habité que par quelques familles de retraités militaires installés surtout aux environs du Lycée Chem-Chem Ya Heri, à l'époque Pensionnat. |
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