Etude sur l'accès raisonnable à l'eau Ngongoau quartier Bankoko.( Télécharger le fichier original )par Dharley L. Batchu Cepromad - Graduat en management. 2012 |
III .2.1. ENQUETE PROPREMENT DITETableau XV. Utilisez - vous l'eau Ngongo ?
Source : Enquête sur terrain. Le tableau ci haut renseigne que sur 400 ménages enquêtes il ya que 148 ménages soit 37%, qui utilisent régulièrement l'eau ngongo et 200 ménages soit 50 % ne l'utilisent pas tandis que 52 ménages soit 13 % utilisent rarement cette eau. Eu égard a ce résultat il est important de rappeler que dès sa création, le projet Ngongo avait installé que quatre bornes fontaines publiques dans le quartier Bankoko ; celle de l'abattoir industriel de Bunia à KABAREGA, celle de KAKWA I et II et celle de MAYOLA. En 2008, les huit autres bornes ont été installées dans le quartier, précisément dans les avenues Lugbara, Logo I, Maniema et Kakwa I, chacune en a bénéficié deux sauf Gety. En somme le quartier compte aujourd'hui 12 bornes fontaines sur une population de 40.998, malheureusement durant l'année 2011, trois ou quatre seulement ont fournies l'eau à la population. Tableau XVI. De la répartition des enquêtés selon le nombre de personnes par ménage.
Source : Enquête sur terrain. Dans ce tableau la remarque à soulever est celle de constater que la population totale de l'échantillon est de 50 % soit 200 ménages au lieu de 400, du fait que le résultat fournis par le tableau XV renseigne que sur 400 ménages enquêtés il ya que 148 ménages soit 37%, qui utilisent régulièrement l'eau ngongo et 200 ménages soit 50 % ne l'utilisent pas tandis que 52 ménages soit 13 % utilisent rarement cette eau, C'est ainsi que, pour ne pas fausser le résultat nous avons préféré écarté momentanément le 200 ménages qui n'utilisent pas cette eau et travailler avec 50 % restant des ménages qui accèdent au service de cette entreprise. De ce fait, ce tableau montre que le plus grand nombre de ménages soit 31 avec un pourcentage de 15,5 comporte six personnes chacun, et le plus petit n'a qu'une seule personne soit 4 ménages avec 2 %. Tableau XVII. Combien de bidon de 20 litres puisez - vous par jour ?
Source : Enquête sur terrain. Dans ce tableau pour les mêmes raisons évoquées au tableau XVI ,200 ménages ont été pris en compte, Ainsi 97 ménages soit 48,5 % trouvent un bidon de vingt litres par jour ,74 ménages soit 37 % trouvent 2 bidons par jour, 20 ménages soit 10 % trouvent 3 bidons de vingt litres ,6 ménages soit 3 % trouvent 4 bidons de vingt litres par jour et 3 ménages soit 1,5 % trouvent plus de 6 bidons d'eau par jour. Selon le rapport de PNUD sur la province orientale (2009 :15) moins de 2% des ménages de la province ont accès à l'eau de robinet et à l'électricité dans leur logement. L'accès à ces deux biens publics y est très difficile. Seulement, 4,2% des ménages de la Province Orientale boivent de l'eau de robinet mais 33,1% ont accès à l'eau potable. Deux tiers des ménages s'approvisionnent auprès de sources non aménagées, de cours d'eau ou de puits non protégés dans une province où la majorité des ordures sont jetées dans la nature. Or, l'insuffisance des infrastructures d'eau et d'assainissement favorisent la propagation des maladies infectieuses et surtout des maladies diarrhéiques qui sont l'une des causes majeures de la malnutrition.1 4 ABITAT DANS LAPROVINCE ORIENTALE Tableau XVIII. Avez-vous un accès facile à l'eau ngongo ?
Source : Enquête sur terrain. Ce tableau montre que 102 ménages soit 25,5% accèdent facilement a l'eau et 298 ménages soit 74,5 % n'ont pas un accès facile. L'exploitation de cette prévalence de réponse trouve explication dans le manque des matériels adéquats (moyen financier) et d'une utilisation d'ancien système de distribution. En somme toute la majorité de nos enquêtés est en difficulté. Que dire donc de propos de KOFFI Annan (Rapport 2006) affirme que : « Nous ne vaincrons ni le Sida, ni la tuberculose, ni le paludisme, ni aucune autre maladie infectieuse qui frappe les pays en développement, avant d'avoir gagné le combat de l'eau potable, de l'assainissement et des soins de santé de base ». Tableau XIX. A combien de mètres ou kilomètres se trouve la borne fontaine de Ngongo la plus proche ou vous vous approvisionnez ?
Source : Enquête sur terrain. Dans ce tableau il ressort que 10 ménages soit 5 % parcourent entre 1 a 250 mètres pour atteindre une borne fontaine opérationnelle ,16 ménages soit 8 % parcourent entre 251 a 500 mètres de distance,20 ménages soit 10 % parcourent entre 501 a 750 mètres de distance ,8 ménages soit 4 % parcourent entre 751 a 1000 mètres et 146 ménages soit 73 % parcourent plus de 1001 mètres pour atteindre la borne fontaine opérationnelle la plus proche. Tableau XX. Combien de temps prenez-vous pour atteindre le robinet ?
Source : Enquête sur terrain. Il ressort que 106 ménages soit une moyenne de 26,5% prennent entre une a dix minutes pour atteindre le robinet, 84 ménages soit 21 %, prennent entre onze a vingt ,100 ménages soit 25 % entre 21 à 30 minutes et 110 ménages soit 27,5 % prennent plus de 31 minutes pour atteindre le robinet. Cependant dans de nombreux cas partout dans le monde l'eau peut n'être disponible qu'en quantité réduite, temporairement durant la saison humide, elle est de mauvaise qualité, et se trouve à plusieurs heures du lieu de résidence du consommateur. Le problème inverse constitue à dire que là ou l'eau n'est pas accessible, l'homme ne peut s'installer ou survivre .Depuis le 28 juillet 2010, l'accès à l'eau potable est reconnu comme un droit fondamental par l' ONU. Elle a reconnu que l'accès à une eau potable propre et de qualité et à des installations sanitaires est un droit de l'homme et demande l'aide technologique et financière des États membres. A parlant de la qualité , MUDEKEREZA K. Innocent (1996b ;42) a travaillé sur la contribution à l'analyse physique chimique de l'eau ngongo il confirme que cette eau est mi dure est de qualité moyenne elle peut être destiné à la consommation ou à la boisson et à des diverses tâches domestiques mais il est nécessaire que soit faite la décarbonisation qui consiste à éliminer les bicarbonates des eaux naturelles suivie d'une décantation ;ensuite le fait que la température de cette eau soit comprise entre 18 et 21 degré Celsius cela montre que cette eau est douteuse, il s'avère des lors indispensable que les analyses bactériologiques soient faites enfin de confirmer ce doute pour une éventuelle prévention des conséquences néfastes. Tableau XXI .Combien d'argent dépensez vous pour avoir cette eau ?
Source : Enquête sur terrain. Dans ce tableau il ressort que 120 ménages soit 60 % déboursent 100 FC par bidon pour avoir d'eau et 80 ménages soit 40 % payent mensuellement 1500 FC. L'accessibilité économique à l'eau a une influence importante sur son utilisation et sur le choix des sources d'eau. Les ménages disposant du plus faible niveau d'accès à une eau saine payent souvent l'eau qu'ils reçoivent plus cher que ceux reliés à un réseau d'eau canalisé. Le coût élevé de l'eau peut forcer ces ménages à recourir à d'autres sources de moindre qualité, présentant un plus grand risque pour la santé. En outre, ce coût élevé de l'eau peut conduire à une baisse des volumes d'eau utilisés par les ménages qui, à son tour, influe sur les pratiques d'hygiène et accroît le risque de transmission des maladies. L'une des étapes importantes dans l'évaluation de l'accessibilité économique à l'eau est la collecte des données sur le prix au point d'achat. Lorsque les ménages sont reliés à un fournisseur d'eau de boisson, ce prix correspondra au tarif appliqué. Lorsque les consommateurs se procurent l'eau à partir de bornes fontaines ou auprès des voisins, le prix au point d'achat peut différer du tarif du fournisseur d'eau. Nombre de sources d'eau de remplacement (notamment les vendeurs d'eau) présentent aussi des coûts, qui doivent être pris en compte dans les évaluations de l'accessibilité économique. Dans le cadre de cette évaluation, il convient de considérer, en plus des coûts récurrents, le coût initial de raccordement au réseau. En outre, ajoute Ricardo (1999a :17) « transformer l'eau en marchandise, vendue, commercialisée, exportée au prix du marché (au coût total de production) ne fera qu'aggraver la situation d'aujourd'hui déjà intolérable qui voit 1,4 milliards de personnes ne pas avoir accès à l'eau potable. » A la lumière de cette idée évoquée par cet auteur, nous déduisons en disant que les différents nombres de bidons d'eau trouvés par cette pauvre population n'est pas gratuit mais achetés en fonction de 100fc/bidon et ou de 1500 FC par mois. Tableau XXII. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez à la recherche d'eau ?
Source : Enquête sur terrain. Dans ce tableau ,80 ménages soit 20 % crient à la perte de temps, 100 ménages soit 25 % donnent comme difficultés la distance de parcourir ,120 ménages soit 30 % disent interrompre leur sommeil 80 ménages soit 20% ont comme difficultés le tarissement d'eau ngongo et 20 ménages soit 5% affirment avoir la difficulté financière pour acheter ou s'abonner a l'eau. Les interruptions de l'approvisionnement en eau de boisson, qu'elles soient dues à la production intermittente des sources ou à des problèmes de conception ou de construction du réseau, sont des déterminants majeurs de l'accès à l'eau de boisson et de sa qualité. L'analyse de la continuité des approvisionnements doit prendre en compte plusieurs éléments. La continuité peut être classée dans les catégories suivantes : v' Le service assuré toute l'année à partir d'une source fiable, sans interruption du flux au niveau du robinet ou de la source ; v' Le service assuré toute l'année, mais soumis à des interruptions fréquentes (journalières ou hebdomadaires), dont les causes les plus courantes sont : · Baisses de régime de pompage dans les réseaux équipés de pompes, qu'elles soient planifiées ou encore dues à des pannes de l'alimentation ou à des défaillances sporadiques ; · Demande de pointe excédant la capacité d'écoulement des canalisations de transport ou la capacité du réservoir. Tableau XXIII: Quelles sont les conséquences de l'insuffisance d'eau potable dans le quartier BANKOKO ?
Source : Enquête sur terrain. La lecture de ce tableau montre clairement que 320 sujet soit 80 % affirment la prolifération des maladies hydriques et de la mortalité, et 80 sujets, soit 20 % confirment la malpropreté corporelle. Cette fréquence trouve l'explication par l'idée émise par Ricardo (1999b :54) qui dit que `` la mortalité infantile dans le tiers monde est causée pour 30 à 50 % par des maladies liées à l'eau. Dans les familles pauvres, les enfants représentent une source de travail à bon marché, surtout pour chercher de l'eau en outre il confirme encore en disant `` chaque jour, 20.000 et 30.000 hommes meurent par manque d'eau pure, toutes les 8 secondes un enfant meurt à cause de cette carence. |
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