INTRODUCTION
01. PROBLEMATIQUE
Dans la vie pratique beaucoup de
phénomènes se produisent dont les uns créent de
problèmes sans solution et interpellent d'autres plus facilement compris
ayant des solutions. Selon DELANDESHER (1973 :7 ). La
problématique est définie comme l'étant ensemble des
questionnements au sujet d'un phénomène que le chercheur expose
par écrit et qui se termine sur une question principale. Elle est
l'exposé de la préoccupation de condition insuffisante
constatée par le chercheur et qui abouti à une question
principale logiquement induite de l'exposée (SINGO M, 2009 :33). En
d'autre terme, elle signifie l'ensemble de questions posées dans un
domaine de la science, en vue d'une recherche de solution.
Notre planète est la seule du système solaire
à posséder de l'eau liquide, et notre pays, l'un des plus
privilégiés du globe terrestre par son bassin du Congo.
« Quoi de plus facile aujourd'hui que d'ouvrir un
robinet ? Quoi de plus normal que de prélever sans compter à
cette manne quotidienne pour la satisfaction de tous nos besoins ? Pourtant,
exploitée sans mesure ni prudence, l'eau est de plus en plus
polluée, et la production d'eau potable de plus en plus complexe et
coûteuse ». (MOUSSA ALIMANE, 2009 : 1).
L'homme étant un sujet social, il est
toujours appelé à vivre au sein d'une communauté. Par
soucis de protection de sa nature, il est obligé de travailler
activement, car le travail assure le bien être en donnant à chacun
ses mérites. L'eau joue un rôle irremplaçable dans le
développement de vies humaines et dans l'évolution des
sociétés.
L'eau est nécessaire à la
vie des végétaux, des animaux et aux activités humaines.
Cependant, les ressources en eau sont inégalement réparties dans
le monde. L'eau douce, celle qui est essentielle à nos besoins, ne
représente que 1 % du total des eaux présentes sur la Terre, le
reste étant formé par les eaux salées des mers et des
océans. L'eau douce est donc un capital limité, renouvelable mais
fragile, car menacé par une consommation croissante et par de multiples
pollutions (encarta : 2009).
Cependant dans certains pays, surtout ceux en voie de
développement, le problème d'approvisionnement en eau potable
fait l'objet d'une grande nécessité, constituant un
élément de gestion prioritaire de la population même
jusqu'à ce jour. (les objectif du millénaire, OBEDI P, 2008,
p2-4)
L'Organisation Mondiale de la Santé
estime qu'environ 14 mille personnes dont 6 mille enfant meurent chaque jour
des maladies hydriques, notamment : la diarrhée, le cholera, la
fièvre typhoïde. Chaque année quatre millions de cas de
diarrhée en plus d'autres maladies sont dit à un manque
d'accès à l'eau potable et surtout dans le ménage (OMS
,2003).
Depuis la nuit des temps, les hommes se sont
regroupés et organisés autour des fleuves et des rivières,
dans la perspective de satisfaire des besoins vitaux liés, à la
nourriture, aux échanges (circulation des biens et des personnes) et
à la construction de leur imaginaire (représentation sociale de
l'univers), espaces disputés, générateurs de conflit
allant de simples querelles à la guerre, les cours d'eaux ont tout de
même servi d'instruments de rapprochement et d'expression de la
fraternité et de la paix. L'histoire même des civilisations
humaines fait apparaître le lien entre l'homme et l'eau. Les fleuves et
les rivières ont été le berceau de civilisations.
Très tôt apparues dans l'histoire, on songe au Nil qui a vu
naître la civilisation Egyptienne, au Tigre et à l'Euphrate qui
ont vu éclore la civilisation de la Mésopotamie, à l'Indus
et au Gange qui ont plus où moins stimulé le développement
de la civilisation Hindoue. On a l'impression que l'eau est à la base de
tout, même si on ne doit pas être absolu dans cette position, force
est tout de même de constater que l'eau, a joué un rôle
prépondérant dans l'émergence de ces grandes civilisations
(Moussa Elimane Sall, 2007 : 3).
Dans les faits, l'eau offre plusieurs usages
et le concept de l'eau au coeur de la vie, trouve son expression la plus
éloquente dans la pensée d'Antoine De Saint Exupery, qui,
rescapé d'un accident d'avion en plein Sahara, et suite à
plusieurs jours de marche, ponctués des affres de la faim, de la chaleur
et surtout de la soif, découvre in extremis un point d'eau. Sa soif
étanchée a volonté, le pilote écrivain
frôlant l'extase, décrit et sanctifie les vertus et les merveilles
de l'eau en ces termes :
« Eau, tu n'as ni goût, ni couleur, ni
arome, on ne peut pas te définir, on te goûte sans te
connaître. Tu es nécessaire à la vie, tu es la vie. Tu nous
pénètres d'un plaisir, qui ne s'explique point par les sens. Avec
toi rentrent en nous, tous les pouvoirs auxquels nous avions renoncés.
Par ta grâce, s'ouvrent en nous toutes les sources taries de notre coeur.
Tu es la plus grande richesse qui soit au monde, toi si pure au ventre de la
terre, tu n'acceptes point de mélange, tu ne supportes point
d'altération. Tu es une ombrageuse divinité, Mais tu
répands en nous un bonheur infiniment simple [...] ». (In
Terres des hommes 1976 VIII).
Bien que la République
Démocratique du Congo (RDC) soit le pays d'Afrique possédant les
ressources hydrologiques les plus importantes, elle fait aujourd'hui faire face
à une crise aiguë de l'approvisionnement en eau potable. En effet,
seuls 26 % de la population congolaise ont accès à une eau
potable salubre, une estimation bien en dessous de la moyenne des 60 % pour
l'ensemble de l'Afrique subsaharienne (PNUE : 2010). En 2000, FAO Aquastat
a estimé que les relèvements totaux d'eau s'élevaient
à 356 millions de m3 pour cette année, soit seulement
0,04 pour cent des ressources internes en eau renouvelable de la RDC. Cela
illustre bien le manque de ressources mobilisées au niveau national pour
la distribution de l'eau. La quantité d'eau disponible par individu,
estimée à 19 967m3 en 2008, est bien au-dessus du palier minimum
international fixé à 1 700 m3 (mille sept cent
m 3). (http://www.fao.org/nr/water/aquastat/countries/index.stm
Consulté le 17 March 2011).
Cependant, l'abondance en eau contraste nettement avec
l'approvisionnement effectif, estimé en 2000, à seulement 7
m 3 par individu par an. En fait, l'utilisation d'eau par
habitant en RDC est considérablement plus faible que celle de plusieurs
pays arides du Sahel faisant face à un problème de pénurie
physique d'eau. Ceci révèle clairement à quel point la
rareté économique de l'eau entrave le
développement en RDC. (Rapport de PNUE, 2010).
Bunia chef lieu de district de l'Ituri
n'est pas épargné par le problème d'accès à
l'eau potable, notamment le Quartier Bankoko où la proportion de
personnes sans accès à l'eau durable est préoccupante et
se pose avec acuité selon AEPHA(2011). Du fait d'un accroissement
démographique mal maitrisé ou la grande majorité de la
population consomme l'eau des puits traditionnels, marigots, de cours d'eau
avec des conséquences très perceptibles sur leur santé.
Les statistiques médicales révèlent de problème de
santé liée à l'eau de la boisson impropre à la
consommation humaine, d'où la forte fréquence des
diarrhées, dysenteries,.... Cette population éprouve
d'énormes difficultés pour accéder à l'eau potable.
Vielle de cinquante huit ans, l'usine de la Régie de distribution d'eau
(Regideso) qui desserve l'eau est largement dépassée par la
demande. Elle ne sert que quatre litres d'eau par jour par habitant en lieu et
place de soixante litres, a indiqué le chef de centre de la Regideso.
L'eau reste une denrée rare pour les habitants de Bunia. Il n'y a que
quelques quartiers qui sont raccordés soit au réseau de la
Regideso, soit à celui de Ngongo. Malgré cela, ces rares
privilégiés passent parfois des semaines entières sans
eau. La plupart des habitants se servent carrément des eaux sales des
rivières Ngezi ou Nyamukau.
Pour notre travail, la problématique se résume
aux questions suivantes :
· quel est le niveau d'accès de la population de
quartier Bankoko à l'eau de Ngongo?
· cette population a-t-elle un accès raisonnable
à l'eau fournie par Ngongo dans ce Quartier en travers ces
installations?
02. HYPOTHESE
GRAWITZ M, (1986 :420) définit
l'hypothèse comme une proposition de réponses à la
question posée. L'hypothèse est considérée comme un
énoncé de fait normalement déduit du modèle
théorique, qui doit être soumis à la vérification.
Ainsi donc, nos hypothèses se formulent de la manière
suivante ;
· le niveau d'accès à l'eau Ngongo de la
population de Bankoko serait faible et cette difficulté en
matière d'accès en eau potable contribuerait à
réduire les volumes d'eau consommée par personne et par jour au
niveau des différents ménages.
· il serait difficile à la population de Bankoko
d'avoir un accès raisonnable à l'eau potable suite à la
répartition inégale de différentes bornes fontaines et
l'inactivité des autres bornes de Ngongo.
0.3. OBJECTIF DU TRAVAIL
Toute dissertation scientifique doit nécessairement
avoir un objectif et un intérêt. En entreprenant ce travail, nous
poursuivons les objectifs suivants :
- décrire et analyser l'accessibilité de la
population du Quartier Bankoko à l'eau potable et pousser nos lecteurs
d'apporter leur contribution à l'édifice.
- répertorier les causes et conséquences de
cette problématique sur le vécu quotidien des habitants de ce
Quartier.
0.4. LA REVUE DE LA
LITTERATURE
La revue de la littérature fait mention des travaux
antérieurs par rapport au sujet d'étude, de leurs
démarches, des conclusions auxquelles leurs auteurs ont abouti. Pour ce
faire, nous avons lu quelques travaux de nos prédécesseurs qui
ont abordé dans le même domaine, nous citons :
BASSA LINGA R. (1992 :43) sur
l'approvisionnement en eau potable au Quartier Mudzipela, et a aboutit au
résultat stipulant que, l'approvisionnement se fait d'une façon
inégale, il existe une mauvaise distribution géographique des
bornes fontaines, certains sous quartier en ont plus alors que d'autres sont
défavorisés. A cela s'ajoute une mauvaise répartition. Les
abonnés d'honneurs comptent environs 9 % de consommateurs mais
consomment le triple de la quantité d'eau soit 141 litres par personne
par jour par rapport aux abonnés de bornes publiques 47 litres par
personne par jour.
ALIMASI K, (2009 :47), dans son TFC
portant sur l'impact de la gestion rationnelle de temps d'approvisionnement en
eau Ngongo sur les activités de ménages, il a conclu que le temps
réservé à l'approvisionnent en eau Ngongo est de 112,4
minutes par jour, pour un ménage et ce dernier a comme
conséquence, la perturbation de programme de la journée. La non
réalisation de certaines activités prévues dans la
journée.
DJOMBU KAMARAKI (1976 :44) qui dans son
étude sur « Le rôle de l'eau dans la nutrition des
mammifères », voulait connaitre l'importance de l'eau dans
la vie des mammifères. Dans sa recherche, il est arrivé à
la conclusion suivante : le manque d'eau suffisante dans l'alimentation
cause un désordre métabolique général du fait que
tous les tissus vont se déshydrater, la peau et les tissus muqueux se
dessèchent ; ce qui peut amener des troubles graves et même
la mort. Selon ce chercheur, le cas des expériences ne se limite pas
uniquement aux mammifères. Il s'applique tout aussi bien à
n'importe quel animal qu'à un végétal. Somme toute, l'eau
joue les rôles physiologiques et mécaniques très importants
dans un organisme vivant.
WACHAN K. (1983 :6), a parlé sur
la considération de quelques facteurs physico chimique
déterminant la production et la distribution de l'eau potable,
SERUBUNGO SENKOKO (1986 :34), qui a
focalisé son étude sur l'état d'approvisionnement en eau
dans la cite de Bunia,
Pour ce travail, l'étude est
réalisée pendant douze mois, soit durant l'année 2011, la
période pendant la quelle les habitants du Quartier Bankoko ont connu
des sérieuses difficultés d'accès à l'eau potable
malgré certains travaux d'adduction d'eau par le projet Ngongo avant
cette année et des certaines personnes de bonne volonté, ensuite
nous avons cherché à connaitre si les habitants de Bankoko ont un
accès raisonnable à l'eau Ngongo.
0.5. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
L'histoire de l'eau n'a pas un commencement en
soit, vu l'importance capitale qu'elle revêt à l'humanité.
Elle débute avec la première forme de vie sur terre. A ce propos
Luna( LUNA.B, Leopold, Kenneth S. Davis: l'eau, collection TIME-LIFE,1960, pp
114-115) confirment en disant « C'est l'eau qui demeure la base
de toute la vie ou en d'autres termes si certains organismes
élémentaires peuvent vivre sans air, aucune forme de vie ne peut
s'éclore sans eau ». Tous ces problèmes ont fait
naître la nécessité d'organiser la distribution d'eau
potable à la population que ce soit dans le milieu urbain ou rural.
A cet effet, le choix porté à cette
étude se justifie par le fait qu'étant résidant du
Quartier Bankoko et buté plus d'une fois au sérieux
problème d'accès en eau potable, il nous a semblé utile
de connaître la cause de cette situation et d'évaluer la
proportion de ceux qui ont la facilité d'y accéder dans le
Quartier .
Notre étude revêt double intérêt,
scientifique et pratique.
a. Sur le plan scientifique
A travers cette étude nous voulons,
à l'instar d'autres auteurs, apporter notre contribution, aussi modeste
soit-elle, à la littérature scientifique sur la question
d'accès raisonnable à l'eau potable au Quartier Bankoko, surtout
à ce moment où les institutions internationales de
développement à travers les objectifs de millénaire de
développement (OMD) ont défini l'itinéraire commun que le
monde doit suivre pour combattre la faim, la pauvreté,
l'inégalité et la maladie. La communauté mondiale s'est
engagée à réduire de moitie le nombre de personnes n'ayant
pas un accès durable à l'eau de boisson salubre. Ce travail
joue le rôle d'une documentation supplémentaire qui permettra au
futur chercheur curieux d'approfondir des recherches dans ce domaine aussi
important pour le développement de la société. Au bureau
de gestion d'eau ngongo de prendre en considération le résultat
au quel nous sommes abouti en vue d'adapter leur gestion quotidienne à
la réalité du terrain si nécessaire.
b. Sur le plan pratique.
En tant que fils d'un ancien militaire (FAZ) habitant ce
Quartier, nous avons un intérêt personnel ; celui de
chercher à comprendre pourquoi les habitant ce quartier
éprouvent de sérieuses difficultés pour avoir accès
à l'eau et de rappeler à notre Etat sa responsabilité
à travers l'article 48 de la constitution de la RDC de 2006 où le
droit à un logement décent, le droit d'accès à
l'eau potable et à l'énergie électrique sont fondamentaux
(2006 :23). En plus de cet intérêt personnel, nous voulons
rappeler aux entreprises fournisseuses de ce service et à toute la
population qui bénéficie de leur service à quoi nos
recommandations peuvent leur être utiles.
0.6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
0.6.1. METHODE
Toute recherche ou application de
caractère scientifique, en sciences sociales comme dans les sciences en
général doit comporter l'utilisation des procédés
opératoires, rigoureux, bien définis, transmissibles,
susceptibles d'être appliqués à nouveau dans les
mêmes conditions, adaptés au genre de problèmes et
phénomènes en cause. Ce sont les méthodes.
Pour vérifier les hypothèses
formulées, nous avons fait usage de la méthode comparative. Celle
ci consiste selon SINGO M. (2010a : 15) à dégager les
ressemblances et les différences entre deux ou plusieurs faits
étudiés. Elle exige que les réalités à
comparer soient dans l'analogie, c'est-à-dire qu'elles aient les choses
ou des aspects comparables entres elles Elle tend à systématiser
une tendance naturelle de notre esprit, le mouvement spontané qui nous
pousse à comparer ce que nous voyons, elle permet aussi de
découvrir le rapport entre deux ou plusieurs faits. L'importance de
cette méthode dans notre travail est qu'elle nous permet de comparer la
proportion de ménage ayant un accès favorable à l'eau
ngongo.
0.6.2. TECHNIQUES
Une technique est un ensemble de
procédés utilisés par un chercheur pour récolter
les données ou pour analyser les données ou informations qui
doivent servir à la réalisation du travail.
C'est ainsi que la collecte des données a
été effectué au moyen de trois techniques :
0.6.2.1 Technique d'observation
Elle est une technique qui met directement
en contact l'enquêteur et son terrain de recherche. L'observation
consiste à une contemplation systématique du terrain du sujet
pour y tirer les éléments d'information dont on a besoin dans
l'investigation. (SINGO ,2010b : 17). Cette technique nous a permis de
découvrir les problèmes qui nuisent la population de Bankoko pour
leur approvisionnement en eau potable.
0.6.2.2 Technique
d'interview
Elle consiste à organiser un rapport
de communication verbale entre l'enquêteur et l'enquêté. Ce
sont des entretiens tenus avec différentes personnes pour arriver
à acquérir les informations nécessaires. Celle-ci nous a
été utile quand nous nous sommes mis en contact avec les
personnes intéressant le sujet de cette étude.
0.6.2.3 Technique
documentaire
Cette technique consiste à
étudier et à analyser les documents pour arriver à
déterminer le fait ou phénomène dont ces documents sont ou
portent des traces. Elle consiste à la consultation des documents tels
que ouvrages, travaux d'études, journaux, rapports ... capables de
donner des informations nécessaires.
C'est ainsi que nous avons trouvé
certaines données suite à la consultation des documents tels que
les travaux de fin d'étude, ouvrages, rapports annuels,...
0.7. DELIMITATION DU SUJET
Comme la délimitation du sujet est un
élément important pour un chercheur dans le sens de
spécifier les dimensions du sujet, nous avons délimité le
présent travail dans le temps et dans l'espace.
Sur le plan temporel
Les analyses de ce travail portent sur une
période de douze mois à savoir du début de l'année
2011 jusqu'à la fin. Le choix de cette période se justifie par le
fait qu'avant cette période il a été
exécuté les travaux d'ajout des quelques bornes fontaines par les
Organismes Non gouvernementaux.
Sur le plan spatial
Ce travail est réalisé dans la
cité de Bunia, plus précisément dans le quartier Bankoko,
car parmi les douze quartiers composant la cite de Bunia, c'est dans le
quartier Bankoko qu'il se pose le problème récurent d'eau et
d'électricité.
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Notre travail comprend trois chapitres.
Outre l'introduction et la conclusion générale, le chapitre
premier porte sur les considérations générales
consacrées aux définitions des concepts clés et la seconde
donne la présentation du milieu d'étude.
Le chapitre deuxième a pour objet de
déterminer le niveau d'accès de la population du quartier
Bankoko à l'eau ngongo, en cela il présente, analyse et
interprète les données brutes, et le troisième a pour
objet d'examiner si la population du dit quartier accède facilement
à l'eau de boisson salubre et d'une manière raisonnable, il
s'étend en cela dans deux sections dont la première
présente les préalables à l'enquête et la seconde se
consacre à la présentation, analyse et interprétation des
données.
0.9. DIFFICULTES
RENCONTREES
Au cours de notre recherche pour
l'accomplissement de ce présent document, nous nous sommes butés
à des diverses difficultés dont quelques unes restent dans
l'informel et certaines d'autres sont présentées parmi
lesquelles, nous citons :
Ø insuffisance de moyens financiers pour couvrir
certaines dépenses liées à la réalisation dudit
document ;
Ø difficulté d'accéder aux ouvrages
récemment publiés qui traitent de ce qui est en rapport avec
notre réflexion sur ce travail ;
Ø réticence manifeste par certaines personnes
à notre égard lors de la collecte des données, ces
difficultés ont été contournées grâce
à beaucoup de sacrifices, au recours à l'internet et une grande
patience.
CHAPITRE 1. CONSIDERATIONS
GENERALES
Ce chapitre comporte deux
sections : la première est consacrée aux définitions
des concepts clés et la seconde donne la présentation du milieu
d'étude.
I.1 DEFINITIONS DES
CONCEPTS
L'étude fait appel à quelques
concepts clés. Dans cette section, il est question de déterminer
avec précisions la définition des concepts opérationnels
afin de permettre une clarté adéquate aux lecteurs. En effet, les
concepts sont souvent porteurs de plusieurs sens. A ce sujet MERTON
(1965 : 65) nous prévient qu'une « recherche consciente
de ses besoins, ne peut passer outre la nécessité de clarifier
que ses concepts soient définis avec clarté suffisante pour
permettre de progresser ». Quoi de plus normal de préciser les
sens que revêtent les concepts opérationnels dans le cadre de
cette recherche.
Les concepts clés à définir
sont notamment : étude, accès, eau potable, habitant et
accès raisonnable. Hormis ces trois concepts dans le souci de rendre
intelligible cette étude nous définissons d'autres concepts
connexes tels que : Hygiène, Assainissement, Santé.
I.1.1
étude
Recherche précise destinée à une meilleure
connaissance de la situation.
|
I.1.2 Accès
Le Dictionnaire Encarta 2009 le définie comme
étant une possibilité d'obtenir, possibilité d'approcher
quelqu'un ou quelque choses.
I.1.3 Eau potable
L'eau potable se définit comme
étant boisson désaltérante, transparente et incolore, au
goût très peu prononcé et dont la consommation est vitale
pour l'ensemble des organismes vivants ou liquide naturel transparent et
incolore abondamment présent sur terre et indispensable à la vie
qui peut être bu sans danger (ENCARTA 2009) .C'est donc une eau qui n'est
pas contaminée et incapable d'infecter quiconque en consomme, d'une
maladie à caractère hydrique ; exempté de
quantités excessives des matières minérales et organiques.
Une eau est dite saine ou potable quand elle satisfait à un certain
nombre de caractéristiques la rendant propre à la consommation
humaine. C'est une eau qui n'offre aucun inconvénient pour la
santé du consommateur. Cette qualité sous-entend que l'eau
convient à tous les usages domestiques habituels, y compris
l'hygiène corporelle. Elle doit être chimiquement exempté
des quantités excessives des matières organiques et
minérales et biologiquement à l' abri de la contamination par des
germes du péril féco-oral pathogènes (BITUNDU
MWANA-THANYA ,2009 :8) Elle doit par ailleurs, être limpide,
incolore et ne doit présenter aucun goût ou odeur
désagréable ».
Pour nous, l'eau potable se définit comme étant
celle dont la consommation est sans danger pour la santé.
I.1.4 Habitant
occupant d'un sol ou d'un territoire réel ou
supposé, personne qui habite ordinairement dans un lieu
déterminé.
|
I.1.5. Accès
raisonnable.
Il est
préférable d'utiliser la définition appliquée par
l'OMS et l'UNICEF dans leur programme conjoint de surveillance, qui
définit un accès raisonnable à des sources
améliorées comme la « disponibilité d'au moins 20
litres par personne et par jour à partir d'une source située dans
un rayon d'un kilomètre de l'habitation de l'utilisateur ».
I.1.6. Assainissement
KOMASSERE (2011 : 14) dit que ce concept se
définit comme étant un «
processus par lequel des personnes peuvent vivre dans un environnement
plus sain ».
Quand à nous, nous adhérons à la
définition faite par le Professeur LABAMA LOKWA (2007, cité par
LOKOLO ,2011 :12) en disant : « ce sont des mesures
qui visent à prévenir les maladies par l'élimination ou le
contrôle des facteurs du milieu qui forment des maillons de la chaine de
transmission de la maladie ».
I.1.7. Hygiène
Ensemble des dispositions prises pour assurer
la propreté de l'ensemble des éléments en contact direct
ou indirect avec les produits en cours de fabrication. S'applique au
matériel, aux locaux, à l'environnement, aux personnes, aux
matières, aux méthodes de travail. Hygiène symbolise
« la prévention ». (
www.memoireonline.com),
Microsoft® Encarta® 2009, définie comme l'ensemble de
pratiques individuelles ou collectives visant à la préservation
et à l'amélioration de la santé.
|
A cet effet, elle se définit comme un
processus de transformation d'un milieu ayant pour but de garantir l'homme
contre toutes sortes de contaminations et notamment de substances toxiques de
telle sorte que leur consommation ou utilisation ne provoque pas de
maladies.
I.2. PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE
Cette étude sera menée dans le quartier Bankoko.
C'est pour cette raison qu'il est nécessaire de décrire les
détails caractéristiques du quartier Bankoko.
I.2.1 Historique du Quartier.
L'origine du Quartier Bankoko est difficile
à déterminer avec exactitude. Néanmoins, il est connu que
sa création commence avec l'agglomération de plusieurs
retraités militaires compte tenu de la proximité avec des
camps de police militaire (camp PM en sigle) occupé depuis
Février 2005 par les policiers de groupe mobile d'intervention GMI ex
police d'intervention rapide PIR et du camps sergent major Ndoromo.
Occupé dès 2003 par les contingents Onusiens de la MONUC,
actuellement MONUSCO.
Avant les années 1950, cette
partie de Bunia était habitée par les tribus Bira et Hema
pendant les années 1950 lors de la construction du lycée Chem
Chem alors école pour les enfants des Blancs et les camps militaire
Ndoromo et camp de la police militaire. Le colonel Zongia, commandant de
bataillon de l'état major de l'Ituri de l'époque donna l'ordre
aux retraités militaires de construire les maisons à coté
des camps et du lycée Chem Chem, car le nombre de logement était
limité et les deuxièmes femmes de militaires et les enfants qui
ont dépassé l'âge de 18 ans ainsi que les visiteurs
devraient y habité, la construction des maisons autour de camps
avait pour but qu'en cas de troubles les anciens combattants puissent
secourir l'armée. C'est à dire qu'ils étaient
considérés comme des réservistes.
En outre, la construction des
maisons autour du Lycée Chem Chem, c'était pour lutter contre
les bandits qui dérangeaient les élèves internes, disons
que le commissaire sous régional de l'Ituri de l'époque,
créa en 1975, la localité Bankoko comprenant deux sous
localités, à savoir Bankoko et Ngezi . Bankoko, qui veut dire ''
ancêtres'' en Lingala était destinés à recevoir
essentiellement les retraités militaires de Bunia ainsi que de
l'aéroport national de Bunia (FAZA).
La sous localité de Bankoko
comptait sept avenues que ses habitants désignaient à tort de
sous localités. Il s'agissait de Mbandaka, Logo, Gety, Lugbara, Kakwa
I, Handicapé, Zelangai na pokwa assisté de sept chefs d'avenue
appelés aussi de sous chef. Ces derniers étaient à leur
tour secondés chacun d'un adjoint pouvant assumer l'intérim en
cas d'empêchement du titulaire. Pendant les années 1980, les
localités de Bankoko et Ngezi furent séparés, compte
tenu de leur étendue et de l'effectif de la population qui devenait de
plus en plus galopante. Pour le quartier Bankoko, elle s'élevait
à 2086 habitant. Tandis que le quartier Ngezi comptait 1022 habitants et
depuis sa reconnaissance comme quartier, entité administrative autonome
jusqu'à 2011, le quartier fut successivement dirigé par sept
chefs ; Asian un ancien militaire retraite, Losani, Dalanga, Mabosa, Unen
Can, l'actuel Egide Bungamuzi est le septième chef de ce quartier,
signalons que les deux premiers furent des retraités militaires, mais
les autres et même l'actuel est un civil. (UPIO BEDIDJO,
2008a :11).
Selon BAZUNGU A. (1986a : 6), le Quartier
Bankoko serait crée en 1975 par Monsieur GANGALE qui fut alors le
Commissaire de la Sous-région de l'Ituri, l'actuel District de l'Ituri.
Dénommé « BANKOKO » qui signifie en
« Lingala » les ancêtres ou les vieux,
ce quartier serait destiné à recevoir essentiellement
les retraités militaires. Avant son expansion spatiale et
démographique actuelle, ce quartier ne fut habité que par
quelques familles de retraités militaires installés surtout aux
environs du Lycée Chem-Chem Ya Heri, à l'époque
Pensionnat.
I.2.2 Situation
géographique et aspect administratif du milieu d'étude.
Le Quartier Bankoko est l'un des douze Quartiers qui composent
la Cité de Bunia en Territoire d'Irumu, District de l'Ituri en Province
Oriental au nord-est de la République Démocratique du Congo. A sa
création, ce quartier avait une superficie de 2km². Mais avec
l'annexion de certains villages tels que MURONGO I et II, et surtout suite
à son expansion spatiale et démographique actuelle, le quartier
BANKOKO s'étend sur 12,37 km². (BAZUNGU,1986b : 8).
Il est borné :
- Au nord par la rivière Ngezi qui le sépare du
Quartier Mudzi-Pela et de la Chefferie des Baboa Bokoe
- A l'est, par les Quartiers Lumumba et Ngezi.
- Au sud, par la rivière Kidzogoli qui le sépare
de la ferme de la Société de KILO MOTO et de la Chefferie des
Basili.
- A l'ouest, par le Groupement Tsere de la Chefferie des
Bahema d'Irumu.
Dans l'exercice des ses fonctions
le chef du Quartier est épaulé par un Adjoint et un
secrétaire. Pour les avenues il y a un chef d'avenue ainsi que son
Adjoint. Le quartier Bankoko est divisé en 20 avenues. KIDJOGOLI,
KABAREGA, MBIO MAKALA, GBANDAI, CONCASSEUR, MAYOLA, KAKWA I, KAKWA II, MANIEMA,
LOGO I, LOGO II, LOGO III, MBANDAKA ,ZELANGAINA POKWA, MPUTU, LUGBARA, GETY,
BALELE, MBUNYA, MBLOGU. Répartie en quatre sous Quartiers :
PENSIONNANT, PLAINE, MURONGO et CHEM CHEM.
Tableau I. Les chefs et chefs adjoints d'avenue du
Quartier Bankoko.
NUMERO
|
NOMS DES AVENUES
|
NOMS DE CHEFS
|
NOMS DE CHEFS ADJOINT
|
1
|
KAKWA I
|
MUNGU MBELE
|
UREBI CAROLINE
|
2
|
KAKWA II
|
ANDU NJELA
|
MALO KACHE
|
3
|
LOGO I
|
BIKARA RICHARD
|
-
|
4
|
LOGO II
|
MALITANO
|
ZURU
|
5
|
LOGO III
|
NGBANGATSIMA
|
BEDIDJO WASWA
|
6
|
LUGBARA
|
BALEKO THOMAS
|
KANDE UNEGA
|
7
|
GETY
|
KEMBO BILIA
|
MONEPA BAUDO
|
8
|
MANIEMA I
|
EGORO METH
|
WATHUM UDJAN
|
9
|
MBANDAKA
|
TENGA GILBERT
|
TENGA GILBERT
|
10
|
MAYOLA
|
DELO ZACHARIE
|
ODEMA PIERRA
|
11
|
MBIO MAKALA
|
TUTE
|
-
|
12
|
KIDJOGOLI
|
NYAMABAKU F.
|
-
|
13
|
KABAREGA
|
KERONG'A
|
-
|
14
|
ZELANGAI NA POKWA
|
BURUKU NYAKO
|
RINGA CELESTIN
|
15
|
MANIEMA II
|
RINGWEGI ABILA
|
KITAGIRA
|
16
|
MPUTU
|
BASIA LIKO
|
MBLOGU YOMBI
|
17
|
GBANDAY
|
BAHEMUKA
|
NYAMABAKU AL
|
18
|
MBLOGU
|
KABONA T.
|
-
|
19
|
MBUNYA
|
-
|
-
|
20
|
BALELE
|
-
|
-
|
Source : Bureau du Quartier Bankoko 2011.
Ce tableau énumère les différentes avenues
du quartier Bankoko et les Chefs et Adjoints des ces avenues. MBUNYA et BALELE
nouvellement déclarées n'ont pas de responsables jusque
là.
I.2.3. Hydrographie
Le réseau hydrographique du Quartier Bankoko est
principalement dominé par la rivière Kidzogoli qui prend sa
source au Sud du quartier Lumumba et coule du Sud-Est vers le Sud-ouest pour se
jeter dans la rivière Hoho l'affluent de Shari. Ce cours d'eau longe le
côté Sud du quartier et le sépare comme dit plus haut, de
la ferme de « Dele ». Cette rivière a des
étiages importants atteignant le plus bas niveau de 20 cm vers Janvier
et Février et n'ayant qu'un débit moyen de 0.075
m 3/s. Elle est en crue lors du passage du soleil au
zénith dans la cité de Bunia vers Mars et Septembre où les
débits atteignent facilement 3m/s. (UPIO B, 2008b : 13).
Le Quartier est aussi drainé en son milieu d'un autre
cours d'eau Himbio coulant dans la direction Est-Ouest et se jetant dans la
rivière Shari.
En plus de ces deux cours d'eau principaux, deux autres
rivières affluentes de Ngezi coulent dans le sens Sud-est vers le
Nord-Ouest. Ce sont respectivement la rivière Kasinini à l'Est du
quartier et la rivière Kalianzongo à l'ouest de la
première.
A coté de ces cours d'eau permanents, Bankoko est aussi
drainé par un certain nombre de cours d'eau temporaires tels que Walpa
qui draine la vallée située derrière la prison centrale et
d'autres. Les nombreuses sources et puits témoignent des
potentialités hydrauliques de ce quartier.
I.2.4. Relief et Structure
La cité de Bunia est bâtie sur un plateau dont
l'altitude moyenne est de 1250 mètres. L'altitude de ce plateau baisse
progressivement vers la plaine alluviale de la rivière Shari
située à 900 mètres d'altitude (BAZUNGU 1986b ;
7).
Le Quartier Bankoko est aussi bâti sur ce plateau
entaillé par deux vallées parallèles orientées dans
le sens Est au Nord-Ouest. Vers le Sud, ce plateau s'incline progressivement
jusqu'à la vallée de la rivière Kidzogoli située
à 1226 mètres d'altitude.
Selon MEESSEN (1951 :110) le District de l'Ituri est
composé en grande partie d'un socle ancien précambrien dû
aux divers soulèvements orogéniques constitués notamment
de granites, de quartz, de micaschistes, de dolomites, etc. La Cité de
Bunia, située au Centre-Sud du District de l'Ituri est construite sur un
terrain à sous-sol granitique. Le Quartier Bankoko, partie
intégrante de la dite cité, possède ce même sous-sol
granitique traversé par des dykes dolomitiques dont les collines
allongées.
I.2.5 La population.
Selon GEORGES
(1970 : 338) la population est un ensemble d'habitants d'un territoire
défini par les limites administratives ou politiques (Province,
Département ou Etat), géographiques (Région, Ville ou
agglomération).
Une analyse des données tirées
d'enquêtes menées dans des pays d'Afrique subsaharienne montre
que, dans les zones urbaines, les 20 % les plus pauvres de la population ont
près de six fois plus de chances de dépendre d'une source d'eau
potable non améliorée que les 20 % les plus riches. Dans les
zones urbaines, les ménages les plus pauvres ont 12 fois moins de
chances de bénéficier du confort et des bénéfices
sanitaires associés à un approvisionnement en eau courante dans
leur foyer que les ménages les plus riches (OMD, rapport 2011 ;
54). Le problème de l'eau se pose avec beaucoup d'acuité dans les
milieux à forte concentration humaine et fort encore dans une
agglomération urbaine où la consommation d'eau est très
élevée. Ce problème devient encore délicat et
important quand la population connaît une croissance rapide car cette
augmentation est susceptible d'entrainer des difficultés dans l'avenir
si les solutions ne sont pas préalablement envisagées.
Dans ce point, il sera surtout question de la
répartition de la population du Quartier Bankoko par avenue, puis sa
structure avant de donner un aperçu sur l'évolution de
population afin de comparer son effectif général à la
quantité d'eau livrée dans ce quartier.
I.2.6. La
répartition spatiale de la population de Bankoko
Le tableau ci-dessous montre la répartition
inégale de la population du quartier Bankoko dans différentes
avenues
Tableau II. Répartition de la Population de
Bankoko en 2011 (1er semestre)
N
|
SUBDIVISION PAR AVENUE
|
HOMMES
|
FEMMES
|
GARCONS
|
FILLES
|
TOTAL
|
01
|
LOGO I
|
668
|
650
|
664
|
672
|
2654
|
02
|
LOGO II
|
644
|
599
|
630
|
612
|
2485
|
03
|
LOGO III
|
611
|
571
|
632
|
650
|
2464
|
04
|
MANIEMA I
|
625
|
585
|
640
|
570
|
2420
|
05
|
MANIEMA II
|
618
|
578
|
616
|
580
|
2392
|
06
|
KAKWA I
|
588
|
648
|
598
|
638
|
2472
|
07
|
KAKWA II
|
642
|
600
|
580
|
660
|
2482
|
08
|
MBANDAKA
|
598
|
658
|
588
|
668
|
2512
|
09
|
GETY
|
630
|
632
|
620
|
666
|
2548
|
10
|
ZELA NGAI NA P
|
646
|
610
|
609
|
650
|
2515
|
11
|
MAYOLA
|
458
|
529
|
420
|
445
|
1852
|
12
|
KIDJOGOLI
|
457
|
479
|
402
|
536
|
1874
|
13
|
MBIO MAKALA
|
470
|
390
|
450
|
410
|
1720
|
14
|
KABAREGA
|
380
|
400
|
365
|
415
|
1560
|
15
|
MPUTU
|
640
|
616
|
601
|
655
|
2512
|
16
|
BLOGU
|
548
|
530
|
370
|
402
|
1850
|
17
|
GBANDAY
|
621
|
528
|
525
|
533
|
2207
|
18
|
LUGBARA
|
588
|
648
|
598
|
638
|
2472
|
19
|
MBUNYA
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
20
|
BALELE
|
1
|
1
|
2
|
3
|
7
|
|
TOTAL
|
10433
|
10252
|
9910
|
10403
|
40998
|
Source : recensement de la population du quartier
Bankoko.
En parcourant ce tableau l'on
constante que le quartier Bankoko à la fin de l'année 2011 avait
une population de 40998, selon la statistique donnée par le bureau du
Quartier dont l'avenue Logo I vient en tête avec une population de 2654,
et celle la moins peuplée est l'avenue Mbunya qui est nouvellement
déclarée avec des maisons en pleine construction mais
inhabitées.
La densité de population est le nombre
moyen d'habitants par kilomètre carré. On l'obtient en divisant
le nombre d'habitants par la surface d'un territoire donné. Il s'agit de
l'un des principaux indicateurs pour étudier les caractéristiques
de la population au niveau d'un pays, d'une région, d'une ville.
Tableau III. La densité de la population par
habitant
Avenue
|
population
|
Superficie (ha)
|
Densité/hab./ha
|
LOGO I
|
2654
|
40,6
|
65,37
|
LOGO II
|
2485
|
39
|
63,72
|
LOGO III
|
2464
|
77,3
|
31,88
|
MANIEMA I
|
2420
|
22,6
|
107,08
|
MANIEMA II
|
2392
|
48,1
|
49,73
|
KAKWA I
|
2472
|
101,7
|
24,31
|
KAKWA II
|
2482
|
121,9
|
20,36
|
MBANDAKA
|
2512
|
26,2
|
95,88
|
GETY
|
2548
|
17,3
|
147,28
|
ZELANGAI NA P.
|
2515
|
53,1
|
47,36
|
MAYOLA
|
1852
|
42,2
|
43,89
|
KIDJOGOLI
|
1874
|
46,9
|
39,96
|
MBIO
|
1720
|
123
|
13,98
|
KABAREGA
|
1560
|
20,3
|
76,85
|
MPUTU
|
2512
|
64,8
|
38,77
|
MBLOGU
|
1850
|
68,8
|
26,89
|
GBANDAY
|
2207
|
178,6
|
12,36
|
LUGBARA
|
2472
|
31,5
|
78,48
|
MBUNYA
|
0
|
60,7
|
0
|
BALELE
|
7
|
52,4
|
0,13
|
TOTAL
|
40998
|
1237
|
33,14
|
Source : densité calculée par nous.
La densité de la population de chaque avenue
de bankoko est calculée par nous, en prenant le nombre de la
population divisée par la superficie. C'est l'Avenue Gety qui vient en
tête avec 2548 sur une superficie de 17,3 ha soit une densité de
147,28 habitant par hectare ; et la dernière avenue est celle de
Mbunya nouvellement déclarée et en pleine construction, mais
jusque là sans habitants.
Carte N ° 1. EXTENSION ET SUBDIVISION
ADMINISTRATIVE DU QUARTIER BANKOKO.
Source : IKONOS satellite cité par
MABAKUMBA Denis et modifié par nous.
En conclusion, le Quartier Bankoko serait
crée en 1975 par Monsieur GANGALE qui fut alors le Commissaire de la
Sous-région de l'Ituri, l'actuel District de l'Ituri. A sa
création, ce quartier avait une superficie de 2km², actuellement le
quartier BANKOKO s'étend sur 12,37 km².il est dirigé par un
chef du Quartier et épaulé par les chefs d'avenue et est
subdivisé en 20 avenues avec une population de 40998 selon la
statistique donnée par le bureau du Quartier dont l'avenue Logo I vient
en tête avec une population de 2654, et celle la moins peuplée est
l'avenue Mbunya qui est nouvellement déclarée avec des maisons en
pleine construction mais inhabitées.son réseau hydrographique
est principalement dominé par la rivière Kidzogoli qui prend sa
source au Sud du quartier Lumumba et coule du Sud-Est vers le Sud-ouest pour se
jeter dans la rivière Hoho l'affluent de Shari.
CHAP II. ALIMENTATION ET
DISTRIBUTION D'EAU NGONGO AU QUARTIER BANKOKO.
Ce chapitre a pour objet de déterminer le niveau
d'accès de la population du quartier Bankoko à l'eau Ngongo,
en cela il présente, analyse et interprète les données
brutes.
Il n'est pas très mal de parler de
traitement d'eau d'autant que les impuretés en suspension et dissoutes
dans l'eau naturelle la rendent impropre pour de nombreux usages. Les
matières organiques et minérales indésirables en
suspension sont éliminées par des méthodes, telles que le
criblage qui est un passage au tamis pour retenir les éléments
indésirables ou recherchés et la
sédimentation qui est le processus de dissociation d'une substance
insoluble en suspension dans un milieu liquide par le phénomène
de gravitation.On peut également traiter l'eau pour des raisons d'ordre
économique et autres, à des milliers d'habitants des milieux
ruraux. Il incombe donc aux services de santé d'enseigner aux
populations dépourvues d'eau saine, les méthodes permettant de
rendre l'eau potable. D'où, on dispose quelques méthodes pour
purifier l'eau à l'échelle domestique ou individuelle
Ø La filtration
Ø L'ébullition
Ø La désinfection chimique
a. La
filtration
Les filtres sont généralement utilisés
dans le traitement domestique de l'eau : le filtre à sable et le
filtre en céramique. Il est à noter que le filtre à sable
est peu efficace contre les bactéries mais retient les kystes, oeufs
ainsi que les organismes relativement gros. L'eau une fois filtrée, doit
être bouillie ou refiltrée avant la consommation.
Il existe plusieurs types de filtres en plastic fonctionnant
avec ou sans pression. Seules des eaux claires peuvent être
filtrées. L'efficacité des bougies filtrantes pour
éliminer les bactéries pathogènes est partielle et l'eau
ainsi filtrée doit être désinfectée.
Il revient de dire qu'une eau potable, favorable à la
santé doit être dépourvue des bactéries
fécales coliformes qui constituent un indicateur du niveau de
contamination par des déchets humains ou animaux de l'eau et de la
présence possible de pathogènes nocifs. Si des coliformes
fécaux sont présents, l'eau doit être traitée.
|
b.
L'ébullition
C'est la méthode la plus simple et la plus
sûre. A 100° celcius les germes pathogènes sont tués en 10
minutes. Pour plus de sécurité, il est recommandé de faire
bouillir l'eau pendant 15 à 20 minutes. Mais l'eau bouillie est fade et
devient quelque peu indigeste car la chaleur a chassé les gaz
dissous ; il faut donc la battre ou l'aérer pour lui rendre son
goût frais.
c. La désinfection
chimique
Pour la désinfection chimique de l'eau, toute une
gamme de produits est utilisée. Parmi ceux-ci on peut citer :
1. Le chlore et ses dérivés
Le chlore est un désinfectant utile pour l'eau de
boisson, il agit sur les bactéries communément associées
aux maladies à transport hydrique. Pour désinfecter un litre
d'eau de boisson, y ajouter tout simplement 3 gouttes de la solution , agiter
et laisser reposer au moins 20 minutes avant usage.
2. Iode
C'est un désinfectant de premier ordre. Deux gouttes en
teinture d'iode suffisent pour désinfecter 1 litre d'eau claire et 4
gouttes pour une eau très polluée. Laisser reposer au moins 30
minutes avant consommation.
3. Permanganate de potassium
Vendu en solution, a souvent été employé
pour désinfecter l'eau à la dose de 0,4 gr par litre. Bien
qu'il agisse contre le vibrion cholérique, il a peu d'effets contre les
autres organismes pathogènes.
II. 1. PROJET NGONGO
II. 1.1. Présentation du
Projet Ngongo
Le projet NGONGO était
inscrit dans le cadre d'une campagne d'hygiène pour endiguer
l'épidémie de choléra qui sévissait à Bunia
en 1978 (MUDEKEREZA, 1993 :14). Ce projet n'est alors qu'une
réalisation récente inaugurée en 1986. Durant cette
campagne, la population était amenée à prendre conscience
de la nécessité de la consommation d'une eau potable.
II.1.2. Objectifs du projet
Ce projet avait selon PROTOS (1996 : 09), comme objectifs
principaux :
Ø réaliser une conduite d'eau,
Ø distribuer de l'eau potable surtout dans un premier
temps à la population du quartier Mudzi-Pela et par l'entremise de la
RADIO-CANDIP, organiser un programme éducatif et de sensibilisation pour
la prévention de cholera.
Ses objectifs secondaires étaient d'alimenter
en eau potable, l'Hôpital Général de
Référence de Bunia, le quartier Bankoko et l'Abattoir industriel
de Bunia. C'est dans ces objectifs que les Révérends Pères
JACQUES et WIM VAN HOEF avaient suggéré de capter les sources
situées à 16 km de Mudzi-Pela dans le village de Ngongo.
Après les analyses de potabilité, l'organisme initiateur du
projet, le PROTOS, Association sans but lucratif dont le siège est en
Belgique, a rassemblé en un seul lieu les eaux de trois
rivières : HOLU, BEKA et AZIKO. (MUHONGYA MASUMBUKO ,1996a :
9).
II. 1.3.
Réalisation du projet
Les travaux de réalisation du projet
commencèrent en Mars 1984 et prirent fin en Juillet 1986 sous la
supervision de l'église Catholique de Mudzi-Pela.
Sur un certain nombre des tests sur les échantillons
prélevés de trois rivières précitées,
toutes les eaux captées sont jugées potables. Néanmoins,
on y trouve quelques bactéries fécales coliformes qui constituent
un indicateur du niveau de contamination par des déchets humains et
animaux de l'eau et de la présence possible des pathogènes
nocifs.
Ces traces de pollution bactérienne pouvaient selon
MUHONGYA MASUMBUKO (1996b : 10), être enrayées moyennant une
protection efficace de l'installation de captage en isolant les sources
captées des eaux de la surface. Après l'exécution des
travaux de captage en 1986, le débit moyen s'est élevé
à 717,15 m3 par minute. Des lors, la distribution s'est
effectuée de deux manières. Les villages situés de part et
d'autre du tracé d'adduction d'eau possèdent de réservoirs
de stockage d'eau de 4 m3connectés directement à la
conduite principale. De ces réservoirs, l'eau coule dans les bornes
fontaines publiques où se sert la population. Pour les autres
bénéficiaires, l'eau est d'abord stockée dans des
châteaux, puis entraînée dans les réservoirs avant de
couler dans des bornes fontaines publiques.
II.1.4. Administration du
projet Ngongo
Le projet Ngongo est sous la supervision des
oeuvres sociales Diocésaines, néanmoins il est une institution
autonome quant à ce qui concerne sa gestion financière, le projet
vit de recettes perçues auprès des abonnés et
destinées à payer les travailleurs et entretenir les
infrastructures. Le projet n'a pas un but lucratif c'est une oeuvre humanitaire
au bénéfice de la population, dans ce contexte, il aurait fallu
faire participer la population à la gestion, c'est ainsi qu'il a
été constitué un comité dénommé
gestion d'eau Ngongo ,qui est composé de trois organes
,l'assemblée générale ,le comité de base et le
comité de gestion .
L'assemblée générale est composée
des membres effectifs de comité de base et ceux du comité
directeur ,présidé par le président du comite directeur et
l'organe suprême de la gestion d'eau Ngongo, ce comité est
composé d'un président, d'un vice président, un
secrétaire, un conseiller technique et trois commissaires au compte, au
total ce projet n'a que treize membres .(source rapport 2011a de projet
Ngongo).
Chaque borne fontaine possède un
comité de base , composé d'un responsable qui livre les
reçus aux consommateurs et verse le montant perçu a la caisse
centrale et établit la liste de ménage .le deuxième
responsable garde la clef et réglemente le moment d'ouvrir et de fermer
le robinet. Le comité de base sert de courroie de transmission entre
les consommateurs et le comité de gestion.
Les membres des différents organes travaillent
bénévolement et sont tous élus par la population,
néanmoins la présence de l'oeuvre sociale diocésaines fait
sentir par un secrétaire qui assure de concert avec le comité
de gestion, l'administration financière et du personnel du projet
Ngongo, parlant du personnel, il est constitué des mains d'oeuvres
recrutés sur place,
II.1.5. Situation de la source
Ngongo
Pour répondre à
certaines exigences, le groupe des travaux de recherche préliminaire de
projet avait préconisé un site d'eau naturellement limpide et
potable pour éviter des traitements chimiques et une alimentation par
gravité qui écarterait l'emploi d'une pompe et qui sera facile
à entretenir. C'est ainsi que la source de Ngongo se situe à une
altitude supérieure à celle de la région où elle
alimente répondant bien aux raisons évoquées ,les sources
captées se situent dans la région Nord de la cité de Bunia
,une région montagneuse dont l'altitude moyenne s'estime à 1420 m
par rapport au site de distribution située près d'ALTI Bunia
à 1371,53 m d'Altitude. Il se trouve à 15 km de vol d'oiseau de
Bunia, l'eau ainsi captée est ramenée vers Bunia par des
conduites suivant les seules dispositions naturelles de la pente tenant compte
de la différence de niveau entre deux points déterminés
soit le lieu de captage par rapport au centre de la distribution. Les
initiateurs de ce projets avait préféré un captage par
dénivellation comme différence de niveau entre le village Ngongo
et la cite de Bunia, celle-ci présente les avantages sur le point de vue
technique et économique en évitant l'utilisation de pompe
électrique qui occasionne les dépenses d'entretien, de carburant,
de courant électrique nécessaire à l'évacuation de
l'eau.
Si cette méthode présente des avantages elle
n'est pas sans inconvénients, elle est trop exigeante par les quelles le
fait de capter l'eau à une altitude supérieur par rapport
à celle de la région à alimenter.
Figure 1. Profil à long de l'adduction
Ngongo.
Ce schéma montre la différence
en altitude de point de captage par rapport au site de distribution soit de
l'altitude supérieur de 1420 mètres par rapport à celle
inferieure de 1371,57 mètres.
II. 2. ALIMENTATION, PRODUCTION ET DISTRIBUTION D'EAU
NGONGO
II.2.1. ALIMENTATION
Dans de grandes villes l'eau est distribuée
sous pression par des canalisations souterraines, en général sous
la voie publique, sur lesquelles se raccordent les branchements d'alimentation
des immeubles. Lorsque la pression de desserte est insuffisante pour alimenter
un immeuble à tous les niveaux, une installation de surpression doit
être prévue : une pompe, par exemple, alimentant une citerne au
niveau supérieur, sous le toit ou en terrasse, ou un réservoir
sous pression, ou encore un système de pompage d'appoint. En outre, dans
les hôpitaux et les laboratoires, des systèmes particuliers de
canalisations sont souvent nécessaires, par exemple pour l'eau
distillée, déminéralisée.
Les tuyaux en acier ont la qualité de
pouvoir absorber des effets très importants sous faible épaisseur
(donc faible poids). Ces tuyaux présentent en contrepartie le
défaut d'être très sensibles à la corrosion externe
et doivent donc être placés sous protection cathodique. De
même, tout défaut qui survient lors de la pose de la ligne
(l'absence de procédures de mise en oeuvre ou l'application non-correcte
de ces procédures) peut avoir des conséquences néfastes
sur la longévité de l'ouvrage. C'est pourquoi, le choix de
l'acier exige le recours à des entreprises spécialisées
à la matière, élément fondamental de la
réussite du chantier. Aussi cette exigence entraîne-t-elle un
coût de construction élevé par rapport aux autres
matériaux comme la fonte ductile.
La conduite de l'eau ngongo est en plastique,
selon A .Valence (1986 : 48) il existe trois formes : rigide, semi
rigide et souple. En plomberie l'on utilise seulement les deux premières
catégories. Il faut dire immédiatement que leur utilisation est
limitée par le fait qu'ils peuvent supporter sans déformation une
température excédent 60 degré maximum, ils ne peuvent
donc être utilisé que pour de canalisation d'eau froide ou bien
d'eau chaude jusqu'à 40 degré.
Cette conduite vient du village Ngongo via le quartier
Mudzipela et passe par le rond point CAPA, une ligne alimente l'avenue Logo I,
kakwa I, kakwa II, et Lugbara tandis que une autre monte tout droit sur le
rond point Chemchem en passant par Logo II et Logo III ,et celle-ci alimente
aussi les avenus Mbandaka, Gety, Maniema et descend sur l'abattoir industriel
de Bunia en traversant le camps Ndoromo et l'avenue Mayola, Kabarega,
l'abattoir comme l'une de cible secondaire de projet.
II.2.2. Production et distribution d'eau au quartier
Bankoko
II.2.2.1. Production
Elle est l'activité de création de
biens et services par une activité économique, le système
de production décrit l'ensemble du processus grâce auquel
l'entreprise produit un bien ou un service apte à satisfaire une demande
(
www.eauxpotables.com).
Dans le cadre d'une entreprise, le système de
production, outre sa finalité première qui est de produire un
bien économique, cherche à satisfaire d'autres objectifs
secondaires. Parmi ces objectifs nous pouvons citer :
- Objectif en terme de quantités produites : la
fonction de production doit permettre à l'entreprise de satisfaire la
demande qui lui est adressée ce qui suppose que l'entreprise adapte sa
capacité de production au volume des ventes. Ceci passe par des actions
visant à maintenir à l'état les capacités
productives ou par la mise au point de plans d'investissements en
capacité.
- Objectif en termes de qualité: Les bien
économiques produits doivent être de bonne qualité,
c'est-à-dire doivent permettre de satisfaire les besoins de la
clientèle. Mais la production doit aussi être de qualité en
termes d'utilisation de ressources afin de respecter le critère
d'efficience attaché au système productif. Le système
productif doit donc être économe en ressources et constant en
terme de qualité.
- Objectif de Coût : le système productif
adopté par l'entreprise doit proposer les plus faibles coûts de
production possibles de manière à garantir la
compétitivité de l'entreprise. De plus, les coûts de
production calculés doivent aussi être mis en relation avec les
coûts de production prévus par le centre opérationnel. Sur
la longue période, cet objectif de coût se traduit par la
recherche permanente de gains de productivité afin de détenir ou
de conserver un avantage compétitif coût pour l'entreprise.
- Objectif de flexibilité : le système
productif doit être flexible soit pour pouvoir s'adapter aux variations
de la demande, soit pour tenir compte des évolutions de l'environnement
productif de l'entreprise.
Bien que ces objectifs soient poursuivis
conjointement par l'entreprise, il arrive que celle-ci soit amenée
à donner un ordre de priorité dans la poursuite de ces objectifs
en fonction du mode de production retenu. Ainsi, en parlant du débit
d'eau qui se définie comme le volume de liquide qui s'écoule par
unité de temps, au site Ngongo plusieurs sources ont été
captées comme celle de HOLU, BEKA, AZIKO,....concentrées presque
en une seule région selon le rapport de la production d'eau (MABAKUMBA,
2011b : 02) la quantité d'eau produite est de 11,5 litres par
seconde traduit par ce petit tableau.
Tableau IV. Quantité d'eau produite par
ngongo.
Unité temporaireQuantité en
litresQuantité en m3Par seconde11,50,0115Par minute6900,69Par
heure 4140041,4Par jour993600993,6Par
année362664000362664Source : rapport du bureau ngongo
2011.
Ce tableau montre que par
seconde la quantité produite est de 11,5 litres, 690 litres par minutes
, 41.400 litres par heure, 993.600 par jour multiplié par 365 jours que
compte une année civile pour trouver la quantité de 362.664.000
litres par an.
Suite à certaines erreurs de
construction des installations principales et du grand réservoir au
niveau de village Ngongo, (selon le rapport de bureau gestion ) sur 11,5 litres
produite par seconde il n'y a que 6 litres par seconde qui arrive sur Bunia et
5,5 litres par seconde sont perdues au niveau des installations suite
à la mauvaise construction de réservoir et de certaines
entrées dont Ngongo cherche toujours à trouver solution pour lui
permettre de servir plus d'abonnés qu'actuellement mais cela demande de
gros moyen dont l'entreprise n'en a pas, donc la quantité maximale qui
arrive à Bunia est de 6 litres par seconde.
Tableau V. Quantité réellement produite
par Ngongo.
Unité temporaireQuantité en
litresQuantité en m3Par seconde60,006Par minute3600,36Par
heure 2160021,6Par jour518400518,4Par
année189216000189216Source : rapport bureau Ngongo
2011.
Ce tableau montre que la quantité en
litres produite par seconde est de 6 litres ,360 par minute, 21600 litres par
heure, 51 8400 litres par jour et en fin 189 216 000 litres par
an.
La quantité d'eau envoyée par jour sur la
cité de Bunia aide à alimenter à peu près 72
bornes fontaines publiques qui se répartissent dans plus au moins trois
quartiers en savoir Quartier Bankoko, Quartier Mudzi pela et Quartier Ngezi et
quelques point d'eau réparties dans des domicile et résidence
privées ayant de compteur d'eau pour permettre de quantifier en
mètre cube l'eau utilisée par les abonnés pendant une
période données et procéder a la facturation de
quantité consommée. Signalons que sur les 72 bornes fontaines
publiques de la cité de Bunia le quartier Bankoko en compte douze pour
une population estimée à 40998, soit une moyenne de 3.416,5
personnes par borne.
Tableau VI. Répartition des habitants par
borne.
Nbre de PopNbre de BorneMoy pop/bornNbre
d'AvM/avenue/borne40.998123.416,5201,66
Source : enquête sur terrain.
Ce petit tableau montre le nombre de la
population par borne soit 40.998 divisé par 12 bornes donc une moyenne
de 3.416,5 personnes par borne et une moyenne de 0,6 bornes par avenue.
Après l'enquête menée sur terrain dans le quartier, nous
avons relevé que pendant toute la période de l'année
2011,sur le douze bornes il ya seulement trois qui sont actives au moins
régulièrement, il s'agit de celle située sur l'Avenue
Logo I, celle de Kakwa I et de Logo II, elles coulent presque cinq à six
fois par semaine et deux autres coulent au moins une fois par trimestre pour
une quantité estimée à vingt bidons de vingt litres
seulement, ce sont celles situées sur l'Avenue Lubgara et Mbandaka.
II.2.2.2. Distribution d'eau Ngongo aux bornes
privées.
Le questionnaire a été
élaboré dans un objectif précis de relever les enjeux
d'accessibilité de l'eau salubre à la population du quartier
Bankoko, la situation étant à la une et faisant parti des
objectifs du millénaire pour développement (OMD), dans son
septième objectif qui stipule que les décideurs politiques
à travers le monde doivent assurer un environnement durable. Mais avant
d'en arriver là, nous voudrions parler d'une façon sommaire
cette distribution.
Il est important de rappeler que la distribution de
l'eau potable aux abonnés se fait à partir de la section
réseau qui est un ensemble d'installation et d'appareillage de
distribution d'eau appartenant soit à la Regideso soit au projet
d'adduction d'eau de Ngongo. En général, on distingue deux types
de réseaux de distribution (MABAKUMBA A, 2008c :34)
· Le réseau ramifié où les conduites
ont des extrémités interrompues. Ce réseau a
d'inconvénient car, il laisse souvent l'eau stagner dans les conduites
ce qui peut modifier la qualité de l'eau ;
· Le réseau maillé ou les
extrémités de conduites sont interconnectées ; ce qui
permet la circulation continuelle de l'eau dans le réseau.
Retenons que le réseau maillé se rencontre
souvent dans les grandes villes et le réseau ramifié
caractérise les régions rurales, les petites
agglomérations. Quant au quartier Bankoko, c'est le réseau
ramifié qui est utilisé et qui peut compromettre la santé
des consommateurs surtout quand ces conduites sont construites en fer qui peut
provoquer de rouille car l'eau stagne souvent à intérieur des
conduites surtout pendant le délestage (MABAKUMBA, 2008d : 37).
Tableau VII .Répartition des bornes fontaines
publiques par Avenue.
Avenue
Nombre fontainePopulation
MBANDAKA
022512
GETY
012548
LUBGARA
012472
MAYOLA
011852
KAKWA I
022472
KAKWA II
012482
LOGO I
012654
LOGO III
012464
MANIEMA I
012420
KABAREGA
011560
TOTAL
1223.436
Source : enquête sur terrain.
Rappelons que dès sa création, le
projet Ngongo n'avait installé que quatre bornes fontaines publiques
dans le quartier Bankoko ; celle de l'abattoir industriel de Bunia
à KABAREGA, celle de KAKWA I et II et celle de MAYOLA. En 2008 - 2009,
les huit autres bornes ont été installées dans le
quartier, précisément dans les avenues Lugbara, Gety, Logo I,
Maniema et Kakwa I, chacune en a bénéficié deux.
(www.caritasdev.cd) En somme le quartier compte aujourd'hui 12 bornes
fontaines. Partant du tableau ci haut, il s'observe que certaines avenues ont
une, voire deux bornes fontaines publiques tandis que d'autres n'en ont
pas ; c'est le cas de Logo II, Mputu, Mboglu, Gbandai, Mbio-makala,
Zelangai na pokwa. Sur les 20 avenues que compte le quartier 5 seulement sont
d'ailleurs imparfaitement alimentées par l'eau de Ngongo
Tableau VIII. Horaire de distribution d'eau au
Quartier Bankoko.
JOURSMATINSOIRTOTALTOTALPOUR 3BORNESDIMANCHE7
m37 m314 m342
m3LUNDI7 m37 m314
m342 m3MERCREDI7 m37
m314 m342 m3VENDREDI7
m37 m314 m342
m3SAMEDI7 m37m314
m342 m3TOTAL35 m335
m370 m3210 m3
Source : bureau de gestion d'eau ngongo.
Par semaine les bornes fontaines sont fournies 5 jours sur 7
et cela deux fois par jour en raison de 14 m3 par borne par jour.
Il nous a été vraiment difficile de
quantifier réellement la quantité que consomme cette population
du fait que les lignes de bornes publiques n'ont pas de compteurs d'eau
,néanmoins les différents réservoirs dont la
capacité est de 7 m3 d'eau ont de flotteur pour lutter contre
le gaspillage inutile d'eau .
II.2.2.2.a. Distribution par bornes publiques
L'enquête est menée sur les trois bornes qui ont
été actives au courant de l'année 2011, ces
réservoirs reçoivent l'eau cinq fois par semaines et deux fois
par jour, soit 14 m3 multiplié par 5 fois font 70
m3 par borne par semaine, soit 210 m3 pour les bornes
donnant une moyenne de 10 m3 par borne par jours.
Au total pour les bornes fontaines publiques il y a 30 m3
d'eau par jour pour une population estimée à 40998 soit
une moyenne de 30.000 litres divisé par le nombre de la population
qui donne 0,731743011 litres par personne soit environ 0,73 litres par
personne par jour.
II.2.2.2.b. Distribution d'eau de bornes
privées.
Bien qu'il y a douze bornes publiques
répertoriées au Quartier et dont trois seulement coulent au
moins régulièrement sur les douze, la gestion d'eau ngongo n'a
seulement pas des bornes publiques mais aussi de bornes privées
alimentant les maisons, selon le rapport de ngongo 2011 sur la consommation, le
quartier Bankoko à 16 abonnés privés.
|
Tableau IX. LE RELEVE DE LA CONSOMMATION DES BORNES
PRIVES AU QUARTIER BANKOKO EN M3
|
ANNEE 2011 CONSOMMATION MENSUELLE DES ABONNES PRIVES EN
METRE CUBE (m3)
|
|
NOMS DES
ABONNES
|
JAN
|
FEV
|
MAR
|
AVR
|
MAI
|
JUI
|
JUIL
|
AOU
|
SEPT
|
OCT
|
NOV
|
DEC
|
TOTAL
|
MOYENNE /MOIS
|
MOYENNE
/JOUR
|
MUNGU FEN
|
9
|
7
|
15
|
20
|
2
|
4
|
5
|
3
|
8
|
20
|
7
|
2
|
102
|
8,5
|
0,28
|
TEBABO
|
55
|
33
|
41
|
60
|
42
|
54
|
101
|
34
|
17
|
28
|
28
|
115
|
608
|
50,67
|
1,67
|
JADO
|
108
|
59
|
52
|
49
|
46
|
45
|
66
|
58
|
54
|
54
|
29
|
37
|
657
|
54,75
|
1,8
|
KWADJE
|
19
|
19
|
12
|
22
|
13
|
17
|
29
|
20
|
20
|
17
|
18
|
15
|
221
|
18,42
|
0,61
|
O.I.M
|
15
|
15
|
19
|
25
|
22
|
19
|
31
|
22
|
14
|
22
|
22
|
22
|
248
|
20,67
|
0,68
|
ANNIE I
|
10
|
10
|
13
|
9
|
12
|
6
|
17
|
9
|
10
|
11
|
10
|
9
|
126
|
10,5
|
0,35
|
Dr HONORE
|
36
|
40
|
55
|
44
|
37
|
33
|
46
|
65
|
47
|
44
|
36
|
43
|
526
|
43,83
|
1,44
|
STALLON
|
20
|
15
|
20
|
29
|
27
|
18
|
27
|
18
|
18
|
19
|
15
|
24
|
250
|
20,83
|
0,68
|
ANNIE II
|
18
|
11
|
12
|
13
|
12
|
5
|
8
|
10
|
11
|
17
|
19
|
25
|
161
|
13,41
|
0,44
|
PAULETTE
|
10
|
12
|
14
|
24
|
15
|
25
|
16
|
13
|
16
|
-
|
-
|
-
|
145
|
12,08
|
0,40
|
M. DANIEL
|
-
|
46
|
43
|
68
|
33
|
32
|
29
|
22
|
25
|
33
|
58
|
65
|
454
|
37,83
|
1,24
|
COLONEL
|
-
|
-
|
24
|
22
|
18
|
18
|
26
|
23
|
16
|
22
|
21
|
25
|
215
|
17,92
|
0,59
|
UKECHA
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
59
|
100
|
159
|
13,25
|
0,44
|
PALUKU
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
30
|
30
|
60
|
5
|
0,16
|
NZENGU
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
61
|
61
|
5,08
|
0,16
|
VICTOR
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
TOTAL
|
300
|
267
|
320
|
385
|
279
|
276
|
401
|
297
|
256
|
287
|
352
|
573
|
3.993
|
332,74
|
10,94
|
Source : rapport sur la consommation d'eau ngongo 2011.
Dans ce tableau sur la consommation des
abonnés privés il ressort que l'abonné, Tebabo vient en
tête avec une consommation annuelle de 657 m3, et la petite
consommation est celle de Paluku 60 m3 pour l'année 2011. Ce
tableau reprend aussi la moyenne de consommation mensuelle, en prenant
la somme de consommation mensuelle en divisant par 12 mois ; et une
dernière colonne est celle de la consommation journalière en
prenant la sommation de consommation mensuelle et en divisant par 365 jours.
Il ressort que la consommation annuelles des abonnés
privés est de 3.993 m3 soit 3.993.000 litres ; et de
10,93973 m3 soit 10.939,73 litres par jour pour la totalité
des abonnés de bornes privés.
Graphique 1.Fourniture d'eau aux bornes privées
et publiques
Ce graphique montre que 0,27 % des abonnés soit
16 ménages sur 5857 ayant des robinets domestiques sont fournis à
plus de 10939,73 litres par jour pour un pourcentage de 26,72 de la
quantité totale et 99,73 % restant soit 5841 ménages s'alimentant
sur les bornes publiques n'ont que 30000 litres donc environ 73,28 % de la
quantité totale.
II. 3. Valeur économique
de l'eau
Dans l'enquête menée sur terrain
,cette eau est payable, selon le rapport de Gestion d'eau Ngongo (2011 :
04) un ménage paye 1000 CDF mensuellement au près de responsable
locaux élus par les consommateurs, à leur tour à chaque
quinzaine du mois, la somme collectée est versée au bureau de
gestion Ngongo pour lui permettre de couvrir certaines dépenses telles
que, le frais de transport aux techniciens qui font des allés et venus
entre le village Ngongo et la cité de Bunia vice versa, le nettoyage de
plus de 72 réservoirs d'eau de 4 , 5 et 7 m3 à
travers Bunia où cette eau alimente, achat de certains produits comme ,
chlorite, sable granulé, néanmoins, l'on a remarqué un
manque à gagner énorme pour la gestion d'eau Ngongo, du fait que
suite à la rareté d'eau potable, la population est obligée
de faire plusieurs kilomètres pour s'approvisionner, cela pousse
certains des ces abonnés privés à vendre l'eau. Un bidon
de 20 litres se vend à 100 CDF et pourtant par m3 ceux-ci
payent 0,5 USD. rappelons que sur le 16 abonnés ,il n y a que deux qui
se livrent à cette pratique du fait qu' ils habitent l'avenue LOGO I
où l'eau est quasi permanente, d'une part pour ne fusse que venir en
aide à cette population qui a des sérieux problèmes pour
s'alimenter en eau potable ,et d'autres part cela constitue une source de
revenu à ces abonnés, c'est pourquoi sur le tableau de la
consommation des abonnés privés ,les deux viennent en tête
par rapport à d'autres, signalons que la gestion d'eau ngongo est
informée de la situation mais a du mal à prendre une position
d'autant plus qu'en interdisant cette pratique le malheur de la population ne
se ferra qu'accroitre même si la situation est déjà
déplorable.
Tableau X. Montant payé et
gagné.
ABONNES
|
CONSOMMATION ANNUELLE
|
MONTANT PAYE
A NGONGO
|
MONTANT GAGNE AU PRES DE LA POP.
|
X
|
608 m3
|
304 USD
|
3.377,77 USD
|
Y
|
657 m3
|
328,5 USD
|
3.650 USD
|
TOTAL
|
1.265 m3
|
632,5 USD
|
7.027,77 USD
|
Ce tableau démontre que dans l'hypothèse
où toute la quantité reçue serait vendue l'argent
perçus par ces abonnés X et Y, en 2011, seraient de 7.027,77
USD, soit 11,11 fois supérieur à celui versé au bureau de
gestion d'eau ngongo qui serait estimé à 632,5 USD. La
différence est de 6.395,27 USD. Pour trouver le montant 304 USD c'est
608 m3 X 0,5 USD, et 3.377,77 USD est le résultant de 608
m3 /20 litres X 100 CDF / 900 CDF (900 CDF est le taux de change
pour 1 USD).
Graphique 2. Facturation d'eau.
Pour toute l'année les abonnés X
et Y ont consommé 608 m3 pour l'un et 657 m3 pour
l'autre pour le montant de 304 USD et 328,5 USD comptabilisés par
Ngongo , 3377,77USD et 3650,50 seraient le montant empoché dans
l'hypothèse où toute cette quantité serait vendue.
En conclusion, le niveau d'accès de la
population de quartier Bankoko à l'eau ngongo est la sommation de
quantité consommée par les abonnés de bornes publiques et
celles de bornes privées soit 30.000 litres plus 10.939,73 divisé
par le nombre total de la population estimée en 2011 est de 0,998578711
litres par personne par jour environ 1 litre d'eau.
CHAPITRE III :
ANALYSE SUR L'ACCESSIBILITE RAISONNABLE A L'EAU NGONGO AU QUARTIER BANKOKO
Ce chapitre a pour objet d'examiner si la population
dudit quartier accède facilement à l'eau de boisson salubre et
d'une manière raisonnable, il s'étend en cela dans deux sections
dont la première présente les préalables à
l'enquête et la seconde se consacre à la présentation,
analyse et interprétation des données.
L'histoire de l'eau est en quelque sorte
liée à celle de la vie, L'eau est le constituant essentiel de
toute créature vivante sur terre, (ADAMS J ,1989 : 19). Les
anciens penseurs se sont rendus compte de l'importance de l'eau et en ont
émis des hypothèses. Ils ont déclaré l'importance
de l'eau en ces termes : « De toutes les substances
nécessaires à la vie, telles que nous la connaissons sur cette
terre, l'eau est de loin la plus importante, la plus familière et la
plus admirable ; pourtant la plupart des gens savent très peu de
choses sur elle ». (DROUARTYE et VOULLAMOZ ,1994 :19,
cité par LOKOLO ,2011 :19)
L'eau est le premier élément
climatique qui détermine le type ou la répartition de la
végétation à l'échelle planétaire. Elle est,
selon LUNA. B (1960 :11) le sang qui vivifie l'industrie. A l'exception de
l'air, aucune autre substance ne circule en telle quantité dans les
usines et les installations du monde industrialisé. L'eau fournit de
l'énergie directement dans les centrales hydroélectriques et
entre directement comme matière première dans la fabrication de
produits chimiques, la bière, les produits pharmaceutiques, etc. Elle
intervient aussi comme solvant des réactions chimiques. Si toutes ces
réactions et utilisations sont possibles, c'est grâce à ses
propriétés physiques et chimiques. L'eau est une matière
à tout usage et personne ne peut en douter.
L'accessibilité est une notion qui
rend compte de la plus ou moins grande facilité avec laquelle on peut
accéder à un service. Appliquée à l'eau potable,
elle se décline en termes de disponibilité de la ressource, de la
permanence, de la distance qui sépare le ménage de son point
d'eau et de qualité. En terme de distance, on entend par
accessibilité raisonnable, l'existence d'un point d'eau potable
permanent à une distance inférieure à 1000 mètres
de la concession (OMS : 2003). En termes de coût,
l'accessibilité économique à l'eau potable est plus
difficilement mesurable puisque le prix de l'eau varie en fonction des villes,
des quartiers, des saisons, du type d'infrastructure, etc.
La notion d'accès à l'eau
potable est un indicateur qui représente la quantité et la
qualité de l'eau dont dispose chaque personne par jour. La norme
fréquemment citée pour la quantité est celle de l'OMS qui
s'établit à 20 litres par personne et par jour pour la
satisfaction de tous les besoins de base (boisson, lessive, vaisselle, douche,
etc.). La qualité de l'eau est d'autant plus importante qu'elle a des
implications sur la santé de la population et particulièrement
celle des enfants. D'une manière générale, l'accès
à l'eau potable est un indicateur de santé très important
puisqu'il est avéré que plus on dispose d'eau, plus on
adopte facilement des mesures d'hygiène adéquates. L'eau potable
selon l'OMS est une eau qui ne contient pas d'agents pathogènes ou
d'agents chimiques, à des concentrations pouvant nuire à la
santé. Cela inclut les eaux de surfaces traitées et les eaux de
surface non traitées, mais non contaminées, comme les sources
d'eau, les forages et les puits. Les eaux de cours d'eau et de lacs doivent
être considérées comme potables si la qualité de
l'eau est régulièrement suivie et jugée acceptable par les
responsables de la santé publique. Par accès raisonnable à
l'eau, on entend, soit l'existence d'un poste d'eau à domicile, soit
à une distance équivalente à moins de 15 minutes de
marche.
III.1 PREALABLES A L'ENQUETE
Sous ce titre, la destruction de manière
synthétique les aspects techniques de l'enquête
menée ; il s'agit de la population d'étude et de
l'échantillon d'une part et des instruments de récolte et
traitement des données, d'autre part. Ceci dit, faisons à
présent mention des instruments qui ont assuré d'une part la
récolte de nos données et d'autres part leur traitement. Pour se
rassurer de leurs appréhensions claires, nous avons dû soumettre
le questionnaire à un pré test. Quant au questionnaire, il a
comporté 10 questions.
En ce qui concerne le traitement des données nous
avons recouru à la statistique limitée au calcul des
fréquences et de pourcentage sous la formule
P =
P= pourcentage,
f= fréquence
N = taille de l'échantillon
Cette procédure nous a facilité le
dépouillement et le classement des données dans un tableau
facilement interprétable.
III. 1.1 Collecte et
traitement des données
Pour aller sur le terrain et procéder
à la collecte des données, l'on a adopté et conçu
un certain nombre d'outil dans le cadre de la recherche. Il s'agissait pour
nous de faire une bonne documentation pour mieux cerner le champ
d'investigation, identifier la technique d'échantillonnage la mieux
adaptée pour notre étude pour élaborer les outils de
collecte de données que constituent le questionnaire, les entretiens,
les interviews...
Après avoir recueilli les données
tant quantitatives que qualitatives, nous avons d'abord procédé
à leur dépouillement avant tout traitement et analyse.
Par dépouillement, nous entendons le
regroupement et la mise en cohérence des données
collectées suivant les orientations de cette recherche. Les informations
recueillies à partir des questionnaires ont été
traitées manuellement (dépouillement, numérotation et
codage) Les questions étaient toutes numérotées au
départ, ce qui a rendu la tâche facile lors du
dépouillement et de l'exploitation. Les réponses aux questions
fermées ont été évaluées en
considérant l'effectif total de l'échantillon et l'information
recherchée pour pouvoir dégager les pourcentages. Quant aux
questions ouvertes, un traitement du contenu a été fait de chaque
proposition. Ainsi, des rapprochements, des différenciations et des
sériations ont été effectués avant leur
intégration dans les tableaux.
III.1.2 Population d'étude
Pour J.B TSHIMPANGA (2008 : 46, cité par LOKOLO
2011 : 31), c'est l'ensemble de tous les individus (humains ou non) qui
possèdent en commun un trait particulier ou un groupe de traits
particuliers. Ce terme indique aussi l'ensemble d'unités qu'on
espère décrire par la généralisation ou
l'extrapolation des caractéristiques constatées sur
l'échantillon.
Eu égard à ce qui précède, la
population d'enquête à laquelle renvoie l'étude, est celle
du quartier Bankoko en général et des abonnés de Ngongo en
particulier. L'étude a été menée sur les personnes
de tous âges susceptibles de fournir des informations pour enrichir la
recherche de part leurs expériences quotidiennes ; cette population
est à situer dans la tranche d'âge qui va de 18 à plus de
45 ans dans l'ensemble. Les enquêtes ont eu lieu au Quartier Bankoko sur
une population estimée à 40.998 habitants, reparties dans 5857
ménages. (Fiche de recensement Q. Bankoko : 2011).
III.1.3 Echantillon d'étude
C'est le groupe d'unités qui sera étudié
au cours de l'enquête c'est-à-dire un nombre limité
d'unités qui est supposé être représentatif de
l'ensemble du phénomène en question et plus souvent on est
contraint de construire l'échantillon parce qu'on ne peut pas tout
observer.
Selon G. DE LANDSHEERE (1982 :382)
« échantillonner » c'est « choisir un
nombre limité d'individus, d'objets ou d'événements dont
l'observation permet de tirer des conclusions applicables à la
population (univers) à l'intérieur de laquelle le choix a
été fait ».
Dans la pratique, il existe deux types de procédure
pour sélectionner un échantillon représentatif : la
procédure probabiliste ou objective basée sur les lois du hasard
et la procédure non probabiliste dans laquelle, au contraire, le
chercheur intervient activement en mettant au point une procédure de
sélection destinée à assurer au mieux la
représentativité. En ce qui nous concerne, nous nous sommes
servis d'un échantillon occasionnel dit « tout
venant » faisant partie de la procédure non probabiliste. Il
s'agit d'une technique qui consiste à travailler avec de sujets
accessibles et disponibles. Mais ces sujets ont été extraits
d'une sélection judicieuse pour des raisons de commodité et/ou
par souci de ne pas introduire d'autres facteurs pouvant nous détourner
de l'objectif de notre recherche. Pour ce faire, nous avons constitué un
échantillon de 400 personnes dans 400 ménages. Cet
échantillon est identifié selon les variables
ci-après : sexe, niveau d'étude, âge et
Résidence.
III .2 PRESENTATION,
ANALYSE ET INTERPRETATION DE RESULTATS.
Tableau XI. Répartition selon le
sexe
Sexe
F%
Masculin
5213
Féminin
34887
Total
400100
|
Source : Enquête sur terrain.
La lecture de ce tableau démontre dans chaque
ménage nous avons posé des questions aux hommes et aux femmes ,52
sujets, soit 13% sont de sexe masculin tandis que 348 sujets soit 87% sont de
sexe féminin. A cet effet, il revient de dire que la majorité de
nos enquêtés sont de sexe féminin. Selon le rapport PNUD
(2009 :7). La population de la Province Orientale est estimée
à près de 6,6 millions d'habitants en 2005 alors qu'elle n'en
comptait qu'environ 4,3 millions il y a 20 ans. Elle est constituée de
49,9% d'hommes et de 50,1% de femmes. La population rurale représente
80,7% tandis que la population urbaine est constituée de 19,3% des
résidents de la province. Sa population urbaine représente 7,5%
du milieu urbain de la RDC, ce rapport renseigne que la province orientale
compte plus des femmes que d'hommes.
Par ailleurs, notre échantillon a été
aussi identifié selon la variable niveau d'étude. Le tableau
ci-dessous présente la situation.
Tableau XII. Répartition des
enquêtés selon le niveau d'étude
Niveau d'étude
F%
Primaire
25864,5
Secondaire
13032,5
Supérieur/universitaire
123
Total
400100
|
Source : Enquête sur terrain.
Pour ce tableau, l'on constate que 258 sujets
soit 64,5% ont juste fait l'étude primaire, 130 sujets soit 32,5% ont
atteint le niveau secondaire et les 12 sujets soit 3% ont eu la chance
d'atteindre le niveau Universitaire. Selon le rapport sur la pauvreté et
la condition de vie des ménages (PNUD : 2009). L'accès aux
infrastructures scolaires semble plus difficile dans la Province Orientale que
dans les autres provinces de la RDC puisque moins de 7 ménages sur 10
habitent dans un rayon de 2km d'une école primaire publique. Par
ailleurs, la population de cette province est comptée parmi les moins
instruites en RDC :
5,6 années d'études réussies pour les 15
ans et plus contre 6,9 au niveau national. La province compte 25,3% de non
instruits contre 20,1% au niveau national. D'autre part, 34,0% de la population
ont atteint le niveau secondaire et 0,7% le niveau universitaire alors que ces
Chiffres atteignent respectivement 44,8% et 3,2% au niveau
national.ALE
Quant à la variable âge les sujets se
répartissent de la manière suivante :
Tableau XIII. De la répartition des
enquêtés selon leur âge.
Tranche
F%
De 18 à 25 ans d'âge
17042,5
De 26 à 35 ans d'âge
11027,5
De 36 a 45 ans d'âge
De 46 ans et plus
70
5017,5
12,5
Total
400
100
|
Source : Enquête sur terrain.
L'analyse de ce tableau, montre que sur 400
personnes enquêtées, nous avons eu à faire à 170
sujets, soit 42,5% dont l'âge varie entre 18 à 25 ans, 110
équivalent à 27,5% représentaient la tranche d'âge
allant de 26 à 35 ans, 70 sujets, soit 17,5% représentaient la
tranche d'âge allant de 36 à 45 ans et enfin 50 sujets, soit 12,5
% avaient 46 ans et plus. Ainsi nos enquêtés sont
constituées des majeurs. Selon le rapport de (PNUD 2009 ; 6) la
structure de la population laisse apparaître l'image d'une population
caractéristique des pays en développement avec une forte
proportion de jeunes et une faible proportion de personnes âgées.
En effet, 53,8% de la population ont moins de 20 ans. Ainsi, le taux de
dépendance s'élève à 1,2 dans cette province
(contre 1,7 en RDC). Ce taux de dépendance est le plus faible en RDC.
Tableau XIV. De l'identification des
enquêtés selon la Résidence.
N0Avenue
HommesFemmesTotal%
01KAKWA I
0220225,5
02KAKWA II
0418225,5
03MBANDAKA
0320235,75
04MANIEMA I
0121225,5
05MANIEMA II
0220225,5
06LOGO I
0418225,5
07LOGO II
0220225,5
08LOGO III
0121225,5
09MPUTU
0518235,75
10
ZELANGA NA P.
0319225,5
11MAYOLA
0121225,5
12LUGBARA
0517225,5
13MBIO MAKALA
0220225,5
14KABAREGA
0320235,75
15GETY
0220225,5
16MBLOGU
0517225,5
17KIDJOGOLI
0418225,5
18
19
20 GBANDAY
MBUNYA
BALELE
02
0
0120
00
0022
00
015,5
00
0,25
Total
52348400100
|
Source : Enquête sur terrain
Les éléments contenus dans ce
tableau donnent des renseignement sur les résidences des
enquêtés, ils se répartissent dans presque toutes les
Avenues du Quartier Bankoko sauf dans celle de Mbunya où pendant cette
enquête nous n'avons trouvé que des maisons construites mais
inhabitées, pour donner l'équilibre à notre enquête
nous avons tiré 22 ménages , soit 5,5% dans les avenues KAKWA
I,KAKWA II, LOGO I, II et III,MANIEMA I et II, ZELA NGAI NA POKWA, MAYOLA ,
LUGBARA , MBIO MAKALA, GETY, MBLOGU, KIDJOGOLI , GBANDAI ,et 23 ménages
soit 5,75 % dans les avenues KABAREGA, MBANDAKA, et MPUTU. L'Avenue BALELE n'a
constitué qu'un seul ménage du fait que des maisons sont
construites mais jusqu'au jour de l'enquête il n'y avait qu'une seule
famille qui y habite. La démarche méthodologique adoptée
dans le cadre de cette étude comporte trois volets : la collecte de
donnés, l'enquête, le traitement des données.
III .2.1. ENQUETE
PROPREMENT DITE
Tableau XV. Utilisez - vous l'eau
Ngongo ?
Types de réponses
|
Fréquence
|
pourcentage
|
Oui
|
148
|
37
|
Non
|
200
|
50
|
Rarement
|
52
|
13
|
Total
|
400
|
100
|
Source : Enquête sur terrain.
Le tableau ci haut renseigne que sur 400
ménages enquêtes il ya que 148 ménages soit 37%, qui
utilisent régulièrement l'eau ngongo et 200 ménages soit
50 % ne l'utilisent pas tandis que 52 ménages soit 13 % utilisent
rarement cette eau. Eu égard a ce résultat il est important de
rappeler que dès sa création, le projet Ngongo avait
installé que quatre bornes fontaines publiques dans le quartier
Bankoko ; celle de l'abattoir industriel de Bunia à KABAREGA, celle
de KAKWA I et II et celle de MAYOLA. En 2008, les huit autres bornes ont
été installées dans le quartier, précisément
dans les avenues Lugbara, Logo I, Maniema et Kakwa I, chacune en a
bénéficié deux sauf Gety. En somme le quartier compte
aujourd'hui 12 bornes fontaines sur une population de 40.998, malheureusement
durant l'année 2011, trois ou quatre seulement ont fournies l'eau
à la population.
Tableau XVI. De la répartition des
enquêtés selon le nombre de personnes par
ménage.
Personne/ménage.
F%
Une personne
42
Deux personnes
105
Trois personnes
Quatre personnes
Cinq personnes
Six personnes
Sept personnes
Huit personnes
Neuf personnes
Dix personnes
Onze personnes
Douze personnes
Treize personnes
19
22
20
31
27
19
10
12
11
12
39,5
11
10
15,5
13,5
9,5
5
6
5,5
6
1,5
Total
200100
|
Source : Enquête sur terrain.
Dans ce tableau la remarque à soulever est celle de
constater que la population totale de l'échantillon est de 50 % soit 200
ménages au lieu de 400, du fait que le résultat fournis par le
tableau XV renseigne que sur 400 ménages enquêtés il ya que
148 ménages soit 37%, qui utilisent régulièrement l'eau
ngongo et 200 ménages soit 50 % ne l'utilisent pas tandis que 52
ménages soit 13 % utilisent rarement cette eau,
C'est ainsi que, pour ne pas fausser le
résultat nous avons préféré écarté
momentanément le 200 ménages qui n'utilisent pas cette eau et
travailler avec 50 % restant des ménages qui accèdent au service
de cette entreprise. De ce fait, ce tableau montre que le plus grand nombre de
ménages soit 31 avec un pourcentage de 15,5 comporte six personnes
chacun, et le plus petit n'a qu'une seule personne soit 4 ménages avec 2
%.
Tableau XVII. Combien de bidon de
20 litres puisez - vous par jour ?
Bidon de 20 litres
|
Fréquence
|
pourcentage
|
1 bidon
|
97
|
48,5
|
2 bidons
|
74
|
37
|
3 bidons
|
20
|
10
|
4 bidons
|
6
|
3
|
5 bidons
|
3
|
1,5
|
Total
|
200
|
100
|
Source : Enquête sur terrain.
Dans ce tableau pour les mêmes raisons
évoquées au tableau XVI ,200 ménages ont été
pris en compte, Ainsi 97 ménages soit 48,5 % trouvent un bidon de vingt
litres par jour ,74 ménages soit 37 % trouvent 2 bidons par jour, 20
ménages soit 10 % trouvent 3 bidons de vingt litres ,6 ménages
soit 3 % trouvent 4 bidons de vingt litres par jour et 3 ménages soit
1,5 % trouvent plus de 6 bidons d'eau par jour. Selon le rapport de PNUD sur la
province orientale (2009 :15) moins de 2% des ménages de la
province ont accès à l'eau de robinet et à
l'électricité dans leur logement. L'accès à ces
deux biens publics y est très difficile. Seulement, 4,2% des
ménages de la Province Orientale boivent de l'eau de robinet mais 33,1%
ont accès à l'eau potable. Deux tiers des ménages
s'approvisionnent auprès de sources non aménagées, de
cours d'eau ou de puits non protégés dans une province où
la majorité des ordures sont jetées dans la nature. Or,
l'insuffisance des infrastructures d'eau et d'assainissement favorisent la
propagation des maladies infectieuses et surtout des maladies
diarrhéiques qui sont l'une des causes majeures de la
malnutrition.1
4 ABITAT DANS LAPROVINCE ORIENTALE
Tableau XVIII. Avez-vous un accès facile
à l'eau ngongo ?
Types de réponses
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
102
|
25,5
|
Non
|
298
|
74,5
|
Total
|
400
|
100
|
Source : Enquête sur terrain.
Ce tableau montre que 102 ménages soit 25,5%
accèdent facilement a l'eau et 298 ménages soit 74,5 % n'ont pas
un accès facile. L'exploitation de cette prévalence de
réponse trouve explication dans le manque des matériels
adéquats (moyen financier) et d'une utilisation d'ancien système
de distribution. En somme toute la majorité de nos enquêtés
est en difficulté. Que dire donc de propos de KOFFI Annan (Rapport
2006) affirme que : « Nous ne vaincrons ni le Sida, ni la
tuberculose, ni le paludisme, ni aucune autre maladie infectieuse qui frappe
les pays en développement, avant d'avoir gagné le combat de l'eau
potable, de l'assainissement et des soins de santé de
base ».
Tableau XIX. A combien de mètres ou
kilomètres se trouve la borne fontaine de Ngongo la plus proche
ou vous vous approvisionnez ?
Mètres à parcourir
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
De 1 à 250
|
10
|
5
|
De 251 à 500
|
16
|
8
|
De 501 à 750
|
20
|
10
|
De 751 à 1000
|
8
|
4
|
De 1001 et plus
|
146
|
73
|
Total
|
200
|
100
|
Source : Enquête sur terrain.
Dans ce tableau il ressort que 10
ménages soit 5 % parcourent entre 1 a 250 mètres pour atteindre
une borne fontaine opérationnelle ,16 ménages soit 8 % parcourent
entre 251 a 500 mètres de distance,20 ménages soit 10 %
parcourent entre 501 a 750 mètres de distance ,8 ménages soit 4
% parcourent entre 751 a 1000 mètres et 146 ménages soit 73 %
parcourent plus de 1001 mètres pour atteindre la borne fontaine
opérationnelle la plus proche.
Tableau XX. Combien de temps prenez-vous pour
atteindre le robinet ?
Temps
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
De 1 à 10 minutes
|
106
|
26,5
|
De 11 à 20 minutes
|
84
|
21
|
De 21 à 30 minutes
|
100
|
25
|
De 31minutes et plus
|
110
|
27,5
|
Total
|
400
|
100
|
Source : Enquête sur terrain.
Il ressort que 106 ménages soit une moyenne de
26,5% prennent entre une a dix minutes pour atteindre le robinet, 84
ménages soit 21 %, prennent entre onze a vingt ,100 ménages soit
25 % entre 21 à 30 minutes et 110 ménages soit 27,5 % prennent
plus de 31 minutes pour atteindre le robinet. Cependant dans de nombreux cas
partout dans le monde l'eau peut n'être disponible qu'en quantité
réduite, temporairement durant la saison humide, elle est de mauvaise
qualité, et se trouve à plusieurs heures du lieu de
résidence du consommateur. Le problème inverse constitue à
dire que là ou l'eau n'est pas accessible, l'homme ne peut s'installer
ou survivre .Depuis le
28
juillet
2010, l'accès à
l'eau potable est reconnu comme un
droit fondamental
par l'
ONU. Elle a reconnu que
l'accès à une eau potable propre et de qualité et à
des installations sanitaires est un droit de l'homme et demande l'aide
technologique et financière des États membres. A parlant de la
qualité , MUDEKEREZA K. Innocent (1996b ;42) a
travaillé sur la contribution à l'analyse physique chimique de
l'eau ngongo il confirme que cette eau est mi dure est de qualité
moyenne elle peut être destiné à la consommation ou
à la boisson et à des diverses tâches domestiques mais il
est nécessaire que soit faite la décarbonisation qui consiste
à éliminer les bicarbonates des eaux naturelles suivie d'une
décantation ;ensuite le fait que la température de cette eau
soit comprise entre 18 et 21 degré Celsius cela montre que cette eau est
douteuse, il s'avère des lors indispensable que les analyses
bactériologiques soient faites enfin de confirmer ce doute pour une
éventuelle prévention des conséquences néfastes.
Tableau XXI .Combien d'argent dépensez vous
pour avoir cette eau ?
Types de réponses
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
100 FC /bidon
|
120
|
60
|
1500 FC / mois
|
80
|
40
|
Total
|
200
|
100
|
Source : Enquête sur terrain.
Dans ce tableau il ressort que 120 ménages
soit 60 % déboursent 100 FC par bidon pour avoir d'eau et 80
ménages soit 40 % payent mensuellement 1500 FC.
L'accessibilité économique à
l'eau a une influence importante sur son utilisation et sur le choix des
sources d'eau. Les ménages disposant du plus faible niveau
d'accès à une eau saine payent souvent l'eau qu'ils
reçoivent plus cher que ceux reliés à un réseau
d'eau canalisé. Le coût élevé de l'eau peut forcer
ces ménages à recourir à d'autres sources de moindre
qualité, présentant un plus grand risque pour la santé. En
outre, ce coût élevé de l'eau peut conduire à une
baisse des volumes d'eau utilisés par les ménages qui, à
son tour, influe sur les pratiques d'hygiène et accroît le risque
de transmission des maladies. L'une des étapes importantes dans
l'évaluation de l'accessibilité économique à l'eau
est la collecte des données sur le prix au point d'achat. Lorsque les
ménages sont reliés à un fournisseur d'eau de boisson, ce
prix correspondra au tarif appliqué. Lorsque les consommateurs se
procurent l'eau à partir de bornes fontaines ou auprès des
voisins, le prix au point d'achat peut différer du tarif du fournisseur
d'eau. Nombre de sources d'eau de remplacement (notamment les vendeurs d'eau)
présentent aussi des coûts, qui doivent être pris en compte
dans les évaluations de l'accessibilité économique. Dans
le cadre de cette évaluation, il convient de considérer, en plus
des coûts récurrents, le coût initial de raccordement au
réseau. En outre, ajoute Ricardo (1999a :17) «
transformer l'eau en marchandise, vendue, commercialisée,
exportée au prix du marché (au coût total de production) ne
fera qu'aggraver la situation d'aujourd'hui déjà
intolérable qui voit 1,4 milliards de personnes ne pas avoir
accès à l'eau potable. »
A la lumière de cette idée évoquée
par cet auteur, nous déduisons en disant que les différents
nombres de bidons d'eau trouvés par cette pauvre population n'est pas
gratuit mais achetés en fonction de 100fc/bidon et ou de 1500 FC par
mois.
Tableau XXII. Quelles sont les difficultés que
vous rencontrez à la recherche d'eau ?
Temps
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Perte du temps
|
80
|
20
|
Distance à parcourir
|
100
|
25
|
Interruption du sommeil
|
120
|
30
|
Tarissement d'eau
|
80
|
20
|
Manque d'argent
|
20
|
5
|
Total
|
400
|
100
|
Source : Enquête sur terrain.
Dans ce tableau ,80 ménages soit 20 % crient
à la perte de temps, 100 ménages soit 25 % donnent comme
difficultés la distance de parcourir ,120 ménages soit 30 %
disent interrompre leur sommeil 80 ménages soit 20% ont comme
difficultés le tarissement d'eau ngongo et 20 ménages soit 5%
affirment avoir la difficulté financière pour acheter ou
s'abonner a l'eau. Les interruptions de l'approvisionnement en eau de boisson,
qu'elles soient dues à la production intermittente des sources ou
à des problèmes de conception ou de construction du
réseau, sont des déterminants majeurs de l'accès à
l'eau de boisson et de sa qualité. L'analyse de la continuité des
approvisionnements doit prendre en compte plusieurs éléments. La
continuité peut être classée dans les catégories
suivantes :
v' Le service assuré toute l'année à
partir d'une source fiable, sans interruption du flux au niveau du robinet ou
de la source ;
v' Le service assuré toute l'année, mais soumis
à des interruptions fréquentes (journalières ou
hebdomadaires), dont les causes les plus courantes sont :
· Baisses de régime de pompage dans les
réseaux équipés de pompes, qu'elles soient
planifiées ou encore dues à des pannes de l'alimentation ou
à des défaillances sporadiques ;
· Demande de pointe excédant la capacité
d'écoulement des canalisations de transport ou la capacité du
réservoir.
Tableau XXIII: Quelles sont les
conséquences de l'insuffisance d'eau potable dans le
quartier BANKOKO ?
Types de réponses F
%Prolifération des maladies hydriques
160
40Mal propreté
corporelle
80
20Mortalité
160
40Total
400
100
|
Source : Enquête sur terrain.
La lecture de ce tableau montre clairement que 320 sujet soit
80 % affirment la prolifération des maladies hydriques et de la
mortalité, et 80 sujets, soit 20 % confirment la malpropreté
corporelle.
Cette fréquence trouve l'explication par l'idée
émise par Ricardo (1999b :54) qui dit que `` la mortalité
infantile dans le tiers monde est causée pour 30 à 50 % par des
maladies liées à l'eau. Dans les familles pauvres, les enfants
représentent une source de travail à bon marché, surtout
pour chercher de l'eau en outre il confirme encore en disant `` chaque jour,
20.000 et 30.000 hommes meurent par manque d'eau pure, toutes les 8 secondes
un enfant meurt à cause de cette carence.
III.2.2. DISCUSSION DES
RESULTATS
Au cours de cette recherche
nous n'avons reçu à trouver les données sur le nombre
exacte de ménages de façon détaillées se trouvant
dans ce quartier, nous avons recouru a la moyenne statistique pour
résoudre ce problème a travers la formule :
Moyenne est la
N
xi : Nombre de personne.
ni : Nombre de ménage.
f : pourcentage
Voici d'une manière
détaillée l'explication du tableau XVI, sur la
répartition des enquêtés selon le nombre de personnes par
ménage.
xi
|
ni
|
ni xi
|
f
|
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
|
4
10
19
22
20
31
27
19
10
12
11
12
3
|
4
20
57
88
100
186
189
152
90
120
121
144
39
|
2
5
9,5
11
10
15,5
13,5
9,5
5
6
5,5
6
1,5
|
total
|
200
|
1390
|
100
|
Source : Enquête sur terrain.
En voyant ce tableau l'on constate que le plus
grand nombre est constitué de six personnes dans le ménage pour
une proportion de 15,5 % par rapport à l'ensemble tandis que 1,5 % de
ménages sont constitués de 13 personnes comme le plus petit
nombre.
Donc
= 6,95 7 personnes par ménage.
Après calcul la moyenne est de 6,95 soit 7 personnes
dans les ménages du Q.bankoko. Cela confirme l'hypothèse de
l'OMS qui estime à 7 le nombre de personnes par ménage
cité par SHUKURU SALUMU (2010 :42).
Par rapport au Tableau XVII sur la
question Combien de bidon de 20 litres puisez - vous par jour ? Voici le
détail.
Bidon de 20 litres
|
ménage
|
|
Fréquence
|
xi
|
ni
|
ni.xi
|
Pourcentage
|
1
|
97
|
97
|
48,5
|
2
|
74
|
148
|
37
|
3
|
20
|
60
|
10
|
4
|
6
|
24
|
3
|
5
|
3
|
15
|
1.5
|
total
|
200
|
344
|
100
|
Source : Enquête sur terrain.
= 1,72 bidons de 20 litres.
C'est-à-dire en moyenne un ménage consomme 1,72
bidon de 20 litres par jour.
Pour trouver la quantité en litre nous prenons
1,72 bidons X 20 litres = 34,4 litres d'eau par jours. Connaissant que le
ménage au quartier est constitué de 7 personnes nous
prenons :
4,9 litres par personne.
D'après ce calcul il ressort que la
quantité journalière d'eau Ngongo que reçoive la
population de Bankoko est de 4,9 litres .Selon les normes de l'OMS Une personne
doit utiliser au minimum 20 litres d'eau par jours pour ces besoins.
Par rapport au Tableau XIX sur la question A combien de
mètres ou kilomètres se trouve la borne fontaine de ngongo la
plus proche ou vous vous approvisionnez ?
Mètres à parcourir
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
De 1 à 250
|
10
|
5
|
De 251 à 500
|
16
|
8
|
De 501 à 750
|
20
|
10
|
De 751 à 1000
|
8
|
4
|
De 1001 et plus
|
146
|
73
|
Total
|
200
|
100
|
Source : enquête sur terrain.
Ce tableau renseigne sur les domiciles situés entre
l'intervalle de 1 à 1000 mètres de la borne la plus proche, la
fréquence de 54 représente 27 % de ménages
enquêtés ayant une source d'eau ngongo en activité
située dans un rayon d'au plus un kilomètre de l'habitation de
l'utilisateur et la fréquence de 146 représentant 73 % de
ménages ayant une borne fontaine d'eau Ngongo au delà de 1000
mètres de leur habitations.
Graphique 3. Comparaison des donnes brutes et celles
de l'enquête.
En comparant le résultat trouvé
après enquêtes sur terrain à celui des données
fournies par le bureau de gestion d'eau ngongo il ressort qu'en
réalité en 2011 rien que 50% des ménages de Bankoko ont
accédé au service de Ngongo pour une moyenne de 34,4 litres par
ménage par jour soit 4,9 litres par personne et pourtant l'entreprise
estimait à 6,99 litres par ménage et pour la totalité des
ménages se trouvant dans le quartier. Cet écart s'explique du
fait que les lignes des bornes publiques n'ont pas des compteurs d'eau pour
maitriser réellement la quantité fournie. L'amélioration
des services aux consommateurs, l'amélioration des capacités
d'innovation et le renforcement de possibilité de
créativités s'avère important pour enfin atteindre
l'objectif de l'entreprise.
Conclusion partielle
Il ressort que le quartier bankoko avec sa
population de 40.998 personnes à 2011 , repartie dans 5.857
ménages dont chacun constitué de sept personnes d'après
notre calcul ,rien que 50 % de cette population bénéficie
difficilement du service Ngongo soit 4,9 litres par personne par jour et le
reste de la population soit 50 % s'approvisionnent par d'autres sources telles
que la regideso, le puits ,l'eau de pluie, les rivières,.....et 27 % de
la moitie de population utilisant l'eau ngongo ont des domiciles entre 1 et
1000 mètres de distance par rapport a la borne fontaine active la plus
proche.
CONCLUSION GENENERALE
Nous voici arrivé à la
fin de notre travail intitulé « étude sur l'accès
raisonnable à l'eau ngongo par les habitants de quartier Bankoko »
En tant que chercheur, la réalisation de cette étude n'a pas
été aisée car la confidentialité qui
caractérise la plupart des entreprises en général et
particulièrement de la Gestion d'eau ngongo n'a pas été de
nature à nous faciliter l'accès à certaines informations.
Nous pensons, néanmoins, que les informations recueillies suffisent et
nous aident pour répondre aux exigences scientifiques. En entreprenant
ce travail nous nous sommes fixés comme objectif : celui de
Décrire et analyser l'accessibilité de la population du Quartier
Bankoko à l'eau Ngongo ; inciter nos lecteurs à apporter
leur contributions à l'édifice et enfin Répertorier les
conséquences de cette problématique sur le vécu quotidien
des habitants de ce Quartier.
Pour ce, nous nous sommes posés des questions pour la
problématique comme :
· Quel est le niveau d'accès de la population de
quartier Bankoko en eau potable Ngongo?
· Cette population a-t-elle un accès raisonnable
à l'eau fournie par Ngongo dans ce Quartier ?
Ces interrogations nous ont suscité quelques deux
réponses provisoires comme hypothèses en premier lieu le niveau
d'accès à l'eau potable serait faible et cette difficulté
en matière d'accès en eau potable contribueraient à
réduire les volumes d'eau consommée par personne et par jour au
niveau des différents ménages de ce Quartier, et en second lieu
,Il serait difficile à la population de Bankoko d'avoir un accès
raisonnable à l'eau potable suite à la répartition
inégale de différentes bornes fontaines et l'inactivité
des autres bornes de Ngongo.
Pour arriver à ces réponses affirmatives ou
infirmatives nous avions opté pour la méthode comparative
appuyée par la technique d'interview, d'observation et la technique
documentaire. Pour mieux mener à bon notre travail et arriver aux
résultats escomptés, nous l'avons subdivisé en trois
chapitres dont le premier relatif aux considérations théoriques,
dans celui ci il est question de déterminer avec précision la
définition des concepts opérationnels afin de permettre une
clarté adéquate aux lecteurs et de présenter le milieu
d'étude, le deuxième sur l'alimentation et distribution d'eau
Ngongo au quartier Bankoko, détermine le niveau d'accès de la
population du quartier Bankoko à l'eau ngongo, en cela il
présente, analyse et interprète les données brutes et
enfin le troisième chapitre sur l'accessibilité
raisonnable à l'eau ngongo au quartier bankoko il examine si la
population du dit quartier accède facilement à l'eau de boisson
salubre et d'une manière raisonnable,
Présentation du résultat, Il
ressort que le quartier Bankoko avec sa population de 40.998 personnes à
2011, répartie dans 5.857 ménages dont chacun constitué de
sept personnes d'après notre calcul , rien que 50 % de cette population
bénéficie difficilement du service Ngongo soit 4,9 litres par
personne par jour et le reste de la population soit 50 % s'approvisionnent par
d'autres sources telles que la Regideso, les puits, l'eau de pluie, les
rivières, etc..., qui malheureusement ont des conséquences
négatives sur la santé de la population menacée par les
maladies d'origine hydrique, mal propreté corporelle
,mortalité..., l'entreprise doit être efficace pour produire
les résultats escomptés en révisant son plan de
distribution et accroître sa production en tenant compte des exigences
internationales de l'OMS et l'UNICEF qui estime à 20 litres la
quantité d'eau utilisable par individu par jour sans ignorer l'expansion
démographique qui est un élément important à
prendre au sérieux,
27 % de la moitie de la population utilisant l'eau ngongo ont
des domiciles entre 1 et 1000 mètres de distance par rapport à la
borne fontaine active la plus proche. Pour parler de l'accessibilité
raisonnable on tient compte de deux indicateurs la quantité et la
distance ,le premier doit être de 20 litres par personne et le
deuxième d'avoir une source à moins de 1000 mètres de son
habitation ,ces résultats confirment nos hypothèses selon
lesquelles Le niveau d'accès à l'eau potable serait faible et
cette difficulté en matière d'accès en eau potable
contribueraient à réduire les volumes d'eau consommée par
personne et par jour au niveau des différents ménages de ce
Quartier, du fait que la quantité consommée par jour est de 4,9
litres au lieu de 20 ,comme l'OMS et l'UNICEF à travers la
définition de l'accès raisonnable l'exige .En second lieu ,Il
serait difficile à la population de Bankoko d'avoir un accès
raisonnable à l'eau potable suite à la répartition
inégale de différentes bornes fontaines et l'inactivité
des autres bornes de Ngongo puisque après enquête sur douze bornes
implantées à travers le quartier certaines avenues en ont deux et
d'autres une ou pas , rien que trois qui servent la population.
RECOMANDATIONS
Pour palier aux problèmes de
l'accessibilité d'eau au Quartier Bankoko il s'avère urgent de
prendre des mesures adéquates pour essayer de limiter les cas des
maladies d'origine hydrique, mortalités dues au manque ou à
l'insuffisance d'eau. Nous recommandons :
AU BUREAU DE LA GESTION D'EAU
NGONGO.
Ø Capter d'autres sources pour augmenter la
quantité de l'eau qui doit répondre aux besoins de la population
de la ville de Bunia en général et de bankoko en particulier
Ø D'améliorer la qualité de l'eau fournie
à la population par la mise en place des nouvelles techniques de
traitement biologique et physico-chimique de l'eau, ceci sous attend mettre en
place des méthodes efficaces de désinfection d'eau aussi le
remplacement de la vielle tuyauterie métallique, par une nouvelle en
matière plastique.
Ø Proposer à la population une facturation
accessible à tous les ménages et la continuité dans la
fourniture d'eau.
Ø Qu'il vulgarise les techniques nouvelles de
fourniture d'eau dont la potabilité est acceptable ;
Ø De corriger la ligne principale de distribution
alimentant le quartier Bankoko en vue de rendre active toutes les bornes
fontaines s'y trouvant.
Ø Doter chaque avenue de deux bornes pour
résoudre le problème de la distance séparant celle-ci aux
habitations des utilisateurs.
Ø Adapter le coût de l'eau par rapport aux
revenus de la population.
Ø Interdire la vente d'eau par les privés.
AUX AUTORITES POLITICO
ADMINISTRATIVES
Ø De collaborer avec NGONGO pour la mise en place du
respect des normes sanitaires en matière de l'eau.
Ø D'interdire la consommation de l'eau des sources non
aménagés à défaut la chlorer.
Ø Chercher les partenaires pouvant aménager et
capter les sources non aménagées.
Ø Mettre en place un système de contrôle
de qualité de l'eau destiné à la consommation humaine
Ø Financer l'entreprise pour lui permettre d'atteindre
ses objectifs.
AUX HABITANTS DU QUARTIER
Ø La participation de la communauté à la
coopération et à la coordination de protection d'eau contre toute
pollution fécale et chimique.
Ø S'organiser pour une gestion communautaire des bornes
fontaines pour lutter contre les conflits liés à l'eau.
Ainsi, sans prétendre explorer toutes les pistes des
débouchées de cette étude, nous pensons mettre au service
des futurs chercheurs, un instrument assez fouillé pour des nouvelles
considérations sur la question.
REFERENCES
· OUVRAGES
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· ARTICLES DE REVUES
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- Protos ASBL (1983) « Alimentation en eau
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· TEXTES OFFICIELS & RAPPORT
- Journal Officiel « Constitution de la
République Démocratique du Congo »2006
- PNUE (2011) Water Issues in the Democratic Republic of
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- Rapport « Organisation mondiale de la
sante 2003 ».
- Rapport annuel 2010 OMD , « Enda
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· TFE ET MEMOIRES INEDITS
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Référence de lien hypertexte non
valide.é le 08/07/2011).
- - Microsoft® Encarta® (2009). (c) <1993-2008
Microsoft Corporation. Tous droits réservés>.
|
|
· SOURCES ORALES
- Entretiens avec les gestionnaires d'eau Ngongo et de la
REGIDESO.
TABLE DE MATIERE
EPIGRAPHE....................................................................................................................................i
DEDICACE......................................................................................................................................ii
REMERCIEMENT..........................................................................................................................iii
ABREVIATIONS ET
SIGLES...........................................................................................................iv
LISTES DES FIGURES ET
CARTES.................................................................................................v
INTRODUCTION
Erreur ! Signet non
défini.
01. PROBLEMATIQUE
1
02. HYPOTHESE
4
0.3. OBJECTIF DU TRAVAIL
4
0.4. LA REVUE DE LA LITTERATURE
4
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
5
a. Sur le plan scientifique
6
b. Sur le plan pratique.
6
0.6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
6
0.6.1. METHODE
6
0.6.2. TECHNIQUES
7
0.6.2.1 Technique d'observation
7
0.6.2.2 Technique d'interview
7
0.6.2.3 Technique documentaire
8
0.7. DELIMITATION DU SUJET
8
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
8
0.9. DIFFICULTES RENCONTREES
9
CHAPITRE 1. CONSIDERATIONS GENERALES
10
I.1 DEFINITIONS DES CONCEPTS
10
I.1.1 étude
10
I.1.2 Accès
10
I.1.3 Eau potable
10
I.1.4 Habitant
11
I.1.5. Accès raisonnable.
11
I.1.6. Assainissement
11
I.1.7. Hygiène
11
I.2. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
12
I.2.1 Historique du Quartier.
12
I.2.2 Situation géographique et aspect
administratif du milieu d'étude.
13
I.2.3. Hydrographie
15
I.2.4. Relief et Structure
15
I.2.5 La population.
16
I.2.6. La répartition spatiale de la
population de Bankoko
16
CHAP II. ALIMENTATION ET DISTRIBUTION D'EAU NGONGO
AU QUARTIER
22
a. La
filtration
22
b.
L'ébullition
23
c. La
désinfection chimique
23
II. 1. PROJET NGONGO
23
II. 1.1. Présentation du Projet Ngongo
23
II.1.2. Objectifs du projet
24
II. 1.3. Réalisation du projet
24
II.1.4. Administration du projet Ngongo
25
II.1.5. Situation de la source Ngongo
25
II.2.2.2. Distribution d'eau Ngongo aux bornes
privées.
31
II.2.2.2.a. Distribution par bornes publiques
33
II.2.2.2.b. Distribution d'eau de bornes
privées.
34
II. 3. Valeur économique de l'eau
36
CHAPITRE III : ANALYSE SUR L'ACCESSIBILITE
RAISONNABLE A L'EAU NGONGO AU QUARTIER BANKOKO
39
III.1 PREALABLES A L'ENQUETE
40
Cette procédure nous a facilité le
dépouillement et le classement des données dans un tableau
facilement interprétable.
41
III. 1.1 Collecte et traitement des
données
41
III.1.2 Population d'étude
41
III.1.3 Echantillon d'étude
42
III .2 PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DE RESULTATS.
42
III .2.1. ENQUETE PROPREMENT DITE
46
III.2.2. DISCUSSION DES RESULTATS
53
Conclusion partielle
56
CONCLUSION GENENERALE
57
RECOMANDATIONS
59
AU BUREAU DE LA GESTION D'EAU NGONGO.
59
AUX AUTORITES POLITICO ADMINISTRATIVES
59
AUX HABITANTS DU QUARTIER
60
REFERENCES
61
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