Consommation du combustible braise (charbon de bois) par les ménages de la ville de Lubumbashi et son impact sur la déforestation au Katanga( Télécharger le fichier original )par Excellent TSHIMBILA WETU BONSO Université de Lubumbashi - Licence 2013 |
III.1.4. ENERGIE NON RENOUVELABLE« Une énergie non renouvelable est une source d'énergie qui ne se renouvelle pas assez rapidement pour être considérée comme inépuisable, à l'échelle humaine de temps, mais seulement à l'échelle géologique. On peut citer les combustibles fossiles, l'énergie nucléaire »42(*). Nous optons pour cette définition, parce qu'elle prend en compte les aspects liés à la vitesse de renouvellement de ressources non renouvelables. III.1.5. EMPREINTE ECOLOGIQUE« L'empreinte écologique comptabilise la demande exercée par les hommes envers les services écologiques fournis par la nature. Plus précisément, elle mesure les surfaces biologiquement productives de terre et d'eau nécessaires pour produire les ressources qu'un individu, une population ou une activité consomme et pour absorber les déchets générés, compte tenu des technologies et de la gestion des ressources en vigueur. Cette surface est exprimée en hectares globaux (hag), c'est-à-dire en hectares ayant une productivité égale à la productivité moyenne »43(*). Selon L. FLORENT, l'empreinte écologique est « la superficie géographique nécessaire pour subvenir aux besoins d'une ville et absorber ses déchets ». Pour WACKERNAGEL, M. L'empreinte écologique est « la surface correspondante de terreProductive et d'écosystèmes aquatiques nécessaires pour la production de ressources utilisées et l'assimilation des déchets produits par une population définie, à un niveau de vie spécifié, là où cette terre se trouve sur la planète. L'empreinte écologique vise à traduire de manière facilement compréhensible l'impact d'activités humaines sur les écosystèmes et la planète. Elle se mesure généralement en surface (hectares par individu, ou hectares consommés par une ville ou un pays pour répondre à ses besoins, par exemple). Cette surface traduit, grâce à un système de conversion, une quantité de ressources nécessaires par système opérant. Plus précisément, l'empreinte écologique quantifie, pour un individu ou une population la surface bio productive nécessaire pour produire les principales ressources consommées par cette population et pour absorber ses déchets. L'empreinte écologique peut aussi être utilisée pour donner une mesure des impacts d'activités de production comme l'élevage ou l'extraction d'or ou d'objets tels qu'une voiture, un ordinateur ou un téléphone portable.44(*) * 42. BINZANGI, 2008, op. cit * 43. FLORENT, L. (2003) : L'empreinte écologique des villes, Etudes Foncières n°102. * 44WACKERNAGEl, M. et REES, W., (2002) : Le dépassement des limites de la planète, L'Ecologiste, n°8/. |
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