7.28.1.3 6.3. Aspects cliniques
7.28.1.4 6.3.1. Répartition des
césariennes selon le motif de référence
Les évacuations sont en tête avec un taux de
61,11%, suivies de celles venues d'elles-mêmes qui représentent
24,60 % et les référées occupent 14,29%. DRABO M. et
col ont retrouvé en 2009 au Centre hospitalier régional de
Kaya 75,86 % d'évacuation tandis que 15,77% de ces
césarisées sont venues d'elles-mêmes et 8,37% sont
issues des références [22].
Les résultats des références sont
nettement inférieurs à ceux de COULIBALY M. S., et col en
2008 qui retrouvent dans une étude menée au Centre de
Santé de Référence de Koutiala au Mali, sur les urgences
gynécologiques et obstétricales que parmi les 344 urgences,
le taux de références était de 75,5% [24].
7.28.1.5 6.3.2. Répartition des
césariennes selon le motif d'évacuation
Les disproportions foeto-pelviennes (DFP) représentent
15,87%, les souffrances foetales aigues (SFA) sont de 9,52%, et les dystocies
mécaniques occupent 13,49% et les dystocies dynamiques 13,50%.
DRABO M. et
col ont trouvé qu' au CHR de Kaya, les disproportions
foeto-pelviennes (DFP) étaient de 52,22%, les souffrances foetales
aigues (SFA) 24,6% les dystocies mécaniques 17,73% et les dystocies
dynamiques 2,96% [22].
SOME A. D. et col ont, lors de l'audit des
césariennes en milieu africain, trouvé que les principales
indications de césarienne furent la souffrance foetale aiguë
(15,38%), les dystocies mécaniques (14,33%) [25].
COULIBALY M.S., et col ont retrouvé 5,8 % de
souffrance foetale aigue (SFA), des dystocies mécaniques dans 16,6% des
cas; les dystocies dynamiques dans 14,8% des cas [24].
Nos résultats de souffrances foetales (9.52%) sont
nettement inférieurs à ceux de DRABO M. et col au CHR de
Kaya (24,6%) et SOME A. D. et col (15,38%), à Bobo, mais
supérieurs à ceux de COULIBALY M.S., et col (5,8%) [22] [25]
[24].
Ceux-ci s'expliquent par l'application effective des
principes de SONUC avec la gratuité des évacuations sanitaires
à partir des CSPS.
7.28.1.6 6.3.3. Répartition des
césariennes selon les indications liées à la
mère
Les femmes sont fréquemment transférées
au bloc opératoire pour les diagnostics suivants : les
éclampsies se situent autour de 5,50%, alors les ruptures et
pré-ruptures ne représentent que 3,97% des cas de
césariennes.
SOME A. D. et col ont trouvé que les
éclampsies sévères (8,40%) à Bobo-Dioulasso au
Burkina [25].
COULIBALY M.S., et col ont trouvé que les
éclampsies seraient 3,8%, les ruptures et pré-ruptures
utérines 13,10% des cas. [24]
Nos résultats des éclampsies (5,50%) sont
nettement inférieurs à SOME A. D. et col à
Bobo-Dioulasso (8,40%) mais supérieurs à ceux de COULIBALY
M.S., et col qui ont trouvé que les éclampsies seraient 3,8%
[25] [24].
Ceux-ci s'expliquent par la jeunesse de la population de
notre étude et aussi le niveau de référence CHR-CHU.
6.4.4. Répartition des
césariennes selon les indications liées au foetus et aux
annexes
Durant l'intervention chirurgicale, nous avons eu à
faire à des extractions des nouveau-nés avec des états
à la naissance différents. C'est ainsi qu'à l'extraction
nous avons 70% des nouveau-nés étaient vivants, 8 % vivants
après réanimation
Ce qui est nettement inférieur aux résultats
de Kaya. En effet, DRABO M. et col ont trouvé dans leur
étude, que la souffrance foetale aigue avec réanimation
occupaient les 24,6% des extractions foetales au bloc
opératoire.[22]
Dans notre série, nous avons retrouvés 17% de
mort-nés après césarienne. Ce qui supérieur aux
résultats de DRABO M. et col ont trouvé une
mortalité néonatale étaient 13,3% des naissances sur
césariennes et aux résultats de OUEDRAOGO au CHU-YO qui
rencontre 16% de décès.[22]
Ces résultats seront dus au manque de routes
adaptées et aux mauvais états des ambulances ; certaines
évacuations étant effectuées par les tricycles
motorisées. Le retard aux évacuations et des consultations
pourraient apporter d'autres explications.
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