7.25 5.4.2.
Répartition des césariennes selon les données
évolutives chez le nouveau-né
Figure n°8 : répartition en
fonction des données évolutives chez le
nouveau-né
![](La-cesarienne-aspects-epidemiologiques-cliniques-therapeutiques-et-evolutifs--la-maternit5.png)
Durant l'intervention chirurgicale, nous avons eu à
faire à des extractions des nouveau-nés avec des devenirs
immédiats différents. C'est ainsi qu'à l'extraction nous
avons 78% des nouveau-nés vivants dont 8 % ont été
réanimés, et 17% mort-nés frais.
VI. DISCUSSION-COMMENTAIRES
6.1. Limites et contraintes de notre
étude
Les limites sont celles d'une étude
rétrospective en milieu périphérique,
c'est-à-dire, dans un hôpital de district. Tout au long de notre
démarche d'investigation, plusieurs facteurs ont entravé le
déroulement de notre enquête :
- Le caractère rétrospectif de notre
étude fait intervenir un biais. Ce biais peut
être en rapport avec la qualité des sources
d'informations disponibles.
- La qualité de l'archivage des dossiers à la
maternité de l'hôpital et la qualité de
remplissage de ces dossiers, induisent un biais et ne
permet pas une extrapolation de nos résultats à la population
générale.
- Il s'agissait d'une auto évaluation de
l'équipe ; une analyse minutieuse
des dossiers médicaux, faite par des professionnels
extérieurs au service pourrait être un bon outil
complémentaire dans l'interprétation des dossiers.
Enfin devant un problème aussi séculaire que
celui des césariennes à l'hôpital de district
sanitaire de Djibo, notre étude veut seulement jouer son
rôle de balise de terrain et surtout apporter une
amélioration minime soit - elle quant à la prise en charge
des césariennes à la maternité de l'HDS-D
7.26 6.2. Aspects
épidémiologiques
7.27 6.2.1.
Répartition des césariennes selon la fréquence globale
Durant notre étude, 14,06 % des naissances l'ont
été par césarienne et le taux de césariennes
programmées est 0,22% des accouchements à la maternité
de l'hôpital du district sanitaire de Djibo . Cette fréquence
est loin de celle rapportée par DRABO M. et col [22] au CHR de Kaya
(16,72% pour les césariennes en urgence et 1,18% pour les
césariennes prophylactiques).
Les urgences occupent 98,41% des césariennes contre
1,59% pour des césariennes programmées à l'hôpital
du district sanitaire de Djibo alors que le CHR de Kaya rapportait 93%
pour les urgences contre 7% pour césariennes
programmées.[22]
OUEDRAGO a trouvé 87% pour les
césariennes en urgence à l'hôpital du district sanitaire
de Bogodogo et 13% pour les césariennes programmées
[22].
Cela s'explique par le faible dépistage au cours des
consultations prénatales.
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