5.Détermination du contenu
relatif en eau (RWC)
Le contenu relatif en eau (RWC) est une caractéristique
de l'état hydrique de la plante faisant appel à la mesure de la
quantité d'eau contenue dans les organes végétaux
(feuilles). La technique de détermination de ce paramètre
consistait à mesurer les poids frais, saturé et sec des tissus
végétaux ce qui nous permet de déduire :
RWC = (Pf - Ps)/ (Psat - Ps) x 100 (Laouar, 1977)
Où Pf, Ps et Psat désignent respectivement le
poids frais (en mg), le poids sec et le poids à la saturation de
l'échantillon. La saturation est réalisée sur des feuilles
entières; elles sont mises à l'obscurité à une
température de 5°C, pétiole trempant dans l'eau, sous un
bêcher tapissé à l'intérieur avec du papier filtre
humide. Le temps de saturation des feuilles est de l'ordre de 24 heures pour
obtenir le poids à la saturation. La dessiccation est faite dans
l'étuve à 90°C pendant 48 heures.
6.
Analyse de la composition minéralogique
Le matériel végétal ayant servi à
la détermination de la biomasse est soumis à une extraction
à chaud en présence d'un mélange nitroperchlorique (HNO3/
HClO4; 2V/ 1V). Le rapport matière végétale sèche /
mélange acide est de 1/15 (W /V) [1 g de MS nécessitent 15 ml du
mélange acide]. Après refroidissement, les minéralisats
sont recueillis dans des fioles de 25 ml qu'on ajuste à l'aide de l'eau
bidistillée.
7.Le potentiel hydrique foliaire
Le potentiel hydrique foliaire est mesuré par la
technique de la chambre à pression de Scholander (modèle SKPM
1400, Skye Instruments, Powys, UK). La feuille, fraîchement
récoltée, est insérée dans un bouchon pour en
assurer son étanchéité et immédiatement
placée dans la chambre. L'extrémité coupée
dépasse de quelques millimètres à l'extérieur du
bouchon afin de pouvoir observer l'affleurement de la sève au niveau de
la section des vaisseaux. La pression appliquée est augmentée
doucement dans la chambre jusqu'à ce que la sève apparaisse. La
pression qui provoque la sortie de la première goutte, exprimée
en MPa correspond à l'opposé du potentiel hydrique de la feuille.
Pour plus de précision, l'observation se fait à la loupe
binoculaire.
8.La perméabilité
membranaire
La perméabilité membranaire a été
mesurée par le test de fuite d'électrolytes. Ce dernier est
basé sur la mesure de l'électroconductivité d'un milieu
aqueux où des échantillons de feuilles ont
séjourné. L'efflux d'électrolytes a été
mesuré selon le protocole de Campos et al. (2003). Ainsi, 1 g de
feuilles ont été coupés en petits morceaux de 5 mm de
longueur et mis dans des tubes à essai contenant 10 ml d'eau
distillée désionisée et, incubées à la
température ambiante sur un agitateur rotatif pendant 24 heures.
Ensuite, la conductivité électrique du milieu initial (EC1)
était évaluée. Les échantillons ont
été placés dans une étuve (90 ° C) pendant 2
heures pour expulser tous les électrolytes. Les échantillons ont
été refroidis à 25 ° C et seconde conductivité
électrique (CE2) a été mesurée.
Fuite d'électrolyte totale (%) = (CE1 / CE2) ×
100
9. Détermination de la teneur de
H2O2
La teneur en H2O2 des tissus a
été mesurée par spectrophotométrie (Cecil,
Modèle N ° CE7200), selon Loreto et Velikova (2001). Ainsi, 1 g de
l'échantillon a été homogénéisé dans
3 ml d'acide trichloroacétique (TCA) (1%) et centrifugé à
10 000 g pendant 10 min à 4 ° C. Ensuite, 0,75 ml du surnageant a
été ajouter au tampon phosphate 0,75 ml de 10 mM (pH 7,0)
contenant 1,5 ml de 1 M KI. Une lecture de l'absorbance a été
mesurée à 390 nm.
RESULTATS ET DISCUSSION
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