5.2.4- Impact sur la faune et
la flore locale
Les travaux d'excavation et d'aménagement du site de la
décharge contrôlée sont à l'origine de la
perturbation du milieu naturel, notamment celui de la faune et la flore
existante. L'importance de l'impact à ce niveau dépend
essentiellement de la surface touchée par le projet. Dans ce cas la
surface est de 3,6 ha, surface relativement petite, d'où l'impact du
sous projet sur la faune et flore locale pourrait être
considérée comme négligeable.
5.2.5- Impact de transport des
déchets
Les impacts de transport des déchets solides
ménagers se manifestent essentiellement à proximité de
routes et des circuits de transport vers la décharge de Kolongo. Les
impacts se ressentent au niveau du trafic routier par :
- Augmentation du trafic du matériel roulant desservant
les sites des décharges
- Perturbation du trafic routier par la circulation des engins
lourds sur les routes d'accès aux décharges lors de la
période des travaux.
D'autres impacts sont également présents, tel
que :
- L'émanation des gaz d'échappement
- Le bruit et les vibrations dues au bruit et aux vibrations
générées par les véhicules du chantier et de la
décharge contrôlée.
5.2.6- Pollution de l'air
Cette pollution provient essentiellement des mauvaises odeurs
et des poussières.
Les décharges des déchets urbains sont connues
comme des sources de nuisances olfactives. En effet, elles relâchent dans
l'air de nombreux composés organiques volatils (COV) malodorants,
formés lors de processus biochimiques de décomposition, notamment
de substances organiques fermentescibles, et qui sont à l'origine de
fortes nuisances pour le voisinage. Ces odeurs peuvent atteindre un
périmètre de 500 m autour du site.
D'une façon générale, la composition des
polluants relâchés par une décharge contrôlée
est la suivante (Kreith, 1995): 50-56% de méthane (CH4), 40% de CO2,
plus un pourcentage imprécisé de composés organiques
volatiles (COV). Leur nature et proportion dépendent de la nature des
déchets et des processus de traitement. Ces substances malodorantes
peuvent provenir directement des déchets eux-mêmes, mais surtout
de la décomposition biochimique de la matière organique qu'ils
contiennent (Brosseau et al. 1994); aux alentours d'une décharge
contrôlée le niveau des polluants peut être 2-10 fois celui
mesuré en zone urbaine, où les sources sont très
élevés.
Dans le cas de la décharge de Kolongo, les
déchets seront directement enfouis d'où une réduction de
mauvaises odeurs et élimination des odeurs provenant de la fermentation.
Un système de dégazage est prévu pour la collecte et
l'élimination des gaz formés dans la décharge d'une
façon écologique et rationnelle.
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