1.6.3.2- Impacts sur la
santé publique
Le plan sanitaire, il faut souligner que le paludisme, la
parasitose, l'amibiase, IRA et les maladies diarrhéiques constituent les
principales maladies au niveau de la commune, dues essentiellement aux
mauvaises conditions d'hygiène et d'assainissement dans les
arrondissements. Le sous-projet de la décharge participe à
l'amélioration de la qualité de vie des habitants de la
région. En effet, la présence d'une décharge
contrôlée réduit le nombre des dépotoirs sauvages,
cause principale de la prolifération des maladies.
Cependant, une décharge contrôlée mal
exploitée (pas d'enfouissement immédiat des déchets, non
entretien des ouvrages et équipements, étanchéité
insuffisante, ...) peut être une source de nuisance à la
santé publique par l'émission des mauvaises odeurs, en formant
des lieux favorables à la prolifération des moustiques et des
rongeurs, la pollution de la nappe (exploitée par les habitants de la
région), etc.
1.6.3.3- Impacts sur la
faune et la flore locales
Les travaux d'excavation et d'aménagement du site de la
décharge contrôlée sont à l'origine de la
perturbation du milieu naturel, notamment celui de faune et de la flore
existante.
L'importance de l'impact à ce niveau dépend
essentiellement de la surface touchée par le projet. Dans ce cas, la
surface est 3,6 hectares, surface relativement petite, d'où l'importance
du sous-projet sur la faune et la flore locale pourrait être
considéré comme négligeable.
1.6.343- Impacts de
transport des déchets
Les impacts de transport des déchets solides
ménagers se manifeste essentiellement à proximité de
routes et des circuits de transport vers la décharge de Kolongo. Les
impacts se ressentent au niveau du trafic routier par :
Ø Augmentation du trafic du matériel roulant
desservant les sites de décharge ;
Ø Perturbation du trafic routier par la circulation des
engins lourds sur les routes d'accès aux décharges lors de la
période des travaux ;
D'autres impacts sont également présents, tels
que :
Ø L'émanation des gaz
d'échappement ;
Ø Les bruits et les vibrations dues au bruit aux bruits
et aux vibrations générées par les véhicules du
chantier et de la décharge.
1.6.3.5- pollution de
l'air
Cette pollution provient essentiellement des mauvaises odeurs
et des poussières. Les décharges des déchets urbains sont
connues comme des sources de nuisances olfactives.
En effet, elles relâchent dans l'air de nombreux
composés organiques volatiles (COV) malodorants, notamment les
substances organiques fermentescibles, et qui sont à l'origine de fortes
nuisances pour le voisinage. Ces odeurs peuvent atteindre un
périmètre de 500 m autour du site.
D'une façon générale, la composition des
polluants relâchés par la décharge contrôlée
est la suivante :
(Kreith, 1995) : 50% - 56% de méthane
(CH4) ;
40% de CO2, plus un pourcentage imprécis de
composés organiques volatils.
Leur nature et proportion dépendent de la nature des
déchets et des processus de traitement. Ces substances malodorantes
peuvent provenir directement des déchets eux-mêmes, mais surtout
de la décomposition biochimique de la matière organique qu'ils
contiennent, aux alentours d'une décharge contrôlée, le
niveau des polluant pet être 2 à 10 fois celui mesuré en
zone urbaine, où les sources sont très élevées.
Dans le cas de la décharge de Kolongo, les
déchets seront enfouit d'où une réduction de mauvaises
odeurs et élimination des odeurs provenant de la fermentation. Un
système de dégazage est prévu pour la collecte et
l'élimination des gaz formés dans la décharge d'une
façon écologique et rationnelle.
(Carte d'impact olfactif)
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