MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE, SUPERIEUR ET DE
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE . SECRETAIRE GENERAL DIRECTION
GENERALE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
INSTITUT SUPERIEUR DE GESTION DE OUAHIGOUYA - SCHOOL
OF MANAGEMENT (ISGO-SM)
|
BURKINA FASO UNITE- PROGRES-JUSTICE
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Rapport de stage de fin de cycle pour l'obtention de la
licence professionnelle en gestion Option :
Comptabilité - Contrôle - Audit Année académique
: 2009 - 2010
Thème
ORGANISATION COMPTABLE DES
COMPAGNIES D'ASSURANCE : CAS DE LA
GENERALE DES ASSURANCES (GA)
Stage effectué du 02 Août 2010 au 08 Octobre
2010 A la Générale des Assurance (GA-IARDT)
Présenté par : M. Sewanou
Céphas NEGUI MAITRE DE STAGE PROFESSEUR DE SUIVI
M. Moustapha MADIEGA M. Souleymane TOURE
Directeur Administratif et Professeur à l'ISGO-SM
Financier de la GA-IARDT
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE 1
PREMIERE PARTIE : Présentation de la
Générale
des assurances (GA-IARDT). 3
CHAPITRE I :
Généralités sur la Générale des
Assurances 5
I- Définition d'une compagnie d'assurances 5
II- Composition des organes 8
III- Fonctionnement de la Générale des Assurances
9
CHAPITRE II : Présentation des différents
produits de la
GA- IARD. 12
I- Les assurances Construction, Multirisque et Incendie 12
II- Les assurances transport et tous risques informatiques 13
III- L'assurance responsabilité civile et automobile,
Autoflex, Perte d'Emploi temporaire non intentionnelle et maladie 14
DEUXIEME PARTIE : ORGANISATION DES COMPAGNIES
D'ASSURANCES. 16
CHAPITRE I : Approche des notions com ptables en
assurance 18
I- Essai de définitions : principes
généraux et spécificités 18
II- Opérations comptables 25
CHAPITRE II : Comptabilisation des opérations en
assurance 34
I- Opérations comptables exécutées 34
II- Comptabilisations des opérations d'agence et courtage
37
III- Autres opérations comptables effectuées 38
IV- Critiques et Suggestions 43
CONCLUSION GENERALE 45
DEDICACE
Nous dédions spécialement ce présent rapport
à :
> Nos parents, M. Donatien A. NEGUI et Mme Elisabeth A. NEGUI
;
> nos frères, soeurs, neveux et nièces ;
> toute notre famille et tous nos amis.
REMERCIEMENTS
Au cours de la réalisation de ce document, plusieurs
personnes nous ont aidé par leurs conseils, la documentation qu'elles
ont mise à notre portée, des suggestions sur tel ou tel aspect de
nos analyses, les informations et les renseignements qu'elles nous ont
généreusement communiqués et qui ne figurent pas toujours
dans les livres. A ce titre, nous avons l'agréable devoir d'exprimer ici
à toutes ces personnes nos sincères remerciements et notre
profonde gratitude.
Nous sommes particulièrement reconnaissants à :
- M. Jean Paul OUEDRAOGO, Directeur Général de la
GA-IARD ;
- M. Moustapha MADIEGA, Chef Département Financier et
Comptable notre maître de stage qui n'a aménagé aucun
effort pour nous encadrer et nous assister dans la rédaction de ce
rapport;
- Tout le personnel de la Générale des Assurances
avec qui nous avons noué des relations d'amitié et de
fraternité ;
- M. Amadou BACHIR, Directeur Général de GISGO-SM
qui nous a permis d'effectuer cette formation dans les meilleures
conditions;
- Pr Dembo GADIAGA, Directeur des Etudes de l'ISGO-SM ;
- M. Souleymane TOURE, notre professeur de suivi qui nous a
conseillé et nous a suivi de près pour la rédaction de
notre rapport ;
- tous le corps administratif et professeurs de GISGO-SM pour les
enseignements reçus; - M. et Mme HOUESSOU pour tous vos conseils, suivis
et assistantes ;
- Mlles Fidéline Sergette GBODJINOU et Evélyne
YAMEOGO pour vos soutiens ;
- A tous ceux, parents, amis (es) et connaissances, qui d'une
manière ou d'une autre ont contribué à
l'élaboration de ce présent rapport.
SIGLES ET ABREVIATIONS
· AG : Assemblée
Générale
· CA : Conseil d'Administration
· CC : Code Client
· CEDEAO : Communauté
économique des États de l'Afrique de l'Ouest
· CIMA : Conférence Interafricaine
des Marchés d'Assurance
· CDFC : Chef Département Financier
et Comptable
· CGE : Compte Général
d'Exploitation
· CGPP : Compte Générale des
Pertes et Profits
· DFC : Département Financier et
Comptable
· DG : Direction Générale
· DGERS : Direction Générale
de l'Enseignement et de la Recherche Scientifique
· DT : Direction Technique
· GA : Général des
Assurances
· GISGO-SM : Groupe Institut
Supérieur de Gestion de Ouahigouya-School of Management
· IARDT : Incendie, Accident, Risques
Divers et Transport
· ISGO-SM : Institut Supérieur de
Gestion de Ouahigouya-School of Management
· LMD : Licence Master Doctorat
· MESSRS : Ministère des
Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique
· OHADA : Organisation pour
l'Harmonisation en Afrique des Droits des Affaires
· SG : Secrétariat
Général
· UEMOA : Union Economique et
Monétaire Ouest Africaine
AVANT PROPOS
Après le pain, l'éducation est le premier besoin
de l'homme. Cette assertion de Danton demeure le leitmotiv de la
création en 2006 dans la région Nord du Burkina Faso (Ouahigouya)
de l'Institut Supérieur de Gestion de Ouahigouya-School of Management
(ISGO-SM) par le groupe GISGO-SM. Le choix de commencer les formations par la
filière management économique et financier se justifie par la
compétence et l'expérience internationalement
avérées de ses Fondateurs dans ce domaine. Il est attendu de
GISGO-SM le noyau de référence d'un ensemble plus vaste et
diversifié d'entités de formations d'excellence de l'aire
géographique des pays de la CEDEAO, voire de l'Afrique toute
entière.
L'autorisation du Ministère des Enseignements
Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique n° 2008/038/
MESSRS / SG / DGERS accorde à l'ISGO-SM d'exercer ses activités
de formation structurées selon le système Licence - Master -
Doctorat (LMD) et à délivrer les diplômes
subséquents dans la filière gestion avec les options
"Comptabilité - Contrôle - Audit", "Banques " et "Assurances ". La
formation à l'ISGO-SM comporte deux volets :
> Une formation initiale donnant droit aux diplômes
délivrés par l'Institut ; > Une formation continue sous forme
de séminaires de haut niveau.
Cette dernière catégorie concerne les cadres
supérieurs en service dans les entreprises financières ou non,
les administrations publiques ou privées. Dans la conduite effective de
cette mission, l'établissement a opté en premier lieu pour
l'organisation des séminaires axés sur la gestion bancaire et
financière au regard des compétences professionnelles
disponibles.
S'agissant de la première catégorie, les
étudiants en fin de formation et admissibles doivent effectuer au moins
deux mois de stage pratique dans une entreprises en vue de parfaire leur
formation académique. A l'issu de ce stage, l'étudiant produit un
rapport qui fera l'objet d'une soutenance devant un jury pour l'admission
définitive.
C'est dans ce cadre que nous avons effectué un stage
à la Générale des Assurances (GA) du 02 août 2010 au
08 octobre 2010.
INTRODUCTION GENERALE
Depuis les temps immémoriaux, l'homme a toujours
cherché une protection pouvant le mettre à l'abri des situations
difficiles et des dommages. Mais malheureusement, ces événements
qui surviennent le surprennent assez souvent.
Devant les moyens limités de pouvoir compenser les
préjudices susceptibles de l'atteindre au cours de son existence, les
solutions envisagées à l'époque s'apparentaient peu aux
opérations d'assurance proprement dites d'aujourd'hui. Ce geste humain
privilégiait plutôt l'esprit d'entraide et la solidarité
humanitaire dans l'assistance apportée aux victimes. Un tel comportement
se rapproche beaucoup plus des oeuvres de bienfaisance actuelles ou de
charité.
Dans ce même souci, l'homme eut progressivement
l'idée de créer une mutualité des personnes assujetties
à l'éventualité de la survenance d'un même risque.
Ces mutualistes projettent d'atténuer les dommages causés par une
contribution financière aux membres effectivement éprouvés
du groupe.
Cette indemnisation des dommages des personnes du groupe
effectivement frappées par ce risque constitue l'assurance. Celle-ci se
définit comme une opération par laquelle une partie
(Assuré) se fait promettre moyennant une rémunération
(Prime) pour lui ou ses ayant droit en cas de réalisation du risque
(Prestation) par une autre partie (Assureur), lequel prenant en charge un
ensemble de risques, les compense conformément aux lois de la
statistique.
L'exercice des opérations d'assurance est relativement
récent. Mais son histoire date de longtemps. Exportée en Afrique
et plus particulièrement au Burkina Faso à la faveur des
indépendances, elle a connu un essor vertigineux au regard du
développement des activités économiques.
Sa principale fonction réside dans la couverture des
divers risques qui guettent quotidiennement l'être humain dans ses
relations avec ses semblables, la nature et l'environnement. Il s'agit en fait
de la protection de la personne humaine contre toutes atteintes physiques et
matérielles provenant ou non du fait d'autrui, d'un
événement naturel ou d'un véhicule terrestre à
moteur...
diffère cependant des entreprises classiques puisque ces
dernières produisent avant de vendre tandis que les
sociétés d'assurances vendent avant de produire.
Dès lors le thème " Organisation comptable des
compagnies d'assurances : Cas de la Générale des Assurances (GA)"
tentera de mettre en exergue cette différence et présentera les
limites en vue de proposer des améliorations dans la conduite et la
compréhension des
opérations comptables au sein des entreprises
d'assurances tant au niveau des agences qu'àcelui du
siège.
A cet effet, le présent rapport qui sanctionne la fin
de nos deux (2) mois de stage au siège de la Générale des
Assurances abordera dans une première partie la présentation de
la Générale des Assurances (GA) et la seconde partie traitera
l'organisation comptable de la Générale des Assurances.
PREMIERE PARTIE :
Présentation de la Générale des assurances
(GA-IARD).
|
La Générale des Assurances (GA) est née
de la volonté des opérateurs économiques du Burkina Faso
d'apporter dans un élan patriotique leur contribution à
l'édifice de développement de leur pays. Ce sursaut patriotique
s'est concrétisé par la création de la première
société d'assurances IARD à capitaux privés dont il
importe d'examiner dans les lignes qui suivent la
généralité et les produits qu'il offre à la
population. Mais avant, il y a lieu de s'interroger sur la notion et
l'historique d'une compagnie d'assurances.
CHAPITRE I : Généralités sur la
Générale des Assurances
I.1- Définition d'une compagnie d'assurances
Le concept d'une compagnie d'assurances trouve sa
réalité dans son historique et la notion qu'elle renferme. Il
serait alors plus intéressant d'évoquer rapidement cet historique
pour mieux cerner son contour.
I.1.1- Historique
L'origine du contrat d'assurances remonte aux temps anciens
probablement avant même l'avènement de Jésus-Christ.
D'origine romaine, le premier type de contrat connu était une assurance
au dernier survivant. De façon plus explicite, il s'agissait d'un
contrat moral permettant d'aider financièrement la dernière
personne survivante d'un groupe.
Ainsi, un groupe de personnes se connaissant mettaient de
côté à des dates convenues une valeur. La dernière
personne survivante du groupe bénéficiait de l'ensemble de ces
valeurs mises de coté. Ce genre de contrat subsiste de nos jours mais
sous une autre forme et porte le nom de Tontine.
Ensuite survint l'époque où les financiers
garantissaient les marchandises transportées d'un port à l'autre.
Quant à la première compagnie d'assurance décès (ou
vie), elle semble italienne et date des années 1500. L'assurance
incendie intervint plus tard. Elle remonte à l'incendie de Londres en
1666 où plus de treize mille (13000) bâtiments sont
détruits. L'année suivante naquit la première compagnie
d'assurance sur l'incendie. Cependant, il faut attendre le 19e siècle
pour assister à l'éclosion réelle des compagnies
d'assurances. Dans ce registre et sous l'impulsion des nouvelles technologies,
on cite au 20e siècle les contrats d'assurances automobiles,
avion et de protection sociale.
Vers la fin de l'année 1997, les opérateurs
économiques du Burkina Faso donnent naissance à la
première société d'assurances IARD à capitaux
privés : la Générale des Assurances. Elle démarre
effectivement ses activités le 1er janvier 1998 avec un capital initial
de quatre cents millions (400 000 000) de FCFA et un effectif de vingt
personnes. Ce capital est porté à la somme d'un milliard (1 000
000 000) de F CFA en 2005 intégralement libéré.
Sur cette même lancée, elle procède en
2006 à la création d'une société d'assurance-vie
dénommée GA-VIE avec un capital de cinq cents millions (500 000
000) de FCFA qui passe aussi à la somme d'un milliard (1 000 000 000) de
F CFA depuis avril 2010. Le groupe Générale des Assurances
s'impose ainsi sur le marché des assurances comme une compagnie dont
nous cernerons la notion dans la rubrique suivante.
I.1.2- DESCRIPTION DES DIFFERENTES COMPOSANTES
Abordant la notion de la compagnie d'assurance, on
définit en premier lieu l'assurance comme l'activité qui
consiste, en échange de la perception d'une cotisation ou prime,
à fournir une prestation prédéfinie,
généralement financière, à un individu, une
association ou une entreprise lors de la survenance d'un risque. Cette
couverture du risque est souscrite auprès d'une société
qui peut en faire son activité exclusive ou une activité
complémentaire. Dans cette dernière option on parle de banque et
la première alternative est désignée sous le vocable de
compagnies d'assurances. Diverses professions propres sont liées
à cette activité. Ce sont :
> L'Agent Général
d'Assurances
Il est le représentant ou mandataire d'une compagnie
d'assurance qui place ses contrats auprès de la clientèle.
À ce titre il engage la responsabilité de la compagnie au regard
des articles 1382 à 1384 du Code civil (droit commun de la
responsabilité). Il exerce une profession libérale. En amont de
l'assurance, ils analysent les risques de leurs clients, puis les conseillent
sur les opportunités d'assurance, placent les risques auprès de
leurs compagnies d'assurance, suivent quotidiennement la gestion des contrats
et assistent leurs clients, de l'ouverture jusqu'à l'indemnisation en
cas de sinistre. Ils sont aussi appelés « Assureurs conseils
», mandatés par leurs clients pour les représenter face aux
compagnies. C'est pourquoi ils sont responsables de leurs résultats
auprès de leurs clients. Les Agents Généraux d'assurance
jouissent d'un statut particulier d'intermédiaire auprès de leur
compagnie mandante. Ils sont libéraux et chefs d'entreprises. Ce statut
régit leurs relations avec les sociétés d'assurance. Il
faut noter que la plupart du temps un Agent Général d'Assurance
pratique aussi le courtage auprès d'autres compagnies et selon un
pourcentage déterminé ;
> Le courtier en assurances
Il possède le statut de commerçant et
représente le client vis-à-vis des compagnies avec lesquelles il
travaille. Il est chargé par les assurés de leur trouver les
contrats les mieux adaptés et/ou au meilleur coût auprès
des compagnies d'assurances. Un assuré a donc le choix de passer
directement par un agent ou indirectement par le biais d'un courtier. Ce sont
des commerçants inscrits au registre du commerce. La
réglementation les oblige à souscrire une garantie
financière pour couvrir les fonds qui leur sont confiés. Ils
doivent aussi être obligatoirement assurés en
responsabilité civile professionnelle.
> L'expert en sinistres
Il établit la réalité des dommages et les
responsabilités, chiffre leur valeur et détermine les montants
d'indemnisation à verser. Certaines compagnies disposent de leurs
propres experts.
> Les juristes
Ils ont en charge le suivi des contentieux et
la veille juridique (évolution de la réglementation,
jurisprudence). Ils actualisent aussi les documents contractuels (conditions
générales, conditions particulières) ;
> L'employé d'assurance
Il assure le contact de la clientèle et les
opérations commerciales (front office). Il occupe alors le poste de
conseiller clientèle. Si l'employé d'assurance est en charge
uniquement du traitement administratif (back office), il occupe un poste de
gestionnaire rédacteur. L'employé d'assurance est souvent
polyvalent et réalise différents types d'opérations
à savoir : rédacteurs de contrats et rédacteurs
sinistres.
Tout cet arsenal humain et d'autres personnalités
conjuguent les efforts pour assurer la bonne marche d'une compagnie d'assurance
dans des structures organisées ou organes de décision qu'il
convient maintenant de décrire.
I.1.3- Description de la Générale des
Assurances
la compagnie qui respecte non seulement ses engagements
à l'égard de sa clientèle mais déploie encore sur
le territoire national une offensive agressive en matière de marketing
ciblé. Ces résultats élogieux dont glorifie aujourd'hui
cette compagnie sont l'oeuvre de ressources humaines souterraines dont
l'étude de la composition fera appel aux organes d'orientation et
organes administratifs. Ce développement prendra également en
compte le fonctionnement de la compagnie.
I.2- Composition des organes
Deux principaux organes coordonnent les actions au sein de la
compagnie. Il s'agit des organes d'orientation et des organes
administratifs.
I.2.1- Organes d'orientation
Un organe d'orientation est l'ensemble des structures qui
tracent les grandes lignes des actions à mener dans une entreprise ou
dans une société pour une période donnée. Ce sont
en général les actionnaires de la société. Dans le
cas de la GA les organes d'orientation regroupent l'assemblée
générale des actionnaires, le conseil d'administration et les
partenaires.
> L'Assemblée
Générale
Elle constitue l'organe suprême de la GA-IARD. Elle
englobe l'ensemble des actionnaires de l'entreprise ou leurs
représentants qui peuvent être des personnes physiques ou morales.
Elle assure entre autres fonctions la désignation des membres du Conseil
d'Administration et leurs prérogatives, l'approbation des orientations
de la société. Enfin, elle procède à la
modification des statuts après accord du Ministre en charge du secteur
des assurances conformément à l'article 305 du code CIMA et nomme
les commissaires aux comptes ;
> Le Conseil d'Administration (CA)
Il est l'organe de définition des objectifs et de
l'orientation de la société. Il est constitué de sept (07)
membres élus par l'Assemblée Générale parmi les
actionnaires à l'exception de la tierce personne. Globalement, le CA est
investi des pouvoirs les plus étendus pour agir au nom de la
société et autoriser tous actes et opérations relatifs
à son objet dans les limites de la
loi et des statuts. Il nomme en son sein un président dans
le respect des critères d'éligibilité prévus par le
CIMA et désigne également un administrateur ou non au poste de
secrétariat ;
> Parallèlement, La GA entretient de multiples
relations avec des partenaires.
Ceux-ci agissent indirectement sur la conduite des affaires de
la société. On cite dans cette catégorie INTERNATIONAL SOS
pour l'assistance des assurés en séjour en Europe ou ailleurs,
courtiers, réassureurs, banques et établissements financiers,
acteurs de micro finance, pharmacies agréées, médecins
agréés, laboratoires agrées ...
I.2.2- Organes administratifs
En ce qui concerne les organes administratifs, ils sont
constitués de la Direction Générale et ses
démembrements. Il s'agit en fait de l'ensemble des structures de la
compagnie d'assurances qui s'occupent de la gestion quotidienne du
portefeuille. Elles agissent pour atteindre les performances assignées
à la société par la hiérarchie supérieure.
On dénombre à ce niveau cinq(05) structures que sont :
> La direction générale ;
> Le Contrôle Interne ;
> La Direction du Marketing et du Développement ; >
Le Département Financier et Comptable ;
> La Direction Technique.
I.3- Fonctionnement de la Générale des
Assurances
Le fonctionnement de la Générales des Assurances
s'appréciera dans cette partie de l'étude à travers deux
points essentiels à savoir l'Assemblée Générale et
le Conseil d'Administration d'une part et d'autre part la Direction
Générale et les démembrements.
I.3.1- Conseil d'Administration et Assemblée
Générale
~ Le Conseil d'Administration se réunit aussi souvent que
nécessaire sur convocation de
son président. Il est convoqué par au moins le
tiers de ses membres si la durée entre deux de ses réunions
excède deux mois. Les délibérations ne sont valables
qu'à la présence effective
d'au moins la moitié des membres. En cas de partage de
voix, celle du Président devient prépondérante. Dans ce
processus tous les moyens de communication sont mis à contribution.
Quant aux absences, elles se règlent par télégramme
où lettre mandataire spéciale délivrée à un
des collègues désignés spécialisés. Ce
collègue ne peut détenir plus d'un mandat.
> S'agissant des assemblées générales,
elles sont régies par les dispositions légales et statutaires y
afférentes. Elles sont présidées par le Président
du conseil d'Administration. Le cas échéant, un administrateur
délégué à cet effet par le conseil d'administration
joue le rôle et à défaut, l'assemblée
générale élit elle même son président. Les
réunions de l'assemblée générale se
déroulent suivant les prescriptions légales et statutaires dans
le strict respect des principes relatifs aux procès verbaux et aux
feuilles de présence. Les assemblées générales
ordinaires, extraordinaires ou spéciales statuent dans les conditions de
quorum et de majorité spécifiée par la loi. En cas de
dissolution, la liquidation de la société est effectuée
suivant les dispositions légales notamment le code des assurances
(CIMA).
I.3.2- Les organes de direction
La Direction générale est l'organe responsable
de la gestion matérielle, administrative et financière notamment
comptable de la Générale des Assurances vis-à-vis du
Conseil d'Administration et de l'Assemblée générale. A ce
titre, le Directeur Général assume la représentation de la
société et donne l'impulsion nécessaire à
l'atteinte des résultats. Il exerce les prérogatives qui lui sont
attribuées en mettant en place l'organigramme approprié et
validé par les instances supérieures. Au nombre de ces structures
installées, on cite :
> Le Contrôle Interne
Il propose les outils de gestion adaptés aux
spécificités du secteur et les instruments de mesure de la
performance. Le suivi des comptes des agences et bureaux directs lui incombe
également ;
> La Direction du Marketing et du
Développement
Elle supervise les aspects commerciaux et Marketing de la
société surtout la conception des stratégies de
conquête et de présentation des produits accessibles et
adaptés aux besoins de la clientèle et des partenariats ;
> Le Département Financier et
Comptable
Il comprend l'administration générale et la
gestion financière et comptable. Elle garantit la solvabilité de
la société à travers la gestion optimale des ressources et
biens de la société. Elle établit les états
financiers et toutes questions liées à la gestion du personnel.
Les services comptables et informatiques qui lui viennent en appui s'occupent
des opérations comptables et des indicateurs de résultats aux
différents responsables de la société dans la conduite du
plan d'action global ;
> La Direction Technique
Il assure les fonctions de production, de règlement des
sinistres et de la réassurance.
En dehors de ces grandes structures de répartition
citées, la Générale des Assurances comprend encore
d'autres services non moins importants comme le service santé, le
service indemnisation, le service recouvrement, agence et courtages qui la
soutiennent à réaliser aussi les contrats ou .produits
d'assurances
CHAPITRE II : Présentation des différents
produits de la
GA-IARD.
Ce chapitre retrace pour l'essentiel les différentes
garanties que la Générale des Assurances offre à sa
clientèle. Pour les besoins de la présentation, ses produits sont
répartis en trois catégories que décrivent les rubriques
suivantes.
II.1- Les assurances Construction, Multirisque et
Incendie
On regroupe dans cette première catégorie les
assurances construction, multirisque et incendie.
II.1.1- Assurances Construction et multirisque
> L'Assurance Construction
Il assure la couverture des chantiers de construction contre
de nombreux risques. Il s'adresse aux professionnels des bâtiments de
travaux publiques tels que les maîtres d'ouvrage, les entrepreneurs, les
architectes. La loi du 4 janvier 1978, dite loi Spinetta, fait
obligation au constructeur de garantir sa responsabilité
décennale et au particulier de souscrire un contrat de dommages ouvrage.
Celui-ci a pour but de garantir, en dehors de toute recherche de
responsabilité, le paiement des travaux de réparation des
dommages subis. Cette assurance est valable pour le propriétaire de
l'ouvrage et les propriétaires successifs.
> "L'Assurance Multirisque"
Il couvre les bâtiments privés, les locaux
professionnels, les bureaux et hangars. Elle prend en charge les
dégâts des eaux et des dommages dus à un incendie ou
à l'électricité. Cette assurance permet aussi le
remplacement immédiat des vitres et enseignes lumineuses brisées
et rembourse les objets volés par affection dans les locaux
assurés. Elle procède également au dédommagement
des dégâts causés au voisinage. Si l'assurance multirisque
n'est pas rendue obligatoire, elle est vivement conseillée car elle
protège contre toute sorte de sinistres.
II.1.2-Assurance Incendie
En matière d'assurance, l'incendie se définit
comme un feu allumé volontairement ou non qui devient à un moment
donné incontrôlable. L'assurance contre l'incendie intervient pour
sécuriser les dégâts matériels consécutifs
à un incendie ou à un risque apparenté. Progressivement,
le législateur lui a associé quelques couvertures obligatoires
qui élargissent son champ d'application.
De ce fait, l'assurance contre l'incendie couvre
obligatoirement les dommages provoqués par un conflit du travail ou un
attentat, les dégâts consécutifs à une
tempête, un tremblement de terre, une inondation, un débordement
ou un refoulement des égouts publics de même qu'un glissement ou
un affaissement de terrain.
A ce titre, la GA couvre actuellement une multitude de risques
dont la couverture des bâtiments contre l'incendie qu'ils soient à
usage commercial, d'habitation ou de bureau. Cette couverture en assurance
incendie prend en compte aussi bien le bâtiment que son contenu.
II.2- Les assurances transport et tous risques
informatiques
On regroupe dans cette deuxième catégorie des
produits d'assurance de la GA, les assurances transport ainsi que les
assurances tous risques informatiques
II.2.1- Assurances transport
C'est une assurance couvrant la responsabilité de
l'assuré lorsqu'il agit en tant que transporteur public ou privé
de marchandises pour les dommages, vols ou pertes matérielles subis
pendant leur transport par route et/ou chemin de fer.
II.2.2- Assurance tous risques informatiques
D'origine récente, l'assurance Multirisque Informatique
permet, selon les formules, de protéger l'ensemble des risques
liés au parc informatique: problème matériel, catastrophe
naturelle, malveillance, erreur humaine, virus informatique, problème de
logiciel ou système d'exploitation, pertes de données
consécutives.
II.3- L'assurance responsabilité civile et
automobile, Autoflex, Perte d'Emploi temporaire non intentionnelle et maladie
La dernière catégorie de garanties que la
Générale des Assurances offre à sa clientèle
comprend la responsabilité civile et automobile, l'assurance autoflex et
l'assurance perte d'emploi temporaire non intentionnelle ainsi que l'assurance
maladie.
II.3.1- Assurances responsabilité civile et
automobile
Cette assurance responsabilité Civile est fortement
recommandée aux sociétés et chefs de famille en raison de
l'exploitation des locaux, des activités, des usines, des magasins et
des boutiques. Elle couvre les dommages causés aux autres. Cette
Garantie obligatoire concerne les dommages corporels et matériels
causés par les voitures de tourisme, camions de transports, deux roues
(motos), et engins de chantiers à autrui. La GA peut également
associer à cette assurance responsabilité civile l'assurance
contre le vol, l'incendie, les dommages et les bris de glaces ainsi que les
personnes transportées à travers l'assurance automobile.
II.3.2- L'assurance Autoflex, Perte d'Emploi temporaire Non
intentionnelle et maladie
> L'assurance Autoflex
C'est un nouveau produit que la GA vient de lancer. Elle offre
le maximum de garanties d'assurance automobile et s'adapte parfaitement aux
besoins des assurés en plus de l'assurance aux tiers. Autoflex rend plus
accessible la garantie tous risques aux véhicules âgés.
Elle offre également une flexibilité dans le paiement de la
prime. Ce produit intéresse tout propriétaire ou usager de
véhicule automoteur à deux ou trois roues.
> L'assurance Perte d'Emploi temporaire non
intentionnelle
Elle est le produit d'assurance qui couvre le paiement d'un
certain nombre de mensualité de prêts contracté
auprès d'une institution financière, suite à la perte
d'emploi temporaire et non intentionnelle de l'assuré. Cette assurance
est souscrite conjointement avec l'assurance
temporaire décès. Ce produit intéresse les
banques, les établissements financiers, et tout organisme de
crédit et les employés.
> L'assurance maladie de la GA
Dénommée "Protection Sociale Groupe" garantit la
prise en charge des frais médicaux, pharmaceutiques, d'hospitalisation
et d'évacuations sanitaires.
DEUXIEME PARTIE :
ORGANISATION COMPTABLE DE LA
GENERALE DES ASSURANCES.
L'exercice de la fonction comptable a toujours
passionné les êtres humains car elle offre l'opportunité de
manipuler les écritures et l'argent. Mais au contact des
réalités et des responsabilités qu'elle implique
très peu de personnes s'aventurent sur cette voie.
De ce fait, la fonction comptable est restée "un
sanctuaire d'ORO1", inaccessible aux non initiés. Elle
devient complexe avec le service de l'assurance où il est question de
réduire l'incertitude. Ici, le sujet "Organisation comptable des
compagnies d'assurances " retrouve toute sa signification et son importance.
Nous pouvons à ce niveau nous interroger sur la
manière dont la Générale des Assurances (GA)
appréhende cette fonction d'organisation comptable. C'est ce à
quoi s'attache cette deuxième partie de notre travail.
C'est pourquoi nous parlerons dans le chapitre I de la notion
comptable en assurance notamment les principes généraux et
spécifiques ce qui nous permettra d'examiner dans le second chapitre la
comptabilisation des opérations avec quelques problèmes et
solutions d'approche.
CHAPITRE III : Approche des notions comptables
en assurance
Selon les propos de PARETO rapportés dans "La
pauvreté, richesse des peuples " d'Albert TEVOEDJRE " l'importance des
faits compte plus que leur nombre ; un seul fait bien observé et bien
décrit en vaut un très grand nombre mal observé et mal
décrit". Cependant nous ne saurions méconnaître
l'utilité des informations chiffrées car le raisonnement n'est
finalement scientifique et opérationnellement valable que s'il permet
d'aboutir à des propositions générales c'est-à-dire
des indicateurs. Pour nous, deux grandes questions nous intéressent et
elles incarnent aussi les deux principales divisions de notre travail au niveau
de ce chapitre à savoir :
> Quelle compréhension fait-on de la notion comptable
en matière d'assurances ?
> Comment sont organisées les opérations
comptables dans une compagnie d'assurances ?
Les différents éléments de réponse
à ces deux questions fondamentales nous permettront de cerner la plupart
des problèmes liés à la comptabilité dans les
compagnies d'assurances. Pour ce faire nous serons amenés dans un
premier temps à proposer une définition à la
comptabilité et en second lieu à procéder aux
opérations comptables.
III.1- Essai de définitions : principes
généraux et
spécificités
Notre approche de définition se rapproche davantage de
la pratique comptable en entreprise. Une définition académique
risque de cerner des aspects théoriques et parcellaires. C'est pourquoi
nous envisageons le concept dans ses principes généraux et ses
particularités.
III.11- Définitions et principes
généraux de la comptabilité générale
Il est généralement admis que la
comptabilité se définit comme le recensement et la mesure
économique de l'activité et du patrimoine d'une entité
économique. Celle-ci peut se rapporter à une entreprise, une
collectivité, une association, l'Etat ou l'administration publique.
Ledit recensement est fait chronologiquement par inscription dans des
documents
dits «comptables ». La tenue d'une
comptabilité résulte le plus souvent d'obligations juridiques,
sociales ou fiscales. En somme, l'opération comptable constitue un outil
d'informations financières aussi bien pour l'entité
considérée que pour les besoins de l'extérieur.
S'agissant de la Générale des Assurances, le
traitement des pièces comptables s'opère par périodes :
> Quotidiennement : l'enregistrement des
opérations que réalise l'entreprise se fait dans des comptes dont
le support est un document appelé « Journal » ;
> Mensuellement : les différents
enregistrements faits dans le journal sont récapitulés dans deux
documents : « le grand livre et la balance » ;
> Annuellement : la situation
financière de l'entreprise doit être résumée dans
les documents de synthèse : le bilan, le compte de résultat, le
Compte d'Exploitation Général, le Compte Général
des Pertes et Profits et l'état annexé.
Notons que le TAFIRE n'intervient pas dans les entreprises
d'assurances, mais seulement dans les entreprises commerciales. Quant à
l'élaboration de la comptabilité, elle couvre une période
de douze (12) mois. Cette périodicité est appelée «
exercice comptable ».
La comptabilité se définit également
comme « une technique quantitative de collecte, de traitement et
d'interprétation de l'information appliquée aux faits
matériels, juridiques et économiques ». En
définitive, elle doit être sincère et fiable à
travers la tenue des comptes réguliers. Elle doit être aussi la
source d'informations véritables à destination des tiers.
Plus simplement on peut dire que la comptabilité
apparaît comme un instrument tenu de bonne foi respectant les lois et
règlements en vigueur.
Elaborer la comptabilité d'une entreprise, c'est alors
réaliser cet outil précieux qui présente des
éléments et des traits caractéristiques bien
définis. Ces éléments sont les principes comptables
édictés par le plan comptable « SYSCOA ». Ils sont au
nombre de huit (08), tous mentionnés dans le règlement. Ils
répondent aussi aux normes internationalement reconnues.
Quant au neuvième principe, dit de la
prééminence de la réalité sur l'apparence,
d'essence anglo-saxonne, il ne se situe pas dans cette catégorie. Ses
principales applications ont été cependant retenues sous une
forme plus simplifiée. En effet, l'application intégrale de ce
principe est délicate et peut être source de distorsions d'une
entreprise à l'autre.
> Le principe de prudence :
La prudence s'illustre plus facilement qu'elle ne se
définit. Elle a pour but d'éviter de transférer sur des
exercices ultérieurs des risques nés dans l'exercice et
susceptibles de provoquer des pertes futures. La règle de prudence est
destinée à protéger les utilisateurs externes des
états financiers et les dirigeants contre les illusions qui pourraient
résulter d'une image non prudente ou trop flatteuse de l'entreprise. La
règle de prudence crée une dissymétrie entre les
probabilités de pertes et celles des gains, car elle conduit à
enregistrer systématiquement les premières et à omettre
tout aussi systématiquement les secondes : toute perte probable doit
entrer dans les charges de l'exercice, alors que les gains ne sont notés
en produits que lorsqu'ils sont réalisés;
> Le principe de performance des méthodes
:
Les informations financières et comptables
présentées par une entreprise deviennent davantage significatives
si elles peuvent être comparées d'une part à d'autres
entreprises et d'autre part à celles concernant la même entreprise
mais obtenues à une autre période. Les comparaisons ne sont
fructueuses, que si les deux conditions suivantes sont remplies :
v' les méthodes employées par les
différentes entreprises sont similaires ; cette
similitude « dans l'espace » constitue un des
objectifs des efforts de
normalisation comptable ;
v' les méthodes employées par une même
entreprise sont identiques d'une année à l'autre ; le principe de
permanence des méthodes vise à assurer cette identité
« dans le temps ».
> Le principe de la transparence :
La mise en oeuvre de ce principe permet à l'entreprise
de donner une présentation claire et loyale de l'information.
L'application traditionnelle de ce principe est la non compensation entre les
créances et les dettes, entre les charges et les produits. Certains
appellent ce principe le principe de non compensation.
> Le principe des coûts historiques
:
Plus qu'un principe comptable, il s'agit d'une convention. Il
permet d'enregistrer les biens à leur date d'entrée dans le
patrimoine à leur cout d'acquisition exprimé en unité
monétaire légale du pays. Cependant des dérogations
existent et sont prévues par les articles 62 à 65 qui traitent de
la réévaluation libre ou légale.
> Le principe d'intangibilité du bilan
d'ouverture :
Selon ce principe, le bilan d'ouverture d'un exercice
donné doit correspondre au bilan de clôture de l'exercice
précédant. Ce principe, classique mais d'application
délicate, a pour principale conséquence que l'on ne peut imputer
directement sur les capitaux propres (à l'ouverture de l'exercice, donc
à la clôture de l'exercice précédent) :
v' ni les incidences (gain ou pertes) des changements de
méthode comptable ;
v' ni les produits et les charges relatifs à des exercices
précédents qui auraient été omis.
Ces corrections doivent transiter par le compte de
résultat du nouvel exercice. L'application de ce principe n'est pas tout
à fait homogène au plan international.
> Le principe de spécialisation des
exercices :
Les opérations d'une entreprise se succèdent
selon un rythme qui est fonction de la nature de son activité et de son
cycle d'exploitation. Pour déterminer l'exactitude du résultat,
il faudrait normalement attendre sa liquidation ; à cette date il serait
obtenu en faisant la différence entre :
v' d'une part, le produit de celle-ci
v' d'autre part, le montant total des apports effectués
durant la vie de l'entreprise
par son propriétaire ou ses associés,
déduction faite des distributions de bénéfices
réalisées
> Le principe de continuité de
l'exploitation :
Selon ce principe, d'une manière
générale, il convint à la clôture des comptes
annuels de l'entreprise et lors de la présentation de ses états
financiers, de considérer qu'elle continuera à l'avenir à
fonctionner dans les conditions existantes à cette date,
c'est-à-dire qu'elle n'a ni l'intention, ni l'obligation de se mettre en
liquidation ou de réduire sensiblement ses activités.
L'une des principales applications du principe de la
continuité de l'exploitation réside dans la définition du
plan d'amortissement des immobilisations. Celui-ci doit en effet être
bâti, à priori, non en fonction de la durée de vie
économique du bien, mais en fonction de sa durée
d'utilisation.
Cette dernière peut être notablement
inférieure à la durée de vie, ce qui entraîne
l'existence d'une valeur résiduelle prévisionnelle. Les
amortissements doivent alors couvrir le montant amortissable,
c'est-à-dire la différence entre la valeur d'entrée et la
valeur résiduelle ;
> Le principe de l'importance
significative :
Sont significatifs tous les éléments
susceptibles d'influencer le jugement que les destinataires des états
financiers peuvent porter sur le patrimoine, la situation financière et
le résultat de l'entreprise. Cette définition de l'importance
significative par ses conséquences sur le jugement des utilisateurs
montre le caractère relatif du critère (en fonction de la taille
de l'entreprise notamment) et la difficulté de son application,
puisqu'elle place en responsabilité les comptables, les dirigeants et
les auditeurs, qui ont à prendre la décision de retenir ou non
l'élément en fonction de son importance significative
présumée, donc de son influence sur le jugement porté par
telle ou telle catégorie de lecteurs des états financiers
annuels. Les conséquences de ce principe sont considérables et
vont, dans le cas de l'allégement ou d'un alourdissement de
l'information comptable.
> Le principe de prééminence de la
réalité sur l'apparence :
Ce principe d'origine anglo-saxonne n'est ni dans la ligne, ni
dans la tradition culturelle et juridique des pays de l'UEMOA. Il convient
à donner, dans les états financiers, la priorité à
la réalité économique sur la forme et l'apparence
juridique. Son application conduit, par exemple, à inscrire à
l'actif des bilans des utilisateurs la valeur des biens pris en crédit
bail comme s'ils en étaient des propriétaires, en dépit de
l'apparence juridique. L'utilisation de ce principe est logique et
intéressante au plan économiques et financier, surtout si on la
combine avec celle du principe d'importance significative (la
prééminence ne « valant la peine » d'être mise en
oeuvre que si l'élément présente une importance
significative...). Son application est cependant difficile et ne se prête
guère à une normalisation comptable générale,
notamment parce qu'il contraint les responsables des comptes à une
analyse et à une interprétation des contrats de location et de
leurs conséquences. En conséquence il n'a pas été
retenu en tant que tel dans le SYSCOA ; toutefois cinq de ces applications
l'ont été, qui couvrent en fait la majorité des cas
observés.
III.1.2- Particularités du plan comptable et des
états financiers
Quant aux traits caractéristiques de la
comptabilité des entreprises d'assurances, nous retenons les points
ci-après :
> Le plan comptable des entreprises d'assurances est
régi par le code CIMA contrairement aux entreprises
commerciales régies par l'OHADA ;
> Le code CIMA prévoit la classe
zéro(0) qui regroupe tous les engagements (comptes
spéciaux) jouant en quelque sorte le même rôle que la classe
neuf(09) utilisée en comptabilité analytique de gestion
conformément au plan OHADA ;
> La loi fait obligation à toute compagnie
d'assurance de tenir des comptes de provisions techniques. Ces
dernières constituent l'un des aspects le plus spécifique et le
plus délicat de la comptabilité des entreprises d'assurance. Dans
le plan comptable des entreprises d'assurances, la classe trois (3) est
prévue pour le traitement comptable des prévisions techniques
c'est-à-dire les prévisions destinées aux
règlements intégraux des engagements pris envers les
assurés et bénéficiaires de contrats d'assurances.
> La tenue des comptes de la classe 0 se fait en
partie double comme ceux de la comptabilité
générale. C'est pourquoi il a été jugé utile
d'utiliser, à l'intérieur de chaque compte principal le compte
divisionnaire dont le numéro se termine par 9 comme contrepartie de tous
les autres comptes divisionnaires et sous comptes. Par exemple 009 est la
contrepartie des comptes 000 et 001.
> Le code CIMA en son article 430 stipule que :
« les classes du cadre comptable sont
numérotées de 1 à 8 et O ». Chaque
classe comporte des comptes principaux (dont les deuxièmes chiffres sont
numérotés de 0 à 9). Ceux-ci sont eux même
subdivisés en comptes divisionnaires (3 chiffres) qui à leur tour
sont ventilés en sous-comptes (4 chiffres dont le dernier est
également numéroté de 0 à 9). Les chiffres qui
codifient les comptes se lisent toujours à partir de la gauche.
Les classes du cadre comptable sont aménagées de
manière à séparer : v' Les comptes du bilan (classe 1
à 5) ;
v' les comptes de gestion (classe 6 à 7) ;
v' les comptes de résultat (classe 8)
v' les comptes spéciaux (classe 0)
A cet effet, les comptes se présentent comme suit :
1. Comptes de capitaux permanent ;
2. Comptes de valeurs immobilisées ;
3. Comptes de provisions techniques ;
4. Comptes de tiers ;
5. Comptes financiers ;
6. Comptes de charge par nature ;
7. Comptes de produits par nature ;
8. Comptes de résultat ;
0. Comptes spécifiques
Ce plan comptable (plan interne) est imposé à
toute entreprise d'assurance selon le code CIMA. Par ailleurs, il ressort de
l'ensemble des définitions affichées que la finalité de la
comptabilité générale des entreprises concourt à
produire:
> Un bilan
A une date donnée il retrace l'état du patrimoine
de l'entreprise, sa capacité à faire face à ses
engagements et le résultat de l'exercice ;
> Un compte de résultat
Il est le résumé de l'activité de
l'entreprise pendant douze (12) mois, permettant d'expliquer la formation du
résultat de l'exercice en récapitulant les revenus (produits),
source d'enrichissement et les coûts (charges), source d'appauvrissement
et donnant également la possibilité aux tiers d'apprécier
la rentabilité de l'entreprise ;
> L'état annexé
Il est composé d'une suite de tableaux, dont l'objectif
est d'expliquer le contenu du bilan et du compte de résultat. Par
contre, les états financiers produits par les compagnies d'assurances
sont différents. On parle plutôt du :
> Bilan (compte 89) :
Il présente une image fidèle de l'entreprise
à une date précise. Il représente la situation
patrimoniale à une date donnée ou encore, l'origine des moyens de
financement de l'entreprise (passif) et leur utilisation (actif) ; il se
présente de la même façon que celui des
entreprises commerciales c'est-à-dire sous la forme d'un
tableau divisé en deux parties (actifs /passifs) subdivisées en
rubriques. (cf. présentation du bilan en annexes) ;
> Compte général d'exploitation (compte
8) :
Le CGE décrit pour une période donnée
(exercice) l'exploitation de l'entreprise. Il indique d'une part les ressources
produites ou les revenus dégagés par l'exploitation de
l'entreprise et d'autre part les charges occasionnées par cette
exploitation. Enfin, il dégage le résultat d'exploitation
(débiteur ou créditeur) pour comparaison entre deux
éléments. (cf présentation du CGE en annexes) ;
> Compte général de pertes et de profits
(compte 87) :
Le CGPP est une suite logique du CGE. En effet, le CGPP vient
en complément au CGE pour donner le compte de résultat
c'est-à-dire la détermination du résultat de
l'activité de l'entreprise. Il se présente également en
deux (02) parties (débit et crédit) divisées en trois
colonnes de part et d'autre, une colonne réservée aux
libellés et les deux autres aux montants. Il prend en compte les pertes
et les profits rattachés à l'exercice mais aussi aux exercices
antérieurs. (cf. Présentation du CGPP en annexe)
> Compte de résultat en instance d'affectation
(compte 88) :
Conformément aux prescriptions du code CIMA (article
422), le compte de résultat en instance d'affectation est un tableau qui
explique en fait la répartition du résultat dégagé
dans les deux comptes précédents. Il est beaucoup plus
simplifié que ces derniers. Il se présente aussi en deux parties
de deux colonnes chacune (libellés, montants) avec à
l'intérieur la destination de la répartition du résultat
dégagé de l'exercice. (cf. annexe).
Tout en gardant le même fond comptable et en respectant
les principes comptables, les états financiers des entreprises
d'assurances sont différents de ceux des entreprises commerciales tant
au niveau de la présentation des tableaux qu'au niveau des postes.
III.2- Opérations comptables
coordination. En matière de travaux comptables ce
principe trouve toute sa signification. Cela entraine à examiner
séparément les opérations comptables des agences de la
Générale des Assurances et du siège. Mais nous ne le
ferons pas sans savoir l'aperçu comptable d'une agence.
III.2.1- Aperçu comptable et principes de gestion de
comptes des agences de la GA
La dynamique de couverture du territoire national et de
conquête d'une importante part du marché national, conduit la
Générale des Assurances à traiter avec des partenaires
nationaux dont les agences.
Une agence d'assurance est un établissement
indépendant de l'administration de l'agent général qui
s'engage à mettre son activité pour le compte du siège
social. Elle sert aussi d'intermédiaire entre le siège et la
clientèle. L'agence est tenue de rendre compte au siège
jusqu'à la limite fixée par le mandat. Néanmoins, la loi
lui fait obligation de tenir des documents comptables dans les normes
fixées par le code CIMA.
En effet, selon les articles 501, 506, 508, 514 de ce code,
l'agent général d'une société d'assurance est une
personne physique exerçant une profession libérale justifiant des
connaissances professionnelles suffisantes. Ce dernier n'est pas salarié
de la société. Il est rémunéré sur la base
des commissions sur affaires contractées avec les assurés ou sur
créances recouvrées.
Le contrat qui lie ce mandataire à la
société est dénommé « traité de
nomination ». S'agissant de la Générale des Assurances,
l'organisation des travaux comptables se situe au niveau de la
répartition des tâches au sein du service de la
comptabilité et non au niveau des collaborateurs de l'agent
général car toute la comptabilité est tenue au
siège et non dans les agences.
Le traitement des opérations comptables des agences de
la Générale des Assurances est manuel. Cette procédure de
traitement manuel rend difficile la tâche des agences. Elles sont
obligées de faire parvenir hebdomadairement leurs pièces
comptables au siège en vue de leur traitement informatique.
Au siège, le chef comptable procède à la
vérification des pièces comptables provenant des agences par
pointage afin de s'assurer de la régularité des opérations
effectuées. Le comptable photocopie les originaux et les classe dans un
classeur selon l'ordre chronologique et par agence. Après ce
préliminaire, il impute et numérote ces pièces puis il
les saisit dans les opérations diverses. En
dernière position il les classe par nature et par agence dans des bacs
à archives à conserver pour d'éventuels contrôles
pendant dix (10) ans selon les prescriptions du SYSCOA.
Exemple d'imputation en cas d'agence directe
Caisse bobo
D : 57OOOO1
Montant
C : 4120101
Client
Exemple de numérotation
100005 N° de la pièce Mois d'octobre
La rentabilité d'une société d'assurances
dépend également de la politique de gestion qui y est
développée. Dans cette optique, une politique axée sur une
gestion saine implique un certain nombre de principes dont il convient de
rappeler quelques-uns :
> Quittancement :
C'est le point de départ de la comptabilité de
l'agent car à partir de ce moment, il devient propriétaire
vis-à-vis des primes qui lui sont débitées et inversement
des commissions qui lui sont créditées. Les quittances informent
sur la nature et les termes du contrat d'assurance. Elles ne certifient pas le
paiement effectif mais plutôt l'émission. Les paiements sont
certifiés par des reçus de caisse. Il existe plusieurs types de
quittance en fonction des opérations comptables. Ce sont :
1' La quittance d'émission de primes pour les
émissions nouvelles ou
renouvellement ;
1' la quittance de ristourne pour les remboursements de tout ou
partie d'une
prime ;
1' la quittance pour avenant de résiliation ou de
modification qui vient en annulation ou en remplacement des contrats existants
en portefeuille.
> Taxes et accessoires :
Tous les contrats d'assurances sont soumis à une taxe
d'assurances dont le taux varie en fonction de la catégorie ou du risque
assuré. Cette taxe réservée à l'Etat est
perçue en même temps que la prime. La TVA n'est pas
déductible aux entreprises d'assurance. Quant aux frais accessoires ils
sont perçus pour tous les contrats IARD (sauf exonération). Ils
représentent les frais de constitution des dossiers. Ils sont
applicables sur la prime nette et en cas de fractionnement sur les primes
nettes mensuelles ou semestrielles.
> Paiement de prime après envoie de l'avis
d'échéance :
Lorsque le client se présente à la suite de la
lettre d'avis d'échéance, le producteur sort le dossier et remet
la quittance à la caissière. Il demande au client d'aller payer.
La caissière encaisse la prime, délivre un reçu de
paiement et acquitte la quittance.
Dans le cas d'un renouvellement de l'assurance automobile, le
producteur établit l'attestation d'assurance. Dans le cas contraire, le
producteur soumet l'avenant au chef de service pour contrôle,
vérification et signature. Le producteur remplit la fiche
journalière de production notamment dans sa rubrique concernant le
renouvellement. Il fait signer l'avenant par le client et lui remet un
exemplaire.
Lorsque le client est une personne morale, au terme de la
procédure de renouvellement, le producteur lui envoie l'avenant
signé en lui demandant la copie « compagnie » dûment
signée. En ce qui concerne le Directeur Technique, il effectue le
renouvellement des impayés en appliquant les procédures de
recouvrement conformément au code CIMA.
> Avis de débit crédit ou avis
d'opérations :
Il permet de porter à la connaissance de l'agent les
écritures qui modifient le solde tant au débit qu'au
crédit. Ce document est essentiellement comptable ; il doit être
enregistré dans la comptabilité de l'agent (livre de caisse ou
journal grand livre).
> Arriéré :
C'est un document édité à la fin de
chaque trimestre par la société et dans lequel figurent les
primes émises et comptabilisées qui n'ont pas encore fait l'objet
d'un encaissement connu par la société. L'ensemble des
arriérés comprend deux parties :
v L'arriéré pur ventilé en fonction du mois
de comptabilisation des primes ;
v' l'arriéré de production au titre du dernier mois
(dont l'émission de la prime accuse un retard).
Le logiciel " LOGISIM " utilisé par la
Générale des Assurances permet de consulter les
arriérés en comptabilité c'est-à-dire de savoir le
solde du client et sa dette.
Nous pouvons maintenant nous interroger sur le traitement des
opérations comptables au siège de la générale des
Assurances (GA).
III.2.2- Système comptable à la
Générale des Assurances
Le choix et le mouvement des comptes selon le principe de la
partie double constituent la technique de l'imputation. Sa mise en oeuvre
matérielle relève de la technique de l'enregistrement comptable.
Cette technique évolutive recouvre deux (02) notions distinctes
étroitement liées : notion de système comptable et notion
de procédé comptable. La Générale des Assurance a
mis en place un système comptable caractérisé par les
livres et les documents utilisés, l'ordre de succession des
différentes tâches et la façon d'obtention des
synthèses. Ce système consiste en un traitement des
opérations comptables suivi de l'imputation.
> Le traitement des opérations comptables
:
Le traitement des opérations comptables regroupe la
tenue des journaux, de la gestion de la trésorerie caisse, de la
transmission des documents de caisse et des versements d'espèces en
banque d'une part et la tenue informatique d'autre part.
> Le journal
Il est fondamental car toutes les opérations concernant
la société doivent y être enregistrées. A chaque
débit d'un compte doit correspondre un crédit. Il permet de
déterminer rapidement les soldes disponibles par la
société et ses agences. Il permet ainsi de connaitre la situation
financière et comptable tels que le montant des primes
encaissées, les sinistres payés, les envois de fonds (reversement
de primes), les frais généraux et les commissions acquises. Sa
présentation générale figure dans le tableau
ci-dessous:
Date
|
N° PC
|
Libellés
|
Journal
|
Caisse
|
Banque
|
Production
|
Opérations diverses
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
N° de
compte
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
> La gestion de la trésorerie caisse
:
Le système de traitement de la caisse de la
Générale des Assurances est manuel. L'enregistrement des caisses
menues dépenses et caisses recettes est fait à la main. Ce
procédé manuel rend difficile la tâche à la
caissière. Cependant toutes les dépenses internes ou externes et
les recettes sont mentionnées à partir du brouillard
séparément ; les opérations sont portées
quotidiennement au journal (ou livre journal). Elle enregistre les informations
comptables dans le respect des formes prescrites par la loi :
- Le livre journal est tenu dans l'ordre chronologique, sans
blanc, ni altération (surcharges) : il ne peut être
complété ou modifié postérieurement à la
date de l'opération ;
- Ses pages sont cotées, datées et
paraphées, ce qui empêche de les faire disparaître.
Au terme de ce travail, les documents sont transmis à la
comptabilité pour traitement. Ces documents transmis en fin de
journée par la caissière au chef comptable comprennent :
- le volet détachable des brouillards de caisse «
dépenses » et « recettes »; - les justificatifs de la
recette et dépenses ;
- le volet détachable du brouillard des chèques
(demande de fonds) ; - les chèques reçus au niveau de la
caisse.
Le Directeur Administratif Financier procède aux
contrôles d'usage et vise les volets détachables des brouillards
de caisse et de chèque ; des photocopies des brouillards de caisse
comportant des différences de caisse et les reçus de versement
d'espèces en banque sont faites afin de permettre l'imputation comptable
de chaque donnée indiquée en clair. La comptabilité classe
les brouillards de caisse et les brouillards de chèque; elle conserve
également une photocopie du brouillard journalier de caisse pour
d'éventuels contrôles. Elle procède à la remise et
à l'encaissement des chèques transmis par la caissière
après endossement de ceux-ci ainsi que l'ensemble des pièces
justificatives pour enregistrement.
o Le versement d'espèces en banque :
Chaque matin le chef comptable arrête en commun accord
avec le CDFC, le montant des espèces à verser en banque et le
choix du compte à alimenter. Il établit un ordre de
dépense qu'il soumet à la signature du DAF. La caissière
établit le bordereau de versement d'espèce sur la base de l'ordre
de dépense et le soumet au CDFC pour signature. La caissière
effectue le versement des espèces contre délivrance d'un
reçu de versement établi et signé par la banque. La
caissière enregistre le versement dans le brouillard de la caisse sur la
base du reçu de banque. A la réception d'un reçu de
versement, le CDFC établit un avis de recette banque qu'il vise et
transmet à la comptabilité en même temps que la photocopie
du reçu de versement d'espèces délivré par la
banque pour saisie dans le compte banque concerné.
· La tenue informatique :
Pour accroître sa capacité de traitement
comptable, La Générale des Assurances utilise d'autres
méthodes. Au nombre de ces méthodes figure le traitement
automatique. Mais avant de parler de ce mode de traitement, il importe de faire
observer deux préalables. Le système comptable de la
Générale des Assurances fait appel à l'information. A ce
titre il doit respecter deux règles fondamentales :
- l'organisation du système de traitement doit garantir
toutes les possibilités d'un contrôle éventuel ;
- les procédures de traitement autorisées de
comptabilité doivent être organisées de manière
à s'assurer du respect des exigences de sécurité et de
fiabilité requises en la matière.
La caractéristique fondamentale du traitement
automatique des opérations comptables est la saisie qui est la seule
première opération d'enregistrement. A ce niveau, la
création des différents journaux s'opère. En ce qui
concerne la Générale des Assurances, trois types de journaux ont
été crées au regard de l'importance de son portefeuille.
Il s'agit du :
+ Journal des achats pour l'enregistrement
des opérations d'achats pour le compte de la GA. Dans ce journal sont
enregistrées toutes les opérations d'achat concernant les
fournitures de bureau, matériels de bureau... ;
+ Journal des opérations diverses (100) :
Ces opérations ne sont pas liées à la trésorerie et
sont reparties selon leur nature dans les journaux ci-dessous :
- Journal de production pour l'enregistrement des
primes toutes taxes comprises (TTC) et des commissions à recevoir par
l'agence (comptes principaux 412, 411, 701, et 401) ;
- Journal des opérations diverses pour
l'enregistrement des opérations qui n'ont pas leur place dans les autres
journaux ;
- Journal des avenants nouveaux pour l'enregistrement
des opérations qui viennent en modification ou en annulation de contrats
préenregistrés ;
- Journal de trésorerie comprenant :
· journal des chèques à encaisser ;
v' journal de banque pour l'enregistrement des
opérations avec la banque Cependant, il établit un journal
à part en fonction de la banque en relation avec la GA ;
v' journal de caisse principale pour l'enregistrement des
recettes ; v' journal de caisse menue dépenses pour les
dépenses.
> L'imputation comptable :
L'imputation d'un compte consiste à inscrire une somme
à son débit ou à son crédit. Les pièces de
la GA sont donc imputées dans des comptes codifiés selon ses
activités (encaissement primes, règlement sinistres, achat de
fourniture de bureau, matériels de bureau...)
L'imputation comptable se fait au niveau de la GA d'abord
manuellement et ensuite sur le logiciel
- Manuellement, plusieurs éléments sont pris en
compte pour l'établissement du plan comptable à partir des
comptes de la classe 1 à la classe 8. (cf. plan comptable de la GA en
annexe). Parmi ces éléments on peut citer :
- Le recensement de tous les clients de l'agence en leur
attribuant des numéros de compte Client composé de sept
chiffres.
Exemple du compte client de la GA : 412
Compte client code client
Les immobilisations ont aussi des comptes de sept chiffres.
Exemple du compte matériel de transport : 215
0000
Le même principe est appliqué aux classes 5 ; 6 ; 7
; 8. C'est en tenant compte de tous ces paramètres que se déroule
le pointage des pièces comptables de même que leur imputation.
- L'imputation sur le logiciel est considérée comme
étant la dernière phase car il s'agit
de reporter sur l'ordinateur l'opération
déjà faite sur les pièces comptables ; autrement dit,
c'est la saisie sur le logiciel.
Alors le logiciel génère automatiquement les
différentes écritures dans le brouillard et le numéro du
mouvement qui doit être reporté sur la pièce s'affiche. Le
brouillard permet de corriger les erreurs éventuelles survenues lors de
la saisie.
Dans le même temps, la machine réalise
automatiquement les autres travaux comptables à savoir la ventilation
des comptes dans les autres états financiers. Après toutes les
saisies du mois, on procède à la clôture mensuelle. Mais
s'il arrivait que le comptable détecte une écriture
erronée au cours du mois, l'annulation est possible. La correction se
fait directement sur le logiciel par les informaticiens à base d'une
photocopie de la pièce mal saisie que le comptable conserve comme
preuve. Au de la de la clôture, l'annulation est faite par la contre
passation.
A la lumière de toute cette connaissance de la notion
comptable en matière d'assurances, l'on est logiquement en droit de
demander comment s'opère concrètement la comptabilisation des
opérations à la Générale des Assurances. C'est ce
à quoi nous consacrons cette rubrique.
CHAPITRE IV : Comptabilisation des opérations de
la
Générale des Assurances
La Générale des Assurances conduit plusieurs
activités de nature différente. Pour mieux cerner l'utilisation
de la méthode de comptabilisation, nous présentons la situation
en deux catégories pour une meilleure compréhension desdites
opérations.
IV.1- Opérations comptables
exécutées
La comptabilisation s'intéressera à ce niveau aux
émissions directes et prestations payées sans oublier les cas des
recours au profit de la société ou pour compte des assurés
ainsique les opérations des agences
IV.1.1- Cas des émissions directes et prestations
payées
Avant la comptabilisation des émissions directes, le Chef
Département Financier et Comptable reçoit les différents
documents suivants:
> les bordereaux mensuels d'encaissement de production et
d'annulation ;
> les états récapitulatifs mensuels des
émissions et annulations visés par les directeurs
concernés.
La comptabilité procède aux vérifications
et aux rapprochements nécessaires et impute les écritures puis le
fait approuver par le chef comptable avant de commencer la saisie des
écritures dans le journal des opérations techniques.
Pour les prestations payées, la section
comptabilité reçoit du Chef Département Financier et
Comptable les pièces ci-après sur établissement des
demandes de fonds des services concernés :
- les quittances de sinistres payées ;
· les états d'honoraires payés ;
· les fiches de compensations primes sinistres s'il y a
lieu.
Une fois ces pièces réunies, la
comptabilité procède à la vérification de la
concordance et ensuite la passation des écritures dans les journaux des
opérations de trésorerie (banque et caisse). Nous avons donc les
écritures suivantes:
412 650
|
|
Assurés
Charges de commission
|
X E
|
|
|
702
|
Primes émises (par catégorie)
|
|
Y
|
|
702.
|
Accessoires
|
|
Z
|
|
435
|
Taxes émises
|
|
T
|
|
409
|
Commission d'apérition
|
|
E
|
|
|
(Emissions de primes)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Primes émises (par catégorie)
|
Y
|
|
702.
|
|
Accessoires
|
Z
|
|
435
|
|
Taxes émises
|
T
|
|
409
|
|
Commission d'apérition
|
E
|
|
|
412
|
Assurés
|
|
X
|
|
650
|
Charges de commission
|
|
E
|
|
|
(Annulation de primes)
|
|
|
|
|
Date
|
|
|
|
|
|
Assuré co-assureur (par co-assureur)
|
X
|
|
650
|
|
Charges de commission
|
E
|
|
|
702
|
Primes émises (par catégorie)
|
|
Y
|
|
408
|
Assuré co-assureur (par co-assureur)
|
|
X
|
|
435
|
Taxe émise
|
|
Z
|
|
409
|
Commission d'apérition
|
|
E
|
|
|
(Coassurance acceptée)
|
|
|
|
|
Date
|
|
|
602
|
|
Compte de prestation payée
|
X
|
|
|
491
|
Compte de prestation et frais payés
|
|
X
|
|
|
(Constatation du sinistre)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sinistre régler à payer
|
X
|
|
|
560/570
|
Compte caisse ou banque
|
|
X
|
|
|
(Sinistres payés sans co-assurance)
|
|
|
|
|
Date
|
|
|
602
|
|
Prestations payés (par catégorie)
|
X
|
|
|
560/570
|
Compte caisse ou banque
|
|
X
|
|
Il faut noter aussi que la comptabilité effectue une
correction après vérification de toutes les opérations
concernant un trimestre donné. Ceci avant l'arrivée du cabinet
chargé de l'audit.
IV.1.2- Cas des recours au profit de la
société et pour compte des assurés
Les recours au profit de la société sont des
chèques libellés au nom de la société en paiement
de recours sur sinistres payés. La comptabilité impute le recours
sur la base de :
· la fiche technique recours établie par la
Direction Technique ;
· la correspondance de transmission reçue du payeur
;
· l'avis de recette établi et visé par la
section finance.
En ce qui concerne les recours pour le compte des assurés,
à l'encaissement du chèque libellé au nom de la
société, le service comptabilité passe l'écriture
sur la base de :
> la fiche technique de recours pour le compte de
l'assuré dument signée ;
> la correspondance de transmission reçue du payeur
;
> l'avis de recette banque établi par le Directeur
Administratif et Financier approuvé par le chef de service de la
comptabilité.
Les écritures à saisir par la comptabilité
après approbation du chef de service comptabilité sont les
suivants :
Date
491
|
|
Compte de prestation et frais payés
|
X
|
|
|
602
|
Recours encaissés
|
|
X
|
|
|
(Constatation du recours)
|
|
|
|
|
Date
|
|
|
Banque
|
560
|
|
|
|
|
491
|
Compte de prestation et frais payés
|
X
|
X
|
|
|
(Recours au profit de la société)
|
|
|
560
|
|
|
|
|
Banque Date
|
|
46.
|
Assurés (dettes envers les assurés)
|
|
X
|
|
|
(Recours pour le compte des assurés)
|
|
|
X
IV.2- Comptabilisations des opérations d'agence
et
Courtage
Le directeur Technique centralise chaque fin du mois
l'ensemble de la production mensuelle et le transmet au plus tard le 15 du mois
suivant au service de la comptabilité. Ce dernier procède aux
dépouillements et vérifications, centralise les opérations
sur la fiche d'imputation puis la saisie des écritures après
approbation par le chef comptable.
412
|
|
|
X
|
|
Date
Client
|
65
|
|
Commission d'apport catégorie
|
Y
|
|
|
70
|
Primes émises par catégorie
|
|
Z
|
|
43
|
Taxes d'assurance
|
|
T
|
|
41
|
Commission agent
|
|
Y
|
|
|
(Opération d'agence et courtage)
|
|
|
A la fin, la comptabilité établit le compte de
l'agent général et tire le solde exigible puis envoie :
- un (01) exemplaire du compte courant à l'agent
général ;
- un (01) exemplaire au contrôle de gestion ;
- un (01) exemplaire à la DMD.
Malgré l'importance des opérations comptables
traitées ci-dessus, d'autres situations du portefeuille de la
Générale des Assurances demandent aussi de passer des
écritures. Quelles sont alors ces autres formes d'opérations
à effectuer ?
IV.3- Autres opérations comptables
effectuées
En abordant les aspects liés à ces autres formes
d'opérations, nous sommes amenés à étudier les cas
de la coassurance cession et de réassurance. Notre réflexion sera
aussi axée dans cette section sur les questions de rapprochement des
comptes et des procédures de codification des immobilisations.
IV.3.1- Cas de la coassurance cession et de la
réassurance
Lorsque la société est apéritrice, les
primes ne sont prises en compte dans les comptes de gestion qu'à
concurrence de la quote-part de la société. La production
émet la totalité de la prime et indique sur la quittance et le
bordereau de production la quote-part de chaque coassureur ainsi que la
commission d'apérition émise. A la réception du bordereau
mensuel de production transmis par le Directeur Technique, la
comptabilité après les vérifications d'usage,
procède à la centralisation des émissions et annulations
sur la fiche d'imputation qu'elle soumet au chef de la section
comptabilité pour approbation. Les écritures passées dans
le journal techniques sont :
Date
702 650
407
|
407 409
602
|
Primes cédées
Charges de commission Co-assureurs
Commission d'apérition (Primes cédées)
|
X
Y
X
|
X
Y
X
|
Co-assureurs
Date
Sinistres
(Sinistres cédés)
|
- la quittance de règlement ;
- la fiche technique qui indique la répartition du
sinistre entre les co- assureurs participants ;
- l'ordre de dépense.
Dans le cas de la réassurance, à la fin de
chaque trimestre ou de chaque semestre (selon la périodicité
prévue par le traité et dans un délai maximum de trente
(30) jours) la section Production et Réassurance établit les
comptes courants trimestriels (semestriels) et les transmet au Directeur
Technique. Après contrôle, il transmet les comptes au Chef
Département Financier et Comptable qui instruit la section
comptabilité à procéder aux opérations suivantes
:
v' vérification arithmétique des écritures
;
~ vérification des règlements par rapprochement des
comptes avec les pièces de banque et le journal de banque ;
v' enregistrement des comptes de réassurance sur la fiche
d'imputation ;
v' vérification et approbation des écritures par le
chef de la section comptabilité
v' saisie dans le journal des opérations techniques ;
v' rapprochement à la fin de chaque exercice entre la
balance de vérification établie par la section sinistre et
réassurance et les comptes de réassurance du grand livre.
GA » C
Solde débiteur Solde
créditeur
709
|
|
Date
Primes cédées/traités
|
X
|
|
|
403
|
Réassureurs
|
|
X
|
|
|
(Primes cédées/traités)
|
|
|
|
|
|
|
|
Date
|
709
|
|
Primes cédées/traités
|
X
|
|
|
403
|
Réassureurs
|
|
Y
|
|
750
|
Missions reçues
|
|
Z
|
|
|
(Primes cédées/fac)
|
|
|
IV.3.2- Etat de rapprochement
Périodiquement, il faut comparer les comptes banques
(561, 565) extraits du grand livre général tenu par la
Générale des Assurances et celle tenue par la banque qui est
matérialisée par le relevé bancaire.
Par parallélisme, leurs soldes doivent être
opposés mais égaux. Il arrive souvent que le compte banque tenu
par la Générale des Assurances ne présente pas le
même solde à la même date que le compte de la
Générale des Assurances tenu par la banque en raison du
décalage de l'enregistrement des opérations et des erreurs
éventuelles commises.
L'état de rapprochement permet de vérifier la
concordance de ces deux comptes et en dégager les différences.
Avant de retracer l'état de rapprochement, il faut présenter
l'état de rapprochement du mois antérieur et deux comptes en
« T » côte à côte avec leurs soldes à la
date considérée. On a alors les schémas suivants
D compte banque «tenue par la GA
» C D compte banque « tenue par la
DATE
|
ELEMENTS
|
COMPTE BANQUE
TENU PAR LA GA
|
COMTE GA TENU PAR LA BANQUE
|
Débit
|
Crédit
|
Débit
|
Crédit
|
|
Solde avant régularisation
Soldes définitifs
|
X
|
|
|
Y
|
Z
|
Z
|
Il reste alors à enregistrer dans la
comptabilité de la Générale des Assurances les
écritures correspondantes aux inscriptions nouvelles du compte banque.
Il s'agit généralement des : frais bancaires, agios, frais de
tenue de compte, des règlements des effets domiciliés, des
virements en faveur de la Générale des Assurances. Le principe
d'un état de rapprochement retient que le relevé bancaire est
toujours sincère.
IV.3.3- Procédures de codification des
immobilisations
Cette procédure a pour objectif de définir
l'ensemble des opérations diverses à mettre en oeuvre dans le
cadre de la prise en charge d'inventaire des immobilisations de la
Générale des Assurances.
La codification permet une localisation et une identification
rapide des immobilisations et facilite les prises d'inventaire physique. Elle
consiste à affecter un numéro matricule à chaque
immobilisation identifiable.
Exemple :
- Code agence
La prise en compte des codes dans la codification des
immobilisations permet de connaître leurs agences de destination :
v Siège 100
1'
|
Bureau direct bobo
|
.101
|
1'
|
Agence de pouytenga
|
.. 102
|
1'
|
Agence d'Ouahigouya
|
.103
|
1'
|
Bureau direct de Banfora
|
104
|
1'
|
Agence de patte d'oie
|
105
|
1'
|
Agence de l'EST
|
108
|
v'
|
Agence de la cité AN III
|
111
|
1'
|
Agence Kwame Nkrumah
|
205
|
- Code des immobilisations
Ce sont des codes par lesquels les immobilisations pouvant
être regroupées par nature. On peut citer entre autre :
Code
|
Désignation
|
2100
|
Terrains et conceptions
|
2120
|
Bâtiments administratifs
|
2140
|
Matériels informatiques
|
2150
|
Matériels de transport
|
Il y a lieu de retenir que les deux derniers chiffres de la
codification représentent le numéro d'ordre de l'immobilisation
à son emplacement.
IV.4- Critiques et Suggestions
IV.4.1Critiques
Tout au long de notre stage nous avons remarqué de
manière générale que le personnel était en nombre
insuffisant face au nombreux défis à relever ; au niveau de la
comptabilité par exemple, il n'y a qu'un seul agent comptable avec le
chef de département financier et comptable pour gérer tous les
dossier du service.
A cela s'ajoute la lenteur de transmission des pièces
des agences ainsi que le retrait des chèques des clients de la
Générale des Assurances ; ce qui entraine un ralentissement du
travail au niveau de la comptabilité.
Egalement, nous avons constaté qu'il n'existe qu'une
seule caissière pour satisfaire toute la clientèle de la GA. Ce
qui fait que certains clients se plaignent pour raison de non satisfaction.
Cependant nos critiques ne sont pas que négatives.
En effet, la GA est une société qui a su
s'imposer sur le marché BURKINABE car elle occupe le troisième
rang en terme de chiffres d'affaires pour ce qu'est de l'ensemble des
sociétés d'assurances.
IV.4.2- Suggestions
Pour le bon fonctionnement de la Générale des
Assurances, nous ne manquerons pas d'apporter notre contribution à
travers quelques suggestions par rapport aux remarques faites plus haut.
D'abord nous suggérons que la GA. recrute plus d'agents
au niveau de tous les services afin d'offrir à ses clients des
prestations plus rapides et plus fiables. Ce qui contribuerait à
améliorer d'avantage sa crédibilité auprès de la
clientèle et assurerait du coup la fidélisation de cette
dernière.
Ensuite nous proposons des heures d'ouverture plus larges en ce
qui concerne la caisse. Par exemple de 15H00 à 17H 30
Enfin nous suggérons la mise à jour du site de la
Générale des Assurances ainsi qu'une révision ou un
renouvellement du matériel informatique.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce bref séjour de stage au sein de la
Générale des Assurances, l'occasion nous a été
donnée de confronter nos connaissances théoriques ou livresques
acquises à l'école à la pratique. Les travaux auxquels
nous avons participé et notre soif de savoir nous ont permis de vite
intégrer le milieu et de devenir actif dans le traitement des
opérations comptables. Cette pratique nous a permis aussi de nous
familiariser avec la vie professionnelle et de mener à terme notre
recherche au sein de l'entreprise d'assurances
Il importe également de dire que le thème de
notre investigation a fait le constat de la particularité de la
comptabilité des entreprises d'assurances ainsi que la différence
entre celles-ci et les entreprises commerciales sur le plan comptable. La
comptabilité des sociétés d'assurances obéit ainsi
à des lois et règles édictées par la
Conférence Interafricaine des Marchés d'Assurance (CIMA). A ce
titre il nous semble nécessaire d'améliorer la
comptabilité tenue manuellement dans les agences en procédant
à leur informatisation et leur connexion progressive au réseau
local du siège dans les meilleurs délais.
Par ailleurs il est à noter que le traitement des
opérations comptables dans une société d'assurances
apparaît très délicat et demande aussi bien attention et
transparence que la rigueur dans la tenue et la confection des divers documents
comptables. La situation financière de l'entreprise en dépend
pour offrir la sécurité aux personnes et aux biens en tant
qu'instrument de développement socioéconomique
Enfin nous sommes conscients que toute oeuvre humaine demeure
imparfaite. C'est pourquoi nous sollicitons déjà l'indulgence des
uns et des autres pour ces lacunes et les prions de nous apporter leurs
contributions en vue de parfaire le document.
BIBLIOGRAPHIE
I- Ouvrages Généraux :
1' ERSA André, Précis de Comptabilité
<< Plan Syscoa>>, TOME 2 ? Edition 2003 ;
s DAYAN Armand, <<Manuel de Gestion>> Volume 1
édition 1999 ;
s Code des Assurances des Etats Membres de la CIMA,
3ème Edition 2006 ;
v' M. ABOUO N'GBESSO Bernard, Formation Permanente sur
la Comptabilité des Entreprises d'Assurance dans le Code CIMA
II- Autres
s Manuel de procédure de la GA-IARDT ;
s Dictionnaire le petit Larousse ;
1' Site web
www. Expertassure.com;
s Site web
www.google.fr;
v' Rapport de stage <<TRAITEMENT DES OPERATIONS
COMPTABLES : CAS DELA GA>> présenté et soutenu par M. BOUDA
Wendpanga Boris
ANNEXES
ANNEXE 1: Organigramme de la GA-IARDT
ANNEXE 2: Compte
Général d'Exploitation
ANNEXE 3: Compte
Général des Pertes et Profits
ANNEXE 4: Résultat en
instance d'affectation
ANNEXE 5: Bilan
TABLES DES MATIERES
SOMMAIRE I
DEDICACE III
REMERCIEMENTS IV
SIGLES ET ABREVIATIONS V
AVANT PROPOS VI
INTRODUCTION GENERALE 1 PREMIERE PARTIE :
Présentation de la Générale des assurances
(GA-
IARDT). 2
CHAPITRE I : Généralités
sur la Générale des Assurances 4
I.1- Définition d'une compagnie d'assurances 4
I.1.1- Historique 4
I.1.2- Notion de la compagnie d'assurance 5
I.1.3- Description de la Générale des
Assurances 6
I.2- Composition des organes 6
I.2.1- Organes d'orientation 6
I.2.2- Organes administratifs 7
I.3- Fonctionnement de la Générale des Assurances
7
I.3.1- Conseil d'Administration et Assemblée
Générale 7
I.3.2- Les organes de direction 8
CHAPITRE II : Présentation des différents
produits de la GA-IARD. 9
II.1- Les assurances Construction, Multirisque et Incendie 9
II.1.1- Assurances Construction et multirisque 9
II.1.2-Assurance Incendie 9
II.2- Les assurances transport et tous risques informatiques
10
II.2.1- Assurances transport 10
II.2.2- Assurance tous risques informatiques 10
II.3- L'assurance responsabilité civile et automobile,
Autoflex, Perte d'Emploi
temporaire non intentionnelle et maladie 10
II.3.1- Assurances responsabilité civile et automobile
10
II.3.2- L'assurance Autoflex, Perte d'Emploi temporaire
non
intentionnelle et maladie 11
DEUXIEME PARTIE : ORGANISATION DES COMPAGNIES
D'ASSURANCES. 12
CHAPITRE III : Approche des notions comptables en
assurance 14
III.1- Essai de définitions : principes
généraux et spécificités 14
III.1.1- Définitions et principes
généraux de la comptabilité générale
14
III.1.2- Particularités du plan comptable et des
états financiers 17
III.2- Opérations comptables 20
III.2.1- Aperçu comptable et principes de gestion des
comptes des agences
de la GA 20
III.2.2- Système comptable à la
Générale des Assurances 22
CHAPITRE IV : Comptabilisation des opérations de
la Générale des Assurances 26
IV.1- Opérations comptables exécutées 26
IV.1.1- Cas des émissions directes et prestations
payées 26
IV.1.2- Cas des recours au profit de la
société et pour compte des assurés 28
IV.2- Comptabilisations des opérations d'agence et
courtage 29
IV.3- Autres opérations comptables effectuées
29
IV.3.1- Cas de la coassurance cession et de la
réassurance 29
IV.3.2- Etat de rapprochement 30
IV.3.3- Procédures de codification des
immobilisations 32
IV.4- Critiques et Suggestions 33
IV.4.1- Critiques 33
IV.4.2- Suggestions 33
CONCLUSION GENERALE 35
BIBLIOGRAPHIE 36
ANNEXES 37
TABLES DES MATIERES 38
|