République du Bénin
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
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Memo cretuco :
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Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
Setting up of new methods in the radio subsystem in
order to improve the Quality of Service GSM radio: GLO Mobile BENIN GSM
network as study case
Réalisé par:
Nancy Lee YIMBERE
Encadreurs: Jury composé :
M. Jean AFOKPE M. David JOHNSON
(Président)
(Chef Division Infrastructure et Planification LIBERCOM)
M. Juste MEGNIGBETO (Membre)
M. Abraham KRA M. Wilfrid CODJIA
(Membre)
(Responsable RNO/QoS GLO Mobile BENIN) M. Jean
AFOKPE (Membre)
Remerciements
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Mr AFOKPE Jean, depuis mon entrée dans le métier
et jusqu'à présent, vous ne cessez de mettre à ma
disposition votre savoir et votre expérience. Merci du fond coeur et que
le Seigneur vous comble pour tout au-delà de vos attentes.
Le corps administratif de l'UATM/GASA-FORMATION de même
que le corps enseignant en particulier celui du département technique,
pour la disponibilité témoignée et le savoir transmis,
recevez ma gratitude.
Mr KONATE Souleymane Directeur Technique de GLO Mobile BENIN,
pour avoir sans mesure accepté et permis la réalisation de ce
travail au sein de l'entreprise. Recevez ma profonde gratitude et que le
Seigneur vous comble au-delà de vos attentes.
Mr KRA Abraham, pour la disponibilité
instantanée et sans mesure que vous m'aviez témoignée dans
l'accomplissement de ce travail. Merci du fond du coeur et que le Seigneur vous
comble au-delà de vos attentes.
Mr JOHNSON David, pour les conseils que je ne cesse de
recevoir de vous et qui contribuent à l'édifice de ma personne
dans la vie active et sociale, je vous dis un sincère merci.
Tous ceux qui ont contribué de près ou de loin
à la réalisation de ce travail par vos apports et critiques
constructifs, sincère merci.
Dédicaces


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A ma mère, ma petite soeur, et tous les membres de
ma famille, pour le soutien et l'amour dont vous ne cessez de me
témoigner, que le Seigneur
vous bénisse et vous le rende au centuple. Je rends un
hommage méritéaux miens disparus, en particulier
à mon très cher feu père. Merci pour tout.
A tous mes amis, mes collègues, mes responsables et
mes aînés dans le métier, pour vos conseils, votre soutien,
votre affection, vos critiques positives et constructives, je vous dis de tout
coeur, merci.
Que le Seigneur vous bénisse et vous le rende
au centuple.

Remerciements............................................................................................II
Dédicaces..................................................................
« « « « « « « « « « «
« « « « « « « « « «
«..............................III « « « « «
« « « « ,
Résumé...................................................................................................VII
Abstract................................................................................................VIII,
Listedes
figures.........................................................................................IX
Listedes
tableaux.......................................................................................X
Listedes sigles et
abréviations........................................................................XI
IntroductionGénérale 1
Chapitre 1 : Les généralités du GSM
4
I- Architecture du réseau GSM 4
A. Le sous-système radio BSS (Base Station
Sub-System) 4
1. Architecture BSS 4
2. Transmission sur l'interface radio 5
3. Mapping des canaux logiques sur l'interface radio 6
B. Le sous-système réseau NSS (Network
Sub-System) 7
1. Architecture NSS 7
2. Généralités sur la signalisation
sémaphore 7 9
a. Définition et
caractéristiques..........................................................
9
b. Architecture de la signalisation sémaphore
7.........................................10
c. La signalisation sémaphore 7 et le
GSM..............................................12
3. Itinérance et sécurité des
appels........................................... 12
a. Itinérance des
appels........................................... 12
b. Sécurité des
appels........................................................................12
C. Le sous-système OSS (Operating and maintenance Sub
System).....................14
1. Centre d'exploitation et de maintenance
OMC..........................................15
2. Network Management Center NMC...............................
15
D. Autres équipements et plateformes
associés..............................................15 II. La
Qualité de Service (QoS) dans un réseau
GSM...........................................17
A. Définition et principe général de
QoS......................................................17 « «
« « « « «
B. Cas d'un réseau
GSM.........................................................................18
C. Application au sous-système radio
BSS...................................................18
1. Principaux critéres
d'évaluation~~~~~~~~~~~~~~~~~~~...18
2. Définition et moyens d'évaluation de ces
critéres 19
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles
méthodes dans le sous-système radio afin d'améliorer la
qualité de service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile
BENIN...................................................................................26
Problématique...........................................................................................26
I. Présentation du cadre d'étude et de
recherche................................................27
A. Présentation de GLO Mobile
BENIN......................................................27
B. Division
technique..............................................................................27
C. Unité d'étude et de
recherche................................................................29
D. Quelques services
offerts.....................................................................29
II. Fonctionnement du système de suivi de
qualité de service radio de GLO Mobile
BENIN.................................................................................................29
A. Présentation des infrastructures
techniques..............................................29
B. Description du suivi qualité à GLO
Mobile BENIN ....................................30
1. La QoS vue du service clientèle~~~~~~~~~~~~~~~~~~.
31
2. La QoS vue du département technique.32
a. Serveurs OMC-R, NPO~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~...32
b. Alarmes OMC-R~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..33
c. Compteurs et indicateurs de performance~~~~~~~~~~~~~~...37
d. Mesures radios terrains : Drive Test 40
e. Suivi qualité : rapport QoS journalier,
hebdomadaire~~~~~~~~~~ 46
III. Insuffisances relevées et propositions de
nouvelles méthodes 55
A. Insuffisances relevées 55
1. Les outils utilisés~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~. 55
2. Les procédures
exécutées~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.58
B. Propositions de nouvelles méthodes
58
1. Analyseur qualité vocale : QVoice Symphony 58
2. Outil Drive Test Indoor : NEMO Handy~~~~~~~~~~~~~~~ 59
3. Outil post-traitement de données Drive Test : ACTIX
Analyser~~~~~ 61
4. Outil de gestion des activités roamings : GSM Roaming
64
5. Suivi des incidents : DRSII (Diagnostic du Réseau et
Suivi des Incidents et Interventions).65
6. Outil de QoS radio indépendant : CIGALE GSM~~~~~~~~~~~
70
7. Le Benchmarking QoS radio~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 71
8. Planification optimale de résolutions d'incidents
74
C. Evaluation du coût d'implémentation des
nouvelles méthodes 75
Conclusiongénérale et perspectives
78
Bibliographie 80
Résumé

Aujourd'hui avec cinq (5) réseaux GSM
opérationnels en République du Bénin, avoir le plus grand
nombre d'abonnés et ainsi maximiser son chiffre d'affaires est le
principal objectif de tous ces opérateurs. Le marché est en
pleine croissance, et la seule arme de différenciation dans ce domaine
où la concurrence devient de plus en plus intense est la Qualité
de Service (QoS) offerte. Les exigences en matière de qualité de
service des réseaux GSM se renforcent d'une part avec l'introduction de
nouvelles technologies et services et d'autre part avec une clientèle
qui aspire à une QoS impeccable et un service à moindre
coüt.
Le GSM étant une technologie radiomobile, jouir des
services offerts par le réseau se fait à travers l'interface air
ou radio. C'est à ce niveau que l'usager est surtout confronté
dans l'utilisation du service, à beaucoup de situations
(agréables ou désagréables) qui déterminent sa
perception du niveau de la qualité de service. Cette interface radio, et
toutes les contraintes liées à son exploitation sont
gérées par la partie du réseau appelée
sous-système radio ou BSS (Base station Sub-System).
Dans un souci de réactivité et
d'amélioration de la QoS radio, nous nous sommes posés la
question suivante : « Comment améliorer les techniques et
procédures de travail utilisées dans le BSS et ainsi rendre
encore meilleure la qualité de service radio déjà offerte
aux abonnés? » Telle est la préoccupation à laquelle
nous allons tenter de répondre, et dans ce but notre choix s'est
porté sur le sous-système radio de l'opérateur GLO Mobile
BENIN.
L'objectif de ce document est donc de proposer des solutions
pour combler les insuffisances relevées dans le fonctionnement du BSS
afin d'améliorer la QoS radio. Pour ce faire, nous nous efforcerons dans
un premier temps, de lister les éléments intervenant dans la
perception par l'utilisateur de cette notion de qualité de service
radio. Ensuite, nous présenterons les moyens déjà
utilisés par cet opérateur quant au suivi et à
l'amélioration de la QoS radio. Enfin, nous aborderons les nouvelles
méthodes (outils et procédures) que nous suggèrerons pour
renforcer et atteindre un degré encore plus satisfaisant de ladite
qualité, et nous procéderons à une évaluation du
coût de ces nouvelles solutions.
Ce document n'ambitionne pas d'être exhaustif dès
sa première version. Il doit au contraire susciter de nouvelles
recherches visant à améliorer sans cesse la QoS radio quand nous
savons que les phénomènes radios sont à la fois complexes
et dynamiques.
Abstract

Today with five (5) GSM network operators in Benin Republic,
to have more number of subscribers and thus maximize their profit is the main
objective of all these operators. The market is in continuous, and the only
weapon of differentiation in this field where competition becomes increasingly
intense is Quality of Service (QoS) offered. The requirements as regards
Quality of Service of GSM's network are reinforced on the one hand by the
introduction of new technologies and services and on the other hand by
customers who demand high QoS at low rates.
GSM being a radiomobile technology, provisioning of network
services is made via the air or radio interface. It's at that level the
service, user encounters several situations (pleasants or unpleasants) which
determine their perception of the level of service quality. This radio
interface, and all the constraints related to its operation are managed by the
Base station Sub-System (BSS).
For the purpose of reactivity and improvement of radio QoS, we
raised the following question: «How can BSS work techniques and procedures
be improved in order to better the radio Quality of Service currently offered
to suscribers ?» This is the aim of this work which will focuss on the GLO
Mobile BENIN network BSS.
The purpose of this document is therefore to propose solutions
to fill the raised insufficiencies in the BSS operation in order to improve the
radio QoS. To archieve that goal, we will first enumerate the elements that the
user perceive in terms of radio quality of service. Then, we will introduce the
already used means by this network operator for the follow-up and the
improvement of the radio QoS. Finally, we will tackle the new methods (tools
and procedures) that we suggest to reinforce and reach a better degree of radio
QoS, and we will proceed with the cost estimation of these new solutions.
This document doesn't strive to be exhaustive as it's a first
version. It must at the contrary the starting point of news researches aiming
at improving radio QoS continuously, because radio phenomena are as complexes
as dynamics.
Liste des figures

Figure 1. Chap1 : Authentification et
chiffrement dans le réseau GSM 13
|
Figure 2. Chap1 : Scénario d'appel avec
les canaux logiques mis en jeu 14
|
Figure 3.Chap1 : Vue générale des
réseaux GSM, GPRS, UMTS 17
|
Figure 4. Chap2 : Structure technique de GLO
Mobile BENIN 27
|
Figure 5. Chap2 : Relations entre les principaux
équipements GSM de GLO Mobile BENIN 30
|
Figure 6. Chap2 : Position des serveurs OMC_R et
NPO 33
|
Figure 7. Chap2 : Interconnexion des
équipements de DT...................... 41
|
Figure 8. Chap2 : Exemples de thématiques
obtenus à partir des résultats de DT 43
|
Figure 9. Chap2 : Données de DT relatives
à une mauvaise couverture radio 44
|
Figure 10.Chap2 : Données de DT relatives
à des problèmes d'interférences 45
|
Figure 11. Chap2 : Scénario de diagnostic
du CALL DROP RATE 50
|
Figure 12. Chap2 : Exemple de Dashboard CSSR
51
|
Figure 13. Chap2 : Exemple d'évolution de
trafic TCH Erlang 53
|
Figure 14. Chap2 : Organisation
générale du suivi QOS radio 54
|
Figure 15. Chap2 : QVoice Symphony
59
|
Figure 16. Chap2 : Exemple du NEMO Handy et son
application 61
|
Figure 17.Chap2 : Comparaison des
méthodes de post-traitement des données DT avec Mapinfo et ACTIX
Analyser............................... 63
|
Figure 18. Chap2 : Architecture du GSM Roaming
64
|
Figure 19. Chap2 : Architecture de l'application
DRSII 65
|
Figure 20. Chap2 : Cycle de vie et états
d'un Evènement 68
|
Figure 21. Chap2 : Cycle de vie et états
d'un Flag d'incident 68
|
Figure 22. Chap2 : Cycle de vie et états
d'une Action...................................... 69
|
Figure 23. Chap2 : Exemple de rapport
Benchmarking sur le RxLEV 73
|
Liste des tableaux

Tableau 1. Chap1 : Répartition des
fréquences réseau GSM~~~~~~~~~. 5
|
Tableau 2. Chap1 : Description des fonctions des
canaux logiques...........................7
|
Tableau 3. Chap1 : Présentation des
interfaces dans le NSS..................................9
|
Tableau 4. Chap1 : Différentes mesures de
RxLEV..........................................19
|
Tableau 5. Chap1 : Correspondance entre niveaux
de qualité vocale et BER.............21
|
Tableau 6. Chap1 : Récapitulatif des
moyens d'évaluation des critères de QOS.........23
|
Tableau 7. Chap2 : Résumé des
impacts des contraintes radios sur la QoS ...............26
|
Tableau 8. Chap2 : Définition des
entités de la Division Technique........................28
|
Tableau 9. Chap2 : Rapport QoS service
clientèle.............................................32
|
Tableau 10. Chap2 : Spécifications
d'alarmes équipements par type.......................34
|
Tableau 11. Chap2 : Niveaux de
sévérité des alarmes
d'équipements......................35
|
Tableau 12. Chap2. Vue globale des alarmes
d'équipements................................35
|
Tableau 13.Chap2 : Principaux types et quelques
familles associées de compteurs OMC-
R.....................................
..................................................................37
|
Tableau 14.Chap2 : Exemple de quelques
principaux KPIs.................................39
|
Tableau 15. Chap2 : Quelques exemples de
compteurs radios..............................39
|
Tableau 16.Chap2 : Données Drive
Test........................................................42
|
Tableau 17. Chap2 : Fiche diagnostique radio de
cellule.....................................46
|
Tableau 18. Chap2 : Exemple de "Daily Warning"
sur le Call Success....................48
|
Tableau 19. Chap2 : Exemple de quelques valeurs
de la table d'Erlang B................67
|
Tableau 20. Chap2 : Interprétation des
états des cycles de vie des sous-objets de
DRSII.................................................................................................69
|
Tableau 21. Chap2 : Exemple de requêtes
DRSII.............................................70
|
Tableau 22. Chap2 : Méthodologie du
Benchmarking........................................73
|
Tableau 23. Chap2 : Estimation du coüt
d'implémentation des nouvelles solutions......77
|

2G
|
2ème Génération (GSM)
|
AGCH
|
Access Grant CHannel
|
AMR_HR
|
Adaptative Multi Rate_Half Rate
|
ARS
|
Action Request System
|
AuC
|
Authentication Center
|
BCCH
|
Broadcast Control CHannel
|
BCH
|
Broadcast CHannel
|
BER
|
Bits Errors Rate
|
BSC
|
Base Station Controller
|
BSCS
|
Billing System and Customer Service
|
BSS
|
Base Station sub-System
|
BSSAP
|
BSS Application Part
|
BSSMAP
|
BSS Mobile Application Part
|
BTS
|
Base Transceiver Station
|
CBCH
|
Cell Broadcast CHannel
|
CCBS
|
Customer Care and Billing System
|
CIC
|
Code d'Identification de Circuit
|
CLR
|
CLEAR
|
COC
|
COde Canal
|
CSSR
|
Call Setup Success Rate
|
DCN
|
Data Communication Network
|
DCS
|
Digital Communication System
|
DL
|
DownLink
|
DRSII
|
Diagnostic du Réseau et Suivi des Incidents et
Interventions
|
DT
|
Drive Test
|
DTAP
|
Data Transfert Application Part
|
EDGE
|
Enhanced Data rates for GPRS Evolution
|
EIR
|
Equipment Identity Register
|
FACCH
|
Fast Associated Control CHannel
|
FCCH
|
Frequency Corrective CHannel
|
FDMA
|
Frequency Division Multiple Access
|
FER
|
Frames Errors Rate
|
FISU
|
Fill-In Signal Unit
|
FMC
|
Fault Management Center
|
FTP
|
File Transfert Protocol
|
GFU
|
Groupe Fermé d'Usagers
|
GMSC
|
Gateway Mobile Switching Center
|
GPRS
|
General Packet Radio Services
|
GPS
|
Global Positionning System
|
GSM
|
Global System for Mobile communications
|
HLR
|
Home Location Register
|
HO
|
HandOver
|
HTTP
|
Hyper Text Transfer Protocol
|
IMSI
|
International Mobile Suscriber Identity
|
IN
|
Intelligent Network
|
INAP
|
Intelligent Network Application Part
|
IS
|
Infrastructure System
|
ISDN
|
Integrated Services Digital Network
|
ISUP
|
ISDN User Part
|
IT
|
Intervalle de Temps
|
KPI
|
Keys Performance Indicators
|
Ki
|
Clé d'authentification
|
Kc
|
Clé de chiffrement
|
LAPD
|
Link Access Protocol Data
|
LAPDm
|
Link Access Protocol Data modified
|
LSD
|
Liaison Sémaphore de Données
|
LSSU
|
Link Status Signal Unit
|
MAP
|
Mobile Application Part
|
MDC
|
Message DisCrimination
|
MDT
|
Message DisTribution
|
MIC
|
Modulation par Impulsion et Codage
|
MMS
|
Multimedia Message Service
|
MO
|
Mobile Originating
|
MRT
|
Message RouTing
|
MSC
|
Mobile service Switch Center
|
MSISDN
|
Mobile Suscriber ISDN Number
|
MSU
|
Message Signal Unit
|
MT
|
Mobile Terminating
|
MTP
|
Message Transfert Part
|
NCLR
|
NOT CLEAR
|
NGN
|
Next Generation Network
|
NMC
|
Network Management Center
|
NPO
|
Network Performance and Optimization
|
NSS
|
Network Sub-System
|
ODMC
|
On Demand Measurements Counters
|
OMAP
|
Operation Maintenance Application Part
|
OMC
|
Operating and Maintenance Center
|
OMC-R
|
OMC-Radio
|
OMC-S
|
OMC-Switch
|
OSI
|
Open Systems Interconnections
|
OSS
|
Operating and maintenance Sub-System
|
PC
|
Personnal Computer
|
PC
|
Power Control
|
PCH
|
Paging CHannel
|
PMC
|
Permanents Measurements Counters
|
PS
|
Point Sémaphore
|
PTS
|
Point de Transfert Sémaphore
|
QoS
|
Quality of Service
|
RACH
|
Random Access CHannel
|
RBT
|
Ring Back Tone
|
RF
|
Radio Frequency
|
RNIS
|
Réseau Numérique à Intégration de
Service
|
RNO
|
Radio Network Optimization
|
ROS
|
Retour d'Onde Stationnaire
|
RTCP
|
Réseau Téléphonique Commuté Public
|
RxLEV
|
Received Signal Level
|
RxQUAL
|
Received Signal Quality
|
SACCH
|
Slow Associated Control CHannel
|
SAV
|
Services à Valeur Ajoutée
|
SCCP
|
Signaling Connection Control Part
|
SCH
|
Synchronisation CHannel
|
SD
|
SDCCH
|
SDCCH
|
Stand-Alone Dedicated Control CHannel
|
SDD
|
SDCCH Dynamique
|
SIM
|
Suscriber Identity Module
|
SL
|
Signaling Link
|
SMS
|
Short Message Service
|
SMSC
|
Short Message Service Center
|
SS7
|
Signalisation Semaphore 7
|
SSTM
|
Sous-Système de Transfert de Message
|
SSU
|
Sous-Système Utilisateur
|
TC
|
TransCoder
|
TCAP
|
Transactions Capabilities Application Part
|
TCH/FR
|
Traffic CHannel/ Full Rate
|
TCH/HR
|
Traffic CHannel/ Half Rate
|
TDMA
|
Time Division Multiple Access
|
TMSI
|
Temporary Mobile Suscriber Identity
|
TRANS
|
Transmission
|
TSE
|
Trame Sémaphore d'Etat
|
TSM
|
Trame Sémaphore de Message
|
TSR
|
Trame Sémaphore de Remplissage
|
UIT
|
Union Internationale des Télécommunications
|
UL
|
UpLink
|
UMTS
|
Universal Mobile Telecommunications System
|
USSD
|
Unstructured Supplementary Services Data
|
VAS
|
Values Added Services
|
VLR
|
Visitor Location Register
|
VMS
|
Voice Message Service
|
VSWR
|
Voltage Standing Wave Radio
|
WAP
|
Wireless Access Protocol
|
Introduction Générale
Les échanges commerciaux, socio-économiques,
politiques, et autres se sont rapidement développés au cours de
ce siècle, surtout avec le phénomène de la mondialisation,
provoquant ainsi une forte mobilité partout dans le monde. La
nécessité de rester joignable en tout lieu, de pouvoir
communiquer méme en se déplaçant, s'imposait de plus en
plus. En réponse favorable à ce besoin, le secteur des
télécommunications s'est développé en
parallèle et de nombreux standards numériques de communication
radiomobile ont vu le jour. Au nombre de ceux-ci nous avons, le GSM (Global
System for Mobile communication), le CDMA (Code Division Multiple Access),
l'UMTS (Universal Mobile Télécommunications System), pour ne
citer que ceux-là.
Ainsi, la première génération de ces
standards numériques qui fera l'objet de notre étude est le GSM
qui a connu et connaît toujours un succès fulgurant. Ce
succès a provoqué une croissance de la demande des services de
transmission de données engendrant par la suite de nouvelles
technologies qui intègrent à la fois la voix et les
données. Il s'agit du GPRS (General Radio Paquet Service) et du EDGE
(Enhanced Data rates for the Global Evolution). Ils sont donc en
réalité des évolutions du GSM, et reposent
entièrement sur son infrastructure.
Aujourd'hui en dehors de la téléphonie classique
qui est le service de base, d'autres services se sont développés
grâce à ces technologies. Nous pouvons citer les services de
messagerie courte et vocale, respectivement (SMS (Short Message Service) et VMS
(Voice Message Service), la transmission des données de type
média (sons, images, vidéos) appelées MMS (Multi Media
Service), etc.
La démonopolisation du secteur mobile des
télécommunications au Bénin, a fait naître plusieurs
opérateurs GSM, favorisant une concurrence à la fois ouverte et
serrée, dans le souci d'attirer le maximum de consommateurs. Cette
concurrence est telle que le client recherche le (s) meilleur(s) service (s) au
(x) meilleur (s) prix. Qui dit meilleur service, dit aussi "qualité de
service" et cette dernière fortement défendue dans les
recommandations de l'UIT (Union Internationale des
Télécommunications) détermine la satisfaction et le choix
réel du client vis-à-vis d'un opérateur.
Le principe du GSM est que l'accès aux services est
purement radio. Bien que le GPRS et le EDGE permettent aussi de
considérer le GSM comme un réseau de transmission de
données par paquets avec accès radio, notre attention sera
portée uniquement sur les services
purement GSM. En effet, dans bon nombre de pays, en
particulier ceux en voie de développement comme le Bénin, les
services de support GSM demeurent les plus utilisés par les clients et
la principale source de recettes des opérateurs. Comment en
améliorer la qualité et répondre à la satisfaction
d'une clientèle de plus en plus exigeante ? Cette préoccupation
est la cause de notre étude.
Dans le processus de réalisation de notre travail, notre
cadre d'étude et de recherche a
étél'opérateur GSM GLO Mobile BENIN.
Après une brève présentation des
généralités du
GSM, nous évoquerons la problématique qui se
dégage de notre étude. Ensuite, nous ferons un état des
lieux de l'existant chez cet opérateur en termes de qualité de
service radio, enfin nous terminerons par nos propositions de solutions en vue
d'une amélioration de ladite qualité.
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Chapitre 1 : Les généralités du
GSM
I. Architecture du réseau GSM
A. Le sous-système radio BSS (Base Station
Sub-System)
Le sous-système radio BSS assure la couverture de zones
géographiques dénommées cellules, les transmissions
radioélectriques et la gestion des ressources radio à
l'intérieur de ces cellules.
1. Architecture BSS
Dans la partie BSS, on retrouve les éléments
suivants :
- la station de base ou BTS (Base Transceiver Station) qui est
un ensemble d'émetteursrécepteurs appelés TRX. Les BTS
constituent les points d'accès au réseau GSM des abonnés.
Elles prennent en charge l'accès radio des mobiles dans les cellules,
réalisant ainsi des fonctions de modulation/démodulation,
codage/décodage, détection/correction d'erreurs et estimation du
canal. Elles diffusent les informations générales utiles
concernant la cellule qui parviennent aux mobiles et remontent au BSC des
mesures radio sur la qualité de transmission dans la cellule. Les BTS
communiquent avec les terminaux mobiles des abonnés via l'interface air
ou radio à travers le protocole LAPDm (Link Access Protocol Data
modified),
- le contrôleur de station de base ou BSC (Base Station
Controller) qui comme son nom l'indique, contrôle et gère les BTS.
Il communique avec les BTS par le biais de l'interface A-bis qui est un lien
MIC et à travers le protocole LAPD ((Link Access Protocol Data). C'est
l'organe intelligent du BSS dont les principales fonctions sont, l'allocation
et gestion des ressources radio, la prise de décision et
d'exécution de handover, la gestion des interfaces avec le MSC (Mobile
service Switch Center) via la signalisation sémaphore 7 sur l'interface
A. Le BSC est une banque de données pour les versions logicielles et les
données de configuration téléchargées par
l'opérateur sur les BTS.
Il est important de souligner que généralement
(sauf cas où le Tandem Free Operation est activé) le débit
d'une information de parole n'est pas la méme côté radio
que côté réseau. En effet, dans la partie radio la parole
est codée sur 13Kbits/s, alors qu'elle l'est sur 64 Kbits/s
dans le réseau. Il est donc nécessaire non
seulement de convertir les données radio en données réseau
(transcodage), mais aussi d'adapter le débit radio (13Kbits/s) en
débit réseau (64 Kbits/s). Ceci est possible grâce à
un équipement appelé Transcodeur ou TC, placé entre le BSC
et le MSC. L'interface A se voit donc subdivisé en réalité
en deux sous interfaces A-ter (BSC-TC) et A proprement dit entre le TC et le
MSC.
2. Transmission sur l'interface radio
L'interface radio constitue le support de transmission entre
le réseau GSM et les terminaux mobiles. Le GSM émet dans les
bandes de fréquences 900 MHz et 1800 MHz, cette dernière bande de
fréquences communément appelée DCS (Digital Communication
System) n'est qu'une variante du GSM. La répartition des
fréquences dans les deux bandes est décrite dans le tableau
suivant :
|
GSM 900
|
DCS 1800
|
Bandes de fréquences (MHz)
|
890-915 (montant) 935-960 (descendant)
|
1710-1785 (montant) 1805-1880 (descendant)
|
Ecart duplex
|
45 MHz
|
95 MHz
|
Largeur de bande
|
2x25 MHz
|
2x75 MHz
|
Nombre de canaux
|
124
|
374
|
Tableau 1. Chap1 :
Répartition des fréquences du réseau GSM
Différentes méthodes d'accès sont
utilisées sur ces fréquences. Il s'agit de la méthode
d'accès multiple en fréquence FDMA (Frequency Division Multiple
Access) et la méthode d'accès multiple en temps TDMA (Time
Division Multiple Access). Le FDMA consiste en un partage en de la bande de
fréquences qui aboutit à 124 et 374 canaux fréquentiels
respectivement dans les bandes 900 MHz et 1800 MHz. Chaque canal ayant une
largeur de 200 KHz, est à son tour divisé en 8 Intervalles de
Temps (IT) ou "Time Slot : c'est la technique TDMA. La trame TDMA est
constituée de huit (8) IT, un IT a une durée environ de 0,577 ms
ce qui porte la durée d'une trame TDMA à 4,615 ms. En
définitif, on retiendra qu'un canal radio est identifié à
la fois par une fréquence et un IT. L'interface air étant
accessible à tous, il est nécessaire de protéger les
informations qui y sont transmises, d'où la notion de chiffrement des
informations.
3. Mapping des canaux logiques sur l'interface radio
La vulnérabilité de l'interface radio fait
d'elle le maillon le plus faible de toute la chaine de transmission dans le
réseau GSM. Pourtant, c'est sur cette interface que doivent être
envoyées toutes les informations indispensables qui permettront aux
usagers de jouir correctement des services offerts par le réseau. Pour
essayer d'exploiter au mieux cette interface, des canaux logiques ont
été définies dont leurs diverses fonctions permettront de
renforcer l'accès radio. Le terme mapping de canal logique indique qu'en
réalité, sur un canal physique (IT), l'on inscrit des
informations précises qui feront de lui un canal logique avec une
fonction bien déterminée. Le tableau suivant présente les
différents canaux logiques ainsi que leurs fonctions tels qu'ils ont
été définis par la norme afin d'assurer les services
GSM.


Tableau 2. Chap1 : Description des
fonctions des canaux logiques
B. Le sous-système réseau NSS (Network
Sub-System)
Le sous-système réseau est le coeur du
réseau GSM. Il assure principalement les fonctions de commutation et de
routage. C'est lui qui permet l'accès au réseau public RTCP ou
RNIS. En plus des fonctions indispensables de commutation, on y retrouve les
fonctions de gestion de la mobilité, de la sécurité et de
la confidentialité qui sont définies dans la norme GSM.
1. Architecture NSS
Les éléments retrouvés dans le NSS sont :
- le commutateur du service mobile ou MSC (Mobile service
Switching Center). Il constitue l'interface entre le système radio et
les réseaux fixes. Il réalise toutes les fonctions
nécessaires à la mise en oeuvre des appels en provenance et
à destination des mobiles. Un MSC qui reçoit un appel d'un autre
réseau et qui assure le routage de cet
appel vers la position de localisation d'un mobile est
appelé GMSC (Gateway MSC). Parfois un MSC peut servir à la fois
de Gateway MSC,
- L'enregistreur de localisation des visiteurs ou VLR (Visitor
Location Register). Il est une base de données dynamique et contient les
informations liées à la localisation des abonnés. Dans le
VLR, chaque abonné est décrit en particulier par un identifiant
et une localisation. Grâce à ces informations, le réseau
est apte à acheminer un appel vers un abonné mobile. A chaque
changement de zone de localisation d'un abonné, le VLR du MSC auquel est
rattaché le mobile doit être mis à jour ainsi que
l'enregistrement de cet abonné au niveau du HLR.
Généralement l'on associe le VLR au MSC méme si la norme
au départ l'avait défini séparé du MSC,
- l'enregistreur de localisation nominale ou HLR (Home
Location Register). Il est également une base de données mais
contrairement au VLR qui est dynamique à cause de la mobilité des
terminaux, le HLR lui est statique et les informations contenues sont
modifiables par l'opérateur. Ces informations concernent
l'identité internationale de l'abonné utilisée par le
réseau ou IMSI (International Mobile Suscriber Identity), le
numéro d'annuaire de l'abonné ou MSISDN Mobile Suscriber ISDN
Number), le profil d'abonnement ou les discriminations de l'abonné.
Lorsqu'un appel doit être délivré, c'est le HLR qui est le
premier interrogé afin de connaître la dernière
localisation de l'abonné. Pour cela, il détient le numéro
du VLR dans lequel est enregistré l'abonné. Enfin il contient
aussi la clé secrète de l'abonné qui permet au
réseau d'authentifier un abonné qui demande un service. Cette
clé est inscrite sous un format codé que seul l'AuC
(Authentication Center) peut décrypter,
- le centre d'authentification ou AuC (Authentication Center).
Généralement associé au HLR, il contient les informations
qui permettent de réaliser les fonctions d'authentification des
abonnés (clé secrète Ki) et de chiffrement des
informations de parole sur l'interface air (clé de chiffrement Kc),
- Le registre de l'identité des équipements
mobiles ou EIR (Equipment Identity Register). C'est la base de données
qui contient toutes les informations relatives à l'identité des
terminaux mobiles utilisés sur le réseau. La norme GSM
définit trois (3) différentes listes dans lesquelles un poste
mobile peut être enregistré dans l'EIR. Il s'agit des :
· Liste "blanche" : poste utilisable sans restriction
· Liste "grise" : poste sous surveillance (traçage
d'appels)
· Liste "noire" : poste volé ou dont les
caractéristiques techniques sont incompatibles, avec la qualité
requise dans un réseau GSM (localisation non autorisée).
Notons que la présence d'un EIR est optionnelle et
très peu d'opérateurs l'implémentent dans leurs
réseaux.
Toutes ces bases de données sont reliées au MSC
via des interfaces normalisées. Le tableau suivant décrit ces
principales interfaces.
Interface
|
Localisation
|
B
|
MSC - VLR
|
C
|
MSC - HLR
|
D
|
VLR - HLR
|
E
|
MSC - MSC
|
F
|
MSC - EIR
|
G
|
VLR - VLR
|
H
|
AuC - HLR
|
|
Tableau 3. Chap1 :
Présentation des interfaces dans le NSS
2. Généralités sur la
signalisation sémaphore 7
a. Définition et
caractéristiques
La signalisation est l'ensemble des signaux
nécessaires à l'établissement, à la supervision,
à la rupture des communications de méme qu'à la gestion de
tous les services télécoms. C'est un type de signalisation
purement téléinformatique et les messages sont
véhiculés sous forme de trames sémaphores. Ces trames
sémaphores sont transférées sur des supports
appelés canaux sémaphores ou SL (Signaling Link). L'ensemble des
canaux sémaphores forme le réseau sémaphore. Les messages
sémaphores sont générés par des équipements
ou centraux téléphoniques qu'on appelle PS (Point
Sémaphore) et au besoin, routés vers d'autres PS par le
biais de PTS (Point de Transfert Sémaphore). Entre PS et
PTS trois modes d'acheminement sont définis pour faire véhiculer
les messages. Il s'agit du :
- mode associé, dans lequel les PS sont directement
reliés entre eux, et où la voix et la signalisation empruntent le
même chemin,
- mode quasi-associé, où les PS sont reliés
entre eux par au plus deux PTS. Les chemins de la voix et de la signalisation
sont donc différents,
- mode non-associé ou autonome caractérisé
par la présence de plus de deux PTS entre les PS.
Comme nous l'avions dit dans les lignes
précédentes, dans le réseau sémaphore, les messages
sont transférés sous forme de trames sémaphores.
Différents types de trames sémaphores sont définies :
- Trame Sémaphore de Remplissage TSR ou FISU (Fill-In
Signal Unit). Elle permet d'envoyer des informations systèmes entre PS
en l'absence de messages usagers à transmettre,
- Trame Sémaphore d'Etat TSE ou LSSU (Link Status Signal
Unit). Elle renseigne sur
l'état des canaux sémaphores entre les PS. On
parle d'alignement des canaux,
- Trame Sémaphore de Message TSM ou MSU (Message Signal
Unit). Elle contient les informations usagers à transmettre entre les
PS.
Les deux premières trames sont échangées
sur des liaisons semi-permanentes. Alors que la dernière n'est
échangée que s'il y a des informations utiles à
envoyer.
b. Architecture de la signalisation sémaphore
7
L'architecture du réseau sémaphore 7 s'est
inspirée de celle du modèle OSI (Open Systems Interconnections).
Cependant, le réseau sémaphore lui est divisé en quatre
(4) niveaux à savoir :
- niveau 1 ou MTP 1 (Message Transfert Part Level 1). C'est
la LSD (Liaison Sémaphore de Données), qui se traduit par une
paire de canaux de transmission numérique à 64 Kbits/s. La MTP 1
constitue le support de transmission entre deux PS,
- niveau 2 ou MTP 2 (MTP Level 2). A ce niveau, il s'agit de
la gestion des trames sémaphores avec toutes les fonctions que cela
implique telles que, la délimitation des trames, l'alignement des canaux
sémaphores, la détection et correction des erreurs,
- niveau 3 ou MTP 3 (MTP Level 3). Son rôle essentiel
est l'acheminement et le routage des messages en réalisant les fonctions
de discrimination des messages ou MDC (Message DisCrimination), de distribution
des messages ou MDT (Message DisTribution), et enfin de routage des messages ou
MRT (Message RouTing).
- niveau 4 ou partie (s) utilisateurs. Ce niveau concerne les
services de la signalisation qui correspondent à des applications
spécifiques. Il s'agit du :
· TCAP (Transactions Capabilities Application Part) qui
offre des services d'invocation à distance,
· MAP (Mobile Application Part) qui gère tout ce qui
est relatif à la mobilité dans un réseau,
· INAP (Intelligent Network Application Part) qui permet
d'adresser les réseaux intelligents,
· OMAP (Operation Maintenance Application Part) qui offre
un service de gestion du réseau sémaphore,
· ISUP (ISDN User Part) qui offre le service de base
d'établissement et de libération de circuits ainsi que des
services complémentaires tels que, identification de la ligne de
l'abonné, conférence à trois, ... Il est surtout
utilisé dans le réseau de téléphonie fixe.
Entre les niveaux des couches MTP qu'on appelle encore SSTM
(Sous-Système de Transfert de Message) et le niveau des utilisateurs
appelé SSU (Sous-Système Utilisateur) se trouve un protocole
très important qui est le SCCP (Signaling Connection Control Part).
Le SCCP, est un protocole de routage qui fournit (en mode
connexion et non connexion) des services de réseau orienté
au-dessus de la couche MTP 3. Cette dernière fournit les codes de points
pour permettre aux messages d'être adressés à des points
spécifiques de signalisation, alors que le SCCP fournit les
numéros des sous-systèmes pour permettre aux messages
d'être adressés aux sous-systèmes ou à des
applications spécifiques à ces points de signalisation.
c. La signalisation sémaphore 7 et le
GSM
Dans le réseau GSM, le mode associé est
utilisé entre les BSC et les MSC. Le protocole de signalisation
utilisé est le BSSAP (BSS Application Part). Le BSSAP est composé
du BSSMAP (BSS Mobile Application Part) et du DTAP (Data Transfert Application
Part). Il permet de gérer les messages de gestion de mobilité
BSC-MSC et de rendre le BSC transparent aux messages échangés
entre le terminal mobile et le MSC.
Le mode quasi-associé s'applique au sous-système
réseau NSS. Les VLR, HLR, et EIR sont des PS rattachés au MSC qui
lui est considéré comme un PTS. Cependant quand il s'agira
d'établir des communications entre différents réseaux, ou
encore en cas de présence d'au moins deux (2) MSC dans un même
réseau, le MSC sera considéré comme PS vers cet autre
commutateur. Finalement le MSC est défini comme étant un PTS
intégré (à la fois PS et PTS). Le HLR et le VLR
échangent avec le MSC via le sous-protocole MAP. L'EIR dialogue avec le
MSC grace à l'INAP (Intelligent Network Application Part).
3. Itinérance des mobiles et
sécurité des appels
a. Itinérance des mobiles
La différence entre le réseau fixe et le
réseau mobile, ce qui a même causé le véritable
succès de ce dernier, est l'introduction de la mobilité. Cette
notion de mobilité entraîne que le réseau doit pouvoir
connaître à tout moment la localisation du mobile de façon
plus ou moins précise : c'est l'itinérance. La gestion de
l'itinérance permettra au réseau de connaître en permanence
la localisation du mobile pour pouvoir le joindre en cas d'appel, et de
maintenir le terminal en mode veille de façon à ce qu'il puisse
signaler systématiquement tous ses mouvements, méme en l'absence
de communication. La gestion de l'itinérance engendre l'utilisation de
beaucoup de ressources de signalisation aussi bien dans la partie radio que
dans la partie réseau.
b. Sécurité des appels
L'interface air étant accessible à tous, le
canal radio notamment le TCH pour les communications, peut être sujet
à différentes écoutes, et aux utilisations frauduleuses ce
qui suscite respectivement des problèmes de confidentialité et
des problèmes de sécurité. La norme GSM prévoit
donc des procédés pour résoudre au mieux ces
problèmes cités. Il s'agit de :
- l'authentification de chaque abonné qui demande
l'accès à un service grâce à une clé
d'authentification connue du mobile et de l'AuC,
- - l'utilisation fréquente d'une identité
temporaire TMSI (Temporary Mobile Suscriber Identity) en lieu et place de
l'IMSI (International Mobile Suscriber Identity) sur l'interface air,
- le chiffrement des communications grâce à une
clé de chiffrement toujours sur l'interface air.
La figure ci-dessous présente le processus
d'authentification d'un abonné voulant accéder à un
service du réseau, et celui du chiffrement des informations sur
l'interface radio.

Figure 1. Chap1 : Authentification
et chiffrement dans le réseau GSM
La figure suivante décrit, le processus
d'établissement d'un appel d'un mobile vers un autre appartenant au
même réseau, avec une idée des différents messages
de signalisation échangés, y compris des canaux logiques mis en
jeu.

Figure 2. Chap1 : Scénario
d'appel avec les canaux logiques mis en jeu
C. Le sous-système OSS (Operating and maintenance
Sub-System)
Un réseau GSM a l'obligation de fournir aux abonnés
un service de qualité acceptable et de façon continue comme
l'exige la norme. Pour cela, parfois si besoin est, l'opérateur peut
être amené à effectuer des modifications
de configuration sur tout ou une partie de son réseau, ou mieux encore
assurer un suivi régulier et permanent de ses équipements afin de
garantir leur bon fonctionnement. Ainsi, la norme prévoit un premier
niveau de supervision ou d'exploitation et de maintenance qui est l'OMC
(Operating and Maintenance Center) et si le réseau est de grande taille,
un niveau supérieur qui est le NMC (Network Management Center).
1. Centre d'exploitation et de maintenance
OMC
Les centres d'exploitation et de maintenance OMC sont des
entités fonctionnelles permettant à l'opérateur du
réseau de contrôler son système et d'y apporter des
modifications. Il en existe deux types dont le premier OMC-R (OMC-Radio) qui
prend en charge tous les éléments de la partie BSS et le second
OMC-S (OMC-Switch) qui supervise et contrôle les éléments
NSS. Les fonctions réalisées aux niveaux des différents
OMC peuvent se résumer comme suit :
- Fonctions liées à la gestion commerciale ou
administrative du réseau,
- Gestion de la sécurité,
- Gestion des performances,
- Gestion de la configuration,
- Maintenance, gestion des alarmes.
2. Network Management Center NMC
Le NMC permet l'administration générale de
l'ensemble du réseau (s'il est de grande taille) par un contrôle
centralisé. Pendant que les alarmes mineures seront transmises aux OMC,
les incidents majeurs iront vers le NMC. Il centralise toutes les alarmes
majeures de tous les OMC et peut donc permettre une maintenance de niveau
très avancée du réseau.
D. Autres équipements et plateformes
associés
Il est évident qu'aujourd'hui le GSM ne se contente
plus d'offrir le service de base téléphonique qu'est la voix.
D'autres services notamment ceux appelés services à valeurs
ajoutées ou VAS (Values Added Services) ont été
développés, tels que la messagerie courte
ou SMS (Short Message Service), la messagerie
multimédia ou MMS (Multimedia Message Service), la messagerie vocale ou
VMS (Voice Message Service), etc. Ces services, pour être
opérationnels nécessitent des équipements
indépendants dans leur fonctionnalités respectives mais tous
reliés au MSC par des liens de signalisation sémaphore.
Une plateforme importante est le réseau intelligent
communément appelé IN (Intelligent Network). C'est lui qui
gère tout ce qui est compte prépayé et
l'implémentation de services à valeurs ajoutées dans le
réseau.
Il existe encore d'autres plateformes telles que le CCBS
(Customer Care and Billing System) qui s'occupe d'une part de la gestion de la
clientèle et d'autre part de la facturation des comptes
postpayés, l'USSD (Unstructured Supplementary Services Data) qui permet
l'accès à des services (exemple : interrogation du solde d'un
compte), etc.
Toutes ces entités constituent des PS pour le MSC et
dialoguent avec lui grâce au sousprotocole INAP (Intelligent Network
Application Part), à l'exception de l'USSD qui dialogue grâce au
sous-protocole TCAP (Transactions Capabilities Application Part).
La figure ci-dessous décrit d'une façon
générale, l'architecture des réseaux GSM, GPRS, et UMTS,
avec un aperçu de leurs interfaces respectives.

Figure 3.Chap1 : Vue
générale des réseaux GSM, GPRS, UMTS
II. La Qualité de Service (QoS) dans un
réseau GSM
A. Définition et principe général de
QoS
La qualité de service est la conformité des
produits ou services aux besoins exprimés par les clients et sur
lesquels les fournisseurs se sont engagés à respecter. Assurer la
qualité dans une entreprise demande une réflexion associant la
direction et l'ensemble du personnel afin de définir des objectifs de
qualité atteignables et acceptés de tous. Les orientations et
objectifs ainsi fixés sont consignés par écrit dans un
document qu'on appelle "politique qualité". L'approche et l'organisation
opérationnelles afin d'atteindre les objectifs fixés par la
politique qualité désignent la " démarche qualité
". Celle-ci contiendra les plans d'actions ou "process" où seront
définis les indicateurs avec leurs valeurs précises et qui
serviront de référence dans la réalisation de ces
objectifs.
B. Cas d'un réseau GSM
Dans le monde des télécommunications, l'UIT-T
dans sa recommandation E-800 définit la qualité de service comme
étant "l'effet global produit par la performance d'un service qui
détermine le degré de satisfaction de l'usager du service".
Autrement dit, la QoS résulte du fonctionnement de l'ensemble des
équipements et acteurs du réseau, qui contribuent à la
production et à la fourniture des services satisfaisants aux usagers.
Ici, l'étude de notre démarche QoS radio
consistera dans un premier temps en un état des lieux (mesure et analyse
des performances du réseau, état de fonctionnement des
équipements), puis dans un deuxième temps en une analyse des
impacts sur la QoS des anomalies, problèmes et disfonctionnements
détectés. Enfin viendra la phase de proposition de solutions.
Tout cela basé sur des indicateurs de qualité biens
précis. Concernant ces derniers, il s'agira essentiellement du service
clientèle (plaintes clients), des données et alarmes OMC, du
Drive Test (mesures radio terrains), et du fonctionnement des
équipements (maintenance).
La qualité de service est non seulement un facteur
clé de fidélité d'un client à un réseau,
mais constitue aussi un élément très important de
rentabilité pour l'opérateur.
C. Application au sous-système radio BSS
1. Principaux critères d'évaluation
Le service fourni le plus important est le service voix et la
satisfaction de l'utilisateur se traduit par les éléments
suivants :
- L'usager doit pouvoir ressentir la présence du
réseau quelque soit l'endroit où il se trouve,
- Il doit pouvoir émettre et recevoir des appels à
n'importe quel moment,
- le maintien de la communication pendant toute la durée
voulue par l'usager, - une communication audible, claire et nette entre les
correspondants,
- enfin, l'émission/réception des SMS.
Vu de l'opérateur, cela signifie qu'il faudra tenir compte
des éléments suivants : - Couverture radio (niveau de signal
reçu sur le mobile),
- Accessibilité (Call Setup),
- Coupures d'appels (calls drops),
- Qualité vocale (RxQual),
- Qualité du service SMS.
- Fonctionnement des équipements
2. Définition et moyens d'évaluation de
ces critères
? La couverture radio
La présence du réseau peut être
évaluée par l'abonné directement sur son terminal
quiaffiche le nombre de barrettes indiquant la puissance du signal
reçu. Un faible niveau de
champ ou l'absence du champ se traduit par la présence
d'une ou deux barrettes sur l'écran du terminal ou par l'indication
d'absence du signal. L'indicateur de présence du réseau ou RxLEV
renseigne en tout point de couverture, la probabilité d'établir
une communication.
Les Recommandations de la norme GSM définissent 64 niveaux
de RxLEV allant de -47 dBm à -110 dBm. Quelques exemples typiques sont
indiqués dans le tableau suivant :
Types de mesures
|
Valeurs seuils
|
Indoor (à l'intérieur d'un bâtiment)
|
>= -67 dBm
|
Outdoor (à l'extérieur d'un bâtiment)
|
>= -90 dBm
|
Incar (à l'intérieur d'une voiture)
|
>= -87 dBm
|
Tableau 4. Chap1 :
Différentes mesures de RxLEV
Le RxLEV se mesure toujours lorsque le mobile est en mode veille
ou "idle". Les principales causes susceptibles d'affecter la qualité de
la couverture radio sont :
- nombre insuffisant de BTS,
- mauvais paramétrage physique et logique des BTS (tilts,
azimuts, puissances, etc.),
- types d'antennes et qualité d'installation (pertes dans
les cables) ou défaut de maintenance (humidité des feeders,
dégradation des câbles, etc.),
- qualité du terminal de l'usager (sensibilité) ou
détérioration de la partie émission /réception
RF.
? L'accessibilité
Elle se traduit par la possibilité pour l'usager
d'accéder avec succès à un service du réseau en
occurrence toutes les fois ou l'abonné désire émettre un
appel. L'indicateur appelé Call Setup Success Rate exprime le
pourcentage d'appels établis avec succès. Est
considéré comme étant un appel, toute demande
d'établissement d'une communication et qui abouti soit à un
signal d'appel, soit à une annonce parlée ou à une
tonalité d'occupation.
La norme GSM défini que tout appel doit pouvoir
être établi en 10s maximum. De plus, le taux de blocage à
l'heure chargée doit être inférieur à 2% (< 2%).
Au-delà de 10s, même si l'appel est établi, il est
considéré comme échec en termes de performance du
système. Les différentes causes pouvant dégrader le Call
Setup sont les suivantes :
- mauvaise couverture radio
- congestion radio
- disfonctionnement d'équipements
Une valeur typique de cet indicateur est 95 %. Cet indicateur
fait partie des contraintes considérées lors de
l'établissement de la couverture du réseau.
? Les coupures des appels
La coupure d'une communication ou "call drop" est la rupture
d'une communication par le réseau avant qu'elle ne soit arrivée
à son terme. Les calls drops sont particulièrement
désagréables pour l'abonné. La norme GSM définit
que tout appel établi dont la durée de communication est
inférieure à 2min (< 2min) et rompu avant son terme, est
considéré comme un call drop. De plus le taux de coupure des
communications ne doit pas excéder 2%. Les principales raisons qui
pourraient engendrer des calls drops sont :
- trous de couverture ou insuffisance de couverture
- interférences élevées ayant
entraîné l'impossibilité de maintenir les liens de
signalisation et/ou de trafic,
- problème de handover (mauvais paramétrage ou
congestion dans la
cellule cible),
- insuffisance ou mauvaise déclaration de cellules
voisines.
? La qualité vocale
La qualité vocale ou voice quality désigne
l'audibilité, la netteté et la clarté observées
dans une communication. C'est un indicateur très important pour
l'abonné. Il est souvent indiqué par le taux d'erreurs binaires
BER (Bits Errors Rate) et le taux de trames erronées FER (Frames
Erasures Rate) chez l'opérateur.
Le BER est le taux de bits erronés reçus sur le
total des bits transmis sur l'interface air. Si ce taux est inférieur
à un seuil déterminé pendant toute la communication,
l'usager perçoit une communication de bonne qualité.
. Le taux de trames erronées renvoie à la notion
de collisions destructives sur l'interface A-bis. Une collision destructive se
produit lorsque plus de trois bursts GSM consécutifs présentent
un niveau d'interférence supérieur au seuil acceptable. Dans ce
cas, la trame de parole GSM (transmise sur 8 bursts consécutifs) sera
mal reçue par l'usager et la qualité du signal de parole sera
dégradée.
Les pertes de trames peuvent également se traduire par des
microcoupures pendant l'appel provoquant une mauvaise qualité de
communication.
L'indicateur principal de qualité vocale est le RxQUAL,
il se mesure toujours lorsque le mobile est en mode dédié ou
"dedicated" et sa valeur est fonction du BER. La plage de mesure de
qualité varie de 0 (qualité excellente) à 7
(qualité mauvaise). A 7, la qualité est très mauvaise et
cela peut engendrer des calls drops. A partir des valeurs 3 et 4, un handover
(transfert automatique intercellulaire des paramètres radio d'une
communication) est déclenché pour cause "Qualité ".
Le tableau suivant indique le niveau de qualité vocale en
fonction des taux du BER.
RxQUAL
|
BIT ERROR RATE (%)
|
Qualité vocale
|
0
|
BER < 0.2%
|
Excellente
|
1
|
BER= [0.2% à 0.4%]
|
Bonne
|
2
|
BER= [0.4% à 0.8%]
|
3
|
BER=[0.8% à 1.6%]
|
Dégradée
|
4
|
BER=[1.6% à 3.2%]
|
5
|
BER=[3.2% à 6.4%]
|
Mauvaise
|
6
|
BER=[6.4% à 12.8%]
|
7
|
BER>12.8%
|
Très mauvaise
|
Tableau 5. Chap1 : Correspondance
entre niveaux de qualité vocale et BER
Les facteurs de dégradation de la qualité vocale
sont :
- niveau d'interférences externes trop
élevées (interférences dues à des émissions
par des équipements autres que ceux du réseau),
- interférence co-canal ou sur canal adjacent trop
élevée (mauvais plan de fréquences), - mauvaise couverture
radio,
- mauvaise installation des équipements radio,
- problème de transmission (annuleurs d'écho ou
mauvaise synchronisation se traduisant par des pertes d'informations, du
grésillement dans les communications vocales et des "communications
blanches"),
- Paramétrage inadéquat du handover.
. La qualité du service SMS
Un des services à valeurs ajoutées très
appréciés des usagers est la messagerie courte communément
appelée SMS (Short Message Service). Le SMS comme l'indique son nom est
un message court de format 160 caractères, échangé entre
des terminaux mobiles.
L'analyse de la qualité des SMS, s'effectue souvent en
nombre de SMS émis ou MO (Mobile Originating) et en nombre de SMS
reçus ou MT (Mobile Terminating). Des raisons peuvent survenir et qui
vont empécher l'émission / réception correcte d'un SMS. Il
s'agit de :
- L'indisponibilité de ressources radio notamment les
canaux SDCCH,
- La congestion du serveur SMSC,
- Un numéro erroné du centre de messagerie au
niveau du terminal mobile, - Une mauvaise couverture radio.
. Le fonctionnement des équipements
Les équipements jouent un rôle très
important voire indispensable dans le réseau GSM. Ils sont au premier et
dernier rang dans l'approche d'une qualité de service optimale. Toutes
les configurations du réseau se font à travers eux et chacun a
son rôle bien défini. Cependant ils ont une durée de vie
limitée même si elle est souvent très longue. Leur mauvais
fonctionnement suite à un défaut de maintenance préventive
et/ou curative, peut non seulement réduire considérablement leur
durée de vie mais aussi et surtout impacter négativement la
qualité des services fournis.
Les disfonctionnements qui surgissent au niveau des
équipements peuvent être dûs aux raisons suivantes :
- - Milieu humide,
- - Non respect ou variation brusque de la
température,
- Non respect ou variation brusque de l'énergie,
- Défaut de maintenance préventive,
- - Manipulation erronée.
Les moyens d'évaluation des critères ci-dessus
mentionnés sont récapitulés dans le tableau suivant :

Tableau 6. Chap1 :
Récapitulatif des moyens d'évaluation des critIres de QOS
Le secteur des télécommunications mobiles a pris
une importance croissante dans l'économie au cours de cette
décennie. La téléphonie mobile notamment le GSM s'est
imposé dans le marché des services mais aussi dans celui des
équipements réseaux et des terminaux mobiles. Ces derniers sont
devenus un "véritable compagnon", un outil indispensable dans la vie des
populations. Comment rendre cet outil agréable d'usage pour le client
à travers une qualité de service satisfaisante ? Telle est la
préoccupation que nous aborderons dans le deuxième chapitre de
notre travail.
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN


Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles
méthodes dans le sous- système radio afin d'améliorer la
qualité de service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
Problématique
L'opérateur de téléphonie mobile a
l'obligation de garantir à ses abonnés une bonne qualité
de service (QoS) optimale. Ainsi, il se doit de leur assurer une bonne
accessibilité aux services offerts, une continuité en appel sans
coupure et une mobilité très aisée pour le client sans
perturbations et ceci pendant toute la durée de la communication.
Cependant certains phénomènes peuvent impacter
négativement cette QoS. Ils sont résumés dans le tableau
suivant :
Phénomènes
|
Impacts
|
Perturbation du signal radio (diffraction, réflexion,
...)
|
Couverture radio, qualité vocale
|
Nature de l'environnement (végétation, relief,
bâtiments, cours d'eau, ...)
|
Couverture radio outdoor, indoor, incar, continuité des
appels,
mobilité
|
Perturbations climatiques
|
Transmission du signal, accessibilité, qualité
vocale, continuité des appels
|
Interférences
|
coupure des appels, grésillement dans la communication,
|
les disfonctionnements des équipements
|
Accessibilité, coupure des appels, mauvaise qualité
vocale, impossibilité d'émettre des appels
|
Tableau 7. Chap2 :
Résumé des impacts des contraintes radios sur la QoS
Notre étude portera sur le sous-système radio
BSS car c'est cette partie du réseau qui gère toutes les
ressources et contraintes radios. Ainsi cette étude consistera à
analyser les impacts sur la QoS des contraintes ci-dessus mentionnées,
et à proposer de nouvelles méthodes en vue de les corriger
davantage. Cela permettra de garantir une qualité de service optimale
pour une meilleure satisfaction des clients d'une part et une bonne
rentabilité de l'entreprise d'autre part.


Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
I. Présentation du cadre d'étude et de
recherche
A. Présentation de GLO Mobile BENIN
Cela fait deux ans que le secteur des
télécommunications au Bénin, notamment celui des
réseaux de communication mobile, s'est agrandi par la présence de
l'opérateur GSM GLO Mobile BENIN. Le projet a démarré en
octobre 2007 et le lancement commercial officiel s'est tenu en juin 2008.
Depuis, il fait son chemin et est identifié par les AB 98 et 99. Ce
réseau a été déployé aussi bien dans la
bande des 900 MHz que des 1800 MHz. La direction générale et
technique est située à Cotonou et précisément au
quartier Aidjedo près du commissariat dudit quartier. La direction
commerciale quant à elle est située toujours à Cotonou
mais au quartier Tokpa Hoho près du siège du FITHEB. En dehors de
ces principales directions, des agences commerciales appelées GLOWORLD
ont été installées dans les principales villes du
Bénin pour mieux servir les clients.
Comme toute entreprise, GLO Mobile BENIN a sa structure interne
qui lui est propre, avec ses divisions et sections, mais c'est la structure
technique qui retiendra notre attention.
B. Division Technique
La structure technique de GLO Mobile BENIN peut être
schématisée selon la figure suivante.

Figure 4. Chap2 : Structure
technique de GLO Mobile BENIN
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
FMC/OMCR: Faults Management Center /Operating &Maintenance
Center Radio
DCN: Data Communication Network
TRANS: Transmission
OMC-S: Operating &Maintenance Center for NSS
Chaque entité a à sa tête un responsable
assisté de ses collaborateurs dans l'exécution des tâches.
Les rôles des principales sections sont décrits dans le tableau
ci-après :

Tableau 8. Chap2 :
Définition des entités de la Division
Technique
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
C. Unité d'étude et de recherche
Nous appartenons à la section FMC/OMC-R, qui s'occupe
de la supervision, l'exploitation et la maintenance du sous-système
radio BSS. Cette unité travaille sur des serveurs qui
génèrent des compteurs, que va utiliser le service RNO/QoS dans
son processus de suivi qualité radio du réseau. Ainsi c'est
l'amélioration de ce processus qui fera l'objet de notre étude
dans les lignes qui suivront.
D. Quelques services offerts
A l'instar des autres réseaux GSM, le service de base
demeure celui de la voix, avec des formules d'abonnement telles que le
prépayé, le postpayé, le Groupe Fermé d'Usagers
(GFU), etc.
En plus de la voix, nous avons des Services à Valeurs
Ajoutées ou SAV. Il s'agit des messageries classique ou
multimédia, le "Ring Back Tone" ou RBT qui est une offre qui permet de
remplacer la sonnerie arrière ou retour d'appel classique par une
musique de son choix, etc.
Enfin, la possibilité de faire de l'internet WAP ou
"Glodirect", avec ou sans clé modem GPRS / EDGE, est aussi
disponible.
Nous nous arréterons à ce niveau, ceci n'est qu'une
liste très peu exhaustive des services offerts par l'opérateur
GLO Mobile BENIN, et présentés à titre indicatif.
Ainsi la qualité de tous ces services offerts à nos
abonnés, dépend en grande partie de la qualité du
réseau.
II. Fonctionnement du système de suivi de
qualité de service radio de GLO Mobile BENIN
A. Présentation des infrastructures techniques
Le sous-système radio de GLO Mobile BENIN se compose
des éléments ci-après : BTS, BSC, Transcoder. Il est
hétérogène car nous avons deux équipementiers qui
sont ALCATELLUCENT et HUAWEI. L'interface A-bis est propriétaire. Dans
le cadre de notre étude, nous
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
nous spécifierons sur le BSS ALCATEL. Notons que les
méthodes de résolution qui découleront de ce travail,
seront aussi applicables sur la partie HUAWEI.
La partie sous-système réseau quant à
elle comprend : deux (2) MSC l'un ALCATEL (type NGN : Next Generation Network)
qui est en exploitation et l'autre HUAWEI qui n'est pas encore en service. Le
principe de la technologie NGN se traduit par le fait que le transport des
signaux de parole passe de la commutation de circuits (anciens switchs)
à la commutation par paquets. A chaque MSC est greffé un VLR. En
dehors du MSC /VLR, également le HLR qu'on appelle NGHLR et auquel est
greffé l'AuC.
Les principaux autres équipements et plateformes sont
les suivants : le BSCS (Billing System and Customer Service) pour la
facturation des abonnés post-payés et le service
clientèle, le SMSC dont le nom est TEXTPASS pour les services SMS, l'OSP
/ PPS pour le réseau intelligent (IN).
Les relations entre les principaux équipements GSM de GLO
Mobile BENIN peuvent être représentées par la figure
suivante :

Figure 5.Chap2 : Relations entre
les principaux équipements GSM de GLO Mobile BENIN
B. Description du suivi qualité à GLO Mobile
BENIN
Comme nous l'avions annoncé dans les
généralités du Chapitre 1, la QoS radio du réseau
est suivie et évaluée grace aux éléments
d'appréciation que sont les données OMC, le Drive
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
Test, et les plaintes clients. Comment est-ce que tout cela
fonctionne à GLO Mobile BENIN ? Nous l'aborderons dans cette partie.
1. La QoS vue du service clientèle
Le service clientèle ou "Customer Care Service", comme son
nom l'indique est une entité qui s'occupe de la gestion de la relation
client.
Le client est au coeur des préoccupations de GLO Mobile
BENIN. Ce dernier, fidèle à son slogan "Rule your world", veut
permettre au client de se faire plaisir en créant son environnement et
en le façonnant à sa guise tout en restant fidèle au
réseau. Ainsi dans l'accompagnement de ce processus, le service
clientèle est à l'écoute du client, pour ses multiples
besoins et pour mieux l'orienter.
La mission du service clientèle consiste principalement en
quatre (4) volets à savoir : - Ecoute et proximité du client,
- Informations des clients sur les produits et services fournis
par le réseau,
- Traitement des requêtes liées aux produits et aux
services (exemple : activation d'un service),
- Gestion des réclamations (exemple : plaintes en rapport
à la QoS).
Nous nous intéresserons particulièrement aux
plaintes liées à la QoS radio. Ces dernières peuvent
être dues soit à une absence ou une mauvaise présence du
réseau dans une zone donnée, soit à des coupures pendant
les appels, ou encore à des problèmes d'accès au
réseau, etc.
Les plaintes clients liées à la QoS radio
enregistrées sont remontées au niveau du service technique
compétent qui est souvent le service RNO/QoS, qui se chargera de mener
des investigations. Le tableau qui suit est un exemple du rapport des plaintes
clients.
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
Tableau synthèse des plaintes clients
QoS
Date: jj/mm/aaaa
N°
|
N° téléphone
|
Lieu d'appel
|
Problèmes
|
Durée
|
Spécifications exactes des
problèmes
|
1
|
98XXXXXX
|
Kétou
|
Faible couverture (Indoor et Outdoor)
|
Tout le temps
|
Aux alentours de la mosquée principale
|
2
|
98XXXXXX
|
Savè
|
communication unidirectionnelle
|
20h-22h
|
Les destinataires n'entendent pas les appelants.
|
3
|
99XXXXXX
|
Zongo
|
Problème d'accès au réseau
|
Tous les jours à partir de 20h
|
Plusieurs tentatives avant aboutissement d'un appel
|
4
|
99XXXXXX
|
Comé
|
Coupure des appels
|
6h-9h
|
Calls drops
|
Tableau 9.Chap2 : Rapport
QoS service clientèle 2. La QoS vue du
département technique
Le département technique, comme présenté
précédemment, se compose de plusieurs entités. Dans
l'exercice de leurs tâches quotidiennes, ces entités interviennent
sur tous les problèmes du réseau les concernant (pannes
matérielles et logicielles, problèmes clients, ...) avec une
anticipation et réactivité qui permettra de garantir au client un
ressenti le moins désagréable possible.
L'unité de suivi qualité et d'optimisation du
réseau radio exploite des outils et méthodes qui lui permettent
d'avoir une idée claire de ce que ressent le client. Aussi nous
attelleronsnous à décrire comment cette unité
procède.
a. Serveurs OMC-R, NPO
Les OMC nous en dénombrons de deux types comme le
recommande la norme à savoir l'OMC-S et L'OMC-R. Notre étude
porte sur la partie du réseau supervisée par l'OMC Radio. Etant
donné, que nous avons deux (2) différents BSS, nous avons par
conséquent deux (2) différents OMC-R. Celui d'ALCATEL-LUCENT est
composé d'un serveur et de plusieurs postes clients en fonction de la
licence et de la taille du réseau.
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
Pour alléger son OMC-R, ALCATEL-LUCENT a conçu
et développé un serveur qui va se charger en fait de collecter
les compteurs qui proviennent de l'OMC-R, et de les traiter pour une analyse
plus intelligente et plus aisée. Il s'agit du NPO (Network Performance
and Optimization). Le NPO est composé d'un serveur et de plusieurs
postes clients selon la licence et la taille du réseau.
La figure ci-dessous montre la position des serveurs OMC-R et NPO
et la manière dont ils interagissent entre eux et avec le BSC.

Figure 6.Chap2 : Position des
serveurs OMCR et NPO
b. Alarmes OMC-R
A l'OMC-R, deux types d'alarmes sont remontés : il
s'agit des alarmes de type QoS qu'on appelle " Alertes QoS" ou " QoS Alerters",
et les alarmes de type disfonctionnement des équipements ou "Faulty
Equipments".
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
> Alarmes de disfonctionnement
d'équipements
Rappelons-le, les équipements constituent un maillon
vulnérable de la chaîne de qualité de service dans un
réseau GSM. L'OMC-R ne permet pas seulement de réaliser des
opérations de configuration et d'exploitation du réseau, mais
aussi d'assurer une surveillance (supervision) du fonctionnement des
équipements BSS.
En effet, toutes les pannes des équipements sont
remontées sous forme d'alarmes, avec un niveau de
sévérité à l'OMC-R. Les alarmes peuvent être
de type "Environnemental", "Communication", "Equipement", etc. A chaque type,
correspondent différentes spécifications d'alarmes comme le
montre le tableau ci-dessous (ceci n'est qu'une liste non exhaustive).
Type
|
Spécifications
|
ENVIRONNEMENTAL
|
Energie
|
Incendie
|
Température
|
Humidité
|
QUALITY OF SERVICE
|
Perte de trafic sur la cellule
|
EQUIPEMENT
|
VSWR
|
Equipement hors service
|
Equipement dégradé
|
COMMUNICATION
|
Transmission sur liaison A-bis / A / A-ter
|
Perte de signalisation SS7
|
Tableau 10. Chap2 :
Spécifications d'alarmes équipements par
type
Les différents niveaux de sévérité
des alarmes équipements ainsi qu'un exemple de visualisation de ces
alarmes sur les terminaux sont respectivement présentés aux
tableaux 17 et 18. Signalons que le deuxième tableau n'est qu'un bref
aperçu des principales observations qui se font quotidiennement à
l'OMC-R. De méme pour plus d'efficacité et de
réactivité, des filtres sont réalisés sur chaque
type.
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN

Tableau 11. Chap2 : Niveaux de
sévérité des alarmes d'équipements

Tableau 12. Chap2. Vue globale des
alarmes d'équipements
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
Perceived Severity : Sévérité de l'alarme
Friendly Name : Nom usuel de l'équipement
Alarm Type : Type de l'alarme
Event Date & Time : Date et heure d'apparition de l'alarme
Clearing Status : Etat de résolution de l'alarme
NCLR = NOT CLEAR (alarme non résolue) CLR = CLEAR (alarme
résolue)
Clearing time : Date et heure de résolution de l'alarme
> Alertes QoS
Le but de ce type d'alarmes est de détecter et de
remonter des alarmes vers l'OMC-R, sur la base des données de mesures de
performance radio. En effet, nous le verrons dans le sous-titre suivant, les
indicateurs radios de performance sont mesurés, puis comparés
avec des valeurs seuils prédéfinis. Si après comparaison,
il y'a dépassement de seuil, des alarmes sont
générées avec un niveau de sévérité,
puis reportés à l'OMC-R.
Ici également, la dénomination des niveaux de
sévérité des alarmes est presque la même que celle
des équipements, c'est-à-dire, "Critical", "Major", "Minor",
"Warning" et enfin "Clearance". Le terme " Clearance " signifie que l'alarme a
disparu.
Tous les reports d'alarmes, quelque soit leur type, se font
via le BSC (il est connecté directement à l'OMC-R), y compris ses
propres alarmes. ALCATEL-LUCENT par défaut a défini des alarmes,
mais l'opérateur peut en créer lui aussi au besoin.
A GLO Mobile BENIN, nous avons une unité
dénommée FMC (Faults Management Center), pour le Centre de
Gestion des Pannes (confondue à l'unité de configuration et
d'exploitation du réseau) qui collecte les alarmes remontées
à l'OMC-R et les rapporte aux équipes concernées pour que
des actions adéquates soient prises : c'est la notion d'escalade.
Après l'escalade, vient une attitude que l'on appelle
"réactivité" au niveau du technicien. Cette dernière est
la capacité du technicien à résoudre rapidement les
problèmes/incidents du
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
réseau par la mise en oeuvre de moyens ou de
ressources. La réactivité est très importante, car plus
elle est lente, plus la faute perdure, plus cela impactera le bon
fonctionnement de l'équipement voire sa durée de vie et par
ricochet sur la qualité de service ressentie par le client.
c. Compteurs et indicateurs de performance
Les compteurs de performance enregistrent des valeurs
(processus d'incrémentation ou de décrémentation)
relatives à des états concernant diverses parties d'un
système. Ici notre système est le BSS et ces comptages se font
sur l'interface A-Bis et A. Les compteurs sont activés /
désactivés, stockés puis reportés à l'OMC-R.
Les compteurs d'ALCATEL sont organisés selon des types et familles.
Les principaux types et quelques familles associées,
utilisés dans le suivi QoS sont définis dans le tableau suivant
:
Numéro du Type
|
Nom du Type
|
Définition du Type
|
Quelques familles associées
|
18
|
A Interface measurements
|
Différentes causes de messages CLEAR REQUEST et ASSIGNMENT
FAILURE
|
Quality of Service
|
110
|
Overviews measurements
|
Ensemble des compteurs clés relatifs à la QoS
d'une cellule ou d'un BSC donné sur le réseau.
|
Quality of Service, Traffic Load, Handover
|
180
|
Traffic Flow measurements
|
Ensemble des compteurs relatifs aux exécutions de
Handover inter-cellules (SDCCH / TCH) entrants par cellule voisine (cellule
serveuse, cellule cible).
|
Adjacency
|
Tableau 13.Chap2 : Principaux types
et quelques familles associées de compteurs OMC-R
Il est important de signaler que tous les compteurs OMC-R ne
sont pas activés sur le réseau. En effet, il existe des compteurs
activés en permanence que l'on appelle "Permanents Measurements
Counters" ou PMC, et des compteurs activés à la demande ou si
besoin appelés "On Demand Measurements Counters" ou ODMC. Ces derniers
sont activés juste pour des analyses particulières pendant une
période bien définie, et après ils sont
désactivés. Cette mesure est prise pour éviter que les
processeurs OMC-R ne soient chargés en permanence.
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
Aussi, la disponibilité des compteurs est importante,
car tous les compteurs ne le sont pas au méme moment. Il y'a des
compteurs qui sont disponibles par heure, par jour, par semaine et même
par mois et respectivement ils sont dits "hourly", "daily", "weekly" et
"monthly".
Afin de permettre aux opérateurs de disposer
d'informations exhaustives sur la QoS offerte par leur réseau et de
l'améliorer, des indicateurs de performance qui caractérisent le
fonctionnement radio des cellules, ont été définis. Un
indicateur de performance est une mesure ou un ensemble de mesures bien
définies sur un aspect critique de performance globale d'une situation.
Il fait le "guet" et alerte le responsable en charge lorsque certaines
conditions sont remplies. Il est fonction des compteurs, et puisque
l'organisation des compteurs peut varier en fonction des constructeurs, il en
sera de même pour les indicateurs.
Les indicateurs clés de performance ou Keys Performance
Indicators (KPI), sont des indicateurs mesurables d'aide décisionnelle
dont le but est de représenter un aperçu d'évolution des
facteurs clés de succès des processus de l'entreprise, afin
d'évaluer sa performance globale en fonction des objectifs à
atteindre. Ainsi dans le suivi QoS radio du réseau, les KPI sont des
indicateurs qui permettent vraiment d'avoir une vue à la fois critique
et globale de la situation du réseau.
Les tableaux 14 et 15 présentent respectivement des
exemples de KPI et de compteurs OMC-R utilisés sur le réseau. Par
rapport aux KPI, en principe, le constructeur fixe les valeurs seuils de QoS,
mais l'opérateur a la possibilité de définir
lui-même des valeurs seuils selon sa convenance et en fonction du niveau
de QoS qu'il souhaite atteindre.
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
NETWORK KPI
|
Définition
|
Périodi cité
|
Seuils Alcatel
|
Seuils Glomobile
|
CALL SETUP SUCCESS RATE
|
Le taux d'appels réussis par rapport aux tentatives
d'appels.
|
Daily / Weekly
|
> 95%
|
> 95%
|
CALL DROP RATE
|
Le taux d'appels coupés par rapport aux appels
réussis.
|
Daily / Weekly
|
Bon si <4%
|
Bon si <2%
|
SDCCH CONG RATE
|
Le taux de canaux SDCCH non alloués dûs à une
congestion radio durant une procédure normale d'établissement du
lien radio.
|
Daily
|
Bon si <5%
|
Bon si <1%
|
SDCCH DROP RATE
|
Le taux de coupure de SDCCH après une phase
d'assignation normale.
|
Daily / Weekly
|
Bon si <4%
|
Bon si <2%
|
TCH CONG RATE
|
Le taux de canaux TCH non alloués dûs à une
congestion radio durant une phase d'assignation normale.
|
Daily
|
Bon si <5%
|
Bon si <2%
|
Tableau 14.Chap2 : Exemple de
quelques principaux KPIs
Les compteurs considérés dans l'exemple du tableau
15 sont ceux qui sont pris en compte dans l'obtention de la formule du SDCCH
CONG RATE.
Numéro
|
Nom
|
Type
|
Nature
|
Famille
|
Définition
|
MC04
|
NBIMMASSPREP FAIL_CONG
|
110
|
PM
|
Quality of Service
|
Nombre de canaux SDCCH non alloués pour cause de
congestion
|
MC148
|
NB_IMM_ASS_ALLOC
|
110
|
PM
|
Quality of Service
|
Nombre de canaux SDCCH alloués lors d'un processus
d'assignation immédiate et/ou normale
|
Tableau 15. Chap2 : Quelques
exemples de compteurs radios
La formule est la suivante : SDCCH CONG RATE= SDCCH CONG / SDCCH
REQUEST ; SDCCH CONG= MC04 et SDCCH REQUEST= MC04+MC148.
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
d. Mesures radios terrains : Drive Test
> Définition, principe et données
mesurées
Le Drive Test ou DT consiste à effectuer des mesures
terrains par le biais d'équipements dédiés qui
émettent ou pas des appels et enregistrent les performances sous forme
de données pour avoir ainsi une idée réelle de
l'environnement radio de notre réseau. Généralement
embarqués à bord de véhicule, ces équipements
permettent d'avoir plusieurs informations sur l'état du réseau
dont principalement le niveau de signal RxLEV, la qualité vocale RxQUAL,
les interférences, les handovers, etc.
Il existe différentes façons d'effectuer le DT :
- Le DT en mode scan
Il s'agit de scanner, d'enregistrer toutes les
fréquences, et de collecter des informations telles que leurs RxLEV et
BSIC (Base Station Identification Code). Ce type de test s'effectue en mode
"Idle".
- Le DT en mode appels courts
Il consiste à initialiser un appel qui sera
terminé (stoppé volontairement) après un certain temps
bien défini (souvent 2 minutes). Cet appel stoppé est alors
relancé après environ 15 secondes de pause. Le test est
effectué pour mesurer la performance du Call Setup
(accessibilité) mais fourni aussi des informations de niveau et de
qualité du signal, etc.
- Le DT en mode appels longs
Contrairement au mode appels courts, ici l'appel est
émis vers un numéro (gratuit généralement) sans
l'interrompre volontairement. Ceci permet d'effectuer des enregistrements de
mesures durant tout le temps nécessaire dans la zone objectivée.
Ainsi, si tôt que l'appel est coupé (coupure involontaire), le
mobile retente automatiquement un autre appel. Ce type de DT est utilisé
pour mesurer la performance des Handovers, du RxLEV, du RxQUAL, des calls drops
et autres.
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
- Le DT pour Couverture Indoor
Il s'effectue généralement sous la base d'un des
modes suscités mais se déroule à l'intérieur des
bâtiments ou bureaux afin d'estimer les niveaux de signal et de
qualité perçue par le client.
Cette chaîne de mesure est utile pour analyser un
problème client (une information géographique) et elle permet de
s'évaluer par rapport aux réseaux concurrents (benchmarking).
Elle nous permettra d'apprécier les réalités que vivent
les abonnés afin de prendre des dispositions techniques pour mieux les
satisfaire.
A GLO Mobile BENIN, la méthode du drive test souvent
exploitée est le type appels longs et donc consiste à embarquer
dans un véhicule les équipements suivants :
- un mobile à traces SAGEM avec double capacité
GSM/GPRS, - un analyseur de spectre AGILENT avec GPS intégré,
- un PC portable qui permet d'automatiser l'acquisition et le
stockage des données, mais aussi muni du logiciel Mapinfo pour le
traitement des données drive test. Le PC est équipé d'une
carte interface RS 232 pour assurer le lien entre la sortie série du
mobile à traces et le port série du PC,
- Un dispositif d'alimentation en énergie pour les
différents appareils de mesure.
La figure 7 présente le schéma d'interconnexion de
ces équipements lors d'une opération de DT.

Figure 7.Chap2 : Interconnexion
des équipements de DT
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
Les principales mesures effectuées au cours d'une
opération de Drive Test sont récapitulées dans le tableau
ci-après.

Tableau 16.Chap2 : Données
Drive Test
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
Les trois premières données sont les plus
couramment mesurées. Cependant pour des investigations profondes, l'on
peut aller jusqu'à mesurer le reste des données et bien d'autres
encore.
> Traitement et exemple d'analyse des données
Drive T
Le traitement des données mesurées se décrit
comme suit :
- Exportation des données de l'outil de DT puis conversion
des données exportées en fichier d'extension .TXT,
- Conversion des fichiers .TXT en fichier Excel, puis
traitement du fichier Excel, - Importation du fichier Excel
(préalablement obtenu) dans l'application Mapinfo, -
Matérialisation de points à partir des valeurs longitude et
latitude du fichier Excel
importé. Ces cordonnées représentent les
différents endroits où les mesures ont
étéprises durant le Drive test. Prendre le soin
d'ouvrir les points crées et les sites du réseau dans le
même Map,
- Création des thématiques par tels que RxLev,
RxQual, FER, etc. Il s'agit ici par exemple de donner une couleur à
chaque niveau de signal reçu pour pouvoir faciliter l'analyse. La
méme chose est faite pour le RxQual et le FER. Voir ci-dessous les
différentes légendes utilisées par notre équipe
RNO/QoS.

Figure 8. Chap2. Exemples de
thématiques obtenus à partir des résultats de DT
Un exemple d'analyse de ces légendes nous fait
remarquer que le signal se situant entre - 20 dBm et -80 dBm est bon; celui
entre -80 dBm et -95 dBm est faible et celui au-delà -95 dBm est
mauvais. Par rapport à cela nous parvenons à dégager les
zones de couvertures
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
mauvaises ou sans couverture et pouvons proposer des solutions
pour la correction de ces problèmes. La même analyse est faite
pour la qualité et le FER.
Des exemples de capture Mapinfo de données de DT mettant
en exergue des problèmes de couverture radio et d'interférences
sont respectivement représentés aux figures 9 et 10.

Figure 9. Chap2 : Données
de DT relatives à une mauvaise couverture radio
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN

Figure 10. Chap2 : Données
de DT relatives à des probl4mes d'interférences
Après avoir traité et analysé les
résultats du DT, une fiche diagnostique radio est établie par
cellule. Le tableau ci-dessous en est une illustration.
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN

Tableau 17. Chap2 : Fiche
diagnostique radio de cellule
UL : UpLink
DL : DownLink
VSWR : Voltage Standing Wave Radio ROS : Retour d'Onde
Stationnaire
e. Suivi qualité : rapport QoS journalier,
hebdomadaire
Pour assurer un suivi régulier de l'évolution de
la qualité radio du réseau, des rapports QoS journalier et
hebdomadaire sont rédigés et envoyés aux acteurs du
réseau tels que le management et les techniciens avec des
recommandations.
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
Le rapport journalier encore appelé "Daily Warning"
permet de suivre quotidiennement la QoS. Les résultats
présentés sont toujours ceux du jour précédent. Les
observations des statistiques KPI sont faites sur toutes les cellules du
réseau, et seulement un nombre déterminé de cellules dont
les statistiques sont les plus mauvaises TOP N (ici N=15) sont retenues pour
être analysées. Ainsi, ce rapport contiendra une analyse
approfondie de l'état de ces quinze (15) cellules, et des actions
proposées pour corriger les imperfections relevées.
Le rapport hebdomadaire quant à lui, présente sur
une durée d'une semaine, l'état global du réseau. En
réalité, ce rapport se fait sous deux formes qui sont :
- Une forme technique avec comme principal
élément des tableaux de bord ou "Dashboard". Le tableau de bord
est un instrument de mesure de la performance destiné au pilotage
proactif. Il donne une description purement technique des performances radios
du réseau tout en présentant les causes des imperfections
relevées et les actions qui ont été proposées pour
les corriger. Le tableau de bord n'est pas un instrument de motivation mais un
instrument de progrès.
- Une forme classique appelée "Reporting "qui permet de
référer au niveau hiérarchique supérieur, dans un
langage peu technique, l'analyse des tableaux de bord. Le "Reporting" permet de
vérifier l'atteinte des objectifs fixés tant en termes de moyens
que de résultats et de prendre ainsi les décisions qui s'imposent
sur la base des analyses et recommandations proposées. Ce rapport est
souvent destiné au management.
Dans un premier temps, nous présenterons un exemple de
"Daily Warning", avec certaines analyses et actions qui s'en sont suivies, puis
nous adopterons la même démarche avec un exemple de
"Dashboard".
> Exemple de Daily Warning
Le tableau ci-dessous nous montre un exemple de rapport "Daily
Warning". Il est intitulé "Call Success" et rassemble les principaux
indicateurs qui interviennent dans l'établissement d'un appel normal
jusqu'à la rupture normale de cet appel. Il comprend comme
annoncé plus haut, la liste des 15 plus mauvaises cellules en termes de
performance du réseau, enregistrées
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
le 12 Août 2009. Ce rapport a donc été
produit le 13 Juin 2009. La plupart de ces KPI sont exprimés aussi bien
en nombre qu'en taux (pourcentage).

Tableau 18. Chap2 : Exemple de
"Daily Warning" sur le Call Success
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN

Les principales analyses de ce tableau révèlent
que le CALL SETUP SUCESS RATE est mauvais (<95%) pour toutes les cellules.
Pour la plupart, cette mauvaise performance est due à une congestion en
assignation de canaux TCH. La solution apportée pour la majorité
est l'ajout d'une nouvelle TRX sur le secteur, et pour une minorité
l'activation des paramètres radios FAST_TRAFFIC_HO, ou AMR_HR. Le
premier permet d'allouer un canal TCH sur une cellule voisine non
congestionnée tout en maintenant le canal SDCCH sur la cellule serveuse
et le second pour partager le débit d'un canal TCH par deux
communications différentes.
Une autre analyse qui ressort de ce tableau est le taux
élevé de SDCCH Drops et de Call Drops. Les valeurs de ces deux
indicateurs sont surtout très élevées pour le secteur 3 de
la cellule 45. Des analyses poussées nous révèlent la
présence d'interférences sur ce secteur. Ainsi, les
investigations vont continuer pour déterminer les sources des ces
interférences ainsi que les actions correctives à mener. En
dehors de ce secteur critique, les performances SDCCH drop des autres cellules
sont telles que les actions proposées sont des "lock/unlock", "reset"
sur les TRX concernées. Si après ces actions, les
problèmes persistent, alors d'autres actions seront
envisagées.
En fait, lorsque la valeur d'un indicateur de performance est
mauvaise, une démarche méthodique et claire est suivie afin de
détecter la (les) cause(s) réelle(s) du problème. Une fois
la (les) vraie(s) causes trouvé(es), il devient plus aisé
d'orienter des actions adéquates dans le processus de résolution
du problème.
L'exemple qui suit est un scénario de diagnostic du
CALL DROP RATE. Comme nous le constatons, les calls drops sont de trois types.
Il s'agit de ceux düs aux problèmes systèmes (BTS, BSC, TC),
où aux problèmes Handover, où encore aux problèmes
radios. Pour chaque type, les causes probables sont citées.
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN

Figure 11. Chap2 :
Scénario de diagnostic du CALL DROP RATE
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
> Exemple de Dashboard
Durant l'accessibilité au réseau (appel normal,
urgence, consultation de crédit, etc.), plusieurs indicateurs sont
impliqués et peuvent donc affecter le taux de Call Setup Success Rate
(CSSR). Le graphe suivant fait ressortir la distribution et l'impact de ces
principaux indicateurs sur l'évolution du CSSR.
Call Setup Success Dashboard
Call Setup Success
|
2009- S16
|
2009- S17
|
2009- S18
|
2009- S19
|
2009- S20
|
2009- S21
|
2009- S22
|
Call setup success rate
|
98,18
|
97,87
|
97,91
|
97,16
|
97,64
|
97,97
|
98,15
|
SDCCH drop
|
604728
|
618777
|
645543
|
856990
|
1111739
|
744384
|
741941
|
TCH fail
|
255090
|
241815
|
241847
|
195525
|
157778
|
177816
|
179075
|
TCH cong
|
55511
|
107706
|
121819
|
149622
|
150850
|
180551
|
198040
|

Nombre
Call Setup Success Evolution
1600000
1400000
1200000
1000000
400000
600000
200000
800000
0
2009-S16 2009-S17 2009-S18 2009-S19 2009-S20 2009-S21 2009-S22
TCH cong TCH fail
SDCCH_drop Call setup success rate
40
20
90
70
60
50
30
0
80
100
10
Taux %
Figure 12. Chap2 : Exemple
Dashboard CSSR
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
Commentaire : la semaine 19
jusqu'à la mi-semaine 20 a connu une baisse du CSSR de
97,91% à 97,16% comme l'indique le graphe. Cette
baisse est particulierement liée aux SDCCH drop et TCH cong. En effet
cela pourrait s'expliquer par les travaux d'extension et
de maintenance de transmission qui se sont
déroulés cette semaine. A partir de la fin de la
semaine 20 le taux de CSSR a recommencé par
croître avec une stabilisation enregistrée de
98,15% dans la semaine 22. Malgré tout le taux global
de CSSR est resté supérieur au seuil exigé.
Signalons que l'exemple ci-dessus n'est qu'un
élément du document relatif aux tableaux de bord des indicateurs
présenté par l'équipe RNO/QoS.
Le tableau de bord bien élaboré, avec les
indicateurs de performance adaptés, permet non seulement de suivre
l'évolution de la QoS du réseau, mais constitue aussi un
instrument de prospective.
En télécommunications, l'on ne saurait parler de
QoS sans aborder la notion d'Erlang et d'heure chargée ou "busy hour ".
L'Erlang est une unité de mesure d'intensité du trafic
téléphonique mis au point par Agner Krarup Erlang.
Théoriquement, un Erlang représente l'utilisation continue d'un
chemin de voix pendant une durée d'observation. Dans la pratique, il est
utilisé pour décrire le volume de trafic total
écoulé en une heure (1h).
Dans le GSM, en dehors de la capacité de trafic
exprimée en Erlang des équipements tels que les BSC, les MSC,
l'on utilise aussi des modèles de trafic surtout dans la partie radio
appelés "Tables d'Erlang". Ces tables sont utilisées
spécialement dans des phases de dimensionnement du réseau et
d'optimisation. Il s'agit des tables Erlang-B et Erlang-C.
La première et la plus généralement
utilisée, renseigne sur le volume de trafic écoulé en
fonction du nombre de canaux TCH nécessaires et par rapport à une
probabilité de blocage des appels à l'heure chargée (busy
hour). Ce modèle suppose que tous les appels bloqués sont
immédiatement rejetés.
La seconde quant à elle est identique à la
première à la seule différence que les appels
bloqués ne sont pas immédiatement rejetés mais
plutôt mis en attente (file d'attente) jusqu'à ce qu'ils soient
traités. C'est la notion de probabilité de mise en attente.
Quelques valeurs de la table Erlang B sont présentées dans
l'exemple ci-dessous. Le taux de probabilité de blocage
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
couramment utilisé est de 2%. N représente le
nombre de canaux TCH et B le taux de blocage.

Tableau 19. Chap2 : Exemple de
quelques valeurs de la table d'Erlang B
La figure suivante montre un exemple de suivi de
l'évolution du trafic en Erlang sur l'ensemble des BSC du réseau
de la semaine 8 á la semaine 12. On constate aisément que les
extremes de trafic haut et bas enregistrés sont respectivement dans les
semaines 9 et 12. Ces variations peuvent etre liées á des
évènements particuliers tels que des promotions, des
problèmes de transmission, des travaux de maintenance, etc.

Figure 13. Chap2 : Exemple
d'évolution de trafic TCH Erlang
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
Le suivi QoS radio à GLO Mobile BENIN, au regard de
tout ce qui a été dit, fait intervenir les unités
BSS/TRANS, FMC/OMCR, RNO/QoS, et le Service Clientèle. La coordination
des actions de ces différentes unités peut être
représentée de la façon suivante :

Figure 14. Chap2 : Organisation
générale du suivi QOS radio
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
L'appréhension de la méthode actuelle du suivi
QoS radio à travers les outils ci-dessus présentés,
révèle un certain nombre d'insuffisances que nous
développerons dans la troisième partie de ce chapitre. Ensuite
suivront la présentation des nouvelles solutions que nous proposons en
guise d'amélioration de ladite QoS et leur mise en oeuvre dans le
système.
II. Insuffisances relevées et propositions de
nouvelles méthodes
A. Insuffisances relevées
L'étude approfondie des méthodes et techniques
du suivi QoS radio de GLO Mobile BENIN, fait ressortir des manques
principalement axés sur les points suivants : les outils
utilisés, les procédures exécutées.
1. Les outils utilisés
· Après les calls drops, il n'y a rien de plus
désagréable pour un usager qu'une communication à un seul
sens, ou avec beaucoup de bruits, ou pire encore une communication
entrecoupée. Toutes ces situations citées sont des cas de
mauvaise qualité vocale.
Il est vrai, qu'avec les indicateurs de performance et la
chaine de mesure actuelle, l'on a déjà des informations sur le
niveau de RxQUAL, de BER, de FER, mais des limites existent avec ces
méthodes. En effet, c'est juste l'impact de la fréquence radio
(affaiblissements RF) sur la qualité d'écoute qui est
mesuré.
Mais ces méthodes "traditionnelles" ne sont pas en
mesure d'effectuer des captures et des mesures d'éléments encore
plus impactant de la qualité vocale tels que l'écho, le bruit et
les disparités dans les communications qui sont des expériences
que vivent les abonnés.
Il faudrait donc intégrer aux systèmes
habituels de mesures, un autre élément qui va réellement
analyser en profondeur la qualité vocale (comme décrite juste
au-dessus), avec une précision des sources de problèmes
rencontrés.
· Pendant le Drive Test ordinaire, il est difficile de
réaliser des mesures en indoor. Plus exactement, les équipements
utilisés lors des mesures outdoor et incar, de même que la
façon du déroulement du DT, ne peuvent pas être
adaptés aux mesures indoor.
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
Un client qui soulève des plaintes
répétées relatives à la QoS dans sa maison, il
serait intéressant avec sa permission d'entrer cher lui et d'effectuer
des mesures pour toucher du doigt la réalité qu'il vit.
Alors nous pensons pour le drive test en indoor, qu'il
faudrait un équipement simplifié mais tout aussi performant, avec
les mêmes résultats obtenus que pour les autres types de DT, tout
cela pour mieux satisfaire le client.
· Après les mesures terrains radios, vient la
phase de traitement des données collectées.
Dans la méthode existante c'est Mapinfo qui est
utilisé pour ce processus. Mais, nous
constatons que cette application présente des limites
cruciales telles que :
- Incapacité à détecter les sources ou
causes de problèmes identifiés,
- Incapacité à proposer des procédures de
résolution des problèmes,
- Inexistence de système de post-traitement
automatique des données, ce qui oblige l'ingénieur à le
faire par lui-même et encore parfois avec des applications externes
à importer dans Mapinfo. Cela entraîne une perte de temps
énorme car nécessitant beaucoup de procédures et
d'ajustements de la part de l'ingénieur,
- Pas de statistiques approfondies, pas de "Reporting".
En un mot, Mapinfo ne fait juste qu'une présentation
des parcours et points de mesures avec une surbrillance des sites ayant des
problèmes grâce aux thématiques créées (par
l'ingénieur). Il ne réalise pas d'investigations en profondeur
des problèmes détectés, et ne permet pas vraiment à
l'ingénieur optimiseur/qualiticien d'effectuer une analyse pertinente
des données DT et de rechercher des solutions. De plus, cette
méthode de travail est lourde, fastidieuse et s'avère inefficace
au fur et à mesure que le réseau grandit.
Nous proposons un outil de post-traitement des données
drive test, plus performant avec beaucoup plus de fonctionnalités que
Mapinfo. Le traitement des données sera donc nettement plus aisé
pour l'optimiseur/qualiticien, et il faudra compter avec l'apparition de
nouveaux aspects, de nouveaux détails, qui étaient impossibles
avec l'outil précédent.
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
· Il est aussi important de suivre l'activité des
"roamers", afin de mieux développer les services associés,
ajuster les paramètres radios, dimensionner les ressources radios, et
ainsi faciliter les opérations de roaming.
Il faudrait donc songer à un outil, qui en plus des
traces ordinaires déjà effectuées dans le réseau,
permettra de recueillir des informations précises concernant les
activités roamings telles que les zones d'entrées des "roamers",
les pays les plus concernés, la mobilité des roamers, etc.
Connaître toutes ces informations permettra d'optimiser
favorablement les zones d'entrées fortes telles que l'aéroport,
les frontières terrestres, le port, et par conséquent "rendre
agréable la vie aux roamers" d'une part et augmenter le revenu de
l'opérateur d'autre part.
· Chaque problème identifié dü
à des incidents sur le réseau, doit faire l'objet d'un suivi
depuis la genèse jusqu'à la réparation complète.
Ensuite les incidents déjà connus de même que leurs
méthodes de résolution, doivent pouvoir être
conservés dans une base de données. L'on peut faire recours
à ces informations, chaque fois qu'un incident similaire se produit, et
ainsi gagner en réactivité, et la QoS se verrait alors moins
impactée.
Nous suggérons de trouver un moyen de suivi et de gestion
des incidents ainsi que des efficacités techniques. Il s'agira par
exemple d'un processus de "work flow".
· Le sous-système radio étant mixte
(ALCATEL et HUAWEI), l'appréciation de la QoS via les indicateurs de
performance ainsi que les compteurs d'observation sont spécifiques
à chaque constructeur, méme si l'opérateur a la
possibilité d'harmoniser les seuils d'analyse sur l'ensemble du
réseau.
Cependant, l'interface A est une interface normalisée,
et donc il serait plus juste d'avoir un outil qui fonctionnerait selon les
messages/protocoles définis par la norme et permettant un suivi QoS
très précis en comparaison aux outils des constructeurs. Cet
outil sera par conséquent indépendant des constructeurs mais
parfaitement compatible avec les équipements du réseau. Il ne
sera pas qu'un simple analyseur de protocole (comme le K15 par exemple) mais
bien plus encore avec des fonctionnalités supplémentaires telles
que l'analyse en profondeur des CIC, COC, la création automatique des
Reporting et statistiques détaillées.
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
2. Les procédures exécutées
· Le Bénin compte 5 opérateurs GSM en
service. Dans le souci perpétuel d'offrir une QoS satisfaisante aux
abonnés, voire la meilleure possible, il est très important que
GLO Mobile BENIN en dehors de lui-même, puisse se comparer aux autres
(notamment avec celui qu'il considère comme étant le meilleur par
rapport à lui). Cette opération appelée "benchmarking", ne
se fait pas encore réellement sur tout le réseau. Alors,
envisager la possibilité de la réaliser, à une
période relative d'une fois tous les six (6) mois, afin de mesurer
l'évolution de l'amélioration de la QoS radio.
· Face aux diverses pannes rencontrées sur le
réseau, une fois l'escalade faite, des difficultés peuvent
survenir dans le processus de réactivité. En effet, si les
ressources d'intervention sont limitées, il devient alors fondamental de
prioriser les actions de résolution des pannes selon l'impact
causé sur la QoS.
Ainsi, quels peuvent être les critères
essentiels à considérer quant à la priorisation de
résolution des pannes en cas d'insuffisances de moyens d'actions ? Nous
l'aborderons aussi dans les nouvelles méthodes proposées.
B. Propositions de nouvelles méthodes
1. Analyseur de qualité vocale : QVoice
Symphony
La solution que nous proposons pour une analyse
poussée de la qualité vocale et qui va s'intégrer à
la chaine de mesure existante est QVoice Symphony. Conçu par ASCOM
France, il appartient à la famille QVoice qui est une plate-forme de
test complète pour réseaux mobiles (2G et plus). Cette
plate-forme dispose des capacités de mesure des données requises
par les ingénieurs optimiseurs/qualiticiens.
Pour atteindre les objectifs fixés, les mesures et
données de QVoice Symphony sont classées et
interprétées en deux groupes :
> Selon le client
Les mesures de qualité de service de l'expérience
des abonnés couvrent la qualité de la voix et de la vidéo
réelle, les taux de perte d'appels, les taux d'appels manqués,
les taux de
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
réussite et les temps de livraison des SMS/MMS/messages
électroniques, les débits et autres paramètres IP.
> Selon l'opérateur
Des informations de l'interface radio,
détaillées comme la puissance et qualité du signal, les
interférences, les cellules de desserte/voisines, les messages de niveau
3 et des mesures supplémentaires inestimables sont disponibles pour le
dépannage et l'optimisation du réseau.
Les principales caractéristiques de cet outil se
décrivent comme suit :
- Une interface utilisateur intuitive et une plate-forme
matérielle flexible
- Adaptation à tous les scénarios de test, y
compris tous les types de tests de données
- Extensible de 1 à 24
canaux/téléphones/modems - Technologies supportées : 2G,
2.5G, 3G et 4G
- Compatibilité avec beaucoup de mobiles à
traces
- Récepteurs à balayage pour l'analyse de la
couverture des fréquences radios et des
interférences dans les versions multi-bande et
fréquences optimisées

Figure 15. Chap2 : QVoice
Symphony
2. Outil Drive Test Indoor : NEMO Handy
NEMO Handy est une solution où les mesures et le
monitoring de l'interface air sont vraiment simplifiés. C'est un mobile
à traces dont la technologie constructeur est la marque NOKIA dans des
gammes telles 6630/6680, N80, etc. Le constructeur de ce produit est la
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
société Anite Nemo spécialiste dans le
développement, la fabrication et la distribution de mesures radios
à destination des opérateurs mobiles, équipementiers,
fabricants de terminaux et fournisseurs de prestation de
déploiement/optimisation de réseaux mobiles.
Le premier avantage du NEMO Handy est sa technologie
simplifiée qui permet d'effectuer des mesures dans les endroits
où la chaîne de mesure traditionnelle n'est pas une solution
pratique, notamment les mesures indoor.
Les principales caractéristiques du NEMO Handy sont :
- Application basée Symbian,
- Compatible sur mobile Nokia 6630/6680 et N80,
- Technologies supportées GSM, GPRS, EDGE et WCDMA, -
Interface utilisateur convivial et entièrement configurable,
- Réception GPS pour collecter des coordonnées
géographiques,
- Applications voix, visio, FTP, HTTP HTML, WAP, MMS, SMS,
- Possibilité d'automatiser les tests avec des scripts, -
Statistiques voix/data en temps réel,
- Parcours Indoor en temps réel sur fond de carte,
- Envoie automatique des résultats sur serveur FTP, -
Notifications audios,
- Carte mémoire standard 1 GB MiniSD pouvant
stockée jusqu'à100 h de données de mesures terrains.
Cet outil s'utilise déjà avec succès chez
des opérateurs GSM dans la sous-région. Une vue du terminal
mobile NEMO Handy et de son utilisation se présente comme suit :
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN

Figure 16. Chap2 : Exemple du NEMO
Handy et son application
3. Outil post-traitement de données Drive Test
: ACTIX Analyser
ACTIX Analyser est un système de post-traitement
multifonctionnel qui optimise les tâches d'analyse et de production de
rapports liés notamment aux mesures d'optimisation et de qualité
de service radio. Il appartient à la famille ACTIX qui est un acteur du
marché de la Qualité de Service des réseaux avec beaucoup
de solutions à son actif.
Il est programmé avec des fonctionnalités et
paramètres pertinents y compris une bibliothèque de rapports
fréquemment utilisés et de générateurs de
requêtes qui permettent aux utilisateurs d'extraire des données
stockées dans la forme et selon les critères qu'ils souhaitent.
Les fichiers de données DT sont compilés automatiquement puis
exportés sous la forme de graphiques / statistiques riches,
précis et complets. Ces résultats sont faciles à
interpréter et les conclusions sont utiles pour le dépannage et
le réglage radio des réseaux mobiles.
Les principales caractéristiques d'ACTIX Analyser sont
les suivantes : - Supporte la plupart des formats de fichier tels que :


Ceux concernant les mesures terrains (Ericsson TEMS, Nemo TOM,
Ascom Q-voice, etc.), d'OMC-R, d'interface A, Gb et de trace A-bis
Traces de Switch (Trafic), de type Ericsson MTR, et Nokia
Online
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN

Analyseur de protocole de type Tektronix K1205, Ocean, et
Nethawk sur les interfaces A, A-bis, et Gb pour les réseaux GSM/GPRS
- Les analyses peuvent être effectuées via des
rapports prédéfinis par l'utilisateur afin
d'accélérer le temps d'analyse ou de le standardiser,
- La grande majorité des analyses et calculs sont
exécutés automatiquement, - Interfaces statistiques compatibles
avec Excel,
- Interfaces cartographiques compatibles avec Mapinfo,
- La fonction Network Image permet de traiter un volume important
de données.
Pour résumer, nous proposons un schéma qui met
en exergue les performances de Mapinfo en comparaison de celles d'ACTIX
Analyseur, montrant ainsi les raisons de notre choix pour un outil de
post-traitement de données Drive Test.
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN

Figure 17. Chap2 : Comparaison des
méthodes de post-traitement des données DT avec Mapinfo
et ACTIX Analyser
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
4. Outil de gestion des activités roamings :
GSM Roaming
L'outil "GSM Roaming" est un produit de la
société ASTELLIA qui possède une expertise dans la
performance des réseaux et services mobiles. Il permet l'analyse
détaillée de l'activité des roamers (jusqu'à la
cellule près). A l'aide d'indicateurs pertinents qui pointent sur des
éléments clés par IMSI, il est possible de répondre
à des questions clés que nous nous sommes déjà
posés dans les insuffisances telles que :
- Où se trouve le roamer ?
- Par où entre-t-il sur le réseau ?
- Quel est son réseau (pays) d'origine ? - Quels
problèmes rencontre-t-il ? etc.
De plus, grâce à sa fonction supplémentaire
LOR (Loss Of Roamers), il est possible d'identifier avec précision les
cellules où les roamers sont perdus.
Il est vraiment important et avantageux pour un
opérateur GSM de très bien connaître l'activité
Roaming dans son pays, améliorer le taux de capture de ses roamers et
ainsi augmenter le trafic générateur important de revenus. Un
autre avantage qui en ressort, est le renforcement ou l'établissement de
nouveaux accords de "roaming" avec les pays concernés.
Une vue de l'architecture de cette application est
présentée selon la figure suivante :

Figure 18. Chap2 : Architecture
du GSM Roaming
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
5. Suivi des incidents et interventions: DRSII
(Diagnostic du Réseau et Suivi des Incidents et Interventions)
Nous l'avions déjà dit, tout incident dans le
réseau doit etre suivi jusqu'à la réparation
complète. Ce suivi concerne non seulement le problème en
lui-même, mais aussi les différents acteurs qui y interviennent
depuis l'escalade jusqu'à la résolution en passant par la
réactivité. Ainsi, pour effectuer ce processus qui n'est en
réalité qu'un "workflow", nous proposons l'application DRSII que
nous pouvons implémenter sur la plateforme ARS (Action Request System)
de Remedy. ARS est une plateforme qui permet d'assurer la conception, le
développement, la personnalisation, le déploiement et la mise en
place d'applications de workflow stratégiques pour la gestion des
niveaux de services et de disponibilité, des incidents, etc. La figure
suivante décrit l'architecture du DSRII implémenté sur la
plateforme ARS.
> Architecture de l'application DRSII

Figure 19. Chap2 :
$LFIAtIFtKLeRTMESSlAFEtARn D5 6,I
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
> Objectifs
Les objectifs visés par l'utilisation de l'application
DRSII sont les suivants :

La mesure et la gestion de la QoS
- Le diagnostic permanent de l'état de santé du
réseau, se traduisant par des "Reporting" et des Tableaux de Bord,
- La planification optimale de résolution des
problèmes/incidents,
- L'évolution des déploiements du réseau
(capacité du réseau), l'état de la qualité et de
l'optimisation du réseau, l'état et l'impact des problèmes
rapportés par les unités de supervision, la planification de
travaux de maintenance, les sondages des clients sur les services offerts,
|
Le pilotage des activités
- Le suivi des activités des travailleurs (mise en place
d'indicateurs d'appréciation),
- Mesure et appréciation de la
réactivité (méthode de travail, temps d'interventions et
de traitements) des travailleurs et par ricochet des différentes
unités du processus,
- Les statistiques sur les équipements
défectueux du réseau, aboutissant à une
appréciation de la performance des équipements du
constructeur,
- Mesure des délais de coupure (interruption de service)
des équipements,
- La qualité des services offerts aux clients,
|
|
> Principe de fonctionnement
Le fonctionnement de cette application repose essentiellement
sur des objets répartis comme suit :
> Optimisation et Gestion QoS (qualité de service
détecté par les méthodes objectives de suivi QoS)
> Gestion des pannes (supervision des alarmes par OMC)
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
> Déploiement (extension du réseau,
planification et intégration de nouveaux sites, etc.)
> Ordre des tâches (travaux logiciels ou
matériels planifiés)
> Plaintes Clients (lié au rapport des plaintes
clients produit par le service clientèle).
Tout évènement qui survient au sein de la
technique et devant impacter directement la QoS radio, appartient
forcément à un de ces objets. A l'intérieur de chaque
objet, se trouvent des formulaires (à remplir) liés chacun
à des problèmes spécifiques.
Le "process" commence par la création d'un
Evènement. L'utilisateur saisit un
événement en choisissant le formulaire adéquat (ex :
alerte alarme équipement). La création de l'Evènement
produit immédiatement comme conséquence la création d'un
"Flag d'incident ".
Un "flag d'incident" représente un problème ou
un incident remarqué sur le réseau (ex : panne, une
dégradation de la qualité de service ...). L'objectif est d'agir
sur cet incident afin de traiter le problème. Un Flag d'incident
rassemble les informations qui sont : les caractéristiques
générales de l'incident, l'origine de l'incident, la localisation
(équipements du réseau affectés par l'incident), le suivi
effectué sur le flag, le lien éventuel avec un autre incident.
Les travaux nécessaires pour traiter l'incident définissent
l'objet Action. Une action est caractérisée par
les éléments suivants : les détails de l'action, le
responsable et la concrétisation. Dès que l'action a
été créée, le responsable de l'action se voit
notifié (apparition d'un message de notification) qu'il est
responsable de cette nouvelle action. Enfin,
une action est obligatoirement liée à un flag
d'incident et plusieurs actions peuvent être aussiliées
à un méme flag d'incident.
La description ci-dessus du process, fait ressortir
clairement trois sous-objets à savoir : l'Evènement, le Flag
d'incident, et l'Action. Chaque sous-objet, possède un cycle de vie
caractérisé par différents états pris depuis la
création jusqu'à la fin. Respectivement les figures 20, 21 et 22
nous montrent ces cycles de vie.
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN

Figure 20. Chap2 : Cycle de vie
et étatsRd'unREvènement

Figure 21. Chap2 : &I
POeRdeREeR1tR3tDt/Rd'un ) ODIRd'iCPiCInt
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN

Figure 22. Chap2 : Cycle de vie et
états d'une Action
La signification des états de chaque sous-objet est
résumée dans le tableau ci-après :

Tableau 20. Chap2 :
Interprétation des états des cycles de vie des sous-objets de
DRSII
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
La plateforme Action Request System est basée sur le
concept client /serveur. Ainsi, dans la mesure du processus tel que le nombre
de Flags d'incidents ouverts, le nombre d'actions effectuées par
équipe,... et pour d'éventuelles interrogations telles que le
suivi des efficacités techniques, les équipements les plus
impactés,... des indicateurs peuvent être créés et
stockés sur la plateforme. Les résultats de ces indicateurs
(disponibles à n'importe quelle moment de l'année) seront obtenus
en adressant des requêtes SQL. Quelques exemples de ces requêtes et
leur signification sont donnés dans le tableau ci-après.
Indicateurs de suivi de la
réactivité

Tps_react_flg_sec
Tps_react_act_eq
Nom
Temps de prise en compte d'un Flag d'incident par section
Temps de prise en compte d'une action par section
Explication
- - Vue à la fin de chaque mois
-- Calcul sur toute l'année
Période d'observation
Tableau 21. Chap2 : Exemple de
requêtes DRSII
Dans la création de ces indicateurs par exemple, il
faudra identifier les états des flags d'incident sur lesquels il faut
opérer le calcul. A l'affichage des résultats, nous aurons la
durée moyenne et une répartition (nombre et taux) par tranche de
temps.
L'application Diagnostic du Réseau et Suivi des
Incidents et Interventions est un système d'interactions entre les
différents acteurs QoS du réseau. Son implémentation dans
le réseau favorisera encore plus, une prise de conscience de chaque
acteur à son niveau, qui se sentira plus impliqué dans le
processus d'amélioration de la qualité de service radio et donc
jouera pleinement sa partition.
6. Outil de QoS radio indépendant : CIGALE
GSM
CIGALE GSM est un outil (indépendant des
équipementiers) d'analyse et optimisation QoS et de la performance des
réseaux mobiles (GSM, GPRS, UMTS). Tout comme GSM
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
Roaming, c'est également un des produits de la
Société ASTELLIA. CIGALE GSM, est une solution toute faite,
aisée dans l'utilisation et qui permet quotidiennement un "monitoring"
en profondeur de la QoS du réseau à la fois dans la partie BSS et
NSS. Cet outil, grâce à ses indicateurs pertinents, permet d'avoir
une vision nette de la situation du réseau.
Quelques problèmes que CIGALE GSM arrive à
traiter, sont les suivants : (ceci est une liste non exhaustive).
- Communications "blanches" (boucles sur liaisons MIC,
problèmes CIC) - Congestion (trafic, MIC),
- Echecs HO par couple cellules, Handovers ping-pong, Handovers
unidirectionnels, - Analyses par IMSI, IMEI, numéro de
téléphone, performance du téléphone,
- Performance des CIC,
- Analyseur de protocole, traces,
- Efficacité et performance des SMS.
Avec CIGALE GSM, il est aussi possible entre autres, d'avoir des
statistiques sur les différentes marques de téléphones qui
sont utilisées sur le réseau.
7. Le Benchmarking QoS radio
Le "Benchmarking" est une technique qui consiste à
s'évaluer par rapport aux performances d'une (des) entreprise(s)
concurrente(s) considérée(s) comme une (des)
référence(s) dans un domaine donné, afin de s'en inspirer
et d'en retirer le meilleur. Dans notre contexte, il s'agit d'un processus
continu de recherche, d'analyse comparative, d'adaptation et d'implantation des
meilleures pratiques pour améliorer les performances radios et de ce
fait la qualité de service.
Un "benchmark" est un indicateur chiffré de
performance dans un domaine donné (ici il s'agit de la QoS radio)
tiré de l'observation des résultats de l'opérateur qui a
réussi le mieux dans ce domaine. Cet indicateur peut servir à
définir les objectifs de GLO Mobile BENIN qui cherche à rivaliser
avec ses concurrents pour la satisfaction des clients.
Un Benchmarking pour qu'il soit productif et que les
résultats escomptés soient atteints, doit se dérouler
selon les étapes décrites ci-dessous.
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN




Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN

Tableau 22. Chap2 :
Méthodologie du Benchmarking
La figure suivante est un exemple de rapport Benchmarking QoS
radio dont le Benchmark ici est le RxLEV. Il s'agit donc d'une analyse de la
couverture radio de trois différents réseaux dans une
localité Y.


Figure 23. Chap2 : Exemple de
rapport Benchmarking sur le RxLEV
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
Ce rapport nous montre clairement qu'aux endroits où
le signal est bon -75 à -30 (dBm), le réseau 3 a une très
forte couverture radio et est donc le meilleur. Par contre plus le niveau de
signal diminue, moins il est présent voire pas du tout.
Nous constatons aussi, que les réseaux 1 et 2, sont
présents quelque soit le niveau du signal, mais avec une présence
plus accentuée pour le réseau 2 que pour le réseau 1.
Comme première conclusion, nous pouvons dire que dans
cette localité, lorsque les conditions de propagation du signal sont
bonnes, les abonnés de tous ces réseaux peuvent accéder
aux services offerts.
Cependant, lorsque les conditions seront mauvaises, seuls les
abonnés des réseaux 1 et 2, continueront d'accéder
à leurs réseaux, mais en mode dégradé.
8. Planification optimale de résolution
d'incidents
Il n'est plus à démontrer que la qualité de
fonctionnement des équipements en général et ceux du BSS
en particulier, influe directement sur la Qualité de Service radio
offerte.
Lorsque plusieurs pannes identiques ou différentes
surviennent à la fois (quand c'est une ou deux pannes, le
problème ne se pose pas) et qu'à ce moment les ressources
(humaines ou matérielles) deviennent insuffisantes, le responsable du
service maintenance doit faire une planification optimale de l'activité
de son équipe. Il doit donc opérer des choix d'actions en
fonction de priorités.
Par définition, une priorité est « tout ce
qui fait l'objet d'une attention particulière et qui
bénéficie d'un traitement privilégié en termes de
ressources financières et autres formes d'incitation ». Le concept
de « choix » est étroitement lié à celui de
« priorité ». Comment donc prioriser ? Sur quoi se base-t-on
pour prioriser ? Les étapes qui suivent, répondent à ces
interrogations.
- L'attribution d'une cote de priorité fait certes
appel à l'ensemble des données collectées, mais elle
repose aussi sur l'expérience professionnelle qu'ont les acteurs
concernés.
- Une fiche qu'on peut appeler "fiche synthèse de
l'analyse" est élaborée. Elle contient la description de chaque
problème et l'impact QoS associé tel que l'estimation du trafic
susceptible d'être perdu, risque de détérioration de
l'équipement, etc. A la fin,
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
les acteurs doivent être tous ou presque tous unanimes sur
les conclusions qui ressortent de cette fiche.
- Il est nécessaire que les acteurs gardent à
l'esprit le véritable objectif de la priorisation qui est l'importance
ou la gravité des problèmes présents, sans tenir compte
des coûts ou efforts à déployer pour les
résoudre.
- Enfin, au moment de la recherche de solutions, trouver des
moyens pour mettre en place des solutions réalistes.
Ce processus de priorisation doit être rapidement
effectué pour éviter un prolongement du délai de coupure
qui pourrait entraîner un ressenti perceptible de la dégradation
de la QoS par l'usager.
C. Evaluation du coût d'implémentation des
nouvelles méthodes
Le tableau ci-dessous donne une estimation du coüt
d'implémentation des nouveaux outils et procédures que nous avons
proposés. Nous avions souhaité y mentionner les coüts
d'achat de ces nouvelles solutions, mais jusque-là, nous n'avions pu
avoir ces prix. En effet, notre statut étant celui d'un étudiant
en fin de cycle donc en situation de recherche (et non celui d'un dirigeant
d'un réseau GSM), nous avons noté une forte réticence
auprès des fournisseurs contactés quant à l'obtention des
informations relatifs aux prix.
Cependant nous tenons à présenter quelques
éléments non négligeables qui déjà, peuvent
nous donner un aperçu de ce que sera le coüt
d'implémentation total.
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN

Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN

Tableau 23. Chap2 : Estimation du
coût d'implémentation des nouvelles solutions
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
Conclusion générale et perspectives
Le développement accru des réseaux mobiles et
la compétition acharnée que se livrent les opérateurs dans
ce secteur, ont engendré comme une préoccupation majeure, le
suivi quotidien de la qualité de service et la performance du
réseau. Ces deux paramètres constituent des gages de
fidélité de leurs abonnés, et d'accroissement de leurs
revenus. Les usagers de ces réseaux ont tendance à définir
des exigences plus élevées sur la qualité des services de
communication mobile. Il est donc important pour les opérateurs GSM de
connaître les facteurs qui déterminent la qualité
perçue par les abonnés des services GSM.
Ces facteurs, particulièrement ceux influant la
qualité de service radio ont été développés,
et les impacts causés ont été analysés.
L'utilisation efficiente des outils/procédures existants et des nouveaux
proposés de suivi QoS radio étudiés, devrait permettre les
actions suivantes :
- Garantir la disponibilité du sous-système
radio,
- Identifier plus rapidement les incidents et disposer d'une
solution efficiente, - Contrôler efficacement les performances radios du
réseau,
- Assurer l'évolution du sous-système radio, afin
d'intégrer les changements liés aux exigences des
utilisateurs.
La politique QoS recommandée par l'UIT-T se veut
"descendante". En effet les besoins exprimés des clients constituant le
point de départ, doivent permettre à l'opérateur de mieux
déterminer le niveau de QoS à offrir à sa
clientèle, et donc d'orienter les stratégies de performance de
son réseau dans ce sens. Cependant, il peut arriver que pour des raisons
telles que des contraintes d'ordres technique, financière,
administrative, etc., l'opérateur ne soit pas en mesure de
répondre convenablement aux attentes de ses abonnés.
Néanmoins, toutes les dispositions doivent êtres prises pour
garantir un minimum de QoS acceptable, et l'évolution du réseau
ne doit pas entraîner un ressenti de détérioration de la
qualité de service perçue par le client.
Aussi, s'il est vrai que cela requiert beaucoup de ressources
humaines et financières, il serait souhaitable dans la mesure du
possible, qu'une fois l'an l'opérateur réalise des enquêtes
QoS auprès des clients. Les résultats de ces sondages permettront
à l'opérateur de s'assurer du niveau de qualité ressentie
par l'abonné.
Chapitre 2 : Implémentation de nouvelles méthodes
dans le sous-système radio afin d'améliorer la qualité de
service radio GSM : cas du réseau GLO Mobile BENIN
Enfin, nous tenons à signaler un fait non
négligeable dans la fourniture d'une QoS satisfaisante aux
abonnés. Ces derniers peuvent être parfois responsables en grande
partie de la mauvaise qualité de service qu'ils ressentent, et aussi
fausser les performances du réseau. En effet, dans le processus
d'acquisition de téléphones mobiles, la recherche du moins cher
possible conduit parfois les usagers à s'octroyer des
téléphones de mauvaise qualité. Ces
téléphones dont les normes de fabrication ne sont pas souvent
respectées telles que, la sensibilité, la qualité du
récepteur, favorisent une mauvaise qualité de service radio. Dans
ce cas, méme s'il est vrai que dans l'ajustement des paramètres
radios du réseau, l'opérateur doit tenir compte de la
qualité du mobile (la plus mauvaise possible), il n'en demeure pas moins
que des limites existent et les dépasser pourrait porter atteinte aux
performances du réseau.
L'idéal pour nous, aurait été que le
régulateur puisse non seulement contrôler les opérateurs
GSM, mais aussi la qualité des mobiles qu'utilisent les consommateurs.
En effet, il se trouve que certaines plaintes des utilisateurs sont
plutôt liées à l'état et à la qualité
des terminaux qu'ils utilisent. Mais en réalité, nous pensons
qu'il serait difficile de contrôler les consommateurs qui sont pour la
plupart à l'aff~t du moins cher, et compte tenu aussi de la
perméabilité des frontières quant à la
pénétration des terminaux mobiles sur le marché
béninois. Par conséquent, nous suggérons que l'Etat
béninois et l'Autorité Transitoire de Régulation des
Postes et Télécommunications puissent rendre formel le
marché de vente des terminaux mobiles, et ainsi disposer d'un
laboratoire d'analyse de la qualité de ces téléphones au
niveau des vendeurs.
Cette mesure rassurera au mieux les opérateurs quant
à la qualité des mobiles utilisés sur leurs réseaux
et donc ils pourront davantage orienter les actions d'amélioration de la
QoS radio pour une entière satisfaction de leur clientèle.
Bibliographie et autres références
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· Ouvrages
v' Xavier Lagrange & Philippe Godlewski & Sami Tabbane
[23/09/2000] "Réseaux
GSM" 5ème édition revue et augmentée Hermes
Sciences Publications.
1' Document électronique Rapport de projet de fin
d'études en ingénieur des
Télécommunications "DEVELOPPEMENT D'UN OUTIL DE
TRAITEMENT ET
D'ANALYSE DES TRACES DE L'INTERFACE A." Elaboré par
SAIDA
HAMMAMI Année universitaire: 2005/2006.
1' Document électronique Rapport de projet de fin
d'études en ingénieur des Télécommunications
"CONCEPTION D'UNE INTERFACE HOMMEMACHINE POUR UNE CHAINE DE MESURE GSM, GPRS,
EDGE, UMTS ET HSDPA EN SE BASANT SUR LE CONCEPT CLIENT SERVEUR."
Elaboré par ZORGUI Soufien Année universitaire:
2006/2007.
v' Document électronique "Le Réseau
Sémaphore Numéro 7 : Principes, Architecture et Protocoles"
écrit par Simon ZNATY (EFORT).
v' Document électronique " Qualité de service des
réseaux mobiles 2G (et plus)" écrit par Thierry KONDRATUK.
1' Documentation électronique cliente OMC_R et NPO
d'ALCATEL-LUCENT.
· Sites web
v' ASTELLIA,
http://www.astellia.com/produits/cigale-gsmp298
v' WIKIPEDIA,
http://fr.wikipedia.org
v' ANITE NEMO,
www.anite.com
v' ASCOM,
www.ascom.fr
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