L'armée dans la stabilisation politique d'un état: cas de la RDC( Télécharger le fichier original )par Anicet BOLONGI EKOTO NZOWU Université pédagogique nationale - Licence en sciences politiques 2009 |
La Stabilité Politique est un élément important pris en considération par les investisseurs qui veulent s'implanter à l'étranger, surtout lorsqu'ils envisagent s'installer dans un pays en voie de développement ou en transition.Bien qu'une majorité d'études conclue à une corrélation négative entre le risque politique et les flux d'Investissements Directs Etrangers entrants. La relation entre la Stabilité Politique et les Investissements Directs Etrangers n'est pas clairement établie. Certaines analyses aboutissent soit à l'absence de relation, soit à un changement de sens de la corrélation selon les périodes.Section 2 : APERCU HISTORIQUE DES FORCES ARMEES DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGOOn se trouve devant l'embarras quant au choix des points à traiter lorsqu'on veut aborder l'histoire de l'Armée de la République Démocratique du Congo. En effet, la dynamique de l'évolution constante à laquelle est soumise l'Etat congolais remet sans cesse en question la notion d'intégration, d'organisation et de modernisation de son Armée. A titre d'une brève chronique historique, nous pouvons admettre que les générations militaires qui composent les FARDC peuvent être catégorisées de manière ci-après :
2.1. La Force Publique Congolaise (FP)a) GenèseLes Forces Armées de la République Démocratique du Congo « FARDC » sont les fruits des Forces Militaires mises jadis à la disposition de l'Administration coloniale qu'avaient pour mission essentielle d'assurer la cantinvité de la population métropolitaine en Afrique. Ces Forces Militaires étaient reconnue sous l'appellation officielle de la Force Publique « FP » qui n'était outre qu'une petite forme Armée de fortune pour le maintien de l'ordre intérieur durant l'époque coloniale. Elle était composée de deux noyaux : - L'un métropolitain composé des officiers et sous-officiers belges au service du Roi Léopold II, comme explorateurs administratifs et/ou militaires. Et, les volontaires du côté, c'est-à-dire des auxiliaires armés de premiers explorateurs ou agents au service de l'Etat Indépendant du Congo (E.I.C.), recrutés sur les différentes côtes de l'Afrique. A savoir : des Zanzibaristes, des Haoussas de la côte d'or (Ghana), les Zoulous de l'Afrique australe (Afrique du Sud), les Sierra léonais, Sénégalais et Somaliens, pour ne citer que ceux-là. Du fait du coût élevé du recrutement de ces mercenaires et de peur que la Force Publique ne soit contaminée par l'indiscipline caractérisée des zoulous, il fut décidé de réorganiser le Congo de façon à lui permettre de se conquérir seul. Ainsi, occasionna-t-il le recrutement des autochtones. Quant au second noyau, qui était essentiellement local, ses premières recrues ont été spécialement les Bangala au nombre de cent vingt-six soldats entre 1885 - 1886. Ce recrutement s'est effectué sous trois formes : - Le volontariat ; - Racolage ou conscription obligatoire ; - Le rachat des esclaves entre les mains de leurs anciens
La Force Publique fût officiellement mentionnée pour la toute première fois dans le décret du 30 Octobre 1885 qui définissait ainsi la structure du gouvernement dans l'E.I.C., elle avait pour attributions : - Assurer l'occupation et la défense du territoire de la colonie ; - Maintenir l'insécurité, contrôler, veiller à l'exécution des lois, décrets et règlements singulièrement ceux relatifs à la police et à la sécurité en générale. Sa création date officiellement du 17 Août 1886 ; son premier commandant fut le Capitaine Léon Roger qui a eu l'honneur de former les premières unités de troupes régulières basées à Boma. * 1 AMONDO, E., Cours d'histoire des Forces Armées Zaïroises, G1 EFO/Kananga, 1990 - 1991, Inédit. |
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