III.1.1.2. Corrélation Schisto-calcaire-
Roan
Cette corrélation est très controversée
jusqu'à maintenant. Tout en plaçant les tillites à des
niveaux différents, et en tenant à l'acceptation du raccord entre
les Schisto- Gréseux et le Kundelungu (Cahen, 1954), confirmé
actuellement par leur limite jeune commune (630 Ma), ce raccord semble visible
car les deux formations sont constituées par une même alternance
dans leurs niveaux par de dolomie, quartzite et shales.
En comparant directement leurs logs stratigraphiques, on
constante que le Roan est mal reconnu à la base, mais semble comme le
schisto- calcaire constitué de dolomies déposées dans un
milieu lagunaire venant après une transgression marine (Cahen, 1954). On
tient compte dans le R.1 et la partie inférieure du C.1, l'alternance
microgrès, dolomies et shalesqui est très accentuée se
présentant en petit banc dans le R.1 par contre dans la partie
supérieure du C.1 les couches ont des épaisseurs d'environ
25m.
Le sommet du C.1 et C.2 sont constitués de dolomies en
majorité, s'alternant avec les calcaires, les shales et les quartzites
sur la base à l'instar du Sous-Groupe des Mines. On note aussi la
présence des stromatolithes et certains horizons oolithiques qui
semblent issu du processus de précipitation chimique ou biochimique
étant favorisés par l'agitation des eaux et un climat chaud.
Le C.3 étant très carbonaté par contre
dans le R.3, l'alternance microgrès et dolomie persiste pour laisser la
place au shales argileux, aux dolomies et aux calcaires dans le R.4. Au sommet
du Schisto- calcaire, des brèches du Niari le sépare du
schisto-gréseux.
Malgré quelque démarcation constatée dans
l'élaboration de ces deux formations, mais les points communs semblent
dominants.
Selon Cahen (1954), les arguments liés de la
présence de stromatolithes non étudié n'ont guère
de valeur depuis que des constructions de ce genre ont également
été découvertes dans le Nguba.
A l'heure actuelle, on constate que ce raccord parait concilier
le plus grand nombre de faits d'observation et est ici considéré
comme l'hypothèse la plus probable.
KAPAPA ELEAZARD 52
Travail de fin de cycle
![](Les-formations-neoproterozoiques-du-Katanguien-et-de-lOuest-Congolien-caracteristiques-commun8.png)
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