5. Coupes de la biomasse végétale :
Des coupes excessives et anarchiques du bois de feu ainsi que
l'utilisation artisanale de plusieurs espèces (roseau, jonc, palmier...)
par la population des douars périphériques du S.I.B.E. sont
observées dans plusieurs endroits du SIBE.
6. Le surpâturage :
Le SIBE est très exploité comme un milieu
privilégié de parcours dans les zones agricoles et les zones de
végétation naturelle. Selon le Plan directeur des aires
protégées du Maroc (1995), on a compté 50 éleveurs,
avec plus de 1000 têtes dont 75% d'ovins.
7. Pollution :
Cette pollution se manifeste essentiellement par les eaux
usées et les déchets urbains.
7.1. Rejet des eaux usées :
La situation du SIBE entre Oued Tensift pollué par les
eaux usées de la zone d'épandage d'El Azzouzia entraîne des
mauvaises conséquences sur la composition du cortège floristique
ainsi que sur les conditions environnementales (odeurs, vecteurs de
maladies...) ce qui est désagréable pour sa valorisation en
écotourisme et en site de recherche et de démonstration
pédagogique.
L'utilisation d'une partie des eaux usées de Marrakech
après leur traitement pourrait certainement contribuer à la
pérennisation du marais et sa protection contre la sécheresse et
la pollution.
7.2. Déchets urbains :
Le SIBE souffre du phénomène de rejet clandestin
des déchets urbains, principalement les déchets de constructions
(les gravats) qui couvrent plusieurs surfaces dans le site.
On a constaté aussi des grandes quantités
d'ordures ménagères, des sacs en plastique
éparpillés et même des déchets hospitaliers
créant de nombreuses nuisances pour le milieu naturel et
esthétique de la zone.
En plus, ces déchets peuvent engendrer un danger pour
la santé publique (développement des vecteurs de maladie,
dégagement des mauvaises odeurs...).
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