Projet de fin d'année (4éme année
SIGF) sous le thème :
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Le management des risques dans l'industrie textile
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Réalisé par :
Encadré par :
Mr : Med.r.AASRI
Ibrahim EL OUAMARI
Ivan EPARA
Laye SOUARE
Zyad BENAZZOUZ
Avant propos
La formation à l'IGA demande aux élèves la
réalisation d'un ou plusieurs projets durant toute l'année
d'étude. Ils ont pour mission et objectif d'apprendre aux
élèves :
v Le travail en groupe et son utilité : ceci est de
nos jours primordial, un manager qui n'a pas l'esprit d'équipe ne
réussira pas sa carrière.
v Le sens de responsabilité : la préparation
des projets nous apprend comment être maître de soi, et comment
planifier sa démarche à suivre pour accomplir son travail.
v La gestion du temps : si on ne gère pas son temps,
on ne pourra jamais terminer son projet à temps, sinon ce serait en
dépit d'autres obligations.
DEDICACE :
A nos chers collègues pour votre
affection et vos conseils, Que ce travail soit le fruit de
toutes nos peines et nos sacrifices acceptez le comme témoignage de
l'estime, le respect et le grand amour que nous éprouvons pour
vous. A nos chers frères, et nos chères
soeurs symboles de fraternité, de soutien et d'encouragement
En témoignage de notre profond respect et affection.
A toutes nos familles Avec toutes nos
affections, et nos souhaits de bonheur et de réussite.
A tous nos formateurs, A tous le personnel de L'I.G.A
RABAT et A toute personne nous ayant consacré un jour ou un moment
de sa vie pour nous aider, nous conseiller, nous encourager ou simplement
nous sourire... On dédie ce travail...
Remerciements
On voudrait remercier vivement notre
professeur et encadrant à L'I.G.A MR ,AASRI pour avoir
été à notre écoute, pour ses précieux
conseils et ses encouragements. On présente notre profonde gratitude
et respect à tous les membres du jury pour leur aimable acceptation
de juger notre travail. Que toute personne ayant contribué de
prés ou de loin au bon déroulement de notre projet, trouve
ici l'expression de notre reconnaissance et de notre gratitude
SOMMAIRE
PREMIERE PARTIE : ASPECT GENERAUX ET PROCESSUS DU
MANAGEMENT DES RISQUES
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE MANAGEMENT DES
RISQUES
I.1 HISTORIQUE
I.2 DEFINITION ET TYPOLOGIE
I.2.1 DEFINITION
I.2.2.1 PAR ORIGINE
I.2.2.2 PAR NATURE
I.2.2.3 PAR NIVEAU
I.3 DEFINITION DU MANAGEMENT DES RISQUES
I.3.1 DEFINITION
I.3.2 ROLESS ET RESPONSABILITES DU MANAGER DES
RISQUES
I.3.3 OBJECTIFS DU MANAGEMENT DES RISQUES
CHAPITRE II : PROCESSUS ET CARTOGRAPHIE
DES RISQUES
II.1 PROCESSUS DE MANAGEMENT DES RISQUES
II.1.1 PHASE D'IDENTIFICATION
II.1.2 PHASE D'ANALYSE
II.1.3 PHASE DE PLANIFICATION
II.1.4 PHASE DE SUIVI
II.1.5 PHASE DE CONTROLE
II.2 CARTOGRAPHIE DU RISQUE
II.2.1 NOTION DE CARTOGRAPHIE
II.2.1.1 DEFINITION
II.2.1.2 OBJECTIFS
II.2.1.3 FACTEURE DE REUSSITE
II.2.2 METHODOLOGIE DE MISE EN OEUVRE DE LA
CARTOGRAPHIE
II.2.2.1 DIFFERENTES APPROCHES
II.2.2.2 ELABORATIOND'UNE NOMMENCLATURE
DES RISQUES
II.2.2.3 EVALUATION DES RISQUES
II.2.2.3.1 EVALUATION QUALITATIVE
II.2.2.3.2 EVALUATION QUANTITATIVE
DEUXIEME PARTIE : OUTILS DE GESTION DES RISQUES ET
CAS PRATIQUES
CHAPITRE III : METHODES ET OUTILS DE GESTION DES
RISQUES
III.1 METHODE A PRIORI
III.1.1 METHODE HACCP
III.1.2 METHODE APR
III.1.3 METHODE AMDEC
III.2 METHODE A POSTERIORI
III.2.1 DIAGRAMMES DE CAUSES A EFFET
III.2.2 ARBRES DES CAUSES
III.2.3 METHODE REX
CHAPITRE IV : CAS PRATIQUE
IV.1 IDENTIFICATION DE L'ENTREPRISE
IV.1.1 HISTORIQUE
IV.1.2 PRESENTATION DE L'ENTREPRISE
IV.1.3 ANALYSE DU MARCHE DE L'ENTREPRISE
IV.2 ACTIVITES AFFECTEES PAR LES RISQUES
IV.2.1 RISQUES DETECTES
IV.2.2 RISQUES A VENIR
IV.3 -ASPECT ORGANISATIONNEL DU MANAGEMENT DES
RISQUES
IV.3.1 ORGANISATION
IV.3.2 CULTURE DU MANAGEMENT DES RISQUES
IV.4 OUTILS DE GESTION DES RISQUES
IV.4.1 IDENTIFICATION ET EVALUATION : CARTOGRAPHIE
IV.4.2 OUTILS DE LUTTE (PREVENTION, ASSURANCE)
IV.5 RECOMMANDATION
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
La question de l'opportunité de piloter les risques dans
l'entreprise ou, plus précisément, de piloter les risques de
l'entreprise, pourrait apriori se poser. En effet, nous pourrions
considérer que le risque fait partie de la démarche de la
création et de gestion de l'entreprise par nature. L'environnement est,
par essence, incertain donc risqué. Il peut donc tout arriver à
l'entreprise, à tout moment. Quel intérêt y a-t-il à
consacrer du temps, mobiliser des ressources financières et humaines,
consacrer de l'énergie, de la réflexion et de l'engagement
à un périmètre que, de toute façon, nous subirons
a priori par défaut ?
Cette démarche, de type « à-quoi-boniste
», se retrouve dans de nombreuses entreprises, notamment de petite taille.
Il nous semble peu judicieux de retenir une telle approche. Essayons
d'expliquer pourquoi. Effectivement, le facteur risque dans l'entreprise fait
partie intégrante du quotidien du dirigeant, de son équipe de
direction et de l'environnement de travail des collaborateurs. Tous les jours,
chaque matin, à tout moment, un évènement plus ou moins
probable, plus ou moins grave, plus ou moins impactant, peut survenir et
impacter l'organisation. Et ce, quel que soit son historique, sa taille, son
secteur d'activité, son dimensionnement ou sa qualité
managériale.
Il est toutefois nécessaire à chaque entreprise, de
la TPE ( très petite entreprise) à la multinationale,
de réfléchir à sa stratégie de
gestion des risques, définir sa politique risques et se donner les
moyens préventifs et curatifs d'y faire face. Pourquoi ?
Tout simplement parce que la pérennité même
de l'entreprise en dépend. Une organisation préparée
à gérer un risque qu'elle a identifié, rompue au
déploiement des solutions de couverture auxquelles elle a
déjà réfléchi, et mature dans son fonctionnement
pour faire face à l'enjeu entrant avec efficacité et pragmatisme,
sera vraisemblablement mieux armée et capable de surmonter
l'épreuve.
L'objectif inconscient de la gestion des risques de
l'entreprise consiste également à être en mesure de
pouvoir, à tout moment, prendre la bonne décision, au bon moment,
avec les bons moyens, sur le bon sujet à traiter. L'entreprise doit
gérer ses risques afin de savoir faire face à l'imprévu,
de la manière la plus efficace et la plus performante possible. Autre
motivation incitant à gérer les risques pour l'entreprise : si
elle ne le fait pas, ses concurrents, eux, le feront sans doute. Et ils
bâtiront ainsi des facteurs de différenciation forts, leur
permettant d'être mieux armés pour faire face aux mêmes
enjeux ou aux mêmes risques, potentiels ou avérés. Et ils
récolteront ainsi des leviers forts de création additionnelle de
valeur (ou de non-déperdition de valeur), à la différence
des autres...
Qu'il s'agisse d'une entreprise en création, en
développement, en stagnation, en croissance, en régression, et
quel que soit le secteur d'activité considéré, mettre en
oeuvre une véritable politique de gestion des risques dans l'entreprise,
au même titre qu'une politique commerciale, une politique prix, une
politique marketing ou une politique de production, s'impose désormais
à chaque dirigeant responsable. Réfléchir avec
humilité et lucidité aux zones de fragilité et de risques
de son organisation, avec la meilleure granularité possible, en
définissant les objectifs recherchés et en mettant en oeuvre les
dispositifs de couverture et de pilotage appropriés, c'est se donner les
moyens de renforcer la pérennité de l'entreprise. Chaque
entreprise doit identifier, comprendre et maîtriser ses risques,
appuyée par l'humilité et la lucidité de ses
équipes constitutives.
le management des risque s'avère être donc
primordial au sein de toute organisation comme dit précédemment
elle concerne notamment toute entreprise ou organisation qu'elle soit de petite
ou de grande taille, l'industrie textile n'échappe donc pas à
cette quête de réduction du risque qui par son occurrence peu
produire un effet domino affectant en grande partie les phases de
l'activité de l'entreprise ce qui se ferait ressentir sur les
résultat de celle-ci.
<< Comment et grâce à quels outils, le
management des risques pourrait-il permettre à une entité
d'améliorer sa rentabilité? >> ,est
là, la question sur laquelle se porte notre
études ,tout au long de celle-ci nous ferons un survol du management des
risque en parlant en premier lieu des aspects généraux et
processus du management des risques et en second lieu des outils de gestion des
risques afin de se couvrir de la probabilité d'occurrence du risque et
ainsi à travers un cas illustré le mode de management du risque
dans une industrie textile.
Le plan de cette étude, sera mené comme
suit :
I. GENERALITE SUR LE MANAGEMENT DES RISQUES
II. PROCESSUS ET CARTOGRAPHIE DES RISQUES
III. METHODES ET OUTILS DE GESTION DES RISQUES
IV. CAS PRATIQUE
Chapitre I :
GENERALITE SUR LE MANAGEMENT DES RISQUES
I.1 HISTORIQUE
Le risque est inhérent à l'entreprise et
constitue même son essence. Historiquement,. Au XVII siècle les
philosophes et les moralistes englobaient le risque dans la notion de prudence.
La notion de risque a été introduite dès que les
probabilités ont été développées au XVIII
siècle .Le progrès scientifique et le développement
technologique ont accru les risques liés au développement
industriel et humain cette ère a vu la naissance de la notion de gestion
des risques. Les organisations ont développé des méthodes
et des moyens pour faire face à l'irréparable.
les années 1990 marquent le début d'un
rapprochement des aspects qualité, sécurité,
Santé et protection de l'environnement. Enfin
l'avènement de l'ère de la mondialisation
associé à l'émergence d'une
société d'information entraine l'entreprise dans un environnement
instable et mouvant source de risques nouveaux.
I.2 DEFINITION ET TYPOLOGIE
La notion de risque, couramment utilisé dans la vie
quotidienne se révèle complexe et a évolué au fil
du temps .elle est approchée différemment selon les domaines et
les spécialités .Ainsi le mot risque revêt une
signification différente pour l'épidémiologiste, le
spécialiste de l'environnement, l'assureur, l'ingénieur de la
sureté du fonctionnement, le soignant ou le cadre de direction .le
gestionnaire l'associe au terme de vulnérabilité.
Néanmoins, quelle que soit la définition la
notion du risque est toujours associée aux notions de
probabilités, dommages, événements indésirables
et/ou redoutés, gravité.
La définition retenue ici est celle du document de
L'ANAES : « situation non souhaitée ayant des
conséquences négatives résultant de la survenue d'un ou
plusieurs événements dont l'occurrence est
incertaine. »
Classification des risques
I.2.2.1 PAR ORIGINE
Les risques selon leur origine peuvent être
regroupés en deux catégories
Ø Le risque interne
Les risques internes peuvent être divisés comme
suit:
· risques stratégiques
· risques opérationnels
· risques financiers
1.3.1 Risques stratégiques Les
risques stratégiques réclament une attention particulière.
Les altérations d'une valeur d'entreprise, exprimées par le cours
de l'action, peuvent être attribuées à plus de 50% aux
risques stratégiques, selon le cabinet de conseil Oxford
Metrica.
En principe, on parle de risques stratégiques hors
risques financiers ou opérationnels. Ils comprennent non seulement des
erreurs de gestion classiques en rapport avec la palette de produits et le
positionnement de l'entreprise, mais aussi les coopérations et fusions
et acquisitions ainsi que la technologie.
Portefeuille de
produits Un portefeuille de produits optimal devrait être
organisé de telle sorte que le risque soit minimisé pour le gain
demandé, mieux, que les prévisions de bénéfice
soient maximisées pour une prise de risque déterminée. Le
but est d'orienter les ressources là où les perspectives de
marché sont particulièrement bonnes.
· Le risque principal consiste à investir dans les
mauvaises branches ou dans les mauvaises unités de l'entreprise. Les
problèmes surviennent également quand le potentiel de produits
individuels est mal estimé. Ainsi, des produits avec une forte
croissance de marché (stars) appellent également de grands
investissements quand la part de marché est déjà haute. Il
s'agit ici de défendre les parts de marché. À l'inverse,
les investissements devraient être réduits pour les produits
bénéficiant d'une forte part de marché (vaches à
lait) mais avec une faible croissance.
C'est notamment dans le domaine
de l'export que se pose la question de la gestion des produits prometteurs
(points d'interrogation) dans un marché. À ce stade, une analyse
minutieuse de chaque pays acheteur s'avère nécessaire.
· Risques opérationnels Les
risques opérationnels se réfèrent aux dangers
inhérents au fonctionnement de l'entreprise. Ils surgissent suite
à un développement de l'entreprise défectueux, à
des failles dans le système, des défaillances humaines ou
à la suite d'influences externes. Contrairement aux risques financiers,
les risques opérationnels sont difficilement mesurables. Par
conséquent, les entreprises ont plutôt tendance à
négliger cette catégorie de risque, alors qu'une estimation et
une analyse d'indicatifs précoces pourraient souvent prévenir des
incidents lourds de conséquence.
Procédures Les fautes dans les
procédures d'entreprise conduisent à des manquements dans la
production, à des lacunes dans les contrôles et, dans le pire des
cas, à des pertes massives. Un exemple: la contamination d'une
denrée alimentaire par une substance indésirable, comme des
restes d'arachide. Cela peut se produire quand différentes
denrées alimentaires sont fabriquées sur la même
chaîne de production et que le processus de nettoyage lors du changement
de produit n'est pas correctement respecté. Pour le secteur de services,
le cas du trader Jérôme Kerviel est exemplaire: en raison de
mécanismes de contrôle défaillants, Kerviel a fait perdre
des milliards à son employeur, la Société
Générale. Dans le domaine des exportations, le processus de
transport notamment doit être considéré comme un risque.
Dans tous les processus de risque, un système de reconnaissance
précoce, semblable au système Airproxes dans le domaine de
l'aviation, peut désamorcer des fautes potentiellement lourdes avec un
coût limité. C'est ainsi que des situations potentiellement
dangereuses pourront être repérées, avant qu'une
catastrophe ne se produise.
Risques financiers En ce qui concerne le
financement, les mêmes, classiques dangers menacent les entreprises
d'exportation comme celles du marché intérieur: les
problèmes de liquidité, les risques liés au crédit
et une rentabilité faible. Mais il nous faut aussi évoquer les
fluctuations monétaires et les prix des matières
premières.
Problèmes de liquidité
Même des carnets de commande pleins ne garantissent pas la
survie d'une entreprise. Si l'argent manque pour un minimum vital durable, la
faillite menace. Un budget aussi réaliste que possible ainsi qu'un flux
de trésorerie minutieux aident à prévenir les mauvaises
surprises. Le flux (amortissement + bénéfice net) doit au moins
couvrir l'amortissement, de façon à ce que la substance de
l'entreprise soit maintenue. Sans gains, une entreprise se retrouve dans
l'incapacité de rembourser un capital étranger ou d'effectuer des
investissements. Les problèmes de liquidité sont directement
liés aux risques liés au crédit.
Risques
liés au crédit Les banques, mais aussi les
entreprises de production ou les prestataires de services sont sujet aux
risques liés au crédit, dans la mesure où eux aussi
offrent à leur clientèle un crédit de fournisseur,
à l'exception des entreprises qui exigent un paiement anticipé.
La meilleure planification de liquidité s'avère inutile quand les
clients paient leurs factures trop tard - ou pas du tout.
Les
organisations de recouvrement avertissent du fait que des PME jeunes,
notamment, créditent souvent leurs clients de forts montants sans
vérification préalable. De plus, elles attendent trop longtemps
après la relance avant d'envisager des poursuites judiciaires. La
situation s'est envenimée avec la crise financière, et le profil
payeur est plus mauvais que jamais en Suisse.
Des entreprises actives
à l'étranger sont particulièrement menacées de
devenir les victimes de retards de paiement ou de pertes. Selon un sondage
réalisé par la compagnie d'assurance-crédit Astradius, les
pays émergents ainsi que les pays d'Asie en plein boom, mais aussi
l'Espagne, comptent parmi les plus mauvais payeurs.
Rentabilité faible Par rentabilité,
on entend le rapport entre le capital investi et les gains. Si le retour sur
l'ensemble des capitaux tombe trop bas, le danger court que le capital
étranger ne rapporte pas d'intérêts dans les délais
ni ne puisse être remboursé et que l'argent nécessaire
à l'investissement manque.
Ø Le risque externe
Risques du marché Par risques du
marché, on entend les dangers des marchés pertinents à
l'entreprise, essentiellement les débouchés. La dépendance
à des clients particuliers est ici particulièrement
problématique, soit le cumul de risques. Mais il existe d'autres
risques: le marché du travail, qui doit fournir un personnel
qualifié pour l'activité de l'entreprise, et le marché
d'approvisionnement, où, notamment, la dépendance aux
matières premières représente un danger pour l'entreprise.
Enfin, avec la crise financière, l'importance des marchés
financiers a augmenté. Le resserrement des crédits a
compliqué davantage l'obtention de capitaux étrangers par les
entreprises.
Les risques de régulation La
stabilité politique est cruciale pour le succès d'une entreprise,
que ce soit pour le marché d'approvisionnement ou le marché de
débouchés. En effet, dans le pire des cas, un embargo sur les
livraisons ou une baisse des commandes sont à craindre. De plus, les
restrictions à la concurrence en matière de règlementation
d'importation ou douanière sont à prendre en compte.
Risques économiques Dans le domaine
des exportations, la situation conjoncturelle des marchés
concernés est certes cruciale au succès de l'entreprise, mais la
situation de concurrence est tout aussi importante. Rappelons que des
problèmes tels qu'une capacité de production insuffisante ou
d'exportation. une clientèle de mauvais payeurs font partie des dangers
potentiels pour une entreprise
I.2.2.2 PAR NATURE
Il existe quatre types de risques selon la nature :
> Le risque inhérent : Pour OBERT (1995), c'est le
risque qu'une erreur significative se produise compte tenu des
particularités de l'entreprise révisée, de ses
activités, de son environnement, de la nature des comptes et de ses
opérations. Le risque inhérent d'une entreprise correspond dans
son ensemble à la probabilité selon laquelle ses résultats
se développent de manière imprévisible. C'est le risque
lié au secteur d'activité de l'entreprise ; ce risque ne
dépend pas du dispositif de contrôle mis en place par
l'entreprise.
> Le risque de non contrôle : Pour OBERT (1995), c'est
le risque que le système de contrôle interne de l'entreprise ne
prévienne pas ou ne détecte pas de telles erreurs. C'est le
risque lié aux insuffisances du dispositif de contrôle mis en
place au sein d'une entreprise.
> Le risque de non détection : C'est le risque
résiduel après le passage de l'audit interne. Ce risque est du
soit à une mauvaise interprétation des conclusions d'une mission
d'audit, soit à une insuffisance d'investigation lors des travaux
d'audit.
> Le risque résiduel : C'est le risque qui subsiste
après l'application des politiques de maîtrise des risques.
I.2.2.3 PAR NIVEAU
Selon le niveau du risque, on distingue trois types de risques
:
> Le risque potentiel : C'est un risque commun à toutes
entreprises qui est susceptible de se produire si aucun contrôle n'est
exercé pour l'empêcher ou le détecter et corriger les
erreurs qui pourraient en résulter. Ce risque est identifié
à partir des guides professionnels et de l'expérience de
l'auditeur.
> Le risque matériel : C'est un risque qui s'est
déjà matérialisé dans l'entreprise et son impact
doit être évalué afin de définir une politique
efficace pour sa maîtrise.
> Le risque possible : C'est le risque potentiel contre lequel
une entreprise donnée ne s'est pas dotée de moyens pour le
limiter ou le détecter et le corriger. Ce risque est identifié
à toutes les étapes de la mission par les diligences mises en
oeuvre par l'auditeur.
I.3 DEFINITION DU MANAGEMENT DES RISQUES
I.3.1 DEFINITION
Des définitions très variables sont
associées au terme " Management des Risques ". Selon le domaine,
celles-ci peuvent être rattachées à la
sécurité (incendie, accidents du travail,...), au risque de
crédit ou, plus souvent à la fonction de gestion
d'assurances. Si ces activités sont effectivement à associer
au Management des Risques des Organisations (entreprise, projet,...) elles sont
toutefois trop parcellaires. Chaque dirigeant se doit en effet de disposer
d'une vision globale et homogène de l'ensemble des périls qui
menacent les Objectifs de l'organisation de façon à anticiper et
optimiser les parades.
Selon coso
Le management des risques traite des risques et des
opportunités ayant une incidence sur la création ou la
préservation de la valeur. Il se définit comme suit :
Le management des risques est un processus mis en
oeuvre par le conseil d'administration, la Direction générale, le
management et l'ensemble des collaborateurs de l'organisation.
Il est pris en compte dans l'élaboration de la
stratégie ainsi que dans toutes les activités de L'organisation.
Il est conçu pour identifier les événements potentiels
susceptibles d'affecter L'organisation et pour gérer les risques dans
les limites de son appétence pour le risque. Il vise à fournir
une assurance raisonnable quant à l'atteinte des objectifs de
l'organisation.
Cette définition reflète certains concepts
fondamentaux. Le dispositif de management des risques :
· Est un processus permanent qui irrigue toute
l'organisation
· Est mis en oeuvre par l'ensemble des collaborateurs,
à tous les niveaux de l'organisation
· Est pris en compte dans l'élaboration de la
stratégie
· Est mis en oeuvre à chaque niveau et dans chaque
unité de l'organisation et permet d'obtenir une vision globale de son
exposition aux risques
· Est destiné à identifier les
événements potentiels susceptibles d'affecter l'organisation, et
à gérer les risques dans le cadre de l'appétence pour le
risque
Donne à la direction et au conseil
d'administration une assurance raisonnable (quant à la
Réalisation des objectifs de
l'organisation)
· Est orienté vers l'atteinte d'objectifs appartenant
à une ou plusieurs catégories indépendantes mais
Susceptibles de se recouper
Cette définition est volontairement large. Elle
intègre les principaux concepts sur lesquels s'appuient
les sociétés ou d'autres types d'organisation pour
définir leur dispositif de management des risques et se veut une base
pour la mise en oeuvre d'un tel dispositif au sein d'une organisation, d'un
secteur Industriel ou d'un secteur d'activité. Elle est centrée
sur l'atteinte des objectifs fixés pour une entreprise donnée, et
constitue en cela une base pour la définition d'un dispositif de
management des risques efficace.
Selon vernimmen
La gestion des risques dans l'entreprise passe par son
identification, la détermination des contrôles existants, du
risque résiduel, son évaluation et enfin le choix d'une
stratégie de couverture. Actuellement, on peut observer une attention
accrue sur cette gestion des risques dans l'entreprise. Ceci s'est traduit
à la fois par un cadre réglementaire renforcé et par une
pression grandissante des marchés pour une plus grande transparence et
prise de conscience par les équipes dirigeantes.
I.3.2 ROLESS ET RESPONSABILITES DU MANAGER
DES RISQUES
La mission du gestionnaire est donc de donner à la
Direction des outils d'aide à la décision afin de
préserver l'ensemble des ressources humaines et matérielles dans
un souci d'optimisation économique. D'Identifier les risques majeurs susceptibles d'affecter
l'entreprise dans son patrimoine et son résultat. De fournir à tous le personnel la formation
nécessaire pour réduire les risques. De négocier et gérer les couvertures
financières d'assurance de l'entreprise. De superviser et simplifier les programmes d'assurance.
Les Objectifs : Evaluer : entretenir une veille
régulière. Maîtriser : Il faut organiser et
coordonnées les actions. Sensibiliser : L'ensemble des acteurs doit
être sensibilisé et encore mieux se sentir concerné que ce
soit dans la prévention mais aussi dans la remontée des
informations. Financier : L'équilibre entre
capacités d'auto couverture des risques et les avantages procurés
par le marché de l'assurance doit être trouvé.
Les acteurs de la gestion du risque seront
principalement : La direction Les responsables financiers et/ou techniques. Les Directeurs d'usines et Responsables sécurité.
La plupart des responsables fonctionnels.
Car il faut bien comprendre que le gestionnaire de Risques a
aussi et surtout une mission transversale au sein de l'entreprise et des
services.
La gestion de l'information : Le
gestionnaire de Risques doit pouvoir traiter et centraliser beaucoup
d'informations de manière à : Identifier les dysfonctionnements. Mettre en place des actions correctives. Diminuer les coûts internes.
Les actions essentielles du Gestionnaire de
Risques : Gérer les incidents et les crises :
avoir un système de gestion des incidents, de retour
d'expérience et d'analyse des accidents du travail et incident. Contrôler : La sécurité
étant l'affaire de tous, il est nécessaire de vérifier la
cohérence de l'ensemble. Communiquer : Pour atteindre une culture en matière de
gestion des risques et ce à tous les niveaux. Négocier les contrats : Contrôler les
prestations et réduire les coûts. Optimiser le coût global du risque : Tenir
compte du coûts des mesures de prévention et de protection, du
coût des pertes conservées, du coûts de gestion de ces
différents postes, etc. Gérer les flux financiers.
I.3.3 OBJECTIFS DU MANAGEMENT DES RISQUE
La direction conçoit une stratégie et
décline les objectifs qui en découlent à tous les niveaux
de l'entité. Ce cadre de référence vise à aider
l'organisation à atteindre ces objectifs que l'on peut classer dans les
quatre catégories suivantes :
- Objectifs stratégiques - liés
à la stratégie de l'organisation, ils sont en ligne avec sa
mission et la supportent,
- Objectifs opérationnels - visant
l'utilisation efficace et efficiente des ressources,
· Objectifs de reporting - liés à
la fiabilité du reporting,
· Objectifs de conformité - relatifs
à la conformité aux lois et aux réglementations en
vigueur. Ce rattachement des objectifs à différentes
catégories permet de se concentrer sur différents aspects du
management des risques. . Ce classement permet également de
définir de façon plus précise les apports possibles pour
chaque catégorie d'objectifs.
L'organisation ayant le contrôle sur les objectifs
relatifs à la fiabilité du
reporting et à la conformité aux lois et aux
règlements, il est légitime d'attendre du processus de management
des risques une assurance raisonnable
quant à l'atteinte de ces objectifs. En revanche,
l'atteinte des objectifs stratégiques et opérationnels
dépend parfois d'événements extérieurs qui peuvent
échapper au contrôle de l'organisation. Par conséquent,
dans ce cas, le management des risques ne peut donner qu'une assurance
raisonnable que la direction et le Conseil d'administration, dans son
rôle de supervision, sont informés en temps utile de l'état
de progression de l'organisation vers l'atteinte de ses objectifs.
Chapitre II :
LE PROCESSUS ET LA CARTHOGRAPHIE DES RISQUES
I- PROCESSUS DE MANAGEMENT DES RISQUES
A- PHASE D'IDENTIFICATION
L'identification des risques vise à repérer les
problèmes potentiels avant qu'ils ne se
transforment en problèmes réels et à inclure
cette information dans le processus de
gestion de projet. La phase d'identification permet de formuler
les énoncés de risques et
d'identifier leur information contextuelle.
L'énoncé de risque et l'information
contextuelle à ce risque peuvent être précisés en
répondant aux trois questions suivantes :
· Quelles sont les conditions ou les symptômes qui
font qu'un risque est ce qu'il est,
c'est-à-dire un problème en attente de
circonstances qui lui permettront de se
matérialiser ?
· Pourquoi est-ce un risque, autrement dit quel impact
aura ce risque s'il survient ?
· D'où vient le risque, autrement dit quelles
sont les causes des conditions ou des
symptômes observés ?
Une gestion efficace des risques implique un processus
continu d'identification. En effet, de nouveaux risques sont
susceptibles de survenir au cours de la réalisation du projet. Une
communication libre est également requise pour
l'identification des risques et ce, afin d'encourager tous les intervenants du
projet à communiquer les problèmes potentiels qu'ils entrevoient,
à partir d'une vision orientée vers l'avenir du
produit oudu service faisant l'objet du projet. Bien qu'une contribution
individuelle joue un rôle danscette identification, les échanges
favorisés par un travail d'équipe permettent une
meilleure compréhension du projet et une identification plus
précise et plus exhaustive
Voir shéma
Les entrées de la phase d'identification regroupent les
incertitudes individuelles et celles
des groupes vis-à-vis du projet, ainsi que les
données du projet susceptibles de moduler
les incertitudes exprimées.
Une liste de contrôle énumérant les
principaux risques auxquels un projet est exposé,
en fonction de la nature et de l'envergure de celui-ci, pourra
également constituer une
entrée à cette phase. Par ailleurs, si le processus
de gestion des risques est déjà
institutionnalisé dans l'organisation, il est possible
qu'un répertoire de risques soit
disponible. Ce répertoire de risques fournira des
informations relatives aux risques qui
ont été identifiés dans des projets
complétés ou en cours.
À partir de ces entrées, la phase d'identification
consiste à énoncer et à documenter les
risques ainsi que l'information permettant de comprendre le
contexte dans lequel ils
s'inscrivent. Une liste des risques est ensuite
préparée afin de résumer les risques
susceptibles de survenir au cours de la réalisation du
projet. Il est également
souhaitable d'établir immédiatement un
répertoire dans lequel ces risques seront
consignés pour une consultation future.
L'identification des risques est réalisée d'une
part par l'établissement d'un référentiel et
d'autre part par une identification en mode continu des risques,
la façon de faire variant
pour atteindre un même objectif. L'établissement
d'un référentiel permet notamment d'établir une vision
partagée des risques auxquels le projet est exposé et facilite
grandement l'identification en mode continu des risques par
chacun des intervenants tout au long du projet.
II.1.2 PHASE D'ANALYSE
La phase d'analyse vise à convertir les informations et
données sur le risque recueillies au cours de la phase d'identification.
Une fois cette analyse complétée, il sera alors possible, sur la
base des résultats obtenus, d'identifier une stratégie de
mitigation et de contingence pour chaque risque et de définir les
mesures appropriées. Pour y arriver, la phase d'analyse doit inclure les
trois activités suivantes
Ø Une évaluation des attributs de chaque risque
notamment sa probabilité
Ø Une classification des risques identifiés afin de
définir un ensemble de mesures
cohérentes pour les gérer;
Ø Un ordonnancement des risques en fonction de leur
priorité afin d'être en mesure de déterminer quels risques
seront abordés en premier.
La phase d'analyse des risques constitue un processus
continu d'examen des
conditions et contraintes qui affectent le projet, des nouveaux
risques qui surviennent au
cours de son déroulement et des priorités qui
évoluent. Une communication libre
permet d'assurer que l'analyse soit effectuée en tenant
compte de toute l'information
disponible et contribue ainsi à établir un appui
solide pour la planification de mesures de
mitigation et de contingence. Une vision orientée
vers l'avenir contribue à faire en
sorte que l'analyse soit effectuée en portant une
attention particulière à l'impact à long
terme des risques. Finalement, une vision commune
jointe à une perspective globale
permettent d'analyser les risques dans un contexte élargi
à la clientèle visée par le
produit ou le service faisant l'objet du projet, aux besoins
exprimés par la clientèle et aux
objectifs de l'organisation.
Voir shéma
Les entrées de la phase d'analyse sont les fiches de
risque résultant de la phase
d'identification et d'une liste des risques qui constitue en
quelque sorte la table des
matières des fiches en question.
À partir de ces entrées, une évaluation de
chaque risque est effectuée et à partir des
résultats obtenus, les risques sont classifiés
selon des critères préalablement établis et
consolidés de façon à faciliter l'identification de leurs
liens de dépendance et
L'élaboration d'approches génériques de
mitigation et de contingence. Le niveau de
détail avec lequel cette évaluation est entreprise
dépendra de l'importance du risque
et correspondra à ce qui est nécessaire et
suffisant pour être en mesure d'identifier une stratégie de
mitigation et de contingence, de planifier les mesures subséquentes et
de faire le suivi de leur mise en oeuvre .
Les sorties de la phase sont les fiches de risques
classifiées en fonction de critères
d'analyse pré-établis et la liste des risques qu'il
faudra aborder dans un premier temps.
Les fiches en question sont rangées dans un
répertoire qui constituera en quelque sorte
une banque de connaissances sur les problèmes potentiels
auxquels les projets entrepris par l'organisation sont exposés.
II.1.3 PHASE DE PLANIFICATION
La phase de la planification vise à planifier les mesures
de mitigation et, au besoin les
mesures de contingence, qui permettront de diminuer les risques
identifiés au cours de
la phase d'identification.
La phase de planification doit permettre à chaque
intervenant du projet de répondre aux
questions suivantes :
· Ce risque me concerne-t-il ?
· Que puis-je y faire ?
· Jusqu'où dois-je aller et comment ?
Une planification efficace des risques constitue un
processus continu de mise au point
des mesures de mitigation et de contingence au fur et à
mesure que de nouveaux
risques se manifestent au cours de la réalisation du
projet. Une communication libre et un travail
d'équipe favorisent un échange de points de vue qui
contribue à améliorer la
qualité du contenu des plans de mitigation; ceux-ci seront
alors plus à même d'être mis
en oeuvre de façon concluante.
Voir
shéma
Les entrées de la phase de planification sont les fiches
de risque issues de la phase
d'analyse, ordonnées selon leur priorité et
classifiées selon les critères définis au cours
de l'analyse, l'information concernant les ressources
assignées au projet, ses contraintes et ses objectifs, et le
répertoire de risques. Ce dernier constitue une source d'informations
utiles qui pourront être mises à profit au cours de la
planification, notamment dans le cas où des risques similaires auraient
déjà fait l'objet de mesures de mitigation et de contingence dans
des projets en cours ou complétés.
À partir de ces entrées, les mesures de mitigation
et de contingence sont définies et
circonscrites dans le cadre d'une approche cohérente, leur
portée est identifiée et les
responsabilités assignées.
II.1.4 PHASE DE SUIVI
La phase de suivi vise à recueillir l'information
pertinente permettant de mettre à jour les
fiches de risque et de présenter cette information de
façon claire et intelligible aux
personnes et aux groupes à qui elle est destinée.
L'objectif ultime de l'information
résultant de la phase de suivi est de pouvoir prendre une
décision à l'égard de chaque
risque faisant l'objet d'un suivi.
La phase de suivi doit inclure les activités suivantes
:
· La collecte de l'information requise afin de mettre a
jour les fiches de risque;
· La compilation de cette information;
· La communication du résultat de cette
compilation par l'entremise des fiches de risque mises à jour et de tout
autre véhicule approprié .
Voir
shéma
Les entrées de la phase de suivi sont d'une part, les
fiches de risque issues de la phase
de planification, incluant le plan de gestion des risques et
d'autre part, l'information
concernant les ressources assignées au projet, les
données recueillies dans le cadre de
sa réalisation ainsi que les informations se rapportant
à l'évolution des risques pour
lesquels ces plans ont été
préparés.
Ces entrées sont passées en revue, les informations
pertinentes sont compilées et des
rapports résumant l'état les risques sont
préparés au besoin. La phase de suivi se
traduit par des fiches de risque qui ont fait l'objet d'une mise
à jour et un plan de gestion
des risques mis à jour. Le rapport d'avancement sur
l'état des risques est typiquement
intégré aux fiches de risque. Toutefois, dans le
cas de risques particulièrement importants ou faisant l'objet de mesures
de mitigation et de contingence de grande
envergure, il est possible que des plans spécifiques leur
aient été consacrés et des
rapports d'avancement distincts pourront alors être
préparés.
II.1.5 PHASE DE CONTROLE
La phase de contrôle consiste en une prise de
décision éclairée, opportune et efficace
concernant les risques et les plans de mitigation et de
contingence. Chaque risque est
examiné et l'information recueillie au cours de la phase
de suivi est passée en revue
dans le but de pouvoir déterminer les actions à
prendre à son égard. Ainsi, la
continuation des activités de suivi ou la clôture du
risque constituent deux décisions
possibles en rapport avec un risque donné.
La phase de contrôle inclut les activités suivantes
:
· L'analyse du résultat des activités de
suivi et des rapports qui en découlent pour
chacun des risques visés;
· Le choix d'un mode d'action par rapport à ces
risques;
· La mise en oeuvre des décisions qui ont
été prises à l'égard de chacun des risques
Voir
shéma
Les entrées de la phase de contrôle sont les
données du projet ainsi que les fiches de
risques issues de la phase de suivi, incluant les rapports
décrivant l'état des risques, le
plan de gestion des risques, l'état des mesures de
mitigation ou de contingence prévues
ou mises en oeuvre et l'incidence que les risques ont sur le
projet, si ces rapports ne
sont pas déjà inclus dans les fiches en
question.
Ces entrées font l'objet d'une analyse qui se traduit par
une décision, suivie de la
Réalisation des activités en découlant. Les
fiches de risques sont mises à jour et rangées
dans le répertoire des risques. Ce dernier constitue une
source d'informations qui
Pourront être mises à profit au cours des projets
à venir
II.2 CARTOGRAPHIE DU RISQUE
II.2.1 NOTION DE CARTOGRAPHIE
II.2.1.1
DEFINITION
La cartographie des risques est un outil qui permet d'identifier
les aléas susceptibles d'entraîner une perte financière,
humaine ou d'image pour l'entreprise.
Elle permet d'analyser, de classer, de comparer et
d'hiérarchiser les risques afin de pouvoir mettre en place des
méthodes et procédures dans le double but de les prévenir
et de les maîtriser, voire éliminé.
II.2.1.2 OBJECTIFS
DEUXIEME PARTIE : OUTILS DE GESTION DES RISQUES ET
CAS PRATIQUES
Chapitre III :
METHODES ET OUTILS DE GESTION DES RISQUES
III.1 METHODE A PRIORI
III.1.1 METHODE HACCP
Hazard analysis critical control point(Analyse des
dangers,point critiques pour leur maitrise )
L'HACCP est avant tout une méthode, un outil de
travail, mais n'est pas une norme. Une norme est un document descriptif,
élaboré par consensus et approuvé par un organisme de
normalisation reconnu (ISO par exemple). D'autre part, du fait que le principe
de l'amélioration continue (la roue de Deming, le PDCA) a
été inclus dans la méthode, on peut aussi définir
l'HACCP comme étant un système de gestion.
L'HACCP c'est donc un système qui identifie,
évalue et maîtrise les dangers significatifs au regard de la
sécurité des aliments.
Basée sur
7
principes :
L'HACCP est une méthode qui repose sur 7 principes:
PRINCIPE 1 : Procéder à une
analyse des dangers.
PRINCIPE 2 : Déterminer les points
critiques pour la maîtrise (CCP).
PRINCIPE 3 : Fixer le ou les seuil(s)
critiques(s).
PRINCIPE 4 : Mettre en place un
système de surveillance permettant de maîtriser les CCP.
PRINCIPE 5 : Déterminer les mesures
correctives à prendre lorsque la surveillance révèle qu'un
CCP donné n'est pas maîtrisé.
PRINCIPE 6 : Appliquer des procédures
de vérification afin de confirmer que le système HACCP fonctionne
efficacement.
PRINCIPE 7 : Constituer un dossier dans
lequel figureront toutes les procédures et tous les relevés
concernant ces principes et leur mise en application.
La mise en place de l'HACCP se fait en suivant une
séquence logique de 12 étapes, dont l'analyse des dangers et la
détermination des points critiques pour leur maîtrise.
L'HACCP s'intéresse aux 3 classes de dangers pour
l'hygiène des aliments:
· les dangers biologiques (virus, bactéries...)
· les dangers chimiques (pesticides, additifs...)
· les dangers physiques (bois, verre...).
III.1.2 METHODE APR
Rôle fondamental : savoir identifier, évaluer et
hiérarchiser les risques afin de mettre en oeuvre un plan d'actions
visant à accroître le niveau de sûreté de
fonctionnement du système par une meilleure maîtrise de ceux-ci
Méthodologie APR
L'APR est une méthode participative au sein de groupes de
travail, qui mettent en commun l'expérience de l'industriel et le
savoir-faire méthodologique du " consultant "
L'APR se déroule selon différentes étapes
:
Définir le système par ses limites, son
environnement, ses milieux extérieurs et ses interfaces
Identifier de façon aussi exhaustive que possible les
événements redoutés résultant de la
défaillance des fonctions système - Hiérarchiser les
évènements redoutés à partir de critères
prenant en compte la gravité (de l'événement
redouté
Sélectionner les évènements redoutés sur un
niveau de criticité donné
Proposer des actions de réduction des risques en
préconisant des mesures de prévention ou de protection
III.1.3 METHODE AMDEC
L'AMDEC est une Analyse des Modes de Défaillance, de leurs
Effets et de leur Criticité. C'est une
Technique d'analyse qui part de l'examen des causes possibles de
défaillance des éléments d'un
Système pour aboutir aux effets de ce système.
Cette méthode peut s'appliquer à un produit, mais aussi à
un procédé ou à un moyen de production.
III.2 METHODE A POSTERIORI
III.2.1 DIAGRAMMES DE CAUSES A EFFET
Le diagramme de cause à effet ou diagramme d'Ishikawa ou
encore méthode des 5M est une démarche qui permet d'identifier
les causes possibles d'un problème ou un défaut(effet). Il
convient ensuite d'agir sur ces causes pour corriger le défaut en
mettant en place des actions correctives appropriées.
Ce diagramme se structure habituellement autour des 5M
Kaoru Ishikawa recommande de regarder en effet l'évènement sous 5
aspects différents, résumés par le sigle et moyen
mnémotechnique 5M:
1. Matière: les matières et
matériaux utilisés et entrant en jeux, et plus
généralement les entrées du processus.
2.
Matériel : l'
équipement,
les machines, le
matériel
informatique, les
logiciels et les
technologies.
3. Méthode : Le mode
opératoire, la logique du processus et la recherche et
développement.
4. Main d'oeuvre : Les interventions
humaines.
5. Milieu : L'environnement, le
positionnement, le
contexte.
6. Chaque branche reçoit d'autres causes ou
catégories hiérarchisées selon leur niveau de
détail.
Le positionnement des causes met en évidence les causes
les plus directes en les plaçant les plus proches de l'arête
centrale.
Le terme Moyen remplace parfois la catégorie
Matériel.
Une variante du diagramme est de structurer le diagramme autour
d'6M qui ajoute aux 5 domaines précédents celui
de la Mesure: les causes correspondant à des biais ou erreurs
liés aux indicateurs utilisés pour chiffrer le
phénomène à analyser.
Les entreprises de services utilisent une version étendue
avec l'introduction du 7M qui rajoute les catégories Management (qui
peut être considérée comme inclue dans la catégorie
Main-d'oeuvre) et Moyens financiers.
Une caractéristique peut également être
ajoutée dans les univers de production avec un huitième M :
celui de Maintenance. En effet, un équipement peut donner satisfaction
à l'état neuf, être correctement homologué,
répondre aux besoins pour lesquels il a été
installé... mais un défaut de maintenance au cours du temps peut
être à l'origine de défauts, dysfonctionnement, pannes,
etc.
L'arbre des causes peut être considéré comme
une variante où les causes sont classées dans d'autres
catégories, identifiées comme pertinentes lors de l'analyse
III.2.2 ARBRES DES CAUSES
Un arbre des causes (arbre de
défaillance) est un schéma utilisé dans le domaine des
risques professionnels pour étudier a postériori tout
évènement indésirable (accident du travail, mais aussi
défaillance d'un processus, etc.).
La méthode de l'arbre des causes est -notamment-
utilisée dans les entreprises pour déterminer de la
manière la plus exhaustive possible les causes d'un accident ou d'un
incident, pour en établir les liens de causalité en vue de
remédier aux conditions nécessaires à l'accident.
Un arbre des causes vise à comprendre un accident, que
celui-ci soit un accident du travail ou non, la démarche ne consiste pas
à « juger », ni à « trouver un
coupable » mais à identifier les causes de
l'évènement. Une fois identifiées les causes, il faut
identifier les facteurs ayant généré
l'évènement, qu'ils soient d'ordre technique, organisationnel ou
humain.
Ø Le recueil des faits : La première
étape consiste à recueillir les faits. Les faits sont les
différents éléments connus qui ont trait de près ou
de loin à l'accident. Les faits examinés doivent être,
concrets, factuels et le plus précis possible. Le recueil des faits doit
se faire le plus rapidement possible après l'évènement
accident. Sur le lieu même de l'accident afin que les
éléments techniques ou matériels ayant contribué
à l'accident ne soient pas corrigés, enlevés ou
déplacés
Ø L'articulation des faits : la naissance de
l'arbre :
De manière conventionnelle, on construit l'arbre de
droite à gauche afin que le sens de lecture corresponde
à la chronologie des faits.
On détermine la ou les causes
critiques (primaires) en se posant la
question
"Qu'a-t-il fallu pour qu'advienne l'accident?".
Pour chaque cause trouvée on détermine les causes
relatives (secondaires) en se posant les
deux questions suivantes:
· "Est-ce nécessaire que ce fait se produise pour que
le fait suivant survienne?" Cette étape permet de supprimer toutes les
informations inutiles.
· "Est-ce suffisant que ce fait se produise pour expliquer
la survenue du fait suivant?" Cette étape permet d'assurer
l'exhaustivité des informations utiles.
Une fois les causes racines identifiées, on peut donc
mettre en place les actions correctives pour éviter la
réitération de l'accident.
III.2.3 METHODE REX
L'objectif premier de la méthode REX (Retour
d'Expérience) est de capitaliser les connaissances et
de favoriser le retour d'expérience. Le retour
d'expérience se présente comme la description structurée,
sous forme de fiches d'expérience.
Rex est une méthode de
formalisation des retours d'expérience, initiée et
développée dans le but de préserver les savoirs et
savoir-faire acquis pendant les phases de conception et de mise en route des
réacteurs nucléaires. Rex comprend une méthodologie
assistant le processus de formalisation de l'expérience et un logiciel
de gestion des éléments de connaissance ainsi
formalisés.
Le procédé Rex est
matérialisé par onze procédures détaillées,
supportées par un atelier de génie logiciel. Il couvre toutes les
étapes du cycle de la capitalisation de l'expérience, depuis la
capture jusqu'à la mise à disposition.
Il comprend
:
- une méthode d'analyse des besoins et d'identification des
sources du domaine d'activité ; - une procédure pour
construire les éléments de connaissance à partir
d'interviews de spécialistes et d'analyse de documents appartenant au
fonds documentaire, ou de consultation de bases de données ; - une
procédure pour alimenter le système en éléments de
connaissance ;
- des procédures pour évaluer, exploiter et faire
évoluer le système ; -les éléments de
connaissance structurés mais non modélisés ; - le
thesaurus spécifique au domaine.
Chapitre IV :
CAS PRATIQUE
IV.1 IDENTIFICATION DE L'ENTREPRISE
IV.1.1 HISTORIQUE
L'industrie Cotonnière du Maroc, fondée en
février 1946 par quatre groupes de textiles Français,
possède la plus belle usine de filature, tissage, teinture et
blanchiment du Maroc (420 métiers automatiques). Ses installations sont
capables de soutenir avec succès la comparaison avec les grands
établissements similaires d'Europe. Occupant une superficie couverte de
30.000 m2, l' Icoma reprèsente ce qu' il y a de plus perfectionné
dans l' industrie cotonnière. Ses 30.000 mètres journaliers de
tissus teints et blanchis sont entièrement livrés au
marché Marocain,à destination du fellah principalement
Fondée en février 1946 par plusieurs groupes
textiles d'Alsace et du Nord de la France, cette usine fut établie
à Mohammedia où existait déjà un embryon
d'industrie textile. Peut-être doit-on voir dans ce choix de la
localisation un souci décentralisateur, plus certainement une influence
du prix avantageux des terrains, jointe à la certitude de trouver une
main-d'oeuvre disponible. Pourtant, les problèmes de l'alimentation en
eau pour une industrie grosse consommatrice étaient plus difficiles
à résoudre à Mohammedia qu'à Casablanca. Les
bâtiments d'ICOMA s'élèvent en bordure de l'avenue
Hassan-II, dans le nouveau quartier industriel. Ils couvrent une superficie de
50.000 m2. L'ensemble des ateliers comprend d'abord un bâtiment pour la
réception de la matière première, de 1.200 m2. La filature
et le tissage occupent environ 21.000 m2 couverts. Là fonctionnent
17.500 broches et 400 métiers à tisser. Si on songe qu'en 1968,
l'industrie textile marocaine ne comptait que 150.000 broches au total, on
mesure l'importance de cette filature. Entreprise très moderne,
bénéficiant d'un important matériel, ICOMA a un capital
estimé actuellement à 12 millions de dirhams et la valeur
ajoutée de cette entreprise approche les 20 millions de dirhams. Elle
consomme mensuellement 750.000 kWh d'énergie électrique, car
chaque métier à tisser a son moteur individuel
L'industrie textile est représentée par ICOMA
(Industrie Cotonnière du Maroc) Cette dernière
société s'est hissée à un niveau vraiment national,
actuellement seule usine « intégrée » qui groupe dans
un même ensemble filature, tissage, blanchiment et teinturerie.
Fondée en février 1946 par plusieurs groupes
textiles d'Alsace et du Nord de la France, cette usine fut établie
à Mohammedia où existait déjà un embryon
d'industrie textile pour plusieurs raisons :
Ø Prix avantageux du terrain
Ø Main d'oeuvre abondante
Ø COMA fabrique surtout des « toiles de coton »
; elle occupe le premier rang pour le tissage et la teinturerie en attendant
que soit mis en route le « complexe textile de Fès » qui doit
être, à l'image d'ICOMA, une unité
intégrée.
d'où vient la matière
première ?
Ø Des États-Unis, du Texas surtout, on importe un
coton à longues fibres, le « Virginia ». Exonéré
de droits de douane, on le débarque en balles à Casablanca, puis
des camions le transportent à I `usine. De Dakar et de Pointe-Noire
arrive d'autre coton cultivé au Niger, au Tchad.
IV.1.2 PRESENTATION DE L'ENTREPRISE
Nom de l'entreprise : L'industrie Cotonnière du Maroc
(ICOMA)
Adresse du siège social : 20650 Mohammedia Boulevard
Hassan II - b.p.102
Date de création : 1946
Forme juridique: société anonyme depuis le
01/01/1989
Montant du capital : 34 Millions de dhs
Secteur d'activité : textile (filature, tissage,
blanchement, teinture, finissage.)
Spécialité de l'entreprise : Denim,
velours, sportswear et les tissus techniques.
Effectif total : entre 200 et 500 dont 35 cadres
Superficie:50 000 m2 dont 30 000m2 couverts
IV.1.3 ANALYSE DU MARCHE DE L'ENTREPRISE
ï La demande :
v les clients visés sont : la clientèle
traditionnelle qui se satisfait des tissus à bon marché pour
« serouels » et « jellabas », les maisons de confection
industrielle, lesquelles s'approvisionnent en toiles pour vêtements de
travail et matelas, L'Administration qui achète pour l'armée et
les hôpitaux.
v Le marché : ICOMA ne vend pratiquement que sur le
marché intérieur. jusqu'à 1969, aucune exportation n'avait
eu lieu, mais, dans l'année qui suivit, la France importa plusieurs
milliers de tonnes de tissu écru. Cette demande, provisoire
peut-être, était liée à la crise du textile
français et à la réduction de sa production. Cependant des
accords avec le Marché Commun prévoient dans un proche avenir des
exportations régulières de textiles .
ï L'offre :
v Position sur le marché : seconde filature du Maroc
(challenger)
v Principaux concurrents: COFITEX-COTEF-
Conclusion
En termes de notre étude, nous concluons que le
rôle des banques est essentiel dans le développement de
l'économie, notamment à travers le financement des PME. En effet,
le développement d'un tissu de petites entreprises est un facteur vital
de la croissance économique, car les PME sont de grandes
créatrices d'emplois et de valeur ajoutée dans toutes les
régions. Les banques participent pleinement à cette dynamique qui
doit être soutenue, car la création, puis le développement
d'une petite entreprise ne va pas sans risque.
Mais l'accès des PME aux crédits bancaires,
reste assez délicat, car d'après notre étude, les
problèmes existent indépendamment de la taille de l'entreprise.
Cependant, ce qu'il faut noter c'est que les banques considèrent
l'ensemble des PME comme étant risquées, sans égard aux
spécificités de chacune d'elles. C'est pour cela que les banques
restent méfiantes, et le seul assureur reste le banquier lui-même.
Et si on dit aussi que les crédits bancaires sont soumis à
certains risques, c'est parce que à l'instar de toute opération
commerciale, les opérations de ces derniers comportent plusieurs formes
de risques : les risques liés aux relations des banques avec les
entreprises et les particuliers, les risques inhérents à la
politique commerciale même des banques.
Ce travail nous a aidé à mettre en pratique, nos
connaissances acquises en analyse financière, et nous a permis de bien
connaître ce sujet, comme il nous a donner l'opportunité de nous
lancer sur le terrain bancaire pour collecter un maximum d'informations, et
avoir une large idée sur le traitement des dossiers de crédits,
et principalement pour les PME.
Mais, il ne faut pas oublier que nous avons aussi fait face
à certaines difficultés, surtout au niveau du cas pratique. En
effet, nous avons eu du mal à trouver une entreprise qui pourra nous
faire confiance et nous accorder ses pièces comptables pour faire notre
analyse. Egalement, nous avons rencontré des difficultés pour
nous procurer des informations à caractères bancaires, puisque
les banquiers refusaient même de nous accorder un petit moment de leur
temps. Heureusement, vu notre forte et sérieuse ambition à
réaliser un travail considérable, on a réussi à
surmonter ces obstacles.
Bibliographie et webographie
I-Ouvrages :
· E.MANCHON « Analyse
bancaire de l'entreprise». Edition Economica 1990
· J.-Y. SAULQUIN
« Les images financières de l'entreprise ». Edition
Vuilbert 2003
· A. Berrada, « Les techniques
de banque, de crédit et de commerce extérieur au
Maroc. » 5éme Edition 2007 ; Edition SECEA
· P.VERNIMMEN ; P.QUIRY et Y.LE
FUR ; « Finance d'entreprises 2010 »
8éme Edition 2009, Edition DOLLAZ
II-Revues et articles :
· Le magazine du manager, février
2009
· Banque et finance, octobre 2006
· III- Mémoires, rapport et
thèses :
· M. EL HARTI,
« Crédits bancaire, l'innovation dans le monde du
financement » Mémoire de fin d'études, ENCG, 2005 -
2006.
· L. MOUNA, « Rationalisation
de la gestion des risques bancaires : Crédit et
Capital-risque », Mémoire de fin d'études, IGA,
2005-2006
IV- Webographie :
http://www.doc-etudiant.fr/Gestion/Finance/Finance-des-entreprises-47299.html
http://www.cbanque.com/vocabulaire/
http://www.vernimmen.net/html/divers/articles_financiers.html
Table des matières
Dédicace
|
3
|
Remerciement
|
4
|
Sommaire
|
5
|
Introduction Générale
|
7
|
Chapitre I : Spécificités de
financement des PME
|
9
|
I. Définition de la PME
|
10
|
II. Poids de la PME dans l'économie
marocaine
|
10
|
III. Le cycle d'exploitation d'une PME
|
11
|
III.1 Les phases du cycle d'exploitation d'une PME
|
11
|
III.2 Financement des besoins du cycle d'exploitation d'une
PME
|
11
|
III.2.1. Escompte du papier commercial
|
12
|
III.2.2 Avance sur factures
|
12
|
III.2.3 Découvert
|
13
|
IV. Cycle d'investissement des PME
|
13
|
IV.1 Besoins de financement du cycle d'investissement
|
14
|
IV.1.1 Investissements corporels
|
14
|
IV.1.2 Investissements incorporels
|
14
|
IV.1.3 Investissements financiers
|
14
|
IV.2 Le financement du cycle d'exploitation
|
15
|
IV.2.1 Les besoins du financement du cycle d'exploitation
|
15
|
IV.2.2 Les moyens du financement du cycle d'exploitation
|
15
|
V. Les limites du financement de
l'entreprise
|
16
|
V.1 Les contraintes liées à la situation
financière de l'entreprise
|
16
|
V.1.1 La rentabilité, la solvabilité
|
16
|
V.1.2 Les contraintes classiques
|
16
|
V.2 Les autres contraintes non financières
|
17
|
V.2.1 Les contraintes juridiques
|
17
|
V.2.2 Les contraintes économiques
|
17
|
Chapitre II : L'accès des PME aux
crédits bancaires
|
18
|
I. Les banques et les PME
|
19
|
I.1 Les problèmes d'agence entre les Banques et les
PME
|
19
|
I.2 La réaction des face au risque des PME
|
20
|
I.2.1 L'identification des différents
éléments de risque dans les PME
|
20
|
I.2.2 Les problèmes liés au risque d'affaires
|
20
|
I.2.2.1 Le risque commercial
|
20
|
I.2.2.2 Le risque de gestion
|
21
|
I.2.3 Le risque technologique
|
21
|
I.2.4 Les problèmes liés au risque financier
|
21
|
II. L'accès des PME aux crédits au
Maroc
|
22
|
Chapitre III : Crédits
bancaires
|
26
|
I. Définition du crédit
|
27
|
II. Classification du crédit
bancaire
|
28
|
II.1. Classification par rapport à l'objet
|
28
|
II.1.1 Distinction par rapport à la nature des
crédits
|
28
|
II.1.2 Distinction par rapport à la durée du
crédit...
|
29
|
II.1.3 Distinction par rapport à la destination du
crédit
|
29
|
II.1.4 Distinction quant aux garanties du crédit
|
30
|
III Les risque du crédit
bancaire
|
31
|
III.1 Risques liés relations entreprises / banques
|
31
|
III.1.1 Le risque général
|
31
|
III.1.2 Le risque professionnel
|
32
|
III.1.3 Le risque particulier à une affaire
|
32
|
III.2 Risques résultant de la politique commerciale des
établissements de crédits
|
32
|
III.2.1 Les risques liés à la
concurrence
|
32
|
III.2.2 Les risques liés à la distribution du
crédit
|
33
|
III.2.2.1 Risque commercial
|
33
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III.2.2.2 Le risque de pénalisation
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34
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III.3 Les risques attachés à certaines
catégories de clientèle
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34
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III.4 Les risques découlant de la gestion des
établissements de crédit
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34
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IV. Les types de crédits
bancaires
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35
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IV.1 Crédit d'investissement
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35
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IV.2 Crédit de fonctionnement
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36
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IV.2.1 Facilité de caisse
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36
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IV.2.2 Les crédits relais
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36
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IV.2.3 Découvert ou avance en compte courant
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36
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IV.2.4 L'affacturage ou le factoring
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36
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Chapitre IV : Cas pratique
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I. La présentation de l'entreprise
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38
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I.1. Fiche d'identité
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38
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I.2. Historique de la société
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38
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I.3. Activités principales
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40
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I.4. Profil des clients
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42
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I.5. Forces, Faiblesse, Opportunités et Menaces (FFOM)
ou (SWOT)
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42
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I.5.1 Points forts
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42
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1.5.2 Points faibles
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43
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I.5.3Opportunités
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43
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I.5.4 Menaces
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43
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II. Analyse financière
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43
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II.1. Pièces à présenter lors de la
demande du crédit
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43
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II.2. Présentation des pièces comptables
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44
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II.2.1 Bilan
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44
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II.2.2 CPC
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46
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II.2.3 ESG
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47
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II.2.4 Bilan patrimonial
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58
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II.2.5 Bilan fonctionnel
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49
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II.2.6 RATIOS
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49
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II.2.6.1 Ratios de structure
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49
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II.2.6.2 Ratio de rentabilité
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51
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Conclusion Générale
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54
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Bibliographie
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55
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