L'étendue accordée à la microfinance par
les gouvernements et les bailleurs de fonds s'appuie principalement sur
l'idée selon laquelle elle est une manière très efficace
de lutter contre la pauvreté.
En effet, de nombreux pays de l'UEMOA surtout au
Sénégal, la réalisation des projets d'appui à la
microfinance s'est effectuée tout d'abord de manière
incohérente surtout à l'initiative de certains bailleurs de
fonds, sans grande concertation.
Du point de vue de l'impact, l'augmentation rapide et
continue de l'activité des IMF les mieux organisées fait voir
qu'elles sont en accord avec un besoin des populations. Selon la même
source, cette augmentation s'accompagne d'une différenciation des
services financiers et des marchés (ruraux et urbains, crédits
aux particuliers et crédits aux micro-entreprises, crédits allant
du très court terme à parfois 2 ou 3 ans).
Pour la bonne raison que l'enjeu majeur de la microfinance
est de compenser convenablement et durablement les faiblesses du secteur
bancaire pour permettre le développement économique et social de
l'ensemble de la population. Ce compartiment a connu une forte croissance au
cours des 15 dernières années.
Cette progression rapide s'est accompagnée d'une
régulation et d'une aide importante. Dans un pays tel que le
Sénégal, les autorités ont mis à Suvre la Loi
Parmec qui est en vigueur dans les pays membres de l'UEMOA, relatif à la
création et au fonctionnement des structures du secteur. Concernant
l'aide, la plupart des bailleurs de fonds se sont impliqués dans le
soutien financier et l'appui technique pour favoriser la création et le
développement de structures de financement de proximité qui
seules sont en mesure de fournir des services financiers aux groupes
vulnérable.
Le maintien des IMF implique leur adéquation
commerciale et financière avec les besoins et capacités des
populations ciblées, et leur stratégie s'affaiblit
différemment suivant le marché concerné.
Durant leur croissance et de leur diversification, les IMF
peuvent être emmenées à penser successivement à
différents segments de marché qui doivent être
accédé grâce à une cohérence
particulière.
Les IMF répondent actuellement de manière
adaptée au besoin fondamental de la micro-entreprise qui est
l'accès au crédit. De nos jours, on remarque une plus grande
prise en charge des besoins de ces MPE par les IMF au Sénégal.
En dehors de l'ACEP, du CMS, de l'UNACOIS dans une certaine
mesure et des projets d'intervention de certaines d'entre elles dans un proche
avenir (notamment PAMECAS), les IMF participent très peu dans le
financement des PME. Ainsi, il est nécessaire d'entreprendre un
diagnostic des IMF qui concernera principalement les principaux réseaux
qui sont seuls à avoir le potentiel pour présenter la question
liée au financement des PME sénégalaises.