4.1.5. Identification et évaluation des distances
des
chablis et canopées
4.1.5.1. Chablis
Sont des zones où un grand arbre est tombé (ou
plusieurs), créant des conditions favorables pour une
végétation dense et luxuriante (photos 17).
Un chablis se forme quand un grand arbre tombe en forêt,
entraînant souvent d'autres arbres dans sa chute. Ces éclaircies
sont importantes car elles permettent à la lumière du soleil
d'atteindre le sous bois et le sol de la forêt. Beaucoup d'espèces
d'arbres ont besoin de cette lumière directe pour croître : les
chutes peuvent donc beaucoup influencer la composition spécifique d'une
forêt.
La distribution, et parfois l'abondance des animaux est
affectée par la distribution et l'abondance des chablis dans une
forêt. Beaucoup d'oiseaux sont attirés par ces éclaircies.
Cela peut être dû au fait que les espèces
végétales qui y poussent donnent de jeunes feuilles tendres ou
beaucoup de fruits sucrés que les animaux peuvent manger.
La distribution des chablis n'est pas toujours due au hasard.
En d'autres termes, les arbrespeuvent avoir tendance à tomber plus
souvent dans certaines zones que dans d'autres. Les arbres tombent plus
facilement sur des pentes fortes et rocheuses, avec un sol peu profond, sur les
crêtes, ou dans les zones marécageuses. Cela donne une
distribution fragmentée ou groupée des chablis. Les arbres
tombent aussi plus souvent à certaines périodes de
l'année, quand il y a beaucoup de vent, ou quand le sol est
saturé en eau.
Les chablis sont une bonne occasion d'étudier la
succession et la régénération des forêts.Les photos
ci - après illustrent les chablis et comment ils favorisent la
pénétration de la lumière qui a un impact sur la
régénération.
Les photos 7 illustrent les chablis récent dans le Bloc
UH 48.
Photo 7. Chablis récents
Sur 21 layons parcourus, 190 chablis ont été
observés. Les espèces victimes de ces chablis, il s'agit
notamment de : Priora balsamifera, Oxyanthus speciosus, Memecylon
cyaneum, Corynanthe paniculata, Hylodendron gabunense, Oncoba
welwitschii, Polyalthia suaveolens, Gambeya africana, Newtonia
glandulifera, Antrocaryon nannanii, Ongokea gore, Xylopia wilwethii,
Xylopia taussaunti, Dialium corbisieri, Ganophyllum africanum, Piptadeniastrum
africanum, Dacryodes buettneri, Aïdia ochroleuca, Manilkara sp,
Gilbernadia arnoldiana, Strombosia glocensis, Pselopsis hylodendron, Vitex
welwitschii, Pterocarpus tinctorius, Millettia drastica, Albizia coriaria,
Pentaclethra maropylla, Pteleopsis hylodendron, Staudtia kamerunensis,
Allanblackia floribunda, Brenania fistulosa, Coelocaryon botryoïdes,
Terminnalia superba, Vitex welwitschii, Canophyllum giganteum, Albizia
forruginei, Cynometra lujae, Musanga cecropioïdes, Julbernadia sp,
Epercenthus macrocarpus, Staudtia kamerunensis, Coelocaryon botryoïdes,
Markhamia sessilis, Deinbollia acuminata, madagascariense, Trilepisium,
Monodora myristica, Hexalobia floris, Funtumia africana, Strombosia pustulata,
Celtis gomphophylla, Claeinodoxa busigenei, Trichillia gilgiana, Millicia
excels, Pycnanthus angolensis, Celtis mildbraedii, Zanthoxyllum gilletii.
Dont les causes sont les scieurs des bois, la vieillesse, les coups de
vent, l'enracinement peu profond et la pourriture des troncs.
La figure 12 montre le nombre des chablis par layon qu'ils
occupent pour chaque layon.
Figure 12. Nombre des chablis par layons
Figure 13. Distance qu'occupent les chablis pour chaque
layon
Il ressort de l'analyse de ce graphique que c'est le layon 21 qui
occupe plus des mètres occupé par des chablis avec une distance
de 242 m.
La figure 14 ci après donne la configuration spatiale de
la répartition des chablis dans le bloc UH 48.
Figure 14. Chablis du bloc UH 48
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