Epigraphe
« Les Réseaux Sociaux sont comme des
nouvelles voitures puissantes lancées sur les routes de l'Internet, sans
code de conduite, les dérapages et accidents sont
évidents ».
Prince LUKESO
A vous Théophile LUKESO MWADY et Philomène
MATOKA KANINGA, pour m'avoir montré le chemin de l'école,
A vous Alain MAMPWAY et Véronique LUKESO, pour la vie
que vous m'aviez donné,
A vous Agréable Patience, Charles, Marie France,
Denise, Gauthier et Germaine LUKESO,
A toi chérie Claudine,
Je dédie ce travail.
REMERCIEMENTS
Le présent travail qui sanctionne la fin de notre
premier cycle universitaire est le fruit de nombreux sacrifices, privations et
efforts consentis pendant ces trois années d'études.
C'est ainsi, nous tenons à remercier le professeur
Joseph Lino PUNGI, Directeur de ce travail et aussi Monsieur Alone MOKE son
assistant, qui ont su détecté en nous le besoin d'être
encouragé et aussi d'être incité à nous
dépasser par le travail. Leur rigueur, leur passion ainsi que leurs
conseils ont énormément contribué à
l'élaboration de ce travail et sont une grande source d'inspiration.
Nous aimerions aussi remercier toutes les autorités
académiques de l'Université de Kinshasa, de la Facultés de
Lettres et Sciences Humaines en général et celles du
Département de Sciences de l'Information et de la Communication (SIC) en
particulier, pour les enseignements et leurs expertises.
Nous exprimons notre gratitude à l'endroit de Denise,
Charles et Marie France, abbé Agréable Patience, Germaine LUKESO,
Djopold MATOKA, Alice MPUTU et Alain MAMPWAY, pour leur soutien financier,
moral et matériel.
A nos frères et soeurs, Jacques, Israël, Jonathan,
Michée et Shaddai, Claudine Kafuty, Gloria, Ellody, Jénovie et
Amida pour leur azmour fraternel. A nos oncles et tantes, Gauthier, Blaise et
Rémy Makasi, Litsho, Patrick, Junior, Bruce et Christian Matoka, Sylvie,
Félicité, Ynes, Grâce, Bénie2, Lysette,
Patience, Mireille Matoka, Tonton Mungenga, Eugénie Mupudi pour leur
présence à nos côté.
A tous les Lukeso, Charles, A. Agréable Patience,
Gauthier, Marie France, Véronique, Denise, Germaine, Ruth,
Exaucée, Esther, Bébé Créadie, pour votre amour et
conseils combien inoubliables.
Nous pensons aussi à toutes les familles : LUKESO,
MATOKA, MAKASI, IYEMININGA, SUMBU, MUNGENGA, N'KU, MAMPWAY, MUWAWA.
A tous nos formateurs et amis du Petit Séminaire Saint
charles Lwanga de Katende (Kenge), Abbé Chrysostome Tampwo, Abbé
Donatien Tampwo, Abbé Serge Ndombe, Abbé Charles Muyolo, Jonsard,
Joël, Jude, Jonathan, Carlos, Fiston, Eric, Jean-Luc, Emmanuel, Yannick,
Rabbi, Raphael,
Nous exprimons notre gratitude à tous nos compagnons de
lutte dans les murs de l'Université de Kinshasa, Patricia Kadiamba,
Bruce Kiala, Brunelle Kangunza, Jordan Kabengele Cédrick, Armelle
Mabaya, Junior Ilunga, Nathalie Mulenda, Roland Kabasele, Bénie
Musuka, Dav Kass Kassimou, Fiston Tsasa, Giress Ilongo, Etienne Lufu, Papy
Maluku, Eric Tamukey, Blondelle Lufuankenda, Dieudonné Bisilwala, Audrey
Katembwa, Jenny Gitano, Gethou Itenga, Giselle Mobando, Christiane Dipinda,
Nancy Yafondo,
Nous pensons plus particulièrement à Papy Maluku
et Eric Tamukey, pour leur soutien moral et surtout pour leur sens d'amour et
d'humour.
A toi Patricia KADIAMBA D. Chana, pour qui nous gardons
attention particulière, pour ton amour et ton affection, ton soutien et
tes conseils, et aussi pour ta particularité et présence combien
important à nos côté trouve ici l'expression de notre
amour.
Enfin, à tous ceux et toutes celles, de près ou
de loin dont les noms ne sont pas repris à travers ces lignes et qui ont
contribué d'une façon ou d'une autre à la réussite
et la réalisation de ce travail, de leur assistance morale,
matérielle et financière, trouvent ici l'expression de notre
gratitude.
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. Problématique
Aujourd'hui plus qu'avant, nous vivons dans un monde en
réseau, rendu possible par le développement sans
précédant des Technologies de l'Information et de la
Communication (TIC).
Tout individu possède son propre réseau social
qu'il soit connecté à l'Internet ou non. Les réseaux
sociaux ont toujours existé, l'Internet n'a fait qu'amplifier le
phénomène et perfectionner les pratiques liées à
ces derniers.
Depuis quelques années maintenant, nous assistons
à une métaphore de l'Internet. Ce changement à un
nom : "le Web 2.0". Les réseaux sociaux en ligne
s'inscrivent dans ce contexte. Le Web 2.0 est avant tout un changement de
comportement social sur l'Internet. L'utilisateur est au centre de ce dernier,
il peut, grâce aux Nouvelles Technologies de l'Information et de la
Communication (NTIC) déployées, créer son propre Internet.
Les moyens à disposition des utilisateurs n'ont plus des limites pour
partager, diffuser ou échanger des informations.1(*)
De plus, les réseaux sociaux s'adaptent à toutes
les thématiques possibles ; recherche d'emploi ou de
développement de business, rencontre entre individus, échanges
d'informations autour d'un centre d'intérêt commun, partage de
contenus multimédias ou de la musique, etc.
Mais les réseaux sociaux proposent nombreux enjeux
comme la gestion de son identité en ligne ainsi que sa
réputation. Les réseaux sociaux offrent une visibilité
importante.
De ce fait, il est facilement possible de contrôler les
informations circulant sut le Net. Il est également possible d'avoir de
nombreuses opportunités par rapport aux ambitions des utilisateurs.
Ainsi, Facebook, le géant américain,
grand groupe mondial de communication, une des applications des médias
sociaux, site d'interaction hors commun, est devenue très vite
indispensable pour les étudiants de l'ère numérique. Il
propose plusieurs fonctionnalités identifiables mais ne sont pas pour la
plupart basiques. Le design n'est pas forcément agréable, mais
est facilement identifiable. L'appartenance et/ou l'appropriation à une
communauté aussi grande et la facile communication interpersonnelle sont
certainement des caractéristiques de son ampleur.
Ces considérations nous amènent à nous
poser des questions suivantes :
Ä Comment les étudiants de l'Université de
Kinshasa s'approprient-ils le réseau social "Facebook" dans
leur communication interpersonnelle ?
Ä Subsidiairement comment Facebook modifie-t-il
les relations interpersonnelles entre étudiants ?
Ä En enfin, quels sont les facteurs qui influencent leur
inscription sur Facebook ?
0.2.
Hypothèses
L'hypothèse est une proposition à partir de
laquelle ou raisonne pour résoudre un problème, pour
démontrer un théorème.
Au sens spécifique, le terme hypothèse est une
proposition résultant d'une observation et que l'on soumet au
contrôle de l'expérience ou que l'on vérifie par
déduction.2(*)
A en croire R. Pinto et M. Grawitz, tout chercheur doit en
effet présupposer au départ un point de vue lequel constitue ce
qu'on appelle le concept opérationnel ou hypothèse de
travail.3(*)
Aux questions que nous nous sommes posés dans la
problématique, nous formulons les hypothèses selon lesquelles,
Facebook est devenu un outil de socialisation qui forge une nouvelle
communauté dite « virtuelle » par deux
mouvements soit il s'agit d'une transposition des relations déjà
entretenues dans des communautés réelles ; soit d'une
découverte des autres, susceptibles de déstructurer et
restructurer des alliances, basées sur des intérêts divers
suivants les rapports dictés par des profils des interactants ou tout
simplement au gré des clics aléatoires.
0.3.
Annonce du cadre théorique
Le cadre théorique sert principalement à
présenter un cadre d'analyse et à généraliser les
relations théoriques déjà prouvées dans d'autres
contextes pour enfin tenter de les appliquer au problème.
Notre étude s'inscrit dans la logique des
théories de l'appropriation des réseaux sociaux telle que
développée en milieux universitaires. Méthodes et
techniques utilisées
a) Méthodes
La méthode est une procédure qui consiste
à observer les phénomènes, à en tirer les
hypothèses et à vérifier les conséquences de
celles-ci par une expérimentation scientifique.4(*)
En science sociale, la définition de Madeleine GRAWITZ
figure parmi la plus couramment exploitée.
A en croire M. GRAWITZ, le concept méthode renvoie
à un ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une
discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle
poursuit, la démontre et la vérifie.5(*)
Ainsi, pour atteindre les objectifs que nous nous sommes
assignés dans cette étude, nous avons recouru à la
méthode ethnosociologique. Car celle-ci nous permettra
d'effectuer une analyse des usages et enjeux sociaux de Facebook et son
intégration dans les structures de la vie quotidienne, plus
particulièrement de l'Université de Kinshasa, décrivant
finement les pratiques qui sont nées au cours du passage des TIC suivant
des perspectives de type empirique.((*)5)
b) Techniques
Quant aux techniques, nous les défissons comme un
ensemble des procédés exploités par un chercheur dans la
phase de collecte de données qui intéressent sont étude.
A ce stade, nous retiendrons avec GOOD J.W. que les techniques
sont des outils utilisés dans collecte des informations
(chiffrées ou non) qui devront plus tard être soumises à
l'interprétation et à l'exploitation grâce aux
méthodes.((*)6)
C'est ainsi, dans le cadre de notre étude, nous
recourons aux techniques d'enquête par questionnaire
écrit, documentaire et à la webographie.
0.4. Choix et Intérêt du sujet
Porter un choix sur un sujet d'investigation passe pour un
exercice aussi difficile, surtout dans le domaine de science de
société.
En effet, comme d'aucuns le savent, ces disciplines font face
à une infinité thématique de recherche aussi vaste que le
champ même du comportement social.
Ainsi, de tout ce précède, notre
intérêt pour cette étude est triple : sur le plan
social, scientifique ainsi que personnel. Sur le plan scientifique, notre
étude ouvre une réflexion sur l'appropriation de Facebook, en
tant que site, réseau social et aussi média social d'innovation
technologique dans les communications interpersonnelles en milieux
universitaires et aussi acquérir une bonne appréhension des
réseaux sociaux.
Sur le plan social, cette étude permet d'analyser
l'interactivité communicationnelle à travers les réseaux
sociaux dont Facebook. C'est-à-dire comment ces réseaux sont
venus bouleverser le mode traditionnel de communication.
Enfin sur le plan personnel ou pratique,
l'intérêt porté sur ce sujet est parti d'une
curiosité personnelle dans le domaine de communication entre
étudiants à l'Université de Kinshasa. Aussi, elle servira
de mémoire et de monument pour les chercheurs en communication et
à tout décideur désireux d'approfondir son étude
sur les TIC en général et les réseaux (médias)
sociaux.
0.5. Objet de l'étude
L'évolution des Technologies de l'Information et de la
Communication conduit à une véritable révolution dans la
façon de penser les échanges entre individus vivant dans une
communauté ou dans des communautés différentes.
Cependant, l'évolution des notions de distance
géographique et temporelle induite par les réseaux sociaux,
exerce une influence considérable sur la façon dont chacun
perçoit le monde.
Ainsi, l'objectif de notre étude qui porte
singulièrement sur l'appropriation de Facebook comme réseau
social dans les communications interpersonnelles dans les arènes des
Techniques de l'Information et de la Communication.
Par la plausibilité des Technologies de l'Information
et de la Communication en général et les réseaux sociaux
en particulier dont les soulèvements des populations dans le monde arabe
(Tunisie, Egypte, Libye, etc.), la campagne électorale à la
présidentielle aux Etats-Unis de Barack Obama en 2008 que notre
attention a été porté dans le choix de cette
thématique.
Tout ceci, dans le but d'atténuer certaines
dérives qui accompagnent l'essor de ces réseaux qui sont
entrés rapidement dans notre vie et bouleversé notre mode
habituel de communiquer.
0.6. Délimitation spatio-temporelle
Restreindre son champ d'investigation ne devrait être
interprété comme une attitude de faiblesse ou de fuite de
responsabilité, mais bien au contraire, comme une contrainte de la
démarche scientifique.
En effet, toute démarche scientifique procède
fatalement par un découpage de la réalité. Il n'est pas
possible d'étudier, de parcourir tous influents jusqu'aux extrêmes
limites de la terre et jusqu'au début de temps.6(*)
Ainsi, dans la tradition de la recherche scientifique en
République Démocratique du Congo, quand on aborde le débat
sur les dimensions de la délimitation du sujet, on se limite à
mettre en évidence les facteurs temps et espace.
Sur le plan temporel, notre étude prend en compte la
période de Mars 2008, date à laquelle Facebook a
été traduit dans la version française à nos
jours.
Cependant sur le plan spatial, notre étude sera
menée sur le site (campus) de l'Université de Kinshasa.
0.7. Canevas du travail
Hormis la partie introductive (l'exordium) et la peroratio,
notre travail comportera chapitres repartis comme suit :
F Le premier chapitre va définir les concepts de base
de l'étude ;
F Le deuxième étudiera les enjeux et
perspectives des médias (réseaux) sociaux à l'Unikin et
F Le troisième chapitre présentera les
résultats de l'enquête.
0.8. Difficultés rencontrées
Tout travail à caractère scientifique comporte
toujours certaines difficultés et imperfections lors de sa
rédaction. En ce qui nous concerne, nous pouvons relever quelques
unes.
Considérant la conjoncture actuelle que connait notre
pays la République Démocratique du Congo, nous étions sans
nul doute confrontés à des difficultés d'ordre
matériel et financier. Par conséquent, les moyens d'accès
à certaines données dans les bibliothèques et sites
Internet nous étaient difficiles et limités.
Notre statut d'étudiant régulier ne nous a pas
rendu la tâche facile car il nous a fallu faire preuve d'énormes
sacrifices pour arriver à combiner au même moment les
activités académiques telles que les cours, les travaux
pratiques, les interrogations, les examens et le stage avec les contraintes
d'élaboration d'un rapport de stage et d'un travail de fin de cycle.
Car, il nous a fallu beaucoup de souplesses pour bien
gérer le temps qui nous était imparti et surtout la grève
qui a ralenti et fait perdre tout espoir pour cette année
académique, mettant en péril tout l'élan d'effort consenti
au premier pas.
En plus de tout cela, nous pouvons relever la
difficulté à l'immensité du sujet qui nous a obligé
de lire des ouvrages non seulement du domaine de la communication mais aussi de
la gestion (gestion des ressources humaines) et rendre notre savoir
thématique compréhensible.
Premier Chapitre : LE
CADRE GENERAL
I.1. LES CONCEPTS DE
BASE
Le présent chapitre définit le cadre
théorique et tente de circonscrire les concepts opératoires de
l'étude. Nous allons considérer en effet que la saisie de ces
concepts permettra aux lecteurs de mieux appréhender les grandes
questions abordées plus loin.
I.2. CADRE THEORIQUE
Une théorie est avant tout un exposé expliquant
le déroulement d'un phénomène qui se produit dans
certaines conditions déterminées. Elle est pour ainsi dire une
relation établie scientifiquement par un processus d'une observation.
Ainsi, pour mener à bien l'analyse de notre
étude scientifique, nous avons opté pour une double
théorie dont celle de la communication de McLuhan et de
l'appropriation.
1. La théorie de la communication
de McLuhan
La notion de communication existe, même sans être
revêtue de son actuel intitulé. Depuis que le monde est monde et
depuis que les hommes vivent en groupe, le fait même que
l'humanité soit divisée en un certain nombre de cellules qu'on
appelle hommes suppose qu'il y ait entre ces cellules des relations.
Parmi ces relations figurent tous les transferts d'informations, plus ou moins
élaborés, qui relèvent inévitablement d'un acte de
communication.
Ainsi, l'idée maîtresse que l'on retrouve
à travers les ouvrages de McLuhan tient en une seule phrase:
«Le message, c'est le médium». Ce n'est pas le
contenu qui affecte la société, mais le canal de transmission
lui-même. Ce pouvoir magique ou cette puissance sublime des médias
vienne de ce qu'ils ne sont pas seulement des moyens de transmission, mais
aussi des prolongements de nos organes physiques et de système nerveux,
destinés à en accroitre la force et la rapidité. Les
médias s'immiscent en nous, ils font partie de nous, et là est
l'origine de leur puissance. Il considère que l'apparition de
l'électronique bouleverse notre perception de nous-mêmes et du
monde. A cet effet, nous façonnons nos outils et ceux-ci, à leur
tout, nous façonnent et augmente les possibilités de nos
sens.7(*)
La structure sociale est un ensemble de relations sociales non
fortuites entre individus liant les parties, entre elles et au tout dans une
organisation (au sein des
sociétés,
d'une entreprise...).
Tout comme
Harold Innis,
Marshall McLuhan
est convaincu que l'introduction de nouvelles technologies dans une
société détermine la façon dont elle est
organisée, dont ses membres perçoivent le monde qui les
environne, et dont le savoir est conservé et partagé. Si les deux
chercheurs croient que les
médias ont un
biais
spatial ou temporel, McLuhan s'attache davantage au
« sensorium », c'est-à-dire à
l'effet des médias sur nos sens. Il pose pour postulat que les
médias agissent sur nous, car ils manipulent les proportions dans
lesquelles interviennent nos sens. Issues d'un environnement, les technologies
modifient aussi cet environnement, et ce qui a lieu là-dedans.
Ainsi, les environnements tout autant que les technologies
modifient nos vies. McLuhan affirme que les médias créent des
environnements qui influencent nos perceptions à tel point que nous n'en
notons plus totalement les conséquences.
A en croire McLuhan, l'influence des médias se joue
à un double niveau. Tout d'abord, ils modifient nos relations
interpersonnelles : ils nous permettent de nous déplacer plus vite,
de transporter plus d'information en un laps de temps plus court, et ce faisant
ils modifient notre rapport autres.
2. La théorie
d'appropriation sociale des TIC
Etymologiquement, le concept
« Appropriation » tire ses origines du latin,
appropriare, l'action de rendre sien, de s'approprier. Cette notion
prend en compte deux notions dont celle de l'idée d'appropriation d'une
chose à un usage défini d'une part, et l'action visant à
rendre propre (personnel, individuel) quelque chose d'autre part.
C'est-à-dire que l'individu jouit pleinement de l'objet.
A en croire KAGAMA, le repérage des
caractéristiques propres d'un média dominant permet d'aborder
ses conséquences sur la culture et le fonctionnement de la
société. Par ailleurs, l'appropriation est le pouvoir d'user, de
personnaliser l'emploi de l'objet à des buts qui paraissent les plus
avantageux, indépendamment du destin primordial de l'objet.8(*)
C'est-à-dire que l'usager s'approprie l'objet technique
en personnalisant à des buts outre que le fabriquant destinait son
sujet. Dans cet ordre d'idées, Serge PROULX souligne qu'il s'agit de la
manière par laquelle un individu acquiert, maitrise, transforme ou
traduit les codes, les protocoles, les savoir-faire nécessaire pour
transiger correctement avec l'outil technique.9(*)
Cette théorie nous aidera à appréhender
l'appropriation sociale de Facebook, et aussi comment les techniques
s'intègrent à l'Unikin et la nouveauté que ce
réseau sociale apporte surtout sur son usage dans le mode de
communication interpersonnelle.
I.3. APPROCHE
CONCEPTUELLE
La bonne appréhension d'un sujet de recherche
scientifique impose en amont une certaine maitrise des concepts de base qui ont
constitué le sujet. Par conséquent, nous allons définir
les concepts suivants : les TIC, les réseaux sociaux, Facebook et
la communication interpersonnelle.
2. De la notion individuelle
Du latin « individuum »,
« ce qui est indivisible », le mot individu désigne
aujourd'hui, selon le dictionnaire de l'Académie française,
« une unité organisée ». On trouve aussi
comme définition de l
individualité
« un être qui a une existence distincte de celle des autres
êtres ».10(*)
En effet, l'individu s'emploie en
sociologie à la
fois dans le
sens commun d'
humain et en tant qu'
objet
d'analyse sociologique. Il fait référence au processus d'
individualisation.
En
analyse
des réseaux sociaux, l'individu désigne une
entité
sociale spatio-temporellement
situable: un
acteur
social typique des sociétés individualistes. Se
considérer comme étant un « individu » n'est
pas une réalité qui s'est retrouvée à chaque
époque ni dans chaque culture. L'idée d'être un individu
inclut une vision de l'humain comme étant autonome et
indépendant. C'est ainsi dans certaines cultures les gens se
considèrent au contraire comme étant interdépendants et
liés les uns aux autres.
Et, un individu est ce qui ne peut être ni
partagé ni divisé sans perdre les caractéristiques qui lui
sont
propres. Dans certaines
utilisations, il sous entend "individu isolé" ou "personne
individualiste".
3. De la forme collective
De plus, les Nouvelles technologies de l'Information et de la
Communication sont en pleine croissance et permettent aux usagers de vivre en
communauté dans des liens et aussi des centres d'intérêts.
Sociologiquement, nous ne vivons plus dans une société de «
consommation de soi » où les individus revendiquent leur
individualisme en personnalisant leurs objets quotidiens, leur sonnerie de
portable ou leurs baskets, mais plutôt de collectivité.
Repliés sur le présent et les relations de
proximité - moi, mes amis, mon groupe - ils ne cherchent plus à
s'identifier à des modèles mais à se distinguer par un
style, un décorum, une manière d'être... ou plutôt de
paraître. Le réseau devient ainsi un outil de mise en vitrine
collectif.
Tous ces éléments démontrent à
quel point le développement actuel des TIC ne sont pas étonnant :
un comportant humain et communautaire toujours plus présent dans ce
monde individualiste, avec une technologie de plus en plus accessible.
I.3.1. Les Technologies de
l'Information et de la Communication
Définition
Les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC)
sont un ensemble des sciences, techniques et méthodes relatives,
à la transmission et à la présentation de l'information
sous toutes ses formes.11(*)
Les Technologies de l'Information et de la Communication
à en croire F. ASSOMA recouvre l'ensemble des nouveaux supports et
techniques de communication, de production de diffusion et de consommation de
l'information basée sur le numérique. Le terme information fait
donc référence à des textes, des images fixes ou
animées, la vidéo et sont les données
informatiques.12(*)
I.3.2. Composantes des TIC
31. Information
L'information est une technique qui permet de connaitre et
d'utiliser l'ordinateur et les logiciels qui s'y trouvent.
3.2. Internet
L'Internet est un réseau informatique planétaire
qui rend accessible au public des services tel que le courrier
électronique, etc.
3.3. Télécommunications
Comme l'indique le nom, elle est un ensemble de moyens de
communication à distance.
3.4. Audiovisuel
L'audiovisuel désigne la reproduction simultanée
automatique de sons (enregistrés sur la bande magnétique) et
usage fixe.12(*)
I.4. CARACTERISTIQUES
Les caractéristiques des TIC sont diversifiées
et se regroupent en trois catégories dont13(*) :
F La multicanalité : les TIC utilisent
trois canaux, à savoir le canal textuel, le canal son et le canal
image ;
F L'hypertexte : c'est un système
d'information ouvert qui met en relation le texte avec son contexte. La lecture
de ces documents et non linéaire et guidée par une recherche de
sens à donner à l'information et confère aux lecteurs, par
une activité de réorganisation du texte, autrement dit par une
activité de récriture, double statut, de lecteur et de production
de texte. Les hypertextes sont des textes dont les mots sont porteurs des
informations supplémentaires.
F L'interactivité : elle est transversale
aux attributs des médias. Elle est fondée sur la mise en oeuvre
d'une médiation technologique d'interface sui structure le processus de
communication et la relation entre différents acteurs de la
communication.
Les innovations des TIC résident dans le
développement de l'interactivité et sa constante évolution
qui permet un dialogue entre homme et machine, et une action de l'usage sur les
données auxquels il a accès.
I.4.1. Ressources des
Techniques de l'information et de la communication (TIC)
Les Techniques de l'Information et de la Communication
proposent plusieurs ressources dont le World Wide Web, le Blog, l'Internet,
l'Intranet, etc.
4.1.1. Internet
Le concept Internet est un terme composé,
"Inter" et "Net" qui signifie lieu entre deux
éléments ou plusieurs réseaux informatiques, un
réseau des réseaux.14(*)
L'Internet, Interconnected Networks se définit comme le
réseau public mondial utilisant le protocole de communication IP
(Internet Protocol).15(*)
3.1.2. Le World Wide Web
Le World Wide Web, toile d'araignée mondiale
communément www ou encore le Web, est un système hypertexte
public fonctionnant sur Internet et qui permet de consulter, avec un
navigateur, des pages mises en ligne dans des sites ; l'image de la toile
vient des hyperliens qui lient les pages Web entre elles16(*). Le www est donc à
l'instar du courrier électronique et des News Group, un des services
fournis par Internet.
Le Web est de nos jours l'élément le plus
dynamique de l'Internet, celui qui assure sa popularité et sa
croissance, en offrant la possibilité de consulter les milliers des
serveurs. Sous une forme agréable et conviviale, ce système qui
met les textes, images et sons, a été immédiatement
adapté par les entreprises, les administrations, les associations et
aussi les particuliers.17(*)
3.1.4. Le Blog
Le Blog est issu de l'aphérèse d'un mot
composé né de la contraction de « Web log »
(c'est-à-dire carnet de bord Web). Un Blog ou Blogue est un site Web
constitué par la réunion des billets classée par ordre
chronologique. Chaque billet appelé aussi note ou article est o l'image
d'un journal de bord ou d'un journal intime, un ajout au blog.18(*)
De nos jours, il est devenu un support pertinent par la
communication et la gestion des ressources humaines à l'interne tout
comme à l'externe. C'est ainsi, on se trouve devant plusieurs types des
blogs, entre autre : le blog d'information, le blog de discussion et le
blog collaboratif.
3.1.5. Intranet
L'Intranet est un réseau à caractère
interne ou privé qui n'intéresse que les membres d'une
entreprise.
I.5. LES RESEAUX SOCIAUX
(RS)
Les Réseaux Sociaux sont un ensemble d'identités
sociales telles que des individus ou encore des organisations reliées
entre elles par des liens crées lors des interactions sociales. Ils se
présentent par une structure ou une forme dynamique d'un groupement
social.19(*)
L'analyse des réseaux sociaux basée sur la
théorie des réseaux, l'usage des graphes et analyse sociologique
représente le domaine étudiant des réseaux sociaux. Les
réseaux sociaux peuvent être crées stratégiquement
pour agrandir ou rendre plus efficient son propre réseau social
professionnel ou social.
Les réseaux sociaux sont des sites sur lesquels les
membres d'un même réseau peuvent rester en contact. Ils doivent
avoir un « profil d'utilisation » sur lequel ils
peuvent partager différentes informations avec les autres. Ces
informations sont accessibles à tous membres du réseau.20(*)
Les réseaux sociaux représentent des structures
sociales dynamiques se modélisant par des sommets et arêtes. Les
sommets désignent généralement des gens et/ou des
organisations et sont reliées entres elles par des interactions
sociales.
Des aspects se côtoient quand on parle des
réseaux sociaux : d'un coté l'aspect sociologique et
communautaire et d'autre part technologique et Internet.
Du point vu sociologique, selon WASSERMAN et FAUST, un
réseau social est un ensemble de relations entre entités sociales
(individus). Les contacts entre individus peuvent être des relations de
collaborations, d'amitié ou des citations bibliographiques.21(*) Ils distinguent trois concepts
en analyse des réseaux sociaux qui sont les suivants :
1. Les acteurs et leurs actions sont considérés
comme des entités indépendantes ;
2. L'environnement des acteurs procure des opportunités
et exerce des contraintes sur leurs relations individuelles ;
3. Les structures sociales, politiques, économiques,
etc. ont influence sur les formes des relations entre acteurs.
D'un point de vue technologique, le réseau
définit un ensemble d'équipement interconnecté qui sert
à acheminer un flux d'informations.
Ainsi, les réseaux sociaux sur Internet peuvent
être définit de la façon suivante et reprenant les aspects
technologiques et sociaux, par les « réseaux sociaux
fournissent des outils qui facilitent le processus de mise en relation autour
d'un centre d'intérêt commun et permettent la prise de contact en
ligne ».22(*)
C'est précisément ce réseau qui nous
intéresse dans ce cas ci. Il permet de mettre en relation des milliers
d'individus autours de mêmes centres d'intérêts ou non, de
les faire participer à des événements le font à
distance et sans contacts réels.
A cette définition, il convient d'ajouter certains
critères comme l'enregistrement et la recherche de profil d'utilisation
afin d'obtenir toutes les facettes d'un réseau social.
I.5.1. Typologies
Les réseaux sociaux en ligne peuvent être
classés selon différentes typologies 23(*):
Ä Les réseaux plate-forme de partage permettent de
diffuser du contenu, souvent multimédia (vidéos et sons aux
internautes. La mise en ligne et le partage des vidéos par exemple
deviennent plus faciles car accessibles par tous les internautes de la
communauté. (exemple de YouTube) ;
Ä Les réseaux personnels et
généralistes, souvent orientés autour d'un centre
d'intérêt (musique, lecture, etc.).le but de ce type de
réseaux n'est autre que de faire partager ses passions au reste de la
communauté. Les mises en relation directes sont rares sur ce type de
réseau. Exemple de MySpace, FriendSter, etc.
Ä Les réseaux personnels thématiques, ils
fonctionnement souvent sur le même principe que les réseaux
généralistes mais sont orientés autour d'une
thématique : voitures, musiques, etc. (Boompa, EonsCom,
etc.) ;
Ä Les réseaux professionnels, ils sont les
réseaux les plus aboutis dans le sens réel du terme. Ils offrent
la possibilité de mise en relation ainsi que le partage d'informations
(LinkedIn, OpenBC) ;
Toutefois, il existe une autre classification proposée
par Alain LEFEBVRE24(*).
Cette classification plus claire et plus pertinente, organise les
réseaux sociaux explicites. Le premier reprend le site qui n'est pas
à la base, construit des contenus (notamment les réseaux
plate-forme). Le second groupe définit les réseaux explicites en
tant que sites dont le contenu premier est concrètement orienté
vers les utilisateurs.
I.5.2. Contexte actuel et
développement
Le contexte actuel est assurément favorable au
développement des réseaux sociaux d'un point de vue sociologique.
Du coté sociologique, nous vivons dans une société de
« consommation de soi » où les individus
revendiquent leur individualisme en personnalisant leurs objets quotidiens. Le
sociologue Michel MAFFESOLI développe cette thèse en affirmant
que « nous sommes passés d'une société
collective à une société individuelle où la
nécessité de se distinguer des autres et de faire ses propres
choix est la norme » en continuant par « le moi
n'est plus haïssable, il est en avant sans
vergogne »25(*).
Technologiquement parlant, le Web 2.0 et les technologies
associées sont l'une des clés de ce développement
éclair. Rendre les pages accessibles, plus rapidement et plus
facilement, notamment grâce à la technologie Ajax rend
l'accessibilité au contenu bien plus aisé. De plus, le
développement de l'Internet Haut-Débit a permis de rendre
accessible la plus part des contenus partageables en ligne. Les réseaux
sociaux offrent notamment la possibilité de diffuser ses propres
créations vidéos ou audio, ce qui permet de se mettre en avant
par rapport à la communauté.
Dans un environnement en perpétuelle évolution
comme le Web, tous les acteurs ont besoin de s'adapter et de se trouver le bon
compromis entre un modèle économique rentable et une
communauté toujours avide de nouveaux services : communauté,
modèle économique, technologique et fonctionnalités.
4. Communauté
Le développement des réseaux sociaux ne peut se
faire sans une communauté solide et grandissante. Il faut qu'ils
évoluent en même temps que les utilisateurs ; comme pour
Facebook, rien ne promet que demain les étudiants aient d'autres modes
et, par conséquent changeront de support.
Ainsi, il est important qu'un réseau social en ligne
soit « Ouvert » et
« Multi-culturel ». Il se doit de
refléter la société ; des origines culturelles, des
longueurs et intérêts divergents. Avec ses caractéristiques
premières, les réseaux sociaux peuvent ainsi regrouper un public
plus large.
5. Le mode économique
S'il est un point important lorsque l'on crée un
nouveau service ou une nouvelle entreprise, c'est bien celui de
réflexion sur le modèle économique. Cependant, dans le
domaine de Web actuel, ce point vient souvent à la fin de l
création mais comme le dit Google « les services d'abord, la
monnération viendra ensuite... ». Actuellement, il existe deux
grands modèles économiques dans le monde des réseaux
sociaux : la publicité et les services premium. La publicité
a besoin de nombreux affichages ainsi elle est essentiellement utilisés
sur les réseaux sociaux généralistes ; tandis que les
services premium sont essentiellement utilisés dans le cadre des
réseaux sociaux thématiques (Vianduc) et proposent des
fonctionnalités supplémentaires.
6. La technologie
Le système d'un réseau social est bien plus
complexe que n'importe quels autres sites, forum ou blog. Dès lors, il
est essentiel de bien dimensionner la puissance de son public de serveurs et
d'estimer correctement la bande passante nécessaire.
7. Les fonctionnalités
Les fonctionnalités est la spécificité
d'un utilisateur sont primordiales dans le succès d'un réseau
social.
I.6. FONCTIONNEMENTS ET
DYSFONCTIONNEMENTS D'UN RESEAU SOCIAL
Le fonctionnement d'un réseau est souvent
caractérisé par un même et unique procédure ;
création d'un profil, recherche d'autres profils en relation avec un
centre d'intérêt et enfin de mise en relation (direct ou non).
D'un coté, les réseaux sociaux de type
plate-forme, mettent à la disposition des contenus sans création
de profil, sans qu'il y a besoin d'avoir une appartenance à la
communauté, en diffusant ses propres vidéos par exemple, il doit
obligatoirement se créer une fiche d'identité (profil)26(*).
Ainsi, l'internaute est reconnu en tant que membre de la dite
communauté et capable de rechercher des profils, de diffuser et de
partager des contenus.
Par contre, il n'y a pas de mise en relation à
proprement parler. Les membres du réseau ne peuvent interagir entre eux
qu'en vertu des réactions, sous forme de commentaire, à des
contenus publiés.
De l'autre coté, nous avons les réseaux sociaux
personnels (généralistes ou thématiques) qui rapprochent
réellement plus de l'univers social et partage de contenu. Les
réseaux sociaux professionnels sont les plus avancés d'un point
de vue fonctionnalités proposées pour la gestion de sa
communauté. La création de son profil est objectif primordial
pour pouvoir profiter de tous les services associés aux réseaux
le plus grand et pertinent possibles.
De ce fait, la création de sa fiche personnelle (son
Curriculum Vitae) est vitale, et la création de son réseau n'est
plus compliquée que cela et permet d'être rapidement en relation
avec le « monde entier ».
En effet, selon plusieurs théories dont celle de 6
degrés27(*)
« le monde entier est à portée de mains ».
Cette théorie explique qu'il existe rarement plus de 5 maillons, soit 6
personnes, entre n'importe quel individu se trouve sur terre.
D'après l'anthropologiste Robin DUNBAR et Melcon
GLADWELL, le cerveau de l'homme n'est pas équipé pour entretenir
plus de 150 connexions sociales actives à un instant. Et une
dernière théorie dans le même sens que la
précédente, est celle « des liens forts et des liens
faibles » développé par Alain LEFEBVRE dans le livre
blanc (les réseaux sociaux professionnels). Les liens forts sont des
liens quasi naturels (familles, amis, collègues, proches) et facilement
entreténables. Tandis que les liens faibles, quant à eux, court
terme et très contextuels, voire occasionnels ou uniques.28(*)
Le dysfonctionnement est essentiellement humain et d'ordre
technique. Les utilisateurs des réseaux sociaux sont de plus en plus
soumis à du « Spam Social »,
c'est-à-dire que nombre d'utilisateurs qui reçoivent des
invitations des personnalités qu'ils ne connaissent pas. Les membres se
retrouvent ainsi polluer et doivent effectuer un « tri de
gros » au risque de rater un contact pertinent.
I.7. CARACTERISTIQUES DES
RESEAUX SOCIAUX
Certains éléments font la
spécificité des réseaux sociaux, les rendant
différents des autres : le Règle de 150, le
réseautage social, du Web au Web 4.0, les applications en sciences
sociales29(*), etc.
Règle de 150 : la prétendue
« Règle de 150 » est aussi appelée
« Nombre de Dunbar », qui soutient que la taille
d'un réseau social original est limitée à environ 150
membres. Cette règle résulte des études transculturelles
en sociologie et plus spécifiquement en anthropologie sur taille
maximale du village ;
Réseautage social : se rapporte à
l'ensemble des moyens mis en oeuvre pour relier des personnes physiques ou
morales entre elles, avec l'appropriation connues sous le nom de
« Service de réseautage » ;
Du Web au Web 4.0 : l'émergence des
réseaux sociaux est liée aux révolutions technologiques et
techniques dont l'application de la technologie Ajax. D'une part les
interactions étant plus rapide, consulter est devenu plus confortable,
les utilisateurs prennent conscience de leur pouvoir d'interagir sur la toile.
C'est le Web 2.0 d'autre part. Les inconvénients de ces multiples
interactions sont la désorganisation des données, intervient
alors le concept des métadonnées (structuration des interactions,
c'est le Web sémantique, le Web 3.0. et le Web 4.0 serait la
synchronisation de tous les Web services et technologies ;
Applications en sciences sociales : la
théorie des réseaux sociaux est un champ extrêmement actif
dans les milieux universitaires et plusieurs outils de recherche d'analyse des
réseaux sociaux. Les systèmes-techniques sont vaguement
liés à l'analyse des réseaux sociaux et se concentrent sur
les relations parmi les individus, les institutions, les objets et les
technologies.
I.8. FACEBOOK
Facebook est un réseau social sur Internet, permettant
à toute personne possédant un compte de créer son profil
et d'y publier des informations dont elle peut contrôler la
visibilité par les autres personnes, possédant ou non un
compte. 30(*)
Selon Lino PUNGI, Facebook est un réseau social
crée par Mark ZUCKERBERG, est destiné à rassembler des
personnes proches ou inconnues.31(*) Il est un des applications des médias sociaux
dans la gestion du réseau social.
Facebook est site communautaire, permettant de se maintenir et
de tisser les liens entre individus. Il s'agit d'une boite à outil
social, en quelque sorte, qui peut servir à la fois personnellement
(jouer, se divertir, faire de rencontre, trouver de l'emploi, etc.) et
professionnellement (acheter, vendre, collaborer, organiser des
événements, se former, se faire de la publicité, etc.).
Fondé sur la théorie de 6 degrés de
séparation de Frigys KARINTHY et sur celle des réseaux sociaux du
Dunbar et MAYFIELD, Facebook rassemble de nos jours, plus de soixante millions
d'individus regroupés par établissements, entreprises, lieux
d'habitation ou encore centre d'intérêts.32(*)
I.9.1. CARACTERISTIQUES ET
FONCTIONNEMENT
I.9.1.1.
Caractéristiques
Les caractéristiques de Facebook sont diverses et
diversifiées. Tout d'abord l'image que donne celui-ci, via son
identité visuelle et textuelle est très simple et directe :
un nom court et significatif qu'il est facile de s'en approprié.
En plus de la gratuité et facilité d'utilisation
du service (un simple formulaire), c'est le nombre de fonctionnalités
qui est un atout. La création d'un espace personnel est la fonction de
base à laquelle Facebook propose d'y modifier son apparence et son
engagement pour le souhait de son utilisateur. Il a l'impression d'être
chez soi, dans son environnement qu'il se sera crée.
Les services sont donc multiples. Voici alors quelques
uns :
F La messagerie (e-mail et instantané) ;
F La gestion des groupes d'amis ;
F La mise en relation et la création d'un
réseau ;
F Le partage des fichiers (photos ou vidéos) ;
F Etc.
I.9.1.2. Fonctionnements et
usages
Comme application des médias sociaux, Facebook permet
à ses utilisateurs d'entrer des informations personnelles et d'interagir
avec les autres utilisateurs. Les informations susceptibles d'être mises
à disposition du réseau concernent l'état civil, les
études et les centres d'intérêts. Ces informations
permettent de retrouver des utilisateurs partageant les mêmes
intérêts. Ces derniers peuvent former des groupes et y inviter
d'autres personnes. Les interactions entre membres incluent le partage de
correspondance et de documents multimédias.33(*)
Pour ce qui de ses usages, Facebook propose à ses
utilisateurs des fonctionnalités optionnelles appelées
« applications », représentées par
de petites boites superposées sur plusieurs colonnes qui apparaissent au
moment de l'affichage de la page du profil. Ces applications modifient la page
de l'utilisateur et lui permettent de présenter ou échanger des
informations aux personnes qui visiteraient sa page34(*). L'utilisateur trouvera par
exemple :
Ä Une liste de ses amis ;
Ä Une liste des réseaux auxquels l'utilisateur et
ses amis appartiennent ;
Ä Un « mur » (wall,
en anglais) permettant aux amis de l'utilisateur de laisser de petits messages
auxquels l'utilisateur peut répondre ;
Ä Une boite pour accéder aux photos ;
Ä Une liste des groupes auxquels l'utilisateur
appartient ;
Ä Etc.
Par ailleurs, une fonction
« Chat », disponible depuis avril 2008, permet de
signaler à ses amis sa présence en ligne afin de discuter dans un
salon virtuel.
Ainsi, le choix des applications à afficher est
laissé à l'utilisateur qui peut, après consulter, ajouter
ou supprimer, changer certaines informations. Et enfin, ces applications
permettent aux utilisateurs de jouer gratuitement à des jeux.
I.10. COMMUNICATION
INTERPERSONNELLE
La communication est issue d'un verbe latin
« Communicare », qui signifie mettre en commun,
être en relation et de « Communis » qui lui
signifie, commun, ensemble. Et donc, la communication est l'action de
communiquer, de transmettre des informations ou des connaissances à
quelqu'un pour échanger des informations.35(*)
Ray BIRDWHISTELL souligne qu'un individu ne communique pas, il
prend part à la communication. Il y a un rapport étroit entre
interaction et communication car il n'y a pas d'interaction sans communication.
La communication engendre les interactions, en détermine sa dynamique et
en est la résultante. La communication ne se limite pas qu'au message
transmis, ni même à l'échange, à l'interaction, elle
inclut aussi le système, le contexte qui rend possible et qui peut
changer la non occurrence d'une valeur informative équivalente à
un message explicitement délivré. 36(*)
La
communication
interpersonnelle est fondée sur l'
échange entre un
Emetteur et un Récepteur. Entre humains, c'est la base de la vie en
société.
C'est là en général que la compréhension est la
meilleure, mais le nombre de récepteurs est limité à une
seule personne. La
rétroaction
est quasi systématique. Il y a notamment le
téléphone,
la
conversation
orale... Mais la communication n'est pas qu'orale. Elle est aussi non
verbale. On dit parfois que la communication est holistique ;
c'est-à-dire qu'elle fait intervenir le tout de l'homme. Pour souligner
l'importance de l'environnement, des interférences environnementales
dans la communication.
Pour l'école de Palo Alto, « On ne peut
pas ne pas communiquer ». Que l'on se taise ou que l'on parle,
tout est communication. Nos gestes, notre posture, nos mimiques, notre
façon d'être, notre façon de dire, notre façon de ne
pas dire, toutes ces choses « parlent » à notre
récepteur. La communication est aussi une forme de manipulation.
En effet, nous communiquons souvent pour manipuler, modifier
l'environnement ou le comportement d'autrui. Elle n'a été
formalisée qu'aux cours des deux derniers siècles. C'est pourquoi
Ngabou Mimeck's a mis au point la technique de communication
inter-élèves. Elle est pour ainsi dire l'action, d'établir
une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à quelqu'un,
l'ensemble des moyens et techniques permettant la diffusion d'un message
auprès d'une audience plus au moins vaste et
hétérogène et l'action pour quelqu'un, une entreprise
d'informer et de promouvoir son activité au public, d'entretenir son
image par tout procédé médiatique.
Cependant, si le monde s'accorde pour définir la
communication comme étant « processus »,
les points de vue divergent lorsqu'il s'agit de qualifier ce processus37(*) :
Un premier courant de pensée regroupe derrière
les sciences de l'information et de la communication qui propose une approche
de la communication centrée sur la transmission de
l'information ;
Un second courant, parfois la psychosociologie
s'intéresse essentiellement à la consommation interpersonnelle
(duelle, triade, groupale). La communication est alors considérée
comme un système complexe qui prend en compte tout se passe lorsque les
individus entrent en interaction et font intervenir à la fois de
processus cognitif et affectif et inconscient.
I.11. FACEBOOK ET LA
COMMUNICATION INTERPERSONNELLE
Le réseau social Facebook de nos jours a terriblement
bouleversé notre mode habituel cogité avec nos proches. Et, de
plus en plus, le marché de cette icône mondiale de communication
interpersonnelle de Zuckerberg est en pleine croissance et permet aux usagers
dont les universitaires de se lancer dans de nouveaux projets.
C'est ainsi qu'une communication est gravée dans un
contexte.
Elle peut avoir lieu à un instant donné, dans un lieu
donné, et vis à vis d'une situation, d'un
évènement
donné. Et tout cet
environnement, qui ne
fait pas partie de la communication à proprement parler, mais qui
accompagne cette communication, est appelé contexte. L'
environnement peut
générer du
bruit, ou être source d'
interférences.
Alors pour ce cas, l'Université de Kinshasa constitue cet
environnement qui favorise et/ou s'effectue cette interaction
communicationnelle.
Une université est ainsi pour noter un
établissement
qui fédère en son sein la production (
recherche),
la conservation (publications et bibliothèques) et la transmission (
études
supérieures) de différents domaines de la
connaissance. Elle se
distingue en cela des
écoles et des
grandes
écoles, qui sont centrées sur la seule transmission d'un
domaine bien défini de la connaissance.
Cependant, quelle que soit la situation, quoi que l'on fasse,
cela passe en permanence par une communication interpersonnelle. C'est la base
de toute relation humaine. Lorsque que l'on aborde la communication
interpersonnelle, on ne peut pas ne pas faire le lien avec Paul Watzlawick et
l'Ecole de Palo-Alto, références incontournable en matière
de sciences de l'information et de la communication. Ils ont
étudié et modélisé la communication
interpersonnelle pour en dégager cinq vérités
incontournables38(*) :
1° On ne peut pas ne pas communiquer
La communication n'est pas uniquement verbale, elle est tout
autant non-verbale, c'est à dire que l'on communique que l'on parle
ou que l'on ne parle pas. Les gestes, les mimiques, les comportements, la
posture ou la façon de ne pas dire les choses communiquent vers le
récepteur. Le postulat de Palo Alto est que le comportement humain est
une forme de communication et que le comportement n'a pas de contraire ce qui
implique, dès lors, que l'on ne peut pas ne pas communiquer puisque l'on
ne peut pas ne pas avoir de comportement.
2° Toute communication présente deux aspects :
le contenu et la relation
L'axiome que l'on ne peut pas ne pas communiquer est
posé; tout message transmet une information et induit un comportement.
Pour l'Ecole de Palo Alto, l'information est le contenu de la communication
tandis que la relation est la manière dont on doit entendre la
communication.
3° La nature de la relation dépend de la
ponctuation des séquences de communication
Lorsqu'on la regarde de l'extérieur, une communication
interpersonnelle peut être vue comme un simple échange de messages
mais c'est moins évident qu'il n'y parait. Chacun des interlocuteurs
ponctue ses messages à sa façon. Dès lors, la
communication est intimement liée aux conventions culturelles qui
régissent la vie sociale. La vie en société repose sur des
relations de prééminence, de supériorité, de
dépendance, d'égalité ou d'initiative, on distingue dans
tout groupe social les leaders et les suiveurs.
4° La communication est simultanément digitale
et analogique
La communication peut être digitale ou analogique.
Digitale, elle repose sur les conventions sémantiques d'une
langue; les mots désignent les choses. Analogique, elle repose
sur des comportements primitifs et animaux; les gestes, les comportements
désignent les sentiments. La communication digitale repose sur une
syntaxe. La communication analogique est riche de sens compréhensibles
par des espèces différentes.
5° Tout échange de communication est
symétrique ou complémentaire selon qu'il repose sur
l'égalité ou la différence
La relation symétrique est égalitaire et
minimise les différences; la relation complémentaire, au
contraire, maximise les différences, elle renforce la position haute
d'un interlocuteur et la position basse de l'autre. Dans une relation
complémentaire les échanges reposent sur le fait que
chacun admet et justifie la position de l'autre.
La communication est un processus complexe ! L'être
humain a besoin de communiquer avec ses semblables c'est une façon de
préserver sa stabilité. Dans toute communication
interpersonnelle chaque intervenant propose, de façon implicite ou non,
une définition de soi mais aussi une définition de l'autre.
Les Sciences de la communication englobent un champ
très vaste que l'on peut diviser en plusieurs niveaux. Chaque niveau
englobe ceux qui se situent en dessous de lui. Ainsi la communication de masse
est le niveau qui se situe au sommet de cette pyramide et concerne donc tous
les autres niveaux. Elle se rapporte à plus de personnes dans le temps
et l'espace que les autres et traite tous les niveaux inférieurs.
En effet, la communication interpersonnelle c'est la base de
la communication ! Il s'agit d'une relation humaine qui implique, au moins,
deux personnes; c'est la base de toute vie en société.
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Figure : Illustre la communication
interpersonnelle39(*)
La
communication
interpersonnelle est fondée sur l'
échange entre un
Emetteur - un Récepteur ; entre humains, c'est la base de la vie en
société.
C'est là en général que la compréhension est la
meilleure, mais le nombre de récepteurs est limité à une
seule personne. La
rétroaction
est quasi systématique. Il y a notamment le
téléphone,
la
conversation
orale... Mais la communication n'est pas qu'orale. Elle est aussi non
verbale.
Chapitre
Deuxième : LES ENJEUX ET PERSPECTIVES DES MEDIAS SOCIAUX A
L'UNIKIN
Dans ce deuxième chapitre de notre travail, nous
allons relever les enjeux et les perspectives d'avenir des médias
sociaux et leurs applications comme des réseaux interconnectés,
tel Facebook pour le cas échéant à l'Université de
Kinshasa.
En effet, ceux-ci, entrer dans nos sociétés et
venus bouleverser notre mode traditionnel de communiquer, vont être
analysé dans deux sections, explicitant les différentes
fonctionnalités et dérives qu'ils présentent pour la bonne
et simple raison de leur appropriation par les étudiants de l'ère
numérique.
II.1. LES MEDIAS SOCIAUX
L'expression des médias sociaux recouvre les
différentes activités qui intègrent la technologie,
l'interaction sociale et la création de contenu.
Les médias sociaux sont un groupe d'applications en
ligne qui se fondent sur l'idéologie et la technologie du Web 2.0 et
permettent la création et ainsi que l'échange du contenu
généré par les utilisateurs40(*).
En d'autres termes, il importe aussi de cerner que les
médiaux utilisent l'intelligence collective dans un esprit de
collaboration en ligne. A travers les moyens de communication sociale, des
individus ou des groupes d'individus collaborent entre eux et créent
ensemble un ensemble du contenu, organisent, indexent, modifient ou font des
commentaires et aussi combinent avec des créations
personnelles.41(*)
Section 1. LES ENJEUX DES
RESEAUX SOCIAUX
Ces deux dernières années (2009 et 2010) ont
été marquées par l'explosion des réseaux sociaux.
Face à l'augmentation exponentielle du nombre de membres et au nouveau
paysage informationnel induit par ces réseaux, nombreux sont ceux qui
ont souhaité y développer une présence dans un but
professionnel : entreprises, bibliothèques, associations, chaînes
de télévision, journaux etc. Un mot d'ordre : aller à la
rencontre des internautes, clients, usagers.
L'argument le plus souvent invoqué étant
qu'être absent des réseaux sociaux permettent aux autres de parler
de vous, en termes positifs comme négatifs, sans que vous soyez en
mesure de réagir. De fait, en raison de leur capacité à
faire naître des conversations, le Web 2.0 et les réseaux
sociaux sont devenus un élément central de la relation de ses
usagers.
En effet, les réseaux sociaux sont multiples tant pour
les utilisateurs que pour les acteurs. Du coté des utilisateurs, les
réseaux sociaux regroupent toutes sortes d'individus provenant de tous
les secteurs. De ce fait, il est possible de retrouver quasiment n'importe
quelle personne quelque soit sa situation géographique ou son poste au
sein de la société.
En visualisant les informations sur les personnes, les
réseaux sociaux offrent l'opportunité d'entrer en contact avec
toutes ces personnes. Aussi, ceux-ci permettent de gérer son
identité numérique ainsi que sa réputation en ligne. Et,
plus l'internaute arrive à se mettre en avant et se rendre visible sur
la toile, moins les problèmes de vie privée apparaissent car les
informations visibles seront choisies.
Ainsi, pour ce qui est des acteurs, il existe également
de nombreux enjeux. Il s'agit essentiellement là, des enjeux
économiques, une source importante de revenue. Les réseaux
sociaux grâce à leurs nombres importants d'utilisateurs, offrent
aux groupes un beau support de diffusion avec un large public.
II.1.1. Faits saillants
En un peu moins de cinq ans, les médias sociaux ont
connu une évolution fulgurante. En 2010, ils sont résolument
implantés dans les habitudes Web des étudiants internautes : ils
ont atteint près de 500 millions d'utilisateurs de Facebook, plus de 141
millions de blogueurs et quelque 25 millions d'utilisateurs de Twitter, en plus
de faire l'objet de près de 10 millions d'articles publiés sur
Wikipédia. 42(*)
Face à un tel engouement, nous avons jugé bon de
consacrer l'étude de ce deuxième chapitre de notre travail
à l'utilisation, usages, enjeux été perspectives des
médiaux sociaux. De façon générale, on constate que
les étudiants de l'ère numérique semblent de plus en plus
engagés dans les médias sociaux et sont plus actifs sur les
plateformes collaboratives, notamment les blogues et les réseaux
sociaux.
II.2.2. Les médias
sociaux : une croissance significative comparativement à 2009-2010
Les deux dernières années, l'utilisation des
médias sociaux s'est intensifiée. En effet, plus des trois quarts
(78 %) des étudiants internautes ont fréquenté ou ont
contribué au contenu d'au moins un média social, qu'il s'agisse
de réseaux sociaux (sites de réseautage tels Facebook), de
blogues ou de microblogues.43(*)
Ce sont d'ailleurs les réseaux sociaux qui ont
enregistré les plus forts taux de croissance, malgré les
préoccupations liées à la protection de la vie
privée, dont se soucie un nombre de plus en plus grand
d'utilisateurs.
II.2.3. Vers un changement
de comportement des plus jeunes
Fait notoire, les étudiants internautes de 18 à
24 ans font une utilisation intense des réseaux sociaux. Ont-ils
été touchés par les différentes polémiques
entourant la gestion que Facebook fait de la vie privée des internautes
? Il s'agit là d'un phénomène qu'il faudra surveiller au
cours de ces dernières années avenirs.
II.2.4. La
généralisation des blogues
Les étudiants internautes de l'Université de
Kinshasa sont de plus en plus nombreux à consulter des blogues, et
à y contribuer. On constate une généralisation de
l'utilisation des blogues. De manière générale,
l'utilisation et le consultation de ces blogues ainsi que l'expression de
commentaires sur ceux-ci reste l'apanage des jeunes internautes de 18 à
24 ans.
II.2.5. L'utilisation des
microblogues reste marginale
Malgré la popularité médiatique de
Facebook, l'utilisation de cette plateforme demeure encore marginale sur le
campus de l'Unikin. IL sera donc pertinent de s'interroger sur l'avenir du
microblogage : est-ce une mode passagère ou une tendance de fond ?
II.2.6. Les consommateurs
subissent l'influence des médias sociaux
L'on constate aussi que les étudiants internautes sont
très sensibles aux messages (service de messagerie instantanée et
mobile) que les médias sociaux diffusent au sujet de certaines
informations. Ils les utilisent pour consulter des pages Facebook, pour
visionner les vidéos, les photos ou encore pour s'exprimer dans les
blogues interactifs.
II.2.7. Une
généralisation progressive de l'utilisation des réseaux
sociaux
De toute évidence, les plus jeunes c'est-à-dire
la première tranche allant de 19 à 25 occupent encore la plus
haute marche du podium sur le plan de la fréquentation des
réseaux sociaux. Toutefois, on certifiera qu'une tendance à la
généralisation de l'utilisation des réseaux sociaux qui
touche les internautes les étudiants de tout âge.
Ainsi, au cours de la dernière année, on observe
un phénomène de rattrapage très important chez les
internautes de la deuxième tranche d'âge allant de 25 à 30
ans, ceux-ci ayant d'ailleurs enregistré la plus forte croissance.
II.2.8. Un usage plus
intense des réseaux sociaux
L'usage des réseaux sociaux s'est intensifié. En
effet, la grande majorité des utilisateurs y sont « accros »,
car ils y participent régulièrement. Pour être plus
précis, des usagers de réseaux sociaux y sont actifs tous les
jours et plus du tiers y participent au moins une fois par semaine.
II.2.9. L'utilisateur au
coeur de l'évolution
L'évolution des pratiques de l'internaute qui a
mené à bien ce que d'aucuns appelleraient ce « nouveau
paradigme ». La première chose à retenir du web 2.0 est
qu'il est centré sur l'utilisateur. Le web devient plate-forme, il n'est
plus nécessaire d'être outillé de multiples programmes,
compatibles ou non les uns avec les autres. L'information, les services
deviennent faciles d'accès, directement en ligne et bien souvent sur une
seule et même page. Il n'est alors plus question de logiciel mais
d'application web.44(*)
Autres concepts associés au web 2.0, la participation
et la collaboration. Le principe central du succès des géants
nés du « web 1 » semble être qu'ils ont su exploiter de
manière efficace la force de l'intelligence collective que recèle
potentiellement le web. L'implication des utilisateurs dans le réseau
est le facteur clé de la réussite. L'un de ses traits les plus
remarquables est dû à l'avènement des blogs et des flux
RSS. L'organisation chronologique des blogs « a conduit à un
processus de création, à un système de signalement et
à une chaîne de valeur radicalement transformés. La
technologie RSS a permis, au-delà du simple lien, d'amorcer le web en
temps réel.
C'est bien la facilité de lier, de pointer et
d'interagir entre les différents blogs, bien plus que la facilité
de publication et communication à temps réel, la libre
expression, qui ont provoqué cet engouement. Alors si le web 2.0 est
essentiellement une affaire d'intelligence collective, la blogosphère
reflète désormais le « dialogue mental», la
pensée et l'attention avec des répercussions puissantes. La
blogosphère est le fournisseur de liens le plus prolifique dans les
moteurs de recherche. Elle devient « caisse de résonance
» et « amplificateur»45(*).
II.2.10. Chronique d'un
succès annoncé
Nul ne peut présager l'avenir du blog territorial, sauf
à être, comme le dit avec beaucoup d'humour Jean-François
Legat, « le nouveau gourou de la communication électronique ».
« Si nous arrivons à dépasser ces limites expliquées
plus haut, alors l'avenir des blogs territoriaux sera radieux, poursuit-il. Je
crois toutefois que nous ne pourrons pas échapper à cet
engouement pour ces nouvelles discussions. Nous devrons les intégrer, de
gré ou de force, dans nos stratégies. Pour que cela soit positif,
mieux vaut donc le faire de gré.
II.2.11. Les enjeux de
l'Internet social
Les réseaux actuels influencent non seulement les
transformations des pratiques communicationnelles et productives, mais
également l'émergence de nouvelles définitions de soi, de
nouvelles occasions d'interaction sociale et de phénomènes
politiques inédits. Si la notion de
« société en réseau » ne va
pas sans poser problèmes, il apparaît néanmoins
indispensable de proposer un état des lieux des approches et des
expériences de recherche ayant mis les réseaux sociaux en ligne
et hors-ligne au centre d'un changement épistémique dont les
retombées sociales ne sauront se faire attendre. Le développement
exponentiel des technologies de l'information et de la communication fait
surgir de nouveaux enjeux pour la recherche en sciences sociales, dans ses
articulations croissantes avec les sciences de l'ingénieur et de
l'informatique.
Pour permettre une meilleure insertion des outils de l'analyse
des réseaux dans le contexte plus ample d'une réflexion sur leurs
divers enjeux sociétaux, ainsi qu'une meilleure compréhension des
mutations socio-anthropologiques en cours, l'on se penchera aussi bien sur les
idéaux et les utopies qui ont historiquement façonné le
mode d'organisation de nos sociétés connectées que sur la
multipléxité sociale (variété des pratiques
relationnelles) et technique (divers outils de communication) des modes de
relation en réseaux. En circonscrivant l'analyse à des objets
précis (tels que la santé, les flux migratoires, le monde des
organisations, l'espace public, le politique), il s'agira de mettre en
évidence les occasions de renouvellement théorique,
méthodologique et empirique de l'analyse des réseaux.
L'élargissement de ce champ de réflexion incitera à
aborder les phénomènes sociaux en question en convoquant les
apports d'un large éventail de disciplines (sociologie, anthropologie,
philosophie, sciences politiques, sciences du management, sciences de
l'ingénieur).46(*)
II.2.12. La contribution
des réseaux personnels à l'appropriation de l'innovation
Le contexte dans lequel l'ordinateur a été
« découvert » et les personnes clés à ce moment
orientent le parcours des répondants vers une plus grande appropriation,
un refus ou une indifférence à l'égard de l'ordinateur et
d'Internet.
F La famille ;
F Les amis ;
F Les professeurs ;
F Les sociabilités virtuelles.
Section 2. LES PERSPECTIVES DES
RESEAUX SOCIAUX
Cela fait quelques années maintenant que des sites
à caractère communautaire ou social sont et existent sur la
toile. Le phénomène n'est pas à proprement parler
nouveaux. Nombres sont les perspectives et les évolutions à venir
dans le monde des réseaux sociaux. Certains spécialistes sont
d'avis que le nombre grandissant des réseaux sociaux est un réel
problème pour les utilisateurs.
Ainsi, l'une des évolutions possibles serait d'avoir un
service unique, un agrégateur des profils, d'une utopie bien
évidement ; car il existe des services dans la même optique.
Et d'autres perspectives sont ouvertes au niveau de la niche notamment pour les
réseaux sociaux.
En effet, notons à propos que si l'avenir est aux
médias sociaux est dans cinq ans, tout sera mobile. Nous nous en tenons
à la formule originale de Yahoo ! Qui consiste à faire
travailler ensemble, machine et humain, déclarait Braddey HOROWITZ,
responsable des développements technologiques de Yahoo !
II.2.1. Le
développement des réseaux sociaux
Dans un environnement en perpétuelle évolution
comme le Web, tous les acteurs ont besoin de s'adapter et de trouver le bon
compromis entre un modèle économique rentable mais non
contraignant pour les utilisateurs et une communauté toujours avide de
nouveaux services. Cette partie propose une étude des points clés
et primordiaux pour un bon développement d'un réseau social :
communauté, modèle économique, technologie et
fonctionnalités.
II.2.2. De La
communauté
Le développement des réseaux sociaux ne peut se
faire sans une communauté solide et grandissante. Il faut qu'ils
évoluent en même temps que leurs utilisateurs. Comme pour
Facebook, à la mode aujourd'hui, rien ne dit que demain, les adolescents
auront d'autres modes et, par conséquent, changeront de supports.
Ainsi, il est important qu'un réseau social en ligne
soit « ouvert » et « multi-culturel ». Il
se doit de refléter la société : des origines, des
cultures, des langues et des intérêts différents. Avec ces
caractéristiques premières, le réseau social peut ainsi
regrouper un public bien plus large. N'est-ce pas là, le but de tous
réseaux sociaux que de rassembler un maximum d'utilisateurs.47(*)
En effet, il est également essentiel, tout comme sur le
marché classique, de répondre aux besoins des utilisateurs. C'est
pourquoi, dès lors que les réseaux sociaux répondent
à un besoin tant de l'individu (aspiration à exister,
communiquer, échanger) que de l'entreprise (créer du lien,
favoriser le partage et la collaboration)», il y a de fortes chances pour
qu'ils réussissent à s'imposer. En effet, un nouveau
système est plus facilement assimilé s'il correspond à un
besoin plutôt qu'à un simple service supplémentaire. Un
utilisateur adoptera ainsi plus rapidement un outil répondant à
ses attentes. C'est notamment ainsi que beaucoup de réseaux sociaux de
niche ont réussi à se faire une place contre les géants
généralistes.
II.2.3. Les
évolutions des réseaux sociaux
Nombreuses sont les évolutions à venir dans le
monde des réseaux sociaux. Certains spécialistes sont d'avis que
le nombre grandissant de réseaux sociaux est un réel
problème pour les utilisateurs. Chaque internaute, s'il veut être
visible sur la majorité des réseaux doit créer un profil
différent à chaque fois. Ils se retrouvent vite à devoir
gérer plus d'une dizaine de réseaux et donc de contacts et autant
de profils.48(*)
1. Apports
1.1. Développement de l'identité
numérique
Les réseaux sociaux sont devenus une composante de
l'identité numérique, au même titre qu'un site Internet.
Ils constituent un moyen de développer sa présence en ligne et de
montrer sa maîtrise des nouveaux outils de communication. En d'autres
termes, une présence sur les réseaux sociaux peut être
perçue comme un gage de modernité (nous verrons cependant que
tout dépend des modalités de développement de cette
présence).
1.2. Prise de contact avec un public plus large
Les réseaux sociaux permettent de toucher un public
nouveau qui n'aurait jamais été accessible auparavant, et ainsi
de diffuser de l'information auprès d'un plus grand nombre.
Il peut d'agir d'un public plus jeune qui ne prendrait pas
forcément le temps de se rendre tous les jours sur un site et qui
préfère suivre l'actualité d'une institution ou d'une
marque via le réseau social sur lequel il discute avec ses amis.
II.2.4. Les dérives
Cela fait maintenant quelques années que des sites
à caractère communautaire ou social existent sur la toile. Le
phénomène n'est donc pas nouveau. Cependant, les vrais
réseaux sociaux en ligne commencent seulement à être
reconnus par le grand public. Quand un service arrive aux oreilles du grand
public, il est possible d'imaginer autant de perspectives que de
dérives.
II.2.5. Les enjeux
futurs
En 2010, les médias sociaux ont connu une forte
croissance : la proportion des étudiants internautes qui participent
à des réseaux sociaux a augmenté et aussi à ceux
qui contribuent à un blogue. Cette année, les médias
sociaux ont franchi une nouvelle étape en s'étendant à
l'ensemble de la population internaute.
On note d'ailleurs qu'au chapitre de la fréquentation
de réseaux sociaux et de blogues, ce sont les internautes dont
l'âge varie entre 18 et 25 ans affichent les taux de croissance les plus
élevés. Malgré tout, l'utilisation des médias
sociaux demeure aussi leur l'apanage. Ainsi, certains faits rapportés
récemment dans l'actualité ont démontré que les
étudiants internautes prennent de plus en plus conscience des risques
associés à l'atteinte à la vie privée.
Cette préoccupation citoyenne sera certainement
appelée à prendre de l'ampleur au cours des prochaines
années. De plus, on remarque qu'ils semblent très sensibles aux
messages véhiculés dans les médias sociaux au sujet de
certaines entreprises. Les internautes ont de plus en plus recours à
ceux-ci pour se renseigner sur une marque ou sur une organisation.
Troisième
Chapitre : USAGES DE FACEBOOK A L'UNIKIN (RESULTATS DE L'ENQUETE)
Dans ce troisième et dernier chapitre de notre travail,
nous allons présenter les résultats de l'enquête
menée auprès des étudiants de l'Université de
Kinshasa. C'est-à-dire que nous allons sous forme pratique, dressez
quelques tableaux et graphiques en vue de les interpréter.
C'est une enquête d'un échantillonnage de 72
étudiants de l'Université de Kinshasa. Les résultats que
nous interprétons, vont nous permettre de comprendre comment les
étudiants de l'ère numérique se sont approprié des
réseaux sociaux en général et Facebook en particulier,
partant de ses applications et fonctionnalités et aussi de ses usages.
III.1. Rappel
méthodologique et échantillonnage
La notion de probabilité fait partie de notre
vécu quotidien. Ainsi, nous évacuons chaque jour la
probabilité des événements non encore accomplis en les
appréciant sous forme d'estimations telles qu'incertain ou douteux.
C'est donc sur de ces appréciations quotidiennes que s'effectue le
calcul des probabilités qui fournit des données chiffrées
dans un langage algébrique avec une syntaxe propre.
L'enquête par échantillonnage aléatoire
consacre le mode d'investigation privilégie. L'échantillon est un
sous-ensemble d'unités statiques prélevées dans un univers
dont on veut connaitre certaines caractéristiques.
Un échantillon doit être représentatif de
la population mère pour être valable. Cette exigence pose d'un
part, le problème de la taille de l'échantillon et, d'autre part,
celui du choix des individus faisant partie de l'échantillon.
A en croire Claude JAVEAU, la théorie des
échantillons repose sur la théorie mathématique des
probabilités. Elle consiste à tirer d'une population
déterminée une fraction dans laquelle les différents
caractères dont on connait la fréquence dans la population se
retrouvent avec fréquence identique.49(*)
III.2. Présentation
des résultats de l'enquête
Les résultats ci-dessous révèlent que la
taille de l'échantillon est dans ces conditions de 72 étudiants.
Les chiffres disponibles sur la fréquentation et l'utilisation de ce
réseau social montrent qu'un grand nombre des personnes
enquêtées sont inscrit.
Ainsi, le public des réseaux sociaux professionnels est
majoritairement composé d'hommes appartenant à une
catégorie socioprofessionnelle élevée. Le géant
américain des réseaux sociaux, grands publics sont eux
majoritairement fréquentés par des femmes. La catégorie
socioprofessionnelle influe peu sur leur fréquentation pour ce dernier,
comme nous l'avons dit plus haut, est surtout fréquenté par des
« utilisateurs ».
2.1. Identité des
enquêtés
Notons à ce stade, disons nous que notre
d'enquête a été mené sur un échantillon
aléatoire de 72 étudiants de l'Université de Kinshasa avec
47 étudiants de sexe masculin contre 25 de sexe féminin, soit
avec un pourcentage de 65% pour les hommes et 35% pur les femmes.
Tableau sur l'identité des
enquêtés
Sexe
|
Nombres
|
Pourcentage
|
Masculin
|
47
|
65%
|
Féminin
|
25
|
35%
|
Total
|
72
|
100
|
Source : Questionnaire d'enquête

Commentaire
La lecture de ce tableau nous révèle que 65% des
étudiants enquêtés sont de sexe masculin contre 35% chez
les femmes de l'Université de Kinshasa, lieu où a
été menée notre étude.
2.2. Les données de
l'enquête proprement dite
Les Sciences de l'Information et de la Communication
constituent un domaine interdisciplinaire, un champ de rencontre
privilégié entre spécialistes des sciences du langage, des
sciences sociales, psychologiques et cognitives.
Ainsi, considérant un ensemble d'objets soumis à
des observations identiques, il faudrait fournir des données
systématiques afin de rendre comparable et de créer un ensemble
d'objets observables différents dans une population sous-examen.
Question n°1 : A quelle tranche
d'âge appartenez-vous ?
Tableau n°1. Répartition des
enquêtés selon l'âge et le sexe
Age Sexe
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
De 19 à 25 ans
|
28
|
59%
|
22
|
88%
|
50
|
69%
|
De 25 à 30 ans
|
13
|
27%
|
2
|
8%
|
15
|
20%
|
De 30 à 35 ans
|
5
|
10%
|
1
|
4%
|
6
|
8%
|
De 35 à 40 ans
|
1
|
2%
|
0
|
0%
|
1
|
1%
|
De 40 à 45 ans
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
De 45 et plus
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Total
|
47
|
100
|
25
|
100
|
72
|
100
|
Source : Notre enquête
Commentaire
Pour ainsi faire parler les chiffres du tableau ci-haut, il
importe de relever cet état de lieu : 69% d'étudiants de
sexe masculin enquêtés appartiennent à la tranche
d'âge allant de 19 à 25 ans. Première classe soit 59% des
enquêtés de sexe masculin et 88% des femmes. Et dans la
deuxième classe. Dans cette classe on aura, 21% d'enquêtés
appartiennent à la deuxième tranche d'âge (25 à 30
ans), soit encore 28% et 8% entre les hommes et les femmes sur leurs totaux
respectifs.
Les trois dernières tranches d'âge, de 35 ans et
plus, on trouve une proportion de 1% sur le 100%, soit 0% chez les femmes. En
moyenne 59% d'enquêtés ont moins de 25 ans.
III.4. Questions relatives
au travail
Question n°2 : Connaissez-vous
Facebook ?
Tableau n°2. Connaissance de Facebook
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
Sexe
Connaissance
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Connaissent
|
42
|
89%
|
20
|
80%
|
62
|
86%
|
Ne connaissent pas
|
5
|
10,6%
|
5
|
20%
|
10
|
13,8%
|
Total
|
47
|
100
|
25
|
100
|
72
|
100
|
Source : Notre enquête
Considération
Sur 72 enquêtés, 62 connaissent Facebook, soit
86% d'enquêtés. Cette proportion est repartie de la manière
suivante d'hommes, contre des femmes ne connaissent pas Facebook, 10% chez les hommes, contre 20% chez les
femmes.
Question n°3 : Etes-vous
inscrit sur Facebook ?
Tableau n°3. Inscription sur Facebook
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
|
Sexe
Inscrits
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
35
|
74%
|
19
|
76%
|
55
|
76%
|
Non
|
11
|
23%
|
6
|
24%
|
17
|
26%
|
Total
|
47%
|
100
|
25%
|
100
|
72
|
100
|
Source : Notre enquête
Commentaire

Les hommes sont sur Facebook dans une proportion de 77%, soit
contre 23% de personnes enquêtées non encore inscrites sur
Facebook. Chez les femmes 76% sont inscrites sur Facebook contre 24% non encore
inscrites. En moyenne, 76% d'enquêtés sont sur Facebook.
Question n°4 : Depuis
combien de temps ?
Tableau n°4. La durée d'utilisation de
Facebook
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
Sexe
Durée
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
1 mois
|
5
|
10%
|
6
|
24%
|
11
|
15
|
Plus de 6 mois
|
12
|
25%
|
10
|
40%
|
22
|
30%
|
1 année
|
7
|
14%
|
2
|
8%
|
9
|
12%
|
Plus d'une année
|
12
|
25%
|
4
|
16%
|
16
|
22%
|
Autres détails
|
11
|
23%
|
3
|
12%
|
14
|
19%
|
Total
|
47
|
100
|
25
|
100
|
72
|
100
|
Source : Notre enquête
Considération
Ici nous notons que 58% d'enquêtés utilisent
Facebook depuis au plus une année contre 42% qui totalisent tous plus
d'une année de connexion sur le réseau social Facebook.
Ce qui veut dire que 72% des femmes sont inscrites sur
Facebook ; il y a de cela une année ou moins, contre 28% qui sont
sur Facebook depuis plus d'une année.
Chez les hommes 51% sont inscrits sur le réseau social
Facebook depuis au plus une année, contre 49% qui sont des anciens,
c'est-à-dire qui ont déjà dépassé une
année.
Question n°5 : Pourquoi
utilisez-vous Facebook ?
Tableau n°5. Justification de l'utilisation de
Facebook
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
Sexe
Justification
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Viabiliser son profil
|
5
|
10%
|
9
|
36%
|
14
|
19%
|
Se faire des amis sur le Web
|
12
|
25%
|
8
|
32%
|
20
|
27,8%
|
Identifier des collègues
|
10
|
21%
|
4
|
16%
|
14
|
19%
|
Rechercher un emploi
|
3
|
6%
|
4
|
16%
|
7
|
9,8%
|
Créer son propre Blog
|
4
|
8%
|
0
|
0%
|
4
|
5%
|
Autres détails
|
13
|
27,7%
|
0
|
0%
|
13
|
18%
|
Total
|
47
|
100
|
25
|
100
|
72
|
100
|
Source : Notre enquête
Commentaire
A la question de savoir pourquoi l'utilisation de Facebook,
19% utilisent le réseau social de Zuckerberg pour visibiliser leurs
profils, 28% pour se faire des amis, 19% pour identifier des collègues,
9% pour des raisons de recherches d'emplois, 5% pour gréer leurs propres
blogs et 18% pour des raisons autres que celles précitées.
C'est-à-dire, 26% d'hommes pour objectifs, les
recherche des nouveaux amis, contre 32% des femmes pour la même raison.
Pour ce qui est de la recherche d'emploi, chez les hommes, il
y a 6% contre 16% des femmes qui recherchent un emploi sur Facebook.
Question n°6 : Quel usage
faites-vous de Facebook ?
Tableau n°6. L'usage de Facebook
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
Sexe
Usage
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Partage des fichiers (photos)
|
2
|
4%
|
5
|
20%
|
7
|
9,8%
|
Discuter en ligne
|
12
|
25%
|
9
|
36%
|
21
|
29%
|
Se donner des rendez-vous
|
1
|
2%
|
1
|
4%
|
2
|
2,8%
|
Découvertes
|
14
|
29,8%
|
6
|
24%
|
20
|
27,8%
|
Communiquer en temps réel
|
11
|
23%
|
4
|
16%
|
15
|
20,9%
|
Autres détails
|
7
|
14,9%
|
0
|
0%
|
7
|
9,8%
|
Total
|
47
|
100
|
25
|
100
|
72
|
100
|
Source : Notre enquête
Commentaire
Nous dirons que 29% d'étudiants enquêtés
utilisent le réseau social Facebook pour discuter en ligne, soit un
pourcentage de 26% d'hommes, contre 36% des femmes.
Par contre, 28% utilisent Facebook pour faire des
découvertes. Chez les hommes, il y a une proportion de 30% contre 24%
des femmes.
La communication en temps réel sur le réseau
social Facebook est utilisée dans une proportion de 30% repartie
sexuellement de cette manière 23% chez les hommes sur leur total contre
16% sur le total des femmes.
Curieusement, l'usage qui parait intéresser le plus au
moins la jeunesse, n'est pas bien représenté ici, la posture des
photos : 10% d'enquêtés, soit 4% des hommes, contre 20% des
femmes sur leur total respectifs.
Question n°7 : Selon vous, sur
quel élément repose l'efficace de Facebook ?
Tableau n°7. L'efficacité de Facebook
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
Sexe
Efficacité
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Facilité d'accès
|
4
|
8%
|
5
|
20%
|
9
|
12,5%
|
Partager les informations
|
11
|
23%
|
5
|
20%
|
16
|
22%
|
Messagerie instantanée
|
7
|
14,9%
|
1
|
4%
|
8
|
11%
|
Communication facile et réelle
|
11
|
23%
|
3
|
12%
|
14
|
19%
|
Service mobile
|
0
|
0%
|
1
|
4%
|
1
|
1%
|
Facilité à retrouver des amis
|
9
|
19%
|
8
|
32%
|
17
|
23,6%
|
Autres
|
5
|
10,6%
|
2
|
8%
|
7
|
9,7%
|
Total
|
47
|
100
|
25
|
100
|
72
|
100
|
Source : Notre enquêté
Considération
La plus grande proportion sur ce point est détenue par
la facilité à retrouver des amis, soit 24% des personnes
d'enquêtés.
Sur le réseau social Facebook, nos
enquêtés disent qu'il y a facilité de partager les
informations et de communiquer, soit respectivement 22% et 19% le
reconnaissent.
Le service mobile de Facebook (voir Réseau
téléphonique Tigo), son efficacité est reconnue seulement
par 1%.
L'efficacité des services de Facebook est reconnue de
façon disproportionnée par les enquêtés, selon
l'usage qu'ils font de ce réseau social ou selon les services de
Facebook qu'ils aiment exploiter.
Question n°8 : Comment
avez-connu Facebook pour la toute première fois ?
Tableau n°8. Voie de connaissance de Facebook
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
Sexe
Voie
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
A travers un ami
|
24
|
51%
|
19
|
76%
|
43
|
59,8%
|
Membre de famille
|
2
|
4%
|
1
|
4%
|
3
|
4%
|
Par affichage
|
1
|
2%
|
0
|
0%
|
1
|
1%
|
Par un camarade
|
2
|
4%
|
1
|
4%
|
3
|
4%
|
Par le Net
|
11
|
23%
|
3
|
12%
|
14
|
19%
|
Par la radio
|
2
|
4%
|
0
|
0%
|
2
|
2,8%
|
Par la télévision
|
2
|
4%
|
0
|
0%
|
2
|
2,8%
|
Autres
|
3
|
6%
|
1
|
4%
|
4
|
5%
|
Total
|
47
|
100
|
25
|
100
|
72
|
100
|
Source : Notre enquête
Commentaire
Il est vrai qu'il y a plusieurs voies pour connaitre le
réseau social de Zuckerberg, Facebook. Cependant, les voies les plus
reconnues sont celles que nous avons retenues dans ce questionnaire ont
été approuvée par les enquêtés de cette
manière : 59% C'est la voie la plus répandue car Facebook
lui-même a aussi l'objectif de rapprocher les gens. Et 19% ont connu
Facebook en trouvant sa publicité sur le Net.
Les autres voies reçoivent des proportions faibles,
soit 4% d'enquêtés disent avoir connu Facebook par les membres de
famille, 1% à travers les affiches, 2% à travers les ondes
radiodiffusion et la télévisuelles.
Question n°9 : Vous arrive-t-il
de changer votre avis ou comportement après un échange virtuel
sur Facebook ?
Tableau n°9. Changement d'avis après
échange sur Facebook
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
Sexe
Changement
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
31
|
65,96%
|
17
|
68%
|
48
|
66,7%
|
Non
|
16
|
34%
|
8
|
32%
|
24
|
33%
|
Total
|
47
|
100
|
25
|
100
|
72
|
100
|
Source : Notre enquête
Commentaire
Le réseau social Facebook est un réseau qui est
essentiellement tourné vers les échanges entre des individus qui
se connaissent ou des centres de ceux qui désirent se connaitre.
C'est donc 66% des personnes enquêtées avouent
avoir déjà changé leurs avis après une discussion
sur le réseau social Facebook, soit 65% d'hommes contre 68% des femmes
et enfin 33% disent n'avoir pas changé d'avis après une discuter
sur le salon de Facebook.
Question n°10 : Quels sont les
sujets que vous discutez (débâtez) le plus sur
Facebook ?
Tableau n°10. Les sujets à débat
sur Facebook
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
Sexe
Sujets
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Relatifs à la citoyenneté
|
5
|
10,7%
|
1
|
4%
|
6
|
8%
|
Relatifs à l'amour
|
7
|
14,9%
|
0
|
0%
|
7
|
9,8%
|
Relatif au mariage
|
2
|
4%
|
5
|
20%
|
7
|
9,8%
|
Relatifs aux débouchés
|
3
|
6%
|
0
|
0%
|
3
|
4%
|
Relatifs aux différents domaines de recherche
|
21
|
44,7%
|
15
|
60%
|
36
|
50%
|
Autres
|
8
|
17%
|
4
|
16%
|
12
|
16,7%
|
Total
|
47
|
100
|
25
|
100
|
72
|
100
|
Source : Notre enquête
Commentaire
Pour ce qui est des sujets de discussion sur Facebook, les
hommes et femmes affirment à grande majorité qu'ils discutent
souvent sur des sujets relatifs aux différents domaines de recherche
soit 50%.
Cette reconnaissance est faite chez les femmes avec 60% contre 44% chez les hommes. Les autres sujets non
précisés requièrent une proportion de 16%.
Question n°11 : Comment
représentez-vous Facebook ?
Tableau n°11. L'image que l'on se fait de
Facebook
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
Sexe
Images
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Un monde à part
|
3
|
6%
|
0
|
0%
|
3
|
4%
|
Un univers d'échange
|
16
|
34%
|
9
|
36%
|
25
|
34,8%
|
Une fenêtre ouverte sur le monde
|
11
|
23%
|
6
|
24%
|
17
|
23,7%
|
Une porte d'accès à la modernité
|
3
|
6%
|
2
|
8%
|
5
|
6,91%
|
Une école
|
1
|
2%
|
0
|
0%
|
1
|
1%
|
Un lieu d'autoformation
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Un lieu de confrontation
|
1
|
2%
|
4
|
16%
|
5
|
6,91%
|
Un lieu d'amitié
|
9
|
19%
|
3
|
12%
|
12
|
16,7%
|
Autres
|
3
|
6%
|
1
|
4%
|
4
|
5%
|
Total
|
47
|
100
|
25
|
100
|
72
|
100
|
Source : Notre enquête
Commentaire
Les gens se font plusieurs images ou se représentent
chacun de sa manière une image de Facebook.
Les réponses obtenues sur cette question donnent les
proportions ci-après : Facebook comme une fenêtre ouverte sur
le monde est l'image que l'on en fait est de 35%.
24% d'étudiants enquêtés disent que
Facebook est une fenêtre ouverte à travers le monde qui permet de
garder contact avec les autres et apprendre ce qui se passe dans l'autre bout
du monde.
Et 17% d'enquêtés se disent que Facebook est un
centre une idiocosmogniosie d'un lieu d'amitié. Cependant, aucun
enquêté ne se fait de Facebook une image d'un lieu
d'autoformation.
Question n°12 : Quels sont les
aspects de votre comportement qui ont déjà changé
après échange sur Facebook ?
Tableau n°12. Aspect de la vie touchée par
Facebook
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
sexe
Aspect
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Ma vision de la vie
|
16
|
34%
|
7
|
28%
|
23
|
31,91%
|
Ma vision sur les autres
|
5
|
10,7%
|
8
|
32%
|
13
|
18%
|
Mon habillement
|
0
|
0%
|
2
|
8%
|
2
|
2,8%
|
Mon éducation
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
0
|
0%
|
Mes relations interpersonnelles
|
14
|
29,8%
|
5
|
20%
|
19
|
26%
|
Autres
|
12
|
25%
|
3
|
12%
|
15
|
20,9%
|
Total
|
47
|
100
|
25
|
100
|
72
|
100
|
Source : Notre enquête
Commentaire
La vie d'une personne en société peut-être
influencée par des rencontres que cette dernière s'offre durant
son processus vital, surtout dans les périodes déterminantes de
sa vie.
Ainsi, avec la mondialisation, l'influence de l'Internet sur
les humains est grande. Voici les aspects touchés de la vie par
l'influence de Facebook.
La vision de la vie des enquêtés à
été touchée pour 31% des enquêtés. En moyenne
26% d'enquêtés ont vus changer leurs relations interpersonnelles
avec l'arrivée du réseau social Facebook.
La vision que l'on se faisait des autres à
changé pour 19% d'enquêtés. Cependant aucun
enquêté ne reconnait que son éducation n'a
été touché par l'influence de Facebook, des hommes et
femmes y comprises.
III.5. Appréciations
critiques et perspectives
A ce stade d'appréciations critiques et perspectives de
cet échantillon aléatoire révèle que l'estimation
sur les 72 étudiants enquêtés, nombre aléatoire et
fictif de la population mère de l'Université de Kinshasa dont
l'âge varie entre 18 et 45 ans, pour 47 d'hommes contre 25 des femmes.
En fait, après l'identification de l'échantillon
et la collecte des données portant sur l'appropriation du réseau
de Zuckerberg Facebook, l'interprétation et l'explication de ces
données recueillies auprès de nos enquêtés s'est
inspirée de la méthode ethnosociologique de Georges
LAPASSADE.50(*)
En effet, l'appropriation du réseau social Facebook
reste incontournable pour les étudiants de l'ère
numérique. Les services qu'offre ce dernier en ces deux dernières
années on tellement modifié la façon de communiquer des
enquêtés. Nous savons cependant que l'intérêt
éprouvé les enquêtés dans l'inscription a
été relative dans la mesure où chacun sa lecture
personnelle et particulière du réseau social Facebook.
Très souvent, ce sont les facteurs de proximité,
d'affinité, etc. qui ont influencé la plupart des réponses
reçues auprès de nos enquêtés.
Quoiqu'il en soit, la qualité de notre
échantillon reste valable et aussi représentative par rapport
à la vision des usagers surtout mieux à l'Université de
Kinshasa. Ainsi, le premier constat réalisé était de la
popularité et d'une connaissance élargie des enjeux
communicationnels que présent ce réseau. Cela a posé un
problème de performance dans la communication interpersonnelle et du
secret de la vie privée ; ceci représente un aspect majeur
des usagers interactant sur de réseau en référence
à l'expérience d'autres réseaux.
A cela, il faut épingler le défi majeur et
intérêt de l'interaction des étudiants usagers dans la
plupart sont exposés. Voilà ce à quoi repose la question
épineuse de l'image de ce médium dans la relation intra personae.
En effet, ajoutons que nos enquêtés ont en commun
de caractère de facilité et de la gratuité. D'une part,
les uns gardent une position de grand optimiste par rapport à l'usage et
l'inscription future sur le réseau, d'autres par contre sont sceptiques
et considèrent que s'inscrire à ce réseau n'a rien de
profitable ou de bénéfique. Car cela est justifié par le
nom respect à la vie privée et le dérapage de l'attention
particulière et aussi la question majeure qui est celle de la
qualité des services et aussi le degré de
crédibilité.
Suggestions
v Pour que l'appropriation du réseau soit
crédible, il faudrait un usage responsable du réseau. Cela
permettrait aux étudiants non encore inscrits de comprendre les enjeux
et les perspectives des réseaux sociaux en général et de
celui de Zuckerberg en particulier.
v L'ingérence et le non respect à la vie
privée excessive des interactants dans le processus de communication
interpersonnelle donneraient une autonomisation et une sécurité
dans le fonctionnement.
v Dans la proposition de ses nombreux enjeux, les
réseaux sociaux devraient atténuer certaines dérives qui
accompagnent l'éclosion vertigineuse sur le chemin du web.
v De la modification des relations interpersonnelles entre
étudiants usagers, des facteurs qui influencent les réseaux
sociaux dont l'objectivité et l'intérêt personnel
garantisseraient le respect de la vie.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre étude sur
« l'Appropriation du Réseau Social Facebook dans les
Communications Interpersonnelles en milieux université »
dont l'Université de Kinshasa avait été pris pour cible
d'enquête, il s'avère important de souligner que les
réseaux sociaux ont toujours été présents dans la
vie sociale de l'être humain. Ils n'attendaient plus qu'un moyen pour
prendre de l'ampleur. Ce moyen est Internet et les Nouvelles Technologies de
l'Information.
Ainsi, la puissance des réseaux sociaux est donc
décuplée grâce au média Internet. Il s'agit
là, d'un phénomène que nul ne pouvait prévoir, il y
a encore quelques années. La technologie a mis à la portée
de tout un chacun, ou presque tous, un outil possédant un très
fort potentiel social, qui est le réseau social Facebook.
Cependant, nous ne sommes qu'aux prémices de
l'utilisation de ces réseaux sociaux en ligne. De ce fait, les enjeux
sont nombreux et, d'ores et déjà, de nouvelles perspectives
apparaissent.
Tout d'abord, les réseaux sociaux sont de merveilleux
outils de gestion de réputation en ligne qui offrent une forte
visibilité sur Net. Cette visibilité et cette réputation
maîtrisées permettent, dans la plupart des cas, des relations de
qualités et pertinentes. Ainsi, cette notoriété acquise,
offre du soutien, de la motivation tout en donnant de la confiance pour ses
futurs projets ou rencontres. Et, les perspectives concernant les
réseaux sociaux sont tant sociales que technologiques.
Nous assistons donc à une métaphore dans le
domaine de communication réputé d'archaïsme des
réseaux sociaux partout dans notre vie : téléphone,
ordinateur, GPS... La convergence de tous les réseaux sociaux en un seul
lieu est un objectif à atteindre sur un plus long terme. Malgré
cet enthousiasme général autour des réseaux sociaux, les
critiques de ces outils se font de plus en plus nombreuses : contacts
réels moins nombreux au détriment des relations en ligne,
pollution de son environnement virtuel et impacts sur la vie réelle
parfois très grave.
Néanmoins, si les réseaux sociaux sont bien
utilisés, ils peuvent être très performants. Cela
dépend bien entendu des individus eux-mêmes car plus que les
fonctionnalités ou les services, ce sont les utilisateurs qui font la
qualité d'un réseau social.
Enfin, il est intéressant de mettre en étroite
relation les réseaux sociaux et le monde des universités. C'est
en effet, un ensemble sous-estimé du domaine social sur Internet.
BIBLIOGRAPHIE
I. Dictionnaires
1. Dictionnaire Robert Malesherbes, 2003 ;
2. GUALINO J., Dictionnaire pratique: information,
Internet et TIC, Gualino éditeur, Eja, Paris, 2005 ;
II. Ouvrages
3. ALBAN M. et DELCROIX E., Facebook, On s'y
retrouve !, Paris, Person Edition, 2008 ;
4. ASSOMA F., Les NTIC, enjeux d'Afrique
subsaharienne, Paris, L'Harmattan, 2004 ;
5. GOOD J.W., Méthods in social
Reseach, N.Y, Mc Graw-Hill Book Compagny, 1952;
6. GRAWITZ M., Méthodes des sciences sociales,
Paris, Dalloz, 1970 ;
7. LAPASSADE, G., Ethnosociologie. Les sources
anglo-saxonnes, Ed., Klincksick, Paris, 1991
8. LEFEBVRE A., Les réseaux sociaux, Pivot de
l'Internet 2.0, M2 Editions, Paris, 2005 ;
9. MUCCHIELLI A., Le nouvelle communication,
épistémologie des sciences de l'information-communication,
Paris, Armand Colin, 2002 ;
10. PINTO R. et GRAWITZ M., Méthodes des
sociales, Tome II, Paris, Dalloz, 1964 ;
11. REZSOHAZY R., Théorie et critique des faits
sociaux, la connaissance du livre,
12. ROBERT A., Monsieur Bluff et Internet, Paris,
Carrière Anne, 1997 ;
13. THOMAS A. et alii, Les métiers du
multimédia et Internet, Paris, 8ème
édition, Corlet, 2009 ;
14. WASSEMAN S., FAUST K., et alii, Social Network
Analysis : Methods and Application (Structural Analysis in the social
sciences), Cambridge, University Press Cambridge, 1994;
15. WESTPHALEN M.H., Communication: pratique de la
communication d'entreprise, 4ème édition, Dunod,
Paris, 2004
III. Webographie
16.
http://www.wikipedia.org/Wiki/R%9seau_Social
17.
http://www.Phive-online.com/divers/réseau_social/Mémoire_Réseaux_Sociaux_Philippe_Tortoling.pdf
18.
http://www.er.uurgan.nobe/d3.61/develop/html
19.
http://www.wiki_Laomédia.org/index/php/accueil
20.
http://www.creg.ac-versailles.fr/IMG/siteonO.jpg,1286181146
21.
http://www.fr.wikipédia.org/wiki/R%C3Aseau_Social
22.
http://www.e-enfance.org/enfant_ineternet.php?page=p4&article=118
23.
http://www.alain_lefebvre.com/
24. http://www.6nergie.net/
25.
http://www.cefrio.qc.ca//fileadmin/documents.Publications/NETendances-Vol1-1.pdf
26.
http://fr.wikipedia.org/wiki/facebook
27.
http://www.toupie.org.dictionnaire.html
28.
http://www.wikipédia.org/wiki/communication_interpersonnelle
29. http://www.composite.org/
IV. Notes des cours
30. ABE PANGULU Macaire, Tableau de la Presse
Contemporaine, G3 SIC, Unikin, inédit, 2010 ;
31. KAYEMBE Aimé, Méthodologie de
l'Information I, G1 SIC, Unikin, inédit, 2009 ;
32. KASONGO IBANDA, Théories de la
communication, G3 SIC, Unikin, inédit, 2010 ;
33. MUBANGI BET'UKANY Gilbert, Information et
Communication, G2 SIC, Unikin, inédit, 2009
V. TFC et Mémoires
34. NDAVA MASUNGULU Arlette, « Indicateurs
d'appropriation d'une innovation technologique : La Backbone de
l'Unikin », Mémoire, 2009-2010 ;
35. NGOMA Jérémie, « Appropriation
des TIC et de la communication interne et la gestion des ressources humaines de
la BCC », Mémoire, Unikin, 2009-2010 ;
36. TORTOLING Philippe, « Enjeux et perspectives
des réseaux sociaux », Mémoire, Institut
Supérieur du Commerce de Paris, 2006 ;
37. LEBIKA Thierry, « Le Management
Stratégique de l'innovation : passage de l'analogie au
numérique chez canal Kin Télévision »,
Mémoire, Unikin, 2005
TABLE DES MATIERES
Epigraphe
I
Dédicace
II
REMERCIEMENTS
III
0. INTRODUCTION
GENERALE
1
0.1. Problématique
1
0.2. Hypothèses
3
0.3. Annonce du cadre théorique
3
0.4. Choix et Intérêt du
sujet
5
0.5. Objet de l'étude
6
0.6. Délimitation
spatio-temporelle
7
0.7. Canevas du travail
8
0.8. Difficultés
rencontrées
8
Premier Chapitre : LE CADRE
GENERAL
10
I.1. LES CONCEPTS DE BASE
10
I.2. CADRE THEORIQUE
10
1. La théorie de la
communication de McLuhan
10
2. La théorie d'appropriation sociale
des TIC
12
I.3. APPROCHE CONCEPTUELLE
13
I.3.1. Les Technologies de l'Information et de
la Communication
15
I.3.2. Composantes des TIC
16
I.4. CARACTERISTIQUES
16
I.4.1. Ressources des Techniques de
l'information et de la communication (TIC)
17
I.5. LES RESEAUX SOCIAUX (RS)
19
I.5.1. Typologies
21
I.5.2. Contexte actuel et
développement
22
I.6. FONCTIONNEMENTS ET DYSFONCTIONNEMENTS D'UN
RESEAU SOCIAL
25
I.7. CARACTERISTIQUES DES RESEAUX SOCIAUX
27
I.8. FACEBOOK
28
I.9.1. CARACTERISTIQUES ET FONCTIONNEMENT
29
I.9.1.1. Caractéristiques
29
I.9.1.2. Fonctionnements et usages
30
I.10. COMMUNICATION INTERPERSONNELLE
31
I.11. FACEBOOK ET LA COMMUNICATION
INTERPERSONNELLE
34
Chapitre Deuxième : LES ENJEUX
ET PERSPECTIVES DES MEDIAS SOCIAUX A L'UNIKIN
39
II.1. LES MEDIAS SOCIAUX
39
Section 1. LES ENJEUX DES RESEAUX SOCIAUX
40
II.1.1. Faits saillants
41
II.2.2. Les médias sociaux : une
croissance significative comparativement à
2009-2010
42
II.2.3. Vers un changement de comportement des
plus jeunes
42
II.2.4. La généralisation des
blogues
42
II.2.5. L'utilisation des microblogues reste
marginale
43
II.2.6. Les consommateurs subissent l'influence
des médias sociaux
43
II.2.7. Une généralisation
progressive de l'utilisation des réseaux sociaux
43
II.2.8. Un usage plus intense des
réseaux sociaux
44
II.2.9. L'utilisateur au coeur de
l'évolution
44
II.2.10. Chronique d'un succès
annoncé
45
II.2.11. Les enjeux de l'Internet
social
46
II.2.12. La contribution des réseaux
personnels à l'appropriation de l'innovation
47
Section 2. LES PERSPECTIVES DES RESEAUX SOCIAUX
48
II.2.1. Le développement des réseaux
sociaux
48
II.2.2. De La communauté
49
II.2.3. Les évolutions des réseaux
sociaux
50
II.2.4. Les dérives
51
II.2.5. Les enjeux futurs
51
Troisième Chapitre : USAGES DE
FACEBOOK A L'UNIKIN (RESULTATS DE L'ENQUETE)
53
III.1. Rappel méthodologique et
échantillonnage
53
III.2. Présentation des résultats de
l'enquête
54
2.1. Identité des enquêtés
54
2.2. Les données de l'enquête
proprement dite
55
III.4. Questions relatives au travail
57
III.5. Appréciations critiques
et perspectives
69
CONCLUSION GENERALE
72
BIBLIOGRAPHIE
74
TABLE DES MATIERES
77
* 1 Philippe TORTOLING,
Enjeux et perspectives des réseaux sociaux, Institut
Supérieur du Commerce de Paris, Mémoire 2006, p.5 in
http://www.Phive-online.com/divers/réseau_social/Mémoire_Réseaux_Sociaux_Philippe_Tortoling.pdf,
(Consulté, Avril 2011)
* 2 Dictionnaire Robert,
Malesherbes, 2003, p.522
* 3 PINTO R. et GRAWITZ M.,
Méthodes des sciences sociales, Tome I, Paris, Dalloz, 1964,
p.338-339
* 4 Dictionnaire Robert, 2003,
p.649
* 5 GRAWITZ M.,
Méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 1970, p.20
* (5) LEBIKA T., Le
management stratégique de l'innovation : passage de l'analogie au
numérique chez Canal Kin TV, mémoire, Unikin, 2005, in
http://www.MémoireOnline.com
* (6) GOOD J.W., Methods in
social reseach, New York, Mc Graw-Hill Book Company, 1952, p.5
* 6 REZSOHAZY R.,
Théorie et critique des faits sociaux, Bruxelles, La
reconnaissance du Livre, 1971, p.68
* 7 McLUHAN MARSHALL H.,
Pour comprendre les médias, 1968, p.114 cité par MUBANGI
BET'UKANY G., Notes de l'Information et communication, G2
SIC, Unikin, inédit, 2009, p.54
* 8 KAGAMA, L'appropriation
des TIC et de développement, in
http://www.er.URGAN.Ca/NOBE/D3.61/DEVELOP:html
, (Consultation, Mai 2011)
* 9 PROULX S., cité par
MILLERAND Florence et alii, La culture technique dans l'appropriation
cognitive des TIC. Une étude des usages du courrier électronique,
Acte du colloque international ICUST, 2001, Paris, p.408
* 10
http://fr.wikipedia.org/wiki/Individu#L.27individu_en_sociologie,
(Consulté, 21 septembre 2011)
* 11 GUALINO J.,
Dictionnaire pratique : information, Internet et NTIC, Gualino
éditeur, EJA, Paris, 2005, p.466
* 12 LAMIZET B. et SILEMA A.,
Dictionnaire encyclopédique des sciences de l'information et de la
communication, Paris, Ellipses, 1997, p.40
* 13
http://www.wiki.labomédia.org/index.php/accueil,
(Consultation, Mars 2011)
* 14 THOMAS A. et alii, Les
métiers du multimédia et de l'Internet,
8ème édition, Corlet, 2099, p.14
* 15 ABE PANGULU Macaire,
Notes de cours Tableau de la Presse Contemporaine, G3SIC,
Unikin, inédit, 2010, p.33
* 16 LINO PUNGI, Notes de
Cours Nouveaux Médias, L1 SIC, Unikin, inédit,
2010, p.14
* 17 THOMAS A. et alii, Op.
Cit., p.15
* 18 LINO PUNGI, Op.
Cit., p.37
* 19
http://fr.wikipédia.org/wiki/R%A9seau_socail
, (Consultation, Mars 2011)
* 20
http:/ /www.e-enfance.org/enfant_Internet.php ?page=4&article=118,
(Consultation Avril 2011)
* 21 WASSERMAN S., FAUST K., et
alii, Social network Analysis: Methods and Applications (Structural
Analysis in social sciences, Cambridge university, Press, Cambridge, 1999,
p.
* 22 DYSON E., Editrice de la
News Letter Release 1.0, cité par Philippe TORTOLING, Enjeux et
perspectives des réseaux sociaux, Mémoire Online, 2006,
Institut Supérieur du Commerce de Paris
* 23 Philippe TORTOLING,
Op. Cit, p.21
* 24 LEFEBVRE A., Online,
www.6ergies.com, (Consultation, Avril
2011)
* 25 Philippe Tortoling,
Op. Cit. p.12
* 26 Idem, p.13
* 27 Théorie de 6
degrés élaboré par l'écrivain Frigyes KARINTHY
puis repris par le psychologue Stanley MILGRAN à travers
« l'expérience du petit monde » (An
experimental Study of the small world) publié en 1969
* 28
http://www.alain_lefebvre.com/;
http://www.6nergies.net/,
(Consulté, Avril 2011)
* 29 MAZZONI, E., Du simple
tracement des intéractions à l'évolution des rôles
et des fonctions des membres d'une communauté en réserau :
une proposition dérivée de l'analyse des réseaux sociaux,
ISDM-Information Sciences for Decision marketing, 2006, pdf
* 30
http://fr.Wikipédia.org/wiki/Facebook,
(Consulté, Avril 2011)
* 31 LINO PUNGI,
Op.cit., p.71
* 32 ALBAN M. et DELCROIX E.,
Facebook, On s'y retrouve !, Paris, Person Edition, 2008, p.5
* 33 LINO PUNGI, Op.
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* 37 MUBANGI BET'UKANY, G.,
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* 38 MUBANGI BET'UKANY, G.,
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