République Algérienne Démocratique et
Populaire
Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique
Université Abderrahmane Mira -
Béjala
Faculté des Sciences Exactes
Département de
Mathématiques
Mémoire
En vue de l'obtention du Diplôme de Master en
Mathématiques
Option: Analyse et Probabilités
THEME
Résolution de l'équation de Schrödinger
linéaire
et
l'ét ude de l'équation
non-linéaire avec une non-linéarité compacte
Présenté par: Melle. Thiziri CHERGUI
Soutenu le 05/06/2012 Devant le jury:
Mr.
|
Abdelnasser DAHMANI
|
Professeur
|
U. Bejaia
|
Président
|
Mme.
|
Saadia TAS
|
Professeur
|
U. Bejaia
|
Promotrice
|
Mr.
|
Fatah BOUHMILA
|
Maître de Conférences (A)
|
U. Bejaia
|
Examinateur
|
Mme.
|
Halima BECHIR
|
Maître-Assistant (A)
|
U. Bejaia
|
Examinatrice
|
Remerciements
Je remercie Dieu de m'avoir donné la force et la
patience afin de parvenir a terminer ce mémoire.
J'exprime toute ma gratitude a Mm S. TAS pour son
encadrement, sa disponibilité et ses précieuses remarques. Je lui
suis redevable a bien des égards, pour le temps qu'elle m'a
consacrée et les nombreux conseils dont elle m'a fait
bénéficier, comme pour la confiance et la liberté qu'elle
m'a accordées au cours de ces trois mois.
Je remercie Monsieur A. DAHMANI pour l'honneur qu'il ma fait
en acceptant de présider le jury de soutenance et de juger ce travail.
Je tiens également a le remercier pour son aide précieuse durant
mon cursus.
Je remercie Monsieur F. BOUHMILA et Mm H. BECHIR
qui ont accepté d'examiner cet humble travail.
Je remercie tous les membres du Département de
Mathématiques pour la trés bonne compréhension qui
régne entre nous. Je pense tout particuliérement a M. DAHMANI, M.
BOUHMILA, Mme. TAS, Mme. BECHIR, M. BERBOUCHA, M. MEHIDI,
M. AKROUNE, Mme. et M. BOURAINE, M. KANOUNE, Mme. TALBI et M.
BENMEZIANE.
La vie estudiantine est parsemée d'embilches, de
problémes techniques, de livres et d'articles introuvables, un grand
merci a M.B. KERAI et M.L. BLIDI de les avoir résolus.
Bien sulr, je ne saurai oublier de remercier vivement mes parents
qui m'ont toujours soutenue et encouragée.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail
A ma mère qui m'a
entouré de sa sollicitude
et de son soutien moral.
A mon
père qui m'a encouragé par ses conseils.
A mes seurs et mes
frères pour leur soutien moral sans faille
et leurs précieux
conseils.
A toute ma grande famille.
A ma très chère
nièce Maelys.
A mes amies, en particulier Sonia, Radia, Katia,
Farida, Lehna, LamIa, Howa,
Meriem, Leila et Chafia.
A tous mes camarades
de promotion avec lesquels j'ai partagé ces années.
Résolution de l'équation de
Schrödinger
linéaire et l'étude de l'équation
non-linéaire
avec une non-linéarité compacte
Résumé
Ce travail est consacré a l'étude de
l'équation de Schrodinger linéaire et non-linéaire. Dans
un premier temps, des notions de base et des résultats
préliminaires sont énoncés. Le second chapitre concerne
l'étude mathématique de l'équation de Schrodinger
linéaire. L'existence et l'unicité d'une solution ainsi que les
propriétés de dispersion et de régularité de cette
solution sont analysées. La dernière partie est
dédiée a l'étude de l'équation de Schrodinger
non-linéaire
i
8w
+ w + V (x) jwjp~1 w = 0, w = w(t; x) : I ~
RN --p R; N ~ 2 (NLS)
@t
On p > 1, V : RN \ {O} --p et I c est un
intervalle. Le coefficient V fait l'objet
de diverses hypothèses. En particulier, il est toujours
supposé que V (x) --p 0 lorsque jxj --p 00.
La recherche des solutions sous la forme d'ondes stationnaires
ço(t, x) = ei~tu(x) conduit naturellement a l'équation
elliptique semi-linéaire
u - Au + V (x) ujp~1 u = 0, u : JN --p 1I,
N ~ 2 (EA)
Les deux principaux objectifs pour l'équation
non-linéaire sont
(1) Etablir des résultats d'existence, de
régularité et d'unicité pour (E).
(2) Discuter la stabilité orbitale des ondes
stationnaires de (NLS) correspondant aux solutions trouvées en (1).
Mots-clés: Equation de Schrodinger linéaire.
Equation de Schrodinger non-linéaire. Equations elliptiques
semi-linéaire.
Table des matières
Introduction générale 1
1 Notions de base 6
1.1 Résultats préliminaires 6
1 . 1 . 1 Inégalité de Holder 6
1 . 1 . 2 Rappels sur les espaces de Sobolev 7
1 . 1 . 3 Estimations utiles .... 9
1 . 1 .4 Convergence faible 1 0
1 . 1 . 5 Quelques opérateurs continus 1 2
1 . 2 Quelques propriétés de la transformée
de Fourier 1 2
1 . 2 . 1 Le produit de convolution 1 3
1 . 3 Rappels sur le calcul différentiel 1 4
1 . 3 . 1 Différentielle au sens de Fréchet 1 4
1 . 3 . 2 Dérivée directionnelle 1 4
1 . 3 . 3 Différentielle au sens de Gâteaux 1 5
1 . 3 .4 Points critiques 1 6
1 . 3 . 5 Continuité et différentiabilité de
quelques opérateurs 1 6
1 .4 Multiplicateurs de Lagrange 1 7
1 . 5 Fonctionnelles minorées 1 8
1 . 6 La symétrisation de Schwarz 1 9
1 . 6 . 1 Les fonctions a symétrie sphérique 1
9
1 . 6 . 2 Le réarrangement décroissant 20
Table des matières
1.7 Variétés différentielles
............................2 1
1 . 7. 1 Homéomorphisme ............................2 1
1 . 7. 2 Difféomorphismes et isomorphismes ............
....2 1
1 . 7. 3 Variété topologique
...........................2 2
1 . 7.4 Sous variétés
..............................2 2
1 . 7. 5 Variété de Nehari
............................23
2 L'équation de Schrödinger linéaire 24
2.1 Introduction 24
2 . 2 Le problème de Cauchy 24
2 . 2 . 1 Donnée dans 8'(iN) . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2 . 2 . 2 Donnée dans 8(1N) . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . 29
2 . 2 . 3 Donnée dans Hs(RN) . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2 . 3 Propriétés des solutions 3 1
2 . 3 . 1 Forme de la solution 3 1
2 . 3 . 2 Dispersion . 32
2 . 3 . 3 Vitesse infinie de propagation 33
3 L'équation de Schrödinger non-linéaire avec
une non linéarité compacte 35
3.1 Introduction 35
3 . 2 Etats fondamentaux 36
3 . 2 . 1 Existence 37
3 . 2 . 2 Régularité 46
3 . 2 . 3 Unicité 50
3 . 3 Stabilité orbitale des ondes stationnaires 5 5
3 . 3 . 1 Le problème de Cauchy 56
Conclusion 63
Bibliographie 64
Introduction générale
Les équations aux dérivées partielles
permettent d'aborder d'un point de vue mathématique des
phénomènes observés, par exemple dans les domaines de la
physique et de la chimie. Les situations dépendant du temps se
traduisent plus particulièrement par des équations
d'évolution tenant compte d'éventuelles interactions entre objets
et événements.
L'équation de Schrodinger est l'équation de base
de la mécanique quantique décrivant l'évolution dans le
temps du vecteur d'état ( ) d'un système quantique arbitraire.
Elle est équivalente a un problème aux valeurs propres dans la
théorie des espaces de Hilbert comme Von Neumann l'a
démontré. On la rencontre lors de la description de
phénomènes assez variés, que ce soit dans l'optique
quantique (laser), la physique atomique (supraconductivité, condensation
de Bose-Einstein), la technologie électronique (semi-conducteurs,
transistors), la physique des plasmas, l'astrophysique, la microscopie
électronique, la chimie ou encore la biologie.
L'équation de Schrodinger a été
établie sous sa forme primitive en 1926 par Erwin Schrodinger et a
été généralisée par Paul Dirac quelques
années après. Initialement, elle reprenait les idées des
mathématiciens Hamilton et Félix Klein pour prolonger la
théorie des ondes de matière de De Broglie.
Tout d'abord, Schrodinger considéra le cas particulier
d'une onde harmonique de masse n-i, de quantité de mouvement p, de
pulsation w, nombre d'onde k, et d'énergie E, qui est associée a
une onde plane du type:
W (r, t) = W0ez(kr_u)t)
Puis, en utilisant les relations proposées par De Broglie
(E = h w, p = h k on h est la constante de Dirac), on a
W (r, t) = Woe (pr-Et)
i
Il remarqua alors qu'en dérivant l'onde par rapport au
temps, il vient :
@ at T (r' t)
|
-i h
|
EWoe
|
;:t(p r-E
h
|
ET (r, t)
|
De meme, le gradient de cette fonction d'onde donne :
i
VT (r, t) = pW (r, t)
Nous avons donc, pour toute onde W de cette forme, en tout point
et a tout instant :
i h a0
t =
~i hVT = pT
Pour une particule donnée, d'apres la mécanique
classique, l'énergie mécanique est donnée par :
E = E, Ep
1
=
2
m v2 + V (r)
p2
=2m #177; V (r)
Cette quantité apparait en fait plus naturellement dans
la formulation hamiltonienne de la mécanique classique: la somme de
l'énergie potentielle et de l'énergie cinétique est
appelée hamiltonien, qui s'identifie ici a l'énergie
mécanique totale. En multipliant par la fonction d'onde, il vient que
P2
2m
T+VT=ET
Enfin, en utilisant les résultats
précédents, nous obtenons
Donc on peut écrire l'équation de Schrodinger sous
l'une ou l'autre des deux formulations suivantes :
Pour toute fonction d'onde W
h2
2m
W (r, t) + V (r) W (r, t) = i haW (r, t)
at
ou bien
HW = EW
on la quantité H est appelée "opérateur
hamiltonien" ou plus souvent "hamiltonien".
Notre objectif est de donner quelques résultats
mathématiques de base concernant l'équation de Schrodinger issue
de la physique quantique et dont la solution est appelée fonction
d'onde. Elle se présente donc sous la forme suivante :
iatu (t, x) + LIu (t, x) + f (t, x, u (t, x)) = 0, u = u(t, x) :
I x RN , R
La fonction d'onde u décrit ici l'état d'une
particule quantique, atu est sa dérivée en temps, est
l'opérateur de Laplace. Le terme f(u) modélise l'ensemble des
influences
subies par la particule.
Rappelons tout d'abord que l'équation de Schrodinger
est un postulat. Elle ne découle d'aucune démonstration formelle
ni d'aucun axiome. Schrodinger a postulé cette équation pour
représenter les états d'un système quantique. Elle a
été confrontée à l'expérience et celle-ci a
montré que, jusqu'à présent, on pouvait déduire
toutes les données expérimentales de l'équation.
Les physiciens font aussi un autre postulat : la fonction
d'onde d'un système, contient toute l'information que l'on peut
connaitre du système. Il n'existe pas d'autre moyen d'aborder les
propriétés de ce système.
Le mémoire est organisé de la manière
suivante :
Le premier chapitre est réservé a quelques
rappels d'analyse fonctionnelle et de calcul différentiel introduits
pour faciliter la compréhension des sections ultérieures (Points
critiques, multiplicateurs de Lagrange, fonctionnelles minorées, la
symétrisation de Schwarz, les variétés
différentielles).
Dans le chapitre 2, nous nous intéressons a la
résolution de l'équation de Schrodinger linéaire. La
propriété principale exposée est la dispersion. Celle-ci
est caractérisée par le fait que si l'on n'impose aucune
condition au bord, alors les solutions de l'équation ont tendance a
s'étaler dans le temps. Pour formaliser cette assertion, nous
considérons l'équation de Schrodinger linéaire
8
<
:
au
at
-- iAu = 0 dans D'(I x Rn) u0 = g
Grace a la transformation de Fourier, nous avons une forme
explicite de la solution
1
ut (x) = Ne
(47r ItI) 2
|
-iN 7isgn [F (ei x41: g)1 (2xt)
|
Alors ut(x) satisfait l'estimation de dispersion suivante
--N
lIutho 0 (RN) (47 ItI) 2
lIglILl(RN)
Pour l'équation de Schrodinger non-linéaire, nous
étudions dans le dernier chapitre quelques aspects de l'équation
stationnaire avec une non-linéarité compacte
iow +
Aw V (x)IwIp-1 w = 0, w = w(t, x) : I x
RN --p R, N > 2 (NLS)
ot
On p > 1, V : RN\101 --p R et I C R est un
intervalle. A désigne le Laplacien par rapport a la variable d'espace x
E RN.
Nous faisons diverses hypotheses sur la puissance p et sur le
coefficient V .
Pour assurer l'existence de solutions, nous supposons toujours
que p est borné supérieurement par une quantité qui
dépend de V .
On suppose de plus que V (x) --p 0 lorsque IxI --p oo, hypothese
justifiant le vocable "non linéarité compacte".
Nous nous intéressons spécialement a l'existence
et aux propriétés de solutions particulieres de (NLS) qui sont
des ondes stationnaires. Celles-ci sont des fonctions de la forme cp(t, x) =
eiAtu(x), ou u définie sur RN, est a valeurs
réelles.
Le probleme de l'existence de solutions stationnaires pour
l'équation (NLS) est ramené a celui de l'existence de solutions
d'une équation elliptique semi-linéaire
u - Au + V (x) u p1 u = 0, u : JN ! 1I, N ~
2 (EA)
Ainsi nous prouvons l'existence pour tout A > 0 d'un
état fondamental de (EA). Celui-ci est une solution faible qui minimise
la fonctionnelle dont (E) est l'équation d'EulerLagrange, sur la
variété de Nehari dans H1 (IRN). La
méthode de minimisation sous contrainte que nous employons est due a
Nehari.
Pour obtenir ce résultat d'existence en dimension N ~
2, nous formulons des hypothèses assez fortes sur le coefficient V .
Nous supposons que V 2 C2 (RN\ {0}) est une fonction radiale telle
que V (r) = V (x) > 0 est décroissante en r > 0 et qu'il existe k
2 (0, 2) tel que x 1 V (x) est borné sur 1N. En
particulier, V tend vers zéro a l'infini. Nous supposons
également que 1 < p < 1 + 42k
N2 . Nous obtenons alors des solutions
positives, radiales et radialement décroissantes.
La suite du chapitre est consacrée a l'étude de
certaines propriétés des états fondamentaux de (EA). Ces
solutions sont radiales et nous ferons donc largement recours a des
équations différentielles ordinaires. La section qui suit traite
de la régularité des états fondamentaux, sous les
mêmes hypothèses, le Théorème (3.2.2) résume
ces propriétés. Dans l'autre section, nous supposons que V 2
C1 (RN\ {0}) et nous faisons de plus l'hypothèse
(H4), qui stipule que rV 0(r)
V (r) < 0 est une fonction décroissante. Nous
prouvons alors, grace au théorème de Yanagida [23], un
résultat d'unicité des états fondamentaux de (EA), valable
en dimension N ~ 3. La dernière section est consacrée a
l'étude de la stabilité orbitale des ondes stationnaires de
(NLS).
Nous terminons notre travail par une conclusion
générale.
CHAPITRE1
|
|
Notions de base
|
Dans ce chapitre, nous avons compilé un certain nombre
de définitions, notations, propositions, lemmes et énoncés
de théorèmes qui sont utilisés à un moment ou un
autre dans ce mémoire.
1.1 Résultats préliminaires
1.1.1 Inégalité de Holder
Soient un ouvert de RN muni de la mesure de Lebesgue
dx et 1 p +oc, on désigne par q l'exposant conjugué de p,
c-à-d: p 1+ q 1= 1.
Proposition 1.1.1 (Im~egalit~e de
Holder)
Soient f 2 L (~) et g 2 L (a), alors
8
<>
>:
f.g 2 L1 (~)
f
f.g dx MfMLp(c) MgMLq(~)
~
Remarque 1.1.1 Il convient de retenir une conséquence
trés utile de l'inégalité de Holder Soient fi, f2, ..., f,
des fonctions telles que
1 = +
p1
|
1
+ ... +
p2
|
1 < 1
pk
|
1
fi 2 Lpi (~) , 1 ~ i ~ k avec
p
Alors le produit f = f1f2...fk appartient a Li (~)
et
MfMLp(c) ~ kf1MLp1(f) kf2MLp2(c) ...
kfkMLpk(c)
En particulier si f 2 LP (a) n Lq (Q) avec
1 < p < q < oo, alors f 2 LT (a) pour tout p < r < q et
on a l'inégalité d'interpolation
1 0 --
I If (n) c I I I 110Lp (n) II f II L14) " r
= p 1 ~
q (0 < B < 1)
1.1.2 Rappels sur les espaces de Sobolev
Soit S2 c RN un ouvert et soit p un reel avec 1 < p
< +oo.
Definition 1.1.1 On appelle espace de Sobolev d'ordre un et on
note W12P (a) , l'ensemble des fonctions de LP
(a) dont les dérivées partielles premières au sens des
distributions sont des fonctions de LP (a) , c-d-d
u 2 LP (Q); 9 gl, g2, gN 2 LP (Q) tels
que
gicp dx, Vcp 2 c(S2), = 1, N
}
uuxi dx = - f
~
TIT 1;p (~) =
{
f
~
L'espace W12P (a) est muni de la norme
11 w 1,p0-) =11kL (-) +
|
N i=i
|
~ ~ ~ ~
II
|
ou axi
|
~ ~ ~~LP(1)
|
ou parfois de la norme équivalente
Ilull (n) = (n) +
|
N i=i
|
~ II ~ ~ ~
|
ou axi
|
~ II ~ ~ ~
|
PLP (g1))
|
1 p
|
Si p = 2 alors W1;2 (Q) = H1 (Q)
est muni de la norme
1
L2 2 (n))
2
N
i=i
ou
~ II ~ ~ ~
= 1Iu112L2(n) +
~ II ~ ~ ~
axi
et du produit scalaire
lug V)Hin = (u, V)L202) +
XN ( &IL a V
z=1 - z) L2 (n)
49x;' ox
·
Remarque 1.1.2 Nous désignons par W0
1'P (a) la fermeture de cr (Q) dans WI-P (a) .
En particulier pour p = 2,
w0 1;2 (-2) =H10 (-2)
la fermeture de C'° (Q) dans H1 (a) ,
est un espace de Hilbert pour le produit scalaire de H1
(Q).
Voici maintenant quelques résultats fondamentaux
concernant les espaces de Sobolev, il s'agit des théorèmes
d'injection de Sobolev qui sont très utiles dans les applications.
Définition 1.1.2 Soient E et F deux espaces de Banach. On dit que E
s'injecte con-
tinüment dans F et on note E ,! F si les conditions
suivantes sont vérifiées (i)E est un sous-espace de F.
(ii) C > 0 telle que
kuMF ~ C MuME , pour tout u 2 E
Autrement dit, toute suite convergente dans E est convergente
dans F.
Définition 1.1.3 Soient E et F deux espaces de Banach. On
dit que l'injection de E dans F est compacte et on note E ,!,! F si
(i)E s'injecte continüment dans F.
(ii)L'application I : E ~! F est compacte.
Autrement dit, toute suite bornée dans E est relativement
compacte dans F. Théorème 1.1.1 (Sobolev, Gagliardo, Niremberg,
Voir[5], page 162)
Soit 1 < p < N, on pose p* = Np
N~p (p* est dit "exposant critique de Sobolev" de
p),
alors
W1,P (RN) C L°*
(RN)
et il existe une constante C > 0, telle que
kuMLp* ~ C kVuMLp , Vu 2
W1' (RN)
Corollaire 1.1.1 Soit 1 < p < N. Alors
W1' (RN) C L (RN) , Vq 2 [p,
p*]
avec injection continue.
1.1. Résultats préliminaires
1.1.3 Estimations utiles
Lemme 1.1.1 Soit k 2 (0, 2) et 1 < p < 1 + 42k
N2 pour N > 2, alors
]c > 0 telle que
I 1Z1 1X1-k 121119-1 -- 171119-11ICI I I
dx< cfllz Our -- Ivr-1)11Lo 11(PM k~kL~
RN
~
+ ~z (Iur-1-- Ivr-1)1La IIPIILT
MILT} (A.1)
Pour tout z 2 (RN) et u,v,c,a, 2 H1
(RN), oit -- 1)0 =
·-y = q 2 ~N(p+1)
Nk ; 2*) et
(p -- 1)o- = T p +1.
En particulier, il existe D > 0 tel que
I
RN
|
IzI jxj~k149-1 140111 dx <
DIIzIILOO 17kp~1
H1(RN) 141H1(RN)
10H1(RN) (A.2)
|
Pour tout z 2 (RN) et u,c,a, c 2 1/1
(RN) :
Demonstration. L'inégalité de Holder avec quatre
exposants donne
I
13(0,1)
|
1Z1 1X1-k HT/IP-1 --
17)119-11(p111 dx <
|
8
<> Z
:> 13(0,1)
|
jxj~k~ dx
|
9
>=
;>
|
1 a
|
11z (171119-1- 1711-1)ILO 1141,7 k~kL~
|
On et ry sont choisis tels que 1 ~+ 1 ~+ ~ 2 = 1, on a
alors
1
= 1 -
0
0q -- q -- 20
=
0q
~(q -- 2) --(P--
1)0
Oq
q --(P+1) = q
1
a
~
2
~
D'on a = q
q-(p+1)'
On a
|
8
<> Z
:> 13(0,1)
|
jxj~k~dx
|
9
>=
;>
|
1 ~
|
est fini si et seulement si N -- ka > 0, or
|
k q N (p + 1)
N ~ k~ > 0 () N > q ~ (p + 1) () N [q ~ (p + 1)] > q k
() q > N -- k
D'apres Phypothese on a q 2 (NN-k i) )
2*) '
Donc, ] K > 0 tel que,
I 1Z1 1X1-k 171119-1 --
1V11-111(1 11 dx < K 11.z (1u19-1 --
1v19-1)110 Il'Il17 Il~IlL7
13(0,1)
D'autre part, en utilisant l'inégalité de Holder
avec trois exposants, il vient
I
{xER,,1x1>1}
|
1Z1 1X1-k 1u19-1 --
1V11-1~1(1 11 dx <Ilz ~1u1p-1 --
1v1p-1) La Il'IlL, Il~IlL,
|
On 0 ", r E (2, 2*) sont choisis comme dans
l'énoncé. Il suf fit de poser c = max {K, 1} pour obtenir (A1)
.
Pour (A2) , il suffit de poser v = 0 dans (A1) et d'utiliser
les inégalités de Sobolev.
1.1.4 Convergence faible
Dans les applications, il est rare que l'on puisse montrer
qu'une suite converge en exhibant sa limite. Si l'on parvient a
démontrer que la suite appartient a un compact, alors l'existence d'une
valeur d'adhérence est assurée, ce qui est souvent une
étape fondamentale pour résoudre des problèmes d'analyse.
En dimension infinie, la topologie de la norme est trop forte en ce sens
qu'elle ne fournit que peu d'ensembles compacts. Nous allons dès lors
affaiblir la notion de convergence, ou de manière équivalente
munir l'espace d'une topologie plus grossière, pour augmenter le nombre
d'espaces compacts. Ce but sera atteint grace a la notion de convergence faible
que nous allons introduire dans cette section.
Definition 1.1.4 Soient E un espace de Banach,
(xn)fEN une suite d'elements de E et x E E.
On dit que (xn)nEN converge faiblement vers
x dans E si
VI E E',(f,xn)E,E --> (i,x)E,E
quand n --> cc
On note xn--, x.
Proposition 1.1.2 Soit (xn)nEN une suite de
E. On a
(i)Si xn --p x fortement alors xn --, x
faiblement.
(ii)Si xn --
· x faiblement alors 114 < lim
inf 11xmll
·
Demonstration.
(i)On suppose que xn --p x c.a.d 11xn --
x11 --p 0 lorsque n --p oo. Soit f 2 E', on a 1(i, xn) --
(f,x)I=1(f,xn-- x)1 < 11f1111xn --x11
Or 11xn --x11 --p 0 et f 2 E' implique 11/11 < oo,
donc
1(i, xn) -- (f,x)I --p0 lorsque n --> 1
(ii)Si xn --, x il est équivalent a (f,
xn)--p (f, x) implique la suite ((f, xn))n est
convergente.
Donc la suite ((f, xn))n est bornée.
Ainsi sup 1(1,xn)I < 00.
nEN
On pose Tn : E' --> R; f 1--> (f, xn) , on a
Tn est linéaire continue,
de plus 1Tn1E' = sup
{fEodifii<i}
|
l(f,xn>1 = 11xmll
|
D'apres ce qui précede on a sup 1Tn (f)1
<00.
nEN
En utilisant le théoreme de Banach-Steinhaus (Voir [5]),
on a 9 c > 0 tel que
1717/(i)1 c II/II
Donc, ]c > 0 telle que Vn 2 N, V f 2 E'
V, xn)1 II/II 11xmll
lim inf
n-->
|
l(f,xn)I < lim
n-->
|
inf II/II 11xmll
|
lim inf
n-->
|
1(f, xn)I II/II lim
n!1
|
inf 11xn11
|
1(f, x)I II/II lim
n!1
|
inf 11xn11
|
sup l(f,x)I < lim inf 11xn11
{fEE',Ilfil<i} n-->
Par conséquent
kxk < uim inf kxnk
fl-400
1.1.5 Quelques opérateurs continus
Dans l'étude de nombreuses équations aux
dérivées partielles nous aurons a considérer des
opérateurs locaux définis par des fonctions de dans ,
appelés parfois opérateurs de Nemitskii ou encore
opérateurs de superposition.
Définition 1.1.5 Soit une fonction
f : x R -- 1I; (x,t) F-- f (x,t)
On appelle opérateur de Nemitskii associé a f
l'application N qui a une fonction mesurable u définie sur associe la
fonction Nu définie sur par
Nu(x) = f (x,u(x))
Définition 1.1.6 Soit un ouvert de IIlN. Nous
dirons qu'une fonction f : x --
1; (x, t) F-- f (x, t) est mesurable en x, continue en t, ou
encore une fonction de Carathéodory si la condition suivante est
satisfaite
8
<
:
la fonction f (., t) est mesurable sur , Vt 2 R la fonction f
(x,.) est continue sur , p.p en x 2
1.2 Quelques propriétés de la
transformée de Fourier
Définition 1.2.1 On appelle transformée de Fourier
de la fonction u 2 S (RN), que l'on note u^ ou Fu la
fonction définie par
fu^ (t) = F u (t) = e_ihx,t>u (x) dx, pour tout t 2
RN
RN
La transformée de Fourier F est une application
linéaire bijective bicontinue de S (Ii") sur S
(R").
On définie la transformée de Fourier inverse Fv, v
E S (RN) par
Fv (t) = (27r)-N I ei(x't)v (x) dx, pour
tout t ERN
RN
on aFF=FF=I identité de S (RN) , c.à.d
F-1 = F. Remarques 1.2.1 (Voir [25], page 108-115)
1.Soit z E C tel que Re z > 0. Soit u (x) = On a
N
= (v .Vz 7r) , ~E RN
(B.1)
2.(F80,4) = (8o, F40) = F40 (0) = f
cp (x) dx = (1, cp) .
RN
3.Soit (il, cp) = (T, (7)) avec Ci5(x) = cp (-x) , on
a
F1 = FF80 = (27r)N So = (27r)N So (B.2)
4.Soit A E R\ {0} et T = ezAlx12 E
S' (RN). Alors
/
( N71- . A 7r N
1£12
(B.3)FT = ez sgn
·4 e- 4),
V1A1
1.2.1 Le produit de convolution
Definition 1.2.2 Si f et g sont deux fonctions continues sur
RN et dont l'une au moins est à support compact, on
définit leur produit de convolution par
(f * g) (x) = I
RN
|
f (x - y) g (y) dy, Vx ERN
|
Remarques 1.2.2 (Voir [25])
1) Si T E e (RN) alors T est une fonction sur
RN.
2) Si f E S' (RN) et g E e
(RN), on a
f * g E S0 (1N) et F (f * g) = f
1.3 Rappels sur le calcul différentiel
1.3.1 Différentielle au sens de Fréchet
Définition 1.3.1 Soient w un ouvert d'un espace de Banach
réel X et F : w ~! 1 une fonction a valeurs réelles.
On dit que F est différentiable en un point u0 2 w au sens
de Fréchet s'il existe une application linéaire continue
çü 2 X' telle que
Vv 2 w : F (v) - F (uo) = (ço,v -- u0) + o(v - u0)
L'application linéaire continue çü est
appelée la différentielle au sens de Fréchet de F au point
u0.
Remarques 1.3.1 1) Si F est différentiable en u0 au sens
de Fréchet alors f est continue.
2) Si f est différentiable en u0 au sens de
Fréchet alors sa différentielle est unique. Elle est notée
Df (u0).
3) Si F est différentiable en tout point de X et si
l'application X - X' : u 7! F'(u) est continue, on dit
que F est continüment différentiable sur X, et on note
C1(X, 1) l'ensemble de ces fonctions.
1.3.2 Dérivée directionnelle
Définition 1.3.2 Soient w un ouvert d'un espace de Banach
réel X et F : w ~! R une fonction a valeurs réelles.
Soit u0 2 w et v 2 X tels que pour t > 0 assez petit, on a u0
+ tv 2 w. On dit que F admet au point u0 une dérivée dans la
direction v si
uim
t4O+
|
F (uo + tv) -- F (uo)
|
t
|
existe. On notera cette limite par F ~ 0(a).
Une fonction F peut avoir une dérivée
directionnelle dans toute direction v 2 X, sans être continue.
Lorsque la dérivée directionnelle de F existe pour
certains v 2 X on introduit la notion de dérivée au sens de
Gâteaux.
1.3.3 Différentielle au sens de Gâteaux
Définition 1.3.3 Soit w un ouvert d'un espace de Banach
réel X.
Soit F : w ~! une fonction.
On dit que F est différentiable au sens de
Gâteaux (ou G-différentiable) en un point u0 2 w s'il existe
çü 2 X' telle que, dans chaque direction v 2 X oh F (a +
tv) existe pour t > 0 assez petit, la dérivée directionnelle F
~ 0(u0) existe et on a
uim
t-40+
|
F (uo + tv) -- F (uo)
|
= (',v).
|
t
|
L'application çü est appelée la
différentielle de F au sens de Gâteaux au point u0 (ou la
G-différentielle de F au point u0), on note F0 (u0) =
çü.
Remarques 1.3.2 1) Si F est différentiable au sens de
Fréchet alors elle est différentiable au sens de Gâteaux,
de plus les dérivées coIncident.
En effet, pour une application F différentiable au sens de
Fréchet, on a
F (u + tv) - F (u) = (F0 (u),tv) + o(tv) = t
(F0 (u),v) + o(tv)
et
Donc
|
F (u + tv) - F (u) t
|
o(tv)
= (F0 (u),v) +
t
|
uim
t-40+
|
F (u + tv) - F (u) t
|
= (F0 (u),v)
|
2) (Jne fonction G-différentiable n'est pas
nécessairement continue.
Proposition 1.3.1 (Voir [16], page 54)
Soit F une fonction continue d'un ouvert w a valeurs dans R
et G-différentiable dans un voisinage de u 2 w.
On désigne par F0 (v) la
G-différentielle de F au point v et on suppose que l'application v i~-
F0 (v) est continue au voisinage de u. Alors
F (v) = F (u) + (F0 (u),v -- u) + o(v -- u)
c'est a dire que F est différentiable au sens de
Fréchet et sa dérivée classique coIncide avec
F0 (u).
1.3.4 Points critiques
Definition 1.3.4 Soit w un ouvert d'un espace de Banach
réel X et F : w --! R. une fonction. On dit que m E w est un maximum
relatif (resp. un minimum relatif) s'il existe un voisinage V de m tel que pour
tout x E cnV, on a f (x) << f (m) (resp f (x) > f (m)) . Un point qui
est un maximum ou un minimum est un extremum.
Definition 1.3.5 Soient X un espace de Banach, w C X un ouvert et
F E C1(w, R). On dit que u est un point critique de F, si
F'(u) = 0. Si u n'est pas un point critique, on dit que u est un
point régulier de F.
Remarque 1.3.3 Lorsque X est un espace fonctionnel et
l'équation F'(u) = 0 correspond a une équation aux
dérivées partielles, on dit que F'(u) = 0 est
l'équation d'Euler satisfaite par le point critique u.
Exemple 1.3.1 L'exemple le plus simple de points critiques d'une
fonctionnelle
F E C1 (w, I) est un point extrémal, c-d-d le
point oit F atteint un maximum ou un minimum.
Definition 1.3.6 Soit c E R., on dit que c est une valeur
critique de F E C1(w,R), s'il existe u E w tel que F(u) = c et
F'(u) = 0. Si c n'est pas une valeur critique, on dit que c est une
valeur régulière de F.
1.3.5 Continuite et differentiabilite de quelques
operateurs
Lemme 1.3.1 (Voir [13] , page 92)
Soit N > 2, k E (0,2) et 1 < p < 1 + _21
Pour z E L°° (RN), posons W(u) =
z IxI-k IuIp-1 u et 4)(u) = I z IxI-k
IuIP-1 dx,
RN
alors les propriétés suivantes sont
vérifiées
1.W E C(H1 (RN) , H* (RN)) et ]c1 > 0 telle que
11W(u)11..(RN ) << c1 11u11pH1(RN ) Vu E H1
(RN)
1.4. Multiplicateurs de Lagrange
2.Nous posons
e(u)[v, w] = I
|
ZI-k 1 1 -1 X1 121119 V w dx, Vu,v,w 2
H1 (RN)
|
RN
Alors e(u) est une forme bilineaire symetrique bornée Vu 2
H1 (RN). Il existe un operateur B(u) 2
L(H1 (RN) ,H* (RN)) tel que
e(U)[V, w] = (B(u)v,w)H*(RN)H1(RN) , Vv,w 2 H1
(RN)
De plus B 2 C(H1 (RN) , L(H1
(RN) ,H* (RN))) et
11B(u)11L(H1(RN),H*(RN)) c1 lur~1
H1(RN) , Vu 2 H1 (RN)
En outre 41 2 C1(H1
(RN) , H* (RN)) et V(u) = pB(u), Vu 2
H1 (RN) . 3.4(u) 2 C2(H1
(RN) ,11) avec
of(u)v = (P+1) (11r(U))0,*(RN),H1(RN) =
03#177;').1 zlxrk lur1 u vdx, Vu, v 2
H1 (RN)
RN
et
Z~00(u)[v; w] = p(p+1)~(u)[v; w]
= p(p+1) z Ixrk 1711'1 v wdx,Vu,v,w 2
H1 (RN)
RN
1.4 Multiplicateurs de Lagrange
Dans plusieurs cas, trouver la solution d'une équation aux
dérivées partielles revient a minimiser une fonctionnelle sur un
ensemble de contraintes ou sur une variété.
D'ofi l'utilité de préciser le sens qu'on donne a
un point critique ou a une valeur critique sur un ensemble de contraintes.
Definition 1.4.1 Soit X un espace de Banach, F 2 C1(X,
R) est un ensemble de con-traintes
S = {v 2 X; F(v) = 0}
On suppose Vu 2 S, on a F'(u) L 0. Si J 2
C1(X, R) on dit que c 2 R. est valeur critique de J sur S,
s'il existe u 2 S et A 2 R. tels que J(u) = c et f(u) = AF'(u).
1.5. Fonctionnelles minorées
Le point u est un point critique de J sur S et le réel A
est appelé multiplicateur de Lagrange.
Remarque 1.4.1 Lorsque X est un espace fonctionnel et
l'équation J'(u) = AF'(u) correspond a une
équation aux dérivées partielles, on dit que
J'(u) = AF'(u) est l'équation d'Euler Lagrange
satisfaite par le point critique u sur la contrainte S.
Donnons un résultat qui établie l'existence d'un
multiplicateur de Lagrange.
Proposition 1.4.1 (Voir [16], page 55)
Sous les hypotheses de la définition
précédente, supposons que u0 E S est tel que
Alors il existe un A E R, tel que
J'(u0) = AF'(u0)
1.5 Fonctionnelles minorées
Soit E un espace topologique, une fonction F : E - R est dite
semi-continue inférieurement (en abrégé s.c.i.) si pour
tout A E l'ensemble {x E E; F (x) A} est fermé.
On dit que F est semi-continue supérieurement (en
abrégé s.c.s.) si --F est s.c.i.
Définition 1.5.1 Soit E un espace de Banach, V est une
partie de E. Une fonction
J : V - R est dite faiblement séquentiellement s.c.i si
pour toute suite (un) de V convergeant faiblement vers u E V on a J
(x) uim inf J (xn)
fl-400
Une fonction J : H1 (Ii") - R est dite
faiblement séquentiellement continue (f.s.c) si pour toute suite
(un) de H1 (ii") convergeant faiblement vers u
E H1 (ii")
on a J (un) - J (u) fortement.
1.6 La symétrisation de Schwarz
La symétrisation de Schwarz est une méthode de
modélisation de certains problèmes de la physique, et aussi l'un
des principaux outils dans l'étude des inégalités
isopérimétriques (inégalité portant sur le volume
d'une large famille de domaines et le volume de leurs frontières
respectives) et les problèmes de compacité.
Plusieurs types de symétrisation sont connus dans la
littérature mathématique, on peut citer la symétrisation
de Steiner, la symétrisation de chapeau et la symétrisation de
Schwarz, que l'on va considérer dans ce mémoire.
La symétrisation de Schwarz est aussi connue comme le
réarrangement décroissant des fonctions a symétrie
sphérique. Ce type de symétrisation consiste de passer d'une
fonction quelconque a une fonction radiale décroissante, tout en
conservant la norme dans les espaces Lp, et en faisant
décroltre la norme du gradient pour certaines classes de fonctions
admissibles, alors pour quelques problèmes variationnels on peut
utiliser u (on u est la symétrisation de Schwarz de la fonction u) au
lieu de la fonction générale u.
Ces propriétés nous permettent de
démontrer l'existence de solutions de quelques équations
elliptiques avec perte de compacité on les méthodes classiques
sont diffi ciles a utiliser.
1.6.1 Les fonctions a symétrie sphérique
Une fonction u E L (RN), avec N ~ 2 est dite a
symétrie sphérique si pour toute matrice de rotation S agissant
sur RN on a
u (Sx) = u (x), p.p sur RN
On dit alors que u est radiale, car pour r > 0, en posant f
(r) = u (x) pour x E RN tel que x = r, on définit une
fonction f p.p sur R+ qui permet de reconstruire
entièrement u.
Si la fonction f est décroissante sur ]0, +oc[ on dit
alors que u radiale décroissante.
1.6.2 Le réarrangement décroissant
Il ya plusieurs réarrangements de fonctions possibles dont
l'idée générale est la suivante : Etant donné une
fonction u de RN vers donnée, on cherche une fonction u ayant
des propriétés fixées à l'avance et
équimesurable avec u, c'est-à-dire vérifiant
Vt > min u, rries ({u* > t}) = rries ({u >
t})
On rries désigne la mesure de Lebesgue et {u > t} est
l'ensemble des points x de RN tels que u(x) > t.
En particulier, cela implique
I fF (u (x)) dx = F (u* (x)) dx
RN RN
On F est une fonction mesurable quelconque sur , et signifie
notamment que les normes II de u et u sont égales.
De plus si u est une fonction de H 0 (a), alors u est
une fonction de H 0 (B), on B est la boule de même volume que
a, et que sa norme est plus petite, c'est-à-dire que
Z fjVu*j2 dx jVuj2
dx
B
Théorème 1.6.1 (Voir [16], page 260)
Soient 1 p 1 et u 2 II (II\r) une fonction
positive.
Il existe une fonction unique u 2 Ip (RN) telle que u
~ 0 et VA > 0
rries ([u* ~ A]) = rries ([u ~ A])
Out l'ensemble [u ~ A] est une boule B (0, A).
La fonction u est radiale décroissante et on l'appelle le
réarrangement décroissant, ou la symétrisée de
Schwarz de la fonction u.
De plus pour toute fonction continue et croissante G : R+ -p R
telle que G (0) = 0, on a
I fG (u (x)) dx = G(u* (x)) dx
RN RN
Proposition 1.6.1 (Voir [16], page 264)
Soit u 2 H1 (RN) une fonction positive. Alors la
symétrisée u appartient a H1 (RN) et on a
I fjVu*j2 dx <
jVuj2 dx
RN RN
1.7 Variétés différentielles
1.7.1 Homéomorphisme
Définition 1.7.1 Soient E et F des espaces
topologiques.
On appelle homéomorphisme de E sur F une bijection de
l'ensemble des ouverts de E sur l'ensemble des ouverts de F.
Une condition nécessaire et suffisante pour qu'une
bijection de E sur F soit homéomorphisme est qu'elle soit bicontinue.
Remarque 1.7.1 Toute bijection continue d'un espace complet sur
un autre est un homéomorphisme.
1.7.2 Difféomorphismes et isomorphismes
Soit U c E et V c F deux ouverts dans des espaces normés E
et F.
Définition 1.7.2 Un difféomorphisme est une
bijection différentiable f : U - V telle que f_1 soit
également différentiable.
Si f : U -p V est un difféomorphisme alors
f o f~1 = IV et f1 o f = IU
on peut alors dériver en tous points x 2 U et y = f (x) 2
V
Df (x) 0 D (f_1) (y) = IF et D (f_1) (y)
0 Df (x) = IE
Ce qui indique que Df (x) et D (f-1) (y) sont des
isomorphismes réciproques l'un de l'autre.
Cela s'écrit
D (f_1) (f (x)) = [Df (x)]_1
Proposition 1.7.1 (Voir [8], page 35)
Si f est un difféomorphisme, alors en tout point sa
différentielle est un isomorphisme vérifiant
D (f_1) (f (x)) = [Df (x)]_1
Si de plus, f est Ck alors f_1 l'est
également.
Remarque 1.7.2 L'existence d'un difféomorphisme entre U
et V fait que les espaces E et F sont isomorphes. Il ne peut donc exister de
difféomorphisme d'un ouvert de Rn vers un ouvert de
Rm; lorsque m =6 n:
Ce que l'on appelle habituellement un "changement de variables"
est en fait un difféomorphisme.
1.7.3 Variété topologique
Définition 1.7.3 Une variété topologique a m
dimensions est un espace topologique M dont tout point a admet un voisinage
ouvert U homéomorphe a un ouvert de m
·
La donnée d'un tel homéomorphisme :
x : U -p V c m
est appelée carte locale de M au voisinage de a. L'ouvert
U c M est le domaine de la carte.
1.7.4 Sous variétés
Définition 1.7.4 Une partie M de Rn est une
sous variété différentiable de dimension p ii, si pour
tout x E M, il existe un voisinage ouvert U de x dans Rn et un
difféomorphisme çü : U -p V c Rn de sorte que
ço(U n M) = V n (Rp x {0Rn-p})
Remarque 1.7.3 Si le difféomorphisme est de classe
Ctm, M sera dite sous variété de classe
Cm.
1.7.5 Variété de Nehari
Nous terminons ce chapitre en introduisant la notion de
variété de Nehari. Cette notion nous permettra dans le chapitre
3, de construire, en minimisant l'énergie sur cette
variété en question, des points critiques du problème
elliptique semi linéaire (EA) soumis aux conditions (H0) - (H4).
Définition 1.7.5 La variété de Nehari,
notée NA , est l'ensemble des points u de H1 (RN) tel que
JA (u) = 0
oh JA est une fonctionnelle, autrement dit
NA = {u E H1 (RN)\{0} : JA (u) = 0}
CHAPITRE2
|
|
L'équation de Schrödinger
|
linéaire
2.1 Introduction
De nombreuses équations aux dérivées
partielles, qui permettent de modéliser l'évolution d'un
système au cours du temps, peuvent être reformulées sous la
forme d'un problème de Cauchy abstrait.
On s'intéresse dans ce chapitre a l'opérateur de
Schrodinger P = @ @t -- iL et a l'équation d'évolution qui lui
est associée
-- ilXu = 0, dans D'(1I x 1IN) (1.1)
u0 = g
a2
PN
j=1
@x2 :
j
dont l'inconnu est une fonction u : x WV - II1. Les
arguments de u sont les variables d'espace X1, X2, ..., XN, et le temps t. Le
Laplacien x vaut
2.2 Le problême de Cauchy
Nous étudions le problème de Cauchy avec des
données dans 8'(RN), 8(RN) et enfin des
données dans H8(RN).
1 [(Tto+,, (to + 63,
·) (t0, .)>] +
1 (Tt0+€2 -- Tto, (to, -))
~
= lim
j-->
j j
Avant d'enoncer les theoremes, nous rappelons d'abord quelques
proprietes de l'espace Ck(I, (a)) et des distributions temperees.
Soient I un intervalle ouvert de IR et t E I, tel que Tt est un
element de g(a).
Definition 2.2.1 On dit que (Ti) E Ck(/,g(a)) si
Vcp E C10 (a) l'application de I dans IR, t
7-p (Ti,c,a) est de classe , avec k E MA+ool .
Proposition 2.2.1 Soit (Ti) E Ck(/,g(a)). Pour tout 0
< s < k et pour tout t E I, il existe une distribution Tt
(8) telle que (TM E Ck'(/, D'(a)) et
Vt0 E I, V(p E (a)
[(d dt) 8
(71 ( P)1 (to) = (7148) 7 ( la) 7
Demonstration. Nous demontrons pour k = 0 et k = 1 et pour k >
1 se demontre par recurrence.
Soit k = 0, on a s = 0, donc il suffit de prendre Tt (°) =
Tt.
Pour k = 1, s = 1. Soit to E I et (€j) une suite de reels
tendant vers zero.
Tt0+~j ~Tt0
Posons Tj = comme (Ti) E Ck(I, D'(a)),
alors Vcp E Co (a), (Ti,c,a) con-
E,
verge dans IR et qui est egale a M) (Ti, (p)] (to)
Donc ilexiste une distribution Tt(0 1) telle que (Ti (P)
(714,1) (P) :
Par consequent, R jit) (Tt, cp)]
(to) = (Tt(0 1) ,,a) , et comme le membre de gauche est continu, on
a (T(01)) E C°(I, g(2)).
Proposition 2.2.2 Soit (Ti) une suite de Cl(I,
D'(a)) et un element de C°0 (I x a).
Alors l'application t 7-p (Ti3 (t,.))1501) est
de classe C1 sur I et verifie
dt (Tt (t .)) = (T(1) , (t .)) + (Tt, a (t
) ) (*)
ot
Demonstration. Soit to E I et (€j) -p 0 lorsque j oo, on
a
d 1
dt '
(Tt (t -)) = lim T +6 N + ci,-)) (Tt0,
(to,-))]
j,00 ei K °
D'apres la proposition précédente
lira 1 3 j
(Tt0+c, -- Tt0, (t0,
·)) = (Tt "), (t' ))
D'autre part, Tt0+c, Tt0 dans D' (Q) et
j = lira
j-+00
|
~, ( (t0 + ei, .) -- (t0, .)) --> @
1at (t0, .) dans C10
(K), on K est un compact,
|
tel que supp j C K. D'on le résultat.
Maintenant on va rappeler quelques remarques sur les
distributions tempérées quand va utiliser dans les
démonstrations.
Definition 2.2.2 5'(RN) est le dual
topologique de S(IRN), c'est a dire l'espace vectoriel des
formes linéaires continues de S(RN) dans R, avec
S(RN) est constitué des fonctions u appartenant a
C'(RN) telles que
Va, E NN, ]Ca,s > 0, xa8$u(x) ~~ <
Ca,0;, Vx E RN
Remarques 2.2.1 1) Soit T E (RN) et cp E
Ck(I, 8), oit k E N et I est un ouvert de RN. On
pose F(t) = (T,c,a(t,.)), alors F E Ck(I).
2) Soit I un intervalle de R. On peut définir l'espace
Ck(I, (RN)) en disant que (Ti) E
Ck(I, (RN)) si, pour tout cp E S(IRN),
l'application de I dans R, t 7----> (Ti, cp) appartient a
Ck(/).
2.2.1 Donnée dans Si(IN)
Enoncons le théoreme qui nous donne l'existence et
l'unicité de la solution u du probleme (1.1).
Theoreme 2.2.1 Soit g E S'(RN). Alors il
existe une unique solution u = (ut) E C'(R,
S'(RN)) telle que (1.1) soit vérifié.
Demonstration. a) Existence: Soit t E R.
g E S'(RN) implique que g E
S'(RN), et eitjj2^g E S'(RN),
posons
211 = P(e-itle) (1.2)
On a donc ut 2 S'(RN).
D'autre part u0 = g et pour cp 2 S(RN) on a
hut; f) = (P1(e-it1°9)' = (la) = (§'
e-itl°(P)
En utilisant les deux remarques de (2.2.1), on obtient que ut 2
Ccx)(R, 8'(1[8N)), et comme hut; 0) =
40) on a aussi ut 2 C°(1,
s'(lN)).
Rappelons ensuite que u est définie par
(U) =I hut; (t,.)) dt, 8 2 S(R x
RN) (1.3)
R
Pour 2 S(1I x RN), montrons que at -- iAu, ) = 0.
(au~ @u ~ ~ ~
u; @
@t ~ i~u; = @t ; ~ i h~u; i = ~ ~ i
hu; ~ i
@t
~ ~ Z
u; @
= ~ @t + i~ = ~
R
|
~ ~
ut; @ @t + i~ dt
|
= 1
|
~ ~ Z
F ^ut; @ @t + i~ dt = ~
R
|
(fit, F(a + i6. )) dt ot
|
= 1 = 1
|
(e-it1.129, (at -- i 1.12)F- (t,
.)) dt
( ~
^g; @ @t(e~itj:j2 F (t; :)) dt
|
Kau
at i°u, )= I
R
|
a
at (§' (e-itil2 F (t, ·))) dt = 0
|
Car lira
t!1
|
F (t,) = 0. (puisque D(RN) s'injecte continCiment
dans S(RN) avec densité)
|
b) Unicité:
Soit u1 et u2 deux solutions de (1.1), et posons u = u1 -- u2,
alors u 2 Ccx)(R,S'(RN)) et vérifie iAu = 0, u0 =
0.
Montrons que u 0, pour tout 2 S(1I x RN).
@u ~ ~ ~ Z
u; ( @
@t ~ i~u; = ~ @t + i~) = ~
R
|
~ ~
ut; ( @t @ + i~) (t; :) dt = 0
|
D'apres (*), on a
~ ~ Z
ut; ( @t @ (t; :) dt =
R
D E Z
u(1)
t ; (t; :) dt ~
R
Z~
R
dt hut; (t
·)) dt
d
D'où
|
Z
R
|
D E Z
u(1)
t ; (t; :) dt ~
R
|
dt hut; (t ·)) dt -- i I
R
|
hut; (t, ·)) dt = 0
|
Comme lira
t--#177;co
|
(t, = 0, alors
|
Z
R
|
D E Z
u(1)
t ; (t; :) dt ~ i
R
|
hut; 0 (t, .)) dt = 0, 8 2 S(IR. x RN)
(1.4)
|
D'autre part, on a F u(1)
t = ^u(1)
t . En effet Vcp 2 51(11e), on a
D E D E D E
F (u(1) u(1) = d
t ); ' = t ; '^ ^u(1)
dt hut; ^'i = dt d
h^ut; 'i = t ; '
On déduit que
Z
R
|
D E Z
u(1)
t ; (t; :) dt ~ i
R
|
hut; 6, (t, ·)) dt = I
R
|
D E Z
^u(1)
t ; F (t; :) dt ~ i
R
|
~^ut;F (0 (t, ·))) dt
|
=1
|
DF (t, .)) dt + i I
R
|
(fit, 1-12 F (t; .)) dt
|
D'où
D F (t, .)) dt + i I
0-'11,1.12 F (t, .)) dt = 0 (1.5)
Z
R
R
Comme (1.5) est vrai 8 2 S(118 x RN), en particulier
pour telle que F (t, = cit1~12c(0x(t), on cp 2 S(118N) et
x 2 S(118). On déduit que
Z [(f111)' eitil2W) i
(fit' 112 eitil2W)] x(t)dt = 0, Vx 2 S(1R) (1.6)
R
La fonction entre crochets étant une fonction continue de
t sur IIB, il en résulte que
(fill)'eit1.12(P) i (fit' 1.12 eit112(P) =
0, Vt 2 IIB, Vcp 2 S (1.7)
Or d'apres (*) on a dt (fit, (la) = eitil2 (la) +
eit1.12 (la)
D'ou V cp E S(RN) la fonction t H Cut, eitil2
(la) est constante. Donc
(fit, eit1.1240) = (fio,40)
= 0
Soient to E R et 0 E S(RN) quelconque.
La fonction cp,() = e-it°106(~) est
dans S(RN). D'on
(140' eit°1
·12w) =
(fito, 0) = 0
Donc fit() = 0 dans S'(RN),et ut = 0 ,Vt E R. En
utilisant (1.3) on aura, u 0.
2.2.2 Donnée dans S(I1N)
Theoreme 2.2.2 Si g E 51(11e), alors la solution u du
probleme (1.1) appartient a C°°(R,
S(118N)), et elle est donnée par la formule
u(t, x) = (27)-Ni ei4-itz2§(~)ck
(1.8)
RN
Demonstration. Par (1.2) on a ut = (e-ite§), et
comme g E S(118N) on aura g^ E S(RN) et
e-it1.12§E S(RN), d'ofi ut E S(RN).
Montrons que ut vérifie (1.8), on a
rat = F (Cite §) = (27)-N i ei4e-ite
§()4 = (27) N i e §()ck
RN RN
D'autre part l'application (t, x) 7--! ut(x) = u(t, x) est
C°° sur R x RN, on a Va, ~ E NN, Vx
E RN
xaDlu(t, x) = (27)-N xa i
1113 ej4e-ite§()d
RN
= (27)-Ni D ~(ei4)e-ite 11
§()ck
RN
= (27)-Ni eix~ (--N) [ Cite 1113
§()]ck
RN
i= ei4130,0(t,
)eitjj2§()c
RN
On /30,s est un polynome en (t, ). D'apres
le théoreme de la convergence dominée; Si
to --> to, alors sup
xER
|
xaD1 (u(tn, x) -- u(to,x))1 --p 0. On
montre de la même maniere
|
que pour tout k 2 N, Oit'u 2
C° (R,S(RN)).
Par conséquent, ut 2 C""(R, (11e)).
2.2.3 Donnée dans Hs(RN)
Theoreme 2.2.3 Soit s 2 R, si g 2 Hs(RN)
alors la solution u du probleme (1.1) appartient a
C°(R; 18(1N)), Vk 2 N,
(u(k)
t ) 2 C°([, H8-2k(RN))
de plus
{
IlUtI1H.(RN) = kgkHs(RN ) , Vt 2 R
Mulk)M
(1.9)
< ) ,Vt 2 R, Vk 2 N*
H.-2k(RN)
Demonstration. Montrons d'abord (1.9). D'apres la formule (1.2) ,
on a
rat=e ~itj~j2^g; pour tout t 2 R. Comme g 2
H8(1RN), g est une fonction mesurable, donc fit l'est
aussi.
112
IlUtIlHs(RN) = I
RN
|
(1 + 112) 8 e-ite ()r =I
RN
|
(1 + 112)8 1^ ()12 ck
|
Ilut112H.(RN) = Mg112H.(RN) , pour tout t 2
R
D'autre part ulk) = F ((--i0k
e-ite , donc 9 ck > 0 tel que
~ ~ I
2
~u
~ (k) ~ ~ =
tHs-2k(RN)
RN
|
(1 + 112)8-2k (-i~)2k () 2 ck
|
< Ck I (1 + 112)8j^g
()j2 d = kgk2 Hs(RN )
RN
D'on (1.9) est vérifiée.
Soit to une suite qui converge vers to dans R, on a
- UtiiHs (RN) = I (1 +
112).9e-ztnl~l2-- e-ihe 2 I9
()12 d
RN
D'apres le théoreme de la convergence dominée on
aura Ilutn - ut112/NRN) -> 0
lorsque tn -> to.
c.a.d u 2 0(118,1/8(118N)).
de meme
~ ~ulk)21,8_2k(RN) .1 (1 +
112).9-2k (--io2k - e-ito10 2 1§ (012 d
RN
~ ~ 2
~
Donc ~u(k) ~ u(k) ~ ~ ! 0
lorsque tn ! t0; ce qui implique
tn t
Hs 2k(RN)
(u(k)
t ) 2 C°(118, B8-2k(RN)),
Vk 2 N.
|
|
2.3 Propriétés des solutions
2.3.1 Forme de la solution
Théoreme 2.3.1 Si g 2 51' (RN) alors
pour tout t L 0, la solution du probleme (1.1) sWrit
1
tit (X) = N e
(47r Itl) 2
|
~ ~ ~~ ~ x ~
~iN ~ 4 sgn tei jxj2 ei jxj2
4t F 4t g (1.10)
2t
|
Oit sgn t designe le signe de t.
Démonstration. Casl. Supposons g 2 C1 ~RN~ ; la
formule (1:2) donne
0
ut (x) = F (Cite "g ()) et d'apres le théoreme
(2.2.2) on a
u (t, x) = (27r)-N I
ei4-iql2§()d _ (27)-N P (cite (x)
RN
Et comme T*S = F (1.1.,§) , VT 2 51'
(RN) et VS 2 (RN) (d'apres la remarque (1.2.2)) alors
u (t, x) = (27r)-N [P (Cite) * gl (x)
D'apres (B.3) dans les remarques (1.2.1) on aura
u (t, x) = (27)--N 7rN
t 2
|
~
eiN ~ ei :jxj2
4 sgn t 4t
|
* g I (x) (1.11)
|
Or
~ ~i1x12
e 4t * (x) = I
RN
|
Z
g (y) ei jx~yj2
4t dy = ei jxj2 4t
RN
|
g (y) e-iLYeqt d y
|
~ ~ ~ x ~
= ei jxj2 ei jxj2
4t F 4t g
2t
Remplaçant dans (1.11) on obtient le résultat
1
u (t; x)-- N e
(47r ItI) 2
|
~ ~ ~~ ~ x ~
~iN ~ 4 sgn tei jxj2 ei jxj2
4t F 4t g
2t
|
Cas 2. Supposons g E S' (RN) .
On a Co (RN) dense dans 51' (RN)
, donc
Vg E S0 (RN) , gk E Cr (RN) tel que gk --> g dans
S' (RN)
D'apres le théoreme (2.2.2), on a uk E (R, S
(RN)) on uk est la solution du probleme
(1.1) avec donnée gk, et d'apres le théoreme
(2.2.1) on a
(Uk)t = F (e-itlx12 §k)
Or §k --> g dans 51' (RN) et
e-itlx129k --> e-itlx129 dans 51'
(RN) ,
donc (uk)t --> (u)t dans S'
(RN) , ou u solution de (1.1) avec donnée g. D'autre
part, eillit 2gk --> ei jxj2
4t g dans 51' (RN).
Donc
F (ei 11: gk) o At --> F (ei 141: g) o
A t dans 5' (RN)
avec At : RN --> RN; x 7--> ;.
D'ofi la formule (1.10) est vérifiée pour g E
S' (RN) .
2.3.2 Dispersion
Theoreme 2.3.2 Pour tout t L 0 et tout x E
RN, si g E L1 (RN) alors la solution u du
probleme (1.1) verifie
-N
lIutlIL.(RN) (47 ItI) 2
lIglILl(RN)
Demonstration. D'apres (1.10) on a
~ ~ ~~ ~ x ~
1
ut (x) = 2 eiN ~ 4 sgn tei jxj2 ei
jxj2
4t F 4t g
(4 jtj)N 2t
donc
|
MUt (X)11L°°(RN) =
|
~ II ~ ~ ~ ~
|
1
|
|
~ ~ ~~~ ~
eiN ~ 4 sgn tei jxj2 ei jxj2 ~
4t F 4t g ~ ~
|
|
|
(47r Itl)
|
N 2
|
Lo(RN)
|
= 1
2 jtj~
(4)N
|
~ ~ ~~
N ~ ei jxj2 ~
~
2 ~F ~
4t g ~Lo(RN)
|
~ 1NItl
(47r) 2
~ ~ ~~
~ ei jxj2 ~
~ ~F ~
4t g ~
1
= N 2 lIghl(RN)
Ll (RN) (4ir) 2
N
2
N
2.3.3 Vitesse infinie de propagation
Enoncons le corollaire qui donne la régularité de
la solution qui dépend du comportement de la donnée a l'infini et
non pas de sa régularité.
Corollaire 2.3.1 (i)Soit u solution du probleme (1.1).
Si g 2 E' (RN) alors
ut 2 C°° (RN) , Vt =6 0
(ii)Soient A > 0 et g (x) = e-iAlx12, alors
4A
u 1 = (47A)N2 eiA1
·12e-iN 74 80
Demonstration.
~
(i)Comme ei jxj2
4t g 2 "0 ~RN~ alors F ~ ei jxj2
4t g 2 C°° (RN) d'apres la
remarque (1.2.2) , en utilisant (1.10) on aura le résultat.
(ii)Toujours d'apres (1.10) , on a
~ ei~jxj2e~i~jxj2~
u 1 (x) = N 2 ~~ N 2 ein ~ 4 ei~jxj2F
4
= AA2 A2 ein 4 eiAlx12F (1)
N N 7r
·
= A 2 7r-- 2 e--in4
ezAlx12 (27r)N So, d'apres (B.2) dans les remarques
(1.2.1)
Donc
u 1 = (4ii-A)N 2 ei~j:j2e~i" ~ 4 80
4A
Remarque 2.3.1 On a d'aprês (i) une donnée qui
n'est pas réguliêre qui a donné une solution de classe
COO (iN). Tandis (ii), une donnée COO (i') fournit
une solution qui est singuliêre.
le corollaire montre que la régularité de la
solution pour t =6 0, n'est pas reliée a la régularité de
la donné en t = 0, mais de son comportement a l'infini.
Ce phénoméne est connu sous le nom de propagation a
Vitesse infinie.
CHAPITRE3
|
|
L'équation de Schrödinger
non-linéaire avec une non
linéarité compacte
|
3.1 Introduction
Ce chapitre concerne l'existence, régularité,
unicité et la stabilité des ondes stationnaires de
l'équation de Schrodinger non-linéaire
i@w + w + V (x) jwjp~1 w = 0, w = w(t; x) :
I ~ RN ! R; N ~ 2 (NLS)
@t
avec N ~ 3 et p > 1. Les solutions stationnaires sont sous la
forme
w (t,x) = ei~t u(x), on A > 0 et u :
RN ! R
Une telle fonction est solution de (NLS) si et seulement si la
fonction u satisfait l'équation elliptique semi-linéaire
u - Au + V (x) ujp~1 u = 0, u : 1EN 1I, N ~
2 (EA)
Les solutions des équations (NLS) et (EA) sont des
solutions faibles.
3.2 Etats fondamentaux
Dans cette section, nous présentons une approche
variationnelle du probleme elliptique semi-linéaire
Au -- Au + V (x)IuIp-1 u = 0, u : RN -->
R, N > 2 (EA)
On p > 1 et V : RN\ {0} --> R. Nous prouvons
sous certains hypotheses l'existence d'un état fondamental de (EA), pour
tout A > 0, par une méthode de minimisation sous contrainte dans
l'espace de Sobolev H1(RN). Un état fondamental
est une solution faible non triviale de (EA) qui minimise la fonctionnelle dont
(EA) est l'équation d'Euler Lagrange sur un certain sous-ensemble de
H1(RN) qui contient toutes les solutions faibles
non-triviales de (EA).
Les états fondamentaux sont des fonctions positives,
radiales et radialement décroissantes, qui tendent vers zéro
exponentiellement vite a l'infini. Nous établirons aussi des
propriétés de régularité des états
fondamentaux.
Nous verrons ensuite, pour N > 3 et pour chaque A > 0,
qu'il n'existe qu'une seule solution de (EA) ayant ces
propriétés.
Formulons d'abord les hypotheses sous lesquelles nous
démontrerons les résultats mentionnés ci-dessus :
(H0) V E C (RN\ {0})
(H1) V E C1 (RN\ {0})
(H2) ] k E (0, 2) tel que IxIk V (x) E
L°°(IlN). De plus 1 < p < 1 + 4N-22k
(H3) V (x) > 0, Vx E RN\ {0} et V est a
symétrie sphérique, radialement strictement
décroissante.
Si (H1) est vérifiée, la fonction
V~ (r) : (0, oo) --> R telle que V~ (r) = V (x)
pour r = IxI
satisfait V~ '(r) < 0 pour tout r > 0.
(H4) La fonction rV'(r) est
décroissante sur (0, oo).
17(r)
Exemple 3.2.1 Des exemples typiques de fonctions satisfaisant les
hypotheses (H0) a
(H4) sont donnés par V~ (r) =
r-k pour le cas oil V est non borné et V~
(r) = 1 k pour
(1+r2) 2
le cas oil V est borné.
Remarque 3.2.1 Les hypotheses (H0), (H2) et (H3) interviennent
dans la démonstration de l'existence d'un état fondamental, les
résultats de régularité nécessitent l'hypothese
(H1).
L'hypothese (H4) ne sera utilisée que pour
démontrer l'unicité de la solution.
3.2.1 Existence
Soit V une fonction radiale et supposons que les hypotheses (H0)
et (H2) sont satisfaites. Nous munissons H1(118N) de la
famille de normes équivalentes
1
hull = {I'Vul2L2 + A Iu12
1,2}2 , VA > 0
Nous introduisons également la famille de produits
scalaires correspondants a ces normes
(u, v)A = (Vu, Vv)L2 + A
(u, v)L2 , VA > 0
Considérons la fonctionnelle 0 : H1
(RN) --> IR définie par
0 (u) = I V (x)lur+1 dx (2.1)
RN
Grace a l'inégalité (A.2) du lemme (1.1.1) et les
hypotheses (H0), (H2) on a 0 est bien définie et qu'il existe des
constantes C, CA > 0 telles que
10 (u)I =
|
I
N
|
V (x)lur+1 dx
|
~~~~~~
|
< C lIuMPH+1(RN) < CA kukp+1
~ , Vu 2 H1 (RN) (2.2)
Lemme 3.2.1 La fonctionnelle 0 définie par (2.1)
appartient a C2(H1 (RN) ,118).
De plus, on a les formules suivantes
0' (u)v = (p + 1) I V (x)1u1P-1 u vdx, Vu, v E
H1 (RN)
RN
et
0''(u)[v, w] = p(p + 1)f V (x)1u1P-1v wdx,
Vu, v, w E H1 (RN)
RN
Demonstration. D'apres le lemme (1.3.1), posant z(x) = V
(x)1x1k et identifiant 0 avec 0 on aura 0 E
C2(H1 (RN) , R.), de plus
0' (u)v = (p + 1) I z(x)1x1-k 1u1p-1 u
vdx, Vu, v E H1 (RN)
RN
et
0''(u)[v, w] = p(p + 1)f z(x)1x1-k
1u1p-1 v wdx, Vu,v,w E H1 (RN)
RN
Les deux formules sont ainsi satisfaites.
|
|
Lemme 3.2.2 La fonctionnelle 0 definie precedemment est
faiblement sequentiellement
continue (f.s.c.) sur H1 (RN).
Demonstration. Montrons que pour toute suite bornée
(un) de H1 (RN) et u E H1
(RN) tels que un --, u on a 10 (un) -- 0 (u)1 < c, Vc
> 0.
Soit (un) C H1 (RN), et u E
H1 (RN) tels que un --
· u, alors
10 (un) -- 0 (u)1 =
|
I
N
|
V (x)1unr+1 dx -- I
RN
|
V (x)1u1p+1 dx
|
~~~~~~
|
<f 1V (x)1 11un1P+1 --
1u1p14~~ dx
RN
Or d'apres (H2), on a l'existence de k E (0, 2) tel que
1x1k V (x) E L°°(118N). Donc ] c
> 0 tel que 1V (x)1 < c1x1-k
D'of.i
10 (un) -- 0 (u)1 < c I 1x1-k
11un1p+1 -- 1u11+1~ dx
RN
Pour tout R > 0, on a d'apres l'inégalité de
Holder
I
B(0,R)
|
Ixl--k 1lundp+1 --
1u11+1~ dx <
|
8
<> Z
:> B(0,R)
|
Ixl--rk dx
|
9
>=
;>
|
1 r
<> I
:> B(0,R)
|
1lundp+1 _ 1u1'+18 dx
|
9
>=
;>
|
1 .9
|
8 r ,s > 1 tels que 7.1 +
81 = 1, la première intégrale du membre de
droite converge si N -- kr > 0 c'est a dire r < Nk
, donc 1 -- 1> k N ce qui équivaut a s >
N
N--k.
D'autre part, on a un --
· u dans
H1 (RN) et d'apres la compacité de l'injection de
Sobolev sur les bornés réguliers de RN et la
continuité de l'application u --> 1u11+1 de L(p+1)8 (B (0,
R)) --> L5 (B (0, R)) , s > 1 impliquent que
1jun1P+1 -- 1u119+1 --> 0
lorsque n --> 1
L.(B(o,n))
Par conséquent 9 C > 0, tel que
I
B(0,R)
|
Ixl--k lundp+1 _ 1ujp+1~~ dx
< C llunri Huip#177;ii
--> 0 lorsque n --> 1
I IL.(B(O,n))
|
Traitons maintenant l'intégral sur le complément de
B (0, R). Fixons 6 > 0, et supposons
On a lx1 > R ce qui implique Ixrk <
Rrk < 6, drof
I
RN\B(O,R)
|
Ixl--k 1 lunlp+1 -- lulp+11 dx
< 6 I
RN\B(O,R)
|
1lundp+1 _ lur+1 dx
|
Par le prolongement de Sobolev et le fait que (un) est
bornée dans H1 (RN) , on aura l'existence de C1
> 0 tel que
I
RN\B(O,R)
Donc
Ixl--k 1lunlp+1 -- lulp+11 dx < Ci6
Ixl--k 1lundp+1 _
1ujp+1~~ dx < 6
10 (un) -- 0 (u)1 < K1
HunIP+1 -- 1 I 1
.u.P+1 ,L.(B(,),R))+K2 I
RN\B(O,R)
D'of.i 0 (un) --p 0 (u) lorsque n --p oo.
|
|
Nous commencerons par montrer que, pour tout A > 0, on peut
définir sur H1 (RN) une fonctionnelle SA dont (EA)
est l'équation d'Euler-Lagrange associée. Ensuite, nous
présenterons la méthode de minimisation sous contrainte que nous
allons employer, ce qui nous conduira naturellement a la définition
d'état fondamental. Le reste de cette partie est consacré a la
démonstration d'existence d'un état fondamental de (EA), pour
tout A > 0.
Soit SA : H1 (RN) --> IR la
fonctionnelle définie par
1 1
SA (u) = 11u112
2 A (p + 1)0(u)
D'apres le lemme (1.3.1) on a SA E C2 (H1
(RN) , IR) avec
S'A(u)v = (u, v)A - I V
(x)lulP-1 u vdx, Vu, v E H1 (RN) (2.3)
RN
et
S0)0(u)[v, w] = (v, w)A - p
I V (x)lulp~1 v wdx, Vu, v, w E H1
(RN) (2.4)
RN
Maintenant on va définir les solutions faibles non
triviales de (EA) comme étant les points critiques de SA.
Definition 3.2.1 Une fonction u E H1 (RN)
est une solution faible de (EA) si S'A(u) = 0 c'est a dire
I
RN
|
Vu Vv + Au v dx - f
RN
|
V (x)lulp~1 u vdx = 0, Vv E H1
(RN)
|
Remarques 3.2.2 (i) Une solution classique est une fonction u E
C2 (RN\ {0}) qui vérifie (EA).
(ii) Nous dirons qu'une solution, faible ou classique, est
non-triviale si elle n'est pas identiquement nulle.
(iii) En utilisant la densité de Cr (RN) dans
H1 (RN) , on montre facilement que toute
solution classique est aussi solution faible.
Chercher des solutions faibles de (EA) revient a chercher des
points critiques de SA. Mais la fonctionnelle SA n'est ni bornée
inférieurement ni supérieurement sur H1
(i!\r). Par conséquent, on ne peut pas trouver des points
critiques qui soient des points d'extremum global de SA. Pour contourner cette
diffi culté on va utiliser une méthode de minimisation sous
contrainte qui due a Nehari et qui consiste a minimiser SA sur une
sous-variété qui contient toutes les solutions faibles
non-triviales de (EA) et qui est appelée variété de
Nehari. Il s'avère que, restreinte a cette sous-variété,
la fonctionnelle SA est bornée inférieurement. Nous allons voir
que, grace a la continuité séquentielle faible de q, et utilisant
la technique de symétrisation de Schwarz, il est possible
d'établir l'existence d'un minimiseur de SA sur la variété
de Nehari qui soit une fonction positive et radiale. Il découle des
propriétés de la variété de Nehari et de la
méthode des multiplicateurs de Lagrange que tous les minimiseurs de SA
sur la variété de Nehari sont des points critiques de SA.
La contrainte est donnée par la fonctionnelle JA 2
C2 (H1 (RN) , 1) définie par
1 ~ - 1
JA (u) = 2 kuk2 2q(u)
La variété de Nehari NA C H1 (RN) est
ainsi définie par
NA = {u 2 H1 (RN)\{0} : JA (u) = 0}
Maintenant on va étudier le problème de
minimisation suivant
mA = inf {SA (u) : u 2 NA} (2.5)
Definition 3.2.2 Une fonction u 2 H1 (RN) est
appelée état fondamental de (EA) si c'est un minimiseur du
probléme (2.5).
Enonçons le lemme qui affi rme qu'un état
fondamental est une solution faible de (EA), et qui donne quelques
propriétés importantes de la variété NA.
Lemme 3.2.3 Supposons que les hypotheses (H0) et (H2) sont
vérifiées.
(i)Si u est une solution faible de (EA), alors u 2 NA.
(ii)] SA > 0 tel que MullA> 6A, Vu 2 NA.
(iii) NA est une sous-variété de H1
(RN) de classe C2. (iv)Pour tout u 2 NA, SA (u)
= A (p) 142A ofi A (p) = 2rp-#177;11) > 0. (v)Si u 2 NA et SA (u)
= MA, alors u est une solution de (EA).
Demonstration.
(i)Soit u solution faible de (EA), alors S0A(u) = 0,
or S'A(u)u = Mull2A -- 0(u) = 2JA (u) , c'est a dire
JA (u) = 21S0 A(U)U, Vu 2
H1 (RN) (2.6)
D'ofi JA (u) = 0 . Donc u 2 NA.
(ii)Soit u 2 NA implique que JA (u) = 0, et comme
S'A(u)u = Mull2A -- cb(u) = 2JA (u), on
aura
1142A = cb(u), Vu 2 NA (2.7)
D'apres (2.2) on a 10 (u)1 < CA MUM13A +1 :
Donc
142A = O(U)CA 11413A+1
ofi CA > 0.
Le résultat suit du fait que p > 1.
1
Ce qui équivaut a MullA > SA avec SA =
(C1 , Mull2A) p+1
·
(iii)Découle du théoreme de submersion car, pour
tout u 2 NA
J0A (u) u = mull2A --
120'(u)u = o(u) p + 1
2 (u) = 1 ~ p
2 0(u) < 0 (2.8)
Puisque p > 1 et Mull2A = 0(u), Vu 2 NA
d'apres (2.7).
(iv)Pour tout u 2 NA, d'apres (2.7) on a
Mull2A = 0(u).
1i ~
Or S~(u)u = 1 2 kuk2 ~ ~ 1
p+1~(u) = 2 ~ 1 kuk2 = p1
2(p+1) kuk2 ~ .
p+1
d'oñ le résultat.
(v)Soit u 2 NA et SA (u) = mA, c'est a dire que u est un
minimiseur du problème (2.5). D'après la proposition (1.4.1) il
existe un multiplicateur de Lagrange 2 tel que
S0 ~(u)v = J0 ~ (u) v, Vv 2 H1 (IN)
posons v = u, on aura
S0 ~(u)u = J0 ~ (u) u
Par (2.6) , et le fait que u 2 NA, on a S0
~(u)u = 0, d'autre par, nous avons J ~ (u) u < 0 par (2.8).
Par conséquent = 0 et S0 (u) = 0. Donc u est
une solution de (EA).
Remarque 3.2.3 (a)Les points (ii) et (iv) du Lemme (2.1.3)
impliquent que mA > 0, de sorte que SA > 0 sur NA.
(b)Le point (iv) implique que toute suite minimisante pour le
probléme (2.5) est bornée.
Pour la démonstration de l'existence d'un état
fondamental de (EA), nous aurons besoin du lemme suivant qui établit
l'existence d'une projection lisse de H1 (RN)\{0} sur NA.
Lemme 3.2.4 Soit u solution faible de (E,), il existe une
fonction tA 2 C2 (H1 (RN) \{0}, (0, oc)) qui jouit des
propriétés suivantes.
(i)Vu 2 H1 (RN) \ {0} et t 2 R, t u 2 NA si el
seulement si t = tA (u).
(ii)Pour tout u 2 H1 (i') \ {0}, nous avons que tA (u)
1 si JA (u) 0 et tA (u) ~ 1
si JA (u) ~ 0.
Demonstration. La fonction définie par
2 }
tA (u) = MuM
{ A
0 (u)
a les propriétés énoncées, en
effet
|
1 p-1
, Vu E H1 °RN) \ {0}
|
(i)Soit u solution faible de (EA), on a d'apres (i) du lemme
(3.2.3) que u E NA, donc si t = t), (u) alors t u E NA.
Supposant maintenant que t u E NA, alors (2.7) donne
Mtug = 0(tu) = f V (x) lturl dx = ltly3+1 I
RN RN
= ltlP+1 0(u)
c'est a dire tP-1 =
lolu(ll, d'ou t = t), (u) . (ii)Si JA (u)
< 0 alors
2
MuMA -- 0 (u) < 0
Donc MuM2A < 0 (u) , par
conséquent tA (u) < 1.
De même pour JA (u) > 0 on a tA (u) > 1.
|
V (x)lulP+1 dx
|
Nous sommes maintenant en mesure de prouver l'existence d'un
état fondamental de (EA).
Theoreme 3.2.1 Supposons que les hypotheses (H0) , (H2) et
(H3) sont satisfaites. Alors VA > 0, il existe une fonction A E
NA telle que S)( )) = m),. De plus, A est positive, a
symétrie sphérique et radialement décroissante.
Demonstration. Considérons une suite (un) C NA
telle que SA (un) --> mA lorsque
Ti --> cc.
Si u E H1 (RN) implique que lul E
H1 (RN), donc SA et JA ne changent pas lorsqu'on remplace
u par lul, nous pouvons supposer que un > 0.
Soit alors la suite (vn) C H1
(RN) définie par vn, = to (un) un, oil
un* est la symétrisation de Schwarz de
un, et to est la projection donnée par le lemme (3.2.4).
Nous allons montrer que (vn) est aussi une suite
minimisante pour le probleme (2.5). D'apres les propriétés de la
symétrisation de Schwarz, on a
I
RN
|
Zu2 n dx =
RN
|
Z(u n)2 dx et
RN
|
IV un12 dx > I
RN
|
IVu~n12 dx
|
De plus puisque la fonction s 1--> 1sr+1 est
croissante sur [0, oo[ et comme V = V* par (H3), nous avons que
I
RN
|
Z
V (x) up+1
n dx ~
RN
|
Z
V* (x) ~up+1 ~~ dx =
n
RN
|
V (x) (un)P+1 dx
|
ainsi, Mun112A >
1u~n12A et 0 (un) < 0
(u~n). Par conséquent
1 2 1
JA (un) = 2 11u1A 2 -- 0
(u~n)
1 2 1
< 2 MunlIA -- 20
(un) = JA (un) = 0, car (un) c NA
Donc JA (un) < 0 et d'apres le lemme (3.2.4), on aura tA
(un*) < 1
Par construction vn = tA (un) un 2 NA, et d'apres (iv)
du lemme (3.2.3) on a
ma < SA (vn) = A (p)
Ivnl2A = A (p) Ita (un)
u*n12A = A (p) tA (un)2 Mu*m12A
< A (p) Iu*n12A < A (p)
Ilun11A = SA (un) --> mA
Donc (vn) C Na est aussi une suite minimisante.
D'apres (b) de la remarque (3.2.3), (vn) est
borné dans H1 (RN) . Nous pouvons donc supposer
qu'il existe v 2 H1 (RN) tel que vn
--
· v dans H1 (RN) . Nous allons montrer que v 2
NA et SA (v) = mA.
Puisque 0 est (f.s.c) par le lemme (3.2.2), nous avons que
0 (v) = lim 0 (vn) = lim
n--> n-->
|
Ilvn112A , d'apres (2.7)
|
0 (v) > 8 ~ > 0, d'apres (ii) du lemme (3.2.3) On en
déduit que v =6 0.
Maintenant, comme .k2 ~ est faiblement séquentiellement
semi-continue inférieurement, on a
1 - 1
JA (v) = 2 kvk2 2 (v)
1
<
2
uim
fl-400
inf MvThk2 ~ -- 1 2 (v) = 2 1 uim
n!1 inf ~ (vn) - 1 2 (v) = 0
et donc tA (v) < 1 par le lemme (3.2.4).
Nous allons voir que tA (v) = 1. Puisque tA (v) v 2 NA on a
mA < S,, (tA (v) v) = A (p) tA (v) vk2 ~ = A (p) tA
(v)2 kvk2 ~ < A (p) kvk2 ~
< A (p) uim
Th-400 inf v k2 ~ = uim
Th-400
|
SA (va) = mA (2.9)
|
Ceci montre que SA (tA (v) v) = mA et tA (v) = 1 car sinon nous
aurions une inégalité stricte dans (2.9), c'est a dire mA <
mA, ce qui est absurde.
Finalement puisque v est positive a symétrie
sphérique et radialement décroissante par construction, v jouit
les mêmes propriétés, donc il suffit de prendre A = v pour
avoir le résultat.
3.2.2 Régularité
Dans cette section, nous montrons que l'état
fondamental est en fait une solution classique de (EA) et nous étudions
ses propriétés asymptotiques. Nous travaillons avec A > 0
ffxé et pour alléger la notation, nous notons simplement
l'état fondamental. Comme est une fonction radiale, l'étude de sa
régularité se ramène a l'étude de la
régularité d'une solution d'une équation
différentielle ordinaire (EDO) du deuxième ordre.
Nous commençons par introduire deux espaces de fonctions
sur la demi-droite.
Définition 3.2.3 Plaçons-nous en dimension N ~ 2 et
considérons l'espace H r des fonctions de
H1(Ii") qui sont radiales (ou à symétrie
sphérique) c'est-à-dire telles que
X N
i=1
)
x2
i
u(jxj) = u~ (r) avec r = jxj =
Définissant les espaces hilbertiens réels
L2r et 1-1-,!- c
L2r
1,2,
|
=
|
{
|
v : (0, oo) --> R. tel que
|
I
0
|
rN-1 v (r)2 dr < oo
|
}
|
et Hr l = {v E L2r
: v' E Lr 2} c Lr2
|
et nous les munissons respectivement des produits scalaires
(u) v)L,
r
|
=
|
I
0
|
rN-1 u v dr et (u,v)r (ut , 04,
A = + A (u, v)L2
|
et des normes correspondantes, 1.1L, r et
11.11r,A .
Proposition 3.2.1 (Voir [13] , page 22)
Soit N > 3 et u : RN --> IR une fonction a
symétrie sphérique.
Soit v : (0, oo) --> IR de telle sorte que u (x) = v (r) pour
r = 1x1, x E IR.N\ {0} . Alors u E H1 (RN) si
et seulement si v E II,!-.
Notant wN la surface de la sphère unité dans
RN, on a
I
RN
I
0
I
0
u (x)2 dx = wN
et
I
RN
1Vu (x)12 dx = wN
rN-lv (r)2 dr
rN-lvt (r)2 dr
N -- 1
v00 +
r
|
v' -- Ay +
|
1-7 (r) 1v1P-1 v = 0, r > 0 (2.10)
|
Grace a la Proposition (3.2.1), le résultat suivant
réduit l'étude des propriétés de a celle des
propriétés d'une fonction de H,,!, solution d'une équation
diférentielle ordinaire du deuxième ordre.
Proposition 3.2.2 Supposons que la fonction V est radiale et soit
17 : (0, oo) --> IR telle que V (x) = 17 (r) pour 1x1 = r > 0.
Soit u : le --> IR une fonction radiale et v : (0, oo) -->
IR tel que u (x) = v (r) .
Si u E H1 (RN) et u est une solution faible
de (EA) alors v E I-/-7!- et v une solution au
sens de distribution de
Demonstration. Nous savons par la Proposition (3.2.1) que v 2
H.
~RN~ ~ H1 ~RN~ :
Soit ' 2 C1 0 (0; 1) et posons ~ (x) = ' (r) : Alors ~
2 C1 0 D'apres la définition (3.2.1) on a
I
RN
|
Vu Vv + Au v dx -- I
RN
|
V (x)lurl u vdx = 0, Vv 2 1/1
(RN)
|
Et comme c 2 Hi (RN) on a
Vu '-(A -- V (x)1u1P-1) u clx = wN
rN-1 {eV + [A - 17
(r)1v119-1] v(P} dr
0 = I
RN
.0
I
0
Donc
wN
|
.0
I
0
|
TN-1 V'Vdr = --wN
|
.0
I
0
|
rN-1 [A - 17 (r)Ivril vcp dr
|
ainsi r' v' possede une
dérivée au sens des distributions
(ri'v')' : (0, oo) --> R. telle
que
(rN-1 v')' = rN-1 [A - -/7-
(r)Ivri] v
Puisque r1-N 2 C°° (0, oo) ,
v' a une dérivée au sens des distributions
v00 : (0, oo) --> R. qui satisfait
(of = (ri-N [rN-ivly _ (1 --
N) r-N [rN-le] + rl-N [rN-le]I
(v,), _ N ~ 1
r
|
v' + [A -- 17 (01v119-1] v
|
D'ofi
|
N -- 1
v00 +
r
|
v' -- Av +17(r) Ivri v = 0, r > 0
|
Ce qui montre que v est une solution au sens des distributions
de (2.10).
Nous savons donc qu'il existe une fonction ~ 2
11-7!- telle que (x) = ~ (1x1) et qui
satisfait l'équation (2.10). Afin d'établir que est une solution
classique de (EA) et d'étudier ses propriétés
asymptotiques, nous allons considérer l'équation
générale
N -- 1
v00 +
r
|
v' -yv r2 ~ v + Q (r) v = 0; r > 0
(2.11)
|
Nous supposons que 7 > 0, ,u > 0 et Q : (0, oo) -->
R. est une fonction continue telle que rkQ (r) est bornée sur
(0, oo) , on k 2 (0, 2) . Les résultats que nous allons prouver
concernant (2.11) nous serons utiles plus tard dans un autre contexte.
Lemme 3.2.5 Soit v 2 H!r une solution au
sens des distributions de (2.11). Alors v 2 C2 (0, oo) et v est une
solution classique de (2.11). Si de plus, Q 2 C1 (0, oo), alors v 2
C3 (0, oo) .
Demonstration. Comme v 2 H!r, v 2 C (0, oo)
et v' 2 4, (0, oo) .
Alors, il decoule de (2.11) que v 2 H/20,
(0, oo) , ce qui implique v 2 C1 (0, oo) , car
Hm (Q) s'injecte d'une façon continue dans
Ck (Q) avec Q un ouvert de RN et m > N2 + k toujours
d'apres (2.11) nous aurons v 2 C2 (0, oo) .
Si Q 2 C1 (0, oo), (2.11) implique alors v 2
C3 (0, oo) .
Definition 3.2.4 Soit f : Q c Rm --> IR oit Q est
un ouvert non-borné de 1[8m, m > 1. Nous disons que f tend
vers zéro exponentiellement (vite) a l'infini s'il existe E > 0
tel que lim
xEndx1-,00
|
e€1x1f (x) = 0. Nous écrivons alors f
(x) --p 0 exponentiellement (vite)
|
lorsquelx1 --p 1 ou simplement f (x) --p 0 exponentiellement
(vite) a l'infini.
Lemme 3.2.6 (Voir [14] , page 38)
Si v 2 H!, est une solution de (2.11) , alors v jouit
des propriétés suivantes
(i)Les limites lim
7-:
|
v (r) et lim
7-:
|
r v' (r) existent et sont finis.
|
De plus, si it = 0, on a lim
r-q)
|
r v' (r) = 0.
|
(ii)Si Q --> 0 exponentiellement a l'infini, alors v,
v' --> 0 exponentiellement a l'infini. Nous pouvons maintenant
prouver les proprietes suivantes de l'etat fondamental .
Theoreme 3.2.2 Supposons satisfaites les hypotheses (H0), (H2) et
(H3) et soit
u 2 H1 (RN) une solution non-triviale de
(EA), positive, a symétrie sphérique et radialement
décroissante.
Alors u jouit des propriétés suivantes.
(i)u 2 C (RN) n C2 (RN\ {0}) et
u est une solution classique de (EA). De plus, si V satisfait (H1) alors u 2
C3 (RN\ 101) .
(ii)u est strictement positive et radialement strictement
décroissante sur RN.
(iii)u (x) - 0 et Vu (x) - 0 exponentiellement lorsque x - oc.
Démonstration.
(i)Soit v 2 H tel que u(x) = v (r) pour x = r, et x 2
N\{0}.
V~ (r) v (r) '~1 , ainsi u est une solution
r
D'après le lemme (3.2.5), on a v 2 C2 (0, oc).
En posant dans (2.11) 'y = A, = 0 et Q(r) =
classique de (EA) sur N\ {0}, u 2 C2
(IN\ {0}).
{0})
Si V 2 C1 (RN\ {0}) on a également u
2 C3 (RN\ .
(ii)Nous savons d'après la Proposition (3.2.2) et du
Lemme (3.2.5) que v est une solution classique non-triviale de
l'équation différentielle ordinaire (2.10), ce qui implique
qu'elle ne peut être constante sur un intervalle. De plus, par
hypothèse, v est une fonction positive et décroissante sur (0,
oc). Elle est donc strictement positive et strictement décroissante sur
(0, oc). Donc u l'est aussi et on a d'après le théorème
d'existence que la solution est radiale, d'oñ le résultat.
(iii)La décroissance exponentielle résulte du lemme
(3.2.6).
3.2.3 Unicité
Soit N ~ 3. Nous supposons que les hypothèses (H1) a (H4)
sont satisfaites.
Nous montrons qu'il est alors justiflé d'appliquer a
(E) un théorème d'unicité dii a Yanagida [23]. Ce
théorème très technique fournit un résultat
d'unicité concernant les solutions positives de l'équation
LIu + g ( x ) u + h ( x ) u° = 0 (2.12)
sur B (0,R) c JN avec 0 < R oc, N ~ 3 et p >
1.
Moyennant l'abus de notation u(1x1) u(r) pour 1x1 = r, toute
solution radiale de
(2.12) satisfait l'EDO du deuxieme ordre
N -- 1
u'' +
r
|
u' + g (r) u + h (r) up = 0 (2.13)
|
Nous sommes intéressés par la situation on R =
oo.
Le théoreme précédent porte plus
précisément sur l'unicité des solutions de (2.13) qui
satisfont
u (0) < oo, u (r) > 0 pour tout r > 0 et lim u (r) = 0
(2.14)
r-+00
Les hypotheses de base concernant les coefficients g et h sont
les suivantes
(A1) g,h E C1 (0, oo)
(A2) r2-5g (r) --p 0 et r2-5h (r) --p 0
lorsque r --p 0 pour un 8 > 0.
Sous ces conditions, toute solution u de (2.13)--(2.14)
appartient a C (0, R)f1C2 (0, R) et satisfait ru' (r) --p
0 lorsque r --p 0.
Dans notre cas, nous intéressons a la situation qui
correspond a l'EDO (2.10), a savoir
g (r) = --A et h (r) =17 (r) (2.15)
Les hypotheses (A1) et (A2) sont satisfaites puisque, par (H2)
,
rk+97 (r) --p 0 lorsque r --p 0, Vc > 0
avec k E (0, 2) .
Sous ces hypotheses, le Théoreme de Yanagida concernant le
cas R = oo peut etre formulé comme suit.
Théorème 3.2.3 ( Voir [23])
Si les conditions (C1) -- (C6) ci-dessous sont satisfaites, alors
il existe au plus une solution de (2.13) -- (2.14) qui verifie (C7).
Les hypotheses (C1) a (C7) portent sur les trois fonctions
suivantes, J, C et H, dépendant d'un paramétre m 2 [0, N - 2]
J (r; u, m) ~ rm+2u' (r)2 + (2N - 4 - m) rm+1u' (r) u
(r)
u (r)2
+ (N-2--m)(2N-4--m)rm
2
+ rm+2g (r) u (r)2 + 2rm+2h (r)
u (r)P+1
p + 1
C (r; m) = rm+2g' (r) - 2 (N - 3 - m) rm+1g (r)
+ m (N - 2 -- m) (2N - 4 -- m) rm_1
2
H (r; m) 2rm+2 h' (r)
p + 1
I ~
m+1h (r)
2N - 4 - m - 2m + 2 r
p + 1
(C1) h (r) ~ 0 pour tout r > 0.
(C2) C (r; N - 2) 0 pour tout r > 0.
(C3) Pour tout m 2 [0, N - 2], il existe a (m) 2 [0, oc] tel
que C (r; m) ~ 0 pour r 2 (0,a (m)) et C(r;m) 0 pour r 2 (a (m) ,oc). Si a (m)
= 0 (resp a (m) = oc), cela signifie que C (r; m) 0 (resp C (r; m) ~ 0) pour
tout r > 0.
(C4) H (r;0) ~ 0 pour tout r > 0.
(C5) Pour tout m 2 [0, N - 2], il existe /3 (m) 2 [0, oc] tel
que H (r; m) ~ 0 pour r 2 (0, /3 (m)) et H (r; m) < 0 pour r 2 (/3 (m) ,
oc). Si /3 (m) = 0 (resp /3 (m) = oc), cela signifie que H (r; m) 0 (resp H (r;
m) ~ 0) pour tout r > 0.
(C6) Concerne le cas oh g = 0 et n'intervient donc pas dans
la discussion.
(C7) Demande que J (r; u (r) , m) -p 0 lorsque r -p 1 pour
tout m 2 [0, N - 2].
Nous utilisons maintenant ce théorème pour
prouver le résultat d'unicité suivant.
Corollaire 3.2.1 Supposons que les hypotheses (H1) a (H4) sont
vérifiées et que N ~ 3. Alors il existe au plus une solution
non-triviale de (EA) qui soit positive, a symétrie sphérique et
radialement décroissante.
Demonstration. Soit u une solution non-triviale de (EA) qui soit
positive, a symétrie sphérique et radialement
décroissante.
D'apres le theoreme (3.2.2) on a u est strictement positive et u
(x) --p 0 lorsque lx1 --> oo, donc u satisfait (2.14).
Il suffit donc de montrer que les conditions (C1) a (C6) sont
satisfaites, puis de verifier que u satisfait la condition (C7) .
D'apres (2.15), les fonctions J, G et H sont donnees
explicitement par
J (r; u, m) rm+2u' (r)2 + (2N --
4 -- m) rm#177;lu' (r) u (r)
u (r)2
+ (N -- 2 -- m) (2N -- 4 -- m) rm
2
-- Arm+2u (r)2 + 2rm+2V (r)
u (r)P+1
p + 1
G (r;m) = 2A (N -- 3 -- m) rm+1
rm-1
+ m (N -- 2 -- m) (2N -- 4 -- m) 2
H (r; m) 2rm+2
|
V~ 0 (r)
p + 1
|
{2N 4 m 2m + 2r
p + 1
|
m+1 V~ (r)
|
(C1) Exige que V~ (r) > 0 pour tout r > 0, ce
qui est vrai par (H3).
(C2) G (r; N -- 2) = --2ArN-1 < 0 pour tout r >
0.
(C3) Ecrivons G comme
G (r; m) = rm-1 {2A (N -- 3 -- m) r2 + m
(N -- 2 -- m) (N -- 2 -- rr21) 1
a (m) depend de m via les coefficients du polynOme du deuxieme
degre entre accolades. Si m 2 [0, N -- 3], on a
N -- 3 -- m > 0 et m (N -- 2 -- m) (N -- 2 -- m2 ) >0
On peut choisir a (m) = oo.
Si m 2 ]N -- 3,N -- 2[ on a
N -- 3 -- m < 0 et m (N -- 2 -- m) (N -- 2 -- m2 ) > 0
a (m) est la racine positive de 2A (N -- 3 -- m) r2 +
m (N -- 2 -- m) (N -- 2 -- T) .
(C4) Exige que H (r; 0) < 0 pour tout r > 0.Dans notre
cas, cela revient a dire que
2
r2 1-70 (r) (2N 4 4 r 17(r) < 0, pour
tout r > 0.
p + 1 p + 1
Nous avons par l'hypothese (H3) que V~ (r) > 0
et V~ 0 (r) < 0 pour tout r > 0. Donc il suffit d'avoir (2N 4 p+4
1) > 0 et qui est équivalent a p >
4N-N2.
Or 4N-N2 < 1, VN > 3, et comme p > 1, (C4) est
véri...ée.
(C5) On a
H (r; m) 2rm+2
|
V~ 0 (r) p + 1
|
{ 2N 4 m 2m + 2 }r
p + 1
|
m+1 V- (r)
|
... y
H (r; m) rm+1 V(r) r V0 (r) am}
P +1 V (r)
Avec am = { 2N 4 m 2 P:12
} . D'apres Phypothese (H4) la fonction r
:i-ii-l(',(V
est décrois-
sante sur (0, oo) .
Donc ],8 (m) = oo tel que (C5) est satisfaite.
(C7) Si u est une solution non triviale de (EA) , on a u -->
0, u' --> 0 lorsque r --> oo. D'ou J (r; u (r) , m) --> 0
lorsque r --> oo.
Le corollaire est démontré.
Donc nous avons montré l'existence,
régularité et l'unicité des solutions de (EA), de plus les
solutions sont positives radiales, et radialement décroissantes.
3.3 Stabilité orbitale des ondes
stationnaires
Nous étudions dans cette section la stabilité des
ondes stationnaires pour l'équation de Schrodinger non
linéaire
ow
i + Aw + V(x)1w1P-1 w = 0, w = w(t,x) : I x
RN --> R, N > 2 (NLS)
ot
Définition 3.3.1 On dit que w est une solution de (NLS)
s'il existe T E (0, oo[ tel que
w E C ((0, T), H1 (RN,
R.)) n C1 ((0, T), H-1 (RN, R.))
et
i
ow
ot + Aw + V (x)1w1P-1 w = 0 dans H-1 (RN
,R) , Vt E (0, T) Oit H-1 (RN, R) designe
l'espace dual de H1 (RN, R.).
La solution est dite globale en temps ou simplement globale si on
peut prendre T = oo. Sinon, elle est dite locale en temps ou simplement
locale.
Une onde stationnaire est une solution de (NLS) de la forme cp
(t, x) = eatu(x) avec A E R et u : RN --> R. Si la
variable t E I représente le temps, le parametre A est
interprété physiquement comme une fréquence.
Une telle fonction est solution de (NLS) si et seulement si u E
H1 (RN, R) est une solution de l'équation de
Schrodinger stationnaire
Au -- Au + V (x)1u1p-1 u = 0, u : RN -->
R, N > 2 (EA)
qui a été étudiée dans les
sections précédentes. Nous avons vu qu'il convient en effet de
chercher des solutions de (EA) dans l'espace de Sobolev H1
(1[8N,118) et, sous des hypotheses sur p et V , nous avons
montré l'existence d'états fondamentaux A de (EA),
pour tout A > 0.
Définition 3.3.2 Soit uA une solution faible de (EA) .
Une onde stationnaire de la forme cpA(t,x) = eiAtuA(x) est
dite orbitalement stable dans H1 (RN,R), si pour tout E
> 0, il existe 8 > 0 tel que, pour toute solution w : (0, oo) x
RN --> R de (NLS) satisfaisant 11w (0, .) --
uA11H1(RN;R) < 8, on a
inf
oER
sup
t>0
11w (0, .) -- ei°uAllip(RNR) < E
Remarque 3.3.1 Nous definissons l'orbite de w comme l'ensemble
O (w) = {ew : 0 ER} C H1 (1[8N, IR) ,
pour tout w E H1 (RN, 1)
Une onde stationnaire cp),, d'orbite O (u),) est stable si toute
solution w (t, .) de (NLS) avec condition initiale w (0, .) proche de O (u),)
reste proche de O (u),) pour tout t > 0.
3.3.1 Le probleme de Cauchy
Dans cette dernière partie nous discuterons le
problème de Cauchy associé a (NLS) et établissons des
conditions sous lesquelles ce problème admet des solutions locales ou
globales. Nous définissons également les fonctionnelles
appelées énergie et charge qui, sous des hypothèses
appropriées, sont des constantes du mouvement pour (NLS).
Nous considérons le problème de Cauchy suivant
8
<
:
|
iat + w + g (w) = 0
(PC)
w(0) = cp E H1 (RN)
|
On g E C (H1, H-1) est une
non-linéarité donnée comme l'opérateur de
superposition w ig (w) = V (x)1w1p-1 w (voir définition
(1.1.5)).
Nous définissons les deux fonctionnelles E et Q :
H1(11e) --> , appelées respectivement l'énergie et
la charge, par
E (u) = 21 I
RN
|
1Vu12 d x p 1 I
+ 1
RN
|
V (x)1u1P+1 dx
|
et
Q (u) =.1
2 RN
1u12 dx
On a Q E C2 (H1(118N),11:0 et
d'après le lemme (3.2.1), E E C2
(H1(118N),118) .
Theoreme 3.3.1 (Voir [6])
Soit g E C (H1(1N),
H-1(1N)) une non linearite de la forme g = gi+g2 E C
(H1(1N), H-1(1N))
satisfaisant les hypotheses suivante
(1)gi (0) = 0 et il existe Gi E C1
(H1(118N), IR) tel que Gi (0) = 0 et gi =
G0 i.
(2)Il existe ri, pi 2 [2, 2*] tels que, pour tout M > 0, il
existe Ci (M) > 0 tel que
gi (u) --gi (v)1Lp0%(RN) < Ci (M)lu -- vILT%(RN)
pour tout u, v 2 H1(118N) satisfaisant
Mullip(RN)+11v61(RN) <<M
Alors, pour tout cp 2 H1(118N), il existe T
= T (cp) > 0 et une unique solution de (PC)
w 2 C ~[0, T) , H1(IN)) n C1
~[0, T) ,H-1(1N))
En outre, il ya conservation de la charge et de
l'énergie
Q (w (t)) = Q (cp) et E (w (t)) = E (cp) pour tout t 2 [0, T)
(3)Si de plus, il existe 9 E 2 (0, 1) et une fonction rl 2 C ([0,
E) , [0, oo)) , telle que rl (0) = 0, qui satisfont
G1 (u) + G2 (u) < 1 2 E Mull2Hi(RN) + ( 1u12L2(RN))
Pour tout u 2 H1(118N) tel quelluLi(RN) < E.
Alors il existe 8 > 0 tel que, pour tout cp 2
H1(118N) satisfaisant IpLi(RN) < 8, on peut
poser T (cp) = 1 et on a, de plus
sup { 11w (t)1111-1(RN) : t > 0} < E
(4)S'il existe E 2 (0, 1) et une fonction rl 2 C ([0, oo) , [0,
oo)) telle que rl (0) = 0, qui satisfont
2 2
G1 (u) + G2 (u) < 1 2 E 11u11Hi(RN) (
1u1L2(RN))
--
Pour tout u 2 H1(118N). Alors on peut poser
T (cp) = 1 pour tout cp 2 H1(118N).
Remarque 3.3.2 Le résultat (3) assure l'existence
globale pour des conditions initiales suffisamment petites et (4)
garantit l'existence globale pour toute condition initiale dans
H1(RN).
Lemme 3.3.1 Sous les hypotheses (H0) et (H2) . Soit g (u) = V
(x)IuIP-1 u, alors il existe gi et g2 tels que g = gi + g2
et qui satisfont les hypotheses (1) et (2) du theoreme (3.3.1). La partie (3)
du theoreme est vraie, si de plus 1 < p < 1 + 4-N 2k,
alors (4) est vraie.
Demonstration. Soient
g1 (u) = XB(o,1) (x) g (u) , Vu E Hl(1N)
et
g2 (u) = [1 -- xj3(0,1)(x)] g (u) , Vu E
Hl(1N)
Comme g (u) = V (x)IuIp~1 u, alors gi (0) = 0, pour i
= 1, 2 Posons maintenant,
et
|
Gl (u) =
|
1 1p + 1
RN
|
1 (x) IxI~k IuIp+1dx, avec 1 (x) =
XB(o,i)V (x) IxIk
|
G2 (u) =
p + 1
1 1
RN
|
2 (x)IxI~k IuIp+1 dx, avec 6 (x) = [1 --
xB(0,1) (x)] V (x)IxIk
|
On a d'apres (3) du lemme (1.3.1) que Gi (u) E
C2(H1 (RN) ,118) et ci (u) = gi (u) , d'on (1)
est vérifiée.
Montrons (2) , Soient u, v E 1/1 (RN)
satisfaisant
llullH1(RN) + llvllH1(RN) < M
Soit cp E Co (RN, R) . Pour la fonction gi, en utilisant les
inégalités de Holder avec quatre exposants a, 0, ri, p1 > 1
tels que 1 + 1 ~ + r1 1 + 1 1 = 1,on a
1
N
|
[g (u) -- gl (v)]cp dx
|
~~~~~~
|
<1
RN
|
X.13(o,1) (x) I V (x)I IIur -1 u -- dx
|
~~
et
Or -- = -- IvrI = f p It (u -- v) + vIp~i (u -- v) dt
~
~ ~
0
IV (x)I < C IxI~k d'apres l'hypothese (H2) :
Donc
I
N
|
[g1 (u) -- g1 (v)] cp dx
|
~~~~~~
|
· C I
B(0,1)
|
1x1-k
|
~~~~~~
|
1
I
0
|
p It (u -- v) + vr1 (u -- v) dt
|
~~~~~~
|
kpl dx
|
|
· C I Ixl-k (1u1 + 1vj)P-1
1u -- vIkpl dx
B(0,1)
<C
|
8
<> Z
:> B(0,1)
|
Ixl-ka dx
|
9
>=
;>
|
1 a
<> I
:> B(0,1)
|
(lul + 1v1)(P-1)3 dx
|
9
>=
;>
|
1 0
|
1u -- v1Lri(RN) 1WILPI(RN)
|
|
)
< C1 11u1 + I v I I0-L(p-1ip(RN ) 1u --
v1Lri(RN) 1WILP1(RN)
<
1u -- v1Lri(RN) 1WILM.(RN )
C1 (1u1L(p-i)0(RN) + 1 v1L(p-1)/3 (RN))p-1
~ p1
? C2 kukH1(RN ) +
kvkH1(RN ) 1u ~v1Lri(RN)
1(P1LP1(RN)
< C2 MP-1 Iu -- v1Lrl(RN)
1(PLPi(RN)
Si a, 0 > 1 verifiant N -- ka > 0 et (p -- 1)j 2 [1,2]
,
si N > 3. Ceci est vrai, si p < 1 + 42k
N2 qui est verifier par l'hypothese (H2) .
Donc (2) est vrai pour g1.
De meme pour g2, en utilisant l'inegalite de Holder avec trois
exposants a, T1, p1 > 1 tels que 1a + ri1 + pi1 = 1,
et T1 = p1 = p+ 1, on a
I
N
|
[g2 (u) -- g2 (v)] cp dx
|
~~~~~~
|
<f
RN
|
[1-- XB(0,1) (x)] 1V (x)1 HuIP-1 u --
jvjP-1 v1 ki01 dx
|
|
C I
RN,B(0,1)
|
1x1-k
|
~~~~~~
|
1
I
0
|
p It (u -- v) + vr1 (u -- v) dt
|
~~~~~~
|
kpl dx
|
|
or lx1 > 1 sur IR.N\B (0,1) implique
Ixrk < 1 sur IR.N\B (0,1)
par consequent
I
N
|
[g2 (u) -- g2 (v)] cp dx
|
~~~~~~
|
· C1 f
RN,B(0,1)
|
(lul + lvj)P-1 lu-- vl kpldx
|
~ P ~1
? C2 kukH1(RN ) +
kvkH1(RN ) 1u -- v1LP+1(RN)
1(P1I,P+1(RN)
< C2 MP-1 1u
~vIIP+1(RN) 1(P1LP+1(RN)
D'on g2 satisfait l'hypothese (2) .
Pour (3) , soit a, > 0 tel que 1+ 1 ~= 1, on a
1
Gl (u)1 =
P + 1
|
I
N
|
1 (x) jxj~klur+1 dx
|
~~~~~~
|
< II ih,--(RN) I P+1
B(0,1)
|
Ixl-k 149+1 dx
|
1 ~
<C IxI-k«
dx
II
B(0,1) }
|
8
<> I
17.1,1(1)+43 dx
:> B(0,1)
|
1
0
9
>=
;>
|
< ca
|
II
B(0,1)
|
lul(P+43 dx
|
9
>=
;>
|
1 0
|
avec 0 < Ca < 1 et N -- ka > 0, on va choisir
a 2 (1, Nk) tel que 2 < + 1) Q < 2* alors
1G1 (u)1 < Ca juj(p+1)
L(p+1)~(RN ) , 2 H1 (RN)
de plus, on a pour N > 2, H1 (RN) c
Lq (RN) , Vq 2 [2, 2*] avec injection
continue. Dans notre cas, + 1) Q 2 [2, 2*] implique H1
(RN) c L(P+1)0 (RN) avec injection
continue.
donc, 9 E 2 (0,1) tel que lulL(p+1)0(RN)
< 1 pour u 2 H1 (RN) tel que
MullENRN) < E. ainsi
1G1 (u)1 c CalUIL(p+1)0(RN) VU 2 H1 (RN)
tel que Mullip(RN) < ~ D'autre part, on a d'apres
l'inégalité de Gagliardo-Nirenberg que
8
<
:
jujLr(RN) ~ C0juj1~~
Lq(RN )
171~Lp*(RN)
0 -
avec p< r< p*,1--
1-*0 ,
N
p p P PN*
Or lul°Lp* CIVu
(RN) Lp(RN) -
Soit p* = 2*, p = 2 et r = (p + 1) 0, on
a
U1L(P+1)0(RN) C0juj1~~
L2(RN ) 1VUIL2(RN) ~
C0juj1~~
L2(RN ) kuk~ l(RN)
et
G1 (u)1 < Ca (C')2 1U1 )II II2r? ) ;
VU 2 H1 (RN) tel que MullHi(RN) < C
Par consequent, pour tout E > 0, il existe Cl (E) > 0 tel
que
G1(u)I MullHi(RN) + Ci (~) juj2 L2(RN ) ,
Vu 2 H1 (RN) tel que MullHi(RN) < C
Comme p + 1 > 2, choisissant E > 0 plus petit, nous avons
aussi que
Z
G2 (U) 116 16° (RN)
p + 1
RN\B(0,1)
|
Ixrk lur+1 dx
|
<116160(RN)
P+ 1 j
RN
|
lur+1 dx
|
~ C1l'Ulp2+1(RN) ;Vu 2
H1 (RN) tel que Mullip.(RN) < ~ De la meme maniere, on
trouve l'existence de C2 (E) > 0 tel que
1G2 EMHi(RN) + C2 (E) jUj2L2(RN ) ; 8u 2 H1
(RN) tel que MullHi(RN) < E
D'on (3) est verifiee.
Pour (4) on va utiliser la meme methode que precedemment, avec 1
< p < 1 + 4-N 2k : On va choisir 1 2
( N k , 1 + N 2 P+2 1 ) dans ce cas + 1) ry < 2 avec ry = N (2 1
(2,#177;11),3)
et 1 + 1 ~ = 1:
~
Nous obtenons alors pour tout u 2 H1
(RN)
1G1 (u)1 < Ca luIPL#177;p#177; (RN) < Ca
(C")P+1 kuk(p+1)~
H1(RN ) juj(p+1)(1~~)
L2(RN )
Ainsi, bE > 0, 9C1 (E) > 0 telle que
1G1 < E 114H1(RN) + C1 (E) 1742(RN) Vu 2 H1
(RN)
OLl 2(1)(p+1)
2(p+1) > 0.
De meme, Vu 2 H1 (WN)
1G2 < C2 lUIPL#177;p-Fli(RN)
C2 (Crl kuk(p+1)~1
H1(RN ) Iral(P2#177;(R11)-71)
On ryl = N (2 1 p+1 1) et (p + 1) ryl < 2.
Donc, Ve > 0, 9C2 (6) > 0 telle que
1G2 EllrallH1(RAT) + C2 (E) 11/17,2(RN) Vu 2 H1
(RN)
Où 1 = 2(1-1)(p+1)
2-(p-l-l)y1 > 0.
D'oñ les hypotheses du point (4) sont
vérifiées pour 1 < p < 1 + 4-2k
N .
Donc on a montrer que les solutions de (PC) sont des solutions
classiques c-à-d w C ([0, T) , H1(1')) n
C1 ([0, T) , H-1(1N)).
De plus on a une conservation de charge et d'énergie Q (w
(t)) = Q (ço) et E (w (t)) = E (ço) pour tout t [0, T).
Enfin, les solutions sont orbitalement stables.
Conclusion
Dans ce travail, nous nous sommes intéressés a
la résolution de l'équation de Schrodinger linéaire et non
linéaire. Pour l'équation linéaire, nous avons
utilisé les propriétés de la transformée de
Fourier. Pour l'équation non linéaire, nous avons traité
le cas stationnaire, ce qui nous a amené a la résolution d'une
équation semi-linéaire. Par la méthode de minimisation
avec contrainte sur la variété de Nehari, nous avons
montré l'existence d'états fondamentaux, nous avons obtenu des
solutions positives, radiales et radialement décroissantes. Certaines
propriétés des états fondamentaux ont été
aussi considérées a l'instar la stabilité orbitale. Il
existe de nombreuses notions de stabilité différentes,
dépendant des équations étudiées. L'idée
générale est que, plus le système admet de
symétrie, plus la notion de stabilité qui convient est faible.
Nous regrettons de ne pas avoir eu suffi samment de temps pour
faire le résultat de nondégénérescence des
solutions qui est un élément essentiel dans la théorie de
bifurcation et est un résultat de continuation globale. Cette
théorie établie l'existence dans RxH1 (RN) d'une branche de
solutions de (EA) de la forme
{(A,uA) : 0 < A < A0} C R x H1
(RN)
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