République Tunisienne
Ministère de la Jeunesse, des Sports et de
l'Education Physique
?? ?
Institut Supérieur du Sport et de
l'Education Physique de Ksar Saïd
Ministère de l'Enseignement
Supérieur, De la Recherche Scientifique et de la
Technologie
?? ?
Université de la Manouba
Mémoire de Fin d'Etudes Supérieures
pour
l'obtention
De la maltrise en entrainement sportif
Le suivi psychologique et mental des
jeunes athlètes élites en sports
individuels
Elaboré par : BOUAZIZ Khaled
Sous la direction de : Mr. HAMROUNI Sabeur
Année Universitaire : 2010/2011
Préface
Ceci est le support d'un mémoire de projet fin
d'étude réalisé au sein de l'institut supérieur du
sport et de l'éducation physique de Ksar Said dans le but d'obtention du
diplôme de la maîtrise en entraînement sportif.
Ce mémoire décrit d'une façon
détaillée les étapes d'évolution d'un sujet
réalisé sous l'encadrement de Mr Sabeur HAMROUNI et dans le cadre
d'une coopération avec le département des sciences humaines de
l'institut. Il vous est présenté à fin de vous illustrer
les efforts d'un travail qui a duré huit mois de l'année
universitaire 2010-2011.
m'intéresse tout comme vos jugements et vos critiques.
Je souhaite enfin qu'il réussira à vous plaire
puisque votre satisfaction
Remerciements
Remerciements
Sur un sujet tel que le mien, il serait impensable de citer
tous ceux qui ont influencé ma réflexion. Je suis limitée
donc à la mention de quelques groupes de personnes, en m'excusant
vis-à-vis de ceux que je ne cite pas individuellement.
Tout d'abord, j'exprime mes gratitudes à Mr HAMROUNI
Sabeur, maître assistant à l'Institut supérieur du sport et
de l'éducation physique de Ksar Saïd pour la confiance qu'elle nous
a témoigné en m'encadrant tout au long de ce projet fin
d'étude.
De même, j'adresse mes vifs remerciements Mr YAHYA Ahmed
Ridha et à mon professeur le docteur Chtara Moktar pour m'avoir permis
de bénéficier de leurs aides consistantes, de ses conseils
judicieux et surtout de ses connaissances intéressantes.
Mes remerciements s'adressent aussi aux membres du jury pour
l'honneur qu'ils m'ont accordé en acceptant d'évaluer mon
travail.
Enfin, je m'adresse par mes remerciements à la
direction de l'Institut Supérieur du Sport et de l'Education Physique de
Ksar Saïd, ainsi que tous mes enseignants, mes amis et tous ceux qui m'ont
prêté mains fortes pour la réalisation de ce projet.
Dédicaces
Dédicaces
A mes parents : Noureddine et Rafika
Aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect, ma
considération, mon dévouement et ma profonde
affection pour tous les sacrifices que vous avez consentit tout au long de
mon éducation. Mon voeu
est de me montrer digne de votre confiance et de votre bien
vaillance en
vue d'accéder au plus haut niveau de votre
fierté.
A mes frères : Raef et
Alâa Pour les encouragements continus et pour leur soutien
moral aux moments difficiles.
A la famille BOUAZIZ et MASMOUDI Pour votre
présence à mes côtés et pour votre aide continu.
A mes amis Pour les sacrifices
endurés, pour la tendre affection et pour les encouragements qu'ils
m'ont toujours témoignés
A tous ceux qui me sont chers, et qui ne méritent pas
d'être oubliés.
Table des matières
Table des matières
Introduction 1
Partiethéorique...................................................................................................
............ 4
I. Définition des
concepts............................................................................................
4
1. La performance
.............................................................................................4
2. En quoi consiste un paramètre
psychologique............................................5
3. L'habileté
mentale..........................................................................................5
II. Le potentiel du sportif de haut
niveau.................................................................... 6
1. Le potentiel du sportif de haut
niveau..........................................................6
2. Les modèles de la performance
sportive.....................................................9
III. Les facteurs psychologiques déterminants de la
performance à haut niveau.....11
1. L'énergie
positive.......................................................................................
11
2. La confiance en
soi........................................................................................12
3. L'énergie
négative.........................................................................................13
4. Le controle de
l'attention............................................................................
13
5. La
motivation.............................................................................................
14
6. Le controle de
l'attitude................................................................................15
7. Le contrôle de la
visualisation...................................................................
16
IV. Les déterminants psychologiques de la
performance...........................................16
1. La qualité des entrainements
......................................................................17
2. La fixation de but de
l'entrainement.......................................................... 17
3. L'évaluation des entrainements et des
compétitions............................... 17
4. L'entrainement a la
concentration.............................................................
18
V. Les outils du
mental.......................................................................................
..........18
1. La préparation
mentale........................................................................
.......18
2. Training autogène de Schultz
(TAS)....................................................... ...19
3. Relaxation progressive de
Jacobson.......................................................... 19
4. Sophrologie dynamique de Caycedo
.......................................... ... ..........20
5. La proprioception
..............................................................................
.........21
6. L'imagerie
mentale.................................................................................
... 22 Partie expérimentale 25
I. Cadre
opératoire....................................................................................................
25
1. Rappel des hypotheses de
travail.......................................................... 25
2. Les
variables..............................................................................................
25
3. La population
d'étude........................................................................
... 26
4. L'outil
d'investigation.....................................................................................28
5. Déroulement de la
recherche................................................................
29
II. Les méthodes d'analyse et présentation des
résultats 29
1. Les méthodes d'analyse
statistique............................................................. 29
a. La moyenne
arithmétique................................................................
29
b. L'écart-type 30
c.
Table des matières
Le coefficient de
variation......................................................... ...... 30
d. Analyse de la
variance............................................................... ......
30 2. Présentation et interprétation des résultats : les
paramètres psychologique de la performance
sportive..................................................31
a. Analyse des données des deux
groupes...........................................31
b. Analyse des données des tests statiques : Mann
Whitney............38
c. Etude de
corrélations........................................................................38
d. Evaluation des composantes de base de la personnalité
à travers le
questionnaire "l'inventaire de performance psychologique, de
James Loehr (1983)"...........................
........................ .................. 40
Discussion.................................................................................
...........................................42
Conclusion.................................................................................
....................................... 45
Recommandations..................................................................
..................................... 45
Bibliographie..............................................................................................................
... ...47
Annexe....................................................................................................................................50
iNTRODUCTION
Introduction
1
Introduction
Introduction
Introduction
La psychologie du sport est une science constituant à
appliquer au sport et à l'activité physique les principes de la
psychologie, souvent dans le but d'améliorer les performances. Elle a
pour objet l'étude des aptitudes mentales et psychologiques qui
déterminent la performance sportive ou physique.
Weinberg & Gould(1995) ; R.B Alderman (1983)
définissent la psychologie du sport et de l'activité physique
comme «l'étude scientifique des individus et de leur comportement
dans le contexte du sport et de l'activité physique >>.
G.Missoum (1987) soutient de son côté que la
psychologie du sport nous permet d'apprendre comment les facteurs
psychologiques affectent la performance physique individuelle et de comprendre
comment la participation au sport et à l'activité physique a une
influence sur le développement psychologique, la santé et le bien
-être.
Toutes les disciplines sportives dans leur ensemble demandent aux
athlètes d'intégrer des composantes physiques, techniques,
tactiques mais aussi psychologiques.
Smith DJ (2003) démontre que l'entraînement
demande de supporter des charges importantes tant au niveau physique que
mental, et la compétition sera le moment durant lequel l'athlète
de haut - niveau devra mettre en oeuvre toutes ces composantes de
l'activité.
Feltz et Landers (1983) affirment aussi que tout comme les
qualités physiques et techniques, les habiletés mentales jouent
un rôle prépondérant à l'entraînement et en
compétition.
La préparation mentale désigne le travail
effectué sur le rapport de l'athlète à lui même dans
le cadre de sa préparation à la performance et de la gestion des
résultats.
Il s'agit de la préparation proprement dite de
l'état psychologique, intervenant favorablement sur les qualités
requises par l'engagement dans le sport de compétition. L'entrainement
mental est une composante vitale du programme d'entrainement de
l'athlète d'élite. L'athlète armé d'aptitudes
psychologiques précieuses est bien préparé physiquement et
peut atteindre une performance optimale dans des épreuves majeures en
évaluant et en
développant des plans spécifiques
d'amélioration du comportement par une approche collaborative pour le
perfectionnement de sa performance.
En effet, dans le cadre de l'activité physique et du
sport, le comportement individuel englobe donc l'ensemble des réactions
individuelles et la performance n'est qu'un de ces aspects. Alors, l'analyse
comportementale dans le domaine de la psychologie du sport doit donc prendre en
considération les aspects psychologiques, sociaux et émotionnels
de la personnalité individuelle pour les replacer dans le contexte de
l'activité physique et du sport.
D'autres chercheurs, comme Orlick et Partington, (1988), ont
montré qu'un certain nombre de recherches et d'études
récentes en psychologie du sport invitent en effet à
reconsidérer le rôle du «mental>> dans l'explication de
la performance. A partir d'une enquête réalisée sur 235
athlètes canadiens ayant participé aux jeux olympiques de Los
Angeles (été) et de Sarajevo (hiver) en 1984 par exemple, il
s'est avéré que les sportifs «médaillés
>> (75 d'entre eux) avaient été capables d'identifier de
façon précise les facteurs mentaux ayant conditionné leurs
performances.
Jean Bilard (2003) dénonce que : << le sportif
n'est pas qu'un corps machine >>. Il serait donc dommage voir dommageable
d'exclure ces pratiques (mentales) dans la préparation d'un
athlète. Pourtant, cette préparation systémique est encore
loin d'être une réalité systématique. En effet, le
mot <<mental >> ou << psychologique >> fait parfois
encore peur dans le milieu sportif et certaines dérives peuvent
exister.
C'est pourquoi Pierre de Coubertin, soulignait l'importance de
la psychologie du sport au début du XXe siècle, et
écrivait en 1913 que le sport moderne courra à sa perte s'il
n'existe pas une corrélation entre la psychologie et le mouvement
physique.
Problématique :
En vu d'optimiser la performance, il est obligatoirement
recommandé de régulariser les conditions favorables de la
réussite dans le sport d'élite. Les perspectives est de
réaliser les plus hautes performances d'où l'ambition et le
rêve de chaque sportif de haut niveau, pour concrétiser ses
objectifs.
Définie en terme de productions ponctuelles,
répétées et mesurables, la performance est le
résultat actualisé concret, objectif et évaluable du
processus de réussite, géré par le sportif dans un
environnement particulier.
Smith (1993) dénonce que les habiletés mentales
sont définies comme des processus ou techniques permettant de
contrôler ou de diriger les pensées, les sentiments et les
émotions indispensables à la performance.
3
Jean M. Williams(2001) déclare que l'application de
techniques pour développer et travailler les habiletés mentales
se développe de plus en plus chez les compétiteurs sportifs et
s'avère efficace.
Gould D; Udry E (1994), montrent que les habiletés
mentales telles que la capacité à l'activation, à
l'écoute de son corps, à la relaxation, à la mise en place
de routines à la fixation de but, à l'imagerie mentale, à
la gestion du stress ou encore au dialogue interne. Egalement, une autre
étude de Richard Neil, Stephen D. Mellalieu et Sheldon Hanton, (2006) a
constaté
que l'utilisation des habiletés mentales pouvait avoir un
impact sur la gestion de l'anxiétécompétitive.
> Quelles sont les habiletés mentales censées
être importantes pour des performances régulières à
haut niveau ?
> Quels sont les bénéfices du suivi
psychologique ?
But de la recherche :
Aussi dans le présent travail de recherche notre but
est-il d'étudier :
> Quel impact peut avoir le suivi psychologique sur les
habiletés mentales des athlètes ?
> Quels bénéfices attendre d'une
préparation mentale ?
Hypothèses :
> Il existe une distinction entre l'état psychologique
chez les athlètes ciblés, motivé par le suivi
psychologique, et les athlètes non ciblés dépourvus de ce
dernier.
> La préparation mentale contribue à
l'amélioration de la performance psychologique.
Partie
Théorique
Partie théorique
Partie théorique
I. Définition des concepts
1. La performance
Comme concept central dans ce mémoire de fin
d'étude, la performance est le résultat obtenu par un
athlète, par un cheval de course, dans une épreuve donnée
et l'évaluation se fait par référence à un chiffre
qui mesure ce résultat.
C'est aussi une réussite remarquable ; un exploit.
Faire vite un tel travail relève de la notion de performance. Elle peut
être le résultat obtenu dans l'exécution d'une tâche
et un mode d'expression artistique contemporain qui consiste { produire des
gestes, des actes, un évènement dont le déroulement
temporel constitue l'oeuvre.
Pour la reconnaître on fait appel à des indications
chiffrées caractérisant les possibilités optimales d'un
matériel, d'une machine, d'un véhicule.
La performance peut être étudiée à
travers la psychologie de la réussite et dans ce contexte,
G.Véron (1994), a défini la performance en termes de production
ponctuelle, répétitive et quantifiable, la performance est le
résultat actuel, concret, objectif, observable et évaluable du
processus de réussite géré par l'individu dans un
environnement particulier. La performance d'un individu peut également
être définie comme la capacité à exprimer sa
compétence dans des conditions nouvelles ou dégradées, en
particulier, en milieu opérationnel et dans les situations
imprévues (incertitude) et à haut risque.
Notre étude orientée vers l'évaluation
des paramètres psychologiques de la performance nous incite à
préciser le sens alloué aux différents paramètres
psychologiques.
2.
5
Partie théorique
Partie théorique
En quoi consiste un paramètre
psychologique
C'est un produit complexe, contrôlé par de
multiples agents, la performance sportive nécessite, en particulier,
l'intervention des paramètres psychologiques. C.Davey, 1972, pense qu'{
côté de l'aptitude physique, le facteur psychologique est en effet
la variable la plus importante du rendement de la conduite.
Les modèles de la performance sportive
présentés précédemment accordent tous une place
importante { ce facteur. Cependant, un constat s'impose d'emblée face
à ces différents modèles, celui de la richesse e de la
diversité, mais aussi celui de la disparité des facteurs
psychologiques impliqués dans la réalisation de la performance
sportive. , nous y reviendrons ultérieurement car il est
nécessaire de catégoriser ces différents facteurs avec
davantage de méthode et de précision.
Comme nous avons défini la performance et le
paramètre psychologique, nous avons un autre concept essentiel dans
notre travail qu'est :
3. L'habileté mentale
Le sportif est un individu ordinaire confronté à
des situations « extraordinaires », la préparation
psychologique a pour but de lui fournir des armes pour cette confrontation, ces
armes sont des habiletés mentales qu'il utilise dans sa vie quotidienne,
mais dont il doit améliorer l'efficacité.
Nideffer,2006, déclare que la préparation
mentale vise le développement des habiletés mentales de base, de
performance et facilitatrices par le biais de techniques de fixations de buts,
de l'imagerie mentale, de la relaxation et du contrôle de la
pensée.
Les habiletés mentales de base sont : la motivation, la
fixation des objectifs, l'estime de soi, la conscience de soi.
Les habiletés mentales de performance sont : la confiance
en soi, l'énergie psychique optimale, l'attention optimale.
Et enfin, les habiletés facilitatrices qui sont : les
habiletés relationnelles, la gestion du style de vie.
Fournier , Bernier et Durand-Bush ( 2006) ont classé
les habiletés mentales en trois catégories, en premier lieu les
habiletés de base qui sont: l'établissement de but, la confiance,
l'engagement, en deuxième lieu les habiletés psychosomatiques qui
sont : les réactions au stress, le contrôle de la peur, la
relaxation, l'activation et en troisième lieu on trouve les
habiletés cognitives qui sont : la concentration, le contrôle de
distractions, l'imagerie, la pratique mentale, la planification des
compétitions.
La performance, les paramètres psychologiques et les
habiletés mentales sont les trois concepts essentiels sur lesquels nous
comptons nous atteler dans le cadre de la présente recherche mais avant
il est nécessaire d'examiner en quoi consiste le potentiel du sportif de
haut niveau.
II. Le potentiel du sportif de haut niveau
Après avoir défini nos concepts de base nous
traitons à travers ce chapitre en première partie le potentiel du
sportif de haut niveau qui explique les différents paramètres
déterminants de la performance et en seconde partie les modèles
sportifs qu'on vont présenter dans les pages qui suivent.
1. Le potentiel du sportif de haut niveau
En vue de garantir la réussite, nous parlons dans ce
contexte du potentiel psychologique qui est complexe et interactif. Il est
constitué des paramètres cognitif, émotionnel, relationnel
et comportemental qui interagissent les uns sur les autres avec au
départ une image de soi du sportif capable de l'entraîner sur la
voie de l'excellence. En quoi consistent ces différents
paramètres ?
a. Le paramètre cognitif
Il est déterminé par la capacité á
traiter un grand nombre d'informations, á focaliser son attention,
á commuter le traitement de l'information ainsi que la capacité
d'organisation.
B.Niddefer(1979) traitant de la capacité de focaliser
l'attention propose une analyse de ces styles attentionnels, conçus
à partir de deux paramètres indépendants, liés au
champ d'activité de l'attention et { la direction de l'attention.
Ces styles renvoient { des modes distincts de traitement de
l'information que l'on retrouve dans les différentes phases de l'action
sportive, répartis en 4 séquences :
> L'évaluation de la situation. > L'analyse de la
situation.
> La préparation de l'action. > L'action proprement
dite.
Le paramètre cognitif peut être
amélioré par le paramètre affectivoémotionnel.
b. Le paramètre affectivo-émotionnel
Il est déterminé par le contrôle de
l'anxiété, la résistance au stress et le contrôle de
la souffrance
R.S.Lazarus, (1966) déclare que les manifestations
émotionnelles sont liées à la pratique du sport, et elles
sont liées aussi à la compétition, et en grande parties
aux expériences corporelles positives ou négatives, à la
sensation intense de fatigue, douleur ou plaisir.
L'émotion représente un processus de « faire
face » (coping) et la réponse peut être différente, en
fonction de l'appréciation de la situation jugée menaçante
ou non.
R.Martens et D.M.Landers (1970) ont montré que,
l'affectivité de l'athlète est sollicitée par de
nombreuses situations qui créent la condition sportive, la situation de
l'entrainement, la situation relationnelle entraineur -entrainé, la
situation familiale.
La compétition sportive génère de
l'anxiété et tout particulièrement de
l'anxiété précompétitive.
W.Krall, (1979) a identifié quelques facteurs
spécifiques produisant l'anxiété
précompétitive.
> La crainte de l'échec associée { la valeur des
adversaires.
> Le sentiment d'inadéquation (incapacité de se
concentrer sur
l'événement qui approche)
> Le sentiment de perte de contrôle.
Un niveau optimal d'anxiété apparaît comme
un facteur de réussite et un niveau élevé ou faible comme
un facteur limitant. Le contrôle de l'anxiété et la gestion
du stress impliquent pour l'athlète la nécessité de
gérer sur un mode adapté et efficace, ses états
émotionnels, c'est á dire de préserver sa stabilité
'émotionnelle,
Les manifestations émotionnelles et les conditions
d'anxiété peuvent être engendrées par le
paramètre relationnel.
c. Le paramètre relationnel
Les travaux de B.Ogilvie (1966) T.Tutko, (1966) et de Kane,
(1968) montrent que les athlètes adultes se distinguent par une
extraversion marquée.
Le sportif de haut niveau valorise ses relations avec
l'entourage familial et social et développe un mode de communications
plus direct et plus affectif avec autrui.
Les relations du sportif influence le dynamisme
comportemental.
d. Le paramètre du dynamisme
comportemental
N. Bardaxoglou, 1993, Wespes et al, 1993, chez les
escrimeurs, Schubert et al, 1986, chez les joueurs de tennis confirment
l'importance des paramètres de dynamisme comportemental et
d'ambition.
Le dynamisme comportemental, que l'on peut traduire en terme
de l'activité ou d'énergie, concerne tout les facteurs qui
facilitent la mise en oeuvre et la permanence de l'action, c'est- à-
dire la motivation, l'ambition, le besoin d'accomplissement ou de
réalisation de soi.
Le dynamisme comportemental peut servir { indiquer l'image de
soi.
e. L'image de soi
A.Bandura, (1977) pense que l'ambition et le désir de
réussir, la compétitivité et l'engagement personnel
révèlent, chez le sportif, une forte consistance du moi, une
image de soi ferme et positive.
A.Abraham, (1973) propose une extension du concept qui
condense les conceptions que le sujet a de lui-même, la manière
dont il se croit perçu par les
9
autres, l'idéal vers lequel il tend et les
mécanismes de défense qui maintiennent l'unité de son
être, qu'ils soient conscients ou inconscients.
G.Missoum, 1979, déclare que le soi apparaît
comme un système de relations de l'individu { lui-même et aux
autres. Ce système comprend des aspects cognitifs émotionnels et
les valeurs qui leur sont associées; il obéit à des
processus dynamiques opérant à un niveau conscient et inconscient
à la fois, des mécanismes de défenses et des
anxiétés sous jacents.
L'image de soi se constitue et varie selon les rôles
exercés et les statuts attribués au sujet et c'est { travers ses
propres perceptions qu'il sélectionne, organise et interprète les
évènements et les stimuli selon un système cohérent
avec la représentation qu'il a de lui-même.
L'image que se fait l'athlète sur lui-même agit sur
les paramètres sus -cités et conditionne l'estime de soi.
Pour comprendre et analyser les performances sportives on se
réfère á différents modèles
constitués d'un ensemble de facteurs qui s'associent pour
réaliser la performance.
2. Les modèles de la performance sportive
Dans le but d'améliorer la performance, nous allons
nous référer { des modèles sportifs qui sont très
différents dont chacun d'entre eux a sa propre
spécificité.
La performance sportive a fait l'objet de multiples
modélisations de la part des chercheurs. Nous rencontrons plusieurs
modèles dont les plus importants sont :
? Le modèle de Carron, 1980, qui prolonge le modèle
de Cratty, 1967,
dégage quatre types de facteurs: les facteurs sociaux,
les facteurs structuraux, liés aux structures facilitant la pratique
sportive, les facteurs physiologiques et les facteurs psychologiques.
? Le modèle de Weineck, 1983, présente un
modèle composé de quatre
paramètres : les facteurs constitutionnels, les
capacités physiques, les habiletés technico-tactiques et les
facteurs de personnalité.
Partie théorique
10
> Le modèle d'Alderman, 1974, distingue quatre familles
de facteurs : les
capacités motrices, les habiletés techniques,
les caractéristiques physiques et des éléments
psychologiques et comportementaux. Ces derniers comprennent d'une part des
besoins (réalisation de soi, désir de se surpasser, désir
de gagner, agressivité, besoin d'affiliation, indépendance) et
d'autre part, des éléments de personnalité
(détermination, persévérance, confiance en soi,
extraversion, sociabilité).
Le modèle d'Alderman représente le
modèle le plus proche de notre recherche :
Capacité motrice
Aptitudes techniques
Performance finale
Caractéristiques c
physiques
Eléments psychologiques et comportementaux
Résistance Coordination Allure physique
Réalisation
Cardio respiratoire Délai de réaction Taille
Agressivité
Force musculaire Kinesthésie Poids Affiliation Besoins
Souplesse Adresse Aptitude motrice Pouvoir
Etc... Etc... Vision Indépendance
Etc... Réalisation de soi
Tension
Elément de - Désir de surpasser Personnalité
- Désir de gagner
- Détermination et persévérance
- Confiance en soi
- Stabilité physique
- Extraversion
- Sociabilité
- Etc...
Les fondements de la performance
11
Partie théorique
13
La performance finale exige un ensemble bien
déterminé d'éléments de personnalité, de la
on observe une interaction et une complémentarité entre les
traits de personnalité et les quatre facteurs, capacité motrice,
aptitudes techniques, caractéristiques physiques et les
éléments psychologiques comportementaux , pour réaliser
une performance optimale.
III. Les facteurs psychologiques déterminants de
la performance à haut niveau :
La réussite sportive est notamment la
réalisation des résultats de haut niveau exige un
développement considérable des facteurs indispensables de la
performance. Ces facteurs sont multiples dont chacun d'entre eux examine une
qualité bien déterminée qui a une influence positive sur
le rendement des athlètes.
1. L'énergie positive
L'énergie positive désigne l'augmentation de
l'énergie, la motivation ou l'attention et l'élévation de
l'état mental.
Elle est souvent mentionnée dans le cadre de la gestion du
stress en compétition.
La gestion du stress représente l'ensemble des actions
mentales, comportementales et affectives utilisées par un athlète
afin de gérer les exigences mentales, tactiques et physiques de la
compétition sportive.
La gestion du stress représente l'ensemble des actions
mentales, comportementales et affectives utilisées par un athlète
afin de gérer les exigences mentales, tactiques et physiques de la
compétition sportive.
En effet, on trouve plusieurs stratégies qui aident
à gérer le stress:
Stratégies orientées vers la tâche: imagerie
mentale, contrôle des pensées, relaxation, déploiement des
efforts analyse logique et recherche de soutien.
Stratégies orientées vers la distraction:
distraction mentale et distanciation.
Stratégies orientées vers le désengagement :
désengagement, résignation et ventilation des émotions
déplaisantes.
La gestion du stress contribue à résoudre plusieurs
difficultés que rencontrent le sportif notamment l'amélioration
de la confiance en soi.
2. La confiance en soi
La confiance correspond { la croyance, { la conviction que l'on
est capable d'accomplir une certaine tâche, ou d'atteindre un certain
objectif.
D'après Weinberg (1999) « c'est le fait de se sentir
capable d'accomplir une tâche. Elle se manifeste par des pensées
positives et un calme assuré ».
Ninot, Delingnières et Forte (2000) affirment que la
confiance en soi est une des composantes de l'estime de soi avec l'amour du soi
et la vision du soi qui est la perception consciente de ses propres
qualités.
Autrement dit, il s'agit de la conviction que l'on peut avoir
concernant notre capacité à réussir. En ce sens, la
confiance influe directement sur la performance ; si l'athlète ne pense
pas pouvoir rivaliser avec un adversaire, il n'utilisera pas toute cette
capacité et limite son activité.
D'une autre façon, c'est savoir que l'on est correctement
préparé ; une préparation complète permet
d'engendrer la confiance.
Fronty .C, 1990, quant à lui, distingue quatre aspects
pouvant caractériser la confiance.
> La confiance globale : est considérée comme un
trait de personnalité.
> La confiance spécifique : se réfère {
la confiance qu'un athlète peut avoir vis-à-vis de son
habileté à résoudre une tâche
particulière.
> La confiance momentanée : va fluctuer en fonction
d'un score, de situations, de circonstances, ou de comportements bien
précis.
> La confiance collective : réfère { la
confiance d'un groupe d'athlètes, une
équipe. Cette confiance peut aussi être
spécifique ou même momentanée.
La confiance en soi permet d'être stable mentalement et
aide à éviter le dialogue interne négatif.
3. L'énergie négative
L'énergie négative correspond { la
colère et { la frustration que ressent l'athlète pendant la
compétition. Le plus souvent, elle s'accompagne par un dialogue interne
négatif.
Rosin et Nelson, 1983, Rotella et Coll, 1980, avancent que le
dialogue interne devient vraiment destructeur quand un sujet s'engage dans une
auto- évaluation ou étiquetage de lui-même de façon
négative. Quand des sujets ont cette perception négative
d'eux-mêmes, ils vont souvent se conduire d'une façon qui confirme
leur perception et ainsi se prouver qu'ils avaient raison.
Un dialogue négatif va également influencer
l'estime de soi générale du sujet le conduisant, dans certains
cas, à la dépression.
4. Le contrôle de l'attention
L'attention est une fonction cognitive complexe. Elle
correspond { un processus de sélection d'un événement
extérieur (son, image, odeur...) ou intérieur (passée) et
du maintien de ce dernier à un certain niveau de conscience. Elle peut
être définie comme étant l'habileté { focaliser son
attention sur la tâche en cours et de ce fait à ne pas être
distrait ou affecté par des stimuli internes ou externes non
appropriés.
A.Schmid et E.Peper, 1993, montrent que l'attention
apparaît comme un facteur multidimensionnel principalement
caractérisé par sa capacité, sa flexibilité et sa
sélectivité.
? La capacité attentionnelle : correspond { la
quantité d'informations que
le sportif est capable de traiter à un moment donné
dans une situation sportive donnée.
? L'attention sélective : Il s'agit d'un processus par
lequel une personne
s'attache de manière sélective { certains stimuli,
ou aspects du stimulus, de préférence { d'autres;
Partie théorique
> La flexibilité de l'attention : correspond {
l'aisance avec laquelle un
athlète est capable de diriger et de modifier
l'étendue et l'orientation de son attention.
5. La motivation
La motivation est le processus physiologique et psychologique
responsable du déclenchement, de la poursuite et de la cessation d'un
comportement. Elle correspond { la capacité { travailler en situation de
fatigue, même face { l'ennui ou le désir d'être ailleurs.
Nuttin (1980) : << La motivation est toute tension
affective, tout sentiment susceptible de déclencher et de soutenir une
action dans la direction d'un but. >>
Pour Alderman (1983), la motivation est une << tendance
à orienter et à sélectionner le comportement pour qu'il
soit dirigé par la relation { ses répercussion, et d'une tendance
de ce comportement >>.
Vallerand et thill, 1993 << il s'agit des forces internes
et/ou externes produisant le déclenchement, l'intensité, la
persévérance du comportement de l'athlète.>>
Famose, 2001 distingue trois aspects qui caractérisent la
motivation : > Motivation intrinsèque : Plaisir, satisfaction :
Vallerand et Halliwell, 1993, la définissent comme le
fait de pratiquer une activité pour elle-même, pour le plaisir de
participer { l'activité, pour la satisfaction ressentie suite { la
pratique et en l'absence de contingences externes.
On distingue également trois types de la motivation
intrinsèque :
Motivation intrinsèque à la connaissance :
explorer de nouveaux mouvements
Motivation intrinsèque { l'accomplissement : d'essayer de
relever un défi difficile.
Motivation intrinsèque à la stimulation: c'est le
plaisir pur.
> Motivations extrinsèque : 3niveau
d'autodétermination :
15
Partie théorique
Vallerand et Thill, 1993, la définit comme le fait de
pratiquer une activité pour obtenir une satisfaction émanant
d'une cause externe { la pratique de l'activité pour elle-même.
L'identification : correspond { un choix libre de l'individu qui
identifie la raison de son choix.
La régulation introjectée : correspond à une
ressource de contrôle exercée de la pression ???sur la
personne.
La régulation externe : L'individu régularise son
comportement dans le but d'obtenir une récompense, d'éviter une
punition.
> L'amotivation :
Brière et al, 1995, annoncent que l'a motivation
consiste en un état de sa régulation. L'individu ne
perçoit plus les liens entre ses actions et les résultats. Il ne
contrôle plus ni les raisons de la pratique ni les résultats qu'il
souhaite. Il est dans un état de résignation, il éprouve
des sentiments de confusion.
Un niveau optimal de motivation contribue à mieux
contrôler les pensées.
6. Le contrôle de l'attitude
Le contrôle de l'attitude désigne les pensées
que l'on élabore dans sa tête.
La clé du contrôle cognitif est le fait de
pouvoir contrôler positivement la façon dont on se parle. Ce
dialogue qui ne s'adresse qu'{ soi-même est défini par ces auteurs
comme le fait qu'{ chaque fois que vous pensez quelque chose, vous vous parlez,
en quelque sorte à vous-mêmes.
Hackfort et Schwenkmezger, 1993, déclarent que dans un
dialogue interne, l'individu interprète ses sentiments et ses
perceptions, régule et modifie ses convictions et ses
évaluations, et se donne à lui-même des instructions et des
renforcements. Comme tel, un rôle aussi central est attaché au
langage dans le développement du processus de penser, et comme penser
est intégré { l'action, des comportements peuvent êtres
modifiés au moyen de formes spécifiques de dialogue interne et
externes.
En conséquence, ce que l'athlète se dit {
lui-même est un problème central. Mais sans même que les
paroles soient formulées, le contenu de la pensée revêt
également une importance décisive sur le comportement d'un
sujet.
Le contenu de la pensée et le dialogue interne sont des
prédicateurs importants de la réussite sportive parce qu'ils
améliorent l'imagerie de l'athlète.
7. Le contrôle de la visualisation
Le contrôle de la visualisation implique la création
et l'utilisation d'images et de sensations, parfois avec des gestes, pour
imaginer différentes situations sportives.
L'imagerie est un des processus les plus utilisés dans la
préparation mentale des sportifs.
Orlick et Partington, 1988, définissent l'imagerie
comme une pratique cognitive qui consiste { évoquer les
caractéristiques d'un objet, événement ou processus absent
de notre champ perceptif actuel, et que cet objet, événement ou
processus, appartient au passé, au présent et au futur.
Les images permettent donc de réaliser mentalement des
reproductions ou des anticipations; elles se référent à
des processus mentaux qui peuvent renvoyer à n'importe quel registre
sensoriel et peuvent donc être de nature différente : visuelles
(représentations figurative du mouvement) : le sujet ressent alors
musculairement le mouvement qu'il imagine ; auditives, tactiles ou
gustatives.
Ces différentes sortes d'images se superposent
très souvent lors d'une
représentation mentale. Elles sont fonction du style
sensoriel d'un sujet.
Avoir la possibilité de créer et d'utiliser des
images est une qualité importante et nécessaire pour un sportif
d'élite et qui veut atteindre la haute performance.
IV. Les déterminants psychologiques de la
performance
Dans l'entrainement sportif, il est indispensable de mettre
l'accent sur les déterminants psychologiques de la performance qui se
basent sur la qualité des entraînements, la fixation des buts
d'entraînement, la concentration et l'évaluation des entrainements
et en second lieu on trouve l'imagerie mentale.
1.
17
Partie théorique
19
La qualité des entrainements
Goleman, 1996, pense que les meilleurs athlètes
mettent d'abord l'accent sur la qualité de leurs entrainements. Ils
effectuent leurs exercices d'entrainement comme s'il s'agissait d'une
réelle compétition. Par exemple, certains d'entre eux
revêtent leurs tenues de compétition { l'entrainement. Tous se
préparent et se concentrent avant chaque exercice, exécutant les
gestes technique de la meilleure façon possible et, finalement,
consacrent toute leur énergie à la concrétisation de leurs
buts d'excellence.
Donc la qualité des entrainements doit être
accompagnée des fixations des
buts.
2. La fixation de but de l'entrainement
Thill et Fleurence, 1998, déclarent que les sportifs
efficaces se fixent également des buts d'entrainement journaliers (par
exemple, améliorer la prise d'élan), des buts pour chaque
compétition par exemple, se concentrer sur la réalisation d'un
geste technique). Ils organisent ces buts à plus au moins long terme
selon qu'ils sont accessibles, conditionnés par des efforts importants,
ou très difficiles à atteindre car dépendants de
nombreuses circonstances non contrôlables.
Après avoir fixé des buts pendant les
entrainements, on doit les évaluer pendant les entrainements et les
compétitions.
3. L'évaluation des entrainements et des
compétitions
Alderman, 1983, démontre que dans la mesure où
les situations d'entrainement et de compétitions sont rigoureusement
planifiées, les sportifs performants sont constamment amenés
à évaluer les résultats de leurs actions pour les comparer
aux buts fixés. Ils ont appris à retenir les leçons de
chaque expérience. Ils enregistrent les éléments qui
conditionnent les succès et intègrent cette information pour
redéfinir leurs plans de préparation ou de compétition
avec l'aide de l'entraineur ou d'un psychologue conseiller. Parmi les multiples
causes d'échec, ils n'omettent pas d'analyser les facteurs
psychologiques qui ont pu intervenir (par exemple un manque de confiance en
soi, une faible concentration, des images
mentales peu vivaces, leur impatience), afin d'améliorer
l'exécution de la tâche { venir plutôt que de ruminer des
situations négatives passées.
4. L'entrainement à la concentration
Goleman, 1996, montre que la plupart des sportifs semblent
avoir appris à éliminer rapidement de leur esprit des
éléments dits tracteurs ??? Externes (par exemple, les points
forts de l'adversaire, la présence envahissante des spectateurs) ou
internes (par exemple, un état d'anxiété) afin de pouvoir
concentrer leur attention sur la tâche elle-même.
V. Les outils du mental
1. La préparation mentale
Le monde sportif regroupe des formes multiples de pratiques
physiques, allant des plus codifiées aux plus sauvages, des plus
professionnelles aux plus amatrices, des plus médiatiques aux plus
anonymes. Aujourd'hui le sport de haut-niveau, qu'il soit professionnel ou non,
contraint les athlètes à investir croissant. Pour répondre
à la fameuse devise olympique « Citus, Altus, Fortus »
(Comité International Olympique, 1946), les sportifs se doivent
d'optimiser l'ensemble de leurs compétences et de leurs
capacités, et ce dans tous les domaines de la performance, des plus
scientifiques - physique, technico-tactique, psychologique,
diététique au plus exotiques, tels que rituels, Haka Maori ou
certains chants polynésiens.
Depuis le milieu du XX° siècle, la
préparation mentale tente de se faire une place parmi les outils de la
performance. Elle permet d'aider l'athlète { optimiser ses
capacités psychiques, à affronter les temps de
compétition, notamment en termes de gestion de stress, de «
conditionnement > { l'exercice. Pour se faire l'athlète à sa
disposition une multitude d'exercices et de méthodes de relaxation qui
ont toutes un objectif commun : celui « d'améliorer la
récupération et d'augmenter les capacités physiques d'un
individu en agissant notamment sur la respiration, les pulsations cardiaques et
la tension musculaire » (Chevallon S., 1995).
Dans le cadre de la préparation mentale à la
performance sportive, les méthodes les plus fréquemment
rencontrées sont la « relaxation progressive »
(Jacobson E., 1938), le << training autogène
>> (Schultz J., 1958) et la << sophrologie dynamique >>
(Caycedo A., 2004). Malgré des approches relativement
différentes, nous pouvons noter qu'il existe aussi certains invariants,
notamment en ce qui concerne l'importance de l'imagerie mentale et la
proprioception dans ces dernières.
2. Training autogène de Schultz (TAS)
Le training autogène aussi appelé
entraînement par autosuggestion, est une méthode mise au point
vers 1930 par le Dr Johannes Schultz. Méthode proche de l'hypnose, le
T.A.S a pour objectif de <<provoquer un état de relaxation pour
que l'individu soit sensible aux suggestions de calme, du bien-être qu'il
se donne et de parvenir ainsi à un état modifié de
conscience>> (Chevallon S., 1995).
Afin de rétablir une relation corps-psyché, la
méthode s'appuie sur six exercices où le sujet doit faire appel
à la fois aux techniques de visualisation et aux techniques
d'affirmation positive de l'hypnose.
Ce travail basé sur les sensations proprioceptives
permet aux athlètes d'appréhender leur propre
corporéité et d'apprendre progressivement { se l'approprier.
<<La méthode du training autogène de Schultz (T.A.S) est
une méthode d'entraînement personnel à l'autohypnose. Cette
méthode d'entraînement plonge le patient dans un état de
déconnexion organismique voisin de l'état hypnotique mais non
similaire. Il s'agirait donc d'une méthode née de l'hypnose mais
non hypnotique>> (Gross L., 1998).
3. Relaxation progressive de Jacobson : La
méthode de relaxation d'E. Jacobson coïncide dans le temps avec
celle de
J. Schultz. Elle veut cependant s'en écarter
complètement, rejetant toute idée de suggestion et, par
conséquent, d'hypnose. Refusant de se joindre aux théories
psychanalytiques, elle choisit délibérément de se fixer
à un niveau purement physiologique. Jacobson en fait pourtant une
véritable méthode de psychothérapie. La méthode de
Jacobson se veut par conséquent anti-hypnotique. << Le principe de
Jacobson est simple : tendre, contracter le muscle puis le relâcher en
faisant attention aux sensations que cela procure, aux changements
opérés >> (Chevallon S., 1995). Comme nous pouvons le
constater, toute la technique de Jacobson repose sur le
Partie théorique
21
Partie théorique
postulat suivant : un relâchement musculaire entraîne
nécessairement une baisse de la tension psychique.
Depuis les années 30, ce précepte
d'interdépendance fut régulièrement rediscuté, et
notamment par la psychosomatique, où l'activité sensori-motrice
peut, dans certain cas, être { l'origine d'un abaissement des tensions
psychiques.
À titre d'exemple, C. Smadja nous explique que «
le recours aux procédés autocalmants permet de canaliser le
niveau d'excitation [de l'appareil psychique], grâce à la mise en
place de formes motrices primaires > (Smadja C., 1993). L'activité
sensori-motrice serait ici utilisée afin d'obtenir le retour d'un calme
somme toute relatif de l'appareil psychique. Malgré tout, cette
méthode de relaxation se trouve être régulièrement
utilisée dans le monde sportif. Sa facilité d'apprentissage et
son ouverture vers d'autres techniques de préparation mentale telle que
l'imagerie mentale, en font un outil privilégié dans le cadre de
la préparation à la haute performance.
4. Sophrologie dynamique de Caycedo
Depuis sa création en 1960, la sophrologie
Caycédienne a connu de nombreuses évolutions jusqu'{ se
définir telle une « science de la Conscience et des valeurs de
l'existence. C'est une école scientifique inspirée de la
phénoménologie, qui étudie la conscience, et une nouvelle
profession clinique prophylactique qui se spécialise dans la
conquête des valeurs de l'existence > (Chene P-A., 1996). Cette
méthode est souvent considérée dans le monde sportif comme
la référence en terme de préparation mentale. « Dans
le domaine du sport, la sophrologie entend préparer les athlètes
{ devenir maître d'eux-mêmes, à se valoriser et à
mettre en harmonie leur corps et leur esprit> (Chevallon S., 1995).
Afin d'atteindre cet objectif de positivation de l'action {
tout prix, la méthode permet au sujet d'atteindre un état de
conscience particulier, un état de veille, où il pourra à
sa guise créer des souvenirs artificiels au sein de son subconscient.
Pour obtenir les résultats escomptés, le sujet doit passer par
plusieurs étapes.
La première, incontournable, est une phase de
relaxation soit inspirée par la méthode de Schultz, soit par la
relaxation dynamique de Caycedo, d'essence orientale. Cette étape
préparatoire permet au sujet d'aborder les autres étapes plus
spécifiques
de la méthode de sophrologie Caycédienne :
sophronisation simple, sophronisation de base vivantielle, sophro-substitution
sensorielle~
5. La proprioception :
La proprioception peut se définir comme la
sensibilité des muscles, des os et des articulations. L'optimisation des
qualités proprioceptives de l'athlète revient { effectuer une
centration psychique sur ses sensations intrinsèques. Le concept de
proprioception englobe par conséquent l'ensemble des sensibilités
somesthésiques et kinesthésiques d'un individu.
La focalisation sur les sensations proprioceptives ou
sensorimotrices, présentes ou { venir, engage le sportif vers l'action,
vers une activité de non-pensée. « La performance exige en
quelque sorte de l'athlète une désubjectivation. Il semble bien
qu'{ défaut d'une désactivation de la pensée,
l'efficacité corporelle ne soit pas optimale. Il s'agit en quelque sorte
de déloger son esprit de son corps » (Duclos K., 2002). En effet,
suite aux travaux d'auteurs tels que Platonov V.N. (1988) ou Weineck J. (1990),
le monde sportif semble calquer la préparation mentale sur une politique
de l'automatisme. La bonne préparation reviendrait { obtenir un geste
épuré de toute dimension affective, déshumanisé,
machinal. Cette quête de l'objectivité gestuelle nous amène
à envisager le geste sportif comme une action sensorimotrice la plus
proche possible d'une réalité de fait. Alors que la pratique
sportive se définit avant tout comme un lieu d'évolution et de
maturation pour ses pratiquants, nous assistons ici à un retour vers une
qualité motrice particulière, primitive. En effet contrairement
à ce que nous pourrions attendre, la quête de la haute performance
semblerait aussi s'appuyer, dans certains cas, sur des phases de
motricité primitive, où l'acte prend le pas sur le travail
psychique. « Les pratiques sportives en privilégiant l'action
mettent l'accent sur l'être, sur l'effet d'existence et pas sur la
pensée> (Mousay J.D., 1990).
Ce rapprochement vers une réalité objective
engage l'athlète dans un comportement particulier, qui n'est pas sans
nous rappeler celui définit par Marty P. (1963) et la psychosomatique de
l'Ecole de Paris, chez les sujets opératoires.
Les méthodes de relaxation précédemment
citées permettent le travail d'une nouvelle réalité,
épurée de tout affect. En se focalisant sur les perceptions
corporelles,
ces techniques entraînent l'athlète d'une part {
Agir en pilotage automatique, et d'autre part, { optimiser sa gestuelle
sportive. L'amélioration des qualités proprioceptives conduisent
l'athlète vers une gestuelle réfléchie, oü les phases
de contraction et de relâchement se succèdent en fonction des
besoins de sollicitation. Là oü un stimulus donne lieu à une
réponse motrice effective, préprogrammée et fonctionnant
sur le mode de « l'arc réflexe».
D'une manière somme toute réductrice, nous
pouvons noter que ces techniques d'entraînement sont combinatoires. Elles
s'appuient { la fois sur les perceptions sensori-motrices de l'athlète
et sur un travail de visualisation mentale du << projet » de course,
oü trajectoire, technique, tactique et sensations proprioceptives se
retrouvent.
6. Imagerie mentale
Le deuxième outil utilisé par ces trois
méthodes de relaxation est l'imagerie mentale. « L'imagerie et la
répétition mentales se caractérisent par la
répétition symbolique, c'est-à-dire « dans sa
tête>>, d'une action ou d'un mouvement sans bouger la moindre
partie de son corps» (Chevallon S., 1995).
En ce sens, nous pouvons aisément envisager les
techniques de relaxation comme une forme d'outil permettant l'acquisition et le
perfectionnement d'un facteur particulier de la performance: la
préparation mentale. En effet les trois méthodes de relaxation
précitées ci-dessus se référent { une focalisation
de l'esprit sur le corps avec ses perceptions et ses représentations.
Chacune de ces techniques doivent amener l'athlète vers une construction
de sa propre représentation mentale, sa représentation visuelle,
de son schéma corporel.
Le premier écart que nous pouvons noter entre cette
définition de l'imagerie mentale et celle utilisée dans le cadre
de la préparation mentale réside dans <<le fait de ne pas
bouger la moindre partie de son corps» (Chevallon S., 1995). En effet
comme nous l'avons dit précédemment, la préparation
mentale est avant tout une technique combinatoire, oü viennent se
juxtaposer imagerie mentale et proprioception.
Néanmoins dans ces deux cas, l'imagerie mentale
consiste { la création d'un film mental, interne ou externe. Cette
répétition grandeur nature du projet d'action permet {
l'athlète d'acquérir une première expérience du
projet moteur,
23
d'appréhender les différentes rythmiques, ainsi
que les différentes trajectoires. L'athlète vit la course de
l'intérieur. Il imagine son corps en action. Il passe et repasse dans
les différentes trajectoires en anticipant les différentes
variabilités environnementales. L'ensemble de ces données,
basées sur les expériences de l'athlète, accompagne
l'athlète dans la conception de sa stratégie de course.
L'entraînement mental ne peut pas, par conséquent, se
réduire à une simple optimisation des qualités de
l'imagerie mentale de l'athlète. L'ensemble des perceptions tactiles,
auditives, kinesthésiques, somesthésiques et
coenesthésiques viennent s'y ajouter. «Visualiser mentalement un
mouvement entraîne une excitation cérébrale et de
légères contractions des muscles. Cela a des répercussions
physiologiques.
Ainsi, lors d'un exercice, les échanges gazeux sont
plus intenses, la fréquence respiratoire augmente, de même que la
fréquence cardiaque et la pression sanguine» (Chevallon S.,
1995).
La préparation mentale positionne l'athlète dans
une bulle qui le protège du monde extérieur. Cet état
particulier de conscience s'accompagne d'une sensation de toute puissance,
l'athlète se sent intouchable, si bien que tout paraît sous
contrôle. Malheureusement cette bulle possède aussi son revers de
la médaille. En effet l'isolement occasionné peut aussi
être { l'origine de contreperformances, puisqu'il éloigne
l'athlète de la réalité extérieure et des
aléas environnementaux. Ainsi il est relativement fréquent de
voir des jeunes athlètes complètement démunis dans
l'action, suite { une discordance entre la construction et la
réalisation du projet de course. Nous voyons ici toute la
complexité de l'utilisation de la préparation mentale, où
conditionnement { l'effort et liberté de l'athlète peuvent
parfois devenir antagoniste. Par conséquent, le travail de la
préparation mentale doit permettre le contrôle par
l'athlète de cette double relation. Il doit être capable de se
protéger dans cette bulle tout en restant { l'écoute, en hyper
vigilance face aux événements.
La performance de haut niveau est notre premier centre
d'intérêt, nous avons défini et expliqué les
différents facteurs qui déterminent la performance sportive, donc
en deuxième partie nous allons analyser et interpréter dans le
cadre
Partie théorique
24
expérimental les résultats trouvés à
travers un questionnaire qui est notre moyen d'investigation.
Partie
Expérimentale
Partie expérimentale
25
Partie expérimentale
I. Cadre opératoire
1. Rappel des hypothèses de travail
Nous avons pour ambition dans le présent travail de
recherche de faire un constat concernant une éventuelle contribution de
la préparation psychologique dans la réalisation de la
performance. L'évaluation des paramètres propres aux forces
mentales sont surement importantes pour nous renseigner sur l'état du
sportif dans l'ici et maintenant. Dans ce sens il est question de
vérifier la validité des hypothèses suivantes :
> Il existe une distinction entre l'état psychologique
chez les athlètes ciblés, motivé par le suivi
psychologique, et les athlètes non ciblés dépourvus de ce
dernier.
> La préparation mentale contribue {
l'amélioration des Paramètres psychologiques de la
Performance.
2. Les variables
Les variables dépendantes sont constituées par
les facteurs psychologiques de la performance { savoir: la confiance,
l'énergie positive, l'énergie négative, le niveau de
motivation, le contrôle de l'attention, le contrôle de l'attitude,
le contrôle de la visualisation.
La variable indépendante représente l'état
mental des athlètes ciblés et non ciblés au cours de la
préparation.
26
3. La population d'étude
Cette expérience est fondée sur des
athlètes de différentesdisciplines sportives faisant partie de
l'élite nationale ciblée et non ciblée. . Ils sont au
nombre de 16 dont 8 ciblés et 8 non ciblés de différents
âges et sexes.
Tableau récapitulatif des caractéristiques de la
population d'étude : Athlètes ciblés
:
|
Age
|
Spécialité
|
Palmarès
|
genre
|
Niveau d'étude
|
Sujet
n°1
|
23 Ans
|
karaté
|
Médaille d'Or lors des
jeux méditerranéens Pescara 2009............
|
F
|
Etudiante
|
Sujet
n°2
|
27 ans
|
karaté
|
Médaille de bronze championnat du
monde Sénior 2006 ; médaille d'Or en jeux
Méditerranéen Almeria 2005
|
G
|
Professeur en éducation physique
|
Sujet
n°3
|
23 ans
|
haltérophilie
|
Champion du monde junior 3 médailles d'Or en 2008
et champion méditerranéen 2 médaille d'Or
Pescara 2009 ; record d'Afrique et arabe en arraché et
en épaulé jeté ; 3ème place mondial
sénior 2009.....
|
G
|
Animateur sportif
|
Sujet
n°4
|
21 ans
|
haltérophilie
|
4ème place mondial sénior 2010 ; Champion
d'Afrique 2006 et 2010 ; record d'Afrique
|
G
|
Sans profession
|
Sujet
n°5
|
25 ans
|
lutte
|
Champion d'Afrique Sénégal Mai 2011
|
G
|
Sans profession
|
Partie expérimentale
Sujet
n°6
|
26 ans
|
lutte
|
Champion d'Afrique Sénégal Mai 2011
|
G
|
Animateur sportif
|
Sujet
n°7
|
23 ans
|
judo
|
Médaille de bronze en championnat du monde 2009 ;
médaille d'argent
jeux Méditerranéen
Pescara 2009 ; 5 fois championne d'Afrique
|
F
|
Animatrice sportive
|
Sujet
n°8
|
24 ans
|
judo
|
5 fois championne d'Afrique ; médaille de bronze
jeux méditerranéen Pescara 2009 ; médaille d'Argent
tournoi de Paris 2009....
|
F
|
Animatrice sportive
|
Le groupe d'athlètes ciblés de notre population
d'étude a une moyenne d'âge de 23,75 ans.
Ils ont remporté tous des médailles {
l'échelle africaine, il y a parmi eux qui ont remporté des
médailles { l'échelle méditerranéenne et
mondiale.
Athlètes non ciblés :
|
Age
|
Spécialité
|
Palmarès
|
genre
|
Niveau d'étude
|
Sujet n°1
|
24 Ans
|
karaté
|
3ème place championnat d'Afrique junior
et première place championnat d'arabe junior et
sénior
|
G
|
Etudiant : 4éme année MES
|
Sujet n°2
|
24 ans
|
karaté
|
2ème place en championnat d'Afrique en
|
G
|
Sans profession
|
Sujet n°3
|
19 ans
|
haltérophilie
|
Championne d'Afrique junior ; 2ème
place championnat d'Afrique 2009
|
F
|
Etudiante
en 1ère
année LMD
|
Sujet n°4
|
22a ns
|
haltérophilie
|
Champion d'Afrique junior ; 3ème place
championnat d'Afrique 2009
|
G
|
Etudiant en 1ère année
LMD
|
28
Sujet n°5
|
21a ns
|
lutte
|
Champion d'Afrique junior ; 2ème place
championnat d'Afrique Sénégal Mai 2011
|
G
|
Sans profession
|
Sujet n°6
|
24 ans
|
lutte
|
championne d'Afrique 2008
|
F
|
Maître en entraineme nt sportive
|
Sujet n°7
|
21a ns
|
judo
|
Championne d'Arabe en 2009
|
F
|
Sans profession
|
Sujet n°8
|
21 ans
|
judo
|
Championne d'arabe en 2009
|
F
|
Sans profession
|
Le groupe d'athlètes non ciblés de notre
population d'étude a une moyenne d'âge
de 22 ans. Ils ont remporté tous
des médailles { l'échelle africaine et arabe.
4. L'outil d'investigation
Le Questionnaire d'évaluation des habiletés
mentales appelé : « Inventaire de la performance psychologique
», de James Loehr (1983), permet d'évaluer l'état du
potentiel psychologique des athlètes et vérifier par là,
l'éventuelle efficacité des programmes de préparation
mentale des athlètes, de différents sports et de
différents niveaux de pratique.
Le docteur James Loehr a mis au point ce questionnaire
psychologique, valide et fiable, qui permet d'évaluer les
habiletés mentales censées être importantes pour des
performances régulières dans le cadre du sport de haut niveau et
dans la vie, et d'identifier la forme mentale de chacun en fonction de sept
variables.
Le questionnaire est constitué de 42 questions sous
forme de propositions préétablies, sur une échelle
d'attitude de 1 { 5 selon les degrés d'accord du participant (de presque
toujours à presque jamais). Les questions posées sont donc
semi-ouvertes nécessitant un choix parmi plusieurs, telle que :
Partie expérimentale
1......................................................Presque
toujours
2
......................................................Souvent
3
......................................................Parfois
4
......................................................Rarement
5 ......................................................Presque
jamais
Profil des forces mentales
Chaque score inférieur à 20 nécessite une
attention particulière. 26 à 30= excellente habileté.
20 { 25= motif d'amélioration.
5. Déroulement de la recherche
La passation du questionnaire qui a pour but de déterminer
l'état psychique et mental des athlètes tunisiens en sports
individuels ciblés et non ciblés.
II. Les méthodes d'analyse statistique et
présentation des résultats
1. Les méthodes d'analyse statistique
Après avoir recueilli les données obtenues, on a
procédé à l'analyse des résultats par le logiciel
SPSS Windows 10 et Microsoft Office Excel 2007 Pour ce faire on a
utilisé les outils statistiques suivant :
a. La moyenne arithmétique
C'est un indice de tendance centrale qui nous renseigne sur le
centre de dispersion des fréquences d'une variable quantitative.
T
X=
N
N : effective total.
T : somme des variables. X : moyenne des variables.
30
b. L'écart-type
L'écart type est un indice mesurant la dispersion
correspondant à la racine carré de la variance qui est la moyenne
de l'ensemble des observations
|
= v tel que (v) est la variance qui a pour formule :
|
T2
Sx2
N
V=
N - 1
Sx : La somme des carrés des mesures d'une variable.
N : Total des variables.
E.T : écart-type
c. Le coefficient de variation
La mesure de dispersion relative la plus utilisée est
le coefficient de variation qui correspond { l'écart-type de la
distribution exprimé en pourcentage de la moyenne de la distribution.
C'est une valeur indépendante de l'unité de mesure.
Ainsi :
E.T
Cv = × 100
X
d. L'analyse de la variance
L'analyse de la variance est une technique qui consiste {
séparer la variation totale d'un ensemble de donnés en
composantes raisonnées associées à des sources
spécifiques de variation, dans le but de comparer trois ou plusieurs
moyennes des populations considérées et conclure {
l'égalité ou { la non-égalité globale de toutes les
moyennes. Elle permet également de tester certaines hypothèses
concernant les paramètres du modèle, ou d'estimer les composantes
de la variance.
Dans le but de vérifier nos hypothèses, on a eu
recours aux donnés statistiques pour nous assurer du degré de
justesse que l'on va interpréter car notre étude statistique est
prédictive, qu'on peut vérifier en se référant
très fiable.
Partie expérimentale
32
2. Présentation et interprétation des
résultats : Les paramètres psychologiques de la performance
sportive :
a. Analyse des données des deux groupes
Tableau n°1 : évaluation de la confiance
confiance
genre nombre min max moyenne écart-type coefficient de
variation
ciblés 8 20 29 25,63 13,15 0,12290285
non ciblés 8 18 25 22,05 13,15 0,14285714
Les résultats obtenus au niveau du paramètre
confiance montrent, pour le groupe ciblé, des valeurs qui correspondent
à une excellente habileté et des motifs pour travailler et
améliorer ce paramètre, par contre le groupe non ciblé
présente des valeurs qui correspondent à un niveau où il
est nécessaire d'intervenir pour améliorer ce
paramètre.
La variance est de 0,12 et de 0,14 respectivement montrant une
stabilité par rapport à la confiance.
Le graphique ci-dessous montre qu'il y a dans notre effectif
autant de sportifs qui auraient besoin qu'on améliore leur confiance que
d'autres qui ont d'excellentes habiletés quant à la confiance.
excellente habileté
5
0
motif d'amélioration
3
6
attention particulière
0
2
ciblés
Non ciblés
Graphique n°1: La distribution des sujetsselon le niveau
de confiance
Tableau n°2 : Analyse de l'énergie négative
Energie négative
genre nombre min max moyenne écart-type coefficient de
variation
ciblés 8 16 27 22,25 3,92 0,17617978
non ciblés 8 15 25 19,63 3,92 0,19969435
Les valeurs obtenues au niveau de ce paramètre par
référence au tableau n°2 montrent des signes d'alarme par
rapport au groupe non ciblé et des motifs pour travailler et
améliorer ce paramètre par rapport au groupe ciblé.
La variance qui est égal à 0,17 et 0,19
respectivement montrant une stabilité par rapport { l'énergie
négative.
Le graphique ci-dessous montre qu'il y a dans notre effectif
autant de sportifs qui auraient besoin qu'on améliore leur
énergie négative.
excellente habileté motif
d'amélioration
2
0
4
3
attention particulière
2
5
ciblés
Non ciblés
Graphique n°2: La distribution des sujetsselon le niveau
de l'énergie négative
Partie expérimentale
Tableau n°3 : Analyse du contrôle de l'attention
Contrôle de l'attention
genre nombre min max moyenne écart-type coefficient de
variation
ciblés 8 20 25 23,25 3,10 0,13333333
non ciblés 8 17 27 20,38 3,10 0,15210991
En nous basant sur le tableau n°3 qui évalue le
paramètre contrôle de l'attention nous voyons que pour l'ensemble
des sportifs ciblés et non ciblés, les valeurs obtenues nous
interpellent car encore une fois il y a lieu à travailler sur ce
paramètre pour tout l'effectif de notre expérience. En effet les
valeurs obtenues correspondent á un niveau qui exige selon
l'échelle de Loehr « un motif d'amélioration et une
attention particulière ».
La variance étant de 0,13 et 0,15respectivement montre une
stabilité par rapport au contrôle de l'attention.
Le graphique ci-dessous montre que notre effectif de sportifs
auraient besoin qu'on améliore leur contrôle d'attention.
excellente habileté motif
d'amélioration
0
1
8
3
attention particulière
0
4
ciblés
Non ciblés
Graphique n°3: La distribution des sujetsselon le niveau
du contrôle de l'attention
34
Tableau n°4 : Analyse du contrôle de la vision :
Contrôle de la vision
genre nombre min max moyenne écart-type coefficient de
variation
ciblés 8 17 25 22,75 2,68 0,1178022
non ciblés 8 17 26 21,88 2,68 0,12248629
Par référence aux valeurs obtenues dans le
contrôle de la vision, nous observons encore une fois que la
majorité des sportifs ciblés et non ciblés sont
appelés à travailler sur ce paramètre afin
d'améliorer leurs compétences de visualisation.
Le coefficient de la variance est de 0,11 et de 0,12
respectivement montrant une stabilité par rapport au contrôle de
la vision.
Le graphique ci-dessous montre que notre effectif de sportifs
auraient besoin qu'on améliore leur contrôle de la vision.
excellente habileté motif
d'amélioration
0
1
7
6
attention particulière
1
1
ciblés
Non ciblés
Graphique n°4: La distribution des sujetsselon le niveau
du contrôle de la vision
Partie expérimentale
Tableau n°5 : Analyse du niveau de la motivation :
Niveau de la motivation
genre nombre min max moyenne écart-type coefficient de
variation
ciblés 8 21 26 23,63 2,67 0,11299196
non ciblés 8 18 22 19,88 2,67 0,13430584
En se référant aux valeurs enregistrées
au niveau de la motivation nous observons que la majorité du groupe
ciblé présente « un motif d'amélioration >, et le
groupe non ciblé présente «un motif d'amélioration et
une attention particulière » selon l'échelle de Loehr.
La variance est de 0,11 et de 0,13 montrant une stabilité
par rapport au niveau de motivation.
Le graphique ci-dessous montre que notre effectif de sportifs
auraient besoin qu'on améliore leur niveau de motivation.
excellente habileté motif
d'amélioration
2
0
6
4 4
attention particulière
0
ciblés
Non ciblés
Graphique n°5: La distribution des sujetsselon le niveau
de motivation.
36
Tableau n°6 : Analyse du niveau de l'énergie positive
:
Energie positive
genre nombre min max moyenne écart-type coefficient de
variation
ciblés 8 23 29 25,50 2,92 0,1145098
non ciblés 8 19 25 21,38 2,92 0,13657624
En nous basant sur le graphique n° 6 qui
représente la variable énergie positive, pour le groupe
ciblé, nous remarquons que le groupe ciblé représente
moyennement des excellentes habiletés par contre le groupe non
ciblé appelle à être amélioré.
La variance est de 0,11et de 0,13, respectivement ce qui
correspond à une stabilité par rapport { l'énergie
positive.
Le graphique ci-dessous montre qu'il y a dans notre effectif
autant de sportifs qui auraient besoin qu'on améliore leur
énergie positive que d'autres qui ont d'excellentes habiletés
quant ce paramètre.
excellente habileté motif
d'amélioration
4 4
0
5
attention particulière
0
3
ciblés
Non ciblés
Graphique n°6: La distribution des sujetsselon le niveau
de l'énergie positive
Partie expérimentale
Tableau n°7 : Analyse du niveau du contrôle de
l'attitude
Contrôle attitude
genre nombre min max moyenne écart-type coefficient de
variation
ciblés 8 20 26 23,75 2,04 0,08589474
non ciblés 8 19 25 22,63 2,04 0,09014582
Le tableau ci-dessus présenté (n°7) indique
les valeurs propres au contrôle de l'attitude et montre encore une fois
la nécessité d'améliorer l'état de ce
paramètre pour la majorité de l'effectif de notre population
d'étude.
La variance est de 0,08 et de 0,09 respectivement montrant une
stabilité par rapport au contrôle de l'attitude.
Le graphique ci-dessous montre que notre effectif de sportifs
auraient besoin qu'on améliore leur contrôle d'attitude.
excellente habileté motif d'amélioration
attention
particulière
1
0
7
7
0
1
ciblés
Non ciblés
Graphique n°7: La distribution des sujets selon le niveau
du contrôle de l'attitude
b.
38
Analyse des données des tests statiques : Mann
Whitney Tableau n° 8 : Données des tests statistique :
Mann Whitney
confiance Energie
négative
Contrôle attention
Contrôle vision
Niveau de motivation
Energie positive
Contrôle attitude
signification
|
0.028 *
|
0.234 0.105 0.382
|
0.005** 0.002**
|
0.195
|
|
|
|
|
|
*Significatif p< 0.05 ; ** significatif p<0.01
En se basant sur les résultats obtenus par les tests
statistiques Mann Whitney, le niveau de certaines paramètres
psychologiques diffère entre les 2 groupes, en effet ce profil indique
une différence significative au profit des athlètes ciblés
0,028* au niveau du paramètre << confiance > quant au seuil de
confiance 0,05 , et une différence largement significative dans les
paramètres << niveau de motivation0,005** et énergie
positive 0,002** > quant au seuil de confiance 0,01 tout en remarquant qu'il
n'existe pas des différences significatives pour le reste des
paramètres entre les 2 groupes.
Cntrôle vision
Contrôle attitude
Confiance Energie Contrôle
négative attention
Energie positive
Niveau motivation
Profil des athlètes
ciblés non ciblés
1,00
0,00
-1,00
Graphique n° 8 : profil des paramètres
psychologiques de la performance des athlètes ciblés et non
ciblés
c. Etude de corrélations
Selon Wikipedia : << En probabilités et en
statistique, étudier la corrélation entre deux ou plusieurs
variables aléatoires ou statistiques numériques, c'est
étudier l'intensité de la liaison qui peut exister entre ces
variables. Le coefficient de corrélation, qui présente finalement
la covariance standardisée, varie entre - 1 et 1.
Partie expérimentale
Un coefficient de 1 indique une corrélation positive
parfaite entre les deux variables. À l'inverse, un coefficient de - 1
indique une corrélation négative parfaite ».
Tableau n° 9 : Etude de corrélation pour les
athlètes ciblés :
Confiance Energie
négative
|
Contrôle attention
|
Contrôle vision
|
Niveau motivation
|
Energie positive
|
Contrôle attitude
|
Confiance
|
1.00
|
0.79*
|
0.61
|
-0.20
|
0.31
|
0.54
|
0.15
|
Energie négative
|
1.00
|
0.52
|
-0.36
|
0.14
|
-0.74*
|
0.01
|
Contrôle attention
|
|
1.00
|
0.39
|
0.83**
|
-0.65
|
-0.57
|
Contrôle vision
|
|
|
1.00
|
0.62
|
-0.16
|
0.64
|
Niveau motivation
|
|
|
|
1.00
|
0.32
|
-0.64
|
Energie positive
|
|
|
|
|
1.00
|
-0.65
|
Contrôle attitude
|
|
|
|
|
|
1.00
|
Suite à une étude de corrélation, les
résultats obtenus montrent chez notre groupe d'athlète
ciblés qu'il existe une corrélation significative positive
parfaite entre les variables «Energie négative ; Confiance »
et une corrélation significative négative parfaite « Energie
négative ; Energie positive » bien aussi existe une
corrélation très significative positive parfaite entre les
variables : « Contrôle attention ; Niveau de motivation ».
Tableau n° 10 : Etude de corrélation pour les
athlètes non ciblés :
Confiance Energie
négative
|
Contrôle attention
|
Contrôle vision
|
Niveau Energie
motivation positive
|
Contrôle attitude
|
Confiance
|
1.00 0.29
|
-0.13
|
-0.20
|
-0.49 0.33
|
0.43
|
Energie négative
|
1.00
|
0.73*
|
-0.38
|
0.29
|
0.71*
|
0.56
|
Contrôle attention
|
|
1.00
|
-0.05
|
0.62 0.37
|
0.36
|
Contrôle vision
|
|
|
1.00
|
0.11
|
-0.71*
|
0.17
|
Niveau motivation
|
|
|
|
1.00 0.35
|
-0.37
|
Energie positive
|
|
|
|
1.00
|
0.07
|
Contrôle attitude
|
|
|
|
|
1.00
|
40
Suite à une étude de corrélation, les
résultats obtenus dans le tableau précédent montrent chez
notre groupe d'athlète non ciblés qu'il existe une
corrélation significative positive parfaite entre les variables
«Energie négative ; Contrôle attention >> et «
Energie négative ; Energie positive >> bien aussi existe une
corrélation significative négative parfaite entre les variables :
« Contrôle vision ; Energie positive >>.
En règle générale, les coefficients de
corrélation entre 0,00 et 0,30 sont considérés comme
faibles, ceux entre 0.30 et 0.70 sont modérés et coefficients
entre 0,70 et 1,00 sont considérés comme élevés.
d. Evaluation des composantes de base de la
personnalité à travers le questionnaire "l'inventaire de
performance psychologique, de James Loehr (1983)" :
> Les paramètres psychologiques de la
performance auprès des athlètes ciblés
Tableau n°11 : Evaluation des paramètres
psychologiques de la performance auprès des athlètes
ciblés.
|
confiance
|
Energie négative
|
Contrôle attention
|
Contrôle vision
|
Niveau motivation
|
Energie positive
|
Contrôle attitude
|
Moyenne
|
25,62
|
22,25
|
23,25
|
22,75
|
23,625
|
25,5
|
23,75
|
Ecart-type
|
2,77
|
4,06
|
1,58
|
2,65
|
1,92
|
1,92
|
2,12
|
26
24
22
20
Moyenne
Graphique n° 9 : Présentation des moyennes des
différents paramètres psychologiques auprès des
athlètes ciblés
Partie expérimentale
41
En nous basant sur le graphique précédent qui
représente les différents paramètres psychologiques de la
performance des athlètes ciblés, nous remarquons des valeurs
mettant ces dernières dans des situations où les forces mentales
de la performance exigent d'être améliorées selon
l'échelle de Loher, elles fluctuent entre 18 (énergie
négative, contrôle de l'attention, contrôle vision, le
niveau de la motivation et le contrôle de l'attitude) { 25 (confiance et
énergie positive).
> Les paramètres psychologiques de la
performance auprès des athlètes non ciblés
Tableau n°12 : Evaluation des paramètres
psychologiques de la performance auprès des athlètes
non ciblés.
|
confiance
|
Energie négative
|
Contrôle attention
|
Contrôle vision
|
Niveau motivation
|
Energie positive
|
Contrôle attitude
|
Moyenne
|
22,5
|
19,6
|
20,3
|
21,8
|
19,8
|
21,3
|
22,6
|
Ecart-type
|
2,82
|
3,54
|
3,66
|
2,79
|
1,88
|
2,19
|
1,92
|
Les résultats obtenus chez les athlètes non
ciblés montrent que tous les
paramètres psychologiques de la performance
possèdent des valeurs qui correspondent selon l'échelle de
Loehr à un niveau où il est nécessaire d'intervenir
pour
améliorer tous les paramètres. Les moyennes
respectives se situent entre 19 et 22.
26
24
22
20
18
Moyenne
Graphique n° 10 : Présentation des moyennes des
différents paramètres psychologiques auprès des
athlètes non ciblés
DISCUSSION
&
CONCLUSION
Discussion et conclusion
42
Discussion
L'entrainement mental est une composante vitale du programme
d'entrainement de l'athlète d'élite. L'athlète armé
d'aptitudes psychologiques précieuses est bien préparé
physiquement et peut atteindre une performance optimale dans des
épreuves majeures en évaluant et en développant des plans
spécifiques d'amélioration du comportement par une approche
collaborative pour le perfectionnement de sa performance.
En effet, le sportif, au cours de sa trajectoire sportive,
doit subir un nombre d'adaptation très important du point de vue
psychologique. Mieux comprendre et faciliter ce processus aiderait
également le développement des doués. Donc, la trajectoire
sportive de l'athlète de haut niveau se caractérise par des
transitions qui demandent un processus d'adaptation psychologique essentiel
pour continuer à ce niveau ou accéder au niveau
supérieur.
J.Letessier (1980), on trouve d'un autre côté
différents éléments souvent inhérents à la
pratique compétitive, comme les récompenses, les résultats
négatifs, les pressions de l'entourage et les échéances.
L'influence de ces facteurs est expliquée par trois besoins
psychologiques fondamentaux : la compétence, l'affiliation et surtout
l'autonomie.
Le bien-être psychologique est primordial pour le
sportif élite, c'est-à-dire que le travail consiste à se
qu'il se dégage de ses soucis quotidiens et personnels pour être
le plus libre possible dans sa tête pendant les compétitions. Ici
on insiste sur l'équilibre psychologique du sportif, encore plus dans le
cas où le sportif est jeune. Donc le travail repose sur de nombreuses
discussions où l'on aide le sportif à se connaître,
à comprendre ses réactions, à le situer dans son
environnement familial et social, et à lui permettre de donner un sens
à sa pratique et son désir d'atteindre le haut niveau.
43
Discussion et conclusion
Il y a évidemment des problématiques
récurrentes mais le travail est très individualisé aux
besoins de chaque sportif. Ensuite, cela consiste à apporter
également des outils ou techniques (relaxation, imagerie mentale,
fixation d'objectifs ...) qui permettent aux sportifs de devenir autonomes dans
leur préparation mentale. Quand par exemple, on essaye d'instaurer un
rituel à utiliser à chaque compétition, on l'aide aussi
à prendre conscience que son état mental vient d'abord de
lui-même et non de la situation et l'on essaye de travailler sur les
états mentaux qui sont contreproductifs pour la performance.
Dans ce présent mémoire de fin d'étude,
l'aspect psychologique a été exploré à travers
l'évaluation des paramètres de la performance psychologiques
selon l'inventaire de la performance psychologique de Loeher (1983), qui
englobe les variables de la force mentale nécessaires à la
réalisation de la performance psychologique.
En fait, ces variables qui sont à la base de toute
performance se définissent comme moteur de toute action. Aucun
athlète ne peut prétendre s'en passé.
Thill (1988), montre que la réussite sportive,
l'engagement délibéré dans une activité intensive,
motivé par le but d'améliorer sans cesse le niveau actuel de
performance, suppose que l'athlète trouve les ressources mentales
nécessaires pour faire face aux exigences de la compétition.
Vu leur importance dans l'optimisation de la performance, nous
nous sommes intéressés dans notre présente recherche
à faire un constat en évaluant la confiance en soi,
l'énergie négative, le contrôle de l'attention, le
contrôle de la vision, le niveau de motivation, l'énergie positive
et le contrôle de l'attitude afin d'apprécier le mental de nos
athlètes ciblés et non ciblés.
L'analyse récapitulative de l'ensemble des
résultats nous révèle que:
L'objectif de notre première hypothèse est de
faire un constat qui révèle la distinction de l'état
psychologique entre les athlètes ciblés et ceux non ciblés
d'où les résultats sont clairement au profit des athlètes
ciblés au niveau des paramètres confiance ; niveau de motivation
et l'énergie positive. Ceci nous permet de dire que
les résultats auraient pu être meilleurs si ces
aspects auraient être pris en charge convenablement dans un processus de
suivi et d'accompagnement.
C'est pourquoi avons-nous tendance à considérer
la réussite sportive comme une conjonction entre le développement
des capacités physiologique et l'acquisition d'habiletés
psychologiques très spécifiques.
Nous pouvons ajouter, en nous référant au
modèle d'Aldermen qui est le modèle le plus proche de notre
étude que, la performance finale exige un ensemble bien
déterminé d'éléments de personnalité, de la
on observe une interaction et une complémentarité entre les
traits de personnalité et les quatre facteurs à savoir : les
capacités motrices, les habiletés techniques, les
caractéristiques physiques et les éléments psychologiques
et comportementaux , pour réaliser une performance optimale.
Il est aussi important de souligner l'importance de
l'apprentissage des techniques de la préparation mentale à un
âge précoce pour qu'ils puissent se renforcer mentalement et
s'améliorer au niveau de tous les paramètres.
C.Davey (1972) pense, qu'à côté de
l'aptitude physique, le facteur psychologique est en effet la variable la plus
importante du rendement de la conduite.
Notre deuxième hypothèse qui a pour but de
savoir si la préparation mentale contribue à
l'amélioration des performances psychologiques nous permet de dire
à ce niveau de notre étude que cette préparation a bien
manqué à nos athlètes ciblés d'où les
moyennes présentent des scores entre 20 à 25 relativement faible
vu que les scores sont inférieurs à 25 et d'après Loher le
score est entre 20 - 25 ; ceci nécessite un motif
d'amélioration.
On peut déduire donc que la préparation mentale
est fondamentale pour aboutir au haut niveau. Nos résultats sont en
concordance avec les études dans le domaine, un athlète qui a de
faibles valeurs au niveau des paramètres psychologiques n'arriverait
jamais à réaliser des performances de haut niveau.
Orlick et Partington, (1988), ont montré qu'un certain
nombre d'enquêtes et d'études récentes en psychologie du
sport invitent en effet à reconsidérer le rôle du
«mental » dans l'explication de la performance. A partir d'une
enquête réalisée sur
45
235 athlètes canadiens ayant participé aux jeux
olympique de Los Angeles et de Sarajevo en 1984 par exemple, il a
été montré que les sportifs « médaillés
» (75 d'entre eux) avaient été capables d'identifier de
façon précise les facteurs psychologiques ayant
conditionné leurs performances.
Conclusion
Notre recherche s'intéresse à
l'évaluation des paramètres psychologiques de la performance dans
le but de savoir le niveau mental de notre élite nationale de
différentes disciplines individuelles.
A partir de là, nous pouvons déclarer que les
résultats évoquent dans leur globalité la
nécessité de travailler sur ces paramètres en vue de leur
amélioration et d'inclure le suivi psychologique pour toute
l'élite nationale.
A la lumière de nos résultats nous pouvons
attirer l'attention sur la nécessité de mettre sur pied des
traditions d`une préparation mentale et d'un suivi psychologique au
cours de la carrière d'un sportif ce qui lui permet de renforcer les
résultats des forces mentales de la performance.
On ajoute aussi que la préparation mentale n'a pas
contribué à améliorer la performance, elle a bien
manqué à nos sportifs.
En conclusion nous pouvons dire que le suivi psychologique est
l'une des composantes de base de la préparation en vue d'une performance
sportive et en particulier celle du haut niveau.
Recommandations :
A la fin de ce mémoire et comme recommandation nous
pouvons dire que cette étude de l'évaluation des
paramètres psychologiques de la performance a permis de valoriser et de
mettre l'accent sur plusieurs variables nécessaires et fondamentales
pour l'optimisation de la performance sportive. Pour cela il est
nécessaire pour le sportif :
> De s'entrainer à la concentration et d'utiliser
l'imagerie mentale.
Discussion et conclusion
46
> D'apprendre à gérer les énergies
négatives en vue d'une meilleure estime
de soi.
> D'apprendre les différentes techniques de la
préparation mentale (la fixation des objectifs, la motivation, la
relaxation et le contrôle de la pensée...).
Parallèlement à l'amélioration des
habiletés mentales il est nécessaire d'instaurer un suivi
psychologique pour l'évaluation du potentiel psychologique du sportif
non ciblé afin de garantir son bien être psychique et
physique...
En général, tous les entraineurs avec l'aide du
psychologue du sport doivent évaluer les traits de personnalité
de chaque athlète et lui faire des entretiens d'amélioration et
de consolidation au niveau des différents variables psychologiques.
En effet les entraineurs doivent connaitre les
différences qui existent entre un sujet fort mentalement et un autre qui
a des troubles au niveau de sa personnalité et en tenir compte afin que
le travail effectué soit plus efficace.
47
Bibliographie
Alderman R.B. Manuel de psychologie du sport, Vigot, Paris,
1983.
Cavazza M. « Modèles mentaux et sciences cognitives
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1993.
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Cazorla G., MONPETIT R., PROKOP P .et CERVETTI J-P.(1984) :
« De l'évaluation des nageurs de haut niveau... à la
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Chiche, S., Gouvion, C., Luc, D., Neudourg, Pigani, S., Schilton,
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49
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Annexe
50
L'inventaire de la performance psychologique, de James Loehr
(1983)
1 - Je me perçois davantage comme un perdant qu'un
vainqueur en compétition
1
|
2
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3
|
4
|
5
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
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Presque jamais
|
2- Je deviens coléreux et frustré pendant la
compétition
1
|
2
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3
|
4
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5
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
3 Je suis vite distrait et je perds mon attention pendant la
compétition
1
|
2
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3
|
4
|
5
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
4 Avant la compétition, je me vois réaliser la
compétition avec perfection
5
|
4
|
3
|
2
|
1
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
5 Je suis très motivé pour nager à mon
meilleur niveau
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
6 Je peux conserver d'intenses émotions positives diffuses
pendant la compétition.
5
|
4
|
3
|
2
|
1
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
7 Je pense positivement pendant la compétition
5
|
4
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3
|
2
|
1
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
8 Je crois en moi-même comme un compétiteur
5
|
4
|
3
|
2
|
1
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
9 Je deviens nerveux ou effrayé en compétition
1
|
2
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3
|
4
|
5
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
10 Il semble que mon esprit s'affole pendant les moments
critiques de la compétition
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
11 Je m'entraîne mentalement à revoir mes
automatismes.
5
|
4
|
3
|
2
|
1
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
12Les objectifs que je me suis fixé en tant que
compétiteur me font travailler plus dur
5
|
4
|
3
|
2
|
1
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
52
13 Je suis capable d'aimer la compétition même quand
je dois faire face à de nombreuses difficultés.
5
|
4
|
3
|
2
|
1
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
14 Mon discourt intérieur pendant la compétition
est négatif
1
|
2
|
3
|
4
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Presque toujours
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Souvent
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parfois
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Rarement
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Presque jamais
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15 Je perds ma confiance très vite
1
|
2
|
3
|
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5
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
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Rarement
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Presque jamais
|
16 Les erreurs me font réagir et penser
négativement
1
|
2
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3
|
4
|
5
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
17 Je peux très vite interférer des émotions
et retrouver mon attention
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|
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|
3
|
2
|
1
|
Presque toujours
|
Souvent
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parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
18 Penser en images au sujet de mon sport est facile pour moi
5
|
4
|
3
|
2
|
1
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
19 Je n'ai pas besoin d'être pousser pour nager et
m'entraîner durement, je suis capable de le faire moi même
5
|
4
|
3
|
2
|
1
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
20 Je tends à devenir mou sur le plan émotionnel
quand les choses tournent en ma défaveur endant la compétition
1
|
2
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3
|
4
|
5
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
21 je me donne à 100% pendant la compétition, quoi
qu'il arrive
5
|
4
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3
|
2
|
1
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
22 Je peux réaliser des performance au plus haut niveau de
mon talent et de mes habilités.
5
|
4
|
3
|
2
|
1
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
23 Mes muscles deviennent très tendu pendant la
compétition
1
|
2
|
3
|
4
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5
|
Presque toujours
|
Souvent
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parfois
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Rarement
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Presque jamais
|
24 J'ai l'impression d'être dans un rêve pendant la
compétition.
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Presque toujours
|
Souvent
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parfois
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Rarement
|
Presque jamais
|
25 Je peux me voir en train de travailler des situations dures
prioritaires en compétition.
5
|
4
|
3
|
2
|
1
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
26 Je suis prêt à tout exprimer pleinement mon
potentiel en tant que nageur
5
|
4
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3
|
2
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1
|
Presque toujours
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Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
27 Je m'entraîne avec une intensité très
élevé
5
|
4
|
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2
|
1
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
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Rarement
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Presque jamais
|
28 Je peux changer mes humeurs négatives en humeurs
positives en contrôlant mes pensées.
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4
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Presque toujours
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Souvent
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parfois
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Rarement
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Presque jamais
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29 Je suis dur mentalement en compétition
5
|
4
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|
1
|
Presque toujours
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Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
30 Des événements incontrôlables comme le
vent, des adversaires tricheurs, des mauvais arbitres me mettent hors de
moi.
1
|
2
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3
|
4
|
5
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
31 Je me surprends à penser à des erreurs du
passé ou à des opportunités manquées quand je
nage
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|
2
|
3
|
4
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5
|
Presque toujours
|
Souvent
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parfois
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Rarement
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Presque jamais
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32 J'utilise des images pendant la compétition , ce qui
m'aide à devenir meilleur.
5
|
4
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3
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2
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1
|
Presque toujours
|
Souvent
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parfois
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Rarement
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Presque jamais
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33 Je deviens lassé et fatigué
1
|
2
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3
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4
|
5
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Presque toujours
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Souvent
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parfois
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Rarement
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Presque jamais
|
34 Je prends des initiatives et suis inspiré dans les
situations dures.
5
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2
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1
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Presque toujours
|
Souvent
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parfois
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Rarement
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Presque jamais
|
35. Mon entraîneur me dit que j'ai une bonne attitude
5
|
4
|
3
|
2
|
1
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
36 Je me projette l'image d'un nageur confiant
5
|
4
|
3
|
2
|
1
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
37 Je peux rester calme pendant une compétition quand
les problèmes s'accumulent.
5
|
4
|
3
|
2
|
1
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
38 Ma Concentration s'ébranle facilement
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
39 Quand je me visualise en train de nager, je peux voir et
vivre les choses réellement.
5
|
4
|
3
|
2
|
1
|
Presque toujours
|
Souvent
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parfois
|
Rarement
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Presque jamais
|
40 Je me réveille le matin et suis réellement
excité de nager et de m'entraîner.
5
|
4
|
3
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2
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1
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
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Rarement
|
Presque jamais
|
41 Pratiquer ce sport me donne un véritable sentiment de
joie et d'accomplissement.
5
|
4
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2
|
1
|
Presque toujours
|
Souvent
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parfois
|
Rarement
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Presque jamais
|
42 Je peux transformer une crise en opportunité.
5
|
4
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3
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2
|
1
|
Presque toujours
|
Souvent
|
parfois
|
Rarement
|
Presque jamais
|
Comment considères-tu tes entraînements ? (te
plaisent-ils ? Quelles éventuelles améliorations envisagerais-
tu?)............................................................................................................................................................
Quels sont les facteurs qui te stressent ? (L'école, les
parents, l'entraîneur, la compétition, l'opinion des
autres...)...................................................................................................................................................
Peux tu te souvenir d'une compétition
particulièrement réussie (comment t'étais
préparé ? Qu'as tu retenu de cette
compétition?~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Nom : ......... Prénom : ............ Age :
.............
Quels est ton projet à moyen terme et long terme ?
54
Discipline : .....................
Ton meilleur temps : ............................
Ta prochaine compétition : ...............................
Ton objectif de temps : .......................................
|
1
|
2
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3
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4
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Confiance
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Energie Négative
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Contrôle attention
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Contrôle vision
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Niveau Motivation
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Energie positive
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Contrôle attitude
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2
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3
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|
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|
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|
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|
|
14
|
|
15
|
|
16
|
|
17
|
|
18
|
|
19
|
|
20
|
|
21
|
|
22
|
|
23
|
|
24
|
|
25
|
|
26
|
|
27
|
|
28
|
|
29
|
|
30
|
|
31
|
|
32
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|
33
|
|
34
|
|
35
|
|
36
|
|
37
|
|
38
|
|
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|
|
41
|
|
42
|
|
T
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|
|
|
|
|
|
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Profil de forces mentales.
Chaque score inférieur à 20 nécessite une
attention particulière. 26 à 30= excellente habilité.
20 à 25=motif d'amélioration.
6 à 19= nécessite une attention spéciale.
But de la recherche : Evaluer l'état des
paramètres psychologiques de nos
athletes et quel effet peut avoir la préparation mentale
dans l'amélioration des performances psychologiques.
|
Résumé
Notre recherche s'intéresse à
l'évaluation des paramètres psychologiques de la performance dans
le but de savoir l'impact de la préparation mentale.
L'ambition de la présente étude est de nous
renseigner sur l'état de la préparation de nos athlètes
sur le plan psychologique et mental en établissant un constat sur la
base de l'inventaire de J.Loehr (1983) traitant des paramètres
psychologiques de la performance.
Cet outil d'investigation nous a permis d'évaluer
l'état du potentiel
psychologique des athlètes et vérifier par
là, l'éventuelle efficacité des programmes de
préparation mentale et de suivi psychologique dont ont profité
les athlètes ciblés de différents sports.
De la nous pouvons déclarer que les résultats
évoquent dans leur globalité la nécessité de
travailler sur ces paramètres en vue de leur amélioration et que
la préparation mentale a bien manqué à nos sportifs.
Pour cela nous pouvons déduire qu'il est
nécessaire pour un sportif, de rechercher la qualité dans les
entrainements, de se fixer des buts d'entrainement et de compétition, de
s'entrainer à la concentration et d'utiliser l'imagerie mentale et enfin
d'apprendre à gérer les énergies négatives en vue
d'une meilleure estime de soi.
|
Mots clefs : La Performance, Les
paramètres psychologiques, Les habiletés mentales.
|