République Démocratique du Congo
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET UNIVERSITAIRE
INSTITUTS SUPERIEURS TECHNIQUES
INSTITUT SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL
BP 2849 Bukavu
EVACUATION DES DECHETS SOLIDES
INDUSTRIELS DANS LA VILLE DE BUKAVU,
Cas de la Pharmakina et de la BRALIMA
Par Patient MULUMEODERHWA POLEPOLE
Directeur : C.T. J.P. BITUNDU MWANA-THANYA Travail
de Fin de Cycle
« Maître de
3ème Cycle en Gestion Présenté en
vue de l'obtention du
de l'Environnement et diplôme de
Gradué en Développement Durable »
Développement Rural
Option : Environnement et
Développement
Durable
Niveau de Technicité :
A1
Année académique 2006-2007
INTRODUCTION
0.1 Problématique
Pour l'amélioration des conditions de vie, il est vu
actuellement que la protection de l'environnement et par là la gestion
durable des ressources naturelles doit être beaucoup prise en compte.
Car, l'homme ne saura se développer dans un habitat insalubre.
La mauvaise gestion des déchets industriels ayant
à la base l'état archaïque des industries pose de
problèmes sur l'habitat de l'homme dans les pays en développement
communément appelés pays du « tiers monde »
en général et au Congo RD en particulier ; c'est ainsi
qu'à Bukavu on enregistre un bon nombre des problèmes :
maladies respiratoires, blessures, entravement des voies de circulation tant
pour les hommes que pour les véhicules sur la route qui mène
à la frontière Ruzizi II, diminution de la production halieutique
sur la rivière Ruzizi et la lac Kivu ; improductivité des
sols où on enfuit les produits appelés
« mélanges ». Selon le centre National des
Recherches scientifiques « CNRS/LWIRO ».(1(*)) Cette improductivité est
observable pendant plus de 10 ans.
Tout cela est dû au dégagement des fumées
noires, qui ont formés des nuages noirs ayant à son origine
l'incinération des matières plastiques ;
Au dépôt en quantité considérable
des déchets non biodégradables (cassures ou morceaux des
bouteilles en verre, morceaux des métaux, objets plastiques, etc...) et
qui ont une certaine toxicité, l'évacuation de la drêche
encore chaude dans le lac Kivu via un petit canal qui prend source dans la
BRALIMA. L'enfouissement et le stockage des produits toxiques appelés
« mélange » en pleines plantations et qui pourtant
demande un compostage plus raisonné pourrait être utilisé
comme compost engrais.
L'incinération des caisses plastiques et autres
déchets pollue l'atmosphère qui affecte la santé de la
population vivant aux alentours.
Baisse des activités de la pêche à
l'hameçon et de là de la production halieutique suite à
l'évacuation insalubre des déchets.
Pas de lieu de divertissement pour les enfants qui habite le
cite d'ELEKAT ;
Entravement de la circulation des gens et des véhicules
qui trafiquent par la route ELAKAT-RUZIZI II
Des grands espaces cultivables sont devenus improductifs dans
les plantations de la Pharmakina
C'est ainsi que tout au long de notre travail nous allons
focaliser notre attention sur les facteurs ci-après :
- Examiner l'état de l'environnement à Bukavu et
ses environs avant et pendant l'évacuation des déchets solides
industriels sur ces sites ;
- La recherche des solutions pour rendre salubre la gestion
des déchets solides industriels à Bukavu
- La recherche de stratégie et moyens pour inciter les
industriels à une gestion plus durable des déchets et la
modernisation de leurs activités de production ainsi que pour rendre
plus responsables les autorités politico-administratives en
matières de gestion durable de l'environnement.
0.2 Hypothèse
Selon Bwami Ikando, l'hypothèse est une
proposition provisoire à confirmer ou à infirmer, à
nuancer ou à rejeter.
Concernant notre travail, nous pensons que :
1) L'incitation des industriels à utiliser les
méthodes et techniques plus salubres dans la production des
différents produits tant agro-alimentaires que sanitaires,
améliorerait la qualité de vie des habitants de Bukavu ;
2) La responsabilisation de l'Etat pourrait aussi
améliorer la qualité de vie ;
3) La formation et la sensibilisation des industriels sur la
gestion durable de l'environnement contribueraient à la fois à
les inciter à utiliser des techniques modernes de production et
abandonner celles archaïques, en vue d'améliorer la
salubrité de notre milieu de vie.
Eu égard à ce qui précède, nous
sommes certains que la création d'un consortium écologique qui
se chargera de l'éducation (formation) des industriels et
autorités politico-administratives sur la gestion durables de
l'environnement et les inciterait à améliorer la salubrité
du milieu de vie et de là, la qualité de la vie à
Bukavu.
0.3 Choix et
intérêt du sujet
Le principe 4 de la déclaration de Rio (CNUCED, 1992)
stipule que « pour parvenir à un développement durable,
la protection de l'environnement doit faire partie intégrante du
processus de développement et ne peut être
considérée isolement. (2(*))
Notre travail a deux motifs qui justifient le choix et
l'intérêt du sujet.
v Motif scientifique
Produire un document prélevant les problèmes
environnementaux causés par le mode actuel d'évacuation des
déchets solides industriel et proposer des stratégies pour y
pallier
Ainsi, ce document pourra servir quiconque mènera des
recherches dans ce cadre.
v Motif lié à l'objet même du travail
L'objet principal de notre travail est d'améliorer la
qualité de la vie par l'amélioration de la salubrité du
milieu de vie
Proposer quelques pistes de solution pour une gestion durable
de l'environnement.
0.4 Délimitation
spatio-temporelle
Toute recherche scientifique digne de cette
dénomination doit toujours faire l'objet des limites nettes dans tous le
temps que dans l'espace.
1°. Délimitation temporelle
L'évacuation des déchets solides industriels
faisant l'objet de notre étude existe depuis l'érigement
d'industries à l'époque coloniale. Notre travail se souscrit sur
une échéance allant de 1999 année où on
déchargé les déchets solides de la Bralima à
l'hôpital provincial de Référence de Bukavu à
août 2007, année marquant le dépouillement des
données recueillies et la fin de notre cycle de graduat.
2°. Délimitation spatiale
Notre étude s'est menée dans la ville de Bukavu
et ses environs, chef lieu de la Province du Sud-Kivu, en République
Démocratique du Congo.
0.5 Méthodes et
techniques utilisées
0.5.1 Méthodes
utilisées
La méthode est un ensemble des
procédés utilisés pour découvrir la
vérité et la prouver. (3(*)) C'est ainsi que nous avons fait usage des
différentes méthodes dans la réalisation du présent
travail.
v Méthode comparative
La comparaison nous a permis de comparer les techniques
modernes salubres utilisées dans bon nombre des pays à celles
archaïques insalubres d'usage dans notre milieu d'étude.
Les techniques archaïques et insalubres, dans la
production industrielle causent bon nombre des dommages à la
qualité de vie :
Ceci, serait parmi les éléments qui nous ont
motivé à choisir ce sujet.
v Méthode statistique
Elle nous a permis non seulement de dépouiller les
données mais aussi de les convertir sous forme chiffrée, et nous
a permis de faciliter la comparaison des éléments du
phénomène étudiés entre eux
v Méthode descriptive
Cette méthode nous a permis de décrire ce
milieu, de fournir des renseignements sur la situation géographique,
économique, socioculturel de la ville de Bukavu ; mais aussi de nos
deux industries (Bralima et Pharmakina).
0.5.2. Techniques
d'investigation
M. GRAWITZ, in « Méthode en science
sociale » définit la technique comme un moyen à mettre
en place pour répondre à une préoccupation quelconque. La
technique est tout moyen qui permet au chercheur d'acquérir et de
traiter les données dont il a besoin pour comprendre ou expliquer un
phénomène ou un sujet d'étude.
C'est ainsi que nous avons recouru à cinq techniques de
collecte des données pour recueillir les données d'usage dans
notre travail.
v L'observation
Elle nous a permis de prendre connaissance des données
qui ne pouvaient pas nous parvenir par nos enquêtes, et de mieux savoir
les problèmes réels de l'évacuation des déchets
solides industriels qui est très controversée.
v L'interview libre
A l'aide de cette technique, nous avons laissé
à la population, aux inspecteurs de la D.P.E.C.N.E.F et à
certains agents de la Bralima et la Pharmakina de s'exprimer avec toute
liberté sur l'évacuation des déchets solides industriels.
La population interviewée été de différentes
catégories d'âge (trop jeunes, jeunes, vieux). C'est ainsi que
nous avons eu à conclure que le mode actuel d'évacuation de
déchets (solides) industriels constitut un problème de la
salubrité de milieu de vie et de là la qualité de la
vie.
v La documentation
Pour la réalisation du présent travail, nous
avons eu les éclaircissements aussi les informations en consultant
plusieurs documents (syllabus, TFC, mémoires, journaux, revues, ouvrages
ou livres, rapports).
v L'Interview centrée
A l'aide d'un questionnaire d'enquête que nous avons
élaboré, les industriels, la population ainsi que les
autorités politico-administratives se sont exprimés et leurs
expressions nous ont permis de constater l'importance attachée à
la réalisation du présent travail.
v L'Echantillonnage
Nous avons possédé à cette technique
étant donné que la ville de Bukavu est très vaste et
ayant un très grand nombre d'habitants, il fallait prendre une portion
représentative pour nous fournir les données.
0.6 Difficultés
rencontrées
Du fait qu'aucune recherche n'est aisée, nous nous
sommes heurté à des multiples obstacles dont :
- Non disponibilité des personnes qui sont aptes
à répondre à nos préoccupations, pour ce qui est
des industriels ;
- Refus de donner des renseignements sur le mode
d'évacuation par les industriels (Pharmakina), voir annexe.
- Certaines gens ne nous fournissaient pas des informations
vraies par mauvaise volonté ;
En dépit de toutes ces difficultés, nous somme
parvenus quand même à recueillir les témoignages essentiels
qui nous ont permis d'élaborer le présent travail. Grâce
aux différents rapports et nos observations sur le terrain.
0.7 Définition des
concepts clés
Dans notre présent travail, vous trouverez quelques
concepts clés qui sont de la terminologie en matière
environnementale, que nous pouvons définir comme suit :
v Evacuation : C'est le fait d'expulser, rejeter à
l'extérieur les matières nuisibles ou trop abondantes
(4(*))
v Déchet (s) : Résidu (s)
découlant de la transformation des matières premières
v Solide (s) : Qui a de la consistance
v Industriel : Qui concerne l'industrie, ce qui est de
l'industrie, Nom masculin, chef d'entreprise transformant des
matières première.
v Consortium : Nom masculin, groupement d'entreprises en
vue d'opérations communes.
v Ecologique : qui a trait à la défense du
milieu naturel, à la protection de l'environnement.
0.8 Subdivision sommaire du
travail
Hormis l'introduction et la conclusion, le présent
travail est décortiqué en quatre chapitres:
Le Chapitre premier est consacré aux notes
monographiques ou présentation de la ville de Bukavu, de la BRALIMA et
de la PHARMAKINA ; le Chapitre deuxième aux considérations
théoriques sur l'évacuation des déchets solides
industriels ; le chapitre troisième est consacré aux
investigations sur le terrain et le quatrième chapitre au projet
de création d'un consortium écologique à Bukavu.
CHAPITRE. 1. ETUDE
MONOGRAPHIQUE
1.1. PRESENTATION DE LA VILLE
DE BUKAVU
1.1.1. Donnée
physiques
v Situation géographique
La ville de Bukavu est le Chef lieu de la province du Sud-
Kivu, elle est située dans la partie orientale de la RD Congo, à
l'extrémité Sud du Lac Kivu, elle s'étend entre 2°26'
et 2°33' de latitude Sud et entre 28°49' et 28°53' de longitude
Est ; elle est à une altitude moyenne de 1600m, elle est la plus
élevée du Congo. Elle est limitée à l'Ouest et au
Sud par le territoire de Kabare, au Nord par le Lac Kivu et à l'Est par
la rivière Ruzizi qui forme une frontière naturelle avec le
Rwanda5(*)
v Relief, sol, climat et
hydrographie
Le relief de la ville de Bukavu est fort accidenté et
accroît, au fur et à mesure qu'on s'éloigne du Lac, avec
une pente de l'ordre de 75%. Il y a des petites modifications qui surgissent
progressivement avec des mouvements tectoniques et d'autres catastrophes
naturelles. Le point, le plus bas correspond au niveau du lac soit à
1460 m d'altitude et celui le plus élevé au niveau de Cimpunda
(2192m) d'altitude: point culminant de Bukavu) soit une dénivellation de
732m. La ville de Bukavu, présente plusieurs unités de relief
à cause de son caractère accidenté 6(*)
Le Climat y est humide tempérée par l'altitude.
La précipitation moyenne 1500- 2000 mm/an :
- TMA = 20,5°C
- Le Maxima absolu varie entre 28,2°C et 31°C en
début de la saison des pluies ;
- Les maxima absolus varie entre 9,9°C et 13°C
pendant la saison sèche et sont rarement inférieurs à
10°C.
L'ensoleillement est maximal en juillet- Août.
Le sol y est relativement fertile du type volcanique,
argileux, perméable7(*) , appartient entièrement dans le groupe des
sols argileux de couleur rougeâtre.
Les pluies trop fortes par rapport à la
perméabilité des sols et surtout pour les pentes des terres
cultivées déclenchent leur solifluxion, la solifluxion en plaque
affecte les versants et les plaques de sol se mettent à glisser vers le
bas en accumulant la boue, la terre. Cette pluviosité a des
conséquences négatives considérables dans le processus de
la dégradation de la ville. L'accumulation de la boue en bas des rues,
creuse des rigoles, ravins... finalement des éboulements8(*).
L'hydrographie est constituée par des sources et
d'autres cours d'eaux tels que ; MUKUKWE, KAHWA, WESHA, BWINDI, etc.
1.1.2. Données socio-
culturelles & économiques
En voyant la situation socio- culturelle actuelle tant dans
la RD Congo en générale que la ville de Bukavu en particulier, il
s'avère que l'Etat Congolais a renoncé à ses
responsabilités socio- culturelles à l'égard de son
peuple. Ainsi, à Bukavu on voit facilement les maux sociaux
suivants :
- Le chômage et l'impayement des salaires ;
- L'inaccessibilité à l'eau, à
l'électricité par la grande partie de la population d'une part de
la pauvreté et d'autre part à la verticité des
réseaux de distribution ;
- La détérioration du secteur de
l'éducation surtout avec la saturation des écoles, la non
déperdition scolaire ;
- La paupérisation de la population ne permet pas
l'accès aux soins de santé, certains malades meurent à
leurs domiciles ;
- L'explosion démographique, due à
l'insécurité dans les campagnes ; ce qui entraîne les
constructions anarchiques ;
- L'abattage massif des arbres par les soldats de la FARDC,
les prisonniers ; glissement des terres, éboulement et autres
formes d'érosions ;
- Les routes existent de trace, certaines sont marbrées
de nids de poule, d'où la rareté de moyens de transport dans
certains coins de la ville, seules les motos peuvent y assurer le
transport,...
De ce fait nous pouvons dire que le social est tellement
malade dans toute la ville de Bukavu.
Sur le plan culturel, il convient de souligner qu'il existe
une diversification culturelle dans la ville de Bukavu suite à la
présence des plusieurs tribus ainsi qu'ethnies. La langue parlée
localement est le swahili pour la grande majorité, mais le
français demeure la langue officielle. On peut y trouver aussi plusieurs
formations troupes théâtrales, des groupes musicaux des
différents rythmes, des nombreuses équipes de football, de basket
bal, et différents tournois culturels, des universités, des
instruits supérieurs, d'écoles primaires, secondaires et
professionnelles, ...
1.1.3. Organisation
administrative
La ville de Bukavu appelée jadis Constermansville, a
été créée par le Colon Belge sur l'ordonnance
n° 12/357 du 6 Septembre 1956. Elle regroupe des multiples
autorités car elle est le chef lieu de la province du Sud- Kivu9(*), c'est ainsi que nous
avons :
- Le Gouverneur de province et son vice gouverneur ;
- L'assemblée provinciale (d'où, les
députés provinciaux) ;
- Le gouvernement provincial d'où les ministres
provinciaux
- Le Directeur de province qui est le chef de
l'administration ;
- Le Maire de la ville et ses deux adjoints est le chef de
l'entité urbaine, et contrôle tous les trois bourgmestres (des 3
communes) que compte la ville ;
- Toute commune est composée des différents
quartiers qui sont sous la responsabilité des chefs des quartiers, les
quartiers sont divisés en cellules, les cellules en avenues, les avenues
en Nyumba- kumi.
Les cellules sont chapeautées par les chefs de
cellules, les avenues par les chefs d'avenues, et les Nyumba Kumi par les
Chembe Chembes.
1.1.4. Situation
économique
Le secteur économique de la ville de Bukavu, comme
dans tout le reste de la RD Congo est, dominé par le secteur informel
et, celui de petites et moyennes entreprises.
Cependant, le secteur informel bat son plein, car occupe un
grand nombre des personnes.
Le lieu du négoce le plus actif reste le marché
central de Kadutu, situé dans la Commune de Kadutu, ainsi que plusieurs
magasins boutiques, quincailleries, librairies, ... situé dans
différentes communes de la ville. Cependant faute de commercialisation
favorable (routes, pistes, ...) les Bukaviens ont du mal à
accéder dans le milieu rural, pourtant pourvu des produits vivriers de
première nécessité.
Malgré la présence de quelques usines de grande
renommée au niveau tant local que national, le chômage bat son
plein. Le transport terrestre reste moins développé suite au
mauvais état des routes ; par contre, les transports aérien
et lacustre sont assurés pour la plupart par des privés.
1.2.3. Relevé
démographique de la ville de Bukavu.
Tableau n° 1 : Statique de la population
Congolaise et étrangère par commune de la mairie de Bukavu
1ère trimestre 2006.
SUBDIVISION ADMINISTRATIVE
|
POPULATION CONGOLAISE
|
POPULATION ETRANGERE
|
POPULATION TOTALE
|
Tot. Hoe
|
Tot. Fem
|
TOT GEN.
|
Hoe
|
Fem
|
Garçon
|
Fille
|
Tot.
|
Hoe
|
Fem
|
Garçon
|
Fille
|
Tot.
|
Hoe
|
Fem.
|
Garçon.
|
Fille
|
1. Commune de Bagira
|
28944
|
31445
|
43219
|
45371
|
148979
|
52
|
27
|
32
|
39
|
150
|
28996
|
31472
|
43251
|
45410
|
72247
|
76882
|
149129
|
3. Commune d'Ibanda
|
34521
|
44870
|
51918
|
61472
|
192781
|
128
|
198
|
32
|
66
|
424
|
34649
|
45068
|
51950
|
61538
|
86599
|
106606
|
193205
|
4. Commune de Bagira
|
35458
|
36486
|
42719
|
45069
|
159732
|
81
|
104
|
43
|
53
|
281
|
35590
|
36590
|
42762
|
45122
|
78304
|
81712
|
160013
|
Total Général
|
98923
|
112801
|
137856
|
151912
|
501492
|
261
|
329
|
107
|
150
|
855
|
99184
|
113130
|
137963
|
152070
|
237147
|
265200
|
502340
|
Source : Rapport de la Marie de
Bukavu, 1er semestre 2006 ; Bukavu janvier 2007.
1.2. BREVE PRESENTATION DE LA
PHARMAKINA
1.2.1. Statut juridique et
identification
La PHARMAKINA est une société Congolaise pour
l'Action à responsabilité limitée
« SCARL » en sigle. C'est une entreprise Agro- Industrielle
à 4Km du Centre Ville, sur la route de GOMA, avenue MICOMBERO,
implanté dans la commune de BAGIRA, elle a son siège social
à Bukavu. Ses différents secteurs agricoles sont à
WALUNGU, KALEHE au Sud- Kivu et à BUTEMBO au Nord- Kivu.
Numéro d'enregistrement pour implantation (NRC) :
N° 0018/BUKAVU.
1.2.2. Aperçu
historique
Le PK tire ses origines des aspirations de BOERHINGER
MANNAHEIN, usine mère d'Allemagne. Déjà en 1984, la
Pharmacie « LOWENA POTHEKEE » de la ville de
« OPPENHEIN » sur le Rhin fabriquait de la quinine.
Quelques années plus tard JOBST vendeur de la quinine sur le
marché de STUTTGART s'associa à C. ZIMMER pour créer une
compagnie qui sera rachetée par BOERHINGER. On l'a installé dans
la ville de STUTTGART elle sera transférée par après
à MANNHREIN, ville qui présentait des avantages aux nouvelles
usines ascendantes à cause de la situation géographique favorable
sur le Rhin, avec des ports maritimes. Les écorces de quinine provenant
de l'Amérique latine et de l'Indonésie sur l' île de JAVA.
Alors que la teneur d'écorces de l'Amérique s'élevait
à 2% QAA (Quinine, Alcaloïde, Anhydride). Les Hollandais
réussissent à l'élever à 10% QAA. Surtout avec
l'apport de la culture du Quinquina ledgerana, aux écorces fortes,
levure introduite par l'Anglais C.H Legder à jours,
variété trouvée et suffisante de la province (INFOKINA,
1990, n°7).
A cause des changements politiques dans la contrée de
JAVA, cette ville ne saura plus tenir le coût. Heureusement peu avant la
2ème guerre mondiale, par le truchement des colons belges, le
quinquina été introduit au Kivu (1929). La bonne
variété était en expérimentation depuis cette date
à la station de recherche agronomique de l'INERA à Mulungu ;
jusqu'à la fin des années 1930, la culture du café
était la plus intéressante au colon, le quinquina ne prendra pas
de l'ampleur. C'est à partir de la deuxième guerre mondiale, avec
la création du SYNQUINAK (Syndicat pour l'Etude des Quinquinas au Kivu)
que cette culture s'accroît. Une coopérative des colons CONGOKINA
se forme et acquit la gérance de l'usine de traitement des
écorces. Nous sommes dans les années 1950 ; les
difficultés d'écoulement se firent sentir. Il fallait imposer des
quotas limitatifs aux producteurs et des accords furent pris avec des colons
Hollandais d'Indonésie pour éviter l'effondrement de cours
commerciaux et normaliser le marché de la quinine. Il essor que
l'extension des plantations au Congo devrait se limiter à 5500ha.
En 1957 - 1958, la coopérative CONGOKINA tombe en
faillite. Le gouvernement en reprend les installations et les revend au groupe
allemand BOERHINGER en association avec des hommes d'affaire Belges, la
société prend le nom de PHARMAKINA. En 1960, c'est
l'indépendance les Belges partent leurs associés se retirent, le
groupe Allemand a la totalité des actions, la PK devient 100 %
Allemande.
L'impréparation des cadres locaux fera perdre
à la population Bukavienne les chances de récupérer ces
terres confisquées par la colonisation. Certains comme NYAMULINDUKA sans
avoir fait preuve de la capacité technique ni financière de
gérer les plantations récupérées que malgré
la Zaïrianisation de 1973, les sociétés PK, KINAPLAN et
BUKINA échappent aux mesures de réappropriation. Les cours
Mondiaux commerciaux tombés en baisse avec l'avènement des
indépendances ne commencent à monter qu'à la fin de la
décennie 1960.
En 1974, encouragés par la hausse des cours
commerciaux, les planteurs nationaux se rouent également à la
culture des Quinquinas (les commerçants, les fonctionnaires, les
acheteurs des terres aux chefs coutumiers et des paysans grands
propriétaires terriens).
En 1978, on parlera du « BOOM du
quinquina » et la rentabilité de la spéculation
entraîne beaucoup des paysans à sacrifier les cultures
vivrières, le quinquina représentant un grand espoir. Car, en
1975, la superficie de la culture est de 2.229ha. En 1976, elle saute à
11.257 ha et en 1977, elle recule à 9.989ha pour bondir en 1979 à
16.374ha. Quant à l'analyse des chiffres de production en rapport avec
les superficies cultivées, comme cela peut même se vérifier
aujourd'hui, leur accession rencontrera beaucoup de blocage à
savoir :
- Les relevés officiels et officieux sont
caractérisés par l'imprécision (aujourd'hui on parle du
compte double) ;
- La collaboration avec les services de contrôle de
production est tronquée (L'OZAC n'est même pas reçu
à la PK lors l'exportation du totaquina) ;
- L'exploitation des arbres est, elle-même
irrégulière ;
- Les statistiques ne donnent ni l'âge, ne l'état
des plantations (H. DUPRIEZ, 1987 ; p 65).
Après la restructuration foncière et
l'extension de surface en 1980, la PK devient la monopole d'exportation des
écorces et du totaquina, prend la suprématie dans le secteur
agro- industriel et se situe dans une perspective de maîtrise du
marché mondial (1/4 de la production en tonne de quinine).
En 1985, 3 sociétés ont 57% de la production
mondiale dont 25% à la PK, 20 % à KINAPLAN et 12 % au BUKINA, la
première était totalement congolaise (Zaïroise). Ces 3
sociétés vont contrôler 70 % des importations de la quinine
dans la C.E.E (Union Européenne).
Même si la population Kivutienne n'en profite pas
tellement, on doit reconnaître cependant qu'elle a été pour
beaucoup dans l'ascension de BOERHINGER sur le marché mondial :
achat des récoltes, des écorces à moins cher chez les
planteurs locaux, main d'oeuvre bon marché, ... jamais la PK n'a comme,
distingué un coût élevé de production.
Retenons en passant et comme pour clore ce rappel
rétrospectif qu'à partir de 1994, suite à plusieurs
contraintes sur le plan concurrentiel, marketing et autres raisons de vente et
administratives, les actionnaires qui financent la PK/ Bukavu se sont
retirés : FARMADI/Suisse, leur ancien commissionnaire pour la
commercialisation de leur produit. Ils ont signé un nouveau contrat avec
un autre groupe « CORANGE INTERNATIONAL » groupe des
commissionnaires à la commercialisation des produits pharmaceutiques. En
1997, HOFFMAN CAROCHE, remplace BOERHINGER et en 1999 la PK est acquise par
Monsieur HORST GEBBERS et Monsieur Etienne ERNY depuis, la PK connaîtra
des profondes transformation, beaucoup des licenciements massifs et de
recrutements des temporaires dans une prétendue séparation
à l'amiable, des liquidations de certaines plantations, retombée
immédiate de l'attaque du Phytophtora cinnamoni, maladie de la culture
de quinquina ; lancement de l'Alimenkina, Herbakina, ...
1.2.3. Organisation et
fonctionnement
Quelle que soit la forme d'une entreprise : Publique,
paraétatique ou privée, l'organisation suppose la façon
dont elle établit la base stratégique l'orientant dans ses
activités, vers un objectif optima usant des moyens efficients, mais
tout en respectant la règle du jeu : le Droit.
« L'homme est à la fois pensée et
action en communications multiples avec sont environnement » (Dinitri
WEISS et Alii, 1993, p 299).
Dans l'effort de compréhension des idées de
MASHANDA, l'organisation suppose enfin une certaine structure de coordination
des activités et moyens mis en place dans la structure
hiérarchique, fonctionnel, mixte, industrielle,...
Le cas de la PK adopterait mieux la structure mixte qui
corrigerait, vu sa grandeur, la conception dictatoriale de l'autorité
hiérarchique et la perte d'unité de commandement du
collège dans l'exercice de l'autorité fonctionnelle.
Malheureusement pour la PK l'organisation, dans sa structure
connue dans un fonctionnement, présente 10 lois traditionnelles
entretenues dans un mythe « secret du patron », son
« dossier tabou » ; et dont les racines tiennent
à l'intérieur par les tops chefs initiés de direction et
de l'extérieur par certaines autorités administratives comme on
peut l'observer pour la plupart des entreprises privées à
l'instar de la PK/Bukavu, l'organigramme parait sombre, parfois, il ne traduit
pas la réalité. Celui de la PK n'est jamais rendu public, quelque
soit ses différentes modifications, il reste dans les tiroirs des
certains bureaux (BAHIZIRE, ISGEA/BKV, 1996, p.17). C'est la difficulté
que nous avons eu de trouver l'organigramme actuel de la PK, comme on ne peut
pas se fier à celui d'avant la restructuration de 1999 qui fait passer
le cadre juridique de la PK d'une entreprise paraétatique à celle
dite privée.
1.2.4. Finalité de la
PK
Cellule de l'économie, l'entreprise a le but de
satisfaire aux besoins d'une communauté donnée (régionale,
nationale, mondiale).
Ainsi, la PK vise les objectifs suivants :
- La maîtrise de la culture de quinquina ;
- La production, le traitement et le transport de
tout produit pharmaceutique et chimique pour compte propre ou celui de tiers
collaborateurs ;
- Avec la branche d'Herbakina, cultiver les plantes
médicinales.
La PK produit 3200T d'écorces/an en moyenne soit 125T
de QAA de teneur de 6.5. A partir de son secteur de raffinage, elle fabrique
les totaquinas, produits qui fait la grandeur en apport de des devises. Avec la
quinine, le PK mène une lutte contre le paludisme dans toutes les
régions de Grand Lacs. La totaquina est exportée dans
différents pays de la CEE (Union Européenne), USA et en Afrique
du Sud, dont l'importance fait état d'une demande forte non seulement
pour un besoin pharma mais aussi pour des besoins de leurs centres
nucléaires. Son prix est déterminé par le marché
mondial. (Bahizire, op, cit, p 10)
1.2.5. Projet de la PK
- Produire davantage de la quinine en diversifiant sa
présentation sur les marchés ;
- Lutte contre le phytophtora cinnamoni ;
- Promouvoir l'élevage et la pisciculture pour la
sécurité alimentaire (Alimenkina) ;
- Valoriser les déchets de l'usine par le
compostage ;
- Diversifier les produits pharma en faisant la culture et le
traitement d'autres plantes médicinales (Herbakina) ;
- Encadrer les anciens travailleurs par les micro- projets de
développement.
1.3. PRESENTATION DE LA
BRALIMA
1.3.1. Localisation
La BRALIMA/BUKAVU SARL (Brasseries Limonaderies, Malteries)
qui est une société par action à responsabilité
limitée est située à 4Km du centre ville de Bukavu sur la
route qui mène à GOMA, dans la commune de Bagira, province du
Sud- Kivu, en RD CONGO. Elle est l'une des 151 Brasseries à travers 53
pays du monde.
Son siège social et administratif est établi
à Kinshasa, dans la commune de Barumbu au n° 912 avenue du drapeau
à Ndolo.
1.3.2. Historique
Les boissons traditionnelles alcoolisées
étaient les seuls reconnues, commercialisées et consommées
au Congo en majorité. C'est ainsi que certains colons belges soucieux
d'investir dans leurs colonies suggèrent utile de créer une firme
industrielle du type brassicole.
La BRALIMA fut créée le 23 Octobre 1923 à
Léopoldville (Kinshasa) et
s'appelait « Brasserie de
Léopoldville », la direction était assumée
à l'époque par Monsieur MOULIN.
Cette bière comme sous le nom de
« PRIMUS » n'était pas appréciée par
sa qualité qui était mise en doute et ne pouvait s'imposer sur le
marché du fait qu'elle n'était pas pastérisée.
Après les années la production est passé successivement de
5.000 bouteilles par mois à 10.000 bouteilles en 1934 et à 35.000
bouteilles en 1936 actuellement la Bralima compte 6 sièges fournissant
l'ensemble du pays, entre autre :
Ø Siège national de KINSHASA créé
en 1928.
Ø Siège de Bukavu créé en 1950
Ø Siège de BOMA créé en 1958
Ø Siège de KISANGANI créé en
1958
Ø Siège de MBANDAKA créé en
1972
Ø Siège de LUBUMBASHI créé en
1994.
1.3.3. Objectifs poursuivis
La BRALIMA poursuit plusieurs objectifs que nous pouvons
regrouper en quelques grands objectifs :
1. La production et la commercialisation de ses produits dont
la bière et les boissons gazeuses ;
2. La fabrication et la vente d'eau de table ainsi que blocs
de glace pour bonne commercialisation de ses produits
3. D'atteindre le plus grand nombre des consommateurs tout en
relevant le niveau de ses ventes par le SRD et aussi à satisfaire sa
clientèle.
1.3.4. Rayon d'action
La BRALIMA/BUKAVU étend ses activités sur deux
provinces ; le Nord et le Sud-Kivu. Le secteur du Nord- Kivu
comprend : Le dépôt de GOMA, BENI- BUTEMBO et BUNIA.
Les deux derniers du Nord- Kivu sont actuellement
inopérables suites aux situations de crise que connaît notre pays.
Ces deux marchés restent approvisionnés par deux grands
distributeurs de la BRALIMA/Bukavu, en la personne de Monsieur MUSANGANYA et
Maman ELIZA.
1.3.5. Ressources de la
Bralima
v Ressources Financières
Elles proviennent de la vente des ses différents
produits qu'elle produise, (ou fabrique). Ainsi le résultat de cette
vente peut couvrir les différentes dépenses.
La gamme des produits de la BRALIMA comprend deux grandes
subdivisions et une fabrique des glaces.
1. La Bière
Dans cette catégorie nous avons 3 types :
- Primus
- Turbo King
- Mützig
2. Les boissons gazeuses
Elle comprend des produits suivants :
- Coca Cola
- Soda
- Fanta Orange
- Fanta Citron
- Tonic
- Sprite
- Eau pure
- Vital'o Grenadine, ...
v Ressources Humaines
La BRALIMA tire ses ressources humaines au niveau local.
Toute, fois, elle effectue des mutations de ses agents d'une période
à une autre et permet ainsi à diversifier des relations entre ses
agents provenant des différentes provinces.
v Ressources Matérielles
En plus des différentes machines pour la
réalisation de sa première mission (Machines pour la fabrication
et la production des produits, pour la mise en bouteilles, pour la
stérilisation et lavage des bouteilles, pour l'analyse des
produits,...).
La BRALIMA possède des fournitures de bureau et de
véhicules pour mener à bon terme ses différentes
activités.
CHAPITRE. II. CONSIDERATIONS
THEORIQUES SUR LES DECHETS INDUSTRIELS
2.1. HISTORIQUE SUR LES DECHETS
SOLIDES
La production des déchets solides municipaux et
industriels, continue d'augmenter dans le monde entier, en terme absolu et par
habitant.
La richesse est un déterminant primordial de la
quantité de déchets que produit une ville... a mesure qu'augmente
le revenus par habitant dans les villes du monde en développement, la
qualité des déchets solides est susceptible de croître en
parallèle. En outre, avec l'accroissement de la richesse, la composition
même des déchets se modifie passant des matières
essentiellement organiques et biodégradables à des plastiques et
autres matières synthétiques qui prennent plus longtemps
à se décomposer.10(*)
2.2. ORIGINE DES DECHETS
SOLIDES
Les têtes humaines pour répondre à leurs
différents besoins transforment des richesses naturelles provenant des
sources aussi proches que lointaines et elles génèrent des
déchets au cours de leur transformation.
C'est ainsi que BIKAYA B. dira : l'homme à la
recherche de son mieux être, utilise naturellement plusieurs moyens mis
à sa disposition et se trouvant dans son environnement. En même
temps, il rejette dans la nature plusieurs éléments pouvant aller
à l'encontre de son objectif de départ. (11(*)) il se fait qu'à
l'origine des déchets il y a toujours eu la transformation des
différents ressources pour avoir différents produits
répondant aux besoins humaines, (la boisson, les
médicament,...).
2.3. PROCEDES D'UTILISATION DES
DECHETS OU L'EVALUATION DES DECHETS SOLIDES
2.3.1. Les différents
procédés de traitement des déchets
Le dépôt des déchets solides dans les
sites d'enfouissement légitimes ; qu'il faut convenablement
gérer car en cas de ruissellement et d'infiltration il peut y ne avoir
contamination des eaux de surface ainsi que de celles souterraines.
L'incinération qui peut considérablement
réduire la masse des apports municipaux des déchets solides.
Cependant les cendres peuvent contenir des matières dangereuses y
compris des métaux lourdes et des composés organiques comme la
dioxine.
Le recyclage joue un rôle majeur dans la gestion des
déchets solides. Et on peut recycler les déchets de
différentes façons :
· le compostage des déchets solides organiques
permet de les transformer en compost qui sera d'usage en agriculture pour
fertiliser le sol.
· Utilisation en élevage comme aliments ;
surtout en élevage des porcs, pisciculture et élevage des
poules.
· En artisanat, pour la fabrication des plusieurs oeuvres
d'arts, on recourt à des déchets provenant aussi des
industries.
· Retransformation des déchets pour leur redonner
la forme initiale afin de répondre soit au même besoin ou à
un autre besoin.
· Utilisation dans la production de gaz.
Parmi ces différents modes de traitement des
déchets, il y a ceux-là qui sont(12(*)) :
Insalubres :
° Décharge ordinaire ou simple.
° Décharge hydrauliques
° Nourriture pour porc
° Utilisation agricole
Salubres :
° Décharge contrôlée ou enfouissement
sanitaire
° Technique satisfaisante (incinération), ...
2.3.2. Les différentes
étapes de la gestion des déchets solides industriels
Le traitement des déchets est l'ultime étape
dans le gestion des déchets. En ce qui concerne les déchets
solides industriels nous avons les étapes :
- La collecte des déchets :
où on rassemble les déchets par catégorie afin de
faciliter leur évacuation
- L'évacuation : opération
consistant à rassembler les déchets et à les
éloigner des centres de production
- Le traitement : qui
consiste à transformer les déchets en sous produits inoffensif
pour l'environnement et la santé humaine et pouvant trouver un
débouché naturel sous forme de réutilisation et de
revente.
2.4. IMPACT DES DECHETS SUR LA
SANTE ET L'ENVIRONNEMENT
Lorsque les déchets ne sont pas ramassés et
qu'on en dispose pas de façon efficiente et efficace, ils polluent et
dégradent le sol et l'eau.
Quand on mélange les déchets ménager aux
déchets industriels on n'exacerbe les problèmes de pollution. Les
détritus domestiques et les décharges industrielles contaminent
l'air, la terre et l'eau ont ensuite des effets nuisibles sur la faune et la
flore.
L'impact des déchets sur l'environnement et la
santé peut se résumer par ce schéma (origine des
problèmes de santé publique) :
Produites finis
Ressources naturelles
Déchets mal gérés
Dégradation et pollution de l'environnement
Problème de santé publique
Pour obtenir les différents produits agro-alimentaires
on fait usage des ressources naturelles produisant des déchets qui une
fois mal gérés dégradent et polluent l'environnement et
c'est-là que surviennent les problèmes de santé
publique.
2.5. Nomenclature des
établissements qui ne peuvent être exploité qu'en vertu
d'un permis dit d'exploitation (13(*))
Tableau n°2 : Etablissements qui peuvent
être exploité qu'en vertu d'un permis dit
d'exploitation.
Désignation de l'industrie ou le de
l'entreprise
|
Classe
|
Nature des inconvénients
|
Service à consulter
|
Brasserie
|
I
|
Vapeur, fumée, bruits, odeur
|
T
|
Eaux gazeuses :
1. Sans qu'il soit procédé à la production
d'anhydride carbonique ;
2. Quand il est procédé à la production
d'anhydride carbonique.
|
II
I
|
Danger d'incendie et d'accident
Danger d'incendie d'accident et d'asphyxie
|
-
T
|
Produits chimiques non spécialement désignés
(fabrication de).
|
I
|
Odeur, émanation insalubre
|
T
|
Quinquina
1. Séchage ;
2. Toute opération de traitement ;
|
II
I
|
Danger d'incendie et d'asphyxie
Poussière danger d'incendie
|
-
T
|
Solvants chlorés (utilisation des) ;
Tétrachlorure de Carbone
tétrachloréthane.
|
|
Emanation insalubres, danger des maladies professionnelles.
|
HT
|
Sulfate de Cu (fabrication du)
|
I
|
Fumée, émanations insalubres.
|
HT
|
Notes : lorsque l'industrie ou
l'établissement visé constitue une dépendance d'une mine,
d'une usine de traitement ou d'une carrière permanente, le service des
mines est le seul compétent.
CHAPITRE. III. INVESTIGATIONS
SUR LE TERRAIN
3.1. Présentation de
l'Enquête
Cette enquête n'avait que pour objectif de nous
permettre d'avoir des informations expérimentales et tangibles sur notre
sujet d'étude.
Ainsi, un ensemble des questionnaires était
adressé aux inspecteurs de la division provinciale de l'environnement,
aux agents de la BRALIMA et de la PHARMAKINA et aux exploitants et/ou habitants
des sites d'évacuation des déchets solides de ces deux industries
(surtout le site d'ELEKAT).
3.2. Présentation de
l'Echantillon
Etant donnée que c'est ne
pas possible d'enquêter tous les concernés, dans le cadre de notre
sujet nous avons prélevé nos données sur 4 inspecteurs de
la division province de l'environnement 1 agent de la BRALIMA attaché au
poste qui cadre avec notre sujet et à 79 exploitants et/ou habitants des
sites d'évacuation des déchets solides pour nos deux industries.
Notre échantillon étant constituée de la
manière ci-haut est au totale de 84 constituants qui équivaut
à 100% pour ce qui est de notre travail.
3.2.1. Répartition de
l'Echantillon
Vu que nous avons fait usage de quatre types de
questionnaires pour la réalisation du présent travail, nous
allons aussi repartir notre échantillon en quatre grandes branches:
° Pour le questionnaire adressé aux inspecteurs de la
division provinciale de l'environnement ;
° Agent de la PHARMAKINA ;
° Agents de la BRALIMA ;
° Exploitants et/ou habitants.
Tableau n° 3 : Répartition de
l'Echantillon
Enquêtés
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage (%)
|
Inspecteur division environnement
|
4
|
4, 76
|
Agent BRALIMA
|
1
|
1, 19
|
Exploitant et/ou habitants des sites d'évacuation des
déchets solides.
|
79
|
94, 05
|
TOTAL
|
84
|
100
|
Commentaire : Nous avons contacté
84 personnes pour la formation de notre échantillon. Par
échantillons groupés nous avons eu :
- Inspecteur de la division de l'environnement :
échantillon de 4 soit, 4,76 % par rapport à 84 ;
- Agent BRALIMA : Echantillon de 1 soit 1, 19 % par
rapport à 84 ;
- Exploitants et/ou habitants des sites
d'évacuation : Echantillon de 79 soit 94,05 % par rapport à
84.
Nous avons tiré ces échantillons en fonction de
la disponibilité et d'appartenance dans le cadre du sujet de recherche
afin qu'elles puissent nous fournir des informations tangibles sur le sujet.
3.2.2. Déroulement de
l'Enquête
Pour rédiger les questionnaires, nous nous sommes
inspirés de l'objectif de l'enquête qui est celui de concevoir un
document (Travail de Fin de Cycle) issu des recherches de l'étudiant
finaliste et il doit être inspiré des cours appris afin qu'il
cadre avec la formation de l'étudiant finaliste. A cela, s'est
ajouté, l'identification des enquêtés, les questionnaires
relatifs à l'évacuation des déchets solides de la
PHARMAKINA et de la BRALIMA et relatifs aux effets de l'évacuation des
déchets solides industriels sur l'environnement.
3.3. Présentation,
Analyse et Interprétation des résultats
La présentation, l'analyse
et l'interprétation des résultats porteront de même sur
quatre volets de nos questionnaires, dont ceux adressés aux inspecteurs
de la division provinciale de l'environnement, aux agents de la BRALIMA et
PHARMAKINA et ceux adressés aux exploitants et/ou habitants des sites
d'évacuation.
3.3.1. Questionnaire
adressé aux Inspecteurs de la Division Provinciale de
l'Environnement
Tableau n°
3 : Questions relatives à l'évacuation des
déchets solides industriels (cas de la BRALIMA et de la
PHARMAKINA)
N°
|
Questions
|
Réponses proposées
|
Effectifs
|
Pourcentage (%)
|
1.
|
- Les deux industries vous initient-elles dans le processus
d'évacuation de leurs déchets ?
|
Oui
|
3
|
75
|
Non
|
1
|
25
|
TOTAL
|
4
|
100
|
2.
|
Leur montrez-vous le danger de pollution que court la ville de
Bukavu et ses environs avec le mode actuel d'évacuation ?
|
Oui
|
4
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
TOTAL
|
4
|
100
|
3.
|
Avez-vous déjà enregistré quelques dommages
matériels causés par le mode actuel d'évacuation ?
|
Oui
|
4
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
TOTAL
|
4
|
100
|
4.
|
Connaissez-vous l'autre méthode d'évacuation qui
conserverait le mieux l'environnement ?
|
Oui
|
4
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
TOTAL
|
4
|
100
|
5.
|
Y a-t-il des méthodes socio légales
régissant l'évacuation des déchets solides industriels en
RDC ?
|
Oui
|
4
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
TOTAL
|
4
|
100
|
Commentaire :
Parant de ce tableau, nous voyons que les deux industries
initient les autorités compétentes aux processus
d'évacuation (au n° 1), trois (3) voix sur 4 exprimés soit
75 % nous l'ont témoigné.
Au n° 02, 4 voix sur 4 exprimées soit 100% ont
témoigné que la DPECNEF montre le danger de pollution que courent
la ville de Bukavu et ses environs avec le mode actuel d'évacuation.
Au n° 3, l'évacuation entraîne les dommages
matériels cela à déjà été
enregistré par les inspecteurs, ainsi 4 voix sur 4 (inspecteurs)
exprimées l'on approuvé soit 100 % ;
Au n°4, 4 inspecteurs enquêtés soit 100% ont
approuvé d'avoir une connaissance sur les méthodes (modes)
d'évacuation qui conserveraient mieux la nature.
Au n°5, 3 voix sur 4 exprimés ont approuvé
l'existence des méthodes socio légales régissant
l'évacuation des déchets solides industriels soit 100% mains qui
ne sont pas appliquées par manque d'autorité du gouvernement ou
de l'Etat Congolais.
Tableau n°4 : Dommages matériels
causés par le mode actuel d'évacuation
N°
|
Questions
|
Réponses proposées
|
Effectifs
|
Pourcentage (%)
|
1.
|
Obstruction de la route ELEKAT suite à la présence
des déchets sur la voie. (par exemple : crevaison des pneus)
|
Oui
|
3
|
75
|
Non
|
1
|
25
|
TOTAL
|
4
|
100
|
2.
|
Blessure des exploitants et/ou habitants (surtout les enfants)
|
Oui
|
4
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
TOTAL
|
4
|
100
|
3.
|
Prolifération des mouches et moustiques responsable des
plusieurs maladies, aux habitants (surtout les enfants)
|
Oui
|
4
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
TOTAL
|
4
|
100
|
4.
|
Formation des nuages noirs (pollution de l'air suite à
l'incinération des matières plastique)
|
Oui
|
2
|
50
|
Non
|
2
|
50
|
TOTAL
|
4
|
100
|
5.
|
Pollution de sol. (suite à l'enfouissement des
déchets solides toxiques)
|
Oui
|
3
|
75
|
Non
|
1
|
25
|
TOTAL
|
4
|
100
|
6.
|
Pollution de la rivière Ruzizi et du lac Kivu
|
Oui
|
3
|
75
|
Non
|
1
|
25
|
|
TOTAL
|
4
|
100
|
Commentaire (1, 2, 3, 4, 5,
6)
Partant des résultats ci-haut affichés ou
énumérés, nous voyons de façon non
détaillée les dommages matériels, causés par le
mode actuel d'évaluation des déchets solides industriels.
C'est ainsi que :
Au n° 1, 4 vois sur 4 ont témoigné (soit
100 %) que la route qui amène à la frontière de RUZIZI II,
est bourrée des morceaux des verres bien que la BRALIMA envoie
occasionnellement le tracteur pour la dégage et cela entrave que
ça soit la circulation des gents que des autos (crevaison des pneu)
Au n° 2, 4 voix sur 4, soit 100 %, ont affirmé que
les morceaux des bouteilles en verre blessent les exploitants et/ou habitants
de la route ELEKAT-RUZIZI II, surtout les enfants.
Au n° 3, 4 voix sur 4 exprimées, soit 100 %, ont
témoigné que ces déchets solides au site d'ELEKAT
entraînent la prolifération des mouches et moustiques qui sont la
causes des plusieurs maladies, par exemple : la diarrhée, le
paludisme, etc.
Au n° 4, 2 voix sur 4 exprimées, soit 50 %, ont
affirmé qu'il y a formation des nuages noirs, suite à
l'incinération des matières plastiques ce qui pollue l'air
(atmosphère). Cela a une répercutions sur les environnants.
Au n° 5, 3 voix sur 4 exprimées, soit 75 %, ont
constaté la pollution, des sols suite à l'évacuation
(l'enfouissement) des déchets toxiques, ainsi, il y a
séchages des cultures aux alentours des décharges et
l'infertilité avancée du sol.
Au n° 6, 3 voix sur 4 exprimées, soit 75 %, nous
ont fait part d'existence de la pollution du lac Kivu et de la rivière
RUZIZI. Ce qui contribue à la baisse de la production halieutique, car
les côtes sont détruites par des dépôts des
déchets qui sont toxiques, et que couvrent leur nid.
Donc, les autorités politiques sont conscientes des
différents dommages que causent les modes actuels d'évacuation
des déchets solides industriels que ça soit de la BRALIMA et/ou
de la PHARMAKINA.
Tableau n°5 : Composition des
déchets solides, selon les Inspecteur de la Division Provinciale de
l'Environnement (D.P.E.C.N.E.F.)
POUR LA BRALIMA
|
POUR LA PHARMAKINA
|
Composition
|
Pourcentage (%)
|
Composition
|
Pourcentage (%)
|
Bouteilles en verres cassées
|
En grande quantité
|
Cassures de verre
|
-
|
Cartons et papiers
|
-
|
Cartons et papiers
|
-
|
Plastique (bidons, caisses, cassiers, etc.)
|
-
|
Plastiques
|
-
|
Métalliques (de l'atelier mécanique.), capuchons.
|
-
|
Métallique
|
-
|
Sac d'emballage
|
-
|
Métallique
|
-
|
Sachets d'emballage
|
-
|
Sac d'emballage
|
-
|
La drêche
|
En grande quantité
|
Sachets d'emballage
|
-
|
Copeau et sciure de bois
|
-
|
« Mélange »
|
En grande quantité
|
|
|
Produits du dispensaire
|
-
|
|
|
Copeau sciure de bois
|
-
|
Sources : Différents
rapports de la DPECNEF
Commentaire : En nous
référant à ce tableau, il se fait voir que la composition
des déchets est presque la même pour nos deux industries mais il y
a une différence sur les quantités et les qualités bien
qu'ils sont du même type ( agro- alimentaire, et
agro-alimentaire-pharmaceutique).
Nous trouvons que les inspecteurs n'on pas de précision
sur les quantités évacuées.
Nous pouvons dire que :
- La BRALIMA produit plus la drêche et les bouteilles
cassés en verre, et
- Le PHARMAKINA des produits appelés mélanges
fini qui sont toxiques à l'origine.
Tableau n°6 :
Commentaire sur ce questionnaire d'enquête
N°
|
Question
|
Réponses proposées
|
Effectifs
|
Pourcentage (%)
|
1.
|
Quels sont vos avis ou considérations sur ce questionnaire
d'enquête ?
|
Que les deux sociétés se mettent ensemble pour
améliorer le mode de gestion des déchets.
|
3
|
75
|
Qu'on jette les déchets dans les ravins et non sur des
voies de circulation
|
1
|
25
|
Que la mairie s'investisse dans la gestion des déchets et
surtout l'évacuation
|
3
|
75
|
Ne pas sacrifier tout le
site de Kihamba. (limiter les dépotoirs)
|
1
|
25
|
Commentaire : Les avis et
considération des inspecteur sur ce questionnaire d'enquête ont
été les suivants : 3 sur 4 opinions soit 75 % nous ont
montré que les industries doivent collaborer entre elles et les
autorités compétentes pour une gestion plus durable des
déchets. 1 sur 4 soit 25 % nous a montré qu'il faut faire un
choix judicieux de site d'évacuation pour minimiser ou éradiquer
les différents dommages. 3 sur 4 soit 75 % nous ont montré que
les autorités administratives doivent investir dans l'évacuation
des déchets solides pour une bonne salubrité. 1 sur 4 soit 25 %
nous a fait son avis qui est celui de limiter les dépotoirs,
réglementer l'évacuation et posséder à
l'enfouissement de ceux-ci.
3.3.2. Questionnaire adressé aux habitants
et/ou exploitants de sites d'évacuation des déchets
solides industriels
Ø Question relative à l'utilisation des
déchets par la population
Tableau n°7 : Usage à des fins
diverses des déchets solides industriels par la
population
N°
|
Question
|
Réponses proposées
|
Effectifs
|
Pourcentage (%)
|
2.
|
Quels types des déchets utilisez-vous ?
|
Bouteilles (entières et cassées)
|
19
|
24, 05
|
Drèche
|
20
|
25, 32
|
Métaux (Al, Cu, Fe)
|
16
|
20, 26
|
Carton et papiers
|
11
|
13, 92
|
Plastique (bidon et sachets)
|
6
|
7, 59
|
Sacs plastiques
|
3
|
3, 80
|
Rien
|
4
|
5, 06
|
TOTAL
|
79
|
100
|
Commentaire : Au
regard de ce tableau, nous présentons les opinions des populations et
exploitants des sites d'évacuation des déchets et nous pouvons
dire ce qui suit :
19 ont affirmé qu'ils utilisent les bouteilles (soit
24, 05 %) entières pour revendre aux détaillant de l'huile de la
cuisine que ça soit de palme ou conservé, du pétrole, les
jus. Cassés pour la construction d'enclos, comme moyens de
sécurisation sur la partie supérieure.
20 soit 25, 32 % utilisent de la drêche pour
l'alimentation des volailles (poules et canards) et pour celle des caprins.
16 soit 20, 26 %, utilisent des métaux dans l'artisanat
et revendent d'autres à ceux qui collectent les métaux pour les
revendent comme mitraille en Ouganda.
3 soit 3, 80 %, utilisent des sacs comme emballage des manioc
et maïs.
4 soit 5, 06 % n'en font aucun usage.
Cela nous indique que les déchets solides industriels
peuvent toute fois servir de matière première pour d'autres
activités et ainsi ils seront mieux gérer car ne
présentant aucun danger.
Tableau n°8 :
Questions relatives aux dommages causés par
le mode actuel
d'évacuation
N°
|
Question
|
Réponses proposées
|
Effectifs
|
Pourcentage (%)
|
3.
|
Quels sont les dommages causés par la présence de
ces déchets.
|
- Blessures des gents et d'animaux
|
20
|
25, 32
|
- Obstruction de la route ELEKAT-RUZIZI II
|
29
|
36, 71
|
- Prolifération des mouches et moustiques
|
20
|
25, 35
|
- Formations des nuages noirs
|
4
|
5, 06
|
- Pollution du sol
|
4
|
5, 06
|
- Pollution de la rivière Ruzizi
|
2
|
2, 53
|
TOTAL
|
79
|
100
|
Commentaire : Certes
que le mode actuel d'évacuation cause d'innombrables dommages que
ça soit aux être humains, aux animaux qu'à la nature. C'est
ainsi que nous avons reçu les témoignages suivants :
20 soit 25, 32 %, ont déjà enregistré des
blessures d'humains et d'animaux
29 soit 36, 71 % enregistrent l'obstruction de la route ELEKAT
- Frontière RUZIZI II par des déchets solides et cela se
reproduit mainte fois.
20 soit 25,32 % constatent la prolifération des mouches
et moustiques suite la présence de dépotoir cas de l'ELEKAT.
4 soit 5, 06 %, ont enregistre il n'y a pas longtemps
(+ 1 ans) la présence de nuages noirs sur leur tête et cela
suite à l'incinération des déchets (aux alentour de nos
deux industries.
4 soit 5, 06 % trouvent que le sol est déjà
pollué car, il ne produit presque pas et il devient difficile à
labourer étant donné qu'il regorge de bouteilles cassées
en verre, des sachets, des métaux lourds, des plastiques, etc.
2 soit 2, 53 % constatent depuis un certain temps la pollution
du littorale de la RUZIZI sur une longueur de + 500 m car pas des
poissons sur ce site pourtant poissonneux dans le temps.
Les dommages causés sont innombrables, car les modes
actuels d'évacuation de déchet sont non
réglementés.
Les agents n'ont pas préféré parler des
odeurs nauséabondes que dégagent ces dépotoirs, car selon
eux ils y sont déjà habitués.
Tableau n° 9 : Commentaire sur ce
questionnaire d'enquête
N°
|
Question
|
Réponses proposées
|
effectifs
|
Pourcentage (%)
|
2.
|
Quels sont vos avis ou considération sur ce questionnaire
d'enquête ?
|
- Qu'on crée un service chargé de gestion
permanente des déchets
|
6
|
7, 59
|
- Que l'autorité urbaine trouve une solution durable dans
le cadre de l'opération « Bukavu ville propre »
|
27
|
34, 18
|
- Qu'on change de lieu d'évacuation
|
25
|
31, 65
|
- Qu'on enfouie ces déchets
|
21
|
26, 58
|
TOTAL
|
79
|
100
|
Commentaire :
Comme se présentent dans le tableau ci-haut les avis
et/ou propositions des enquêtés ont été faits comme
suit :
6 enquêtés soit 7, 59 % de l'échantillon
ont proposé de créer un service qui gérera d'une
façon permanente les déchets qui sont très mal
gérés.
27 soit 34, 18 %, ont fait une proposition selon laquelle,
l'autorité urbaine doit trouver une solution durable dans le cadre de
« Bukavu ville propre »
25 soit 31, 65 % ont proposé qu'on puisse tout
simplement changer de lieu d'évacuation, car la décharge d'ELEKAT
ne convient plus pour des raisons d'explosion démographique.
21 soit 26, 58 %, ont tout simplement proposé qu'on
possède chaque fois qu'on évacue à l'enfouissement de ces
déchets pour éviter la prolifération des moustiques et
autres dommages que cela entraîne.
Ces propositions cadreraient avec la gestion durable des
déchets solides industriels. Mais surtout il faudra qu'on voie comment
nous procéder à la combinaison des ces solutions dans un
même organe.
CONCLUSION PARTIELLE
A l'issue de ce troisième
chapitre qui nous a permis de vérifier nos hypothèse de recherche
sur base de méthodes analytiques, descriptives, statistique, et les
techniques d'interview, questionnaires ; les résultats aux quels
nous avons abouti se présentent de la manière suivante :
Il s'est avéré que nos industriels n'observent
plus les normes environnementales et l'autorité politico-administrative
demeure passive, affirment 75 % de nos enquêtés ;
L'état archaïque et non salubre de ces industries
agro-alimentaires contribue à la production excessive des déchets
et qui ne fournissent aucun effort pour leur gestion durable, telle que,
affirmé par 100 % d'enquêtés dans l'échantillon des
inspecteurs de la D.P.E.C.N.E.F soit 4,76 % de l'échantillon total.
Eu égard de ces résultats nos hypothèse
de départ ont été bel et bien confirmée à
94,04 % des cas enquêtés.
Etant donné que la confirmation de ces
dernières (hypothèses) nous avons pensé à la
création d'un consortium écologique à Bukavu comme
pisté de solution pour exacerber les problèmes posés dans
cette problématique.
CHAPITRE. IV. PROJET DE
CREATION D'UN CONSORTIUM ECOLOGIQUE A BUKAVU
4.1. DEFINITION DU PROJET
Le projet est un ensemble d'activités qui avec
l'apport des différentes ressources vise à réaliser
certains avantages. (DIRK DESMET).
C'est donc un ensemble d'activités qui donnent
prépondérance aux objectifs immédiats et
précis.14(*)
Dans notre présent travail, le projet signifie un
ensemble des moyens mis en oeuvres de façon coordonnée et
systématique en vue d'atteindre un résultat bien défini
vise le mieux être mais aussi un plus être conscient de la
population de Bukavu en général et des industries produisant les
déchets en particulier.
En vue de réaliser ce qui précède, le
présent projet de création d'un consortium écologique dans
la ville de Bukavu mobilisera les ressources matérielles,
financières, humaines, naturelles et pédagogiques dans le but
d'une gestion durable de déchets industriels.
4.2. OBJECTIF ET BUT DU
PROJET
Ø Objectif global :
La finalité de ce projet est
d'améliorer la qualité de la vie par l'amélioration de la
salubrité du milieu de vie.
Ø Buts
- Impliquer les industriels de Bukavu dans la gestion durable
des déchets industriels.
- Inciter l'autorité politico-administrative à
une application de sa responsabilité pour une bonne coordination des
activités pour un développement durable.
- Créer un consortium écologique dans la ville
de Bukavu.
4.3. DUREE ET LOCALISATION DU
PROJET
Notre projet s'inscrit dans le cadre de la participation
active, c'est ainsi qu'il sera installé sur une durée de 2 ans
(allant du 1er janvier 2008 au 30 décembre 2009)
renouvelable.
Il a son siège social et administratif à
Bukavu.
4.4. NATURE DU PROJET
Le présent projet a un double aspect :
- Aspect social ; et
- Aspect économique.
v Aspect social : L'encadrement et la
formation des industriels et des autorités politico-administratives
viseront un changement dans le mode de vie de la population et leur implication
dans la gestion durable des déchets (de l'environnement).
v Aspect économique : Nous
estimons que tout au long de la formation et éducation reçue, les
industriels pourront utiliser les déchets comme matière
première pour la production d'autres biens économiquement
rentables.
4.5. BENEFICAIAIRES DU
PROJET
Les bénéficiaires du présent projet sont
principalement les industriels de Bukavu en particulier et la population sud
kivutienne en général.
v Stratégie globale
Aucun projet ne peut réussir sans stratégie
mise sur pied. Notre stratégie reposera sur la législation
applicable en matière environnement dans notre pays, et sur des
expériences dans d'autres pays africains comme là
République Sud Africaine, le Kenya, l'Ouganda, etc. mais sans mettre de
côte ce que les premiers concernés connaissent déjà
car dit-on, une action de développement en milieu rural comme en milieu
urbain ne peut réussir convenablement que si elle tient compte du
savoir-faire des concernés, en d'autres terme si elle s'appui sur la
culture locale.
4.6. FAISABILITE DU PROJET
Notre projet étant à caractère
socio-économico-écologique est faisable du fait qu'il est une
émanation des besoins ressentis et exprimes par les
bénéficiaires ; donc le projet ne souffrira pas de manque de
ressources humaines nécessaires pour sa réalisation et sa
réussite.
La population, est prête à participer
efficacement à la réalisation du projet. Il permettra à
tout le monde (Industriels, autorités politico-administratives et
population) de s'implique dans le gestion durable des déchets.
Du point de vue matériel, le projet trouvera sur les
marchés locaux et extérieurs les éléments
nécessaires dont il aura besoin pour son exécution.
4.7. OPERATIONNALISATION DU
PROJET
La succession des différentes phases du présent
projet se fait selon un ordre chronologique et une logique bien
réfléchis.
Chacune des phases doit par ses caractéristiques
propres constituer une sous entité cohérente qui pourra
s'éteindre sur une période donnée.
Tableau n° 10 : Les
différentes phases du présent projet
Phases
|
Activités
|
I. Créer le cadre de travail (fourniture de bureau un
bureau d'équipement)
|
1. Formation l'équipe de gestion sur les technique et
méthodes de gestion durable des déchets solides la lutte contre
la dégradation de
l'environnement.
2. Organiser des sessions de formation afin de renforcer les
capacités que ça soit des industriels des autorités
politico-
administratives ou de la population sur la gestion durable de
l'environnement.
|
II. Tenue des consortiums.(phase opérationnelle) suivre
et évaluer les activités du projet.
|
1. Installation du conseil de gestion
2. Tenue proprement dite des
consortiums
3. Constituer une équipe de
représentation au niveau de chaque
4. industrie (2 personnes.)
|
|
5. Suivre régulièrement les activités.
6. Evaluer le projet à la fin et au :
- Niveau des intrants ou ressources
- Niveau des objectifs et buts.
|
4.7.1. PHASE DE CREATION D'UN
CADRE DE TRAVAIL
v Former l'équipe de gestion sur les
techniques et méthodes de gestion durable des déchets solides et
la lutte contre la dégradation de
l'environnement :
Cette activité sera focalisée sur la formation
d'une équipe constitué d'industriels et d'autorités
politico-administratives et la population victime de la mauvaise gestion, en
leur parlant des méthodes et technique du gestion durable des
déchets solides industriels et la lutte contre la dégradation de
l'environnement dans la ville de Bukavu et ses environs.
v Organiser des sessions de formation afin de
renforcer les capacités des producteurs de déchets solides en
matière de leur gestion durable.
Cette activité de fera sous forme de rencontre
mensuelle dans la quelle ne prendront part que les membres du consortium dans
le but de renforcer leurs capacités en matière de gestion durable
des déchets solides industriels. Les membres du consortium, sont :
les industriels (deux individus par industrie), le maire de la ville ou son
représentant, deux inspecteurs de la division provinciale de
l'environnement (le n°1 y compris) et un expert en gestion de
l'environnement.
4.7.2 PHASE D'IMPLATATION DU
CONSORTIUM ECOLOGIQUE A BUKAVU
v Installation du conseil de
gestion
Les membres du conseil de gestion commenceront à
exercer leurs fonctions durant cette activité et chaque membre
connaîtra effectivement ses attributions au sein du consortium.
v Mettre en place une équipe de
représentation à chaque niveau
Chaque membre du conseil de gestion devra avec la connivence
dune équipe qu'il mettra en place assurer l'exécution des
décisions prises dans le consortium au niveau de l'industrie ou l'organe
qu'il représente.
v Tenue des consortiums écologiques
à Bukavu.
4.7.3. SUIVRE ET EVALUER LES
ACTIVITES DU PROJET
v Les intrants ou ressources
Pour ce qui est de intrants, il faudra voir si toute
l'équipe est au grand complet et si tous les concernés sont
représentés.
Il faudra aussi voir si l'expert en gestion de l'environnement
rempli sa tâche comme il se doit. En bref, il est question de s'assurer
que les ressources et intrants disponibles permettent de réaliser les
actions planifiées.
v Résultats
Au niveau des résultats, il faudra voir ou comparer
les résultats obtenus aux résultats attendus et d'en
apprécier les écarts.
v Les objectif et buts
Au niveau des objectifs et buts, on cherche à savoir
si la réalisation du projet continue à poursuivre le but
fixé afin d'atteindre l'objectif global et comment renforcer les
activités ou s'assurer de la réalisation des objectifs du projet.
4.7.4. CALENDRIER OU
CHRONOGRAMME DES ACTIVITES
I. PHASE PREPARATOIRE
|
PERIODE
ACTIVITES
|
2008
|
2009
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
1.1. Animation
sensibilisation et
conscientisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1.2. Constitution des fonds
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1.3. Former l'équipe de gestion sur les techniques et
méthodes de
l'amélioration de la salubrité du milieu de
vie
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1.4. Organiser des
sessions de
formation afin de
renforcer les capacités
des industriels en
matière de gestion
durable de
l'environnement.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
II.PHASE OPERATIONNELLE
|
2.1. Installation du
conseil de gestion
constitué par des
équipes de
représentation de
chaque industrie (2
personnes par industrie)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2.2. Tenue des
consortiums
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2.3. Suivi
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2.4. Evaluation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Légende : Activités
permanentes
Activités intermittentes
Activités continues
4.8 ORGANIGRAMME ET
FONCTIONNEMENT
4.8.1. ORGANIGRAMME DU
PROJET
CONSEIL DE GESTION
COORDINATION
Commission de Planification
Secrétariat et Comptabilité
Sous Commission de formation
Sous Commission
de gestion des équipements
Sous Commission
de suivi et évaluation
4.8.2. FONCTIONNEMENT
v Conseil de gestion
C'est l'organe suprême du projet. Il est
présidé par un industriel ayant une formation en gestion de
l'environnement ou en gestion des déchets industriels. Il se
réunit une fois le trimestre en séance ordinaire, mais il peut
être convoqué chaque fois que les besoins qui se présentent
sont urgents. Les réunions sont convoquées par le
président du conseil de gestion.
v Coordination
Organe qui acquiert pouvoir du conseil de gestion, investie
par élection démocratique, assumant toutes les étapes et
l'exécution du projet. Comme exigence, il doit être à
l'occurrence un industriel, ayant une formation en gestion de l'environnement.
Qualités professionnelles et
compétences :
· Maturité : Avoir au moins 25 ans
d'âge révolu ;
· Etre de bonne vie et moeurs
· Etre porteur d'un diplôme de licencié en
gestion de l'environnement ou son équivalent ;
· Etre honnête, compétent et à la
hauteur de sa tâche.
v Commission planification
A la charge d'un industriel ayant une formation en planification
et gestion des projets, il supervisera les services ou sous commissions
formation, gestion des équipes, suivi et évaluation. Il doit
être compètent, capable d'élaborer le rapport technique et
des programmes.
v Commission secrétariat et
comptabilité
Sous la responsabilité d'un caissier-comptable qui
doit être tout d'abord un industriel avoir une formation et être
porteur d'un diplôme de niveau A1 en comptabilité,
ayant aussi une maîtrise de l'outil informatique.
Il est chargé de la gestion de la caisse de projet
(entrées et sorties), du recouvrement des notes débits et des
factures et perception de fonds du projet, il garde les documents comptables et
financiers des projets.
Ses qualités : Il doit être honnête,
crédible, discret et courtois.
Secrétariat assumé par un industriel (agent,
d'une des industries qui forment le consortium écologique) ayant une
formation en secrétariat (au moins D6).
Il est chargé de correspondance, dactylographie,
classement de dossiers du projet et des lettres administratives du projet.
v Les sous commissions
Sous le haut patronat de la commission de planification,
pourront s'occuper d'animation, sensibilisations, la formation des membres en
matière, de gestion des l'environnement et du suivi et évaluation
des activités du projet.
Elles sont aussi assumées par les membres du consortium
ayant une compétence en la matière.
4.9. BUDGETISATION DU
PROJET
Tableau n° 11 : Affectation des
ressources matérielles
N°
|
Désignation
|
Quantité
|
Prix unitaire ($)
|
Prix total ($)
|
1.
|
Ordinateur complet
(3 portables)
|
4
|
1500
|
6000
|
2.
|
Calculatrice
|
3
|
5
|
15
|
3.
|
Rames de papiers
|
5
|
5
|
25
|
4.
|
Fardes chemises
|
20
|
0,25
|
5
|
5.
|
Agrafeuse
|
4
|
5
|
20
|
6.
|
Perforateur
|
4
|
5
|
20
|
7.
|
Lettes
|
20
|
1,5
|
30
|
8.
|
Enveloppes
|
5 lots
|
5
|
25
|
9.
|
Papier collant
|
5
|
2
|
10
|
10.
|
Cahiers ministres
|
8
|
4
|
32
|
11.
|
Correcteur blanc
|
8
|
5
|
40
|
12.
|
Livre de caisse
|
6
|
3
|
18
|
13.
|
Livre de vente
|
6
|
3
|
18
|
14.
|
Classeurs
|
4
|
2,5
|
10
|
15.
|
Marker
|
6 boites
|
3
|
18
|
16.
|
Papiers forma A1
|
6 lots
|
10
|
60
|
17.
|
Divers
|
-
|
-
|
50
|
TOTAL
|
1.559,25
|
6.396
|
Sources : Relevé des prix aux
différents magasins et papeteries à Bukavu, le 10 Août
2007.
Tableau n° 12 : Aménagement de la
salle de réunion de la division provinciale de l'environnement
conservation de la nature, eaux et forêts
N°
|
Désignation
|
Quantité
|
Prix unitaire ($US)
|
Prix total
($US)
|
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
|
Tables
Chaises
Magnétoscope
Lecteur DVD
Appareil pour projection d'images
Rideaux
Microphones
Amplificateur
Lance voix (baffle)
|
10
20
1
1
1
6
4
1
1
|
40
5
80
100
800
25
5
10
100
|
400
100
80
100
800
150
20
80
100
|
TOTAL
|
1235
|
1830
|
Sources : Relevé des prix aux
différents ateliers de menuiserie de la ville de Bukavu et des
magasins à Bukavu et Bujumbura, le 22 Août 2007.
Tableau n° 13 : Affectation des
ressources financières pour formation
N°
|
Désignation
|
Prix unitaire ($ US)
|
Effectifs
|
Prix total ($ US)
|
1.
|
Perdiem
|
5
|
10
|
50
|
2.
|
Frais de formation
|
100
|
1
|
100
|
3.
|
Frais de participation
|
20
|
9
|
180
|
TOTAL
|
125
|
|
330
|
Tableau n° 14 : Affectation des ressources
financières pour sessions
et/ou consortiums proprement
dits
N°
|
Désignation
|
Prix unitaire ($ US)
|
Effectifs
|
Prix total ($ US)
|
1.
|
Perdiem
|
5
|
20
|
800
|
2.
|
Frais de participation
|
|
20
|
|
3.
|
Frais de formation
|
20
|
2
|
3200
|
TOTAL
|
25
|
|
4.000
|
Tableau n° 15 : Affectation des ressources
financières pour suivi
N°
|
Désignation
|
Prix unitaire ($ US)
|
Effectifs
|
Prix total ($ US)
|
1.
|
Achat véhicule Land Cruiser
|
40.000
|
1
|
40.000
|
2.
|
Frais de suivi
|
20
|
3
|
480
|
3.
|
Achat carburant
|
250
|
9 fus
|
2.000
|
TOTAL
|
40.270
|
|
42.480
|
Sources : Relevé des prix
du carburant aux stations de Bukavu, le 10 Août 2007. Et
tarification des véhicules dans un journal de Kampala en Ouganda
paru le 1er juin 2007.
v ALLOCATION DU COUT TOTAL DU
PROJET
Tableau n°16 : Allocation du coût total
du projet
N°
|
Charges
|
Coût total ($ US)
|
1.
|
Affectation des ressources matérielles
|
6.396
|
2.
|
Aménagement salle des réunions de la D.P.E.C.
N.E.F.
|
1.830
|
3.
|
Affectation pour formation du comité de gestion
|
330
|
4.
|
Affectation pour les
consortiums proprement dits
|
4.000
|
5.
|
Affectation pour suivi
|
42.480
|
TOTAL
|
54.550
|
Imprévu (10 %)
|
5.455
|
TOTAL GENERAL
|
60.005
|
v SOURCES DE FINANCEMENT
Tableau n° 17 : Répartition des
sources de financement
N°
|
Source
|
Montant ($ us)
|
Taux de répartition du financement (en
%)
|
1.
|
Gouvernement congolais
|
30.002,5
|
50
|
2.
|
Industriels
|
30.002,5
|
50
|
TOTAL
|
60.005
|
100
|
4.10. RENTABILITE DU PROJET
v Rentabilité
sociale :
Ce projet est socialement rentable car, vise
l'amélioration de la salubrité du milieu de vie et de là
la qualité de la vie.
v Rentabilité
économique :
Ce projet permettra d'avoir ou de recycler les déchets
industriels et de les transformer en matière première pour la
production des biens qui sont économiquement rentables.
v Rentabilité
écologique :
A l'instar de tout notre travail,
le présent projet permettra d'établir un équilibre entre
les êtres vivants et leur habitat, ceci grâce à
l'amélioration de la salubrité du milieu de vie (surtout les
industries) et de là l'amélioration de la qualité de la
vie.
4.11. PLANIFICATION DU PROJET
PAR UN CADRE LOGIQUE (Matrice PIPO)
PROJET DE CREATION DATE
D'ELABORATION : Octobre 2007 BAILLEURS :
D'UN CONSORTIUM ECOLOGIQUE DUREE :
Janvier 2008 à Décembre2009 Les Industriels
et
A BUKAVU le
Gouvernement
RESUME NARRATIF (R.N.)
|
INDICATEURS OBJECTIVEMENT VERIFIABLES
(I.O.V)
|
MOYEN DE VERIFICATION (MV)
|
CONDITIONS CRITIQUES (C.C)
|
OBJECTIF
Améliorer la salubrité du milieu de vie et par
là AMELIORER LA QUALITE DE LA VIE à Bukavu et ses environs.
|
1. L'application des méthodes et technique
améliorant la salubrité du
milieu de vie.
2. les résultats sur la modernisation des activités
industrielles appréciable des le 6ème mois.
|
1. Visites d'inspection sur le terrain.
2. Rapports trimestriel du consortium.
3. Rapports du coordonnateur du projet.
|
|
BUTS
1. Impliquer les industriels de Bukavu dans la gestion durable
des déchets.
2. Inciter les industriels, et les autorités
politico-administratives à une responsabilité active pour un
développement durable de la ville
|
1. 80 % d'industriels modernisent leurs activités et de
là gèrent de façon durable les déchets. Des la
deuxième année.
2. 100 % des autorités politico-administratives
s'impliquent avec les industriels dans l'amélioration de la
salubrité du milieu de vie le 1er semestre
premier semestre.
|
1. Visites sur terrain.
2. Rapports du coordonnateur du projet.
3. Rapports des autorités politico -
administratives par l'entremise de
la D.F.E.B.N.E.F
|
1. les membres soient compétents et à la hauteur de
leur tâche.
2. les matériels et matériaux soient disponibles
sur le marche.
3. les matériels et matériaux soient prêts
pour la modernisation de leurs activités.
4. les industriels et autorités politico
administratives.
|
EXTRANTS (outputs)
1. Fonds disponibilisés.
2. Comité de gestion mis sur place.
3. Matériels et matériaux achetés pour
l'animation
4. Membres sélectionnés
5. Les consortiums tenus.
6. Salle des réunions de la
D.P.E.C.N.E.F aménagée.
7. Formateurs recrutés
8. Les industriels et autorités politico-
administratives formés sur l'amélioration de la
salubrité du milieu de vie
pour l'amélioration de la qualité de vie.
|
1. Un fonds de 60.005 $ us disponible
avant de 15 novembre 2007.
2. La salle des réunions aménagée à
part du 30 novembre 2007
3. 100 % d'industriels animés sur la
salubrité du milieu pour l'amélioration
de la qualité de vie dès la deuxième
(mois)
4. 100 % d'industriels formés sur la
gestion durable de l'environnement.
5. Huit (8) consortiums tenus tout au long
du projet.
6. Toutes les industries inspectées dès
le premier semestre.
|
1. Compte bancaire.
2. Rapports de suivi et d'inspection sur
le terrain
3. Lettre des donateurs des fonds
4. Rapports de la commission d'évaluation.
5. Comptes rendus des sessions de
formation et des consortiums.
6. Compte-rendu de la gestion
quotidienne du projet.
|
1. Les fonds soient libertés à temps.
2. Les industriels soient motivés sur la salubrité
pour l'amélioration de la qualité de vie.
3. Les autorités politico-administratives soient
responsables.
4. Les formations soient compétentes et à la
hauteur de leur tâche.
5. Les membres (autorités politico - administratives et
les industrielles) soient réceptifs à la formation.
6. Les membres du comité de gestion soient
compétents, honnêtes et à
la hauteur de leurs tâches.
|
INTRANTS (inputs)
1. Disponibiliser les fonds
2. Mettre sur pied un comité de gestion.
3. Acheter les matériels et
matériaux pour animation, sensibilisation et
aménagement.
4. Sélectionner les membres.
5. Créer un consortium écologique à
Bukavu
6. Aménager la salle des réunions.
7. Recruter les formateurs
8. Former les industriels, et les autorités sur
l'amélioration de la salubrité du milieu de vie pour
améliorer la qualité de la vie.
|
1. Affectation des ressources matérielles pour 6.396 $
us
2. Aménagement de la salle des réunions pour 1.830
$
3. Le consortium écologique opérationnel
des les 1er mois
4. Affectation pour formation du comité
de gestion : 330 $.
5. Affectation pour les consortiums ; 4.000$ us.
6. Affectation pour suivi : 42.480 $ us.
7. Total + Imprévu pour 60.005 $
|
1. Vérification du compte bancaire.
2. Rapports du Coordonnateur
3. Reçu (pièces justificatives) pour
matériels et matériaux achetés.
4. Rapports des suivis sur le terrain.
|
1. Le financement accordé arrive à temps.
2. Les membres aient une conscience développeuse et
responsable.
3. Le programme soit bien conçu.
4. Le respect du temps soit de rigueur.
|
CONCLUSION GENERALE
Au terme du présent travail intitulé «
évacuation des déchets solides industriels dans la ville de
Bukavu, cas de la BRALIMA et de la PHARMAKINA », qui a connu en son
sein le concours de quatre chapitres hormis l'introduction et la conclusion
générale, il a été question d'étudier
l'impact de l'évacuation des déchets solides industriels sur la
salubrité du milieu de vie et de là la qualité de la
vie ; c'est ainsi que :
Dans le premier Chapitre il s'est agi de la monographie de la
ville de Bukavu, la présentation de la BRALIMA et de la
PHARMAKINA ; le deuxième Chapitre était relatif aux
considérations théoriques sur l'évacuation des
déchets solides industriels ; le troisième Chapitre
concernait les investigations sur le terrain. Celles-ci nous ont permis de
vérifier nos hypothèses de départ sur base des
méthodes et techniques déjà décrites
précédemment. Les résultats auxquels nous avons abouti, se
présentent comme suit :
v 75 % de nos enquêtés, nous ont affirmé
que les opérateurs industriels n'observent plus les normes
environnementales et l'autorité politico-administrative demeure passive
face à la non application de ces normes;
v L'état archaïque et non salubre de ces
industries agro-alimentaires contribue à la production excessive des
déchets et ne fournissent aucun effort pour leur gestion durable, tel
que avancé par 100 % d'enquêtés dans l'échantillon
des inspecteurs de la D.P.E.C.N.E.F soit 4,76 % de l'échantillon
total.
Eu égard à ces résultats, nous avons
pensé à la mise sur pied du « Projet de Création
d'un Consortium écologique à Bukavu », qui est d'une
durée de deux ans, soit du 1er janvier 2008 au 30
décembre 2009, Il est rentable sur le plan social, économique et
écologique à longue échéance. Son coût global
s'élève à 60.005 $ us, repartis comme suit pour
financement : 50 % provenant du gouvernement et 50 % autres des
industriels eux-mêmes.
La présente publication étant une oeuvre
humaine, n'est pas la panacée des problèmes liés à
l'évacuation des déchets solides industriels à Bukavu.
Néanmoins, nous pensons que nos résultats d'enquête peuvent
servir d'hypothèse à d'autres chercheurs potentiels
s'intéressant au même champ de recherche que le nôtre.
Sur ce, nous restons ouvert aux critiques et suggestions
constructives pour pallier aux imperfections du présent travail en
améliorant la salubrité du milieu de vie ainsi que la
qualité de la vie des être vivants dont nous faisons partie
à Bukavu.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
1. Allen L. HAMMOND et Alii, Ressources mondiales
1996-1997, l'environnement Urbain, CRDI, Ottawa, Paris, 1997
2. Avocats verts ; Recueil des textes juridiques en
matière environnementale en RD Congo, 2e éd ;
Revue et augmenté, Kinshasa 2006
3. Fadha et Simeone ; Les problèmes de
l'environnement dans le tiers monde, Bruxelles, 1986
4. Gerry P. Waechter et Alii, Environnement et
Développement rural, Guide de gestion des ressources naturelles, Ed
Frison Rouge, Paris 1992
5. INADES ; L'enquête au village, guide pour
connaître son village, INADES, Abidjan, Juin 1971
6. PNUD ; Diverses manières de traiter les
déchets, 1990
7. WWF, IUCN, PNUE, Sauver la planète ;
Stratégie pour l'avenir de la vie, Saddag ; Bellegarde, 1991
II. Revues
1. Réveillez-vous du 22 juillet 2005, Quatre
millions d'affamés d'ici 2050
2. Réveillez-vous du 22 décembre 2005 ;
Epuisement des ressources
III. TFC et Mémoires
1. BALIBUNO B ; Composition et utilisation
systématique des déchets solides dans la ville de Bukavu, TFC,
inédit, ISDR-BKV, 2003.
2. BAYUBASIRE B.J , l'environnement des ordures, une
stratégies dans l'assainissement de Bukavu, mémoire,
Inédit, ; ISDR-BKV, 1994-1995
3. BUHENDWA M.A, Gestion communautaire de l'assainissement et
revalorisation des déchets dans la ville de Bukavu, Mémoire,
Inédit ISDR-Bukavu, 2003
4. IRANGA L.O, Stratégie de lutte contre la
dégradation de l'environnement dans la ville de Bukavu TFC,
inédit, ISDR-BKV, 2003.
5. KASOLE K.G, Education environnementale à Bukavu
bilan sur les connaissances, attitudes et pratiques des citadins face aux
problèmes d'environnement, Mémoire, Inédit, ISDR-BKV,
2003
6. NZABADORO V.F ; Possibilité de l'assainissement
de la ville de Bukavu par le système de Biogaz, TFC, Inédit,
ISDR-BKV, 2000
7. WAND'ARHASIMA M.L, Du licenciement collectif et du
recrutement des temporaires dans les entreprises privées du Sud-Kivu
(Cas de la Pharmakina Bukavu), Mémoire, Inédit, Inédit,
ISDR-BKV, 2004
8. WILONDJA M.A, Analyse des problèmes
environnementaux dans la ville de Bukavu, TFC, Inédit, ISDR-BKV,
2005
IV. Notes des Cours
1. BWAMI I.G, Cours d'initiative à la recherche
scientifique, G1, Inédit, ISDR-BKV, 2004
2. J.P. BITUNDU M., Cours d'Hygiène et
assainissement (aspect approfondis), L1 Santé Publique, inédit,
ISTM/Bukavu 2006
3. J.P. BITUNDU M., Cours d'utilisation durable des ressources
naturelles, G3, Inédit ISDR-BKV, 2007.
4. J.P. BITUNDU M., Cours de Gestion durable des ressources
naturelles, G2, Inédit, ISDR-BKV, 2006.
5. KASUKU K.E, Cours de planification régionale, G2,
inédit, ISDR-BKV 2006
TABLE DES MATIERES
PRELUDE.............................................................................................I
DEDICACE..........................................................................................II
REMERCIEMENTS...............................................................................III
SIGLES ET
ABREVIATIONS..................................................................IV
INTRODUCTION
1
0.1 Problématique
1
0.2 Hypothèse
2
0.3 Choix et intérêt du sujet
3
0.4 Délimitation spatio-temporelle
3
0.5 Méthodes et techniques
utilisées
4
0.5.1 Méthodes utilisées
4
0.5.2. Techniques d'investigation
5
0.6 Difficultés rencontrées
6
0.7 Définition des concepts clés
6
0.8 Subdivision sommaire du travail
7
CHAPITRE. 1. ETUDE MONOGRAPHIQUE
8
1.1. PRESENTATION DE LA VILLE DE BUKAVU
8
1.1.1. Donnée physiques
8
1.1.2. Données socio- culturelles &
économiques
9
1.1.3. Organisation administrative
10
1.1.4. Situation économique
11
1.2.3. Relevé démographique de la
ville de Bukavu.
12
1.2. BREVE PRESENTATION DE LA PHARMAKINA
13
1.2.1. Statut juridique et identification
13
1.2.2. Aperçu historique
13
1.2.3. Organisation et fonctionnement
16
1.2.4. Finalité de la PK
17
1.2.5. Projet de la PK
17
1.3. PRESENTATION DE LA BRALIMA
18
1.3.1. Localisation
18
1.3.2. Historique
18
1.3.3. Objectifs poursuivis
19
1.3.4. Rayon d'action
19
1.3.5. Ressources de la Bralima
19
CHAPITRE. II. CONSIDERATIONS THEORIQUES SUR LES
DECHETS INDUSTRIELS
21
2.1. HISTORIQUE SUR LES DECHETS SOLIDES
21
2.2. ORIGINE DES DECHETS SOLIDES
21
2.3. PROCEDES D'UTILISATION DES DECHETS OU
L'EVALUATION DESDECHETS
SOLIDES........................................................................
21
2.3.1. Les différents procédés
de traitement des déchets
21
2.3.2. Les différentes étapes de la
gestion des déchets solides industriels
23
2.4. IMPACT DES DECHETS SUR LA SANTE ET
L'ENVIRONNEMENT
23
2.5. Nomenclature des établissements qui ne
peuvent être exploiter qu'en vertu d'un permis dit d'exploitation ()
24
CHAPITRE. III. INVESTIGATIONS SUR LE
TERRAIN
25
3.1. Présentation de l'Enquête
25
3.2. Présentation de l'Echantillon
25
3.2.1. Répartition de l'Echantillon
25
3.2.2. Déroulement de l'Enquête
26
3.3. Présentation, Analyse et
Interprétation des résultats
26
3.3.1. Questionnaire adressé aux Inspecteurs
de la Division Provinciale de l'Environnement
27
CONCLUSION PARTIELLE
36
CHAPITRE. IV. PROJET DE CREATION D'UNE
CONSORTIUM
37
ECOLOGIQUE A BUKAVU
37
4.1. DEFINITION DU PROJET
37
4.2. OBJECTIF ET BUT DU PROJET
37
4.3. DUREE ET LOCALISATION DU PROJET
38
4.4. NATURE DU PROJET
38
4.5. BENEFICAIAIRES DU PROJET
38
4.6. FAISABILITE DU PROJET
38
4.7. OPERATIONNALISATION DU PROJET
39
4.7.1. PHASE DE CREATION D'UN CADRE DE TRAVAIL
40
4.7.2 PHASE D'IMPLATATION DU CONSORTIUM ECOLOGIQUE
A BUKAVU
40
4.7.3. SUIVRE ET EVALUER LES ACTIVITES DU
PROJET
41
4.7.4. CALENDRIER OU CHRONOGRAMME DES ACTIVITES
42
4.8 ORGANIGRAMME ET FONCTIONNEMENT
43
4.8.1. ORGANIGRAMME DU PROJET
43
4.8.2. FONCTIONNEMENT
43
4.9. BUDGETISATION DU PROJET
45
4.10. RENTABILITE DU PROJET
48
4.11. PLANIFICATION DU PROJET PAR UN CADRE LOGIQUE
(Matrice PIPO)
49
CONCLUSION GENERALE
51
BIBLIOGRAPHIE
52
TABLE DES MATIERES
54
* 1 CNRS/LWIRO, rapport sur
l'inspection mené par CNRS/LWIRO et la DPECNEF, l'année n'est pas
mentionnée.
* 2 Cité par Michel
MALDAGUE, in Ressource mondiales 1996-1997 ; l'environnement
urbain, CRDI, OTAWA, Paris, p.1-2
* 3 Prof CHIBENDA M, Cours de
méthodes de recherche en sciences sociales, G2 ISDR, inédit,
Bukavu, 2003
* 4 LAROUSSE, Dictionnaire de
Français ; Ed Larousse, Manche court, mai 2006, p.160
* 5 Mohamed Samir CHAMAA et
Alii, Cité par BAYUBASIRE BIKAYA in l'évacuation des
ordures, une stratégie dans l'assainissement de Bukavu,
Mémoire ISDR- Bukavu, 1995, p4.8
* 6 Ibidem, p 8.
* 7 M.S. CHAMAA et Alii,
Attas de la ville de Bukavu, CERUKI, Bukavu, 1981, p 4.
* 8 CIREGO SHAMAVU, Le boisement
dans la zone d'Ibanda, TFC, ISP, 1990, p 11.
* 9 DIDACE MUNANI, Impact du
boisement sur l'écosystème urbain, TFC, ISDR- BUKAVU, 2004, p 15,
inédit.
* 10 Hammond A.L. et Alii,
Ressources mondiales 1996 - 1998, WRI, Paris 1997, p. 18
* 11 BIKAYA B.
l'évacuation des ordures, une stratégie dans l'assainissement de
Bukavu, mémoire, ISDR-BKV, inedit, 1994-1995, (page 2)
* 12 BITUNDU M.JP, notes du
cours d'hygiène et assainissement (aspects approfondis), L1 santé
publique, ISTM-BKV 2005-2006
* 13 Avocat vert ;
recueil des textes juridiques en matière environnementale en
R.D. Congo, 2ème éd, Kinshasa, 2006
* 14 KASUKU K.. E., cours de
planification des projets ; G2 ISDR Bukavu, janvier 2006.
|