RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR
L'OBTENTION DU DIPLÔME DE LICENCE PROFESSIONNELLE
THEME :
Conception et Réalisation d'un Système de
Vote Electronique
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE ............................. Université
d'Abomey Calavi
Institut Universitaire de Technologie de
Lokossa
LIEU : Unité de Prestation
de service du Génie Electrique Filière :
Génie Electrique et Informatique
Présenté par : Rémy
Yisségnon OKE & Aristide Babatoundé YAGBO
RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR
L'OBTENTION DU DIPLÔME DE LICENCE PROFESSIONNELLE
THEME :
Conception et Réalisation d'un Système de
Vote Electronique
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE ............................. Université
d'Abomey Calavi
Institut Universitaire de Technologie de
Lokossa
LIEU : Unité de Prestation
de service du Génie Electrique Filière :
Génie Electrique et Informatique
Présenté par : Rémy
Yisségnon OKE & Aristide Babatoundé YAGBO
Dédicaces
I
A mon DIEU l'éternel des armés
~ Toi qui m'as protégé et
enivré par le sang précieux de ton fils JésusChrist, que
ton nom soit béni.
A la Très Sainte Vierge Marie
~ Maman chérie, toi qui m'as toujours
accordé le goût de la science, que tous les âges te disent
bienheureuse.
A mon père OKE Djidjoho Benjamin
~ Toi qui as toujours su me mettre en
confiance face aux difficultés de la vie et dont ton premier souci a
été d'offrir à tes enfants la formation qu'ils ont
désirée et de leurs inculquer le sens de la vertu, trouve ici la
récompense de tes peines.
A ma mère AKPLE Midokpè Thérèse
~ Pour ton soutien moral et ton assistance
durant tout le long de ma formation, trouvez à travers ce document le
fruit de tes efforts.
A mon Oncle OKE S. Justin et son Epouse
~ Pour l'amour fraternel que vous m'avez
porté moralement, voici le fruit de vos conseils.
Aux frères en christ Nestor ACHATON et Marcel BOTON
~ Pour votre soutien spirituel, voici le fruit
de ces moments.
II
A l'éternel des armées, Dieu tout puissant
A Je ne sais si quelque chose aurait pu se
faire sans votre secours et votre divine protection.
A la Très Sainte Vierge Marie
A Maman chérie je ne sais quoi dire
ou quoi faire qui puisse égaler les merveilles que tu as faites pour
moi. Je te dis tout simplement merci.
A mon père et à ma mère
~ Papa chéri, ton premier souci a
été d'offrir à tes enfants la formation qu'ils ont
désirée et de leur inculquer le sens de la vertu.
A Toi ma mère que j'aime tant, par
ton aide constante, tes sacrifices quotidiens et tes précieux conseils,
tu as fait de moi ce que je suis aujourd'hui.
A mes Tantes YAGBO et Brigitte AHONOUKOU
~ Que Dieu vous bénisse et
accomplisse ses oeuvres dans vos foyers.
A mes frères et soeur Médard, Wilfried,
Angèle, Carine et Fraisette
~ Je ne saurais achever ce travail sans vous
dire merci pour votre sollicitude permanente, chaque fois que j'ai eu besoin de
vous.
A toutes les personnes qui à un moment donné de ma
vie, m'ont été d'un quelconque secours :
~ Que Dieu vous rende au centuple vos
bienfaits.
RemercIements
Au terme du stage, objet du présent travail qui a
été élaboré grâce à la collaboration
d'un certain nombre de personnes qui n'ont ménagé aucun effort
pour nous aider à sa réalisation effective, il nous est
particulièrement agréable de leurs adresser nos sincères
remerciements. Nous pensons ainsi
A M. Léopold DJOGBE notre
Superviseur de stage pour sa présence permanente à nos
côtés et pour toute l'aide dont il nous a gratifiée dans la
réalisation du système et la rédaction de ce document.
A M. Léonard MONTEIRO, notre maître
de stage pour ses conseils.
A M. Théophile K. HOUNGAN, pour
ses conseils et remarques pertinentes. A M. Xavier FIFATIN,
pour ses suggestions et conseils.
A notre Directeur, M. Ezéchiel I. ALLOBA,
pour nous avoir permis de suivre cette formation de qualité.
A M. Léandre VISSOH, notre
chef de département pour ses conseils et son soutien
indéfectible.
A M. Luc NASSARA, professeur
enseignant à l'Institut Universitaire de Technologie de Lokossa, pour
avoir participé non seulement à notre formation mais aussi pour
avoir été plus qu'un père pour nous.
A M. Emmanuel WOUYA, notre Directeur
Adjoint pour tous les sacrifices que vous avez consentis pour notre
formation.
A vous tous, professeurs enseignants à l'Institut
Universitaire de Technologie de Lokossa, pour avoir donné le meilleur de
vous et de nous donner une formation parfaite, afin que nous soyons des
licenciés professionnels accomplis.
A M. Christophe O. OGAWIN, technicien à
l'Unité de Prestation de services de Génie Electrique, pour sa
disponibilité.
A M. Justin HOUZANDJI et M. Koffi
Patrice CHETANGNY, techniciens aux laboratoires de
Génie Electrique, pour avoir fait preuve d'une très grande
sollicitude chaque fois que nous avions recouru à leur concours.
AUX familles GBAGUIDI, WAGANA,
OROU YAYA pour leurs soutiens financiers et moraux.
A tous nos camarades étudiants, qui par leur esprit de
solidarité et de bonne camaraderie, ont facilité notre
séjour à l'IUT de Lokossa.
A tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre ont
participé à la réussite de notre formation.
Un sincère merci à nos merveilleux parents qui
n'ont cessé de nous soutenir tant financièrement que
moralement.
TABLE DES MLATIERES
Dédicace
Remerciement
Tables des matières
Introduction 1
Première partie: Présentation et
déroulement du stage
Chapitre 1 : Présentation de l'UPGE
1.1. Historique 2
1.2. Organigramme 3
Chapitre 2 : Déroulement du stage, travaux
effectués
Planning du stage .. 5
2.1. Maintenance et montage des ordinateurs . 6
2.1.1. Maintenance des ordinateurs 6
2.1.1.1. La maintenance préventive 7
2.1.1.2. La maintenance corrective ou curative .. 7
2.1.2. Montage des ordinateurs 9
2.1.2.1. Montage du processeur .. 10
2.1.2.2. Montage du ventilateur .. 11
2.1.2.3. Montage de la barrette mémoire 11
2.1.2.4. Montage de la carte mère 12
2.1.2.5. Montage du lecteur disquette . 13
2.1.2.6. Montage du disque dur 13
2.1.2.7. Montage du lecteur CD .. 14
2.1.2.8. Montage de la carte graphique 15
2.1.2.9. Montage de la carte PCI 15
2.2. Dépannage des onduleurs 16
2.3. Dépannage des imprimantes .. 16
2.4. Dépannage des postes téléviseurs 17
Deuxième Partie : Travail de Fin
d'Etude
Cahier des charges . 18
Résumé 19 Chapitre 1 : Etude
technique du système de vote électronique
1.1. Généralité sur les systèmes de
vote électronique . 21
1.1.1. Quelques modalités du vote électronique ..
21
1.1.2. Les avantages attendus du vote électronique 21
1.1.3. Les risques liés à la mise en place du vote
électronique .. 21
1.2. Schéma synoptique du système 22
1.3. Etude et dimensionnement des différents blocs 23
1.3.1. Bloc d'alimentation 23
1.3.2. Bloc du clavier .. 27
1.3.3. Bloc de codage .. 28
1.3.4. Bloc de sécurité 31
1.3.5. Bloc de conversion 34
Chapitre2 : Interface de communication série
2.1. Description du port série . 37
2.1.1. Le port série . 37
2.1.2. Présentation du connecteur .. 38
2.1.3. Description et attribution des signaux . 39
2.2. Analyse du schéma électrique de l'interface
41
2.3. Gestion de l'interface sous Windows .. 42
2.3.1. Rappel ...... . 42
2.3.2. Contenu de l'archive javax.comm 42
2.3.3. Contenu de l'API . 42
2.3.4. Utilisation de l'API .. 44
2.3.5. Paramétrage du port .. 45
Chapitre 3 : Réalisation pratique du
système de vote électronique
3.1. La maquette électronique 47
3.1.1. Capture des schémas 47
3.1.2. Test des différents circuits 47
3.1.2.1. Le circuit d'alimentation . 47
3.1.2.2. Le circuit de codage 47
3.1.2.3. Le circuit de sécurité 48
3.1.2.4. Le circuit de conversion . 48
3.1.2.5. Le circuit d'interface de communication série
49
3.1.3. Routage des circuits 51
3.2. L'outil de supervision 55
3.2.1. Organigramme de l'outil de supervision . 56
3.2.2. Interface graphique du système .. 60
3.3. Estimation du coût de la réalisation 67
Conclusion 70
Bibliographie
Annexes
Introduction
L'Institut Universitaire de Technologie de Lokossa est une
Ecole qui depuis quelques années forme des étudiants pour
l'obtention de la Licence Professionnelle dans divers domaines techniques tels
que : le Génie Electrique et Informatique, le Génie Civil, le
Génie Mécanique (Productique et Energétique) et le
Génie Industriel et Maintenance. C'est dans le souci de compléter
la formation théorique reçue par une formation pratique, que la
fin de la formation est sanctionnée par un stage pratique au cours
duquel doit être effectué un Travail de Fin d'Etude.
Dans ce cadre, nous avons eu à effectuer à
l'Unité de Prestation de service du Génie Electrique
(UPGE) de l'Ecole Polytechnique d'Abomey- Calavi (EPAC), un
stage pratique de trois (03) mois. Au cours de ce stage, nous avons
renforcé nos connaissances en maintenance de matériels
électriques en général et informatiques en particulier.
Parallèlement à cela, notre
Professeur-Superviseur le Docteur Léopold DJOGBE nous a confié
une tâche qui consiste à la conception et réalisation d'un
système permettant d'effectuer un vote à partir d'un clavier dont
chaque touche représente un candidat. Nous l'avons ainsi nommé
SVE (Système de Vote Electronique).
A travers ce document, nous aurons donc à
présenter notre structure d'accueil, à exposer les
différents travaux effectués au cours dudit stage, et à
présenter notre Travail de Fin d'Etude.
Présentation et déroulement du stage
P~~MBERE PAgTIE:
1ère Partie : Présentation et
déroulement du stage
Chapitre1 :
cPrésentation de ~~'UcPgcE
1ère Partie : Chapître1 : Présentation
de l'UPGE
11- ~istorique
L'Ecole Polytechnique d'Abomey-Calavi (EPAC) est une
école reconnue de par le monde pour la formation de qualité qui
s'y donne et la compétence des étudiants qui en sortent. Elle
regroupe plusieurs départements d'étude dont celui du
Génie Informatique et Télécommunications. Ce
département est doté d'un laboratoire : le laboratoire
d'électronique qui, malgré sa relative vétusté,
dispose néanmoins de bon nombre d'équipements tant pour les
besoins didactiques, que pour les recherches et la conception en
électronique et en informatique. Il est rattaché à un
magasin qu'il partage avec le laboratoire du département de Génie
Electrique (laboratoire d'électrotechnique). Dans ce magasin, est
entreposé le matériel d'électronique.
Le laboratoire d'électronique, encore appelé
laboratoire GIT (Génie Informatique et Télécommunication),
est destiné aux travaux pratiques des élèves
ingénieurs. Les étudiants en fin de formation l'utilisent aussi
pour leurs travaux de recherche en électronique et en informatique dans
le cadre de l'élaboration de leurs mémoires.
En dehors de ces laboratoires, l'EPAC dispose d'une
Unité de Prestation de service du Génie Electrique
(UPGE) qui assure tous travaux de maintenance, de conceptions et de
réalisations de matériels électriques ou
électroniques utilisés à l'Université
d'Abomey-Calavi (UAC) ou provenant de partout ailleurs.
1.2- Organigramme
La figure 1.1 présente l'organigramme qui nous situe
à l'EPAC. Le schéma 1 de cette figure montre l'organigramme
général de l'EPAC tandis que le schéma 2 de la même
figure présente l'organigramme détaillé des
départements de Génie Electrique et de Génie Informatique
et Télécommunications.
4 Thème : Conception et
Réalisation d'un système de vote
électronique
1ère Partie : Chapitre 1 : Présentation de
l'UPGE
ACHATS ACHATS ACHATS
OPTIONS
SCOLARITE EXAMENS ARCHIVES
ETUDE DE CYCLE ETUDE DE CYCLE UDE DE
CYCLE
UNITES D'APPLICATIONS BUREAUX D'ETUDES
GESTION DU PERSONNEL
BATIMENTS SERVICES GEN BATIMENTS SERVICES GEN
BATIMENTS SERVICES GEN
TRANSPORT & SECUTITE TRANSPORT
& SECUTITE TRANSPORT & SECUTITE
INFORMATIQUE
REGISTRARIAT
COMPTABILIOTE
RECHERCHE RECHERCHE RECHERCHE
MAGASIN CENTRAL MAGASIN CENTRAL MAGASIN
CENTRAL
DIRECTION
DIRECTION ADJOINTE
CUPPE
CODIR
CP
INFORMATIQUE
CAP
SECRETARIAT PARTICULIER
SP
LABORATOIRE DE RECHERCHE
SECRETARIAT ADMINISTRATIF
PROSPECTIVE ET RELATIONS EXTERIEURES
DERPARTEMENT DE GENIE
ACADEMIQUE
AFFAIRES
DOCUMENTATION
ET AUDIOVISUEL
ADMINISTRATIION ET FINANCEL
APPROVISIONNEMENT GENERAL
ETUDE 3ème CYCLE ET RECHERCHE
MAINTENANCE
QUE
BIBLIOTHE
Schéma 1 : Organigramme
général de l'EPAC
EPAC CONSEIL D'ADMINISTRATION
5 Thème : Conception et
Réalisation d'un système de vote
électronique
1ère Partie : Chapitre 1 : Présentation de
l'UPGE
GE
GIT
UPGE
MAGASIN
LABORATOIRE GIT
LABORATOIRE GE
Schéma 2 : Organigramme détaillé
des départements de GE et de GIT
Lexique :
CODIR : COmité de
DIRection
CP : Conseil
Pédagogique
SP : Secrétariat
Particulier
CUPPE : Centre Universitaire de
Promotion de Petites
Entreprises
CAP : Centre Autonome de
Perfectionnement
GE : Génie Electrique
GIT : Génie Informatique
et Télécommunication
UPGE : Unité de
Prestation de service du Génie
Electrique
Figure 1.1 : Organigramme du lieu de
stage
Dermu~~ment du stage,
travaux ~~~~~tu~s
Chapitre2 :
Le stage dans une entreprise est une occasion pour exercer de
façon rigoureuse un certain nombre de travaux habituellement
réservés aux personnels expérimentés dudit
entreprise. C'est dans cette optique que notre stage académique de fin
de formation en Génie Electrique et Informatique (GEI) s'est
déroulé à l'Unité de Prestation de service du
Génie Electrique (UPGE), pendant une durée de trois (03)
mois couvrant la période allant du 21 Avril au 21 Juillet 2008. Au cours
de ce stage, plusieurs travaux ont été réalisés.
Nous ferons le point des tâches effectués sur les appareils
électriques et informatiques, des différentes pannes
rencontrées et les investigations que nous avons menées pour
trouver des solutions à ces pannes.
Planning du stage
Nos activités, au cours des trois mois de stage, peuvent
être résumées de la manière suivante :
> Mois d'Avril
- Rappel de cours théoriques de la maintenance
informatique - Etablissement du cahier des charges de notre TFE
> Mois de Mai- Maintenance
électrique et informatique
- Revision des cours de l'électronique analogique et
l'électronique
digitale
- Etude sur la programmation des ports série en Java
- Revision des cours sur la création des interfaces
Homme-Machine en Java
- Etude théorique dans le cadre de la réalisation
d'un système de vote électronique
> Mois de Juin et de juillet
- Maintenance électrique et informatique
- Réalisation d'un codeur clavier à
priorité et le module de sécurité
- Réalisation d'un bloc de conversion et d'une interface
de communication série
- Programmation de l'interface graphique
- Programmation du port série pour la communication entre
le dispositif électronique et l'ordinateur
2.1- Maintenance et montage des
ordinateurs
Un ordinateur est une machine capable de traiter des
informations sous forme binaire. Il comprend cinq éléments
fondamentaux : une unité centrale de traitement, des
périphériques d'entrée et de sortie (moniteur, clavier,
souris, imprimante, scanner, appareil photo ou caméra numérique),
des unités de stockage (mémoires externes et internes), et
plusieurs bus chargés de véhiculer l'information entre les
composants de la machine. Les composants internes à l'exception des
lecteurs de disquette, de CD-ROM et les disques durs sont fixés sur une
carte mère.
Un ordinateur communique avec ses périphériques par
l'intermédiaire d'un gestionnaire de périphériques,
également appelé pilote.
Par exemple, un pilote d'imprimante assure la traduction des
données de l'ordinateur en messages intelligibles pour l'imprimante.
2.1.1- Maintenance des ordinateurs
Pendant notre stage à l'UPGE, nous avons assisté et
participé à plusieurs travaux de maintenance préventive et
curative des ordinateurs.
2.1.1.1- La maintenance
préventive
Elle vise à réduire la fréquence des pannes
de l'ordinateur. Elle consiste entre autres à :
8 Thème : Conception et
Réalisation d'un système de vote
électronique
1ère Partie : Chapitre2 : Déroulement du
stage et travaux effectués
+ souffler à l'aide d'un équipement appelé
souffleur à l'intérieur du boîtier pour le
dépoussiérer. Nous avons effectué cette opération
sur plusieurs ordinateurs ; + dépoussiérer les
périphériques ;
+ vider la corbeille ;
+ supprimer les cookies et les fichiers temporaires. Les cookies
sont des
informations qui sont automatiquement enregistrées lors
des navigations sur le
net afin de faciliter la prochaine visite des pages
déjà ouvertes une fois ;
+ vérifier la taille du disque système et
supprimer les fichiers et les logiciels
inutiles ;
+ nettoyer et défragmenter le disque dur ;
+ mettre à jour l'antivirus (Kapersky, Antivir, McAfee)
;
+ Installer et mettre à jour les systèmes
d'exploitations Windows et Linux
Ces opérations ont été effectuées
sur plusieurs ordinateurs entre autres : les ordinateurs de la salle
Sètondji, les ordinateurs de la salle Radio et les ordinateurs des
clients de l'extérieure.
2.1.1.2- La maintenance corrective ou
curative
Elle vise à diagnostiquer et à réparer un
ordinateur en panne. Voici les précautions prises avant d'intervenir sur
un ordinateur.
~ se rassurer que l'ordinateur est hors tension ;
~ se décharger de toute électricité
statique. Pour ce faire, porter un bracelet antistatique relié à
la terre ;
v' travailler sur un plan stable où il y a assez de places
pour s'installer confortablement ;
~ se munir d'outils nécessaires (valise de tournevis);
Les problèmes que nous avons rencontrés au niveau
des ordinateurs durant notre stage sont de divers ordres.
> L'alimentation
Nous avons reçu au cours de notre stage des
alimentations qui ne démarrent pas. Pour les réparer, nous avons
vérifié dans un premier temps la partie primaire (Fusible, Pont
de diodes, Transistor de démarrage, etc....) et dans un second temps la
partie secondaire. Ensuite nous avons procédé au remplacement des
composants en mauvais états et enfin nous démarrons à vide
l'alimentation en reliant les fils verts et blancs du connecteur qui va sur la
carte mère.
> La carte mère
Les composants des cartes mères récentes
étant des composants de surface, les cas de dysfonctionnement de la
carte mère auxquels on arrive pour la plupart du temps à trouver
des solutions, sont les problèmes liés aux ventilateurs du
processeur, au processeur lui-même, à la pile mémoire, au
défaut des contacts sur la carte (effet de la poussière et de
toute forme de saletés) ou à la détérioration de
certains condensateurs.
Pour remédier à ces problèmes, on assure
une maintenance (nettoyage) complète de la carte mère et le
remplacement des composants en mauvais états. Il est à
éviter tout contact avec la main quand la carte mère est
alimentée ou en cas de présence de la pile mémoire, car on
pourrait créer un court-circuit ou détruire la carte avec les
décharges électrostatiques que notre corps pourrait produire.
> Lecteur de CD
La plupart des lecteurs CD après un bon temps de
fonctionnement n'arrivent plus à lire les CD-ROM. Pour remédier
ainsi à ces pannes nous ouvrons le lecteur en nettoyant correctement la
lentille puis en le dépoussiérant ou bien nous utilisons les
CD-ROM de nettoyage.
10 Thème : Conception et
Réalisation d'un système de vote
électronique
1ère Partie : Chapitre2 : Déroulement du
stage et travaux effectués
Au cours de ce stage, nous n'avons pas seulement effectué
des dépannages, mais nous avons eu également l'occasion de
participer au montage des ordinateurs.
2.1.2- Montage des ordinateurs
Quelques règles simples et importantes à suivre
:
~ se décharger de toute électricité statique
avant de monter quoi que ce soit. Pour ce faire, porter un bracelet
antistatique relié à la terre.
v' travailler sur un plan stable où il y a assez de place
pour s'installer confortablement.
~ se munir d'un tournevis cruciforme pour monter les
pièces de l'ordinateur.
~ ne jamais trop forcer et ne pas visser trop fort. Il y a
souvent des détrompeurs qui empêchent de monter la pièce
dans le mauvais sens.
Toutefois, il est bon de rappeler la procédure que nous
avons respecté afin d'éviter de mauvaises manipulations qui
réduiraient à néant le plaisir de voir fonctionner cette
nouvelle acquisition.
Voici les différents composants pour le montage du PC
~ Une carte mère ~ Un processeur ~ Un ventilateur ~ Une
barrette ou mémoire RAM
~ Un boîtier
~ Un disque dur (IDE, SCSI, SATA)
~ Un périphérique interne IDE (graveur, lecteur
CD-ROM, lecteur DVDROM...)
~ Un lecteur de disquette, lecteur FIP
' Une carte graphique AGP, son, réseau, modem ' Une carte
au format PCI
Figure 2.1 : Pièces constitutives de
l'ordinateur 2.1.2.1- Montage du processeur
Avant de commencer, nous avons sorti la carte mère de
son emballage et disposé la sur une table de travail. Nous avons
soulevé la barre du socket ZIF (Zéro Insertion Force). Ensuite
nous Insérons le processeur (sans forcer) dans le socket en veillant
à bien le positionner par rapport au détrompeur et enfin nous
rabattons la barre du socket ZIF.
Figure 2.2 : Montage du processeur 2.1.2.2-
Montage du ventilateur
Nous avons disposé verticalement le ventilateur en
prenant garde de faire coïncider le décrochage de la base du
ventilateur avec la partie visible en plastique du socket. De plus, nous avons
veillé à ne pas endommager ou arracher l'un des 4 coussinets du
processeur car ils permettent le maintien du ventilateur. Ensuite avonsnous
enclipsé les attaches, de part et d'autre du ventilateur, au socket de
la carte mère. Puis connecté l'alimentation du ventilateur sur
les broches de la carte mère pourvues.
Figure 2.3 : Montage du
ventilateur
2.1.2.3- Montage de la barrette
mémoire
Nous avons repéré le premier emplacement
mémoire grâce aux indications inscrites sur la carte mère
ou sur le manuel de la carte mère. Ensuite nous avons
écarté les fixations pivotantes blanches. Il y en a une de part
et d'autre de l'emplacement mémoire de la carte mère.
Ainsi avons-nous enfiché la barrette de mémoire,
sans trop forcer, en respectant les encoches pour ne pas l'inverser et enfin
l'insertion de la barrette jusqu'à éclissage des fixations
blanches dans les encoches de la barrette mémoire.
Figure 2.4 : Montage de la barrette mémoire
2.1.2.4- Montage de la carte mère
Test de la carte mere
Tester la carte mère à l'extérieur du
boîtier : ce test est très important car il permet de se rendre
compte de la qualité et de la performance de la carte mère.
Il faut donc placer la mémoire, le processeur, le
refroidisseur et les connecteurs de l'alimentation et effectuer le raccordement
de l'écran et du clavier. Si à l'allumage l'écran affiche
une image et si le clavier fonctionne, on peut conclure que la carte
mère est fonctionnelle.
A ce niveau, le démarrage se fait en court-circuitant
les deux bornes du power Switch reconnues à partir de la documentation
fournie avec la carte mère. Ceci étant fait alors nous avons
passé au montage de la carte mère.
Avant de monter la carte mère nous avons disposé le
boîtier à plat sur notre plan de travail afin d'avoir un bon appui
sur les différentes parties à assembler. Maintenant nous avons
inséré la carte mère dans le boîtier en prenant soin
que les ports PCI/AGP, et les entrées/sorties de la carte mère
soient bien alignés avec les trous à l'arrière (Fond de
panier) du boîtier. Ensuite, nous avons fixé la carte mère
sur le support du boîtier. Et enfin nous sommes passés au
branchement du connecteur ATX de l'alimentation électrique provenant du
boîtier, sur la carte mère, en respectant le sens (présence
d'un détrompeur) et des connecteurs du boîtier aux broches de la
carte mère (reset, power, HDD, Switch).
Figure 2.5 : Montage de la carte
mère
2.1.2.5- Montage du lecteur
disquette
Pour le sens de connexion, un "1" inscrit sur la carte
mère permet de repérer, où le fil rouge de la nappe doit
être connecté. Insertion du connecteur de la nappe dans celui du
lecteur de disquette et ensuite branchement du connecteur
d'alimentation électrique provenant du boîtier
(le plus petit qui sort de l'alimentation électrique du boîtier).
Enfin avons-nous enfiché le lecteur de disquette dans un emplacement 3
pouces 1/2 puis le vissé au châssis du boîtier.
Figure 2.6 : Montage du lecteur disquette
2.1.2.6- Montage du disque dur
Avant toute manipulation ici, nous avons suivi les
instructions figurant sur le disque dur pour le configurer en Master puis
connecté le connecteur en bout de nappe sur la carte mère en
faisant correspondre le fil rouge de la nappe avec le "1" figurant à
côté du connecteur "primary IDE" de la carte mère. Ensuite
avons-nous connecté l'autre connecteur en bout de nappe sur le disque en
prenant soin de positionner le fil extérieur rouge de la nappe du
côté de l'alimentation du disque dur. Après cela, nous
avons branché le connecteur d'alimentation provenant de l'alimentation
du boîtier sur le disque dur en nous fiant à la forme du
connecteur (trapézoïdale) pour ne pas commettre d'erreur.
Enfin avons-nous enfiché le disque dur dans un
emplacement 3.5" en prenant soin de faire correspondre les trous de visseries
avec les trous du châssis du boîtier (il est
préférable de laisser un espace entre le disque et le lecteur de
disquette pour faciliter la ventilation).
Figure 2.7: Montage du disque dur 2.1.2.7-
Montage du lecteur CD
Comme pour le disque dur nous avons suivi les instructions
figurant sur le périphérique (ou sur sa notice) pour le
configurer en Slave "SL" parce que nous avons souhaité le connecter sur
la même nappe que le disque dur puis connecté le connecteur en
bout de nappe (celui le plus éloigné des 2 autres) sur la carte
mère comme dans le cas du disque dur. En outre avons-nous veillé
à faire correspondre le "1" de la carte mère avec le fil rouge de
la nappe sur le connecteur secondaire puis connecté l'autre connecteur
en bout de nappe sur le périphérique en prenant soin de
positionner le fil extérieur rouge de la nappe du côté de
l'alimentation du périphérique (toujours le fil rouge sur le
"1"). En suite nous avons branché le connecteur d'alimentation provenant
de l'alimentation du boîtier sur le périphérique en nous
fiant à la forme du connecteur (trapézoïdale) pour ne pas
commettre d'erreur sans oublié de connecter le cordon audio du lecteur
CD-ROM (graveur, lecteur DVD) sur la carte mère (comme ci-dessous) ou
sur votre carte son... et au finish connecté l'autre bout au
périphérique IDE.
Figure 2.8 : Montage du lecteur CD ROM 2.1.2.8-
Montage de la carte graphique
Le montage de cette carte est très simple alors pour le
faire nous avons retiré le cache métallique du boîtier face
au connecteur AGP puis inséré la carte dans le connecteur AGP en
procédant comme dans la notice et enfin passé à la
fixation de la carte (Attention: certaines carte mère sont dotées
d'une languette de fixation afin d'éviter que la carte se
déchausse lorsqu'on la visse au châssis).
Figure 2.9: Montage de carte
graphique
2.1.2.9- Montage de la carte PCI
Dans ce cas nous avons retiré le cache
métallique du boîtier face au connecteur PCI, puis
présenté la carte au connecteur. Ensuite avons-nous
inséré la carte dans le connecteur en faisant correspondre
l'équerre de la carte avec le châssis du boîtier, sans
forcer jusqu'à ce que l'équerre de la carte épouse le
châssis du boîtier. Notons que pour des raisons de performance, il
est conseillé de commencer par placer les cartes PCI en partant de celui
à côté du connecteur AGP.
Figure 2.10: Montage de carte PCI
2,2- Npannage des ondu~eurs
Les onduleurs présentent en général comme
panne, un dysfonctionnement de la batterie qui se présente sous deux
formes : la faiblesse en tension et en courant. Ces pannes sont
généralement causées par un défaut de charge au
sein de l'onduleur ou un manque d'acide dans la batterie.
Dans ce cas nous complétons l'acide et chargeons la
batterie. Aussi avons-nous observé comme panne un défaut de
contact au niveau de l'interrupteur qui sert à l'allumage.
2,3- N_pannage des im_primantes
Voici les problèmes rencontrés et leurs approches
de solution :
> Manque d'encre ou encre de mauvaise
qualité :
Nous procédons au remplacement de la cartouche d'encre.
> L'imprimante n'est pas reconnue automatiquement
par le PC : Deux cas sont possibles:
* L'imprimante ne démarre pas. Pour les cas que nous
avons rencontrés, le fil d'alimentation est sectionné, le fusible
a sauté et un condensateur est bombé. Nous avons donc
procédé à leur remplacement.
*Le câble de connexion au PC est en
mauvais état ou le pilote n'est pas installé. Nous
procédons au remplacement du câble ou à l'installation du
pilote selon le cas.
2,4- Dépannage des postes
téléviseurs
Il faut dire que les pannes au niveau des postes
téléviseurs sont multiples. Nous ne pourrons tous les
présenter. Mais il faut dire que le circuit de la
télévision est divisé en plusieurs parties à savoir
: l'alimentation primaire, l'alimentation secondaire, le bloc son et le bloc
image qui comprend le circuit de la verticale et de l'horizontale. Selon le
type de panne, on s'oriente vers le circuit approprié pour faire les
investigations.
D1UXI1M1 : Travail de Fin
d'Etude
PAgTI1
Thème :
CO NCEPTION ET REALISATION D'UN SYSTEME DE VOTE
ELECTRONIQUE
18 Thème : Conception et
Réalisation d'un système de vote
électronique
2ème Partie : Cahier des charges
Cahier des charges
Pendant ces trois mois de notre stage, nous avons fait
également la conception et la réalisation d'un système de
vote électronique. Pour parvenir à nos fins, nous avons
visé et fixé des objectifs que nous présenterons dans les
lignes qui suivent avec les contraintes inhérentes à une telle
oeuvre et le thème de notre travail.
+ Objectifs du travail de fin d'études
:
Les principaux objectifs que nous nous sommes fixés au
cours de ce travail sont :
. développer notre esprit de créativité,
. appliquer les connaissances théoriques que nous avons
acquises au cours de notre formation,
. apprendre à nous confronter aux réalités
du milieu professionnel, . confronter les connaissances théoriques
à la pratique sur le terrain,
. vivre les réalités auxquelles nous seront
confrontés dans l'exercice
d'un métier, une fois dans la vie active.
+ Contraintes et moyens mis à disposition
:
Les problèmes auxquels nous avons été
confrontés au cours de notre Travail de Fin d'Etude (TFE) sont de trois
ordres :
'A La difficulté de trouver les moyens financiers
nécessaires pour l'achat de matériels.
'A L'impossibilité de trouver sur le marché
béninois tout le matériel nécessaire pour mener à
bout notre projet.
~ Quelques difficultés techniques au cours du
montage.
Les moyens financiers nécessaires sont revenus à la
charge de nos parents.
+ Thème du TFE :
Pour résoudre les problèmes de manipulations
humaines qui sont fastidieuses et propices à l'erreur, faire taire tout
genre de fraudes qui surviennent dans le déroulement et la proclamation
des résultats des élections et assurer la fiabilité et la
sécurité des élections, nous avons conçu et
réalisé un système qui fait l'objet de notre TFE dont le
thème est: Conception et Réalisation d'un
Système de Vote
Électronique.
Résumé
De nos jours, la haute technologie est un outil qui continue
d'être domestiqué dans des domaines de plus en plus traditionnels.
Or, les élections ont encore peu bénéficiés
d'outils modernes pour en faciliter le déroulement, en améliorer
la fiabilité, la manipulation, la vitesse, la divulgation et la
précisions des résultats. Les récents
événements intervenus lors des élections communales et
municipales au Bénin en l'occurrence dans l'arrondissement de Godomey
sont là pour nous rappeler que les manipulations humaines sont
fastidieuses et sujettes à l'erreur. C'est pour mettre fin aux fraudes
et à ces irrégularités que nous avons conçu et
réalisé un Système de Vote
Électronique.
Notre système utilise des technologies sûres et
fiables afin d'améliorer plusieurs aspects du déroulement des
élections.
Il consiste essentiellement à conjuguer des outils
informatiques et électroniques modernes afin de sécuriser la
majorité des opérations qui sont effectuées pendant la
journée des élections.
Il est constitué d'un clavier dont chaque touche
représente le logo ou le nom d'un candidat et d'une interface graphique
qui a été programmé dans le langage Java à travers
un ordinateur montrant, en une première phase si un électeur a
voté ou pas via les touches du clavier et dans le même temps
affiche le nombre d'électeurs qui ont voté, et en une seconde
phase affiche le résultat du scrutin après que la durée de
vote s'est écoulée et le mot de passe saisi pour la consultation
des résultats est correct.
Par rapport au vote traditionnel c'est-à-dire la
manière dont s'effectue le vote dans notre pays, notre système
présente quelques avantages immédiats. En voici quelques-uns:
~ facilité accrue de l'acte de votation par la
population,
~ meilleure sécurité et protection contre la fraude
(votes multiples), ~ meilleure fiabilité et précision des
résultats,
~ fin aux problèmes liés à
l'interprétation d'un bulletin de vote, ~ fin de rejet de bulletins de
vote comptés comme des votes nuls,
z> connaissance et divulgation instantanées des
résultats à la fin de la
période de votation,
~ réduction des coûts d'opération par
l'automatisation de plusieurs étapes (compilation, recomptage, etc.),
~ élimination des coûts liés à
l'impression des bulletins de vote traditionnels,
~ réduction du problème associé à
l'embauche de plus en plus difficile du personnel affecté aux
élections par une diminution du personnel nécessaire.
Chapitre1 :
Etude technique du systeme
de vote e~ectronique
1,1- Geniraf~te sur fes systemes de vote
efectronique
Le vote est le moyen d'expression central d'une
démocratie. Il existe dans toutes les sphères de la
société: au sein des associations et des entreprises, dans les
universités et, bien évidemment, au niveau politique. Le
développement des technologies de l'information semble pouvoir modifier
la physionomie et le déroulement du vote. Depuis de nombreuses
années le vote électronique existe sous la forme de machine
à voter, le développement d'internet ouvre un nouveau champ
d'expression du suffrage en permettant le vote à distance.
1.1.1- Quelques modalités du vote
électronique
La notion de vote électronique peut être entendue
de manière très large. On peut, par exemple, y inclure le
décompte électronique des bulletins papier. Le vote
électronique peut s'effectuer suivant des modalités très
différentes.
· Le vote sur un kiosque à voter au sein du bureau
de vote de l'électeur.
· Le vote sur un kiosque à voter dans n'importe quel
bureau de vote.
· Le vote sur un kiosque à voter en dehors du bureau
de vote.
· Le vote à distance sans déplacement de
l'électeur.
1.1.2- Les avantages attendus du vote
électronique
· L'amélioration du dépouillement.
· La limitation des erreurs liées au scrutin sur
support papier et des fraudes.
· La possibilité de comptabiliser un vote blanc.
1.1.3- Les risques liés à la mise
en place du vote électronique
· Les problèmes de sécurité des
systèmes.
· L'atteinte à la sincérité du
suffrage et au secret du vote.
· La difficulté de s'assurer de l'identification de
l'électeur .
· L'atteinte au rituel du vote.
L'étude technique est une étape obligatoire
précédant la réalisation de systèmes
électroniques. Elle portera sur l'étude, le dimensionnement des
modules et l'outil de supervision du système. Le système de vote
électronique que nous proposons ici repose sur six (6) modules à
savoir :
m Le module d'alimentation
m Le module du clavier
m Le module de codage
m Le module de sécurité
m Le module de conversion
m Le module d'interface série
1.2- Schema synoptique du systeme
Pour répondre au cahier des charges notre étude
nous conduit à proposer le synoptique suivant :
BLOC DU CLAVIER
ALIMENTATION 12V
BLOC DE SECURITE
BLOC DU CODAGE
ALIMENTATION 5V
BLOC DE CONVERSION
BLOC D'INTERFACE SERIE
Figure 1.1 : Synoptique du
système
Ce synoptique servira de base pour la réalisation du
système défini dans notre cahier de charge.
1.3- Etude et dimensionnement des di~~erents
bCocs
Cette partie montre le principe de fonctionnement des
différents modules, le dimensionnement des circuits électriques
et le choix des composants.
1.3.1- Bloc d'alimentation
Alimentation generale
Elle est chargée de fournir au dispositif
électronique et à l'ordinateur de supervision l'énergie
nécessaire pour leur fonctionnement.
Pour l'alimentation des différents blocs, deux niveaux
de tensions à savoir +5V et +12V continues sont utilisées et pour
l'ordinateur de supervision une tension alternative 220V /50Hz.
Etant donné que notre dispositif doit être toujours
sous tension durant le scrutin une alimentation ininterrompue, donc secourue
s'avère indispensable.
Le principe de cette alimentation est qu'on branche le
système sur un onduleur d'une autonomie d'environ 45mn, et qu'à
la disparition de la principale source d'énergie (le secteur public
220V/50Hz), l'onduleur se charge de maintenir le système sous tension
jusqu'à la mise en marche d'une autre source d'énergie (groupe
électrogène, énergie solaire etc.). Ici nous proposons un
groupe électrogène qui prend le relai pour alimenter l'onduleur
sans que cette transition ne se ressente au niveau de l'ordinateur et des
circuits alimentés. La figure 1.2 nous donne le synoptique de
l'alimentation générale secourue.
ONDULEUR
SECTEUR PUBLIC
SBEE 220V/50HZ
ELECTROGENE
GROUPE
ORDINATEUR DE SUPERVISION
BLOC D'ALIMENTATION
Figure 1.2 : Synoptique de l'alimentation
générale
Le bloc d'alimentation est donné par le synoptique de la
figure 1.3.Il se charge de délivrer aux autres blocs l'énergie
nécessaire pour leur bon fonctionnement.
220V/50Hz
Transformation
Redressement Filtrage
Régulation
Sortie
Figure 1.3 : Schéma synoptique de
l'alimentation
Le dimensionnement du bloc passe tout d'abord par la mise sur
pied du circuit électrique. Ainsi son schéma électrique se
présente comme suit :
1
+12V
3
2
D2
1 2
GND
2
D3
1
2
1 T1 4
+
C3
J2
C6
+
C4
1
2
3
IN OUT
7805
1
3
7812
+5V
secteur 220V
D4
D5
1 2
2
1
C7
+
C5
2
IN OUT
GND
Figure 1.4: Circuit d'alimentation
> Calcul minimum de
dimensionnement
Nous voulons obtenir une alimentation ayant les
caractéristiques suivantes :
Tension : f +5V pour l'alimentation
des circuit
+12V pour l'alimentation u relai
|
s TTL
|
Courant :
Compte tenu de la faible consommation des circuits
utilisés dans les différents montages, l'alimentation doit
fournir un courant de contact de l'ordre de 1A.
Notre alimentation (figure 1.4) est réalisée
à partir d'un modèle classique. La
SBEE nous fournit une tension de valeur efficace 220V. Un
transformateur T1 nous permet donc de ramener cette tension à une
tension de valeur maximale Vmax sans
déformation de phase.
Un pont de diodes permet de faire un redressement double
alternance. La valeur maximale de la tension de sortie du pont diminue de 1.2V
de la tension à la sortie du transformateur. Cette chute de tension de
1.2V représente la différence de potentiels totale
occasionnée par la mise en série par alternance de deux diodes
semiconductrices.
> Le transformateur T1
On a : Vmax = Vs + Vdiff + Vond/2 + 2Vd ; avec
Vs: Tension continue de sortie.
Vdiff : Tension différentielle entre l'entrée et la
sortie du régulateur
Vond: Tension d'ondulation crête à crête (10%)
Vd : Chute de tension aux bornes d'une diode.
Pour notre cas nous avons :
Vs = 12V ; Vond = 10%Vs = 1.2V ; Vd = 0.6V; Vdiff = 5V.
Soit Vmax = 18.8V .
La tension efficace au secondaire du transformateur est :
/012
Veff = ; soit Veff = 13.269V.
v4
On choisit alors un transformateur de 220V/15V.
La consommation des composants et éléments ne
devrait pas excéder un courant
de 1A soit Imoy = 1A. D'où la puissance au secondaire
est P = 15VA. Nous
pouvons prendre en définitive un transformateur 220V/15V
ayant une puissance de 15VA.
> Le pont de diodes
Le redressement est assuré par un pont de 4 diodes
permettant de transformer la tension alternative en tension continue
pulsée.
Le courant moyen de sortie étant de 1A, le courant moyen
dans chaque diode
est Id = Imoy /2 = 500mA.
La tension inverse maximale aux bornes de chaque diode doit
être au moins
égale à 2Vmax. Avec une marge de 50% de
sécurité on choisit :
Vrrm = 1.5 × 2Vmax = 56.4V.
Nous avons donc choisi quatre diodes 1N4004 dont les
caractéristiques sont
Vrrm = 400V et Ifav = 1A.
> Les condensateurs
La capacité C du condensateur de filtrage est telle que
c =
|
Imoy
|
soit C = 8333uF
|
4 ×f×Vond
|
Nous avons choisi deux condensateurs de valeur 2200uF et un de
valeur 4700uF.
La tension de service en régime continu du condensateur
doit être supérieure à la tension maximale disponible
à la sortie du pont de diodes. La valeur normalisée qui convient,
sachant que notre pont fournit une tension de 20V est de 35V.
Donc C3 à pour caractéristique 4700uF/35V (deux
condensateurs 2200uF/35V montés en parallèles) et C4 de
caractéristique 4700uF/35V.
Pour les condensateurs de découplage on prend C6=C7=
100nF.
> Les régulateurs
Pour la régulation des tensions, nous avons opté
pour les régulateurs de la famille 78XX. Ainsi la tension de 12V pour
l'alimentation du bloc de sécurité est fournie par le 7812 puis
celle de 5V par le 7805.
1.3.2- Bloc du clavier
S1
S3
S6 S5
S2
J1
1
2
3
4
5
6
7
S4
Figure 1.5: Schéma électrique du bloc
clavier
28
Thème : Conception et Réalisation d'un
système de vote électronique
2ème Partie : Chapitre 1 : Etude technique du
système de vote électronique
Ce bloc est composé de six (6) boutons poussoirs
à fermeture (normalement ouvert au repos) et d'un connecteur de sept (7)
broches. Pour chaque poussoir les deux bornes sont reliées au connecteur
avec une reliée à la masse. Après appui sur un poussoir,
il permet d'envoyer un niveau logique bas (0V) à sa borne non
reliée à la masse.
1.3.3- Bloc de codage
+5V +5V
LOAD
J3
R1
2 1
JAUNE
R2
R3
ENABLE
R4
R5
R6
R7
R8
R9
74LS148
10
11
12
13 1
2
3
4
5
0 1
2
3
4
5
6
7
EI
18
8
VCC
GND
A0
A1
A2
GS
EO
9 7
6
14
15
3 4
5 6
9 8
1 2
74LS06
U3D
74LS06
U3A
U3B
U3C
74LS06
74LS06
14
7
14
7
14
7
/4
7.
C1
B0
B1
B2
FLAG
1
2
3
4
5
6
7
Figure 1.6 : Schéma du bloc de
codage
Ce bloc est le coeur du système. Il permet de coder
chaque touche du clavier en une suite de trois (3) bits. Il est
constitué d'un connecteur à sept broches compatible J1 (bloc
clavier), d'un bloc de résistances de tirage noté de R2 à
R9, d'un codeur, de deux (2) condensateurs de découplage notés C1
et , et de quatre (4) portes inverseuses.
UAC/IUT LOKOSSA/2007- 2008 - Rapport de stage OKE
Yisségnon Rémy & YAGBO Babatoundé
Aristide
Afin de répondre à notre cahier des charges,
nous avons adopté un principe qui consiste à coder chaque touche
du clavier en un mot binaire de trois (03) bits. Il permet enfin de
délivrer en sortie le code binaire du nombre correspond à la
touche enfoncée.
Le codeur
Un codeur permet la conversion d'un code d'entrée
(numérique ou alphanumérique) en un code de sortie binaire. C'est
un circuit logique possédant un certain nombre de lignes d'entrée
dont une ligne est active à la fois. A chaque ligne d'entrée
active correspond en sortie une représentation binaire sur un certain
nombre de bits.
> Choix du codeur
Vu les contraintes de notre cahier des charges et du principe
de base adopté, il nous faut contrôler l'appui d'une touche et la
gestion de l'entrée de validation du codeur. Pour cela nous avons
porté notre choix sur le codeur à priorité le
SN74LS148N.
> Principe de fonctionnement
Le circuit intégré TTL SN74LS148N : codeur octal
vers binaire à priorité, entrées actives niveau bas,
sorties complémentées possède deux lignes de validation
actives au niveau bas : une entrée EI et une sortie EO. La sortie GS
active au niveau bas permet d'indiquer qu'il y a une entrée active
lorsque le codeur est validé.
Les sorties A2, A1, A0 du codeur étant
complémentées, l'utilisation de trois portes inverseuses
SN74LS06N nous a permis à partir de ces sorties d'obtenir les trois bits
B0 , B1 , B2 de l'équivalent binaire de la valeur codée. On la
table de vérité suivante :
ENTREES
|
SORTIES
|
S6
|
S5
|
S4
|
S3
|
S2
|
S1
|
B2
|
B1
|
B0
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
0
|
1
|
0
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
0
|
1
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
1
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
0
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
0
|
Table 1.1 : Table de vérité des
sorties en fonction des entrées actives
La sortie FLAG active au niveau haut permet d'indiquer,
lorsque le codeur est validé qu'il y a une entrée active. Cette
sortie sera utilisée pour le verrouillage du clavier en guise de
sécurité. Cette sortie est obtenue par inversion du niveau
à la sortie GS.
Au repos les entrées de données du codeur sont
maintenues au niveau logique haut avec des résistances de limitation de
courant dimensionnées à une valeur normalisée de 27K. De
plus les bits B2, B1 et B0 représentent dans l'ordre le bit du poids le
plus fort au bit du poids le plus faible.
> Résistances de limitation de courant dans
la led
On a : Vcc = VR + VDEL et VR = R × IDEL ; avec
Vcc: Tension d'alimentation de la led ;
VR : Tension aux bornes de la résistance de limitation de
courant ;
VDEL : Tension directe aux bornes de la led ;
IDEL : Le courant traversant la led ;
R : La valeur de la résistance de
limitation de courant ;
Nous pouvons déduire R = (VCC-DEL)
IDEL .
Puisque la tension directe d'une led est de 2V entre ses
bornes et le courant d'une led est compris entre 5mA et 50mA. En prenant un
courant de 20mA pour l'obtention d'une bonne luminosité et d'offrir une
meilleure durée de vie à la led, on
a : Vcc = 5V donc R = 150 . Nous choisissons donc une
résistance de valeur
normalisée 150.
La mise sous tension de la carte électronique se trouvant
à l'intérieur du clavier est indiquée par l'allumage de la
led jaune.
1.3.4- Bloc de
sécurité
+12V +5V +5V
BP_SECURITE1
R15
2
R14
R10
R12
74LS08
2
1
14
3
C8
R11
ENABLE
R13
2
FLAG
D6
RE1
1N4148
1
3
Q1
ROUGE
Figure 1.7: schéma du bloc de
sécurité
Afin d'éviter les fraudes et s'assurer qu'un seul vote est
effectué par votant nous avons prévu un module de
sécurité pour palier aux irrégularités.
Ce module comme son nom l'indique assure la
sécurité du système. En effet c'est ce dernier qui permet
de n'autoriser qu'un seul vote par votant.
Le principe fondamental de ce bloc est d'assurer le
verrouillage automatique du clavier dès qu'une touche appuyée est
prise en compte. Cette sécurité est indiquée par
l'allumage de la led rouge indiquant au votant qu'il a déjà
effectué son vote de sorte que tout autre appui sur une touche du
clavier est invalide. Il faudra appuyer sur un bouton poussoir pour
déverrouiller le clavier. Cet appui ne peut être effectué
que par le superviseur du bureau de vote.
Ces contraintes nous ont amené à concevoir le
schéma électrique de la figure 1.7. En effet le bloc de
sécurité est constitué d'un transistor, d'un relai 12V
à contact ouvert au repos, d'un bouton poussoir à ouverture,
d'une porte AND, des résistances, d'une diode et d'un condensateur de
découplage.
La diode utilisée joue le rôle de roue libre au
niveau du relai. Pour cela nous
avons porté notre choix sur le 1N4148 dont les
caractéristiques sont : VRRM =
100V ; 'F = 200mA ; t, = 4ns. Par ailleurs, le relai nous
permet le verrouillage et
le déverrouillage du clavier par le biais de ses
contacts.
Pour la commande du relai nous avons utilisé un
transistor BC337 monté en
commutation. En saturation, la tension base-émetteur VBEO
du transistor Q1 est de
l'ordre de 0.6V. On a ainsi :
VBEO = 0.6V
Alors Vr1 = 5V - 0.6V = 4.4V.
Avec Vr1 la tension aux bornes de la résistance R13 de
base du transistor.
Pour saturer le transistor BC337 il lui faut appliquer un courant
de base de valeur maximale 50mA. Un courant de 20mA arrive à saturer le
transistor. Par
conséquent Vr1 = R13 × 0.02 . On choisit donc comme
valeur normalisée R13 =
150~. Quant aux autres résistances, elles servent de
limitation de courant.
Notons également la présence d'une porte AND
SN74LS08N qui nous permet d'avoir à la sortie ENABLE des niveaux
logiques francs.
Fonctionnement du bloc
Initialement, sans un codage donc l'entrée FLAG est au
niveau bas, ce qui entraine le blocage du transistor. Par suite les contacts du
relai sont ouverts (au repos) c'est-à-dire la bobine du relai n'est pas
excitée, la sortie ENABLE se trouve aussi à un niveau bas
permettant la validation du codeur. En résumé, à
l'état initial, FLAG et ENABLE se trouvent au niveau bas et la led rouge
est éteinte.
Après appui sur une touche du clavier, le FLAG passe au
niveau haut. Le transistor Q1 se sature ce qui entraine l'excitation de la
bobine du relai, la fermeture automatique de ses contacts et
l'établissement de l'auto maintient. La led rouge s'allume. Par ce fait
la sortie ENABLE passe à un niveau haut qui entraine le verrouillage du
codeur. A la fin du codage le FLAG revient à son état initial et
le transistor se bloque mais la bobine du relai demeure excitée par le
biais de la liaison d'auto-maintient établie. Enfin l'appui sur le
bouton poussoir "BP_SECURITE1" désexcite la bobine et ramène le
bloc à son état initial.
Thème : Conception et Réalisation d'un
système de vote électronique
2ème Partie : Chapitre 1 : Etude technique du
système de vote électronique
1.3.5- Bloc de conversion
+5V
R16 R17
C9
R18
R19
R20
B2
10
11
12
13
14
3
4
5
6
B1
B0
9
SORTIE_REGISTRE
2
7
15
CLOCK
1
LOAD
16
8
74LS165
VCC
SER
A
B
C
D
E
F
G
H
QH QH
CLK INH
SH/LD
UJD
Figure 1.8 : Schéma du bloc de
conversion
Le mode de transmission retenu selon le cahier des charges est
la transmission série alors il nous faut convertir les bits
parallèles que nous avons à la sortie du bloc de codage en une
suite série de bits. Pour ce faire, les bits sortants du bloc de codage
sont envoyés à l'entrée du bloc de conversion.
Afin d'assurer la fonction qui lui est dédiée,
le bloc que nous proposons est composé d'un registre, des
résistances, d'un condensateur de découplage et d'un
générateur de signal d'horloge.
> Générateur de signal
d'horloge
Le signal d'horloge a pour rôle de cadencer l'envoie des
bits vers l'ordinateur. Nous avons écrit un programme dans le langage
JAVA qui nous a permis de générer à la sortie du PC par
liaison série un signal de fréquence 9600 Hz. Ce signal a
été utilisé comme signal d'horloge pour le registre. Les
données sont donc envoyées au PC à cette
fréquence.
Le Registre
Un registre est un circuit logique composé de bascules et
dont la principale fonction est de stocker de l'information binaire. Le nombre
de bascule composant le registre est égal au nombre de bits qu'on peut
stocker. Les registres se caractérisent par le type d'entrée et
le type de sortie.
> Choix du registre
Le bloc de codage nous permet d'avoir trois (3) bits
parallèles en sortie. Puisque les bits doivent être envoyés
sur un port série suivant la norme RS232, il nous faut en plus des trois
(3) bits du bloc de codage un bit de START et un bit de STOP pour permettre la
lecture de la donnée sur le port. De plus la donnée sur un port
série est sur au moins 5 bits en plus du bit de START et du bit de STOP
pour former la trame. Ainsi avons-nous retenu sept (7) bits dont cinq (5) bits
de données, un (1) bit de START et un (1) bit de STOP.
Pour satisfaire à ces contraintes nous avons
utilisé un registre 8 bits à entrées parallèles et
sortie série avec une entrée de chargement. Notons qu'un registre
est dit à entrées parallèles et sortie série si on
peut faire rentrer tous les bits de la trame à stocker d'un seul coup
dans toutes les bascules et les sortir l'un après l'autre du bit de
poids le plus faible au bit de poids le plus fort ou inversement. Pour cela
notre choix s'est porté sur le registre SN74LS165N.
Puisque nous voulons faire une communication série il
est nécessaire de savoir l'état des bits de START et de STOP.
Dans la norme RS232 le bit de START est le bit de poids le plus faible et est
à l'état bas (bit 0) tandis que le bit de STOP est le bit de
poids le plus fort et est à l'état haut ou bas (bit 1 ou 0).
Thème : Conception et Réalisation
d'un système de vote électronique
2ème Partie : Chapitre 1 : Etude technique du
système de vote électronique
Ainsi pour générer ces deux bits nous avons mis
l'entré G du registre à la masse pour obtenir un niveau bas (0
logique) et l'entrée A à Vcc par le biais d'une résistance
dimensionnée à une valeur de 27K.
> Entrée de chargement
L'entrée de chargement LOAD est active au niveau bas (0
logique). Elle permet de charger ou de stocker les valeurs qui sont aux
entrées de données dans le registre. Cette entrée est la
sortie GS du codeur SN74LS148N. Ainsi, l'appui sur une touche du clavier
lorsque le codeur est validé active l'entrée de chargement du
registre. Notons qu'à la fin d'envoi des données par le registre,
la sortie du bloc se met au niveau logique de l'entrée série du
registre. En effet vu le principe de lecture de données sur les ports
séries que nous allons décrire dans le chapitre suivant nous
avons mis cette entrée au niveau haut (1 logique) par le biais d'une
résistance de 27K.
> Entrée clock /inhib
D'après la table de vérité de 74LS165
(voir annexe) lorsque cette entrée est au niveau bas elle permet au
registre de faire sortir un bit sur chaque front montant du clock ; ceci du bit
de l'entrée H au bit de l'entrée A puis se met à
l'état de l'entrée série en attendant un nouveau
chargement.
Clock
Load
Sortie 1 0 1 1 0 ~ ~ ~ ~
Trame envoyée au PC
Chargement
NB : Les condensateurs de découplage
C1, , C8 et C9 ont pour valeur 100nF. Comme exemple, le chronogramme suivant
montre l'octet envoyé au PC quand une action sur la touche 3 du clavier
de notre système est prise en compte.
Chapitre2 :
Interface de communication
série
La communication par ports séries nous permet d'envoyer
des données à l'ordinateur par l'intermédiaire de la
liaison série. L'interface de communication série nous servira
à adapter les niveaux de tensions entre le PC et notre système.
Elle sera alors réalisée autour du port série du PC. Dans
ce chapitre, après une description du port série de l'ordinateur,
nous parlerons de la conception de la carte d'interface et de sa gestion sous
Windows.
2.1- Description du port serie
Le port série est très largement utilisé
par les ordinateurs pour communiquer avec des périphériques
(imprimante, souris, modem...) car il est très simple à utiliser
et ne nécessite que peu de fils. Il présente
l'inconvénient d'être lent. Un câble parallèle est,
par exemple, nettement plus rapide. Plus difficile à mettre en oeuvre
que le port parallèle, la prise série se révèle
cependant plus puissante. Un autre point fort du sériel par rapport au
parallèle est la longueur de câble possible sans perte de
données.
2.1.1- Le port série
Les ports séries représentent les
premières interfaces ayant permis aux ordinateurs d'échanger des
informations avec le "monde extérieur". Le terme
série désigne un envoi de
données via un fil unique: les bits sont envoyés les uns à
la suite des autres. A l'origine les ports séries permettaient
uniquement d'envoyer des données, mais pas d'en recevoir, c'est pourquoi
des ports bidirectionnels ont été mis au point (ceux des
ordinateurs actuels le sont); les ports séries bidirectionnels ont donc
besoin de deux fils pour effectuer la communication.
La communication série se fait de façon
asynchrone, cela signifie qu'aucun signal de synchronisation (appelé
horloge) n'est nécessaire : les données peuvent
être envoyées à intervalle de temps arbitraire.
En contrepartie, le périphérique doit être
capable de distinguer les caractères (un caractère a une longueur
de 8 bits) parmi la suite de bits qui lui est envoyée.
C'est la raison pour laquelle dans ce type de transmission,
chaque Byte est précédé d'un bit de départ
(appelé start bit). Ce dernier sert à indiquer
au système récepteur que les 5-6-7 ou 8 bits qui suivent
constituent les données. Celles si sont suivies d'un ou de deux bits de
stop. Cela permet au récepteur de clore le traitement en cours et
d'effectuer les opérations requises sur le Byte. Ces bits de
contrôle, nécessaires pour une transmission série,
gaspillent 20% de la bande passante (pour 8 bits envoyés, 2 servent
à assurer la réception).
Les ports séries sont généralement
intégrés à la carte mère, c'est pourquoi des
connecteurs présents à l'arrière du boîtier, et
reliés à la carte mère par une nappe de fils, permettent
de connecter un élément extérieur. Les connecteurs
séries possèdent généralement 9 ou 25
(respectivement connecteurs DB9 et DB25). Ces dernières années,
un nouveau type de port série est apparu, le port USB (Universal Serial
Bus). Outre une meilleure capacité de transfert, il possède deux
qualités importantes : il permet le chaînage des
périphériques (plusieurs périphériques peuvent
être connectés au même port via un outil spécial, le
hub, qui joue le rôle de prise multiple) ; on peut raccorder un
nouveau périphérique à l'ordinateur sans qu'il soit
nécessaire d'éteindre ce dernier.
2.1.2- Présentation du
connecteur
A l'origine, tous les compatibles PC possèdent 2 ports
séries: COM1 et COM2. L'un d'entre-deux se présente sous la forme
d'une prise DB9 mâle et le deuxième, sous la forme d'une DB25
femelle. Le connecteur utilisé à l'origine pour le port
série est le connecteur DB25, mais depuis quelques années, on
trouve de plus en plus les connecteurs DB9, DIN, PS2, USB. Au niveau du PC, on
utilise des connecteurs mâles, tandis qu'au niveau du
périphérique, on trouve des connecteurs femelles. Quelque soit le
type de connecteur utilisé, une liaison série comporte 8 signaux
différents, plus une ou deux masses. Nous utilisons pour notre
application le connecteur DB9.
39 Thème : Conception et
Réalisation d'un système de vote
électronique
2ème Partie : Chapître2 : Interface de
communication série
1 1
6 14
DB9 - prise mâle - Connecteur PC DB25 - prise
femelle - Connecteur PC
Figure 3.1 : Prise DB 9 et DB25
2.1.3- Description et attribution des
signaux
Broche DB9
|
Broche DB25
|
Nom
|
DTE
|
DCE
|
Description
|
3
|
2
|
TD
|
S
|
E
|
Transmission de données
|
2
|
3
|
RD
|
E
|
S
|
Réception de données
|
7
|
4
|
RTS
|
S
|
E
|
Demande d'autorisation à émettre
|
8
|
5
|
CTS
|
E
|
S
|
Autorisation d'émettre
|
6
|
6
|
DSR
|
E
|
S
|
Prêt à recevoir
|
5
|
7
|
GND
|
E
|
S
|
Masse du signal
|
1
|
8
|
DCD
|
E
|
S
|
Détection de porteuse)
|
4
|
20
|
DTR
|
S
|
E
|
Équipement prêt
|
9
|
22
|
RI
|
E
|
S
|
Détection de sonnerie
|
Tableau 3.1 : Brochage du port
série
Leaendre
DTE : Data Terminal Equipment et correspond en
général au PC.
DCE : Data Communication Equipement et
correspond au périphérique.
DCD : cette ligne est une entrée active
haute. Elle signale à l'ordinateur qu'une liaison a été
établie avec un correspondant.
RD : cette ligne est une entrée. C'est
ici que transitent les informations du correspondant vers l'ordinateur.
TD : cette ligne est une sortie. Les
données de l'ordinateur vers le correspondant sont
véhiculées par son intermédiaire.
DTR : cette ligne est une sortie active haute.
Elle permet à l'ordinateur de signaler au correspondant que le port
série a été libéré et qu'il peut être
utilisé s'il le souhaite.
GND : c'est la masse.
DSR : cette ligne est une entrée active
haute. Elle permet au correspondant de signaler qu'une donnée est
prête.
RTS : cette ligne est une sortie active haute.
Elle indique au correspondant que l'ordinateur veut lui transmettre des
données.
CTS : cette ligne est une entrée active
haute. Elle indique à l'ordinateur que le correspondant est prêt
à recevoir des données.
RI : cette ligne est une entrée active
haute. Elle permet à l'ordinateur de qu'un correspondant veut initier
une communication avec lui.
D'un point de vue électrique, les différents
signaux présents sur le port série sont définis par la
norme RS232.
Afin d'avoir une plus grande immunité au parasites, on
utilise des tensions comprises entre -25 et +25V. Une tension comprise entre
-3V et -25V représente un «1» logique (mark), alors
qu'une tension comprise entre +3V et +25V représente un « 0 »
logique (space).
41 Thème : Conception et
Réalisation d'un système de vote
électronique
2ème Partie : Chapître2 : Interface de
communication série
2.2- AnaCyse du schema eCectrique de
C~inter~ace
Notre système conçu utilise une logique TTL,
bien connue des électroniciens. Afin de passer d'une logique RS232, dite
inversée, à une logique TTL, certains fabricants ont
développé des circuits intégrés spécifiques.
Le MAX232 est un standard, il permet de réaliser des liaisons RS232 et
des interfaces de communications, il amplifie et met en forme deux
entrées et deux sorties TTL/MOS vers deux entrées et deux sorties
RS232. Nous proposons le schéma électrique cidessous.
SORTIE_REGISTRE
C12 + C13
+
C11
C14
MAX232N
13
11
10
4
2
8
3
5
6
1
C+
C1- +
- V+ V-
R1IN R2IN T1IN T2IN
+5V
16
VCC
15
GND
C10
R1OUT R2OUT T1OUT T2OUT
+
9
7
12
14
JAUNE
R21
CLOCK
5
9
4
8 3
7 2
6 1
DB9
Figure 3.2 : Schéma de l'interface de
communication port série
Le schéma de figure ci-dessus est un prototype
classique. Une analyse de ce schéma révèle que le circuit
est alimenté sous une tension de +5V. La led jaune sert de témoin
de tension d'alimentation indiquant que la carte d'interface est sous tension.
Les condensateurs C11, C12, C13, C14 ont pour valeur 1uF et C10 47uF. Ils
servent de condensateurs de découplage pour le MAX232N.
2.3- Gestion de Cinterface sous
Windows
Pour piloter l'interface de communication série sous
Windows nous avons eu recours à l'API javax.comm pour le contrôle
des ports séries développé par Christophe Jollivet sur le
site d'adresse :
http://java.sun.com/products/javacomm/index.jsp.
2.3.1- Rappel
Le port série utilise un fil pour l'émission et
un autre fil pour la réception. Donc, dans un port série les bits
de données sont envoyés les uns après les autres.
L'interface série est orientée caractère et chaque
caractère envoyé est délimité par un signal de
début (un bit à 0) et par un signal de fin (un ou deux bits selon
le paramétrage).
2.3.2- Contenu de l'archive javax.comm
Il est composé de :
> un jar : comm.jar
> un fichier de configuration : javax.comm.properties
> une dll : win32com.dll
> la documentation associée à l'API
2.3.3- Contenu de l 'API
Cette API contient différentes classes et interfaces.
Pour la gestion des ports :
ü class javax.comm.CommPort Abstraite
ü class javax.comm.ParallelPort extends CommPort
ü class javax.comm.SerialPort extends CommPort
ü class javax.comm.CommPortIdentifier
43 Thème : Conception et
Réalisation d'un système de vote
électronique
2ème Partie : Chapître2 : Interface de
communication série
Pour la gestion des événements :
v' Interface javax.comm.CommPortOwnershipListener (extends
java.util.EventListener)
v' class javax.comm.ParallelPortEvent
v' class javax.comm.SerialPortEvent
v' interface javax.comm.ParallelPortEventListener (extends
java.util.EventListener)
v' interface javax.comm.SerialPortEventListener (extends
java.util.EventListener)
Pour les exceptions :
V' class javax.comm.NoSuchPortException
V' class javax.comm.PortInUseException
v' class javax.comm.UnsupportedCommOperationException
Il existe deux niveaux pour la gestion des ports de communication
:
~ un niveau haut avec les deux classes CommPortIdentifier et
CommPort ~ un niveau bas avec les deux classes SerialPort et ParallelPort
La classe CommPortIdentifier est la
classe centrale pour le contrôle des accès aux ports de
communication. Elle inclut les méthodes pour :
V1 déterminer les ports de communication disponibles
V' ouvrir les ports de communications
v' déterminer les possesseurs de ports et résoudre
les conflits et changements.
Une application utilise d'abord
CommPortIdentifier pour négocier avec le
driver et découvrir les ports qui existent sur la machine puis en
sélectionner un pour l'ouverture. Ensuite elle utilise les
méthodes des autres classes comme CommPort,
ParallelPort et SerialPort
pour communiquer par ce port.
La classe CommPort est une classe
abstraite qui décrit les ports de communication rendus disponibles par
le système. Elle inclut les méthodes pour le contrôle des
entrées/sorties qui sont communes aux différents types de ports
de communications.
SerialPort et ParallelPort sont des
sous-classes de CommPort qui incluent des
méthodes additionnelles pour le contrôle bas-niveau des ports de
communication. Il n'y a pas de constructeur pour
CommPort.
Par conséquent une application doit utiliser la
méthode
CommPortIdentifier.getPortIdentifiers ()
pour générer une liste des ports disponibles. Elle
choisit ensuite un port dans la liste et appelle
CommPortIdentifier. Open () pour créer un
objet CommPort qui est casté ensuite en
SerialPort.
Après qu'un port de communication a été
identifié et ouvert, il peut être configuré avec les
méthodes de bas niveau de la classe
SerialPort. Enfin il est possible de travailler de 2
façons différentes avec ces ports :
> en utilisant les flux
> en mode événementiel
2.3.4- Utilisation de l 'API
L'utilisation de cet API passe par la connaissance de quelques
fonctions supplémentaires clés de l'API.
~ CommPortIdentifier.getPortIdentifier (String nom _du
_port)
Cette fonction renvoie le CommPortIdentifier (l'identifiant)
correspondant au nom du port passé en argument. Pour notre cas le port
COM1 a été utilisé.
~ open(String nom_application , int duree)
L'appel de la méthode open accepte deux paramètres :
45 Thème : Conception et
Réalisation d'un système de vote
électronique
2ème Partie : Chapître2 : Interface de
communication série
v' le nom de l'application qui demande le port
v' le délai d'attente pour l'obtention du port en
millisecondes
Cette fonction permet d'ouvrir le port à utilisé
(COM1)
~ (SerialPort) Nom_identifiant.open (String
nom_application, int duree)
Cette méthode quant à elle permet après
ouverture du port de le caster en un objet SerialPort.
~ CommPort.close () : Pendant
l'exécution d'une application, une autre application est susceptible de
vouloir utiliser le même port. Si l'on désire libérer le
port, on fait appel à la méthode CommPort.close ().
2.3.5- Paramétrage du port
Après son ouverture, il faut paramétrer le port.
Les paramètres importants pour la communication par port série
sont :
V1 le contrôle de flux
V1 le débit de la connexion (en Bauds) V1 le nombre de
bits de données
v' le ou les bits stop
v' la présence d'un bit de parité
Voici un exemple de paramétrage du port « COM1 »
caster en objet SerialPort port
try {
port.setFlowControlMode
(SerialPort.FLOWCONTROL_NONE); port.setSerialPortParams (1200,
SerialPort.DATABITS_6, SerialPort.STOPBITS_1, SerialPort.PARITY_NONE);
} catch (UnsupportedCommOperationException ex) { }
Ces méthodes de paramétrage sont susceptibles de
lever une UnsupportedCommPortOperationException. Leur utilisation est
simplifiée par l'usage des attributs statiques de SerialPort. Dans
l'exemple précédent notre port est paramétré sans
contrôle de flux, à 1200 bauds sur 6 bits avec 1 bit stop et sans
parité. Enfin la classe SerialPort dispose
aussi de méthodes permettant d'interrompre ou reprendre la propagation
de certains types d'évènements selon les besoins.
Pour travailler en événementiel avec les ports
séries, il suffit d'implémenter l'interface
SerialPortEventListener dans une classe et de l'ajouter un Listener
(écouteur d'événement sur le port série).
Chapitre3 :
Reafisation pratique du
systeme de vote efectronique
Dans ce chapitre seront développées les
différentes étapes suivies depuis la mise sur pied du
schéma électrique jusqu'à l'assemblage et au test du
système. Ces tests concernent surtout la précision des trames
envoyées sur le port série en fonction des touches
appuyées.
3,1- La marquette efectronique
Afin de s'assurer du bon fonctionnement des différents
circuits nous avons câblé chaque circuit sur protoboard. La
réalisation de ces circuits a été faite sous le logiciel
Orcad. Ce travail est fait en réalité en trois parties.
3.1.1- Capture des schémas
Cette partie consiste à la saisie des schémas des
divers circuits. Nous avons subdivisé pour simplifier le schéma
général, le circuit du système en cinq parties.
Le circuit d'alimentation
Le circuit de codage
Le circuit de sécurité
Le circuit de conversion
Le circuit d'interface de communication série
3.1.2- Test des différents
circuits
3.1.2.1- Le circuit d'alimentation
Par le test du circuit nous avons relevé à la
sortie une tension de +5V avec un taux d'ondulation d'environ 10%.
3.1.2.2- Le circuit de codage
Vu le rôle de ce circuit, pour vérifier son bon
fonctionnement nous avons disposé aux sorties B2, B1, et B0 du bloc
trois leds vertes avec des Resistances séries
de 150 12 chacune. On a également mis une led rouge
à la sortie LOAD avec une
résistance série de 150 12.
Ainsi quand on code une valeur on observe simultanément
à la sortie l'état des leds vertes (une led allumée
représente un bit à 1 et une led éteinte représente
un bit à 0) indiquant l'équivalent binaire de la valeur
codée puis l'extinction et le retour à l'état initial de
la led rouge indiquant ainsi le passage de la sortie LOAD à 0 puis
à 1. Ce test confirme bien le bon
fonctionnement du bloc de codage.
3.1.2.3- Le circuit de
sécurité
Après l'avoir câblé, nous avons
relié la sortie FLAG du bloc de codage à l'entrée FLAG du
bloc de sécurité puis le tout mis sous tension. Quand on code un
nombre, on observe le verrouillage du codeur qui s'effectue normalement puis
l'allumage de la led rouge. Après appui sur le bouton poussoir on
obtient bien une activation du codeur et donc du clavier ce qui répond
au résultat attendu.
3.1.2.4- Le circuit de conversion
La sortie LOAD du bloc de codage est reliée à
l'entrée de chargement du registre SN74LS165N. Les sorties B2, B1, B0
ont étés envoyées aux entrées parallèles du
registre. Il nous faut ensuite envoyer au registre le signal d'horloge. Ce
signal est généré par le PC à une fréquence
de 9600Hz par transmission série RS232 via un programme écrit
dans le langage Java. Avec la fréquence de l'horloge nous ne pouvions
pas observer ni à l'oscilloscope la trame envoyée ni par le biais
d'un transistor monté en commutation commandant une led indiquant
l'état haut (allumée) et l'état bas (éteinte). Nous
avons procédé autrement en envoyant à l'entrée de
chargement du registre un signal carré (0 - 5V)
généré par un GBF de sorte que son temps de niveau haut
nous permette d'observer l'ensemble des 8 bits envoyée (fixés en
permanence à l'entrée du registre). Cette fréquence a
été donc fixée à environ 1KHz. On observe sans
erreur à l'oscilloscope les trames envoyées (le code de chaque
touche appuyée).
Voici la table illustrant la lecture.
Touche appuyée
|
Code envoyé
|
Valeur décimale
|
1
|
11100101
|
229
|
2
|
11101001
|
233
|
3
|
11101101
|
237
|
4
|
11110001
|
241
|
5
|
11110101
|
245
|
6
|
11111001
|
249
|
Table 3.1 : Table de codage
3.1.2.5- Le circuit d'interface de communication
série
Après avoir relié les liaisons allant vers le PC
et ceux quittant le bloc de conversion ; on observe à l'oscilloscope en
dual le signal d'horloge généré par le PC avec un rapport
cyclique de 50% et la suite binaire envoyée à l'ordinateur de
supervision.
Obtenir des valeurs désirées à
l'oscilloscope n'implique pas forcement que, quand ce signal sera envoyé
au PC ces mêmes valeurs seront exactement lue à l'ordinateur. A
cet effet avant de passer à notre outil de supervision, nous avons
conçu une interface graphique de vérification d'envoi de
données au PC par les ports COM. L'interface graphique se décrit
comme suit :
+ Affichage de la fenêtre de gestion au lancement du
programme.
Figure 3.1 : Fenêtre de
gestion
+ Un clic sur le bouton « Configurer
» permet de choisir dans la liste des ports séries
disponibles sur la machine, le port que nous voulons utiliser pour envoyer nos
données.
Figure 3.2 : Fenêtre de choix du port de
communication
+ Après avoir choisi le port, un clic sur le bouton
« Valider » permet de valider son choix. Cette
validation revient à configurer automatiquement le port série
choisi. Nous avons la possibilité d'annuler ce choix pour faire un autre
en cliquant sur le bouton « Annuler ».
Figure 3.3 : Fenêtre de
validation/annulation
+ Une fois le port configuré; il nous reste à
l'ouvrir sans quoi nous ne pouvons ni transmettre ni recevoir de données
par ce dernier. A cet effet un clic sur le bouton «
Ouvrir » ouvre le port série choisi. Le bouton
Ouvrir est donc remplacé par un bouton « Fermer
» indiquant ainsi que le port est ouvert et qu'on peut le fermer quand on
veut par un clic sur ce bouton.
Figure 3.4: Fenêtre d'affichage des
données
Le port une fois ouvert ; nous avons une zone où
s'affiche l'équivalent décimal de l'octet reçu puis une
autre où s'affiche l'équivalent hexadécimal du même
octet, et tout ceci en temps réel.
+ Un clic sur le bouton « Quitter »
permet de quitter l'application.
Le dispositif électronique réalisé sur
protoboard a été donc testé avec ce programme afin de
s'assurer la lecture des données et la justesse des valeurs lues.
3.1.3- Routage des circuits On
distingue :
· une carte d'alimentation ;
· une carte clavier (regroupant le bloc de codage, le bloc
de sécurité et le bloc de conversion);
· et enfin une carte d'interface de communication
série.
Voici les circuits imprimés des différentes cartes
après routage. Ces figures sont prises par imprime écran.
Figure 3.5 : Circuit imprimé de la carte
d'alimentation
Figure 3.6: Circuit imprimé de la carte du
clavier coté cuivre
Figure 3.7: Circuit imprimé de la carte du
clavier coté composant
Figure 3. 8 : Circuit imprimé de la carte
d'interface série
Voici enfin les différentes photos des modules du
dispositif électronique.
Figure 3.9 : Vue de dessus de la boite
d'alimentation
Figure 3.10 : Vue de dessus du
clavier
Figure 3.11 : Vue de dessus de l'interface de
communication série
Figure 3.12 : Vue globale du système sans
l'ordinateur de supervision
3.2- £ 'outIC e suyervIsIon
3.2.1- Organigramme de l'outil de
supervision
Figure 3.13 : Organigramme de lancement du
scrutin
Début
Lancement du logiciel
Page d'accueil
Saisie du code d'identification du bureau de vote
OUI
Code correct ?
NON
3ème essai ?
NON OUI
Boite de dialogue 1
Page d'administration
Saisie du mot de passe administrateur
OUI NON
Mot de passe correct ?
Page de suivie du scrutin
Cet organigramme montre le processus de la supervision et les
differentes étapes qui le constituent.
Page de suivie du scrutin
Déroulement du scrutin
Lancement du temps réglementaire
Comptage des voix
Affichage du nombre de votant
Fin du temps réglementaire ?
NON OUI
Nbre d'inscrits atteints?
Nbre d'inscrits atteints ?
NON
OUI NON
NON
Tentative de consultation?
Boite de dialogue 3 OUI
Boite de dialogue 2 OUI
OUI
Boite de dialogue 5
Boite de dialogue 4
Electeurs en attente ?
NON
Tentative de vote ?
OUI
NON NON
Page de consultation des résultats OUI
Clic sur bouton de consultation ?
Boite de dialogue 5
Déroulement du scrutin
Lancement du temps additionnel
Comptage des voix
Affichage du nombre de votant
Fin du temps additionnel ?
OUI
NON
NON
Nbre d'inscrits atteints?
NON
Clic sur bouton de consultation ?
OUI OUI
NON
NON
Page de consultation des résultats
Tentative de voter ?
Tentative de consultation?
OUI OUI
Boite de dialogue 2
Boite de dialogue 3
Figure 3.14 : Organigramme de la suivie du
scrutin
NON
OUI
Fin
Boite de dialogue 6
Page de consultation des résultats
Mot de passe correct ?
Saisie du mot de passe pour la consultation
Page des résultats
Figure 3.15 : Organigramme de l'affichage des
résultats
Leaendre Nbre : Nombre.
Boite de dialogue 1 : Boite de la figure 3.17. Boite de
dialogue 2 : Boite de la figure 3.21. Boite de dialogue 3 : Boite de la figure
3.22. Boite de dialogue 4 : Boite de la figure 3.23. Boite de dialogue 5 :
Boite de la figure 3.24. Boite de dialogue 6 : Boite de la figure 3.26.
3.2.2- Interface graphique du
système
L'interface graphique du système de vote
électronique est le logiciel utilisé pilotant la maquette
électronique. Il est subdivisé en trois grande parties :
- le lancement du scrutin - la suivie du scrutin
- l'affichage des résultats
Lancement du scrutin
Après avoir lancé le logiciel, la page d'accueil
s'affiche demandant d'entrer le code du bureau de vote pour lancer le
scrutin.
Figure 3.16 : Page d'accueil de lancement du
vote
Si ce code n'est pas correct, une boite de dialogue s'affiche
indiquant une erreur de code d'identification.
Figure 3.17 : Boite de dialogue de message d'erreur
de code
Lorsque cette opération est effectuées trois
fois successives, une boite de dialogue s'affiche demandant d'entrer le mot de
passe administrateur sans quoi l'on ne peut continuer.
Figure 3.18 : Boite de dialogue
administrateur
Après avoir entré le mot de passe administrateur le
clic sur le bouton « VALIDER » nous ramène la page d'accueil
pour un nouveau lancement du vote.
La suivie du scrutin
Lorsque le scrutin est lancé, la page de suivie
s'affiche. Elle indique le type d'élection, la localisation du bureau de
vote (Département, Commune, Arrondissement et Numéro du bureau de
vote), l'état initial du scrutin et le nombre
Thème : Conception et Réalisation
d'un système de vote électronique
2ème Partie : Chapitre 3 : Réalisation
pratique du système
d'inscrits à ce bureau de vote. Le lancement du scrutin
met automatiquement en marche un chronomètre qui décompte
à partir de la durée maximale du scrutin jusqu'à la fin
où il autorise le clic sur le bouton « CLIQUEZ ICI A LA
FIN DU SCRTUTIN » pour consulter les résultats.
Figure 3.19 : Page de supervision du
scrutin
Lorsque les électeurs commencent par accomplir leurs
devoirs civiques cette page indique en temps réel le nombre de votants
et fait savoir si un électeur une fois qu'il est dans l'isoloir a
déjà effectué son devoir de bon citoyen (a voté ou
non). La figure qui suit nous montre un moment du scrutin où trois (3)
électeurs ont accompli leur mission sur les sept (7) inscrits.
Figure 3.20 : Page de supervision du scrutin
à un instant donnée
Au cours du déroulement du scrutin lorsque le nombre de
votants est égal au nombre d'inscrits et la durée de vote n'est
pas à terme :
> toute tentative de vote est rejetée entrainant
l'affichage de la boite de dialogue suivante.
Figure 3.21 : Boite de dialogue indiquant le rejet
du vote effectué
Thème : Conception et Réalisation
d'un système de vote électronique
2ème Partie : Chapitre 3 : Réalisation
pratique du système
> toute tentative de consultation des résultats par
un clic sur le bouton « CLIQUEZ ICI A LA FIN DU SCRUTIN » est
rejetée et la boite de dialogue de la figure 3.16 s'affiche.
Figure 3.22 : Boite de dialogue indiquant le rejet
de demande de consultation
Lorsque le temps prévu est écoulé :
> Si le nombre d'inscrits n'est pas atteint, la boite de
dialogue suivante s'affiche indiquant s'il y a des électeurs en attente
:
Figure 3.23 : Boite de dialogue vérifiant la
présente ou non d'électeurs en attente
~ Une action sur le bouton « OUI » entraine l'affichage
de la boite de dialogue suivante.
Figure 3.24 : Boite de dialogue donnant une
durée supplémentaire
Après avoir cliqué sur le bouton « OK »
une durée supplémentaire de trois (3) minutes est accordée
afin que les électeurs en attente puissent effectuer leur vote.
Figure 3.25 : Page de consultation des
résultats
Une action sur le bouton « NON » permet la prise en
compte du clic sur le bouton « CLIQUEZ ICI A LA FIN DU SCRUTIN ». Il
en est de même à la fin du temps additionnel.
> Si le nombre d'inscrits est atteint la possibilité de
consulter les résultats est concédée.
Affichaae des resultats
La prise en compte du clic sur le bouton « CLIQUEZ ICI A LA
FIN DU SCRUTIN » permet d'accéder au champ de mot de passe de
consultation des résultats. La page ci-dessous montre qu'à ce
bureau de vote qu'il y a cinq (5) votants sur sept (7) inscrits durant la
journée des élections.
Thème : Conception et Réalisation
d'un système de vote électronique
2ème Partie : Chapitre 3 : Réalisation
pratique du système
> En cas d'erreur de mot de passe la boite de dialogue
ci-dessous s'ouvre.
Figure 3.26: Boite de dialogue d'erreur de mot de
passe
> Si le mot de passe entré est correct (correspond au
mot de passe du code du bureau de vote) la page résultat s'affiche.
Figure 3.27 : Page montrant le résultat final
du scrutin,
NB : la manipulation du logiciel est
faite par le superviseur du bureau de vote.
3.3- Estimation du coot d Ca reaCisation
Dans cette rubrique, nous allons donner le prix des
différents constituants de notre réalisation.
Constituants
|
Nombre
|
Coût unitaire (FCFA)
|
Coût total (FCFA)
|
Coût total par bloc (FFCA)
|
Bloc d'alimentation
|
Transformateur 220V/15V
|
1
|
2500
|
2500
|
9.400
|
Régulateur 7805
|
1
|
500
|
500
|
Régulateur 7812
|
1
|
500
|
500
|
Condensateurs 100nF
|
2
|
200
|
400
|
Diodes 1N4004
|
4
|
50
|
200
|
Condensateurs 2200uF/35V
|
2
|
400
|
800
|
Condensateurs 4700uF/35V
|
1
|
700
|
700
|
Condensateurs 1000uF/25V
|
1
|
300
|
300
|
Voyant
|
1
|
500
|
500
|
Thème : Conception et Réalisation
d'un système de vote électronique
2ème Partie : Chapitre 3 : Réalisation
pratique du système
|
Fiches
|
2
|
1500
|
3000
|
|
Bloc du clavier
|
Bouton poussoir
|
6
|
150
|
950
|
950
|
Bloc de codage
|
Résistances
|
9
|
50
|
450
|
2.300
|
Condensateurs 100nF
|
2
|
200
|
400
|
SN74lLS48N
|
1
|
500
|
500
|
SN74LS06N
|
1
|
500
|
500
|
Led
|
1
|
50
|
50
|
Transistor BC337
|
1
|
400
|
400
|
Bloc de sécurité
|
Resistance
|
6
|
50
|
300
|
3.200
|
Led
|
1
|
50
|
50
|
SN74LS08N
|
1
|
500
|
500
|
Relai 12V
|
1
|
1500
|
1500
|
Condensateur 100nF
|
1
|
200
|
200
|
Diodes 1N4148
|
1
|
100
|
100
|
Bouton Poussoir
|
1
|
300
|
300
|
|
Resistance
|
5
|
50
|
250
|
|
Bloc de conversion
|
SN74LS165N
|
1
|
500
|
500
|
950
|
Condensateur 100nF
|
1
|
200
|
200
|
Resistance
|
5
|
50
|
250
|
Interface de communication
|
MAX232N
|
1
|
2000
|
2000
|
3.050
|
Led
|
1
|
50
|
50
|
Condensateur 0.1uF
|
4
|
200
|
800
|
Condensateur 47uF
|
1
|
200
|
200
|
Réalisation pratique
|
Carte présensibilisée
|
1
|
20000
|
20000
|
56.000
|
Persigrasse
|
3
|
2000
|
6000
|
Boitier d'alimentation
|
1
|
500
|
5000
|
Boitier du clavier
|
1
|
3500
|
3500
|
Boitier de carte d'interface
|
1
|
500
|
500
|
Divers
|
|
|
30000
|
TOTAL
|
75.875
|
Tableau 3.2 : table d'estimation du cout de
réalisation
Thème : Conception et Réalisation
d'un système de vote électronique
Conclusion
CONCLUSION
Les trois mois de stage effectués à
l'Unité de Prestation de Génie Electrique nous ont effectivement
permis d'associer la pratique aux connaissances théoriques acquises au
cours. Ce stage a été l'occasion d'être confronté
aux dures réalités du monde professionnel. Aussi avions-nous eu
l'opportunité de renforcer nos compétences en matière de
conception et de réalisation de maquette ainsi que dans la maintenance
des appareils électriques et informatiques.
Quant au Travail de Fin d'Etude (TFE) désormais rendu
obligatoire, nous ne saurions que louer cette décision. Le dispositif
que nous avons conçu (SVE), comme stipulé dans le cahier des
charges est appelé à évoluer selon les critiques. Il sera
possible non seulement d'ajouter au logiciel pilotant le dispositif des
fonctionnalités pour l'enregistrement des électeurs mais aussi de
le mettre dans un réseau couvrant le territoire national pour une
gestion centralisée et une divulgation instantanée des
résultats à la fin de la durée prévue pour le
scrutin.
Le système de vote électronique que nous avons
réalisé, se veut juste d'être une maquette sur laquelle
l'on pourrait se baser pour la réalisation de systèmes beaucoup
plus performants et complets. Des améliorations restent donc à
lui être apportées ; et étant donné qu'aucune oeuvre
humaine n'est parfaite, nous sommes disposés à prendre en compte
tout apport éventuel visant à la perfection du travail
présenté.
|