Annexe XVII :
La
situation de chaque pays riverain envers l'IBN276(*)
Quant aux travaux qui nous réunissent ici à
Khartoum, le Burundi n'a jamais ménagé et ne
ménagera aucun effort pour la bonne coopération entre les pays
riverains du Bassin du fleuve Nil pour un bon aménagement et une bonne
gestion de ses ressources en eau en vue d'une amélioration des
conditions de vie de ses populations, en passant par la réduction de la
pauvreté, l'amélioration de la santé des populations et
l'augmentation de la production agricole.
En témoigne sa participation active depuis la
création du Projet Hydromet, le Burundi y adhéra en 1972
jusqu'à nos jours en passant par le TeccoNile et la série des
Conférences Nile 2002 financées par le gouvernement Canadien
à travers l'ACDI et la Banque Mondiale, les réunions du
Comité Consultatif Technique, les réunions du Groupe d'Experts,
appuyés par le PNUD, même dans les moments les plus difficiles
qu'a traversés et que continue à traverser le pays.
Parmi les initiatives qui sont venues appuyer les pays
riverains du Bassin du Nil dans la planification et le développement de
ses ressources en eau, le Burundi a été toujours présent
et membre. Entre autres et sans être exhaustif, nous pouvons citer la
présence du Burundi dans le Projet financé par le Gouvernement
d'Italie exécuté par la FAO « Gestion des Ressources en
Eau du Bassin du Nil » dont la première phase s'est
terminée en 1999 et dont la deuxième phase est en cours, et le
Projet de Confectionnement de la carte d'occupation du sol, le Projet
« Africover East Africa », également financé
par le Gouvernement d'Italie et exécuté par la FAO, et dont le
siège est à Nairobi.
Dans le cadre du Programme de Vision Commune, et même du
Programme d'Action Subsidiaire, il vient d'être finalisé des
fiches de Projets tant au niveau national qu'au niveau sous régional
dans sept secteurs jugés prioritaires, ainsi que le domaine de la
communication. Maintenant, ces fiches de Projets vont nous être
présentées dans le cadre du Programme de Vision Commune et des
Programmes d'Action Subsidiaire, pour approbation en vue d'être
présentées aux Bailleurs de fonds lors du premier Consortium
International pour la Coopération du Nil qui, nous le souhaitons, ne
sera pas encore une fois repoussé et aura lieu à Genève au
mois de juin 2001. Pour ce faire, le Gouvernement de la République du
Burundi a salué le 1er Consortium International pour la
Coopération du Nil. Il salue également la Table Ronde
organisée par le Forum de Développement Allemand en collaboration
avec le Gouvernement Allemand ainsi que celle organisée par le
3ème Forum de l'Eau Mondiale établi par le Gouvernement
Japonais. Je ne m'en voudrais de terminer sans préciser que,
malgré la crise socio-politique que traverse le pays, le Burundi
réaffirme sa volonté de coopérer avec les pays riverains
du Bassin du Nil pour une bonne gestion des eaux surtout pour les centaines de
milliers de populations du Bassin du Fleuve Nil.
L'essentiel de la rencontre n'est pas la présence
physique d'un ministre mais plutôt du message du gouvernement du pays du
Bassin du Nil, ainsi, la République Démocratique du Congo
par la lettre du plein pouvoir de son gouvernement exprime sa présence
dans l'exécution et réalisation des activités du Bassin du
Nil. Par les eaux des Lacs Albert et Edouard et des Rivières Semliki et
Rutshuru la nature et l'histoire veulent que nous partageons les misères
et bonheur comme enfants du Nil. Petit par le débit 2.0 billions de
m3 et par la surface 21,180 km2 que nous offrons aux eaux
et bassin du fleuve Nil, mais assez grand par le coeur que nous portons
à cette communauté africaine. Et nous adhérons avec
conviction à l'initiative du Bassin du Nil. C'est une belle et
très bonne opportunité pour le développement
socio-économique du peuple congolais riverains de ce long fleuve du
monde et aussi pour nous l'opportunité d'apporter notre part à
l'amélioration de l'environnement aquatique de ce don particulier de
Dieu au monde. Aujourd'hui à Khartoum , mon pays s'unit de coeur avec
vous pour marquer la fin d'une étape considérable dans la vie de
l'IBN, la phase de préparation des projets pour la vision commune
à présenter à l'international Consortium pour la
coopération entre les pays du Nil, afin de démarrer
l'Exécution. Depuis le mois d'août 2000 que nous nous sommes
sépares d'ici, nous nous sommes mis à faire le nécessaire
pour tenir informe l'ensemble du gouvernement, le peuple en
général et le riverain du Nil en particulier, de ce qui se fait
au sein de l'IBN. Pour le gouvernement nous avons multiplier les audiences
pour échanges verbales animes sur toute communication venant du
Secrétariat du Nil, des partenaire et consultants de différents
domaines de Programme de Vision Commune ou du Programme d'Action
Subsidiaire. Pour le publique, nous publions à la radio , à la
Télévision et dans les journaux locaux et notamment dans le
journal « Info-Environnement », tous les points saillants
de l'activité de l'IBN. Tous les dimanches de 14 à 15 H nous
avons à la T.V l'émission : « Karibu
Environnement » qui diffuse la vie de l'IBN aussitôt que nous
en recevons l'information . Nous avons atteint nos riverains du Nil
actuellement en zones occupées de deux manières : Par radio
et par télévision ; en effet grâce à la
diffusion par satellite des images et son, la T.V congolaise est captée
de partout. Le moyen le plus sur est celui de la communication par
voyageurs. Tout événement dans les familles de ressortissants de
zones occupées réunit toujours leurs parentes à Kinshasa.
Et comment ils annoncent toujours ces événements et donnent le
lieu et le temps de rencontres. Nous nous arrangeons pour passer l'information
sur la vie de l'IBN dans les milieux et des circonstances de ces genres ou on
trouve toujours des voyageurs fraîchement venus de là ou ceux en
partance. C'est moyen de communication est le plus sur du moment. C'est ainsi
que tout ce qui se fait est connu là-bas comme à Kinshasa et on
arrive à organiser des rencontres là-bas grâce à
l'aide de la société civile en mouvement permanent.
Nous avons eu l'occasion de vérifier
l'efficacité de système lors de tenue de l'atelier des
consultations nationales facilitées par le D3 sur les données et
information , sur les aspects institutionnels et juridiques, et
récemment encore, sur les analyses environnementales. A ces occasions ou
à d'autres organisées au niveau national, tous de la
société civile invites à Kinshasa trouvent toujours le
moyen de répondre à l'invitation à Kinshasa grâce
à l'appui des organismes humanitaires. Ici et à la fin de
cette phase de préparation et avant d'aller devant l'ICCON nous jugeons
bon de remercier tous ceux qui par leur travail à un niveau ou à
l'autre de la réalisation de l'IBN. Nous saluons ici l'encadrement
presque affectif de M. Msuya MERAJI, Directeur Exécutif du
Secrétariat du Nil et tout son bureau pour un travail abattu durant ce
temps difficile avec leur correspondances utiles et prompte. Nous saluons aussi
les partenaires et consultants dans les différents domaines. Croyez-nous
Mesdames, Mesdemoiselles, et Messieurs partenaires et consultants le transfert
de connaissance et de techniques que vous venez d'opérer vers notre pays
dans le cadre de ces travaux est un investissement considérable et une
documentation à jour pour une bonne gestion pour la gestion de 52% de
ressources en eau douce de l'Afrique. Chaque ouvrage que vous envoyez
reçoit aussi la valeur d'un document de référence de
didactique sur le tas, et chaque fois que la Banque Mondiale, PNUD et outre
nous donne le profil d'un nouveau consultant nous voyons tout de suite
l'enrichissement de notre expertise grâce au processus de l'IBN
grâce a vous. C'est pourquoi nous réclamons sans cesse votre
visite chez nous. Trois à six mois nous séparent de l'ICCON I
selon qu'il se tient en juin ou en septembre 2001. Qu'est-ce que nous allons
faire pendant ce temps? Déjà à nos ministères
des finances et coopération internationales les oreilles s'habituent
déjà à l'abréviation ICCON, si bien que nous
étions très sûrs de payer notre contribution au
fonctionnement du Nile-SEC au mois d'octobre 2000. Mais hélas nous nous
sommes rendu compte que la politique a ses raisons que le ventre et la
tête ne retrouvent pas. Quant au public nous nous préparons
à le sensibiliser pour qu'il comprenne que la contrainte
financière qui s'imposait en maître contre le développement
socio-économique pour l'utilisation rationnelle et nécessaires
des ressources en eau des Lacs Albert, Edouard et de la rivière Sembebe
sera levée par l'appui de donneurs au sein de l'ICCON, ça sera au
public de passer aux actes déjà. C'est pour ce besoin que nous
demandions encore une fois de plus que l'appui qui a été
donné aux autres pays membres de l'IBN pour le petit projet sur la
communication nous soit, par équitabilité donné à
la R.D.C. et à vous à vérifier si la sensibilisation va
arriver sur les rives congolaises du Nil blanc ou pas. Qu'est-ce que la
R.D.C va dire à l'ICCON ? Pour cela nous demandons à nos
partenaires de rassurer nos futures donneurs de notre foi dans la
réalisation du développement socio-économique de notre
peuple riverain du Nil par une gestion partagée et rationnelle de
ressources en eau du Nil que nous avons en commun avec nos voisins grâce
à une coopération réfléchi entre nos pays dans le
bassin du Nil. Nous nous sommes engagés déjà dans le
désir d'effectuer un règlement basé sur
intérêt mutuel pour tout problème des eaux
transfrontalières en vue de garantir des bonnes conditions
environnementales dans la partie du bassin nilotique de la R.D.C. Nous
voulons que l'ICCON comprenne que l'appui que nous attendons de lui permettant
la réalisation du SVP puis, SAP ensuite serait une raison
intéressée d' entretenir la solidarité entre nos pays dans
le bassin du Nil, tout en garantissant longue et prospère vie au fleuve
Nil, patrimoine commun et mondial. Nous nous préparons
déjà à mettre sur pied tout ce qui peut être fait au
niveau local infrastructure et consort pour recevoir les différents
comités dans l'organisation pour la réalisation du SVP et du SAP
ensuite. Excellences, Mesdames, Mesdemoiselles et messieurs La politique
de l'ouverture que s'est mis à pratiquer actuellement le gouvernement de
la R.D.C donne à tous ceux qui tiennent à la vérité
d'une vie fraternelle dans l'unité que nous impose le Nil de porter sa
pierre à la construction de la paix que fait le Congo
d'aujourd'hui. De même ici, qu'est-ce que la R.D.C dit ?
1. Nous croyons à l'opportunité
d'éradiquer la pauvreté par l'utilisation partagée et
rationnelle des ressources en eau du Nil par une coopération entre les
pays du bassin du Nil.
2. Nous nous engageons à le réaliser par le
processus de l'IBN grâce au SVP et SAP.
3. Nous sollicitons l'appui de l'ICCON pour lever la
contrainte financière.
Canada est particulièrement fier d'être
associe aux dix pays riverains du Nil dans le cadre des Conférences du
Nil 2002 ainsi que d'être partenaire avec la Banque Mondiale et le PNUD
dans l'Initiative du Bassin du Nil. Bientôt la communauté des
bailleurs de fonds sera conviée a confirmer son engagement dans la
réalisation des projets communs que vous leur présenterez lors de
la première Conférence du consortium international sur le Nil.
C'est alors que nous pourrons tous témoigner des résultats
tangibles de vos efforts de coopération.
Source : -------------, La situation
de chaque pays riverain, Entebbe / Uganda : Nile Basin Initiative
Secretariat, May 2002,
http://www.nilebasin.org/pressreleases.htm
(7 juin 2002)
Annexe XVIII : Le Programme
d'Action Stratégique
Shared Vision : La Vision Commune
Shared vision sub-program : Sous-programme de la Vision
Commune
Subsidiary action sub-program : Sous-programme de l'Action
Subsidiaire
Action on the ground : Plan d'Action sur le terrain
Source: -------------, Policy Guidelines
for the Nile River Basin Strategic Action Program, Entebbe / Uganda : Nile
Basin Initiative Secretariat, May 2002,
http://www.nilebasin.org/Documents/TACPolicy.html (7 juin 2002)
Annexe XIX : Les
mécanismes de financement
Source: -------------, International
Consortium for the Cooperation on the Nile (ICCON), Entebbe / Uganda :
Nile Basin Initiative Secretariat, May 2002,
http://www.nilebasin.org/overview_chapter_2.htm
(7 juin 2002)
Annexe XX :
* 276
Statements (of
Burundi, D. R. Congo, and Canada) delivered at Extraordinary Meeting of the
Nile-COM Meeting in Khartoum, Sudan, 28-29 March 2001.
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