3.3- Production de talles florifères
La production de talles florifères par les plants est
indiquée au tableau 9. On observe également une influence
significative (P < 5%) de la densité des plants et de la fumure
azotée puis une interaction des deux paramètres sur la production
de talles florifères des plants.
Tableau 10. Productivité des
inflorescences du Panicum maximum local (Moyenne
et écart-type) (n=4)
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Densités
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Fumure (unité d'N/ha)
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0
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50
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100
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200
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Moyenne
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20×20
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63 Ba* #177; 16
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136 Aa #177; 22
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141 Aa #177; 15
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91 Ba #177; 51
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108 #177; 37
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40×40
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83 Bb #177; 10
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107 Aa #177; 27
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76 Bb #177; 20
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78 Bb #177; 11
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86 #177; 14
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80×80
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55 Ca #177; 14
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63 Bb #177; 14
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85 Aa #177; 16
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74 Ab #177; 26
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69 #177; 13
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moyenne
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67 #177; 14
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102 #177; 37
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101 #177; 35
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81 #177; 9
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88 #177; 28
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*Pour le même niveau de fumure, les
valeurs affectées de différentes petites lettres sont
significativement différentes au seuil de 5%.
Pour le même niveau d'écartement, les valeurs
affectées de différentes grandes lettres sont significativement
différentes au seuil de 5%.
En général, les plants semés suivant des
écartements de 20×20 cm produisent
plus de talles florifères que les plants
installés suivant les densités 40×40 cm ou 80×80 cm. La
production de talles florifères croisse suivant les doses croissantes de
la fumure azotée puis cette production chute à 200 unité
d'azote à l'hectare pour les plants installés suivant les
densités de 20×20cm et 80×80 cm. Ces résultats
concordent avec ceux obtenus par Bahnisch et Humphreys (1977) d'une part et
Dwivedi et al. (1999) d'autre part, qui ont observés que la
fumure azotée augmente la production de talles florifères chez
les plants de Setaria sphacelata suite à des applications de
doses croissantes de fumure azotée.
3.4- Productivité des épillets
Le graphe 2 nous fournit des renseignements sur la production des
épillets au mètre carré de l'espèce P. maximum
local pour les différents traitements.
Graphe 2. Production d'épillets
(×103 unités) au m2
On observe une influence significative (P < 5%) de la
densité, de la fumure azotée et une interaction de ces deux
paramètres sur la production des épillets. En
général, les niveaux de fumure 50 et 100 unités d'N
à l'ha produisent les nombres les
plus élevés de semence à l'ha. On
remarque une tendance à la baisse de la production de semence avec la
dose de 200 unités à l'ha. Ces résultats concordent avec
ceux obtenus par JAVIER et al. (1975) qui ont observés que les
apports de fumure d'azote au-delà de 200 unités d'azote à
l'hectare entrainent une chute de la production de semence d'Andropogon
gayanus.
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