Etude des determinants des investissements petroliers dans un environnement risque:cas de la ville de Goma/RDC( Télécharger le fichier original )par David SAIDI BYANIKIRO Institut Supérieur de Commerce - Licence 2010 |
III.4. Sélection des projets selon leur risque de marchéPour Morgues N.24(*) selon la relation entre la rentabilité et le risque mise en évidence par la théorie financière, le taux de rentabilité d'un placement est une fonction croissante linéaire du risque systématique qui caractérise ce placement. Cette relation est fondamentale pour aborder le choix des projets d'investissements dans l'entreprise. Si le taux de rentabilité est une fonction du risque, alors les projets d'investissement doivent être aussi évalués en fonction de leur niveau de risque. Pour reprendre la terminologie de la droite des actifs risque, les taux de rentabilité minimum qui doit être exige pour un projet dépend de son bêta, c'est-à-dire de son risque systématique. Tout projet dont le taux de rentabilité prévisionnel est situe sur ou au dessus de la droite des actifs risque est un projet acceptable. En revanche, tout projet qui présente a priori un taux de rentabilité prévisionnel en dessous de la même droite doit être rejeté car il est insuffisamment rentable Si l'on considère deux projets i et j dans les conditions suivantes; o tous deux ont une même durée de vie o tous deux ont un même montant du capital investi o l'espérance du flux prévisionnel est différente o le risque systématique est différent ; o le taux sans risque et le taux de rentabilité du marche différent, le taux de rentabilité requis sera plus élevé du cote du projet qui présente le flux prévisionnel et une bêta plus élève. Taux de rentabilité requis d'un projet d'investissement =taux sans risque+prime de risque du marche X le coefficient Bêta Si l'on détermine les VAN des projets en prenant pour chacun d'eux leur taux de rentabilité requis par la marche, on fera : Si la VAN est positive, le projet est souhaitable. En revanche si elle est négative, il exige plus des ressources qu'il ne permet d'en créer. Il doit être rejeté. Aperçu * 24 N.MOURGUE, Le choix des investissements dans l'entreprise, Economica, Paris, 1994, p72 |
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