V. Perspectives et avenir (4G)
4G est l'abréviation de 4e génération de
téléphonie mobile, le successeur de la 3G (3e
génération). C'est une dénomination informelle,
orientée vers le consommateur, qui regroupe un ensemble de
critères de performances : débit (de l'ordre de 1 Mb/s
réel pour le consommateur), qualité de services, etc.
Les enjeux commerciaux sont supposés
considérables, et les données techniques sont
généralement difficiles à apprécier.
Plusieurs technologies en cours de déploiement peuvent
prétendre à cette dénomination : WiMAX (802.16), iBurst
(802.20)... [19]
1. Principales technologies
a. HC-SDMA (iBurst)
iBurst ou i-Burst ou
(appelé HC-SDMA (High Capacity Spatial Division Multiple
Access) par ArrayComm) est une implémentation de la norme ANSI (ATIS)
pour le transport des données en mode paquets en utilisant les ondes
radios, autrement dit sans fils.
La ratification de la norme IEEE 802.20 devrait assurer, dans sa
version TDD (Time Division Duplex) telle que proposée actuellement, une
compatibilité ascendante avec i-Burst.
b. LTE
Dans l'industrie des télécommunications,
LTE (Long Term Evolution) est le nom d'un projet au sein du
3GPP qui vise à produire les spécifications techniques de la
future norme de réseau mobile de quatrième
génération (4G).
Les réseaux mobiles de troisième
génération actuels s'appuient sur le standard UMTS, dont les
performances ont évolué depuis 2002 pour atteindre dans un
premier temps des débits moyens de l'ordre de 250 Kbit/s. Avec la
technologie HSDPA (High Speed Downlink Packet Access), évolution de
l'UMTS, le débit crête théorique atteint 14 Mbit/s.
Avec la quatrième génération, les
industriels et les opérateurs cherchent à faire passer les
débits aux alentours de 40 mégabits à l'horizon 2009-2010,
80 et peut être plus à plus long terme. On devrait donc atteindre
des débits proches de ceux disponibles dans le fixe avec la fibre
optique, avec la nuance que la bande passante sera mutualisée entre tous
les utilisateurs présents simultanément dans la zone
considérée.
L'état actuel du standard stipule :
· un débit antenne vers client (descendant) maximum
de 326.4 Mbits/sec. (avec 4 antennes (MIMO)) et 172.8 Mbits/sec. (avec 2
antennes) pour chaque tranche de 20 MHz de spectre ;
· un débit client vers antenne (ascendant) maximum
de 86.4 Mbits/sec. pour chaque tranche de 20 MHz de spectre ;
· le support de 200 clients actifs par cellule et par
tranche de 5 MHz de spectre ;
· une latence inférieure à 5 millisecondes
pour les paquets IP de petit format ;
· une flexibilité accrue dans l'attribution du
spectre de fréquence (1,4 MHz jusqu'à 20 MHz), contrairement aux
systèmes actuels où l'allocation se fait par tranche fixe de 5
MHz créant de nombreux problèmes de coexistence entre
systèmes concurrents ;
· taille des cellules de 5 km avec performances optimales,
30 km avec performances raisonnables et 100 km avec performances acceptables
;
· coexistence avec les standards actuels, les clients
pouvant passer d'un standard à un autre sans interruption de la
communication ni intervention manuelle et ce d'une manière tout à
fait transparente.
|